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#mes ecrits
Sans Valentin.
Cette année je ne fêterai pas la St Valentin, comme c'est le cas depuis plusieurs années déjà. Je ne serai même pas chez moi, comme ça l'homme avec qui je vis ne se sentira pas "obligé" d'aller m'acheter des fleurs. On va passer le couplet de la fête commercial et le refrain de "l'amour c'est tous les jours qu'on le prouve et pas à une date précise", généralement ce sont les radins qui s'empressent de balancer ce genre de connerie ! J'aime la St Valentin ! J'aime qu'on fête les amoureux. Pas besoin d'offrir quelque chose de cher, les plus beaux cadeaux sont ceux que l'on fait soi-même, que ce soit une carte, une lettre d'amour ou un repas maison. L'important c'est que ce soit réellement fait avec et par amour. Et dans mon couple, il n'y a plus d'amour, en tout cas plus dans le sens amoureux du terme. Il y a du respect, il y a de la tendresse bien caché, jamais démontré physiquement mais plutôt dans des minuscules attentions du quotidien. Il y a la responsabilité de deux parents envers leur fils, un travail d'équipe, une amitié en quelque sorte. Mais plus aucun mot d'amour, plus jamais de geste tendre, aucun câlin, pas un seul baiser et le sexe a disparu de notre couple depuis 6 ans ! Nous faisons chambre à part depuis toujours. Il n'est venue s'installer chez moi qu'en 2020 au début du confinement, j'avais une chambre de libre. Et si vous faite un petit calcul rapide, 6 ans sans sexe, ça remonte à avant 2020 ! Tout ça c'est pour vous brosser un tableau qui vous permettra de mieux comprendre ma situation. Donc la St Valentin, hors de question qu'il me la fête autrement que par un "Bonne st Valentin" au téléphone, vu que je ne serai pas chez moi ! Pourtant, chaque année j'espère que ce jour-là, j'aurai quelqu'un qui me la souhaitera de tout son cœur, avec autant d'amour que j'en aurai pour lui, même s'il est loin. Mais je crois que mon côté romantique me faire oublier la triste réalité des relations.
Allez va, ce n'est pas si grave ! Deux jours avant le 14 février, c'est mon anniversaire ! Là au moins, je sais qu'il y aura quelque chose à fêter .
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raisongardee · 1 year
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Les élites dirigeantes ne cachent plus leur intention d’organiser le monde selon leurs intérêts, et le libéralisme montre de plus en plus clairement le visage violemment réformateur qu’il a en réalité toujours eu. Le voile vaguement humaniste qui a longtemps pu le rendre sympathique se déchire à présent sous nos yeux.
Au début de ce siècle encore, la contestation politique portait sur des choses que le plus grand nombre pouvait trouver relativement abstraites : l’oubli du sacré, la mécanisation des modes de vie, le repli individualiste et la fin des communautés, la dégradation des milieux naturels, la corruption des élites et des mœurs… tout cela ne préoccupait finalement qu’une minorité d’insatisfaits, et n’affectait pas l’existence d’une masse encore ivre des avantages hérités des Trente Glorieuses.
Seuls les plus sensibles et informés sentaient que quelque chose n’allait pas, et que le vert était dans le fruit du monde moderne. Nous étions marginalisés par notre intérêt pour les périodes précédentes, souvent moqué et sans force face aux arguments du progrès technique et du nouveau confort. L’image du passé était envahie par la condition ouvrière du XIXe siècle, les guerres du XXe, ou encore un moyen âge dont le cinéma ne savait mettre en scène que les brumes hivernales. En ne brillant que sur les villes modernes, même le soleil semblait témoigner contre nous.  
Il n’en est plus tout à fait de même aujourd’hui, dans un contexte économique, social et culturel qui écrase de plus en plus violemment les gens ordinaires. Les "grands récits" américanisés ont perdu une part de leur magie, le décor est usé et laisse entrevoir les vieux rouages du libéralisme.  
Même si ce grand dévoilement transforme lentement les convictions, la majorité de nos contemporains reste cependant sans réaction. Nous ne parlons pas des complices d’un système ouvertement inhumain, de ces minorités pathologiques qui restent toujours un aussi petit nombre que les résistants opérationnels, mais de la grande majorité qui ferme les yeux et refuse de voir les choses en face. Elle se détourne de ce qu’il lui est trop pénible d’envisager, et laisse le nœud se serrer aussi longtemps qu’elle peut encore respirer. Un tel aveuglement est certainement un moyen de s’épargner le malaise de la conscience, une sorte de mécanisme de sauvegarde par lequel le cerveau se met en veille et protège une intégrité psychologique menacée par la panique. Cette stratégie s’explique aussi longtemps que l’inaction reste indolore, tant que l’incendie qui ravage les premiers étages n’a pas encore atteint le nôtre, mais elle laisse aussi le mal grandir jusqu’au point de non-retour. Il est vraiment démoralisant de voir une humanité incapable d’assumer sa situation objective, aveugle aux signes qui devraient pourtant l’alerter. Un tel refoulement est peut-être le phénomène naturel par lequel nous ne faisons face qu’à la mesure de notre capacité d’endurer.
La "rationalité limitée" avec laquelle les flagrants délits de violence politique et sociale sont envisagés repose sur des types d’arguments dont il est facile de faire l’expérience :
Le déni, qui repousse sans cesse les limites du choquant et de l’inacceptable, et permet par exemple de ne pas sourciller à l’idée de signer à soi-même une permission de sortie ou de porter un masque en plein air. D’où les "il faut voir le bon côté des choses", "ça a toujours été comme ça c’est pas nouveau", "tu te prends un peu trop la tête".  
Le discrédit, qui disqualifie une réalité ou un argument en raison de l’indignité d’un de ses éléments constitutifs. De même que la corruption du clergé a largement ridiculisé la religion, les actes de violence ou complots imaginaires permettent de discréditer toutes les résistances au pouvoir en place. D’où les "tu vois bien que c’est pas clair tout ça", "quand tu vois ce qu’a fait untel tu doutes quand même un peu excuse-moi", "oui on croyait ça au début, puis on s’est aperçu qu’untel…"
Le soupçon, qui conduit à douter de tout ce qui n’a pas l’évidence d’un fait simple et direct, et à n’accorder foi qu’à ce qui est visible et immédiatement vérifiable. Le miroir déformant des médias justifie largement un tel scepticisme, mais contribue aussi à tout diluer dans un doute hyperbolique qui cantonne la réflexion à la sphère individuelle et triviale. C’est ainsi qu’on peut à bon droit "se méfier d’internet", qui est cependant aussi le seul canal d’information qui échappe au contrôle de l’Etat. D’où les "tout est faux", "de toute façon ils sont tous pourris", "on ne peut faire confiance à personne".
L’étiquetage, qui consiste à manipuler des noms et caractères a très forte charge émotionnelle, et qui s’imposent comme des évidences a priori et universellement partagées. Tout ce qui est ainsi nommé est considéré selon la programmation et puissance affectante de l’étiquette. Après le célèbre "facho", le plus récent "complotisme" fait automatiquement regarder les faits comme des fantaisies. D’où également les "c’est encore un truc d’extrême-droite ça", "c’est raciste", "homophobe", "antisémite", "intolérant", "rigide" ou "jugeant".
De telles lectures de la situation impliquent les émotions sans la moindre analyse objective, et restent donc aussi susceptibles d’affecter les mieux armés. Dans un texte de 1945, René Guénon évoquait déjà "un secret qui est mieux gardé que tout autre : c'est celui de la formidable entreprise de suggestion qui a produit et qui entretient la mentalité actuelle, et qui l'a constituée et, pourrait-on dire, "fabriquée" de telle façon qu'elle ne peut qu'en nier l'existence et même la possibilité, ce qui, assurément, est bien le meilleur moyen, et un moyen d'une habileté vraiment "diabolique", pour que ce secret ne puisse jamais être découvert."
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shalimar7 · 8 months
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Désir divin
Non pas un désir charnel, ordinaire...
J'ai envie de toi..
Dans mon cœur, dans mon âme, dans mon esprit.
Te sentir circuler dans mes veines et battre dans ma poitrine.
J'ai envie de toi..
Te sentir pénétrer en moi, à travers mes pores,
sentir ton souffle prendre possession de ce corps que tu as choisi
et en contrôler chaque pulsion, chaque vibration du plus petit atome qui le compose.
J'ai envie de toi..
dans chacune de mes pensées, de mes paroles, de mes actions, dans chacun de mes regards.
J'ai envie de toi..
en moi, sur moi et autour de moi.
Humm.. délice des sens de me fondre en toi, et toi en moi.
Sentir le nectar divin couler sur mes joues, sur mon corps jusqu'au jardin secret qui gratifié de ta puissance,
fera alors germer les fleurs de ton amour en moi.
Mon âme, mon cœur, ma bouche, mon corps, mon humanité entière réclament l'intimité de ta divine présence.
J'ai envie de toi.. Dieu de mon cœur.
Car toi seul peut apaiser ce désir brûlant qui m'étreint.
Je te veux encore et encore, et jamais rassasiée de ce goût sublime que tu as laissé dans mon cœur.
L'empreinte nostalgique de cette unicité passée me hante délicieusement.
J'ai tellement envie de toi Dieu de mon cœur.
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demonindisguised · 6 months
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A vrai dire je suis malheureuse sans toi mais tu me fais peur. J'ai peur que tu bousille ma vie, parce que tu en as le pouvoir, en une plainte seulement. J'ai peur de vivre un autre tourment psychologique.. t'es allé déjà si loin.. une claque ça n'inscrit pas un casier judiciaire à vie. Un tribunal si. Tu m'as fait tellement peur. As tu conscience que tu gagnerais ?
Je perds tout.
Tu parles d'une reconstruction. Putain.
Et pourtant. Je t'aime. C'est rageant.
Et s'aimer sans se parler ça ne mène à rien. S'aimer à 600km de distance ça rime à rien..
Ta nouvelle vie doit être bien meilleure loin de la capitale.. et moi j'y suis restée. A Montparnasse. A pleurer.
Le distributeur marque encore les pleurs et le coup de téléphone à ma mère lui annonçant qu'elle avait perdu sa fille. J'ai laissé mon âme à ton chevet.
Et pourtant... je t'aime.
J'ai failli te l'envoyer par SMS mais je n'ai pas pu m'y résoudre..
Life is a fucking joke
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givreencres · 7 months
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« 5 Fragments of Caress Act 3 » (French version)
© Givre Encres
Nos lèvres se séparent
Mes mains se décollent avec douceur de tes fesses
Les tiennes de mon entre-jambe que tu as caressé avec un malin plaisir
Nous réajustons nos vêtements
Ta jupe retombe à nouveau juste au dessus de tes genoux
Nous reprenons notre ballade nocturne dans les rues de la ville
Savoir qu’il n’y a pas de lingeries sous tes vêtements nous excitent tous les deux
A la moindre occasion tu viens te coller à moi
Frottant ta poitrine contre mon bras
Me permettant de sentir tes tétons durcir à travers le fin tissu
Puis tu te loves dans mes bras
Collant nos hanches afin de...
Sentir que je suis dur pour toi
Je t’offre ma passion d’un très langoureux baiser
J’en profite pour faire glisser mes mains le long de la courbure de tes fesses
Après avoir dévoré tes lèvres je dépose un long baiser à la naissance de ta nuque
Du bout de la langue, je goutte ta peau, si douce, si lisse, elle a une saveur légèrement épicée
Tes mains glissent sous ma chemise
Tu m’attrapes les hanches
Tu veux que nos deux corps fusionnent
Un bruit nous parvient
Je te colle contre le mur, cachant ainsi tes fesses dénudées de tous regards curieux
Nous laissons passer quelques respirations
Je caresse ta féminité avec ma cuisse
Tu retiens un soupir d’excitation
Nous reprenons notre chemin
De ruelles en ruelles nous devenons de plus en plus ivre de désir
Nos caresses, nos baisers, deviennent plus chauds, plus humides
Notre déambulation nous conduis dans une cour
Une fois son seuil franchi...
Je t’attrape par la taille pour te soulever et te déposer avec douceur sur un muret surélevé
Tu déboutonnes ma chemise et commence à embrasser mes clavicules tatouées
Je remonte ta jupe
Puis glisse ma main gauche dans ton dos
Sentir le contact de peau avec ma paume, me fait frissonner
Ton dos est chaud, moite et ta respiration s’accélère
Tes baisers se font plus dévorants
Ma main droite glisse entre tes cuisses
Ton souffle se suspend
Telle une invitation, tu m’embrasses avec un grand sourire
Sous tes airs de femme sage, un désir brûlant coule dans tes veines
Le baiser se prolonge
Nos langues deviennent inséparables
Mes doigts effleurent ta féminité
A peine touchée que je réalise à quelle point tu es déjà excitée
A peine je caresse tes lèvres du bout des doigts que tu me mordilles la bouche
J’accélère mes caresse tout en remontant vers ton trésor
Je lui accorde toute mon attention
Tu es tellement mouillée que je prends encore plus de plaisir à te caresser
Nos baisers sont devenus brûlants, sauvages
Tu es complètement subjuguée par mes caresses et nos baisers
Nos lèvres se décollent
Aussitôt tu laisses échapper des gémissements
J’intensifie mes caresses, plus rapides, plus appuyées
Mes doigts sont recouverts de toute ton humidité
Ton corps se tend complètement
Tu laisses échapper un très long et puissant soupir
Des bruits se font entendre
Je lèche mes doigts avec plaisir
Ton nectar a un goût divin
Je t’aide à descendre
Nous remettons nos vêtements
Et partons
La nuit ne fait que commencer
© Givre Encres
English version will be repost differently
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coqueliccot · 1 year
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Two pairs of eyes out of hundreds, seek and linger on each other. Lately I've been living through brief moments, of stolen glances torn apart. I trace the angle of your jaw on the inner face of my skull. I draw the bridge of your nose between your brows, I color your iris with my darkest brown and within your dilated pupils I cast my own shadow. I see you leaning on a chair, hand under your chin, head slightly turned towards me. You refuse to give me more than your eyes. I refuse to take the first step. I fear that having more will make me love you less.
Je ne me sens vivre que durant ces brefs moments où on partage une pièce, plus de quatre-cents paires d'yeux, mais il n'y a que les nôtres qui comptent. Elles errent et se cherchent, elles se rencontrent un instant, les pupilles se dilatent, l'espace se contracte, elles s'arrachent. Ces regards volés, la peau effleurée, une erreur dans la matrice, une défaillance. Je trace l'angle de ta mâchoire sur la face interne de mon crâne, je dessine l'angle que trace ton nez si droit, si juste au bout de ton front, je peins ton iris du marron le plus sombre et dans les profondeur de ton regard je projette mon ombre. Tu refuses de me donner plus que tes yeux, je refuse de faire le premier pas, au fond, je crains qu'avoir plus me mènera à t'aimer moins.
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andiabolique · 2 years
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Partant sans me donner de raison,
L’occasion de m’en trouver des milliers
Aussi toxique qu’un poison,
Tu savais exactement ce que tu faisais
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ecrismoiecristoi · 2 years
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Y’a des hypersensible ici ?
J’ai envie de partager mon monde il est trop chouette
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splendeurdadier · 1 year
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Cultivons la patience ✨
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leceylan · 2 years
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cbrg00 · 2 months
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ainsi mon cœur a trouvé sa place auprès de toi
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raisongardee · 11 months
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La jeunesse porte à la révolte contre tout ce qui a voulu servir de modèle. Cette prise de distance est saine, une sorte de nécessité psychologique, même si elle peut être ingrate et cruelle pour les ainés qui ont incarné la loi qu’il faut enfreindre pour devenir son propre législateur. Les générations suivantes s’émanciperont à leur tour, se liant alors souvent avec la génération des grands-parents…
La contestation juvénile est la plupart du temps décevante, sans grandeur, et se précipite sur le moindre prétexte pour se démarquer. L’industrie du loisir et du divertissement profite de ce réflexe, et produit en série des modèles toujours plus stupides auxquels il sera surtout permis de s’identifier par la consommation, dans un secteur de marché spécialement créé pour cela. C’est toute l’histoire de la mode, de la musique, et de tout ce qui usurpe le nom de culture. La jeunesse tranche dans ses mœurs et dans ses goûts, mais s’immerge tout aussi docilement dans l’imaginaire que des ainés détenteurs de capital ont conçu pour elle. D’où l’extraordinaire conformité de la révolte, en séquences et modes bien ordonnées, puis périmées avec la même soudaineté que leur jaillissement publicitaire. Les générations se suivent et n’y voient que du feu, poussant sur le sol d’un capitalisme qui prospère en faisant semblant de se contester. Il s’agit toujours de répondre à une suggestion de masse, d’obéir une série de signes et d’attitudes, jamais bien loin d’un acte d’achat que nul ne songe à remettre en question. C’est aussi pourquoi depuis la grande domination libérale d’après-guerre, la jeunesse se distingue par son insondable bêtise.
Intelligence et noblesse peuvent cependant toujours briller par endroits et inspirer le jeune âge. La révolte n’est alors ni divertissement ni simple plaisir de contester, mais dépassement des limites imposées du dehors et confrontation au réel.
Ces jours-ci, mon fils s’est mis en tête de traverser l’île de la Réunion à pied, seul, sans gîte ni assistance, avec pour seul réconfort une bonne couverture et un sachet de riz. Comment ne pas y reconnaitre la marque de cet instinct, monté du fond des âges, qui porte à se renforcer dans l’adversité et se forger par l’expérience. Se contenter de peu, vivre sur le moment, endurer patiemment et assumer l’imprévu, voilà une belle façon de contester l’ordre bourgeois.
La saine contestation est celle qui prépare à légiférer à son tour, et qui refonde indépendamment de la simple pulsion de détruire. Pour cela, point de caprice juvénile ou de persévération dans la jouissance des jeunes années, mais une âme rendue plus tranchante par frottements avec le concret. Dans ses Lois, Platon évoquait déjà l’importance de "l’endurance face à la douleur, qui présente tant de formes chez nous, aussi bien dans les combats que nous nous livrons les uns les autres à mains nues que dans ces vols qui ne sont pas sans bon nombre de coups. Il y a encore ce que l’on appelle la "cryptie", qui constitue un merveilleux exercice d’endurance en multipliant les douleurs à supporter : aller pieds nus en plein hiver, coucher à la dure, s’occuper de soi en se passant de serviteur, aller au hasard de nuit comme de jour sur l’ensemble du territoire."
De nos jours, aucune tradition ne propose plus de telles épreuves, auxquelles les âmes bien faites sont alors portées à s’exposer volontairement et par instinct. Ce faisant, elles repoussent aussi bien les habitudes bourgeoises de leurs ainés que les fantaisies œdipiennes d’une simple révolte juvénile. Dans l’immensité silencieuse de cette ile lointaine, la nature sauvage montre la voie de la vie bonne. S’y confronter est un spectacle probablement agréable aux dieux, et plus sûrement encore un bon motif de fierté paternelle.  
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shalimar7 · 8 months
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Observation
Notre manière humaine d'aimer est vraiment particulière. Elle est lourde, très lourde.
En voyant les couples dans mon cercle amical, je ressens une souffrance lancinante et pernicieuse presque paisible dans l'expression de leur sentiment. Leur sentiment d'amour me semble torturé comme déformé. C'est un drôle de socle sur lequel se construisent tant de vies de couple.
Et pourtant nous mettons ce sentiment sur un trône comme s'il était le graal suprême ! C'est comme être en adoration devant une souffrance atroce.
Une incompréhension totale pour moi qui ressent l'amour comme liberté, joie et légèreté. Je me sens perdue dans cette voie où amour et souffrance sont si intimement tissés.
Peut-être ne sais-je pas ce qu'est l'amour ?
Peut-être ne connaissons-nous pas ce qu'aimer signifie en vérité ?
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mooniesyr · 6 months
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💌: quand la lune se leva, l’horloge s’arrêta mais le ciel restait gris; la nostalgie était une habituée de cet instant.
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cricri83149 · 10 months
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Deux auteurs varois : Kilou et Jacques Antoine signent : La maison d'Angèle.
"C’est à Aups que, tous les étés, cinq amis passent leurs vacances. Leur immense terrain de jeux les accueille dans toute sa beauté. Mais cette année est particulière. ..."
Livre à découvrir ici : https://www.plumesdazur.fr/les-auteurs/kilou-et-jacques-antoine/
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coqueliccot · 11 months
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La brume chassée et l'air sec, l'été projette une déplaisante clarté sur ses longues et chaudes journées. Tout est découvert, nu. Les arrières goûts se concentrent au fond de la gorge, une dizaine de gorgés d'eau ne suffiraient à les laver.
Mais les soirées sont agréables. L'esprit fatigué, le corps ralentit, les sens assez endormis pour ne ressentir que la fraîcheur du vent, on se dit que finalement tout va bien. Tout ira bien, demain et après-demain. Les soleils se succèdent, nous n'avons ni le temps ni l'énergie..
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