Tumgik
#néo pop
jakarnould · 1 year
Text
Tumblr media
Jason by Jak.
JAK ARNOULD ©ADAGP
1 note · View note
melancolie666 · 1 year
Text
💕Kamijo💕 🌹Versailles🌹
Tumblr media
2 notes · View notes
sonmelier · 2 months
Text
66. Hysterical Love Project | Lashes
Tumblr media
🇳🇿 Nouvelle-Zélande | Motion Ward | 37 minutes | 12 morceaux
Le deuxième album du duo néo-zélandais nous plonge dans les méandres de l’ambient, du shoegaze et de la dream-pop, avec des touches de trip-hop. Son atmosphère à la fois sombre et éthérée capture avec beaucoup d’élégance l’essence même du rêve éveillé.
Tumblr media
youtube
0 notes
adonnante-blog · 3 months
Text
Les 13 et 14 janvier, pour la première fois de leur histoire, les F50 vont s’affronter dans la capitale des Emirats Arabes Unis. Abu Dhabi inaugure les compétitions de l’année 2024 et marque surtout le tournant de cette quatrième saison. Ce 7e Sail Grand Prix – le dernier au Moyen Orient – revêt donc un caractère tout particulier. Les regards seront braqués sur l’équipe britannique, désormais privée de Ben Ainslie. Mais aussi sur les Frenchies, dont l’objectif est de profiter du nouvel élan amorcé à Dubaï. SailGP est souvent l’occasion de découvrir de nouveaux sites, de nouvelles contrées, de nouveaux plans d’eau. Ce sera le cas à Abu Dhabi qui accueillera pour la première fois les catamarans les plus rapides de la planète. Le terrain de jeu étroit, situé proche du rivage, devant le port de Zayed, aura pour arrière-plan un décor très urbain, ponctué d’impressionnants buildings. Une scène particulièrement spectaculaire pour les 10 équipes internationales qui prennent le virage vers la deuxième moitié de la saison. Sans Ben Ainslie C’est l’annonce la plus importante de ces derniers jours sur SailGP. Sir Ben Ainslie quitte le catamaran arborant l’Union Jack et laisse la barre à son talentueux compatriote Giles Scott (double champion olympique et quadruple champion du monde de Finn). Pris par ses multiples engagements sur le circuit SailGP mais aussi sur l’America’s Cup, Ainslie reste le patron d’Emirates GBR, mais souhaite lever le pied pour faire face à ses responsabilités et préserver sa vie de famille. Giles Scott devra relever le défi, aux commandes d’une équipe en grande forme, actuellement 4e au classement général. Des enjeux à mi-course Abu Dhabi sera l’événement de la mi-saison, avec pour chaque équipe des objectifs de progression ou des positions à défendre au classement général. En tête, loin devant leurs adversaires (11 points), seuls les Australiens bénéficient d’un peu de sérénité. Mais dans leur sillage, Danois et Néo-Zélandais, actuels occupants du podium, restent sous la menace directe d’au moins quatre équipages. À la 8e place, les tricolores peuvent raisonnablement espérer gravir plusieurs marches. Le moral, le sourire et la confiance sont en effet de retour après un joli Sail Grand Prix à Dubaï qui les a vus renouer avec le haut du classement (4e). Concert exceptionnel Le Mubadala Abu Dhabi Sail Grand Prix sera aussi la dernière compétition disputée au Moyen Orient avant le départ des teams dans l’hémisphère Sud. Pour marquer l’occasion, un concert exceptionnel donné par les stars de la pop anglaise, le groupe Take That, qui se produira samedi soir après les courses. Un événement à ne pas manquer pour le public et les fans présents sur place. Ils ont dit : Bruno Dubois, directeur de France SailGP Team : « Avant le Sail Grand Prix de Dubaï, nous avons fait un bilan, et opéré un reset général de notre manière de fonctionner pour les 12 prochains mois. Ce reset tient en deux mots : simplicité et efficacité. Cela concerne la préparation du bateau, mais aussi nos process de navigation. Cela a commencé à porter ses fruits à Dubaï. Notre approche et notre dynamique étaient différentes. C’est vraiment la philosophie dont on souhaite que l’équipe s’imprègne : capitaliser sur ce que l’on connaît, sur nos points forts. A Dubaï, il y a eu ce sursaut. Le retour de Manon nous a aussi fait du bien. Elle est revenue à son meilleur niveau. Et puis faute de pouvoir nous entraîner davantage en F50, l’équipe, installée à Barcelone, rode sa préparation, sa communication et son fonctionnement en AC40 (les monotypes de la Youth et de la Women’s America’s Cup). Nos deux programmes - SailGP et Coupe - sont intimement liés. Notre objectif à court terme est aussi de trouver un partenaire sur SailGP pour pouvoir augmenter nos capacités et nous mettre à niveau des autres équipes en termes d’entraînement. »
0 notes
pdj-france · 9 months
Text
La Corée du Sud a démarré à évacuer des milliers d'adolescents participants au Jamboree scout mondial d'un camping du sud-ouest vers des zones plus sûres, principalement autour de la capitale Séoul, avant l'approche d'un typhon. L'évacuation est le dernier coup porté au jamboree de 10 jours, après que des centaines de personnes soient tombées malades en raison d'une vague de chaleur et au milieu des plaintes croissantes des parents a propos son organisation, ce qui a provoqué le retrait antérieur des contingents de scouts américains et britanniques. Les contingents australien et néo-zélandais ont confirmé dimanche soir qu'ils déménageraient à Séoul après que l'Administration météorologique coréenne a prévu que le typhon Khanun était sur le point de frapper Saemangeum, apportant des vents aussi forts que 118 à 154 kilomètres par heure. Le typhon Khanun, qui a déjà fait des ravages dans le sud du Japon, devrait frapper jeudi les régions du sud de la Corée du Sud avant de remonter la péninsule. Au camping tentaculaire sur un terrain récupéré, les éclaireurs démontaient les tentes et repliaient les tapis de sol mardi, avant de porter leurs sacs à dos chargés pour monter à bord des bus à proximité. Plus de 1 000 bus ont été déployés pour déplacer les 36 000 scouts restant au camping de plus de 150 pays, d'après des responsables. Les convois seront escortés par des hélicoptères de la police et des voitures de patrouille, a annoncé le ministre de l'Intérieur Lee Sang-min lors d'un point de presse. Séoul et sa province environnante de Gyeonggi accueilleraient plus de 16 000 éclaireurs, d'autres se répartissant dans six autres régions de Corée du Sud, a-t-il déclaré. "Chaque collectivité locale vérifiera la propreté des logements et des toilettes", a précisé le ministre. Sa remarque est intervenue après que le chef des scouts britanniques a annoncé à Reuters que le manque d'hygiène était l'une des raisons pour lesquelles le plus gros contingent avait décidé de quitter le camping plus tôt. Les organisateurs ont affirmé que les nombreux participants auront leur propre chambre ou partageront avec une autre personne. "C'est la première fois en plus de 100 ans de Jamborees scouts mondiaux que nous devons faire face à des défis aussi compliqués", a annoncé Ahmad Alhendawi, secrétaire général de l'Organisation mondiale du mouvement scout, dans une déclaration. Le président Yoon Suk Yeol a ordonné à une équipe d'intervention d'urgence de mettre en œuvre les derniers plans sans problème. Le jamboree doit officiellement se dérouler jusqu'au 12 août et le gouvernement sud-coréen a insisté pour qu'il se poursuive, avec des programmes alternatifs et une émission de K-pop.
0 notes
suis-nous · 11 months
Link
0 notes
lovelyangryheart · 1 year
Text
Tumblr media
Épinglé par Ken Thompson sur AH! MEN | Réalisme magique, Portraits, Néo pop
0 notes
Text
// CHRONIQUE ALBUM //
Forever Pavot - Idiophone
Tumblr media
La France est avec l'Angleterre la mère nourricière de la Pop, la belle Pop, celle qui parle aux tripes et à la tête, celle qui fait chanter sous la douche mais qui ravit les attentes des érudits de la musique et ça, le bordelais Emile Sornin, qui se cache derrière le projet Forever Pavot le sait, le défend, avec hardeur même s'offusquant quand un Yann Barthès ne prend pas au serieux un Liam Ghallagher invité sur son plateau qui lui connait la musique, française y compris, celle d'hier qu'on a oublié et celle d'aujourd'hui trop rarement ou jamais diffusée dans les médias moyens et grands, Ghallagher citant même John Lennon qui disait "la pop française c'est comme le vin anglais" traduisez dans le tête "tout le monde pense que c'est forcément mauvais mais c'est juste qu'ils ne la connaissent pas vraiment".
Tout ce préambule pour dire qu'Emile Sornin la défend cette pop et rend magnifiquement hommage à son histoire, à travers ses deux premiers albums bien sûr "Rhapsode" et "La Pantoufle" parus respectivement en 2014 et 2017 mais surtout dans ce nouvel opus "Idiophone" sorti le 3 Février sur l'excellent label Born Bad Records, faisant à travers lui une véritable déclaration d'amour au genre et rendant au passage hommage à ses plus grands ambassadeurs quand il s'agissait de la faire vivre sur grand écran, Vladimir Cosma, François de Roubaix, George Delerue ou même notre regrétté Serge Gainsbourg.
Oui sur le grand écran car Sornin ne s'est pas contenté avec Idiophone de sortir un énième album de chanson française un peu chiadée et néo rétro, il en a fait quasiment un album concept, où chaque chanson est une petite histoire, pose un décor, une ambiance et transpose immédiatement dans l'esprit de l'auditeur des images, des scènettes, pour se faire au final son propre court métrage. Pour l'ambiance Sornin nous pose tout de suite une structure temporelle qui est celle qui l'inspire le plus et fait écho à tous ces compositeurs qui l'ont inspiré, les années 60-70, de la pochette sublime qui fait penser à une vieille affiche de film type polar noir aux arrangements et samples sonores des morceaux.
youtube
Une vieille voiture qui démarre en trombe, clavecins, flutes, Farfisa, orgues, pianos cristallins, batterie au son mat, cordes petit grain type vinyle sur la production, on est catapulté dans un vieux film de la nouvelle vague avec ses orchestrations à fois classiques, élégantes mais aussi ses experimentations sonores avec ce nouveau matériel qui apparaissait alors. Car Sornin est un multi instrumentiste touche à tout, collaborateurs de nombreux groupes et artistes, de films aussi, adepte du long travail de studio à chercher le bon son, la bonne trituration avec le bon instrument, analogique si possible, pioché dans sa multitude de trouvailles chinées à droite à gauche. Il écrit, compose, bâtit une structure autour de ses idées puis va les présenter à ses comparses musiciens que sont le batteur Vincent Taeger, le bassiste Maxime Daoud ou encore Sami Ousta qui affineront musicalement le propos.
En résulte un album d'une élégance et d'une finesse d'arrangements folles, remplissant completement sa mission de rendre ses lettres de noblesse à ce genre musical qu'est la pop trop souvent assimilé à de la musique commerciale facile et bêbête, conjuguant le classicisme des vieux intruments avec l'experimental voir même l'electronique comme sur "Les informations" avec son chant au Vocoder, son modulateur, son urgence presque électro qui rappelle les dernières productions de Daft Punk ou encore l'instrumental "Les enjambées" qui avec ses accords de piano et sa flûte nous laisse voir ce générique de fin qui défile sur le plan fixe d'un Paris grisailleux de la fin des années 60, Idiophone ne souffrant que d'une certaine redondance dans son chant toujourd assez mélancolique dans le ton au fur et à mesure que l'on avance dans l'album.
Emile Sornin et Forever Pavot nous enmènent de fort belle manière ailleurs, à une autre époque, nous catapultant les images d'une époque que l'on a peut être jamais connu mais qui fait inconsciemment partie de notre "pop culture" par nos parents, par ces vieux films diffusés le soir sur TF1 qu'on avait pas le choix de regarder étant gamins et qui finalement suscitent aujourd'hui une tendre nostalgie voir un brin de "c'était mieux avant".
youtube
0 notes
crazyvikaart · 1 year
Text
Compte rendu: "Pour une esthétique de la pop culture"
Paragraphe 1 :
Actuellement, contrairement à ce que disait Jacques Rigaud en 1975, indiquant que consommer égal consumer et que cultiver c’est travailler, est ce que les jeux vidéo et les séries télévisés sont de la culture ?
Paragraphe 2 :
Si on ouvre un journal, on voit bien qu’il y a eu des mutations, parce que la pop musique, les jeux vidéo, etc. forment tout simplement le cœur de notre culture.
Paragraphe 3 :
Il n’y a plus d’opposition entre culture savante et pop culture. Maintenant, il y a un nouveau fonctionnement, l’artiste est du côté du marché et de la création, cela rapporte de l’argent comme une industrie. Tout est régi par l’argent et le marché.
Paragraphe 4 :
Maintenant, tout ce qui était considéré dans les années 1970 comme de la culture de diversement a été reconsidéré, il y a moins de hiérarchie dans les goûts mais ces valeurs (culture de masse, haute culture) peuvent varier aussi suivant les catégories sociales.
Paragraphe 5 :
L’idéologie qui sous tendait les discours sur la culture au XXème siècle est en train de s’écrouler.
Paragraphe 6 :
Au lieu d’aller à un concert de musique classique le samedi après-midi, on va dans les zones commerciales, on visite les enseignes commerciales comme si on était dans un super musée de la consommation.
Paragraphe 7 :
Pop art, Street Art ou néo-pop sont les nouveaux modes de culture qui ont remplacé petit à petit la culture classique qui avait encore cours au XXème siècle.
Paragraphe 8 :
On va soumettre les productions des industries culturelles par rapport à trois aspects : l’œuvre, l’auteur, et ce qu’on pense de l’auteur et de l’œuvre.
Paragraphe 9 :
Concernant l’œuvre, et en particulier les différents ensembles de texte, le poids des produits dérivés pèsent très lourd sur la conception des récits (celui des créations de Disney en particulier).
0 notes
Text
Jacques Rigaud, ancien ministre de la Culture de Pompidou et figure éminente de nombreuses institutions culturelles, affirmait en 1975 dans La Culture pour vivre, un de ses essais qui connut un grand succès public : « Consommer, c'est être consommateur ; mais cultiver, c'est être un fabricant, c'est travailler." Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'après un peu plus de 40 ans, alors que les jeux vidéo et les émissions de télévision commencent à dominer les rubriques culturelles des journaux, le conflit entre culture et consommation n'est plus évident.Ouvrir n'importe quel journal, c'est mesurer ces changements : loin de stigmatiser les industries culturelles, ce discours sur la culture place les blockbusters, la musique pop et les jeux vidéo au premier plan, non pas parce qu'ils représentent une réaction contre les représentations dominantes (comme le punk ou le hip hop) ou un rejet d'eux (comme certains jeux vidéo "indé"), mais plutôt parce qu'ils forment le centre même de notre culture.Il est très difficile d'évaluer comment notre rapport à la culture a changé au cours des dernières décennies. Le modèle moderniste, qui avait été le pilier philosophique de nos sociétés depuis la fin du XIXe siècle et sur lequel reposait notre représentation de la culture, apparaît aujourd'hui lamentablement dépassé. Le fameux clivage entre culture savante et culture de masse, ou entre culture intellectuelle et culture populaire, n'est plus qu'un mythe qui ne se matérialise qu'occasionnellement, mais que plus personne ne prend au sérieux. De plus, c'est le conflit entre le marché et les artistes, entre l'entreprise et la création, qui semble presque insurmontable. Imaginez cependant que dans les années 1970, ou aujourd'hui, pour une partie non négligeable de la population, des fictions de genre (science-fiction, polar fiction, fantasy), des séries télévisées qui déstabilisaient le public, et des musiques rock et pop qui n'en faisaient pas vraiment partie de la culture étaient encore considérées comme des productions destinées aux enfants et aux adolescents. Ainsi, une distinction assez claire entre la culture de consommation et de divertissement et la haute culture a été établie (au moins dans le discours). Ou alors, c'est ce modèle dépassé de légitimité qu'avait décrit Bourdieu, avec ses hiérarchies collectives plus ou moins acceptées et ses rapports de force dans le champ des arts, qui a dérapé. Tout le monde lit désormais des livres autoédités ou regarde des émissions de télévision, tient un joystick dans ses mains pour jouer à des jeux vidéo et écoute de la musique pop ou rap. Et comme l'ont démontré des sociologues comme Bernard Lahire, Philippe Coulangeon ou Hervé Glévarec (bien qu'avec des conclusions quelque peu différentes), le sujet de la hiérarchie des valeurs et des goûts est aujourd'hui beaucoup plus complexe, émergeant dans toutes les sphères de la culture et changeant selon les contextes sociaux.Le cadre idéologique qui a servi de base aux discussions sur la culture au XXe siècle est sur le point de s'effondrer.Il existe sans aucun doute une variété d'explications qui peuvent être données pour ces changements.
L'essor d'une culture de consommation, la marchandisation des produits qui l'accompagnaient, la multiplication des demandes médiatiques, l'accélération des rythmes attentionnels et l'hédonisme culturel ont imposé une vision plus détachée de la relation entre l'esthétique, alors même que le croustillant des œuvres du dernier modernisme à des formes de plus en plus cérébrales ont conduit à leur inévitable marginalisation dans un espace.Après cela, on peut s'émerveiller du triomphe du produit, amplifier les prédictions et se déclarer le dernier des modernistes, mais force est de reconnaître que le jeu a déjà commencé. Et ce changement significatif ne se limite pas à la façon dont le vocabulaire de la culture pop a été intégré dans le domaine des arts (comme dans le cas du pop art, du street art ou du néo pop), ni aux interactions entre les contre-cultures , les sous-cultures et la culture pop (bien que l'importance de ce dernier phénomène soit sans aucun doute sous-estimée). Elle s'intéresse principalement à l'intégration complète de la culture pop dans les domaines de l'esthétique et de l'art, y compris ses formes industrielles et médiatiques produites en série. Cela signifie que le cadre idéologique qui a fourni une part importante du fondement des discussions sur la culture au XXIe siècle est en train de se dissoudre : la nature des choses que nous considérons aujourd'hui comme « artistiques » a changé, nous n'évaluons plus eux de la même manière, et on n'attend plus les mêmes choses de leurs créateurs.Au lieu d'y réfléchir, il faut essayer de comprendre concrètement les effets de ces transformations. Nous n'avons pas l'intention de le faire de manière exhaustive; nous n'en citerons plutôt que quelques-unes parmi tant d'autres, à l'aide d'exemples variés qui parlent des trois piliers de la création : l'œuvre, l'auteur et le jugement esthétique. Ils s'éloigneront volontairement du "monde des arts" au sens où ils l'entendent parce qu'ils veulent savoir ce que signifie réellement s'intégrer dans le domaine esthétique de la production des industries culturelles.
L'oeuvre initiale. Un important changement s'est produit dans la relation entre les unités de « texte » produites en masse (qu'il s'agisse de romans, de films ou de dessins animés) et la production de recueils de textes qui fonctionnent. Des exemples de ceci incluent des histoires de personnages récurrentes (Sherlock Holmes, James Bond), des cycles de romance qui étendent la recherche du héros à travers plusieurs histoires (une technique qui est particulièrement courante dans les genres imaginaires de la fantasy et de la science-fiction), et plus encore.C'est le concept même d'œuvre unifiée qu'il faut fixer.Enfin, depuis quelques décennies, on assiste à la prolifération d'univers « transmédias », conçus à l'origine comme des collections de productions interconnectées pouvant être diffusées sur différents supports. Les univers Marvel, DC et Star Wars en sont des exemples, qui apparaissent comme des réseaux complexes de "textes" supplémentaires qui encouragent le spectateur à s'engager plus profondément dans l'œuvre. La relation à un texte unique cède la place à un système d'expériences d'une œuvre qui apparaît à la fois comme un monde et une collection d'histoires et d'objets, et qui éloigne considérablement l'expérience esthétique de ce monde vers les frontières floues qui lient la variété des textes et des marchandises.
Cette fragmentation de l'expérience implique qu'un consommateur devra travailler pour la réassembler lorsqu'il se déplace entre les textes et les médias dans une expérience fluide. Le périmètre de l'œuvre flotte puisque de nouvelles histoires s'y ajoutent constamment. Le concept d'une œuvre unique qui exprime une vision du monde et un geste sonore puissant est erroné.Le deuxième effet tout aussi significatif de la modification est une nouvelle définition de la personnalité de l'auteur. Les auteurs des différents textes ne sont que les contributeurs d'une œuvre qui les dépasse si la compréhension esthétique de chaque histoire est placée dans un jeu de circulation entre les textes composant le monde et la franchise. De plus, ils n'agissent souvent qu'en tant qu'exécutants dans les négociations avec les franchisés et les ayants droit, les producteurs, les avocats, les directeurs marketing et une foule d'autres participants qui ont contribué d'une manière ou d'une autre à la définition de l'œuvre.Est-il encore pertinent de penser une œuvre d'art comme le projet de son créateur alors qu'elle est produite par un grand nombre d'intermédiaires et qu'il s'agit généralement d'une entreprise collective impliquant des enjeux économiques, industriels, artistiques et communicationnels ? Qui est le créateur d'une émission de télévision, d'un film Marvel ou Disney, d'un jeu vidéo, etc. ? Bien sûr, des tentatives sont faites pour réintroduire des figures héroïques traditionnelles, comme le showrunner et le game designer, ou pour mettre en avant des cinéastes souvent réduits à des rôles d'acteurs. Ou, serait-il plus intéressant d'essayer de comprendre comment elle s'éloigne des rôles qui lui ont été assignés dans notre imaginaire plutôt que d'essayer en vain de restructurer l'image aristocratique pour l'adapter aux définitions modernistes qui valorisent un type radical d'autonomie ?Les rôles d'un artiste et d'un entrepreneur sont de plus en plus explicitement confondus.Par exemple, dans les œuvres culturelles produites en série, l'auteur n'est plus seulement l'exécuteur de l'œuvre, mais son maître : le producteur plutôt que le réalisateur, le créateur de l'émission télévisée plutôt que le scénographe et réalisateur d'épisodes, le game designer plutôt que les artistes et programmateurs. L'auteur délègue alors l'exécution de ses œuvres à une équipe d'exécutants, ce qui modifie profondément le statut de l'auteur en raison du caractère collectif de l'entreprise de création. Cette logique entrepreneuriale explique pourquoi les rôles de l'entrepreneur et de l'artiste se confondent de plus en plus. Prenons une illustration simple : Quel est le personnage authentique qui unit les nombreux films de la série Marvel ? Est-ce James Gunn, qui a été remercié pour un tweet embarrassant, ou l'un des autres réalisateurs dont le travail est devenu indiscernable en raison de son style spectaculaire ? Est-ce Stan Lee, qui se contente de jouer ce rôle dans des vidéos qui font le bonheur de ses admirateurs ? Sont-ce des acteurs qui ont conscience que dans quelques années ils n'auront plus l'opportunité de jouer Iron Man ou Captain America ?Non, Kevin Feige est la figure la plus proche de ce que l'on entend par auteur. Cela est vrai non seulement parce qu'il est à la tête des studios Marvel, mais aussi parce qu'il a la tâche difficile de rendre l'univers Marvel cohérent, c'est-à-dire de donner aux intrigues et aux chronologies des films et des émissions de télévision un sentiment d'unité. Ou alors, la construction de ce monde est moins motivée par un désir de créer un corps de fiction cohérent pouvant supporter un grand nombre d'histoires que par un besoin de s'aligner sur la marque Marvel. Rassembler les différentes fictions dans un univers cohérent, c'est aussi garder le contrôle de la marque et de ses objectifs.
Depuis, chaque nouvelle vidéo sert à la fois d'élément d'une gamme de produits et d'énoncé qui s'éloigne de la fiction et fait avancer le message de la marque. On peut dire que la marque (Marvel, DC, Star Wars) occupe à la fois la position d'auteur (qui unifie le sens) et l'œuvre (dans laquelle ce sens est déterminé) dans une perspective de construction identitaire. En témoigne, par exemple, la manière dont le nom Disney désigne à la fois le créateur et l'univers de la marque matérialisé dans les différents parcs à thème.De ce fait, on assiste à une reconfiguration profonde du rôle de l'auteur, à l'opposé de la figure dissidente de l'artiste romantique (même si les univers élargis et leurs implications cosmiques restent dans la mémoire) ou de la figure cérébrale de l'artiste moderniste (puisque la sophistication a largement éloigné d'une articulation entre logique narrative et logique marchande). Cela a également un impact sur la manière dont les œuvres sont reçues et engage une logique esthétique plus faible. Sans l'expérience sublime, l'appréciation des œuvres est ici dominée par une dynamique d'amusement et de plaisir momentanés ; le jugement est porté volontairement à partir d'un vocabulaire de plaisirs quotidiens, fréquemment associé à la consommation (comme « cool », « sympa », « marrant », « mignon », « kitsch », etc.). Cela ne veut pas dire pour autant que ces critères de jugement seraient moins esthétiques que ceux appliqués à des expériences artistiques plus conventionnelles ; au contraire, la recherche a montré que le jugement de goût est le plus souvent utilisé dans les expériences quotidiennes liées aux médias et aux consommateurs. En termes simples, lorsque nous parlons d'expériences esthétiques dans le domaine de la culture, les normes de jugement sont d'un autre type et nous obligent à remettre en question nos présomptions.Ce que le travail perd en individuation, il le gagne en socialisation.Esthétique expérientielle ancrée dans le quotidien, mais naviguant dans l'espace médiatique à travers un large éventail de variations (y compris les stéréotypes, la transformation d'un support en un autre, et la série continue d'épisodes de semaine en semaine et de saison en saison), l'œuvre offre une perspective qui gagne en pertinence par rapport à l'actualité et aux enjeux sociaux tout en perdant en densité symbolique. En passant d'un texte à l'autre, en rassemblant des expériences et produits connexes, et en suivant le déploiement des histoires sur plusieurs mois, l'amateur pourra s'approprier l'œuvre pour une expérience spontanée à la fois banale et intense. Il est également possible de le partager au fil des mois voire des années avec des amis proches. C'est le pouvoir de ces expériences esthétiques d'organiser une expérience de groupe sur une période de temps potentiellement prolongée. Ce que le travail perd en individuation, il le gagne en socialisation. Il est possible de se moquer des fans et de leurs commentaires exagérés sur des œuvres que l'on considère comme de simples produits, tout en ignorant les implications sociales internes et externes de ces plaisirs esthétiques.Ces quelques exemples n'ont pas vocation à représenter toutes les mutations culturelles dans toute leur complexité, mais ils permettent de mesurer la complexité des phénomènes contemporains qui modifient en profondeur non seulement les frontières de notre culture mais aussi notre façon de voir les œuvres d'art et de formuler notre jugements esthétiques. Ce n'est pas tant le type d'œuvres ou les critères pour les évaluer qui sont nouveaux - le régime médiatique et marchand a imposé des normes pour ces usages depuis le XIXe siècle - que le fait que ces activités et ces objets habitent désormais pleinement le domaines du discours esthétique. Depuis, nous ne pouvons plus agir comme si les médias et les cultures de consommation nous étaient étrangers alors qu'ils ont façonné nos expériences et notre vision du monde pendant plus d'un siècle.
C'est pourquoi il vaut mieux s'interroger sur ces mutations, démêler leur logique inhérente et tenter de comprendre ce qu'elles nous disent sur les mutations profondes qui affectent nos sociétés alors même qu'elles réussissent à tourner la page du modernisme plutôt que de déplorer le déclin irréversible d'une culture basée sur le consumérisme ou jouant le jeu de l'artifice de la pop culture sans fin.
Rédigé par Arthur Torchy-Tissier.
1 note · View note
affairesasuivre · 1 year
Text
youtube
EGGS – ‘A GLITTER YEAR’
En 1988, Sarah Records sortait Shadow Temple, premier de cordée d’une longue série de compilations qui, avec le temps, deviendront de véritables objets de culte, vénérés tels le Saint-Suaire à Turin. Placé en pole position sur le disque, le fragile hymne adolescent I’m In Love With a Girl Who Doesn’t Know I Exist d’Another Sunny Day permettra instantanément à toute une génération orpheline des Smiths de se retrouver dans le mal-être. Trente ans plus tard, sur son premier EP, EggS reprendra – mais de façon plus guillerette – le flambeau là où Harvey Williams l’avait laissé. Les parisiens s’offriront même le luxe d’aller un peu plus loin dans le storytelling avecI Fell In Love With a Girl, She Didn’t Even Know I Exist Then I Formed My Own Band. Ce petit clin œil anodin, drôle et appuyé, suffira à nous faire perdre toute objectivité et, sans coup férir, nous rallier à la cause des jeunes gens. Il y a parfois des choses qui ne s’expliquent pas.
Même si relativement discrète, la petite troupe de Charles Daneau attire vite l’attention. Les belles promesses entrevues sur le quatre titres éponyme des débuts ne laissent personne insensible. Peu de temps après, les deux singles A Certain Smile et Life During Wartime font naître l’attente. Fin 2020, la cassette An Unexpected Christmas Gift donne des envies d’album jusqu’en Angleterre, où Mark Dobson, tombé fou amoureux du groupe, semble prêt à tout pour le signer sur Prefect Records. Le batteur des Field Mice (Sarah, encore) mettra plus de six mois pour arriver à ses fins et enrôler EggS, devenu entre-temps collectif à géométrie variable suite à l’arrivée de Camille et Margaux d’En Attendant Ana. Le coup d’essai-coup de maître A Glitter Year sortira ainsi sur trois labels différents : les premiers de la classe Howlin’ Banana, Safe In The Rain et Prefect pour le Royaume-Uni. Cerise sur le gâteau, Rough Trade – excusez du peu – diffusera également une édition du vinyle limitée à 100 exemplaires. Tout simplement. Quitte à ne pas se moucher avec le coude, autant y aller gaiement.
A Glitter Year s’ouvre en fanfare sur Local Hero qui, comme Old Fashioned Virtue ou Crocodile Tears quelques minutes plus tard, invitera à se replonger sans plus attendre dans la pop australe de l’indispensable label néo-zélandais Flying Nun. Que ce soit dans l’intention, la qualité d’écriture ou l’énergie, Eggs réussit à s’approprier avec intelligence, et sans jamais reformuler, le meilleur des Bats, Chills ou autres Verlaines. Jamais la distance qui sépare Paris (ou Montreuil, pour les pinailleurs) de Dunedin n’aura été aussi courte. Habilement secondé par un saxophone que l’on se surprend à aimer, le chant partagé entre Margaux et Charles – dont le timbre évoque celui de Paul Linehan de The Frank & Walters – fonctionne à merveille sur How It Was Before ou Still Life. Les épurés et (presque) minimalistes Turtle Island et Masquerade rappelleront que le talent, le vrai, n’a nullement besoin d’artifice pour briller. Les guitares carillonnantes de Daily Hell ou Walking Down The Cemetery Road obligeront, une fois encore, à citer ce label de Bristol que l’on aime tant (Sarah, toujours). Inventif et spontané, A Glitter Year restera très certainement comme l’album le plus rafraîchissant de l’année.
youtube
0 notes
jakarnould · 1 year
Text
Tumblr media
Refer by Jak.
JAK ARNOULD ©ADAGP
Je suis toujours en train de chercher des visuels pour avancer dans mes créations...
1 note · View note
beatlesonline-blog · 1 year
Link
0 notes
sonmelier · 1 year
Text
47. Aldous Harding | Warm Chris
Tumblr media
🇳🇿 Nouvelle-Zélande | 4AD | 39 minutes | 10 morceaux 
La chanteuse néo-zélandaise incorpore dans sa potion douce-amère habituelle une dose inédite de fantaisie. Derrière une folk pop orchestrée avec le plus grand soin se cache les détails les plus improbables et les détours les plus inattendus. 
Tumblr media
youtube
0 notes
maisondesbieres · 2 years
Photo
Tumblr media
Nouveautés 29 SeptembreLes fameux bierjeudi ont les aimes :Microbrasserie Le Castor Brewing Co. - 451 Pale Ale.Nous avons ensuite modernisé la bière en ajoutant un houblonnage à cru d'un mélange de houblons appelé Cryo-Pop, qui présente des arômes massifs de fruits tropicaux, de fruits à noyau et d'agrumes. - Argousier CoupéeBrassée avec un mélange de levure Kveik, levure sauvage et levure saison, l’Argousier Coupée a été fermentée sur des baies d'argousier avant un passage d'un an en fûts de chêne.Brasserie Sir John Brewing co. - Jericho, VT (chapitre 7)Pour faire une histoire courte, il y a de l'El Dorado en plus d'une bonne dose de Citra dans cette bière. Ça sent dank un peu pis floral avec un p'tit fond tropical pis en bouche.- Blanc Cassé, Blanc CrêmeCette double IPA Néo-Zélandaise agrémenté de la touche Sir John classique est une bombe de saveurs. Mettant de l'avant le houblon Nectaron qui procure des saveurs intenses de pêche, d'ananas, de fruits de la passion.L'Espace Public - Brasseurs de quartier - Soirée FrisquetteLa Soirée Frisquette, c'est une lager sèche, amère et fruitée, qui possède une apparence trouble et un corps soyeux.- Vienna t'attend collaboration Mellon Vienna lager Emporium Microbrasserie  - LegioPilsner BohémienneMikkeller HQ - Weird WeatherHazy IPA sans alcool
0 notes
Photo
Tumblr media
MONA LISA série portrait 2017 / vincent Sabatier / fibre, résine, toile / 62,5 x 75 visuel 49,5 x 62 dans cadre du XVII éme en résine transparente, 10 kg / résin’art / N° 070 L’interprétation de la joconde MONA LISA VA REJOINDRE LES ÉTATS UNIS , mais on garde l’originale au Louvre Vincent Sabatier revisite le Pop Art à travers les Icônes contemporaines et les personnages de bandes dessinées de son enfance. Qualifiant son travail de Néo Pop, ses œuvres originales en résine constituées d'inclusions multiples sont particulièrement appréciées. Galeries permanentes : Poulpik galerie, urban gallery, bear galerie, galerie VerSus, EOTIA galerie, Présent dans de nombreuses collections particulières en France et à l'Etranger (Europe, Etats unis, Asie). #neopop #artwork #artoftheday #serigrafia #serigraphie #serigraphy #pop #popart #popculture #roboclusion #vincentsabatier #gallery #galleryart #streetart #empreinte #signature #vincentsabatierart #galerieversus #monalisa #monalisasabatier #louvre #louvremuseum #lajoconde #lajoconde_léonarddevinci (à ATELIER GALERIE Versus) https://www.instagram.com/p/CdG7esZqxNO/?igshid=NGJjMDIxMWI=
1 note · View note