Feu sacré
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Néron avait raison,
il faut brûler le monde
entier
chaque église,
chaque temple,
chaque synagogue,
chaque mosquée,
pour commencer.
Il faut éradiquer ces dieux
pour qui on tue,
au nom duquel
on fait couler le sang
depuis si longtemps.
Il faut faire tout ça
pour que chaque croyant
dispose à nouveau de son libre-arbitre,
de son cerveau,
de sa sensibilité
qu''aucune divinité ne devrait
jamais
remplacer.
Et peut-être que l'amour
remplacera la haine
ou la simple idée
que votre dieu
en a une plus grosse
que l'autre dieu.
Quinze mille ans de ce
concours de bites.
Coupons court.
Brûlons tout.
Vos dieux sont déjà morts
de honte
en vous regardant.
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COUTUME | Plagiat : une constante de la littérature à travers les siècles ➽ https://bit.ly/Plagiats-Litteraires C'est une grande preuve d'ignorance que de croire, en art, à des innovations radicales. Tout auteur est le fils spirituel des écrivains qui l'ont précédé. En tout temps, des gens habiles et même d'excellents écrivains picorèrent les œuvres d'autrui, Racine, Corneille ou La Fontaine n'échappant pas à la règle
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A vos Yeux Rassasiés
Blasés de la beauté et du grandiose offerts
A vos yeux rassasiés de ce que vous n'avez pas
Pu vraiment remarquer car loin de lire Flaubert
Vous erriez les pieds lourds de bar en bar là-bas
Dans les limbz’ aberrées de mentalisations
Délétèrz’ et fauss'ment, oui faussement altruistes
Bien assurés d'en être, de la plus bell’ nation
Cell’ qui ricane et bêle mais toujours sur la piste
Non pas d'un mohican mais des dancefloors putrides
De la beauf’rie masquée sous des attitudes cool
Qui jamais ne prenn’ soin de viser le sublime
Mais qui le foul’ aux pieds, tous faits sur le même moule
En attendant sam'di, parce que c'est le bon jour
Fin d'semaine où enfin l'alcool nous offrira
Quelques sensations glauqu’ mêlées de faux amour
Mais qui de temps à autre, amèneront un’ loi
Cell’ qui dit que parfois l'étincell’ peut surgir
D'un’ surprise ou d'une brèch’ dans nos armur’ de fer.
Basile Pesso © Juillet 2 014 - 1e diffusion juillet 2 014
Saez, Pilule
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Fleurs d'aurore
Nérée Beauchemin (1850-1931), Les floraisons matutinales (1897)
Comme au printemps de l'autre année,
Au mois des fleurs, après les froids,
Par quelque belle matinée,
Nous irons encore sous bois.
Nous y verrons les mêmes choses,
Le même glorieux réveil,
Et les mêmes métamorphoses
De tout ce qui vit au soleil.
Nous y verrons les grands squelettes
Des arbres gris, ressusciter,
Et les yeux clos des violettes
À la lumière palpiter.
Sous le clair feuillage vert tendre,
Les tourterelles des buissons,
Ce jour-là, nous feront entendre
Leurs lentes et molles chansons.
Ensemble nous irons encore
Cueillir dans les prés, au matin,
De ces bouquets couleur d'aurore
Qui fleurent la rose et le thym.
Nous y boirons l'odeur subtile,
Les capiteux aromes blonds
Que, dans l'air tiède et pur, distille
La flore chaude des vallons.
Radieux, secouant le givre
Et les frimas de l'an dernier,
Nos chers espoirs pourront revivre
Au bon vieux soleil printanier.
En attendant que tout renaisse,
Que tout aime et revive un jour,
Laisse nos rêves, ô jeunesse,
S'envoler vers tes bois d'amour !
Chère idylle, tes primevères
Éclosent en toute saison ;
Elles narguent les froids sévères
Et percent la neige à foison.
Éternel renouveau, tes sèves
Montent même aux coeurs refroidis,
Et tes capiteuses fleurs brèves
Nous grisent comme au temps jadis.
Oh ! oui, nous cueillerons encore,
Aussi frais qu'à l'autre matin,
Ces beaux bouquets couleur d'aurore
Qui fleurent la rose et le thym.
Nérée Beauchemin.
À découvrir sur le site https://www.poesie-francaise.fr/neree-beauchemin/poeme-fleurs-d-aurore.php
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Trou ivoire
le monde est devenu responsable de rien laisser pour toi.
À moi,à moi, que cette vie me dévore¡me mâche, avaler et vomit!lorsque vous avez le tempsramasser du sol ce que la vie laisse de moi.À toi,le moment est venu pour toi que je te mange avec des bisous,je vais avaler chaque goutte de vin de ton corps,je crache et vomis chaque mot qui te fait respirer,ceux soupirs trop doucet,te donner de moi tout ce que je peux te donner,¡C’était suffisant des…
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Amitié
J'aimerai tant enlacé, ton petit coeur cadenassé qui m'a fait tant rêver ,ô toi qui m'a donné, l'impression d'être encré à jamais, sur le chemin de la liberté j'y ai perdu quelque billet , qui m'ont fait ressasser le temps passé, ce temps là m'a fait penser au sombre idée qui était sensé être oublié, toi et moi qu'une amitié que je retiendrai à jamais.
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Quand peinture et poésie se trouvent réunies... - Brahim Boumedien
Quand peinture et poésie se trouvent réunies… – Brahim Boumedien
QUAND PEINTURE ET POÉSIE SE TROUVENT RÉUNIES…
Que de jolis poèmes
Au charme certain
Dont la beauté extrême
Est source d’entrain
À la douceur des mots
S’ajoute la tenue
Dont les habits nouveaux
Extasient la vue
C’est ce que nous offrent
Tous les amis poètes
Qui sortent de leur coffre
Les beaux joyaux de fête
C’est lorsque le pinceau
Embrasse la plume
La hisse dans son…
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Le sang d'un poète (1932)
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Nanterrement
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On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
On n'a parfois même pas le temps de le devenir.
Même pas le temps d'y penser.
Des pneus qui crissent, un canon qui crache
et c'est terminé.
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Surtout quand on n'aura jamais dix-huit ans.
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TRADITION | Troubadours et ménestrels enchantent le Moyen Age ➽ http://bit.ly/Troubadours-Menestrels Apparus vers la fin du XIe siècle, les troubadours, poètes chanteurs parcourant la France et visitant les cours des rois, des princes et des barons, étaient accueillis partout sans autre recommandation que leur talent, sans autre fortune que la harpe qu’ils portaient en sautoir
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Remarquable, ça nous change des haïkus débilitants et de la poésie femelle. Pour apprécier réellement ce poème il faut connaître les règles de poésie, notamment la diérèse et la synérèse, la diérèse étant remarquablement utilisée ici plusieurs fois, exemple : "persUadées" - règles que personne ou presque ne connaît plus, et personne ne veut apprendre.
J'ai régulièrement essayé ici et là, c'est comme pisser dans un violon...
Conséquemment, les gens qui s'essayent à la poésie, ne voulant pas apprendre les règles, reproduisent leurs poèmes idiots, balourds, futiles.
Basile Pesso, 9 juillet 2 023 (Fb)
Avec poème de Julien Schricke : “Couvrir les Reflets”
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Marilyn Hacker, Love, Death, and the Changing of the Seasons; from ‘Poète Maudite’
TEXT ID: There are lines of yours I know by heart. There are scents of yours soaked in my skin.
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Excusez-moi
excuse-moi,
Je sais que je n'ai plus rien à perdre,
J'ai perdu ce que j'avais à perdre,
J'ai tout perdu.
Je veux être dans tes bras et t’embrasser à mort,Cela semble être si typique,mais avec vous il n’y a rien de typique,avec vous il n’y a rien de semblable.Je veux m’allonger sur tes jambes,fermer les yeux,Je veux arrêter de penser à la cruauté du monde,-En ce moment, je suis sans voix-Chaque fois que j’ai besoin de toi à mes côtés,je veux pleurer follement,chaque fois que je te veux à mon côté,Ça…
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L'enfance
Tout commence par la naissance, pour la famille une nouvelle connaissance , puis viens le début de la croissance , les premiers mots , les premiers pas et les premières différences , l'école , les amis , l'innocence ,chaque découverte lui donne une sensation d'espérance , il apprend imagine , observe et voit ses parents en souffrance c'est là le début de l'adolescence il découvre le travail , internet , les coefficients , l'amitié ,l'influence enfin bref le début de la décadence , ensuite arrive les premiers amour ce qu'on nomme là délivrance, le cœur embellit et empêtré par ses projets viens la réussite , la confiance et la sensation de dominance , puis parviens ce moment de méfiance , il doute , il pense et perd peu à peu leur confiance , mais ce n'es que le début de sa renaissance
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Les poètes maudits - Arnaud Mattei
Les poètes maudits – Arnaud Mattei
Au pied du Parnasse sur le mont firmament
Dans la damnation de ces âmes confuses,
La divine extase des nuits douceurs diffuse
Les plaisirs paradis, artifices tourment.
Envoûtant, intriguant, douleur et sentiment
De l’enfer à l’Eden ils célèbrent leurs…
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