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┃ Sapins
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✉ - Evénement du Calendrier de l'Avent 2022.
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Gang Arataki & Kamisato Family
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ Headcanon
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | Gentillet | Trafique de sapins
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S
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 ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Itto est un enfant, et en tant que tel, il raterait les festivités de Noël pour rien au monde. Il est prêt presque un mois à l'avance, faisant déjà son repérage pour LE sapin parfait pendant qu'il apprivoise ses scarabutos. Il est a deux doigts de les maquer avec sa claymore. Pour lui, un noël sans sapin, c'est comme croiser un oni sans cornes, ça n'existe pas. Bien que le gang ne roule pas sur l'or, ils savent parfaitement qu'ils auront de la place dans leur QG pour y mettre leur arbre de Noël, plus ou moins bien décoré.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Dans une famille normale, le sapin est le point central de la fête et minutieusement choisit pour entrer parfaitement dans la pièce, sans gêner. Dans une famille normale, le sapin est soit synthétique, soit acheté tous ensemble au marché de la capitale. Dans le gang Arataki, le sapin est chaotique et incompréhensible. Depuis sa tendre enfance, Itto est habitué à aller le chercher au cœur de la forêt avec sa grand-mère, en le coupant lui-même et en le portant lui-même.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Ils choisissent tous ensemble l'arbre qui viendra décorer le salon. Tout le monde à son mot à dire, aussi pertinent soit-il. Ils sont capables de rester debout pendant une heure devant un sapin, se disputer pendant très, très, très longtemps devant pour ensuite laisser tomber et passer à un autre arbre. Ils se métamorphosent en critique "professionnel" d'arbre de Noël, un  peu les reines du shopping, mais pour un arbre. Ils deviennent pire que n'importe qui et sont doués d'une réflexion des plus douteuse. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Ils ont déjà recalé un arbre parce qu'il était : " épineux "...
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Avant ton arrivé dans le gang, Shinobu avait la lourde charge de gérer ses enfants capables de se noyer dans trente centimètres d'eau. Désormais, c'était à ton tour de gérer Itto et ses délires irresponsables, même si personne ne peut l'arrêter quand il a une idée en tête... Surtout quand il a déjà abattu l'arbre avant même que tu ne puisses parler pour l'arrêter. ­ ­ ­ ­ ­ ­ �� ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Il a déjà failli tuer Shinobu en le faisant...
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Leur sapin est majestueux, ce n'est pas d'ailleurs pas le principal problème. Le problème est qu'il est beaucoup trop grand et large pour rentrer dans la maison. Ce n'est plus vous qui habitez dans le salon, mais l'arbre de Noël qui possède désormais le salon. Vraiment, il est à deux doigts de vous demander un loyer. Vous avez été obligé de le couper en deux pour qu'il rentre dans la maison. Personne ne peut le décorer, il n'y a pas la place pour ça. En une semaine, il a pratiquement perdu toutes ses épines. Shinobu a acheté un arbre synthétiquement à la dernière minute pour pouvoir y mettre les cadeaux le 24 décembre.
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─ ­ ­ ­ « J'ai l'impression de rentrer dans son intimité. » Murmuras-tu à Shinobu, coller contre le mur du salon, les branches de l'arbre piquant le haut de tes cuisses. « On dirait presque qu'on le dérange. »
─ ­ ­ ­ « Il est devenu le propriétaire de la maison... » Soupira doucement la jeune femme aux cheveux verts, veillant à ce que son boss ne l'entende pas. « M'accompagneras-tu acheter un arbre au marché, après demain ? »
─ ­ ­ ­ « Pas de problème. »
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­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­Petits, ils adoraient choisir leur sapin de Noël au marché avec leur mère, quelques fois accompagné de leur père. Un peu comme un rendez-vous incontournable de leur enfance et de leur famille, un moment où ils devenaient comme tous les petits inazumiens sans se soucier du regard des autres. Mais, depuis le décès de leurs parents, ce sont les domestiques qui s'occupent de la décoration de la maison ou encore d'acheter l'arbre de Noël, les frères et sœurs étant bien trop occupé pour le faire ou n'en ayant sûrement pas le cœur.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­Ils ont repris goût à le choisir eux-mêmes quand tu es apparue innocemment dans leur vie, comme un salut tombé de nulle part. Même si tu es la première à leur en parler sous les conseils de Thomas, ce sont bien les héritiers Kamisato qui organisent la sortie pour l'acheter. Tous les deux se renseignent à l'avance sur les meilleurs marchants du marcher et le type de sapin parfait, quitte à compter les aiguilles s'il le faut.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Si au début vous êtes partis pour un seul et unique arbre, vous rentrez au domaine avec deux sapins assez différents. Leur excuse : " Le domaine des Kamisato est bien assez grand pour deux. ". La réalité est tout autre. Ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur l'arbre parfait. Même s'ils ne se disputaient pas, vous aviez tous pu sentir une certaine tension entre les Kamisatos, au plus grand drame de Thomas prit entre les deux feux sous ton fou rire. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Le sapin de Noël d'Ayaka est assez classique pour ne pas dire pratiquement parfait, l'arbre que tout le monde cherche, celui qui est droit et ne perd pas rapidement ses épines. Il est ni trop grand et ni trop petit, pourtant bien assez imposant pour vous teniez pendant deux bonnes heures de décoration. Elle s'en est assurée. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Du côté d'Ayato, son sapin fut pour le moins très... différent. À la fois élégant et quelque part assez étrange, comme tout droit sortit d'une maison hantée. Pour sûr, tu l'as vu bouger. Son arbre est assez haut pour que tu aies besoin de son aide pour mettre l'étoile au sommet. Feignant l'ignorance, t'ayant regardé de loin batailler pour essayer de la mettre, il finirait par venir t'aider son torse collé à ton dos, un sourire charmant aux lèvres.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­Au final, tout se passe pour le mieux, et pourtant le 24 décembre tous les cadeaux finiront par se trouver sous le sapin qu'aura choisi l'intendante de la maison, ayant oublié que les frères et sœurs Kamisato en avaient déjà acheté deux.
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─ ­ ­ ­ « J'ai comme l'impression que [T/P] ne pourra qu'aider que l'un d'entre nous. » Fit remarquer l'hérité des Kamisatos ses bras croisés sur le haut de sa poitrine. « N'es-tu pas d'accord. »
─ ­ ­ ­ « Effectivement. Cependant, mon frère, n'es-tu pas souvent occupé ces derniers temps. » Mentionna la plus jeune des deux, les bras aussi croisés sur sa poitrine regardant les deux arbres côte à côte. « Nous nous occuperons bien aussi du tien. »
─ ­ ­ ­ « Mademoiselle... Jeune maître... » Pleurnicha Thomas, juste derrière eux alors que tu restais inconsciente de la guerre silencieuse entre les deux Kamisato. « S'il vous plaît. »
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Masterlist ・ Christmas Calendar 2022
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17 notes · View notes
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┃­ Patin à glace
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✉ - Evénement du Calendrier de l'Avent 2022.
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Tartaglia
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | Première amour | Se déroule avant la tram du jeu | ♥ Crush réciproque | ♥ Douceur | ♥ Fluffy
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S. A part que Tartaglia est magnifique dans son uniforme des fatuïs, je simp dessus depuis le teaser avec l'enterrement de Rosaline.
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Tartaglia ─ ­ ❝ 𝐉𝐞𝐮𝐧𝐞 𝐒𝐢𝐫𝐞 ❞
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Le vent s'amusait drôlement avec tes [L/C] cheveux [C/C] alors que le froid hivernal gelait, ou du moins glaçait le bout rougit de ton nez. Pourquoi faisait-il si froid ? Peut-être, car tu te trouvais au royaume même de l'hiver permanant, l'ennemi naturel de ton corps surtout avec toutes ses couches de neige à perte de vue. À chaque pas, tu te demandais si un jour tu n'allais pas disparaître sous l'épais manteau blanc, comme un taupiqueur dans son trou. Bien que tes pas tassaient l'immense étendue blanche, c'était un combat de tous les instants pour ton gabarit, ne voulant pas finir lamentablement la tête la première dans la poudreuse. 
Un peu râleuse sur les bords, à cause de ton accompagnateur qui se moquait royalement de ta difficulté à avancer dans ce paysage enneigé, un sourire railleur au coin des lèvres, alors que tu ne pouvais t'empêcher de redécouvrir les scènes calmes de Snezhnaya de ton enfance. C'était le regard brillant que tu admirais le décor naturel de la région, appréciant sa couleur pure et enchanteresse. Du coin de l'œil, tu apercevais les couches de neige perlant des branches de sapins sous son poids, ou encore les plaines complètement uniformes où à l'orée de leur entré se cachait de petits animaux au pelage polaire immaculé. Ça faisait si longtemps que tu n'avais pas mis les pieds dans cette nation, et même si tout semblait comme avant, tu avais cette impression que tout était différent, comme venant d'un autre monde.
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─ ­ ­ ­ « Tu as la tête dans les nuages, [T/P]. Heureusement que je suis là pour te protéger. » Se moqua le roux alors qu'il t'attrapait le bras d'une main, manquant de te prendre une branche pendante un peu trop bas. « Tu ressembles à une enfant, à croire que tu n'as jamais vu de neige. »
─ ­ ­ ­ « Moque-toi. Quelle chance ai-je d'avoir un homme aussi fort à mes côtés. » Lui lanças-tu un sourire aux lèvres, légèrement moqueuse, vous voyant toujours comme des enfants, même si son regard océan te semblait très différent d'avant. « Il n'y presque pas de neiges à Sumeru, je te ferais dire Ajax. »
─ ­ ­ ­ « Si tu n'étais pas partie pour tes études, ça aurait été ton quotidien... »
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Ses mots furent pratiquement étouffés par l'épaisse écharpe rouge de son uniforme au fur et à mesure que sa voix faiblissait. À tes yeux, il te semblait presque bouder, pourtant la vérité était toute autre. Un sourire attendri se plaça sur tes lèvres, bien caché par les rebords large de l'écharpe prêtée par ton ami. L'homme semblable à un renard se contenta de hausser les épaules, passant à autre chose comme si ces mots n'avaient pas besoin de réactions, tandis que ton regard [C/Y] commençait à le détailler, remarquant à quelque point il ressemblait à son lui enfant. Même si dans ses habits, il te semblait plutôt majestueux ou du moins mature. Sans que tu ne t'y attendes, Ajax te tendit sa main gantée de cuir noir. Ses yeux océans, légèrement ternes, ne te ménagèrent pas, t'incitant à la prendre en te fixant avec intensité.
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─ ­ ­ ­ « Nous sommes presque arrivés. » T'apprit le jeune homme, tournant un regard en direction du lac où vous vous rendiez. « Évitons de rester trop longtemps sans bouger, tu ne voudrais pas devenir un glaçon... »
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Sa voix sérieuse, calme et prévenante te fit presque rougir, enfin, si tes joues n'étaient pas déjà rosées par le froid mordant de l'hiver. Sans le faire attendre plus longtemps, bien qu'il ne te regardait pas, tes doigts incertains glissèrent sur les siens, laissant une faible chaleur t'étreindre alors qu'ils firent sursauter ton ami. Qu'était-il arrivé à ton Ajax enfantin ? Où était passer l'enfant espiègle et légèrement bagarreur sur les bords ? Déstabilisée par sa subite maturité, vraiment séduisante et loin de t'en plaindre même peu habituée, tu te sentais légèrement timide face à lui. Et, ce fut bien pire quand son bras s'enroula autour de ta taille et que son autre main retira les épines d'un pin emmêlées à tes cheveux.
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─ ­ ­ ­ « Ne t'éloignes pas de moi, d'accord ?»
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Son visage te semblait si proche et sa voix si adulte alors qu'il venait toujours de murmurer ses mots à ton oreille, son souffle glissant sur ton lob. Il était devenu un homme. Ton regard s'arrondit de surprise, retenant ton souffle tandis que tu hochas la tête dans un réflexe incontrôlé. "Ajax était devenu un homme", c'est à ce moment-là que tu percutas, te prenant la réalité de plein fouet. C'était évidant, pourquoi ne l'avais-tu pas remarqué plutôt ? Ces mêmes traits que tu avais pris pour acquis avaient tant changé et sa carrure s'était développée. Ta main dans la sienne, le tout jeune exécuteur reprit son chemin, gardant précieusement ce contact qui vous reliait ensemble au cœur de cette forêt millénaire.
Du coin de l'oeil tu l'observais, pourtant, tu ne remarquas pas ce sourire enfantin qui couvrait adorablement ses lèvres depuis le moment où il avait vu ton air changer. Depuis combien de temps attendait-il cette expression sur ton visage ? Il ne comptait plus. Un feu chaleureux et longtemps oublié s'était bousculé dans sa poitrine dès l'instant où il t'avait vu descendre du bateau et mettre pied à terre. C'était aussi exaltant qu'un combat, voir même bien plus excitant, et l'incertitude qui nouait son ventre l'était d'autant plus aussi, mais comme pour tout ce pourquoi il s'était battu, il gagnerait ce combat aussi.
Les bottes couvertes de neige, les cheveux poivrés de flocons blancs, vous arriviez enfin devant le petit lac gelé. Le lieu était tranquille, encerclé d'arbres et de fougère, comme s'ils s'agissaient d'un paysage secrètement bien gardé par des créatures féeriques. Un endroit parfait pour un rendez-vous romantique. À peine cette pensée te traversa l'esprit, que tu te sentis rougir comme une adolescente avec son premier amour, ce qui n'était pas loin de la vérité, serrant sans faire exprès la main d'Ajax.
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─ ­ ­ ­ « [T/P] ?» T'interrogea le jeune homme à ton geste incontrôlé, légèrement soucieux.« Quelque chose ne va pas ?»
─ ­ ­ ­ « Non. Non. Tout va bien, j'ai perdu l'équilibre à cause de la neige. » Marmonnas-tu gênée, essayant de cacher ton malaise. « Allons-nous pêcher, comme avec ton père ?»
─ ­ ­ ­ « Pas aujourd'hui, nous allons patiner. » T'apprit ton ami qui avait toujours été imprévisible, te laissant pantoise devant ses révélations, incertaines de comprendre son idée. « Teucer veut apprendre à patiner. »
─ ­ ­ ­ « Oh. Et tu ne veux pas te ridiculiser devant ton petit frère, c'est ça ? » L'interrogeas-tu à moitié en plaisantant, le regard faussement moqueur en le regardant dans les yeux. « C'est assez mignon. »
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Le temps changeait les gens et les éloignait, mais pourtant entre vous, c'était comme si tout pouvait être naturel tant que vous restiez honnête l'un avec l'autre. Même si toutes ces années vous avaient séparé, vous preniez silencieusement le temps de vous redécouvrir l'un comme l'autre, acceptant ces nouvelles expressions et cette évolution de l'autre sans jugement. Ajax ne trouva rien à redire, se contentant de réfréner son évite de caresser tendrement la rondeur rougie de ta joue, bien trop adorable pour son propre bien, sa retenue à deux doigts de fondre dans ce désert de glace. L'océan de ses yeux te sembla immense, comme une éternité sans fin, alors que pendant quelques minutes dans toute votre vie, vous profitiez du regard tendre de l'autre, sans vous soucier d'être surpris.
Ce fut le feulement doux d'un renard des neiges qui vous ramena à la réalité, câlinant de sa truffe la jambe du natif de Snezhnaya, cherchant pour une raison quelconque son attention. De nouveau coupé dans sa contemplation, Ajax laissa son sac tomber par terre, retirant avec précaution deux paires de patins à glace bien évidemment solidement protégé pour ne pas vous couper avec leur lame. L'une trouva refuge dans ta main tandis que l'autre resta dans celle du roux qui s'installa comme un enfant dans la neige pour les enfiler. De ton côté, tu fus un peu plus "exigeante", prenant place sur l'une des souches au bord du lac gelé, observant un instant l'étendu brillante à la lueur du soleil, tu te perdis dans tes pensées. Ajax termina bien avant toi de lasser ses patins, alors que tu n'avais même pas encore commencé, lui tirant un sourire, presque comme s'il s'y attendait.
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─ ­ ­ ­ « Dit donc, tu ne sembles pas très coopératrice aujourd'hui, belle jeune femme. »
─ ­ ­ ­ « Belle jeune femme ? » L'interrogeas-tu, ces mots ayant directement percuté ton esprit, surprise de les entendre de la bouche de ton ami. « Attends, tu as déjà terminé ? Mais comment ? »
─ ­ ­ ­ « Contrairement à toi, je ne me laisse pas distraire. » Te taquina-t-il, prenant un de tes futurs patins en main. « Laisse-moi faire. »
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Faussement vexée par ses insinuations, toutes sauf légitimes, tu le laissas faire. Il ressemblait à un prince charmant, un peu comme celui dans Cendrillon, enfilant délicatement tes nouvelles chaussures pour les lacer à la perfection, sûrement à cause de ses frères et sœurs. Tu ne pus empêcher un air tendre prendre place sur ton visage, observant de tes yeux [C/Y] son profil concentré, le trouvant particulièrement séduisant pour une quelconque raison. Aimais-tu l'Ajax en uniforme un air sérieux au visage ? Bien plus que tu n'osais l'admettre. Tes doigts gantés glissèrent dans ses mèches rousses, figeant instantanément l'exécuteur sur place, alors que dans un geste délicat, tu les agitas pour en faire tomber les quelques flocons s'y étant logés. Prise dans ton action, tu ne remarquas pas le regard océan du jeune homme se redresser jusqu'à ton visage, ayant terminé de lasser tes patins à glace. 
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─ ­ ­ ­ « Aurais-tu une dent contre ma magnifique chevelure, [T/P] ? C'est de la persécution. »
─ ­ ­  ­« Il y avait des flocons dedans. » Te défendis-tu, amusée par sa remarque, bien qu'assez embarrassée d'avoir été prise sur le fait. « Est-ce de la persécution de prendre soin de toi ? Ou serais-tu en train de m'accuser injustement ? J'attends des excuses jeune homme. »
─ ­ ­ ­ « Excuse-moi, excuse-moi. ~ »
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Vous étiez comme des enfants, gloussant comme des adolescents alors que votre complicité revenait comme avant votre séparation. Pour te prouver sa bonne foi, le roux embrassa tendrement la rondeur de ta joue en signe d'excuse, replaçant ensuite correctement ton écharpe aussi rouge que la sienne, veillant à ne pas tirer une de tes mèches [C/C] dans le processus. Maintenant tous les deux prêts, les protections des patins retirées, il était désormais temps de rejoindre la glace épaisse du lac, pouvant sans problème supporter le poids d'une flopée de chef brutogivré en train de danser leur meilleur flamenco.
Échangeant un regard incertain, Ajax fut le premier à rentrer sur la glace accompagnée d'un équilibre approximatif comme seule arme. Tu aurais bien ri en le voyant faire si tu ne te trouvais pas exactement dans la même situation. Puis ce fut ton tour. Prenant ton courage à deux mains, tu posas tes patins sur le sol lisse, glissant dessus presque instantanément. Vous vous sentiez tous les deux comme des faons venant à peine de naître et tentant de diable sans préparation au préalable. Il vous fallu quelques minutes d'adaptation, maîtrisant parfaitement la "T pose" comme vous l'aviez si bien appelé, avant d'arriver à glisser sur l'étendue gelée de votre plein gré.
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─ ­ ­ ­ « Je ne pense pas qu'on soit fait pour ça... » Marmonnas-tu manquant de t'asseoir de façon non-désiré et violente sur la glace. « Peut-être devrions-nous influencer ta mère et Teucer sur autre chose, comme de la luge par exemple. C'est bien de la luge. »
─ ­ ­ ­ « Complètement d'accord. Pêcher sur glace est bien plus divertissant et moins dangereux. »
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Vous le saviez, l'un comme l'autre, vous saviez votre niveau catastrophique sur la glace avec des patins désormais, manquant de faire plus d'une fois un câlin au sol. Maintenant, le plus dur vous attendait : " Sortir du lac gelé sans tomber". Autant dire que le combat était loin d'être gagné d'avance... Bien plus à l'aise que toi sur la glace, Ajax passant par-là, attrapa délicatement ton poignet pour t'amener jusqu'à lui dans un geste assez lent. Dès que tu fus à sa portée, ses bras s'enroulèrent chaudement autour de ta taille, soupirant de soulagement une fois complètement stable sur la glace. Votre équilibre durement gagné, un sourire pour l'autre, vous aviez enfin un court instant pour vous détendre, chaleureusement en sécurité dans votre étreinte. C'était apaisant de t'avoir enfin entre ses bras après que tu aies disparue pour l'académie, il était si content de te revoir, que tu sois enfin de retour auprès de lui et il ne put s'empêcher de l'exprimer.
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─ ­ ­ ­ « Je suis heureux que tu sois rentré. »
─ ­ ­ ­ « Je suis heureuse d'être de retour. » Soufflas-tu avec émotion à deux doigts de fondre dans sa tendre étreinte, bien plus affective que celle entre deux simples amies. « Tu m'as manqué, Ajax. » ­
Ta confidence ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, apportant un éclat de sincérité et de joie dans le regard tantôt terne de l'homme que tu aimais. Tu te devais d'être honnête, si quand tu étais partie ton amour brûlait pour l'enfant qu'était Ajax, pas une seule fois la flemme s'était éteinte, pourtant, tu avais fait tes classes avec Al-Haitham ou encore Kaveh. Même aujourd'hui, délicatement étreinte par l'un des hommes les plus dangereux de Teyvat, l'un des onze exécuteurs Fatuï, tu ne pouvais que l'aimer. Au plus profond de toi, tu en avais conscience, ton amour était presque aveugle pour ce renard addict aux combats et au frisson du défis quitte à mettre sa vie en danger.
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─ ­ ­ ­ « Ajax, je suis désolée d'être partie aussi loin, mais je devais - » 
─ ­ ­ ­ « Je comprends. »
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Son regard océan plongeant dans le tient te laissa sans voix. Est-ce vraiment Ajax en face de toi ? À deux doigts de te croire dans un rêve, tu fus soufflée par la bienveillance et l'amour essayant de réveiller son regard terne, bien qu'une pointe de tristesse veillait en fond. Tu ne pus empêcher un sourire tout aussi triste de prendre place sur ton visage caressé tendrement par l'une de ses mains gantées, ne sentant presque pas la morsure froide qu'elle apportait. Si le temps vous semblait suspendu, loin de cette forêt ou encore du froid abyssal de Snezhnaya, son regard glissa inconsciemment sur tes lèvres. Ce feu ne s'était jamais éteint dans son cœur, même s'il avait essayé de l'étouffé, il ne pouvait plus se tromper et ignorer la chaleur brillante dans chaque recoin de son être. Il avait besoin de toi et il en brûlait de passion. Tes lèvres rougies par le froid ne l'aidaient pas, voulant les réchauffer des siennes. Sans même s'en rendre compte, il les quémandait presque, cachant son courage derrière sa retenue pour ne pas y céder, essayant de garder son désir muet.
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─ ­ ­ ­ « Ajax. » Murmuras-tu presque submergé par le regard inconsciemment intense de ton premier amour. « Je le veux aussi. »
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Fébrile à ta réponse, le jeune exécuteur s'interrogea à tes mots. De quoi parlais-tu ? À peine il rencontra l'éclat [C/Y] de tes yeux, la réponse lui fut aussitôt plus que claire. Il avait ton consentement. Fiévreux, il céda à votre envie commune, posant sans hésitation ses lèvres sur les tiennes, goûtant à la fraîcheur de tes croissants de chaire qu'il avait tant attendu. Si au début votre échange fut tendre et remplit de timidité s'assurant bien que l'autre le voulait aussi, celui-ci devient rapidement bien plus passionné, vous submergeant de chaleur, ravageant vos cœurs de passion. Tu te sentais fondre à chacune de ses attentions, accueillant son muscle de chaire entre tes lèvres avec un délice non contenue, jouant avec sa chaleur ardente. Tu n'aurais pas pu rêver mieux comme premier baiser, qui se métamorphosa en une pluie, dégustant tes lèvres comme s'il ne pourrait plus jamais le refaire.
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─ ­ ­ ­ « Ajax, une sec - »
─ ­ ­ ­ « Je suis désolé, [T/P]. Encore une fois. »
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Comment avait-il pu résister à t'embrasser pendant tout ce temps ? Le jeune exécuteur l'ignorait et ne voulait plus s'en rappeler. À peine avait-il prononcé ses mots, que ses lèvres se perdirent une nouvelle fois sur les tiennes, les caressant avec une délicatesse sans nom, t'emportant avec lui dans une spirale ardente d'amour. Sa main glissa le long de ta joue, observant de son regard océan ton visage rougi par sa faute, ça faisait si longtemps qu'il souhaitait faire ça. Bien décidé à profiter de son nouveau statut pour te câliner longuement au coin du feu dans l'intimité de son appartement, il ne vous restait maintenant plus qu'une chose à faire : "Arriver à sortir de cette patinoire". Une dure épreuve, autant pour lui que pour toi, mais la chaleureuse récompense qui vous attendait au final valait bien plus que ce défi des plus glissant.
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Masterlist ・ Christmas Calendar 2022
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┃Mémoire
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✉ - Evénement du Calendrier de l'Avent 2022.
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Venti, Kaeya ALBERICH & Eula LAWRENCE
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ Scénario
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | ☆ Happy Ending | ♥ Débordant d'amour | Taquineries
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S
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Venti ─ ­ ❝ 𝐁𝐚𝐫𝐝𝐞 𝐢𝐭𝐢𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐧𝐭 ❞
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─ ­ ­ ­ « S'il vous plaît. »
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Ta voix douce appela tendrement le jeune homme pitoyablement allongé sur la table de la taverne, secouant légèrement son épaule du plat de ta main. Ton regard se faisait soucieux, ce n'était pas la première fois que tu avais à faire au petit barde, plutôt célèbre à travers Mondstadt, mais tu ne l'avais jamais vu dans un état aussi lamentable. Le secouant une nouvelle fois, le barde te gratifia d'un léger gémissement d'inconfort, visiblement peu ravis que tu le réveilles de cette façon. Ses yeux lagons papillonnèrent légèrement avant de s'embuer de larmes, comme quelques heures plutôt, son rêve ayant laissé quelques séquelles à son esprit fatigué. Les larmes coulaient toutes seules. Il ne te laissa pas le temps de réagir, enroulant avec force ses bras menus autour de ta taille, enfouissant sa tête contre ton ventre, comme un chat s'y pelotonnant affectueusement. Son béret tomba sur le sol dans un bruit étouffé. Dès qu'il avait vu ton visage, il avait en quelque sorte été soulagé.
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─ ­ ­ ­ « Ne m'abandonne pas, pas toi aussi ! » Pleurnicha l'ivre, te laissant pantoise, ne sachant pas où te mettre complètement raide dans sa forte étreinte. « Je ne veux pas être seul... »
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Celui-ci resserra possessivement ses bras autour de ta taille, manquant de te couper le souffle, étouffant ses reniflements contre le tissu de ton tablier de service. Tu ne savais plus quoi faire. Est-ce qu'il fallait lui caresser le haut de ses cheveux ? Lui dire des mots rassurants ? Tu restas complètement muette, tes mains figées en l'air et le souffle coupé, mais une chose était sûre, tu n'avais pas le cœur à le jeter dehors. Même si tu le ne le connaissais pas autant que tu l'aurais voulu, il était loin d'être un inconnu, aussi espiègle qu'il était, Venti avait réussi par inadvertance à voler ton cœur.
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─ ­ ­ ­ « Je... La porte, il faut que j'aille fermer la porte, donc si vous pouviez juste me lâcher trente secondes ? »
─ ­ ­ ­ « Non. Toi aussi. Tu vas disparaître. » Lança l'archon au caractère bien enfantin pour la soirée, ajoutant quelques mots de plus dans un murmure. « Et je ne veux pas. »
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Tu fus incapable de comprendre ses derniers mots, même si le barde ivre avait besoin de ton attention, ta conscience te rappelait qu'il te fallait fermer la porte à clef. La cité de la liberté ne croulait pas sous les criminelles, mais ça restait ton travail de veiller sur cet endroit, Charles t'ayant fait confiance pour fermer. Soupirant, tu étais à deux doigts de réitérer ta demande, quand tu le sentis bouger légèrement pour lever sa tête en ta direction. Ses joues s'étaient rougies à cause des larmes et ses yeux brillaient encore de ses derniers pleurs, il te semblait si faible et si inoffensif. C'était comme si un petit chiot cherchait ton attention, laissant voir ses yeux lagons de chien battu.
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─ ­ ­ ­ « Tu vas rester avec moi, pas vrai, [T/P] ? » Demanda le barde, se retenant de sourire alors qu'il te voyait fondre sous ses yeux. « Puisque je t'aime. »
─ ­ ­ ­ « Je... Oui. »
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Son plan fut un succès aussitôt où tes lèvres donnèrent ton consentement, il ne te fallu pas grand-chose pour céder à sa demande et Venti savait parfaitement ce qu'il faisait. Tes doigts glissèrent avec tendresse sur le haut de ses cheveux alors qu'un sourire rayonnant prit place sur son visage. Il était comme un chat satisfait de la réponse, ronronnant presque pour avoir acquis ton attention. Pouvais-tu croire les mots d'un alcoolique ? Est-ce égoïste de le vouloir ? Non, Venti n'allait pas dire le contraire, lui-même plus qu'égoïste en cette soirée. Feindre l'ivresse, une excuse pour la bonne cause, une excuse pour se rapprocher possessivement de toi, une excuse pour révéler le choix qu'avait fait son cœur. Cependant, ce qu'il n'avait pas prévu en s'endormant, c'était de refaire face à ses souvenirs du passé qui avait réveillé une vieille tristesse profondément enfouie.
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─ ­ ­ ­ « Merci, [T/P]. »
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Kaeya Alberich ─ ­ ❝ 𝐂𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝐟𝐫𝐨𝐢𝐝 ❞
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─ ­ ­ ­ « Est-ce que tout va bien capitaine ? »
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Le regard perdu à l'extérieur du grand bureau qu'utilisait le capitaine de la cavalerie, Keaya avait un visage impassible pourtant le saphir de son regard, lui, semblait bien plus fermé, comme glacial. C'était comme si son seul œil valide semblait refléter parfaitement le temps pluvieux à l'extérieur. C'était si rare, ou plutôt, peu commun de le voir aussi intensément plongé dans ses pensées, comme si y réfléchir changerait ce qu'elles sont. Enfin, tous ceux-ci n'étaient que la supposition de ton esprit, le voyant presque se noyer dedans si tu n'avais pas frappé à cette porte et parlé.
­
─ ­ ­ ­ « Dire que notre petite [T/P] fait autant attention à moi. » Ronronna la voix taquine de ton supérieur, se tournant à demi dans ta direction un sourire de chat aux lèvres. « J'en suis très flatté. ~ »
─ ­ ­ ­ « Tant mieux. » Soupiras-tu discrètement, déposant ta course sur son bureau. « Si vous avez encore le temps de flirter, je suppose qu'il vous en reste pour les papiers transmis par Jean. »
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Ton soupir n'échappa pas à l'utilisateur cryo se contentant de t'observer, de vieux souvenirs affluant dans le coin de son esprit, chassant ses anciennes pensées. Il se rappelait encore de votre rencontre plus que maladroite dans ce couloir de l'ordre, toi, la jeune recrue au regard [C/Y] indifférent au sien. Aucun de ses compliments n'avait semblé t'atteindre et encore moins ses différentes touches de flirt récurrentes qu'il voulait innocentes et un peu passe-partout. À chaque fois, tu l'avais remercié avant de passer à autre chose, n'y prêtant oreille que quand elles étaient sincères.
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─ ­ ­ ­ « Je me demandais. » Commença le capitaine, changeant si bien de sujet comme il s'avait le faire. « Suis-je toujours un Casanova à tes yeux ? »
­
Sa question te laissa sans voie, surprise, te détournant de la porte que tu t'apprêtais à ouvrir pour retourner à tes occupations, aussi rapidement que quand tu avais mis les pieds dans le bureau. Pourquoi se rappelait-il de ça ? L'avais-tu traumatisé avec ce mot ? Silencieuse un bon moment, peu sûr de ta réponse, Keaya se demandait même si tu te rappelais de tes propres mots. Pourtant, il fut patient observant calmement tes gestes dos à lui, ses bras confortablement croisés sur sa poitrine.
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─ ­ ­ ­ « Un alcoolique assez compétent dans son travail. » Le taquinas-tu en retour, un sourire malicieux aux lèvres, pensant à demi-mot ce que tu venais de déclarer. « Je ne savais pas que mon avis comptait pour vous. J'en suis très flatté, capitaine. »
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Il resta quelques secondes circonspect, te suivant de son œil valide quitter son bureau. Quand la porte se ferma à ta suite, Keaya ne put retenir un rire amusé étouffé par le dos de sa main. Tu lui semblais si mignonne avec tes yeux [C/Y] taquins. De bien meilleures humeurs que tantôt, le capitaine de la cavalerie laissa de nouveau son regard glissé sur l'extérieur pluvieux. De nouvelles pensées balayant son frère et son père, Keaya avait désormais bien d'autre préoccupation. N'était-il pas temps d'aller à la vitesse supérieure ? Devait-il t'inviter à déjeuner ?
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Eula Lawrence ─ ­ ❝ 𝐕𝐚𝐠𝐮𝐞 𝐝𝐞́𝐟𝐞𝐫𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞 ❞
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─ ­ ­ ­ « Pourquoi me regardes-tu aussi fixement ? »
─ ­ ­ ­ « Ce n'est pas le cas. »
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Son ton ne laissait pas une once d'espace à la taquinerie ou à une discussion, aussi glacial qu'un blizzard lui-même. Elle avait été prise sur le fait, et plus que consciente d'avoir dévoré ta silhouette de son regard, délaissant son livre sans même s'en apercevoir, elle se sentait affreusement gênée de l'avoir fait. Ses joues pâles rosirent presque imperceptiblement alors qu'il fit mine de regarder par la fenêtre, s'esquivant par espoir de cacher son trouble. Espoir qui fut très vite balayé par l'éclat [C/Y] de ton regard la couvrant d'interrogation et bien vite remplacé par la culpabilité écrasante de sa froideur.
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─ ­ ­ ­ « Je me souviendrai de cet affront, [T/P]. »
─ ­ ­ ­ « Je me demande à combien j'en suis ? » L'interrogeas-tu un magnifique sourire prenant place sur tes lèvres, consciente des pensées qui avaient pu traverser son esprit. « Auriez-vous compté, Madame Lawrence ? »
­
La chevalière resta silencieuse, son regard se perdit dans le vide, son esprit cogita silencieusement. Eula était aussi raide qu'un piquet, le regard dur, comme si l'appel de son nom : « Lawrence » lui avait jeté une réalité en pleine figure sans même s'en inquiéter. Légèrement déstabilisé par son changement soudain d'humeur, ayant presque de la peine pour ce livre coincé entre ses mains, tu quittas ton poste. Rejoignant la capitaine assise sur le canapé en face de ton bureau, tu t'installas à ses côtés, récupérant avec précautions le prisonnier de papier. 
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─ ­ ­ ­ « Me détestes-tu aussi ? » Demanda la voix sans états d'âme ton amante, fixant tes prunelles [C/Y] désorientées, comment avait-elle pu penser à ça. « Les Lawrence sont des - »
─ ­ ­ ­ « Absolument pas. » La coupas-tu, t'attirant le regard mécontent de la jeune femme. « Devrais-je t'épouser pour que tu ne l'oublies pas ? »
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À demi une blague, tes mots valaient leur pesant d'or en apercevant le regard timide d'une Eula morte de gêne. Un sourire égailla ton visage, plus que ravis de lui avoir fait cet effet. Prenant son visage en coupe, tu déposas avec tendresse tes lèvres sur les siennes, la prenant gracieusement au dépourvu. Fière de l'avoir fait taire, occupant chaleureusement ses croissants de chaire avec tendresse, lui faisant oublier ses anciennes pensées, tu profitas égoïstement de la timidité de la jeune femme. À peine ses lèvres furent libres, qu'elle ne put s'empêcher de râler à demi-mot.
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─ ­ ­ ­ « Celui-ci aussi... » Marmonna-t-elle en touchant ses lèvres du bout des doigts, laissant sa tête se poser contre ton épaule. « Je m'en souviendrai. »
─ ­ ­ ­ « Autant que tu veux. » Lui murmuras-tu à l'oreille.
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Masterlist ・ Christmas Calendar 2022
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✧ ­ 𝐌𝐀𝐒𝐓𝐄𝐑𝐋𝐈𝐒𝐓 | ❝­ Snezhnaya ­❞
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Personnages | La Signora, Tartaglia, Scaramouche, Dottore, Pierro, Columbia, Pantalone & Arlecchino
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Tartaglia­ ­ ─ ­ ­❝ Jeune Sire ❞
 ─   Saint Valentin | Offrir des fleurs      ( Headcanon )  ─   🔞 ・  Un petit câlin ?       ( Scénario )  ─   Patin à glace       ( One-Shot )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Scaramouche­ ­ ─ ­ ­❝ L'éternellement égaré ❞
 ─   𝐅𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 | BEYOND THE STARS  ─   Jalousie      ( Headcanon )  ─   Dire :  « Je t’aime »       ( One-Shot )  ─   Esprit es-tu là ? ­ ­ ­ ­ ­ ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ || Dottore­ ­ ─ ­ ­❝ Second Exécuteur ❞
 ─   🔞 ・  Un petit câlin ?       ( Scénario )
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✧ ­ 𝐌𝐀𝐒𝐓𝐄𝐑𝐋𝐈𝐒𝐓 | ❝­ Sumeru ­❞
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Personnages | Collei, Tighnari, Al-Haitham, Nahida, Dehya, Nilou, Cyno, Candace et Layla
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Tighnari ­ ­ ─ ­ ­❝ Marcheur verdoyant ❞
─ ­ ­ ­ Première rencontre ­ ­ ­ ­ ­ ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Al-Haitham ­ ­ ─ ­ ­❝ Le Scribe ❞
─ ­ ­ ­ Première rencontre ­ ­ ­ ­ ­ ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Cyno ­ ­ ─ ­ ­❝ Juge des secrets ❞
─ ­ ­ ­ Première rencontre ­ ­ ­ ­ ­ ( Scénario ) ─ ­ ­ ­ Esprit es-tu là ? ­ ­ ­ ­ ­ ( Scénario )
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✧ ­ 𝐌𝐀𝐒𝐓𝐄𝐑𝐋𝐈𝐒𝐓 | ❝­ Inazuma ­❞
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Personnages | Kazuha, Thomas, Ayaka, Sayu, Yoimiya, Sara, la Shogun Raiden (Ei), Gorou, Kokomi, Yae, Itto et Ayato.
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Kazuha Kaedehara ­ ­ ─ ­ ­❝ Tourbillon de feuilles écarlates ❞
─   Bénédiction   ( One-Shot ) ─ ­ ­­ Esprit es-tu là ? ­ ­ ­ ­ ­ ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Ei / Shogun Raiden ­ ­ ─ ­ ­❝ Plan euthymique ❞
─  Une zone & Un plaisir coupable      ( Scénario ) ─   🔞 ・ Jouons ensemble      ( One-Shot ) 
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Gorou ­ ­ ─ ­ ­❝ Guerrier canin ❞
─   Puis-je te caresser ?   ( One-Shot ) ─   Happy Birthday   ( One-Shot )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Yae Miko­ ­ ─ ­ ­❝ Frivolité ingénieuse ❞
─   🔞 ・ Jouons ensemble      ( One-Shot )  
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Itto Arataki­ ­ ─ ­ ­❝ Héros de Hanamizaka ❞
─   C'était trop calme   ( One-Shot ) ─   Happy Birthday      ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Heizou Shikanoin ­ ─ ­ ­❝ Héros de Hanamizaka ❞
─   Espèce d’idiot      ( One-Shot ) ─   Un bonbon ou un sort      ( Scénario )
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✧ ­ 𝐌𝐀𝐒𝐓𝐄𝐑𝐋𝐈𝐒𝐓 | ❝­ Liyue ­❞
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Personnages |  Xiangling, Ningguang, Zhongli, Xiao, Kequing, Qiqi, Baizhu, Ganyu, Xingqiu, Chongyun, Hu Tao, Yanfei, Beidou, Xinyan, Shenhee et Yunjin.
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Xiao ­ ­ ─ ­ ­❝ Gardien Yaksha ❞
─  Retour dans le passé      ( One-Shot )    ─  Jalousie      ( Headcanon ) ─  Happy Birthday      ( One-Shot )  
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Yun jin ­ ­ ─ ­ ­❝ Nova de scène ❞
─   Happy Birthday      ( Scénario )
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✧ ­ 𝐌𝐀𝐒𝐓𝐄𝐑𝐋𝐈𝐒𝐓 | ❝­ Mondstadt ­❞
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Personnages |  Venti, Amber, Kaeya, Lisa, Jean, Diluc, Barbara, Razor, Klee, Mona, Rosalia, Albedo, Sucrose, Bennett, Fischl, Noëlle, Diona et Eula.
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Venti ­ ­ ─ ­ ­❝ Barde itinérant ❞
 ─   Alphabet  | B  ─   Première Rencontre       ( Scénario )  ─   Saint Valentin | Offrir des fleurs      ( Headcanon )  ─   Ivresse       ( One-Shot )  ─   Mémoire       ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Amber ­ ­ ─ ­ ­❝ Championne de planage ❞
 ─   Première Rencontre      ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Kaeya ­ ­ ─ ­ ­❝ Chevalier du froid ❞
 ─   Alphabet  | B    ─   Première Rencontre      ( Scénario )  ─   Mémoire       ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Lisa ­ ­ ─ ­ ­❝ Sorcière à la rose ❞
 ─   Happy Birthday      ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Diluc ­ ­ ─ ­ ­❝ Ombre de l'Aurore ❞
 ─   Alphabet  | B    ─   Première Rencontre      ( Scénario )  ─   Saint Valentin | Offrir des fleurs      ( Headcanon )  ─   Happy Birthday      ( One-Shot )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Razor ­ ─ ­ ­❝ Enfant-loup ❞
 ─   Alphabet  | B    ─   Jalousie      ( Headcanon )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Bennett ­ ─ ­ ­❝ Prince de la guigne ❞
 ─   Alphabet  | B  
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Fischl ­ ─ ­ ­❝ Princesse du châtiment ! ❞
 ─   Happy Birthday      ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Albedo ­ ─ ­ ­❝ Kreideprinz ❞
 ─   Alphabet  | B  ─   Une zone & Un plaisir coupable      ( Scénario )
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­ ­ ­ ­ ­ ­ ✎... ­ Eula ­ ─ ­ ­❝ Vague déferlante ❞
 ─   Fin de Journée      ( One-Shot )  ─   Mémoire       ( Scénario )
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✧ ­ 𝐌𝐀𝐒𝐓𝐄𝐑𝐋𝐈𝐒𝐓 | ❝­ Genres ­❞
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❝ 𝐋'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 𝐕𝐈𝐄𝐍𝐓-𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐎𝐈𝐋𝐄𝐒 ? ❞  ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ One-Shot
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☀ Happy -  ☁ Angoisse -  ♥ Romance - ❀ Suggestif -  ☆ Amusant -  ☣ Effrayant  -  ✉ Demande -  ⚠ NSFW
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文 |  ❝ Fin de soirée ❞ - ☀ ♥ ❀ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Eula LAWRENCE x Fem!reader ­ | ­・⟮ Les nuits sont froides à Mondstadt, n'ayant aucune envie de sortir tard dans la soirée, tu préféras rester confortablement allongée sur le canapé confortable du salon. La cheminée crépitante, la nuit installée à l'extérieur, la jeune capitaine de l'ordre de Favonius mettait bien du temps à rentrer... ⟯
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文 |  ❝ Puis-je te caresser ? ❞ - ☀ ☆ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Gorou­ x Fem!reader ­ | ­・⟮ Le salon de thé Komore est connu pour accueillir de nombreux amis et alliés du clan Kamisato, quelle ne fut la surprise de Thomas en surprenant une conversation entre [T/P] et l'illustre général de Watatsumi.  ⟯ ­ ­・ Suite ❝ Happy Birthday Gorou ❞
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文 |  ❝ Retour dans le passé ❞ - ☀ ☁ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Xiao x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ C'était trop calme ❞ - ✉ ☀ ☆ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­  Itto ARATAKI x Fem!reader ­ | ­・⟮ Loin d'être rare dans les rues d'Inazuma, mais une fois encore l'oni du clan Arataki finit par en faire des siennes. N'ayant plus d'option, Shinobu n'eut d'autres choix que de venir chercher [T/P] à la sortie de son travail dans l'espoir qu'elle puisse le calmer. ⟯
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文 |  ❝ Dire " Je t'aime " ❞ - ☀ ☆ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Scaramouche x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Ivresse ❞ - ✉ ☀ ☆ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Venti x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Bénédiction ❞ - ✉ ☀ ♥ ❀ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Kazuha KAEDEHARA x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Happy Birthday ❞ - ☀ ♥  - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Xiao x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Happy Birthday ❞ - ☀ ♥ ❀ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Diluc RAGNVINDR x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Jouons ensemble ❞ - ☀ ♥ ⚠ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Ei x Fem!reader x Yae MIKO ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Happy Birthday ❞ - ☀ ♥ ❀ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Gorou x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Espèce d'idiot ❞ - ✉ ☣ ♥ ❀ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Heizou SHIKANOIN x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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❝ 𝐋'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 𝐕𝐈𝐄𝐍𝐓-𝐈𝐋 𝐃𝐔 𝐒𝐎𝐋𝐄𝐈𝐋 ? ❞ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Boyfriend Scénario
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☀ Happy -  ☁ Angoisse -  ♥ Romance - ❀ Suggestif -  ☆ Amusant -  ☣ Effrayant  -  ✉ Demande -  ⚠ NSFW
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文 |  ❝ Première Rencontre ❞ - ☀ ☆ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Venti / Amber / Diluc RAGNVINDR / Kaeya ALBERICH x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Une zone & un plaisir coupable ❞ - ☀ ♥ ❀ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Albedo / Ei x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Happy Birthday ❞ - ☀ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Lisa MINCI / Fischl VON LUFTSCHLOSS NARFIDORT / Itto ARATAKI / Yun Jin x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Première Rencontre, édition Sumeru ❞ - ☀ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Tighnari / Cyno / Al-Haitham x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Un petit câlin ? ❞ - ✉ ⚠ ☀ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Tartaglia & Dottore x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Esprit es-tu là ? ❞ - ✉ ☣ ☀ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Scaramouche / Kazuha KAEDEHARA / Cyno x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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文 |  ❝ Un bonbon ou un sort ❞ - ✉ ⚠ ☀ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Xingqiu / Heizou SHIKANOIN x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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❝ 𝐋'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 𝐕𝐈𝐄𝐍𝐓-𝐈𝐋 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐋𝐔𝐍𝐄 ? ❞ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Headcanon
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☀ Happy -  ☁ Angoisse -  ♥ Romance - ❀ Suggestif -  ☆ Amusant -  ☣ Effrayant  -  ✉ Demande -  ⚠ NSFW
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文 |  ❝ Jalousie ❞ - ☀ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Razor / Xiao / Scaramouche x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
文 |  ❝ Offrir des fleurs ❞ - ☀ ♥ - ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Venti / Diluc RAGNIVINDR / Tartaglia x Fem!reader ­ | ­・⟮ Résumer à venir... ⟯
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Masterlist
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4 notes · View notes
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┃ 🔞 ・Un bonbon ou un sort ?
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­ ✉ - Demande faite pour le Horroctober 2022, Prompt n°1 : « C'est si mignon, aurais-tu peur ? Tu veux un câlin ? » version NSFW.
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Xingqiu & Heizou Shikanoin
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ Scénario
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | ☆ Happy Ending | ♥ Débordant d'amour | Consentement mutuel | Taquineries | Couple
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ 🔞 NSFW | Tous les personnages ont plus de 18 ans ! | ☘ Consentement mutuel | Masturbation féminine | Coïte sans protection | L'eau ça mouille.
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🔞 - Contenue +18 ▹ Je rappel au mineur de ne pas lire ce contenu, passer ce message est à vos risques et périls.
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Xingqiu ­ ─ ­ ❝ 𝐉𝐞𝐮𝐧𝐞 𝐠𝐚𝐥���𝐧𝐭 ❞
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La soirée avait été longue, très longue, trop longue te disait tes pieds légèrement douloureux alors que tu retirais tes chaussures à talons qui tombèrent sur le parquet en bois. Vous étiez enfin rentrés de cette fête interminable créée par Hu Tao spécialement pour Halloween. Si sur le papier l'idée t'avait semblé agréable et bon enfant, tu étais très loin, mais très loin de te douter sur quoi tu allais tomber... Entre Hu Tao et son fantôme sortant de nulle part pour promouvoir le funérarium -cause de nombreuses crises cardiaque-, ou encore les taquineries interminables de Xingqiu, en passant par l'étrange buffet concocté par Xiangling, tu te demandais encore comment tu pouvais être en vie... Soupirant aux souvenirs, lessivée de la tête au pied, tu allais enfin pouvoir t'allonger sans aucune délicatesse sur le lit de ton amant qui te faisait de l'œil depuis votre retour. Rêveuse à l'idée, tes vêtements tombèrent un à un sur le sol, comme s'ils créaient une sorte de chemin au travers de la pièce jusqu'au lit, où tu terminas confortablement allongé entre les doux draps de ton amant.
À peine ton corps toucha la surface soyeuse du lit, que tu te sentis partir dans la douceur moelleuse du matelas, tes muscles se détendant petit à petit. Quand Xingqiu allait-il te rejoindre ? Tranquillement en train de parler avec son frère dans le salon, le jeune maître prenait tout son temps alors que petit à petit tes yeux commencèrent à se fermer, bercée par le silence de la chambre. Tu te sentais si bien à demi dans les bras de Morphée, flirtant à peine avec le conscient, emmitouflée par la fraîcheur et l'odeur de fleurs des draps. Le paradis après cette longue journée. Les minutes s'écoulèrent lentement quand enfin ton amant pénétra dans la chambre, il ne put que sourire à ta vision confortablement endormie, mais pour une raison quelconque, elle lui donnait envie de te taquiner. Le jeune homme t'imita rapidement tandis qu'avec lenteur, ses vêtements trouvèrent aussi place sur le sol de votre chambre.
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─­ ­ ­ « [T/P] ? »T'appela-t-il dans un murmure, en s'allongeant à son tour sous la couette, se collant contre la peau nue de ton dos simplement couverte d'un fin sous-vêtement.« Un bonbon ou un sort ? »
─­ ­ ­ « Humph. »Gémis-tu en le sentant se faufiler contre toi, encore assommé par le sommeil, ses lèvres déposèrent un délicat baiser sur le haut de ton épaule alors qu'une de ses mains entoura possessivement ta taille.« De quoi parles-tu, Xingqiu ? »
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Le jeune homme ne put s'empêcher de glousser à ta voix à moitié ensommeillée, essayant tant bien que mal de lutter contre le sommeil pour lui répondre. Attendris, Xingqiu laissa ses doigts caresser la peau nue de tes hanches tandis qu'une nouvelle fois le fantôme de ses lèvres t'embrassa, glissant de ton épaule au creux de ton cou. C'était comme si de douces d'ailes de papillons te caressaient, laissant de petits frissons réveiller ton corps, sous le sourire malicieux du jeune maître. Aussi affectueux que doux, le jeune homme réchauffa ta peau de son touché délicat qui glissa sur ta peau offerte, caressant tantôt tes hanches, puis tes cuisses pour remonter ensuite le long de ton sternum, frôlant subtilement ta poitrine couverte de ton fin tissus. Il savait y faire avec ses affections espiègles pour réveiller les tendances un brin plus avides de ton être.
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─­ ­ ­ « Je ne veux pas t'influencer mon amour, mais je te conseille de prendre le sort. » Murmura-t-il à ton oreille, laissant sa main vagabonde saisir audacieusement la rondeur de ton sein, malaxant cette partie tendre de ton anatomie te tirant un soupir de bien-être.« Mais juste au cas où tu hésiterais... » Continua-t-il tentateur en embrassant l'angle de ta mâchoire, ses cheveux nuit chatouillant ton épaule alors qu'avec délicatesse ses doigts pincèrent le bout tendu de ton sein.« Je t'informe. »
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Il avait à peine commencé que ton corps réagissait pleinement à son touché, il était comme le musicien dont tu étais l'instrument. Il savait parfaitement y faire, admirant tes lèvres s'entrouvrir pour lui apporter de long et délicieux soupir de bien-être, ton corps se réchauffant contre lui. Tu étais obligée de l'admettre, bien que le sommeil te tendait les bras, les caresses addictives de ton amant te semblaient bien plus alléchantes. Il était si doux, si érotique, que ton corps s'offrait à lui sans hésiter, fondant sous ses doigts et s'exaltant à la raideur taquinant la rondeur de tes fesses. Limpide comme de l'eau de roche, ton amant avait envie de toi et de ton touché, ses gestes parlaient pour lui.
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─­ ­ ­ « Qu'en penses-tu, mon amour ? »
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Il n'avait pas besoin de dire autre chose tant sa voix nécessiteuse t'appelait à lui. À peine ses mots franchirent la barrière de ses lèvres que sa main vagabonde s'était frayée un chemin jusqu'à ta féminité. Du bout de son doigt, le jeune homme caressa la fente de ton intimité, encore couverte de ton sous-vêtement, dépassant tes lèvres basse pour y caresser ton clitoris. Il était doux et délicat, faisant frissonner tout ton corps entre ses bras alors que tendrement il dessinait de lents frottements circulaires sur ton bourgeon gonflé d'envie. Ton corps s'électrifia tandis qu'une douce chaleur entêtante se réveilla dans le creux de tes reins, laissant ta féminité frémissante sous ses doigts, mouillant ton sous-vêtement de ton plaisir. Sans te laisser un répit, ou ne serait-ce qu'un instant pour reprendre ton souffle, ses lèvres se posèrent sur les tiennes, mêlant vos langues dans un baiser voluptueux. Tout en lui brûlait de désir alors qu'enfin l'éclat [C/Y] de ton regard captura le sien. Les joues rougies, tu te mordillas honteusement la lèvre alors qu'instinctivement tu sentais ton bassin bouger légèrement pour accompagner ses caresses tentatrices. Il savait comment te faire fondre pour lui, comment éveiller ta soif de plaisirs charnels.
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─­ ­ ­ « S'il te plaît... »Réclamas-tu, sentant l'un de ses doigts s'enfoncer avec lenteur en toi, retenu par la fine barrière de ton sous-vêtement. « ... Je prends le sort. »
─­ ­ ­ « Très bon choix, mon amour. »
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À peine le jeune maître eut prononcé ses mots, que l'empressement se fit sentir, t'embrassant à en perdre l'allène alors qu'il t'allongeait précautionneusement sur le dos. Ses lèvres descendirent le long de ta gorge, tes seins, ton ventre, mordillant par-ci par-là la peau offerte de ton corps, y laissant quelques traces sombres de son désir, continuant son chemin parsemé de baisers papillons. Chacune de ses touches laissait une agréable sensation de chaleur derrière elle, accompagnée d'un délicieux frémissement. D'un sourire gourmant, ton amant disparut sous les couvertures, écartant tes cuisses de ses mains chaudes.
Il eut un instant de flottement où aucune caresse ne se déposa sur ta peau. Où tu ne ressentais rien mis à part l'impatience te nouant le ventre. Quand allait-il commencer ?
Il ne se fit pas prier. Ses mains remontèrent avec douceur le long de tes cuisses, suivit d'une traînée délicate de baisers. Tu sentais ta féminité palpitée d'avidité attendant avec impatience la suite des événements. Une main tremblante tomba sur tes lèvres, étouffant un petit cri de surprise en sentant le plat de sa langue taquiner ton bourgeon, le léchant avec envie. Sa langue brûlante traça de longs cercles douloureusement lents autour de ton clitoris, amenant une chaleur délicieuse au creux de tes reins. Ses mains s'inscrivirent dans tes cuisses, tentant de les garder grandes ouvertes rien que pour lui, alors que tu te sentais fondre de bien-être sous ses caresses addictives.
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─­ ­ ­ « C'est si bon... »
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Ton gémissement fut comme du miel aux oreilles de ton amant, tu pouvais le sentir sourire contre toi. Sa langue taquina encore et encore ton clitoris gonflé, te léchant avec gourmandise, te sentant de contracter sous sa langue. Tes muscles roulaient sous ses doigts, ses caresses plus que délicieuses furent toutes calculées par Xingqiu pour t'emmener avec lenteur dans les limbes du plaisir. Ses lèvres enveloppèrent ton bougeons tendu de plaisir, le suçotant dans la chaleur brûlante de sa bouche. Ta tête s'enfonça dans le mou du lit, ton dos se cambra de bien-être alors que l'une de tes mains vacilla jusqu'à tes lèvres pour en étouffer un cri de plaisir. Ton visage était chaud, ton sang en ébullition, tu brûlais de l'intérieur en sentant sa langue taquine t'adorer avidement.
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─­ ­ ­ « [T/P]. »Murmura-t-il, te faisant frissonner en sentant son souffle caresser tes lèvres humides.« Tu es si délicieuse. »
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Comment pouvait-il être si gênant ? Rouge au possible, un simple gémissement remplit de gêne lui répondit, tirant un rire profond à ton amant. Satisfait de ta réponse, Xingqiu était désormais devenu un expert pour te faire haleté sous sa langue. D'une main ferme, tu attrapas le drap bleu nuit du lit, un gémissement aigu sortit d'entre les lèvres, en sentant sa langue se déplacer habillement dans le gouffre serré de ta féminité. Sa langue était brûlante et si habille, il poussait au plus profond de toi alors que toutes les veines de ton corps s'enflammaient comme un brasier, te rendant si sensible à chacune de ses caresses. Tu te tordais de plaisir sous chacune des pénétrations sensuelles de son muscle de chaire alors que tes cuisses se resserrent autour de sa tête.
C'était une telle satisfaction pour ton amant de te sentir tressaillir à chacun de ses coups de langue, à chaque fois qu'il suçait avec gourmandise ton clitoris. Rien que de te sentir trembler sous ses doigts, Xingqiu se sentait fondre bonheur, heureux que tu te sentes si bien grâce à lui. Une fine pellicule de sueur s'était déposée sur tout ton corps, tes joues brûlaient sous ses coups de langue lascifs. Tes orteils se crispèrent sur les draps, ton corps se tendait comme un arc alors que tu te sentais au point de rupture, le cœur battant à toute allure et la respiration erratique. Tu n'étais ni plus ni moins qu'une boule de nerf sous sa langue et tes gémissements de pure extase lui faisaient clairement savoir. Il ne te manquait presque rien. Tu la voulais cette libération, être submergée par le plaisir.
Ses gestes se firent plus denses, explorant au plus profond de toi, ignorant tes supplications, pour te pousser au fond du gouffre. Ses doigts s'agrippèrent à tes cuisses tandis qu'un cri de plaisir éclata dans le silence de la pièce. Ta délivrance te frappa violemment, électrisant tout ton corps, tirant les draps de tes mains, crispant tes pieds sur le matelas alors que sa langue accueillait avec plaisir l'humidité ruisselante de ton orgasme. Se léchant les lèvres avec avidité, Xingqiu les cheveux dans un désordre complet ressortit de sous la couette. Le jeune homme tomba sur ta forme haletante de fatigue, les joues rougies de plaisir et le regard brumeux de satisfaction, mais surtout, un magnifique sourire paresseux se dessina sur ton visage. Tu étais magnifique. Jamais il ne pourrait s'en lasser, t'observant avec bonheur, plus que satisfait de son dur labeur.
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─­ ­ ­ « Xingqiu... »Mendias-tu, en tendant tes bras vers lui, le regard luisant de fatigue.« Penses aussi à toi... »
─­ ­ ­ « Je vais parfaitement bien. »Murmura-t-il à ton oreille alors qu'amoureusement il déposa un tendre baiser sur tes lèvres.« Te voir aussi magnifique me suffit. Tes yeux brillent de fatigue, mon amour. Il est temps de dormir. »Te souffla-t-il en retour, caressant avec tendresse le bord de ton visage, un sourire agréable aux lèvres.
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Même s'il disait vrai, il ne put s'empêcher de gémir en sentant tes doigts délicats caresser sa raideur douloureusement gonflée d'excitation. Voulais-tu le rendre fou ? Sa tête échoua au creux de ton cou tandis que son souffle se fit plus chancelant au fur et à mesure que tes doigts le prirent en main. Tu n'eux besoin que de souffler son prénom pour que son regard rencontre le tien, éclairer par une douce lueur remplie d'envie, un soupir vaincu mourrait au fond de sa gorge alors que rapidement un baiser enflammé occupa vos lèvres. La nuit allait être longue, mêlant un plaisir infinie et la douceur paresseuse de vos gestes. La mélodie calme et douce de votre amour raisonna jusqu'aux premières lueurs du soleil.
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Heizou Shikanoin ­ ─ ­ ❝ 𝐇𝐚𝐫𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐚𝐧𝐚𝐥𝐲𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 ❞
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─­ ­ ­ « Un bonbon ou un sort ? »
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Cette phrase raisonnait encore au creux de tes oreilles. Sa voix malicieuse murmurait encore à l'angle de ton oreille. Ses lèvres caressaient encore la peau délicate de ton cou. Ses yeux verts scintillaient encore dans le reflet du miroir. Le fantôme de ses doigts courrait encore sur les pointes rosées de tes seins. Sa masculinité gonflée et chaude appuyaient encore contre la rondeur de ton fessier. Ce n'était que des souvenirs, que des souvenirs avant qu'il ne te fasse l'amour. Oui, à ce moment-là encore, tu pensais qu'il serait doux au vu de ce que tu avais vécu des heures plutôt. Tu avais été d'une naïveté sans pareille devant son sourire adorable et ses émeraudes pétillantes de sincérité.
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─­ ­ ­ « Un sort. »
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Ta réponse fut comme une délivrance, c'était son feu vert, il ne lui en fallait pas plus pour céder à ses envies. Il t'avait souri en toute quiétude laissant glisser le reste de tes vêtements le long de ton corps, embrassant chaque parcelle de ta peau [C/P] nue, bien loin de t'imaginer à quel point sa possessivité te ravagerait cette nuit. Il avait attendu toute la journée pour t'avoir rien que pour lui et lui seul, sans que personne ne vienne vous interrompre. Il n'avait détourné le regard qu'une heure pour qu'un truand essaye de ruiner ses plans du jour.
Tes bras s'entourèrent fermement autour du cou de ton amant, la tête glissant contre le carrelage alors qu'avec le peu de force qu'il te restait, tes doigts s'agrippèrent tant bien que mal au dos d'Heizou, le rougissant légèrement. Ses coups de bassins furent violents, ses doigts tenant ferment la chaire de tes cuisses nues alors que sa raideur poussait au plus profond de toi. Les cheveux en désordre, une fine pellicule de sueur sur la peau, ton dos souffrait pressé contre le carrelage blanc du mur de la douche. Vos ébats étaient rudes, mais trop addictifs pour le jeune détective en pleine effervescence, assouvissant enfin ses désirs. Si serrer autour de lui, il se sentait fondre dans ta chaleur ardente, étouffant ses gémissements de plaisir contre la peau [C/P] de ton cou, ses dents y laissant quelques marques rougeoyantes. Les jambes enroulées autour de sa taille, Heizou se sentait défaillir, continuant de te marteler de plus en plus fort.
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─­ ­ ­ « Oooh mon Dieu ! »
─ ­ ­ ­ « Je sais [T/P]... ~ » Souffla-t-il entre deux baisers, ses yeux mi-clos embrassant ta silhouette malmener par ses assauts. « C'est moi. »
─ ­ ­ ­ « S'il te paît... Heizou... ! »
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Il avait ce sourire foutrement arrogant aux lèvres, ses hanches continuant de s'accrocher aux tiennes à un rythme engourdissant. Flottant dans un nuage de coton, tu pouvais entendre nettement le claquement obscène de vos peaux s'entrechoquant alors qu'il poussait habilement contre ton point G, ses doigts s'imprimant dans ta peau rougie par sa prise. Plus il s'enfonçait avec plaisir en toi, plus ton dos s'arquait et ta poitrine haletante se collait contre la sienne. Tu pouvais le sentir aller toujours plus loin, toujours plus fort, aussi fort qu'il le pouvait. Son front se posa contre ton épaule, cherchant ton plaisir comme le sien à chaque fois qu'il s'engouffrait en toi. Plus il se rapprochait de son apogée, plus tu le sentais se contracter en toi, amenant sa masculinité à te ravager, frappant contre ce doux point sensible de ton anatomie.
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─ ­ ­ ­ « Heizou... !! Je vais- ! JE... ! »
─ ­ ­ ­ « [T/P]... ! Venons en-ensemble... ! »
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En quelques coups de reins, Heizou a explosé de plaisir se libérant au plus profond de ton corps, ses doigts se serrant sans délicatesse sur tes cuisses, te pressant contre le carrelage froid. Il ne t'en fallu pas plus, une vague de plaisir te submergea, bien plus intense que les autres, te laissant tremblante entre ses bras. Palpitante autour de lui, le détective resta longuement à l'intérieur de toi, ses magnifiques yeux émeraude cherchant les tiens encore vitreux de luxure, réalisant à peine ce qu'il venait tout juste de te faire. Te laissant reposer les pieds sur le sol, Heizou entoura ta taille d'une étreinte protectrice alors que tout doucement, l'un comme l'autre, vous cherchiez à reprendre un souffle normal. Les jambes tremblantes, ayant du mal à soutenir ton poids, et la tête dans le coton, tu partageas avec plaisir un lent et profond baiser avec ton amant, dont l'une de ses mains caressait ta joue. Sa chaleur réconfortait ton esprit doucement bercé par les limbes du sommeil.
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─ ­ ­ ­ « C'est en désordre. » Plaisanta le jeune homme son sourire espiègle aux lèvres, sous ton regard [C/Y] accusateur, il était bien le seul à avoir créé tout ça. « Ne me regarde pas comme ça, mon amour. Tu me blesses. »
─ ­ ­ ­ « Je suis tellement fatiguée et tout est de ta faute. »
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Il était fier comme un pinson, retenant avec empathie une remarque taquine et plus que salace face à tes cheveux en désordre et les suçons qu'il avait posé sur la peau nue de ton cou. Il se contenta de déposer un doux baiser sur tes croissants de chair en signe de remords ou peut-être de repentance, bien qu'au fond heureux d'avoir pu partager ce moment charnel ensemble, pas le moins du monde coupable. Un gémissement passa la barrière de vos lèvres alors que d'un geste lent et délicat de reins, il se retira de la profonde chaleur de ton corps. Tu étais si mignonne, le regard papillonnant alors que tu laissais ton visage s'enfouir contre sa poitrine, fatiguée de ta soirée. Sa main glissa avec tendresse dans le [C/C] de tes cheveux, flattant le haut de ta tête d'un baiser aimant, se sentant peut-être un peu coupable à bien y regarder, de t'avoir mise dans cet état.
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─ ­ ­ ­ « Mais tu dois avouer que mon conseil était plutôt délicieux, pas vrai ? » Demanda-t-il comme un enfant, laissant l'eau tiède de la douche rouler sur vos corps nus enlacés. « J'ai bien fait de t'influencer, n'est-ce pas ? » ─ ­ ­ ­ « Heizou... » Murmuras-tu en sentant ses mains laver ton corps, retirant le gâchis qu'il avait laissé entre tes jambes, nettoyant ton corps abusé par son amour débordant. « Je t'aime, mais il est quatre heures du matin... Laisse-moi dormir. »
─ ­ ­ ­ « A vos ordres, ma belle reine. »
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Imitant un preux chevalier dans une humble révérence, Heizou fut au petit soin, nettoyant ton corps avec douceur tout en y déposant une myriade de baisers au creux de ton cou et au bord de tes lèvres. Il fut délicat, vérifiant le rougeur sur ta peau pour en laisser deux trois autres en secret tandis que somnolente à ses soins, l'eau tiède te fit le plus grand bien. Tu étais bien trop adorable pour son palpitant. Un sourire vint décorer son visage, volant une fois de plus tes lèvres des siennes, profitant de cet instant calme après l'affolement de votre étreinte. Une fois sûr que vos corps était parfaitement propre et sec, le jeune homme te souleva, t'emmenant avec lui jusqu'à la chambre. Une fois allongé dans le lit, nu comme des vers dans des draps propres, il te rapprocha sagement de lui, laissant son torse t'accueillir pour la nuit.
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─ ­ ­ ­ « Bonne nuit, [T/P]. »
─ ­ ­ ­ « Bonne nuit, idiot. »
D'une main calme, il amena ton visage au sien y déposant un chaste baiser, caressant plusieurs fois tes lèvres des siennes. Heizou retient une remarque, savourant l'air apaisé que tu lui offrais, son cœur chatouillé par l'affection, c'était suffisant pour lui rappeler tout son amour pour toi. Dans une satisfaction silencieuse, le jeune homme te laissa te reposer sur lui, déposant avec affection un tendre baiser sur le haut de tes cheveux dès que tu fus plongé dans un long sommeil réparateur. Grâce à lui et ses envies, peut-être calculées, ce fut un long sommeil sans aucun cauchemar.
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Masterlist
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✧ ­ 𝐌𝐀𝐒𝐓𝐄𝐑𝐋𝐈𝐒𝐓 | ❝­ Prompt Halloween ­❞
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❝ 𝐏𝐑𝐄̂𝐓𝐄 𝐀̀ 𝐅𝐑𝐈𝐒𝐒𝐎𝐍𝐍𝐄𝐑 ? ❞  ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ One-Shot, Boy-friend Scénario & Headcanon
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DERNIERE MISE A JOUR | 28/11/2022 ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­Evénement su Wattpad - ( Terminé )
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问题 | Qu'est-ce que le « Horroctober » ? ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­Pour faire simple c'est un concept où chaque jour pendant tout le mois d'octobre un auteur réalise un écrit sur un thème imposé : que soit un mot ou une phrase. Bien évidemment, cet événement comporte aussi sa version NSFW, le Kinkoctober où cette fois-ci les thèmes sont +18. A noter que ce concept existe aussi version dessin, pour les dessinateurs. Pour ce recueil les thèmes imposés se nommeront : « Prompt ».
问题 | Comment va-t-il se dérouler ? ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­N'ayant pas l'envie et surtout le temps d'écrire pour chaque jour du mois d'Octobre, je vais donc vous proposer des « Prompt » sous-forme soit de mots, soit de phrases. Ce sera à vous de choisir un ou plusieurs personnages en fonction du format choisi (▸ One-Shot / Scénario / Headcanon ) et une des prompts en rapport à Halloween. Vous pourrez bien évidement rajouter des détailles à votre sauce, si vous en ressentez le besoin ou l'envie. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­⟮ Personnages + Format + Prompt ( + détails ) ⟯
问题 | Jusqu'à quand avons-nous ? ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­Pour ce challenge, vous avez jusqu'au Mardi 18 Octobre 2022 à 18h00 pour faire vos courses, sachant qu'il n'y a qu'une seule demande par personne.
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句 |  1・« C'est si mignon, aurais-tu peur ? Tu veux un câlin ? » ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­🔞 |  Tartaglia & Dottore 句 |  2・« A ton avis, est-ce que quelqu'un est déjà mort ici ? » ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­Scaramouche, Kazuha Kaedehara & Cyno 句 |  3・« Je peux te sucer ? »  ||   « Le sang ! LE SANG ! Je suis déguisé.e en vampire ! » ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­Heizou Shikanoin 句 |  4・« Un bonbon ou un sort ? Je conseille le sort personnellement, après je ne veux pas essayer d'influencer ta réponse... Mais juste au cas où tu hésiterais... J'informe. » ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­­🔞 |  Xingqiu & Heizou Shikanoin 句 |  5・« Comment pourrais-je dormir si des fantômes te tourmentent ? » 句 |  6・« Tiens-moi la main, tu risques d'avoir peur. » 句 |  7・« Je parie que tu n'es pas capable de m'accompagner au carnaval ! » 句 |  8・« Tu as l'air d'avoir froid... Prends ma veste/pull. »
句 |  9・ Chat noir  | 10・ Monstre de la nuit | 11・ Invasion de mort-vivant | 12・ Retour en enfance | 13・ Lanterne | 14・ Orage | 15・ Hantée | 16・ Citrouille
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Masterlist
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✧ ­ 𝐌𝐀𝐒𝐓𝐄𝐑𝐋𝐈𝐒𝐓 | ❝­ Teyvat sous la Neige­ ­❞
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❝ 𝐁𝐎𝐍𝐇𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐃𝐄 𝐍𝐄𝐈𝐆𝐄 𝐄𝐓 𝐂𝐇𝐎𝐂𝐎𝐋𝐀𝐓 𝐂𝐇𝐀𝐔𝐃, 𝐐𝐔𝐄 𝐑𝐄𝐒𝐄𝐑𝐕𝐄 𝐂𝐇𝐀𝐂𝐔𝐍𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐒𝐄𝐒 ? ❞ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ One-Shot, Boy-friend Scénario & Headcanon
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DERNIERE MISE A JOUR | 02/12/2022
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问题 | « Teyvat sous la Neige » | Mais qu'est-ce que tu fais encore Lya...? ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­C'est quoi ce ton Cherry ? Je me sens agressée par cette question, à croire que je vais faire quelque chose de mal... C'est pas mon genre, voyons. Noël approche avec ses petits souliers et quoi de mieux qu'un challenge d'hivernal pour occuper ces longues soirées hivernales ? En plus des films à l'eau de roses spécial miracle de Noël passant à la télé, j'ai décidé moi aussi de relever le challenge du « Calendrier de l'Avent ». Du 1er Décembre au 24 Décembre à 00h 00, une page supplémentaire sera ajouter à ce livre correspondant au thème du jour, proposé par le calendrier hivernal.
问题 | Quand et comment va-t-il se dérouler ? ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­Du 1er Décembre au 24 Décembre à 00h 00, une page supplémentaire sera ajouter à ce tumblr comportant l'écrit du jour correspondant au thème donné par le calendrier hivernal. Pourquoi n'ai-je pas mit le 25 Décembre ? Je serai sûrement avec de la famille le 24 au soir, donc il y a 9 chances sur 10 que j'oublie de poster à minuit. Malheureusement, il faudra patienter jusqu'à-ce que je me lève...
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礼物 |Day ­ 1・ ❝ MEMOIRE ❞­ ­ ­­ ­ ­ ­ ­↬­ ­ ­ ­ ­( Venti / Kaeya / Eula ) 礼物 |Day ­ 2・ ❝ PATIN A GLACE ❞­ ­ ­­ ­ ­­ ­ ­ ­ ­↬­ ­ ­ ­ ­( Tartaglia ) 礼物 |Day ­ 3・ ❝ SAPIN ❞­ ­­ ­­ ­ ­­ ­ ­ ­ ­↬­ ­ ­ ­ ­( Gang Arataki & Kamisato Family ­) 礼物 |Day ­ 4・ ❝ DECORATIONS ❞­ ­ ­ 礼物 |Day ­ 5・ ❝ CADEAUX ❞­ ­ 礼物 |Day ­ 6・ ❝ ESPRIT DU PASSE ❞­ ­ ­ 礼物 |Day ­ 7・ ❝ LUGE ❞­  //   ­ ­❝ KUNIKUZUSHI (out) ❞ 礼物 |Day ­ 8・ ❝ ILLUMINATION ❞­ ­ ­­
礼物 |Day ­ 9・ ❝ CHANTS ❞ 礼物 |Day ­ 10・❝ MARCHER DE NOËL ❞ 礼物 |Day ­ 11・ ❝ FORÊT ❞ 礼物 |Day ­ 12・ ❝ RENDEZ-VOUS ❞­ 礼物 |Day ­ 13・ ❝ FROID HIVERNAL❞ 礼物 |Day ­ 14・ ❝ ENFERMEE / COCOONING ❞ 礼物 |Day ­ 15・ ❝ ESPRIT DU FUTUR ❞ 礼物 |Day ­ 16・ ❝ PAINT D'EPICES & PÂTISSERIE ❞­ ­
礼物 |Day ­ 17・ ❝ NEIGE ❞­ ­ ­ 礼物 |Day ­ 18・ ❝ ETOILES & SOUHAITS ❞­ ­ ­ 礼物 |Day ­ 19・ ❝ CHOCOLAT CHAUD ❞­ ­ ­礼物 |Day ­ 20・❝ FEU DE CHEMINEE ❞­ ­ ­礼物 |Day ­ 21・ ❝ BENEVOLAT ❞­ // ­ ­❝ KUNIKUZUSHI (out) ❞ 礼物 |Day ­ 22・ ❝ VIN CHAUD ❞­ ­ ­ 礼物 |Day ­ 23・ ❝ GUÏ ❞­ ­ ­ 礼物 |Day ­ 24・ ❝ REPAS & VEILLEE ❞­
­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ 礼物 |Day ­ 25 ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­­ ­・ ❝JOYEUX NOËL ❞・
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A jeudi et bonne fin d'année !
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┃ Esprit es-tu là ?
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­­ ✉ - Demande faite pour le Horroctober 2022, Prompt n°2 : « A ton avis, est-ce que quelqu'un est déjà mort ici ? ».
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Scaramouche, Kazuha & Cyno
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ Scénario
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | ☆ Happy Ending | Fantôme | ♥ Angst ⇢ Fluffy | Possession
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ Suggestif | Mention de sang, mort, violence
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Note ­ ­ ▹ Attention, c'est pas de l'effroi pur et dur, mais c'est pas forcement happy-friendly au début de chaque scénario. Je crois que Kazuha est le plus soft, enfin j'en suis sûre... 
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Scaramouche ─ ­ ❝ 𝗟'𝗲́𝘁𝗲𝗿𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲́𝗴𝗮𝗿𝗲́ ❞
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En boule dans un coin de la pièce humide, tes bras entourant tes jambes recroquevillées contre toi-même alors que de tes yeux [C/Y] voyaient flou, tu balayas la pièce du regard. Il faisait si sombre, si humide et c'était si lugubre. Pas de vent, pas de lueur de bougies et encore moins de lumière, juste les rayons lunaires filtrant entre deux pierres. L'obscurité prenait toute la place, tu distinguais à peine les formes des objets, distinguant qu'une énorme bibliothèque posé en face de toi et une porte en bois sur ta gauche. Où étais-tu ? Les idées très peu claires comme noyé dans un nuage de coton, tu entendais ton cœur battre au creux de ta poitrine. Son bruit te semblait assourdissant tandis que l'écrasement des gouttes d'eau sur le sol te semblait à peine perceptible.
Ta tête tournait, tu avais cette horrible envie de vomir, mais l'incapacité la plus totale de le faire tant ton corps te semblait lourd. Le silence fut ton seul compagnon pendant de longues minutes, puis au bout d'un moment, des bruits de pas raisonnèrent au-dessus de cette "chambre". Ils ne furent pas seuls, vite suivit par le bruit métallique d'une chaîne raclant sur le sol. Tes yeux papillonnèrent tandis que ta tête lourde se reposa sur la pierre froide et humide du mur de ta "chambre", tendant avec une pseudo-lucidité l'oreille aux sons venant jusqu'à toi. Des cris, tant de cris et de bruits de peau. « C'est normal », te souffla ton esprit ravagé, se fondant de nouveau dans le coton.
Ton corps se mit à trembler de part en part alors que le raclement précédant de la chaîne s'éleva juste derrière la porte en bois. C'était comme si elle descendait des escaliers, claquant sur chaque marche qu'elle rencontrait. Ce son régulier éclaira le peu de lucidité qu'il restait dans ton esprit, qui se trouvait comme coupée en deux, l'un essayant d'endormir l'autre. Ton souffle se coupa instantanément à la pensée qu'elle viendrait jusqu'à toi, une réalité qui pesait lourd sur ton estomac déjà meurtri, t'offrant une peur incontrôlable qui noua tes entrailles. Tout te semblait incompréhensible et pourtant si naturel.
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─ ­ ­ ­ « Ma douce et belle petite [T/P]. »
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La voix se retrouva étouffée par l'épaisseur gargantuesque des murs, mais c'était comme si ces mots avaient directement été soufflés au creux de ta tête, les devinant sans même les entendre. Ils étaient clairs et si enjoués ce qui te tira un frisson de peur et de rejet, secouant tout ton corps d'un tremblement mortel. Tu te retrouvais spectatrice sans rien y comprendre, mais un sentiment d'effroi s'immisçait doucement au creux de ton cœur battant comme un cheval de course au galop. Quand avait-il commencé à aller aussi vite ? Hébétée, ton regard [C/Y] se tourna vers la porte en bois, mais à peine tu le fis, que tu rencontras un œil regardant par un trou dans la porte, te fixant avec plaisir.
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─ ­ ­ ­ « Aaah ~ » S'exclama une nouvelle fois la voix, un sourire de folie s'abaissant sur ces traits aliénés, rempli de joie et de désir. « Ma si belle [T/P]. Ils ont été si méchants avec toi... Regarde comme tu saignes. ~ » Ronronna la jeune femme s'émoustillant en voyant l'état pitoyable de ton être, se léchant les lèvres par la même occasion. « Ne t'inquiète pas, mon trésor. ▊▊▊▊▊▊, va extrêmement bien s'occuper de toi et de ton corps. N'aie pas peur. ~ » 
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Ses propres chaînes raclèrent avec lenteur sur le sol, même si ces mots se voulaient réconfortants, tout ton corps recula sur le lit, se tassant le plus possible dans l'angle du mur, si c'était même possible. La porte de ta chambre grinça en s'ouvrant, laissant place à une magnifique poupée de porcelaine, glissant sur ses lèvres un signe de silence. Ton sang se glaça alors qu'à pas feutrés elle s'approcha, plaçant sa main chaude sur la peau [C/P] de ta joue, glissant son pouce sur l'ecchymose violacée qui y était. Son autre main remonta le long de ta jambe, s'installant sur le lit, un sourire fou aux lèvres alors qu'elle s'arrêta sur le haut de ton genou.
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─ ­ ­ ­ « Tu es si belle. Tu as si bien travaillé mon trésor. ~ » Ronronna-t-elle ses joues pâles se peignant d'une lueur aussi rosée d'excitation. « Je dois te récompenser, pas vrai ? Sois docile mon précieux trésor et laisses-toi faire. ~ »
─ ­ ­ ­ « Je ne veux p- »
─ ­ ­ ­ « Chute, [T/P]. Ne laisse pas ta vilaine bouche me décevoir et enlève tes bras. »
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Tes mains tremblèrent se détachant à contrecœur alors que sa poigne faisait tout son possible pour décoller tes genoux l'un de l'autre. Des larmes se coincèrent au bord de ton regard [C/Y], sentant les yeux sales de vos propriétaires à l'angle de la porte de ta chambre. « C'est normal, pas vrai ? », demanda silencieusement un coin de ton esprit se fracturant petit à petit. Un sourire se plaça sur tes lèvres meurtries, lui souriant enfin, ton cœur se brisant au creux de ta poitrine.
 Tu avais compris, même avec ton esprit meurtrit t'influençant. 
Les larmes roulèrent le long de tes joues alors que ton corps abusé s'ouvrait pour elle. Ses fins doigts abîmés caressèrent tes [L/C] cheveux [C/C], abaissant ses lèvres vers toi tandis que du coin de l'oeil du vit ces paires de yeux sales vous fixer. « Ce n'est pas normal », répondis-tu avec lucidité et silence la question de tantôt. Devant toi, la poupée avait déjà sombré dans la folie et ce serait bientôt ton tour. Elle était comme le reflet de ton futur, imprimant sous ton regard une tristesse étouffante qui déchira ton âme.
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─ ­ ­ ­ « [/p] ! [t/p] ! [T/P] ! » S'époumona la voix de Scaramouche te secouant les épaules, ses yeux indigos brillant d'une peur inhabituel pour l'arrogant. « [T/P] est-ce que tu me vois ? »
─ ­ ­ ­ « A ton avis, ▊▊▊▊▊▊... » Demandas-tu ton regard perdu sur les traits délicats de ton amant, caressant tendrement la rondeur de sa joue sans même le voir, de longues larmes roulantes sur tes joues. « Est-ce que quelqu'un est déjà mort là-bas ? »
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L'exécuteur resta sans voix en voyant tant de désespoir, de peur, de désolation, d'incompréhension et d'accablement habité le fond de ton regard. Tu n'étais plus avec lui, comme l'avait dit le fantôme. Il se sentait tellement impuissant. Tu avais été blessé dans votre chambre, sans qu'il ne s'en aperçoive. Mais pourquoi lui posais-tu cette question ? Ses sourcils se froncèrent de mécontentement, tournant un regard meurtrier vers l'esprit maintenu au sol par ses subordonnés. Que t'avait-elle fait ? Qu'avait-elle fait à la femme qu'il aimait ? Une aura noire entoura la marionnette brûlant d'une colère noire, laissant ses subordonnés cloués de peur sur le sol de votre chambre.
Le fantôme le fixait avec contentement, avec arrogance, avec tant de prétention. Elle avait un sourire fou aux lèvres. Elle était spécialement heureuse que tu aies pu vivre sa vie et souffrir comme elle avait souffert. N'est-ce pas à ça que servait Halloween ? À quoi ça servirait qu'elle puisse mettre les pieds dans ce monde maintenant ? Elle le savait, à punir les humains qui ne leur étaient pas venus en aide, qui les avait tant fait souffrir. Elle ne te souhaitait qu'une chose : « Mourir dans le même désespoir qu'elle. ». C'était si bon de te voir l'esprit embrouillé sans que jamais tu ne puisses t'en sortir, de voir des larmes coulées sur tes tempes.
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─ ­ ­ ­ « C'était si triste... » Murmuras-tu reprenant petit à petit ta lucidité, un soupir lourd au cœur, cherchant le réconfort de ton amant, pas encore complètement ancré dans la situation. « Chéri, regarde-moi s'il te plaît. »
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Personne n'eut le temps de te répondre, même pas ton amant, que tes bras s'enroulèrent autour de ton torse. À califourchon au-dessus de tes cuisses, Scaramouche se raidit alors que tu enterais ton visage à même son ventre. Son regard indigo revint vers toi, maintenant assise, respirant à hoquet la senteur de ses vêtements, cherchant un brin de réconfort dans ton étreinte. N'avait-elle pas dit que tu ne bougerais plus ? Est-ce lui que tu avais appelé « chéri » ? Un silence habita la pièce alors que l'esprit se tortillait de rage dans la poigne des fatuïs, brûlante de fureur.
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─ ­ ­ ­ « Vous. Débarrassez-moi de cette chose. » Ordonna la voix sombre de ton amant, passant maladroitement sa main sur le haut de tes cheveux. « Enfermez-la. Brûlez-la. Peu m'importe. Qu'elle souffre cent fois plus que [T/P]. Je ne veux plus jamais en entendre parler de près ou de loin. Ai-je été clair ? »
─ ­ ­ ­ « Oui, monsieur. »
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Les soldats répondirent rapidement et tous en cœur, emprisonnant sans ménagement l'esprit, se débattant avec impétuosité. La porte claqua à leur disparition, conduisant la morte au laboratoire de Dottore qui se ferait un plaisir de s'amuser avec elle, laissant ainsi à Scaramouche tout le loisir de reporter son attention sur toi. Le silence revenu, tu osas un coup d'œil en sa direction. Tu n'avais aucune idée de ce que tu venais de vivre et encore moins de comment s'était arrivée, mais ton cœur te criait que tu avais besoin de lui. Tu lui paraissais si mignonne à t'accrocher désespérément à lui, tes yeux larmoyants, mais brillants de besoin. Tu avais besoin de lui. C'était dangereux... Une chaleur enivrante réchauffa sa poitrine alors qu'il laissait sa main glisser sur ta joue pour la caresser avec tendresse. 
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─ ­ ­ ­ « [T/P]. » Souffla l'exécuteur, se penchant légèrement en avant, son pouce caressant ta lèvre inférieur. « Et si tu m'appelais de nouveau comme tout à l'heure... »
─ ­ ­ ­ « Scara ? » 
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Tes lèvres laissèrent échapper ces mots, incertaines de connaître la bonne réponse, ou celle qu'il attendait. Ton esprit encore brumeux, tu ne voyais que lui et ses magnifiques yeux indigos te fixer. Les larmes roulaient encore sur tes joues, mais tu ne te sentais plus triste, comme si ce n'était pas toi qui pleurais. Au plus profond de toi, tu avais besoin de lui de sa chaleur et de ton étreinte, c'était un mystère, mais inconsciemment, tu savais que grâce à lui tes larmes cesseraient. Tu en étais convaincu du plus profond de toi-même.
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─ ­ ­ ­ « Chéri ? »
─ ­ ­ ­ « Je suis là. » 
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Ce fut ce mot, ce mot qui avait fait palpiter son cœur sans ménagement. Un sourire prétentieux égailla son visage alors que ton souffle se coupa en un instant, ses lèvres se déposant sur les tiennes. Elles étaient douces et légèrement sucrées, ton homme ayant cédé à la tentation des friandises plutôt, mais si quémandeur en glissant sa langue entre tes deux croissants de chaire. Conquérant, le jeune homme joua avec ta langue de la sienne, aimant particulièrement sentir ton corps frissonner sous ses doigts explorateur. Ton cœur se mit à battre à la chamade, les larmes chaudes de tantôt quittant des yeux [C/Y]. Chaque partie de ton corps se réchauffa à mesure que ses doigts redessinaient ta silhouette. 
Vous câlinant amoureusement l'un l'autre dans l'intimité la plus totale, tes bras enlacèrent son cou alors que chaque partie de ton être se collait au sien. Ses baisers pleuvaient sur tes lèvres, appréciant chacune de tes dévotions pour lui. Câlinant tendrement tes hanches, tu te sentis tomber en arrière, ton homme te surplombant de toute sa hauteur. Désireuse de son étreinte, Scaramouche fut plus que satisfait de te sentir si nécessiteuse de son toucher. Au plus profond de lui, il se sentait exister au creux de tes bras, bien qu'il ne l'avouerait jamais. La couette recouvra bien vite votre forme enlacée tandis que pour une première fois, Scaramouche t'autorisa à dormir calmement sur lui, comme s'il était devenu une de tes peluches. 
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Kazuha KAEDEHARA ─ ­ ❝ 𝗧𝗼𝘂𝗿𝗯𝗶𝗹𝗹𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗳𝗲𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗮𝗿𝗹𝗮𝘁𝗲𝘀 ❞
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La capitale était animée ces temps-ci, les habitants courraient dans tous les sens, le festival d'Halloween finit depuis quelques jours. Les décorations quittaient petit à petit les arbres, les façades ou les stands, de ses yeux rubis le jeune vagabond regardait les soldats s'activer, ne laissant que deux jeunes à l'entrer de la citadelle. Adossée sous un cerisier à côté de l'éminent bâtiment où résidait l'Archon électro, à l'abri des regards indiscrets, le jeune homme aux cheveux pâles ferma les yeux, profitant de la brise marine pour un instant de repos. Il n'aimait pas revenir ici, à quelques pas de ce palais qui lui avait volé un précieux ami sous ses yeux impuissants, c'était désagréable, même s'il ne s'empêchait pas de vagabonder pendant une journée dans la capitale, comme aujourd'hui. Parfois, la douceur d'Inazuma pouvait lui manquer, comme les pétales de cerisier tapissant le sol de leur couleur ou encore le fumet des onigiris tout juste chaud.
D'un léger soupir, se détendant sous les rayons chauds du soleil, il aurait aimé être un chat... Un chat vagabondant un peu de partout, libre comme il aurait toujours voulu l'être, se reposant sans rien avoir, sans se soucier de rien, juste de t'attendre tranquillement allongé sous la chaleur des rayons du soleil. Quand la fin d'après-midi sonnerait, à moitié somnolant, il sentirait tes mains passer dans son pelage clair alors qu'avec une tendresse démesurée, tu lui raconterais ta journée, le câlinant comme si c'était un réflexe. Une belle vie. Une vie qu'il gagnait petit à petit à tes côtés, gardant ses souvenirs comme guide pour avancer, qu'ils soient bons comme mauvais, ils lui permettaient de tenir le cap. Le soleil tapait fort, aucun nuage à l'horizon au-dessus du ballet incessant des touristes dans le grand palais ouvert pour le festival d'Halloween. Les couples et les familles défilaient, saluant les soldats gardant l'entrer, toutes plus contentes les unes que les autres, leur conversation allant de bon train sous l'ouïe du jeune rodin. 
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─ ­ ­ ­ « C'était vraiment bien foutu et l'architecture est vraiment belle. » Balança un étudiant tout droit venu de Sumeru, visitant la cité pour sa thèse, se moquant que quiconque puisse l'attendre avec sa voix forte. « Y a sûrement des imbéciles de la rébellion qui se sont fait torturer là-dedans, après tout, ils sont risibles comme leur Archon n'est pas nette. À ton avis, quelqu'un est déjà mort là-dedans ? »
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Que venait-il de dire ? À peine ses mots ne furent prononcés que l'Inazumien pâli et il ne fut pas le seul, jetant un regard vers l'inconscient qui venait de parler. L'étudiant aussi arrogant que non-chaland continua de parler sans se soucier du dénigrement sortant de ses lèvres et encore moins des regards mauvais que lui lançaient les natifs de l'endroit. Les blessures étaient encore là, la guerre civile venait tout juste de se finir contre leur Archon, et en ce jour d'Halloween passé, les blessures s'étaient réouverte le temps d'une nuit pour leur rendre hommage.
Kazuha se souvenait encore de l'horreur de ce jour, revivant la scène en une fraction de seconde, la pluie battant sur la cité, les éclaires violets tintant le ciel. Il sentait encore les gouttelettes froides de pluies ruisseler sur la peau nue de son visage, collant ses cheveux au creux de son cou alors qu'il courait à en perdre l'haleine. Son corps ressentait une nouvelle fois la brûlure de ses muscles courbaturés par l'effort et de ses poumons brûlant à cause de l'oxygène. En un instant, il revoyait son ami tomber en arrière et toutes ses sensations tombèrent au fond de son estomac, comme un rocher au fond d'une mare, lui donnant cruellement envie de vomir.
Comment pouvait-il parler avec tant de désinvolture ? Comment pouvait-il avoir ce sourire arrogant sur son visage ? Comment pouvait-il épier leur réaction avec un tel plaisir en leur manquant autant de respect ? Oui, leur Archon avait merdé. Oui, leur Archon s'était coincé dans le passé. Oui, elle n'avait pas veillé sur eux comme elle aurait dû le faire. Pourtant, ils avaient réussi à la ramener à la raison et tant bien que mal, elle essayait d'avancer avec cette nouvelle Inazuma. Kazuha ne lui pardonnerait peut-être pas pour son ami, mais il reconnaissait ses efforts pour leur nation. Et personne, personne ne pouvait cracher sur leur mort pour cette raison. 
Son camarade, quant à lui, se tassa sur lui-même bien conscient des regards noirs courant sur leur silhouette avançant dans l'aller, honteux en passant juste devant la statue rendant hommage à leur divinité.
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─ ­ ­ ­ « Tu... Tu devrais arrêter là... » Murmura son camarade tirant prudemment sur sa manche.
─ ­ ­ ­ « Êtes-vous sûr de pouvoir critiquer cette nation ? » Demandas-tu marchant à sens contraire pour rejoindre ton amant, ta tarte à la citrouille à la main, juste dans celle qui te démangeait grandement. « Je veux dire... Quand on voit ce que vous, les chercheurs, vous avez fait à votre Archon... Vous n'avez même pas essayé de savoir comment elle allait, de la raisonner, ou de la contacter. Vous avez simplement suivi comme des moutons vos grands sages. Lequel des deux peuples est le plus risible ? Je me demande... » 
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C'était enfantin comme réaction, tu en étais plus que consciente et quelque part, tu t'en voulais d'avoir dit ces choses qui les blesseraient sûrement. Tu le savais, mais c'était plus fort que toi, tu ne pouvais pas laisser ton amant et son ami se faire piétiner ainsi. De quel droit s'autorisait-il à parler du peuple ayant combattu fièrement pour leur liberté ? D'un regard amical, tu les saluas d'un mouvement de tête accompagné d'un sourire poli aux lèvres, passant à leur côté, sans t'arrêter. Tu ne cherchais pas le conflit, juste a qu'ils se taisent et arrête de souiller la mémoire des disparus et ainsi leur éviter un meurtre groupé de la part des Inazumiens.
En entendant ta voix, Kazuha sentit son regard s'élargir, un fin sourire vint décorer ses croissants de chair alors qu'il te voyait revenir vers lui habiller d'un chaud kimono. Tu étais adorable, ses couleurs se mariant magnifiquement bien avec tes yeux [C/Y] pétillants et tes cheveux [C/C]. Il n'arrivait plus à lâcher ta silhouette du regard, fasciné par le visage doux que tu affichais et les mots tranchant qui étaient sortit d'être tes lèvres. Comment pouvais-tu être aussi magnifique ? Captant le visage angélique de ton amant au travers de la foule, tu oublias rapidement les deux zigotos sans importance derrière toi, tu te dirigeant vers son air rêveur. Ça ne faisait que cinq minutes que vous vous étiez quittés, mais pourtant, tu avais déjà envie de partager une chaude étreinte avec lui.
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─ ­ ­ ­ « Oï ! Tu penses pouvoir partir comme ça ? » Cracha le chercheur s'avançant dangereusement dans ta direction, attrapant ton épaule, ses intentions plus que clair aux yeux de tous. « J'arrive pas à croire qu'un être aussi stupide puisse oser l'ouvrir devant nous ? Les rats dans votre genre ne devraient pas être autorisés à donner leur opinion, vous n'êtes que des illettrés. »
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Tes yeux papillonnèrent à ses mots. Avais-tu bien entendu ? Êtes-ce là, l'arrogance des chercheurs ? La question ne resta pas longtemps dans ton esprit, ton attention tout de suite dirigée vers ta tarte s'écrasant lamentablement dans le sol dans un faible « splash ». Adieu tes 300 moras partie en fumée à cause d'un con, t'ayant agripper l'épaule pour te déstabiliser. À peine ton épaule fut attrapé que Kazuha avait presque réagi au quart de tour, t'amenant jusqu'à lui, te coinçant dans une chaude étreinte protectrice alors que son regard se posait sur les deux chercheurs. Il n'eut rien à dire, que les deux soldats de tantôt posèrent chacun une main sur leurs épaules, un sourire crispé et professionnel aux lèvres.
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─ ­ ­ ­ « Arrêtez-vous ici, et suivez-nous au poste, Monsieur. » Clama l'un des deux hommes en uniforme, indiquant d'un geste de main la direction.« Vous voyez, ce n'est pas très loin. Vous allez être placé en garde à vue. »
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Les deux chercheurs n'eurent le temps de protester que les deux gardes se mirent en route, vous saluant tous les deux d'un geste de chapeau, sous les regards soulagés des habitants. Quand les quatre hommes disparurent de votre champ de vision, Kauha poussa un long soupir, laissant sa tête choir au creux de ton cou. Il était soulagé de sentir de nouveau ta chaleur entre ses bras. Prenant quelques instants pour lui, le jeune rodin rechargea ses batteries en silence, sous souffle échouant sur la peau nue de ton cou, te tirant de petits frissons. La foule autour de vous se dispersa rapidement, des personnes âgées vous jetant des regards par-ci par-là, attendrit par votre étreinte leur rappelant leur jeunesse.
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─ ­ ­ ­ « Kazuha ? » L'appelas-tu calmement dans l'espoir de pouvoir apercevoir son visage, mais aucune réponse ne vint. « Mon amour ? »
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À peine ce surnom sortit d'entre tes lèvres, que le jeune vagabond se sentit doucement rougir, la chaleur remontant le long de son échine jusqu'à ses joues pâles. C'était injuste de l'appeler comme ça, mais il était très, mais très loin, de détester ce surnom prononcé d'entre tes lèvres. Serait-ce égoïste de sa part s'il t'embrassait à la vue de tous ? Serais-tu même en colère contre lui ? Ses envies lui criaient de faire ça, mais sa raison fut toute autre. Son visage se redressa vers toi, couvert de gêne, ses yeux carmin brillants d'affection. Sa main bandée prit ton poignet alors que d'un pa décidé, l'impatience courant dans ses veines, il t'emmena avec lui à l'abri des regards ampli de curiosité.
Tu n'eux le temps de piper un mot qu'avec une douceur sans pareille, ses lèvres embrassèrent les tiennes. Il était aussi délicat qu'appréciateur, sa langue glissant sensuellement entre tes deux croissants de chair, elle dansait avec la tienne dans une lenteur addictive. Tout ton être se sentait près à exploser. Tous ses gestes transpiraient le besoin de te sentir, de t'aimer et de te protéger, réchauffant ton corps de la meilleure des façons. Ses bras se resserrèrent autour de ta taille, vidant son esprit pour n'y avoir que toi et ta chaleur enivrante. 
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─ ­ ­ ­ « Tu étais magnifique. » Murmura-t-il entre deux baisers, son éloge accompagnant son regard brillant de tendresses, causant le sursaut de ton cœur battant déjà à tout rompre. « Mais ne prends plus de risques inconsidérés, d'accord ? »
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Cyno ─ ­ ❝ 𝗝𝘂𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗰𝗿𝗲𝘁𝘀 ❞
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Des bruits de pas raisonnèrent sur le sol humide du long couloir de la pyramide, ceux-ci étaient accompagnés du compte lent des gouttes d'eau s'écrasant sur le sol. Deux individus marchaient dans les vieilles ruines du désert, l'un habitué à explorer et l'autre, toi, suivant comme une touriste le général mahamantra. Le jeune homme, sa lance à la poigne, ouvrait la marche dans ses ruines mal éclairées alors que craintive, sursautant au moindre bruit suspect, tu t'accrochais aux longues lanières de son short, comme un caneton derrière sa mère. Quelle idée avais-tu eux pour l'accompagner dans les décombres d'une ancienne civilisation ? Tu devais être folle ce jour-là pour avoir dit : « oui » ! 
Aussi calme qu'à son habitude, le jeune général resta silencieux tout du long, ne te jetant que de temps à autre un regard inquiet à chacun de tes sursauts de peur. S'il avait eu le courage ou un tant soit peu l'audace de Tighnari, le jeune homme t'aurait prit calmement la main, comme si de rien n'était, te rassurant d'une simple pression chaude sur celle-ci. Pourtant, il n'avait eu ni l'un ni l'autre peut à l'aise avec l'affection et surtout, foncièrement timide devant toi, la femme qu'il aime. Soucieux de ne pas te perdre dans ce dédale de couloirs, Cyno gardait toujours un œil bienveillant sur ta forme tremblante à ses côtés. Avait-il fait trop de blague autour des mythes des ruines de la pyramide ? Se sentant légèrement coupable à ce sujet, le jeune homme fit de son mieux pour te guider dans les allées les moins horrifiantes de l'édifice.
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─ ­ ­ ­ « Cyno... » Marmonnas-tu manquant de rentrer dans son dos nu quand il s'arrêta net à l'appel de son nom. « Pourquoi je suis là déjà ? »
─ ­ ­ ­ « Car tu pensais que ce serait amusant à visiter pour Halloween... » Répondit le blanc se tournant dans ta direction en captant de son regard rubis le tien, légèrement craintif. « Nous pouvons toujours faire demi-tour, [T/P]. »
─ ­ ­ ­ « Non. » Secouas-tu la tête en réponse à sa proposition, un sourire certes nerveux aux lèvres pour compléter ta déclaration. « Je suis sur les nerfs, mais tu es là donc je n'ai rien à craindre, pas vrai ? »
─ ­ ­ ­ « Effectivement. »
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Cyno ne pouvait que confirmer tes dires sans aucune once d'arrogance, répondant simplement honnêtement à ta question, comme il le faisait toujours. Il avait toujours été comme ça, transpirant l'honnêteté et la confiance sans se rendre compte qu'il pouvait en être intimidant, ou encore un poil trop sérieux et rigide dans sa façon de parler. Un sourire tendre se plaça sur tes lèvres alors qu'attendrit par ce petit général, tes doigts s'enroulèrent autour des siens dans un geste affectif qui ne manqua pas de le faire légèrement rougir en détournant le regard. Si timide, c'était un plaisir de voir cet homme fort et sûr de lui réduit à un désordre rougissant juste grâce à tes gestes. Fondant devant sa pudeur adorable, tes lèvres se posèrent amoureusement sur la rondeur de sa joue, observant avec délice ses rubis se troubler de gêne. Il t'observa un long moment lui sourire, avant de timidement se racler la gorge en réponse tandis qu'il se retournait pour reprendre son chemin, son cœur battant à la chamade au fond de sa cage-thoracique. 
Vos doigts entrelacés, Cyno sentait une chaleur incommensurable remonter le long de son échine, ne pouvant retirer le fin sourire peignant son visage. Comment pouvait-il se montrer si doux et si faible devant toi ? C'était frustrant à ne rien y comprendre, même si la douceur étreignant son être le comblait d'un bonheur simple. Continuant votre longue exploration en ce soir d'Halloween, ton regard ne lâchait pas le profil de ton amant, observant la couleur rougeoyante du bout de ses oreilles. Si ça ne tenait qu'à toi, tu l'aurais enlacé et couvert de baisers jusqu'à-ce que son cœur en déborde, quittant ces horribles ruines pour votre lit dans le village en contre-bas. Mais ce n'était pas le moment, sans compter que vous n'auriez pas été tranquille ne serait-ce qu'une seconde. Profitant de ton homme, tu le suivais au travers des couloirs, jetant des coups d'œil par-ci par-là, curieuse des gravures avant de revenir sur son profil sérieux, croisant de temps à autre ses billes carmin.
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─ ­ ­ ­ « Quelque chose ne va pas ? »
─ ­ ­ ­ « Oui, c'est assez étrange... » Murmura ton amant en s'arrêtant juste en haut d'escalier descendant dans un sous-sol qui lui était inconnu à ce jour. « Je n'ai jamais vu d'escalier ici ? »
─ ­ ­ ­ « Peut-être qu'un chercheur l'a activé sans s'en rendre compte ? »
─ ­ ­ ­ « Je n'en suis pas convaincu. » Répondit Cyno méfiant à l'encontre du nouvel endroit à explorer, fronçant les sourcils. « Reste près de moi et ne t'éloigne pas [T/P]. »
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L'un comme l'autre la curiosité fut plus forte que la prudence, serrant plus fortement sa main dans la tienne, le jeune général descendit avant toi avec prudence. Il n'y avait aucune lumière et encore moins une torche pour éclairer l'endroit. Infusant sa lance de son œil divin, une faible lueur électro éclaira l'endroit, dans un léger bruit d'éclairs scintillants. Ce qui se tenait devant vous était incompréhensible. Il n'y avait qu'une seule et simple porte en bois, sans serrure et avec un trou un peu plus large que la taille d'un œil. Qu'est-ce que c'était ? Aussi silencieux l'un que l'autre, le général poussa la porte de sa lance, celle-ci grinça à n'en plus finir alors que l'atmosphère sombre te mettait doucement mal à l'aise.
Comme si Cyno l'avait remarqué, il te rapprocha de lui, déposant sur le haut de tes cheveux un court baiser apaisant. Vous étiez tous les deux dans l'incompréhension la plus totale devant ce que vous renvoyait la pièce. La pièce était sombre, avec quelques rayons lunaires qui apparaissaient par les nombreuses fissures de la pierre. Comment la lune pouvait passer à cette profondeur ? Cyno avait déjà entendu toute sorte de rumeur étrange sur cette pyramide en particulier, mais aucune n'avait pu être confirmée. Ne s'interrogeant pas plus, son regard rubis analysa l'endroit alors que de ton côté, tu entendais le bruit à peine audible d'une chaîne se traînant sur le sol dans des allées et venues.
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─ ­ ­ ­ « Une bibliothèque et un lit... » Soufflas-tu à voix haute alors que Cyno comprenait petit à petit à quoi avait pu bien servir cet endroit, ne pensant jamais le voir un jour de ses propres yeux. « C'est assez sinistre, même pour une cellule... »
─ ­ ­ ­ « Effectivement. » Confirma le jeune homme avançant dans l'humidité ambiante à l'odeur moisi de la cellule, ce qui n'avait rien d'étonnant vu l'âge de l'endroit. « Si mes souvenirs sont bons, à une époque, des trafiquants d'esclaves habitaient cette pyramide. Elle servait aussi de maisons de plaisir pour de riches marchants de passage... Cette cellule devait servir en quelque sorte de chambre. »
─ ­ ­ ­ « Pourquoi était-elle à l'écart des autres ? »
─ ­ ­ ­ « Plus elles étaient sollicitées, plus elles avaient le droit à des privilèges et à de bonnes pièces. Dans le cas contraire, moins elles ne l'étaient, plus ils les jetaient. » Expliqua ton amant bien aux faits des anciens événements qui avait pu se passer dans le désert, dû à ses études à l'académie. « Cette cellule semble cachée, donc j'en déduis que la personne dormant ici devait servir de récompenses aux esclavagistes. »
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Tu n'avais pas besoin d'un dessin, comprenant sans même qu'il le dise à voix haute les horreurs qu'avaient vécues les femmes enfermées ici. Sans voix et le regard rempli de dégoût, ta main libre se posa sur tes lèvres tandis que sans qu'il ne s'y attende, tu te reposas contre lui, serrant son bras entre les tiens. À peine, tu clignas des yeux que tu voyais ses femmes rouées de coups, violer par plusieurs hommes à la fois, devant répondre au moindre de leurs fantasmes, subissant la mort dans l'âme les pires tortures les plus tordues dans cette cellule. Contrairement aux autres, ce n'était pas grave si elles étaient " abîmées " puisque jamais personne d'autre qu'eux les verraient. D'un regard soucieux, Cyno se mit en face de toi, cherchant tes yeux [C/Y] alors qu'il entourait ta taille de son bras protecteur tenant sa lance et caressait tendrement ta joue de sa main libre. Aurait-il dû se taire et ne rien dire ? Peut-être que oui finalement. Pourtant, silencieusement, tu te lovas contre sa main, tenu de la tienne dans un geste qui se voulait rassurant.
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─ ­ ­ ­ « Merci de me l'avoir dit. Je préfère ça, qu'être tenu dans l'ignorance. » Soufflas-tu pour calmer son inquiétude plus que visible bien que silencieuse.« A ton avis, quelqu'un est déjà mort ici ? »
─ ­ ­ ­ « Ici ? Non. » Lança-t-il te surprenant grandement, se décalant d'un pas sur le côté pour te montrer alors que d'un coup de tête, il te montra la bibliothèque légèrement déplacée contre le mur. « Cependant, derrière elle, après un long couloir, il doit exister une pièce de torture, ils les ont sûrement tuées là-bas dedans. »
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Le général avait plus que raison. Un frisson traversa ton échine dès que ton regard se posa sur l'imposant meuble. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu te sentais observé, comme si quelqu'un prenait un malin plaisir à vous épier. Ça venait de derrière ce mur, tu en étais sûre et certaine. Oui, elle vous observait, assise tranquillement au bout de ce long couloir.
 Les femmes avaient le don de la sentir et les hommes quant à eux, venaient jusqu'à elle innocent des pires tortures qu'elle leur infligerait dès qu'ils l'apercevraient. Se léchant les lèvres, ▊▊▊▊▊▊ attendait au milieu des os de son amante décédée depuis si longtemps déjà, alors qu'elle avait été impuissante à sa souffrance. À chaque fois qu'elle avait pu, ▊▊▊▊▊▊ l'avait demandé comme récompense dans l'espoir qu'elle se sente mieux sous l'affection de sa langue. Rien qu'à ses souvenirs délicieux, ses pieds se balancèrent à nouveau dans le vide, son regard aliéné au visage te fixant à travers le mur couvert du sang de leurs geôliers qui s'étaient brunis par les années passées depuis ce jour-là.
Tu étais si mignonne. Pourquoi ne viendrais-tu pas jusqu'à elle pour l'éternité ?
Vous seriez heureuse ensemble tandis qu'elle sacrifierait ton amant pour la douce fête d'Halloween, vous amusant derrière lui pendant qu'il souffrirait le martyre. Raillant à gorge déployée à son idée, sa chaîne au pied claqua plus fortement sur le sol à sa démence alors que ses doigts caressèrent avec tendresse le crâne de son ancienne amante posé sur ses cuisses.
 Pourquoi ne l'attendrais-tu pas avec elle ?
Sans savoir pourquoi, ton corps se mit légèrement à trembler, tes yeux traduisant une peur incompréhensible à ta paire. C'était comme si tu étais tétanisée alors qu'une voix semblable à un doux poison t'appelait au-delà du mur. Cyno n'entendait rien, il ne voyait rien et ne savait rien des mots que te murmurait l'elfe depuis des minutes déjà. Inquiet et avec raison, ses mains passèrent sous tes cuisses tandis qu'il te serra contre lui, telle un koala accroché à sa branche. Ses lèvres se posèrent contre ta joue dans l'espoir de te tirer un regard, sans succès. Ses pas se mirent rapidement en route, quittant la salle sans perdre plus de temps alors qu'à son tour, il entendit la voix.
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─ ­ ­ ­ « Pourquoi pars-tu avec elle ? Donne-la-moi. » Ordonna l'elfe sans se lever de la pièce où elle se trouvait, comme si elle ne pouvait pas bouger de là-bas. « Je m'occuperai bien mieux que toi de cette tendre petite humaine. N'est-ce pas pour ça qu'Halloween me réveille chaque année ? »
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Cyno ne prit pas le temps de répondre, remontant les couloirs et escaliers que vous aviez pris tantôt, accusant les effets de la voix forte qui criait dans son esprit. Plus vous vous éloigniez de la pièce, plus ton corps se détendait dans ses bras, arrivant à lever ton regard [C/Y] vers son visage sérieux. Ses rubis concentrées sur votre fuite, tu ne pus t'empêcher de le trouver mignon, appréciant sa chaleur et son odeur, laissant tes bras s'enrouler autour de son cou alors que ta tête en fit de même, tes lèvres embrassant timidement sa peau bronzée. Le général en frissonna, mais ne s'arrêta pas pour autant, continuant son chemin vers la sortie, sa priorité étant : « De te mettre à l'abri ». Ce fut la lueur de la lune vous accueillit à la sortie de la pyramide, à peine avait-il mis son pied à l'extérieur que la voix désagréable de la femme arrêta de crier dans ses oreilles, le laissant désormais tranquille.
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─ ­ ­ ­ « Cyno ? » L'appelas-tu d'une voix incroyablement tendre, les joues légèrement rougissantes en croisant son magnifique regard. « Tu étais incroyable. »
─ ­ ­ ­ « [T/P]... »
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Le blanc ne put s'empêcher de soupirer en entendant tes mots. Ne veniez-vous pas de vivre quelque chose de stressant ? Pourtant, tu le regardais avec admiration, plus aucune once de peur au fond du regard. Quand enfin tu posas un pied-à-terre, le général eut tout le loisir de passer avec tendresse sa main dans tes cheveux [C/C], les dégageant de devant ton visage. Attendris, le jeune homme ne put s'empêcher de te voler un doux baiser. D'abord timide, délicat et tendre, comme si tu étais un verre en cristal, celui-ci changea rapidement, se métamorphosant dès que tes lèvres se mouvèrent contre les siennes. Il fut bien plus passionné, dévorant avec envie les croissants de chai de l'autre, laissant vos langues se caresser, collant vos corps brûlant ensemble. Si Cyno se demandait si tu allais mieux, la réponse, elle, réveilla au plus profond de lui des envies nouvelles. Il vous fallu un long moment avant qu'enfin vos lèvres ne se détachent de celles de l'autre. La respiration chancelante, le regard brûlant, l'un comme l'autre, votre poitrine se soulevaient avec rapidité.
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─ ­ ­ ­ « Rentrons, [T/P]. » Murmura-t-il son souffle irrégulier comme il l'avait rarement en dehors de ta présence, ses envies plus qu'évidentes. « Je dois encore te changer les idées de cet évènement stressant. »
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Masterlist ・ Horroctober 2022
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┃ 🔞 ・Un petit câlin ?
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­ ✉ - Demande faite pour le Horroctober 2022, Prompt n°1 : « C'est si mignon, aurais-tu peur ? Tu veux un câlin ? » version NSFW.
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Tartaglia & Dottore
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ Scénario
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | ♥ Fluffy | ☆ Happy Ending | Presque Yan!Dottore |
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ 🔞 NSFW | Tous les personnages ont plus de 18 ans ! | ☘ Consentement mutuel | Non protégé | Langage "vulgaire" | Exhibitionnisme (?)
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🔞 - Contenue +18 ▹ Je rappel au mineur de ne pas lire ce contenu, passer ce message est à vos risques et périls.
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Tartaglia ­ ─ ­ ❝ 𝗝𝗲𝘂𝗻𝗲 𝗦𝗶𝗿𝗲 ❞
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Le jeune homme travaillait depuis des heures, un travail long et pénible de bureau, un travail qu'il n'appréciait pas le moins du monde, surtout quand tous les autres s'amusaient durant le festival. C'était de sa faute, il n'avait pas traité ses dossiers quand il avait le temps, et désormais la date limite arrivait incessamment sous peu. Soupirant de désespoir, le roux continua de lire, de signer et de corriger les contre-rendus de ses subordonnés exagérant encore et toujours ses blessures reçues lors de ses missions. Roulant des yeux à une énième phrase, Tartaglia releva le regard en entendant trois petits coups frapper contre la porte en bois de son bureau. Qui pouvait bien venir à cette heure ? À peine il invita l'invité à entrer que ses yeux pétillèrent de joie en t'apercevant dans l'entrebâillement de la porte. Qui d'autre que son amante pouvait venir à cette heure ? Personne.
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─ ­ ­ ­ « Honey, que me vaut l'honneur de cette visite ? »
─ ­ ­ ­ « Humph, toujours dans l'excès à ce que je vois. » Te moquas-tu légèrement en entrant complètement dans son bureau, fermant délicatement la porte derrière toi, prenant ton temps sur la poignée. « Tu me manquais. ~ »
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Le regard océan de ton amant se mit à pétiller à cette révélation, accueillant cette raison avec plaisir, nullement méfiant de ta visite. Ses bras s'ouvrirent en grand tandis que tu t'installais rapidement à califourchon sur ses cuisses, laissant ton sac reposer sur son bureau. En guise de réponse, tu l'embrassas sans plus attendre. Ses mains glissèrent sur tes hanches alors qu'un ballet s'entama entre vos langues, détendant le jeune homme sous tes caresses, tes doigts serpentant dans ses cheveux. Assise confortablement contre le haut de ses cuisses, tu sentis ses mains passer lentement sous le bas de ta robe de sorcière moulante. Ses baisers glissèrent le long de ta mâchoire alors que ses mains errèrent un long moment sur la douceur de ta peau, remontant le long de tes hanches. S'il s'attendait à sentir le tissu de ta culotte à un moment ou un autre, celui-ci ne finit par ne rien rencontrer de tout ça. Déstabilisé, il te regarda droit dans les yeux, une expression remplie de surprise qui fut récompensée par un sourire arrogant s'étalant sur ton visage.
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─ ­ ­ ­ « Honey, tu ne... ? » Demanda-t-il, la fin de ses phrases mourant dans le fond de sa gorge, vite confirmer par un hochement de tête. « Putain, c'est trop sexy, [T/P]. »
─ ­ ­ ­ « N'était-ce pas l'un de tes fantasmes ? ~ »
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Ton interrogation effrontée tira un sourire carnassier au jeune homme alors que tu roulais des reins sur sa raideur tout juste réveillée et couverte de différentes couches de tissu. Ses mains vagabondèrent de nouveau, enveloppant avec envie les rondeurs charnues de tes fesses, les malaxant entre ses doigts, t'amenant un soupir aux lèvres. Tes mains se détachèrent de ses cheveux, descendant vers sa taille pour déboutonner son pantalon, abaisser son sous-vêtement et sortir sa masculinité si chaude entre tes doigts menus. Son soupir s'abattit contre ton oreille, embrassant le creux de ton cou tandis qu'il murmurait amoureusement ton nom. Tes hanches bougèrent légèrement, laissant sa longueur tranquille, tes bras s'enroulant autour de son cou. Ses lèvres revinrent sur les tiennes, tenant fermement ton fessier de ses grandes mains. Tes hanches s'abaissèrent de nouveau, tes doigts écartèrent sans aucune gêne tes lèvres basses, laissant ton clitoris glisser contre la chaleur de ton amant, vous arrachant un gémissement commun.
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─ ­ ­ ­ « Honey, continue ~ »
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Faible face au plaisir et l'excitation courant dans ses veines, le jeune homme t'aida à caresser sa raideur de ta féminité, légèrement lubrifier de ton excitation. Vos respirations s'accélérèrent, la chaleur de la pièce monta d'un cran tandis que tes petits allers et retours augmentaient à mesure que Tartaglia durcissait sous toi. Ses bras t'entourèrent fermement alors que ses dents commençaient doucement à marquer la peau de ton épaule. Ses yeux océan se fermèrent profitant du plaisir grandissant au creux de ses riens, sa pré-éjaculation luisante sur le bout de sa raideur. Il était si mignon à la recherche de son plaisir tapant le bout de sa masculinité contre ton clitoris tendu d'excitation. Ton bas-ventre se sentait tiraillé, une boule s'installant au creux de tes riens à votre danse lascive s'accentuait, laissant vos deux sexes s'éveiller l'un à l'autre dans un plaisir mouillé. Ton front reposant sur son épaule, Tartaglia pouvait entendre de faibles allaitements sortirent d'entre tes lèvres, l'appelant pas son véritable nom, lui tirant des frissons d'excitation.
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─ ­ ­ ­ « Chef ! »
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La voix forte d'un de ses seconds retentit dans tout le couloir alors que quelques secondes plus tard la porte du bureau claqua violemment contre le mur derrière elle. Le fatuï resta un instant sans voix, ne savant pas comment interpréter la situation devant lui. Si la panique vous avait rapidement saisit, Tartaglia avait fait mine de travailler avant que la porte ne s'ouvre en grand. De ton côté, tes yeux papillonnèrent longuement, faisant mine de te réveiller, tournant un regard fatigué vers le soldat droit comme un « I » au seuil du bureau. Tes hanches bougèrent légèrement en te tournant, surprenant le roux qui s'empressa de les figer d'une main autour de ta taille.
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─ ­ ­ ­ « Je suis désolée de vous avoir réveillé, lady [N/F]. » S'excusa platement le jeune homme, s'inclinant respectueusement alors qu'il se dirigea vers le bureau y déposant de nouveaux papiers pour l'exécuteur. « Ce sont des documents à rendre demain. Dépêchez-vous monsieur, vous avez déjà pris assez de retard. » ─ ­ ­ ­ « Tu es un peu comme sa mère. » Rias-tu en adressant un sourire au jeune homme qui s'assurait en permanence que ton amant finisse toujours son travail à temps, lui évitant ainsi, les remontrances de la part de Pierro ou encore Pantalon. « Merci de prendre soin de mon tout petit, il a quelques fois du mal à se concentrer quand il est excité. » ─ ­ ­ ­ « Ca serait bien s'il pouvait mettre de temps en temps ses combats de côté pour rendre ses rapports à temps... » Soupira le jeune homme ne soupçonnant pas le moins du monde vos activités récentes, surtout grâce à ta réputation de sainte au milieu des fatuïs, ce qui n'était pas difficile comparé aux exécuteurs. « Bien, je dois y aller, j'ai encore du travail. Joyeux Halloween, lady [N/T]. Monsieur, terminez-moi tout ça rapidement. »
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La porte se claqua derrière lui alors que ses pas durs raisonnèrent à nouveau dans le couloir. Ton amant te regardait de ses yeux océans contrariés, fronçant des sourcils alors que tu te permis un doux baiser sur le bout de ses lèvres. Tes mains glissèrent sur sa poitrine couverte, légèrement taquine te rappelant encore son effroi en entendant la voix forte de son second. Un sourire railleur aux lèvres, tu ne pus t'empêcher de te moquer amoureusement de ton amant, lui tirant un air encore plus contrarier. Les yeux plissés d'amusement, tu caressas à nouveau sa raideur, glissant ta féminité humide sur toute sa longueur, lentement et à plusieurs reprises, cherchant à chasser cet air mécontent de son visage. Il était si chaud contre toi, et si gros, légèrement tentatrice ou peut-être taquine, tu laissas rebondir tes gémissements au creux son oreille. Crispé par peur de céder à tes avances, te déhanchant avec luxure sur lui, il ne pourrait pas te résister éternellement, il le savait très bien.
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─ ­ ­ ­ « Ajax. ~ Tu sais je t'ai vue. » Ronronnas-tu alors que du bout de ses dents, il te mordilla tendrement la pointe de ton sein te tirant un petit cri de surprise. « Si mignon aurais-tu eu peur ? Tu veux un câlin, mon petit bébé ? »
─ ­ ­ ­ « [T/P], ne pousse pas trop ta chance... » Tonna la voix sombre du roux, t'adressant un regard ténébreux, ses bras s'enroulant possessivement autour de ta taille. « Ton bébé ne voudrait pas te faire de mal alors qu'il t'empêchera de marcher parce qu'il t'a baisé trop fort contre son bureau. » ─ ­ ­ ­ « Rappel le moi quand tu rentreras à la maison, demain matin. ~ » Ronronnas-tu, le regard remplit de sous-entendu bien que ses mots étaient loin d'être délicats ou encore remplis de romantisme. « Il nous reste des endroits à baptiser... » ─ ­ ­ ­ « Pourquoi attendre demain ? » ─ ­ ­ ­ « Peut-être parce qu'il te reste du travail. J'ai très peu envie de tes partager avec Pierro et Pantalon. Un plan à quatre ne m'intéresse pas. »
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À peine avais-tu dit ses mots que tu te glissas habillement hors de sa prise, te dirigeant vers ton sac posé sur son bureau, légèrement penché en avant. Ta robe remontée le long de ton ventre, Tartaglia avait tout le loisir d'observer avec envie tes cuisses mouillées de votre petit jeu. Il n'avait qu'une envie te pousser contre la table, te pénétrer lentement, puis te faire l'amour sans s'arrêter alors que les papiers reposant sur son bureau tomberaient par terre à chacun de ses asseaux. Concentrée sur ta recherche, tu revins quelques instants plus tard vers ton amant, saisissant d'un sourire amusée son regard envieux. Tes doigts glissèrent sur la longueur de sa masculinité bel et bien dur, volant du bout des lèvres un baiser à ton amant, un murmure : « A tout à l'heure » à son oreille. Ta culotte trouva bien vite place dans sa main, te redressant un sourire taquin aux lèvres, rassemblant tes affaires pour quitter son bureau ta robe, tirer de nouveau vers le bas, cachant ton gâchis aux yeux de tous. Même si c'était frustrant, Tartaglia n'avait désormais qu'une envie, terminer rapidement son travail pour combler votre frustration aussitôt de retour à la maison.
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||. Dottore ­ ─ ­ ❝ 𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗘𝘅𝗲́𝗰𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿 ❞
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Ces mots raisonnaient encore de ton esprit brumeux, divagante à son bon vouloir, ton regard [C/Y] envoûté par le reflet rubis amusé du sien. Pourquoi avais-tu posé ses questions à Dottore ? Où est-ce que tout avait mal tourné ? L'esprit des fêtes y était sûrement pour quelque chose, ou peut-être que Tartaglia et son petit frère rackettant des bonbons t'avaient quelque peu inspirés. L'esprit léger, un sourire sournois au visage, tu avais rejoint l'exécuteur aux cheveux bleuté dans son luxueux laboratoire. Blouse de laborantine sur le dos, tu t'étais glissé derrière lui, sûre de la discrétion hors pair dont tu avais fait preuve. Ta victime était là, inconsciente de l'idée ayant germé dans ton esprit, travaillant sur l'un de ses nombreux projets farfelus dont le nom t'échappait. Ton souffle glissa contre sa nuque légèrement nue, alors que d'un sourire taquin aux lèvres, tu appelas sinistrement son nom.
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─ ­ ­ ­ « Pourquoi m'as-tu tué ? »
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Un frisson parcourut l'échine du scientifique laissant tomber ses deux fioles, s'explosant avec fracas sur la paillasse. Comme s'il avait le diable à ses trousses, l'homme se retourna hâtivement prêt à agir. Non pas qu'il ait eu peur... Cependant, recevoir la visite d'un vieil "ami" cherchant à lui donner de ses nouvelles au-delà de la mort était une chose assez commune pour Dottore. Sur ses gardes, près à le renvoyer d'où il venait, pourtant la seule personne qu'il rencontra de son regard carmin fut tes magnifiques yeux [C/Y] brillants de malice, un sourire enchanteur aux lèvres, heureuse de ta petite blague.
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─ ­ ­ ­ « C'est si mignon, auriez-vous eu peur, professeur ? »
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Il ne répondit rien, bien trop occuper à réfléchir à ton cas. Que devrait-il t'offrir comme punition ? Son regard rubis se fit plus sombre, détaillant habillement ton état alors que tu ne semblas pas trop remarquer son changement d'attitude, trop perdu dans ton monde. Étais-tu ivre ? Probablement, pourtant il continua son analyse, ta voix paraissait normale et ta posture plutôt correcte. Il te déshabilla silencieusement du regard, laissant ses fioles couler sur la table, qu'il aurait d'ordinaire déjà nettoyé. Étudiée de la tête au pied, chaque petite particularité de ton être fut prise en compte à commencer par ta blouse correctement mise. Cependant, son regard traîna un long moment sur ta chemise juste en dessous maladroitement boutonné sur ton col, laissant voir grâce à sa matière souple, la pointe impétueuse de tes seins se tendre, sûrement à cause de l'air froid de son laboratoire. Aucun sous-vêtement n'habillait ton haut du corps ? « Ô, quelle douce enfant », ne put s'empêcher de penser le scientifique une idée s'éclairant doucement dans son esprit. Depuis le jour où Pierro t'avait confié à lui, mise sous son commandement, le Fontainois n'avait pu s'empêcher de vouloir te coucher sur son bureau, le regard fiévreux. Devrait-il de punir ainsi ce soir ? Son regard passa sur l'horloge branlante du mur blanc de son laboratoire, deux heures du matin passées. Ravissant un sourire sur son visage, il t'écouta distraitement piailler.
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─ ­ ­ ­ « Voulez-vous un câlin ? » Demandas-tu avec légèreté, innocente des pensées tournantes dans l'esprit du scientifique. « Il ne faut pas être timide, voyons. ~ »
─ ­ ­ ­ « Vous avez raison, ma si mignonne assistante. »
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L'effleurement de ses doigts contre ta peau, le touché humide de ses lèvres sur les tiennes, l'intensité de ses gestes alors que ses orbes écarlates ne t'avaient jamais lâchée. Chaque geste de ses doigts explorant tes formes, titillant l'humidité chaleureuse de ton intimité, pinçant l'extrémité de tes seins, chaque murmure, tout t'avait transporté à cet instant où tu ne savais plus combien de fois tu étais venu, ni combien de meubles vous aviez baptisé de ton corps tremblant sous ses assauts intenses. Son apparence était magnifique sans son masque de corbeau, dévoilant les traits délicats de son visage rougi par l'euphorie de votre jeu. Ses cheveux bleutés en désordre, il ne pouvait empêcher un sourire carnassier métamorphosé son visage, montrant ses dents blanches prêtes à te mordre une nouvelle fois. De sa main gantée, il caressa l'angle de ta mâchoire dans un geste propriétaire, glissant petit à petit sur la peau meurtrit de ton cou, ses billes écarlates te dévorantes avec satisfaction.
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─ ­ ­ ­ « Tu es une colombe si adorable, ma petite [T/P]. » Murmura-t-il à l'angle de ton oreille, son regard rubis ne lâchant jamais celui de ton reflet. « Regarde comme tu m'avales complètement ? Regarde à quel point tu me dévores avec avidité, t'ouvrant juste pour moi. » Te questionna-t-il sans attendre de réponse, l'arrogance brûlant dans ses yeux exposés alors qu'il fixait ta féminité luisante au reflet du miroir devant vous, sa raideur s'y engouffrant. « Est-ce, ce que tu cherchais en venant ici ? Tu es si perverse. »
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Ta gorge était couverte de morsures et de suçons alors qu'il l'emprisonnait avec arrogance de sa main, son autre main tirant fermement tes deux poignets vers le bas, les emprisonnant derrière ton dos. Ses lèvres enveloppèrent le lob de ton oreille tandis que sans délicatesse, il se retira avec une lenteur démesurée pour mieux y revenir d'un puissant coup de reins, claquant son bassin contre la rondeur de tes fesses. Électrisée de la tête au pied, ton corps trembla violemment contre lui alors que ta bouche s'arrondit sans qu'aucun son n'en sorte. Même si tu ne le voulais pas, tes yeux larmoyants d'épuisement n'arrivaient pas à se détacher de votre reflet fusionnant avec passion. Chaque coup de reins était précis et si profond, Dottore savourait tes expressions surprises à chaque fois qu'il allait au plus profond de toi, frappant ce point qui te faisait perdre la tête. Il s'arrêta un instant, te tirant un gémissement de frustration, pour admirer le gâchis sans nom qu'il avait créé. Il en était si fier.
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─ ­ ­ ­ « Qu'en penses-tu, [T/P] ? Ai-je l'air d'avoir eu peur ? »
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Il ne te laissa pas le temps de répondre, reprenant ses mouvements amenant avec eux de nombreux gémissements. Il te pénétrait avec lenteur, te laissant à chaque fois tremblante du manque de sa présente, et frissonnante à chaque fois qu'il frappait si loin dans ton plaisir. Bien trop stimulée et sensible au moindre de ses mouvements, plus que consentante et enivré, ton corps se tendit dans sa prise, ta tête tombant contre son épaule, ton orgasme menaçant d'exploser. Tu étais si serrée autour de lui, lui tirant un halètement de bonheur alors qu'une expression crispée de pure luxure vint peindre ton visage. Tu étais si belle, les cuisses largement ouvertes pour lui. Il avait envie de t'enfermer, de te faire gémir jour et nuit, jusqu'à-ce que tu mendies pour sentir sa chaleur en toi. Te sentant au bord de la jouissance, ses coups de reins ne faiblirent pas, accélérant même à la recherche de sa propre délivrance, claquant obscènement contre tes fesses. Tu l'emprisonnais si avidement qu'il n'avait aucune envie de se retirer, tu le sentais frémir à chacun de ses coups. Ses dents marquèrent ton cou alors que d'un dernier coup puissant, plongeant au plus profond de ta chaleur le scientifique se libéra longuement.
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─ ­ ­ ­ « J'ose espérer que ton corps s'en rappellera pour toi, ma très chère assistante. » Ronronna-t-il, légèrement essoufflé au creux de ton oreille, se retirant d'entre tes cuisses. « N'est-ce pas ma colombe ? ~ »
─ ­ ­ ­ « Bien sûr, professeur. »
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Ta voix enrouée lui répondit alors que tu sentais vide sans lui comblant l'abîme de ton être. Ton corps te faisait mal, tes cuisses étaient rouges, tes yeux te piquaient de fatigue, mais pourtant, tu ne pus empêcher une part de toi d'être déçu. C'était fini... Sa semence s'échappait légèrement d'entre tes cuisses, Dottore prit un temps pour l'observer, une idée derrière la tête pour l'empêcher de couler. Quand son regard remonta à ton visage couvert de fatigue, il le vit dans ton reflet, ce regret que tout soit fini. Tu étais si adorable, ton corps marqué par lui, ruiné de son plaisir insatiable, bien trop adorable pour ton propre bien. Son visage se tendit d'un sourire alors que tranquillement, il t'embrassa à en perdre l'allène, dominant allègrement votre échange, réchauffant tout ton corps.
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─ ­ ­ ­ « Ne t'inquiète pas ma douce colombe... Après ton dur labeur, elle sera de nouveau à l'intérieur... »
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Masterlist
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┃ Espèce d'idiot
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­­ ✉ - Demande faite pour le Horroctober 2022, Prompt n°3 : « Je peux te sucer ? » // « Le sang ! LE SANG ! Je suis déguisé en vampire !»
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁 」 ▹ Heizou SHIKANOIN
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | ☆ Happy Ending | ♥ Angst ⇢ Fluffy | Débordant d'amour | Taquineries
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ Agression par un méchant pas gentil.
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Note ­ ­ ▹ Je sais qu'avec le titre on pourrait penser à un Tartaglia ou à un Itto, mais non, c'est un autre gamin, soit Heizou pour cette fois-ci. Sachez que ce One-shot ne ressemble pas du tout à mon idée de base, entre le brouillon et l'écriture, j'ai vu la Nonne donc...
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Heizou SHIKANOIN ─ ­ ❝ 𝗛𝗮𝗿𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗮𝗻𝗮𝗹𝘆𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 ❞
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La nuit était tombée, les feuilles des arbres se balançaient tranquillement à la brise fraîche de l'automne. Les rires d'enfants s'étaient tu, seuls dans la nuit raisonnait les voix portantes d'adulte un peu trop ivre, dans une cacophonie déroutante quelques fois accompagnée par le fracas récurent de quelques verres s'entrechoquant. Les bars-restaurant, au cœur d'Inazuma décorée pour l'occasion, encore bien plein à cette heure de la nuit alors que lentement, Halloween mourrait, les lanternes oscillantes bientôt arrivées à leur terme. Les fantômes étaient désormais cessés d'errer, retournant dans leur lieu de repos, laissant les vivants vivres en paix. Enfin logiquement... Si la capitale était encore débordante de vie et de couleurs, le sanctuaire de Narukami, quant à lui, se trouvait complètement vide, dépourvue de ses prêtresses et de ses visiteurs.
Seule dans ce froid glacial, un habit traditionnel de prêtresse sur le dos, de courtes et fausses oreilles de renarde sur le haut de la tête, tu t'apparaîtrais à rentrer. Il était si tard et il faisait si sombre, mais tu n'avais pas eu le choix... Kidnappée plutôt dans la journée par Yae, n'ayant presque pas pu participer aux festivités, la jeune femme à la longue chevelure rosée t'avait fait travailler pour elle. N'aurait-elle pas pu le faire elle-même ? Non. Bien sûr que non, voyons... C'était à toi de tirer et lire les cartes aux jeunes couples en quête de réponses sur leur futur ensemble, disant la bonne aventure à des touristes venus à Inazuma pour les fêtes. Tu n'avais pas eu le choix ! La renarde n'ayant jamais été une personne à qui tu pouvais dire : « Non ». Qui pourrait lui dire : « Non. », sans voir peur des horribles représailles de la kitsune ? Tu tenais encore à la vie et à la tranquillité de ton sommeil...
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─ ­ ­ ­ « La journée a été longue... » Soupiras-tu en t'étirant le dos, craquant légèrement sous l'effort, mais tu étais tout de même contente de ton attraction ayant eu la chance de croiser Gorou, bien que très craintif bien que très craintif pour une quelconque raison, accompagné de Kokomi, ou encore Beidou accompagnée de Kazuha. « J'espère qu'il s'est amusé lui au moins. Hier soir, il ressemblait à un petit gamin guettant la veille de nöel... »
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La fatigue jouant doucement sur tes nerfs et peut-être aussi cette atmosphère lourde remplie de silence, tu te sentis obligé de parler à voix haute comme pour te calmer. Ton sac en bandoulière sur ton épaule, la nuit pouvait être effrayante seulement éclairée par la lueur de la lune, les arbres quant à eux, s'agitaient avec la brise, créant des ombres fantomatiques sur les murs et le sol du sanctuaire. Il te fallu tout ton sang-froid pour ne pas laisser sortir un hurlement de peur en apercevant sur ta gauche une ombre bouger, n'étant que celle d'une branche d'arbre. Pourquoi devais-tu rentrer seule ? Pourquoi cet idiot de Sherlock Holmes en carton n'était pas foutu de venir te chercher ? 
Le maudissant de long en large, tu ne pus rester en colère trop longtemps contre lui, attendrit par tes souvenirs de la veille, le voyant encore avec son sourire de chat malicieux sur les lèvres. Il était comme un poisson dans l'eau, sûrement accompagné d'Itto pour ce festival, tout aussi gamin que lui à cette période de l'année. Tu avais de la peine pour Shinobu forcée de surveiller ces deux enfants. Enfin, Heizou avait ce don d'être trop intelligent et peut-être aussi un poil trop taquin, heureusement qu'un bon fond coulait à l'intérieur de ses veines... Sinon Inazuma aurait du souci à se faire. Tes pensées tournantes autour de ton amant, tu te sentais plus sereine en traversant le sanctuaire, faisant craquer les lattes en bois à chacun de tes pas. 
Non pas que les passerelles soient mal entretenues ou en mauvais état, mais d'après Yae : « Ce bruit rendrait la fête d'Halloween plus palpitante ». La raison était non pour ton cœur et oui pour son amusement mesquin. En l'écoutant, tu avais décidé de ne pas chercher plus loin, ne voulant pas empiler plus de conspirations sur ton dos, tu en avais déjà assez avec le détective. Alors que tu descendais enfin de la passerelle, ton regard fut attiré par un objet brillant sur le sol, juste à côté d'une des boîtes à offrandes du sanctuaire.
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─ ­ ­ ­ « Est-ce que quelqu'un l'a perdu ? »
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Intriguée, pour ne pas dire curieuse jusqu'au bout des ongles, Heizou déteignant légèrement sur toi au fils des années de vie commune, tu t'approchas de l'objet. Un mauvais pressentiment se réveilla au plus profond de toi, te prenant aux tripes, amenant une boule d'angoisse au fond de ton estomac. Ta respiration accéléra, mais ton regard [C/Y], lui, ne put se détacher de l'objet pitoyablement posé sur le sol. C'était si calme, pourtant l'atmosphère te semblait si lourde, presque à deux doigts t'emprisonner de sa densité, de te noyer sous son épaisseur. C'était beaucoup trop calme, aucun feulement d'hibou, aucun glapissement de renard, la nuit te semblait tout d'un coup beaucoup plus oppressante. La chair de poule te collant à la peau, le cœur battant, ton corps te criait de t'enfuir, mais tu étais comme figée, tes yeux ne pouvant quitter la brillance du bracelet. 
Était-ce à cause de lui ? Tu déglutis sans t'en rendre compte, la gorge sèche, presque pâteuse. Était-ce ton imagination ? Peut-être à cause des histoires d'horreur de Yae durant ta matinée t'ayant rendu parano ? Tant bien que mal, tu te rassurais... C'était vain.
Ton corps se tendit comme un arc quand le bruit d'une branche écrasée raisonna juste derrière toi, complété par des feuilles mortes piétinées avec lenteur. Le vent, n'est-ce pas ? Ou peut-être un animal ? Ou une branche d'arbre chutant vers le sol et rebondissantes plusieurs fois ? Non. Tu te mentais à toi-même. Au plus profond de toi, tu savais ce que c'était et surtout, tu savais qu'il n'avait pas de bonnes intentions. Tes poings se serrèrent avec force, tes phalanges presque blanches sous ta fermeté, l'adrénaline pulsant dans tes veines. Il te fallu toute la volonté du monde pour fermer tes yeux, te détacher de l'emprise maladive qu'avait ce bracelet sur toi. Un artefact spécialement laissé par l'être se rapprochant derrière toi.
« Si mignonne. », ne put s'empêcher de penser la créature, se léchant les lèvres à ta vue. Tes cheveux [C/C] tombant derrière toi attrapèrent son regard. Devrait-il t'attraper par ici avant de te tirer en arrière pour voir ton visage tordu par la terreur ? Sa bouche se coupa d'un sourire de fou-allier, torturer par le plaisir divin que lui procurait la chose. Sa respiration rapide, excitée par ses propres envies et pensées, l'ex-détenu jubilait de passion, s'approchant avec lenteur de toi. Son regard or luisait dans la nuit, ses bras étaient sales, tuméfier de blessures purulentes et d'ecchymoses verdâtres. Plus il s'approchait plus ses mains le démangeaient, tremblaient, prêtent à te sauter à la gorge. 
Pourtant, il s'arrêta un instant, son regard fixer sur ta main dont l'un de tes doigts était serti d'un anneau d'or bien rare. Quelle chance avait-il ! Les Archons semblaient lui sourire ! Il t'avait reconnu, toi, la merveilleuse compagne de son bourreau, celui qui lui avait brisé tous ses plans, qui lui avait volé sa merveilleuse collection de poupée. Se grattant la peau du cou jusqu'au sang, c'était un détraqué, tenant sous ses yeux fous sa vengeance. Un rire sinistre s'éleva derrière toi, la peur te glaça le sang tandis qu'une main à l'odeur nauséabonde se posa sur ton épaule, la comprimant avec force. Un souffle chaud se répercuta contre ta nuque, imprimant un frisson de dégoût dans tout ton corps, alors que sa voix grasse se mit à glisser au creux de ton oreille.
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─ ­ ­ ­ « Tu ne pourras que t'en prendre à ce cher détective... » Grinça-t-il, serrant de toutes ses forces ton épaule amenant une grimace de douleur à ton visage. « Que devrais-je te faire pour qu'il devienne fou ? Qu'il soit si pitoyable ? Qu'il soit rempli de désespoir et de haine ? » Demanda-t-il d'une voix railleuse alors que sa main glissa sur ton bras couvert du kimono que tu devais rendre à la kitsune une fois propre. « Et si je commençais par déchirer tout ça ? »
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Ton sang ne fit qu'un tour. Sa prise moins ferme sur ton corps, l'adrénaline courant dans tes veines, tu t'éloignas de lui avec rapidité. Ton poing partit tout seul accompagnée du poids de tout ton corps. Tu te sentis comme flotter devant la scène tandis que trop surprit par ton geste, que tu te sois défait de l'envoûtement, le repris de justice ne put esquiver ton poing s'écrasant sur ton nez. Tu ne perdis pas plus de temps, enchaînant un autre coup s'abattant sous son menton alors qu'il était complètement désorienté, finissant de l'achever d'un crochet contre sa tempe. Son corps tomba dans un bruit sourd sur le sol, tes mains tremblèrent, regardant avec horreur le couteau tomber à ses côtés dans un bruit métallique. 
Que venait-il de se passer ? Qu'avais-tu fait ? Que se passait-il ? 
La panique prenant le dessus, la respiration irrégulière et le cœur tremblant, ton adrénaline retombait violemment devant le tableau sous tes yeux. Ton poing te faisait mal, ta tête te faisait mal, ton corps te faisait mal et tu tremblais de la tête au pied. Où était Heizou ? Il fallait que tu partes et le plus vite possible. Reculant avec précautions, tes jambes menaçant de te lâcher à chacun pas, tes deux mains s'enroulèrent autour de l'anse de ton sac. Ne lâchant pas ton agresseur des yeux, de peur qu'il se relève dès que tu lui tournerais le dos, tu fis des petits pas, un par un, en reculant. Prenant tout doucement, le chemin pour redescendre du sanctuaire complètement vide. 
Ton self-control t'empêchant de t'effondrer, ta volonté faisant le reste, sa silhouette disparu petit à petit de ta vision. Quand il n'apparut plus à l'horion, ni une, ni deux, tu te retournas hâtivement, descendant aussi rapidement que le permettait ton corps de la montagne. Tes jambes tremblèrent, te forçant à t'appuyer contre la roche et tes poumons te firent mal, mais il était enfin là. Tout sourire, ses cheveux bordeaux en désordre, son magnifique regard brillant de vie, il gravissait les marches en face de toi. Aussitôt ses yeux émeraude rencontrèrent les tiens, que tout le stresse noyant ton corps s'évacua comme il put. Tes jambes cédèrent, de chaudes larmes roulèrent le long de tes joues alors qu'en panique, le jeune homme courut pour te soutenir.
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─ ­ ­ ­ « [T/P] ! »
─ ­ ­ ­ « Tu es là. » Pleurnichas-tu, la tête nichée contre le haut noir de son déguisement, tes bras entourant son tronc. « J'ai eu si peur. Pourquoi tu n'étais pas là !? J'étais toute seule. » Sanglotas-tu, tremblante dans l'étreinte de ton homme décontenancé, faisant de son mieux pour te rassurer, en te caressant les cheveux, te serrant d'une façon protectrice contre lui. « Il m'a touché. Il a dit que c'était ta faute. Qu'il voulait que tu sois rempli de haine. »
─ ­ ­ ­ « Mon amour... » Murmura-t-il d'une voix douce, son sang bouillonnant dans ses veines. Tu avais besoin de lui, mais dès qu'il en aurait l'occasion, il referait avec plaisir le portrait de cet enfoiré. « Je suis là, maintenant. Il ne pourra plus rien te faire. »
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Il n'avait rien eu à dire de plus, son regard émeraude parlant pour lui tandis que de l'une de ses mains, il caressa ta joue, chassant les larmes ruisselantes sur ton visage. Ses yeux ne quittèrent jamais les tiens, assit à même le sol, sous l'un des cerisiers de la montagne, il te laissa chevaucher ses cuisses. Ses lèvres se posèrent tendrement sur les tiennes, chatouillant ta langue de sa chaleur, amenant à votre baiser un goût salé. Tu pouvais faire ce que tu voulais de lui, Heizou restant à tes côtés, chassant tendrement tes larmes, picorant les lèvres, caressant le haut de tes cheveux et accueillant ta tête au creux de son cou. Tes larmes se calmèrent petit à petit, laissant le temps filer avec calme et lenteur, bercés part la brise automnale. La fatigue prit bien vite le dessus sur ton corps, le laissant lourd dans son étreinte chaleureuse.
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─ ­ ­ ­ « Mon amour ? » T'appela tendrement le détective, captant ton attention, bien décidé à te changer les idées désormais bien plus calme qu'une demi-heure plutôt. « Je peux te sucer ? »
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Son sourire était magnifique, faisant bien évidemment référence à son magnifique costume, devenant un vampire pour la soirée. Il attendait sagement ta réponse, regardant ton visage rempli d'incompréhension, un délice pour le fauteur de troubles. Contrairement au détective, tu étais loin d'avoir remarqué son accoutrement, ses mots ayant un tout autre sens dans ton esprit. De ses émeraudes pétillantes, il te fixait dans la nuit alors que ton côté, tu te sentis rougir de la tête au pied, détournant le visage du sien. À croire que ton rougissement était contagieux, Heizou sentit à son tour ses joues chauffer très légèrement, cachant son visage contre épaule un sourire bien heureux sur les lèvres.
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─ ­ ­ ­ « Le sang ! Le SANG ! Je suis déguisé en vampire ! » S'exclama le jeune homme s'empêchant de fondre devant ton expression des plus adorables, bien timide devant lui. « Mais je suis content de voir que tu vas bien mieux pour avoir ce genre d'idées perverses, mon amour. »
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Un sourire comblé au visage, légèrement taquin sur les bords, ton amant déposa affectueusement ses lèvres sur ta joue alors que tu criais son prénom en seule réponse. Rouge de honte, tu cachas ton visage au creux de son cou alors que le détective ne put s'empêcher de rigoler à gorge déployée. Il était heureux, heureux que tu ailles bien, heureux d'être arrivé à temps, heureux de t'avoir à ses côtés, et surtout, heureux d'enfin pouvoir t'avoir rien que pour lui en cette fraîche soirée. Sa main caressa le bas de ton dos alors qu'il te regardait avec une tendresse démesurée. Quand enfin tu émergeas, tes lèvres emprisonnèrent les siennes dans un doux baiser, les étoiles veillant sur vous.
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Masterlist
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PS��: Quand les ninjas du Shuumatsuban passèrent tôt dans la matinée, ils retrouvèrent l'évadé encore évanoui sur le sol. Tout porte à croire que [T/P] cache une sacrée force sous ses airs calmes... 
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cafes-et-friandises · 2 years
Text
・ Première rencontre, édition Sumeru
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­­ ✎ -  Comment se passerait la première rencontre entre Reader et les Sumeru-boys ?
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹  Tighnari, Cyno & Al-Haitham
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ Scénario
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | ☆ Happy Ending | ♥ Mignon | Surnaturel | Misogynie
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S
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Note ­ ­ ▹ Je suis tombée complètement amoureuse des boys qui nous viennent avec Sumeru. Je n'ai pas l'habitude d'écrire sur des persos non-jouable, en dehors de Fatuï, mais on a tellement vu Al-Haitham que j'ai fait une exception pour lui.
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Tighnari ─ ­ ❝ 𝗠𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿 𝘃𝗲𝗿𝗱𝗼𝘆𝗮𝗻𝘁 ❞
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La lune bouge bien plus rapidement que le soleil à son couché, une impression amenée par ses longues et interminables recherches au cœur même de cette forêt millénaire. Avaient-elles même un but ? Cette fleur, existait-elle même ? Ses oreilles droites sur le haut de sa tête, celles-ci oscillaient imperceptiblement aux différents éclats de vie au cœur du grand bois. Tighnari cherchait depuis des jours une plante seulement mentionnée dans les vieux grimoires Sumériens. Cette fleur magnifique, aux illustrations toutes plus intrigantes les unes que les autres, avait attiré l'attention du jeune chercheur. S'il pouvait la trouver et l'étudier alors rien que la mentionner dans sa thèse de fin de cycle pourrait lui ajouter du crédit et un diplôme plus que mérité. La " viparyas ", aussi noble que pure, bien que très exigeante de son environnement, aussi appeler par les anciens : " les souvenirs de la forêt ". Une fleur qui commençait doucement à le désespérer, dû aux heures passées à la chercher.
Soupirant, le sommeil l'appelait presque tandis que la lune régnait en maître sur les étoiles décorant la voûte céleste depuis des heures. Était-ce encore une nuit où le demi-fennec se coucherait sans trouver la silhouette tricolore de cette plante ? Soudainement, ses oreilles se mirent à frémir droitement tendu sur le haut de sa tête, une mélodie enchanteresse attrapant avec douceur son esprit fatigué. Ses pas s'activèrent presque tous seuls, le portant au travers des buissons, arbustes et champignons qui, d'ordinaire, auraient capturé son attention. Attiré, comme fasciné par cette voix douce et calme, ampli de mélancolie, en cet instant, toute la végétation se ressemblaient à ses yeux. Au moment même où son regard se posa sur toi, tu lui semblais être une nymphe, comme celles comptée dans les mythes et légendes. Assise en hauteur sur une pierre couverte de mousse au milieu de ce bosquet de toutes les couleurs, tu chantonnais un air léger alors qu'entre tes doigts se tenait une fleur.
Tighnari en était persuadé, même les sirènes mentionnées dans de nombreuses légendes ne pouvaient pas égaler la beauté chaleureuse de ton chant et ta beauté éthérée bercée par les nombreux rayons lunaires. Le jeune chercheur resta sans voix, t'observant paisiblement en silence, comme s'il avait trouvé un moment de répit dans sa longue quête. Loin d'être conscient d'un quelconque voyeurisme, celui-ci finit par se perdre avec sérénité dans ce spectacle apaisant et féerique qui s'offrait à lui, te détaillant de la tête aux pieds, avec une admiration sans pareille qui ne quitta jamais l'émeraude de son regard. Peut-être venait-il de connaître le coup de foudre ? Il n'en savait rien, mais son cœur se réchauffait alors que sa queue se dandinait imperceptiblement derrière lui. Ses oreilles tressaillirent tandis que le reste de son corps se figea quand il rencontra l'éclat [C/Y] brillant de tes yeux.
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─ ­ ­ ­ « Viparyas. » Fut le seul et unique mot qui réussit à franchir la barrière de ses lèvres remplis de surprise. Déglutissant péniblement, l'étudiant mit quelques instants à réunir tous ses esprits. « Ce n'est pas... Je suis désolée, je ne voulais pas vous observer sans autorisation... »
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L'[C/Y] de tes yeux lui fit perdre absolument tous ses moyens, il lui avait fait l'effet d'un électrochoc, le remmenant rapidement à la réalité. Tighnari ne trouva rien d'autre à faire que se confondre en excuse alors que le haut de ses pommettes se couvrait d'un délicieux et pâle rougissement. Séduite pas son air respectueux et quelque peu intimidé, ne détournant pourtant pas le regard, il te semblait totalement adorable à se confondre en excuse. D'un geste léger, tu quittas ton assise, un sourire attendrit au visage alors qu'ensuite, tu lui tendais la viparyas une fois à sa hauteur. Une sensation de chaleur se répandit dans le bout de ses doigts à l'instant même où il frôla les tiens pour récupérer ton présent, complètement soufflé par la gentillesse de ton sourire et la beauté de tes orbes [C/Y].
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─ ­ ­ ­ « Magnifique. »
─ ­ ­ ­ « Elles font souvent cet effet-là, la première fois qu'elles sont aperçues. » Laissas-tu entendre en regardant la fleur que tu venais tout juste de lui offrir. Cependant, le regard émeraude du jeune homme courrait sur tes traits, l'air légèrement songeur, loin d'admirer ton cadeau aux pétales naturellement troués. « Elle vous aidera à trouver le sommeil, vous semblez fatigué. »
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C'était comme le souffle d'une brise, figeant Tighnari sur place, n'osant plus bouger même après ton départ. Il avait toujours cette sensation de chaleur, celle du fantôme de ta main effleurant le dessous de ses yeux cernés, dû au manque de sommeil. Il voyait encore le fantôme de ta silhouette, de tes cheveux [C/C] se balançant à la brise, s'enfoncer au cœur de la forêt pour disparaître, même si tu n'étais déjà plus là. Qui étais-tu ? Quel était ton prénom ? Pourquoi son cœur battait-il si fort ? Pourrait-il un jour te revoir ? Le [C/Y] de ton regard marquant encore profondément son esprit, Tighnari était à deux doigts de croire à un rêve éveillé. Heureusement, la viparyas trônant fièrement au creux de sa main lui prouvait le contraire. Humant sa délicieuse odeur sucrée, le jeune renard ne put que se sourire à lui-même tandis qu'il rebroussait chemin jusqu'à sa petite maisonnée. Cette fleur, marquait-elle peut-être votre destinée ?
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Cyno ─ ­ ❝ 𝗝𝘂𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗰𝗿𝗲𝘁𝘀 ❞
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Marcher, que le soleil soit haut dans le ciel et que la chaleur soit étouffante, que les étoiles brillent dans le firmament du sombre ciel, que la pluie éclabousse ses pieds nus, que le vent emmêle le blanc de ses cheveux, Cyno ne s'arrêtait pas de traquer les hors-la-loi de l'Académie. C'est son travail. Cette fois-ci, le général mahamatra poursuivait une nouvelle fois un fuyard de l'académie en passant au beau milieu de ce petit village sumérien. La pluie tombait à torrents sans jamais discontinuer alors que les habitants, eux, ne lui prêtaient aucun regard de sympathie, préférant le couvrir soit de peur, soit de méfiance. Venait-il pour l'un d'entre eux ? Il s'était habitué à ces regards-là, à n'être nulle autre qu'un chat de mauvaise augure en posant le pied dans un endroit. Après tout, la justice et la vérité peuvent être synonymes de peur pour les menteurs...
Aussi charismatique qu'indifférent, Cyno continuait sa route, trempée comme une soupe, ses longs cheveux blancs collant à la peau nue de son dos, alors que des courtes mèches avaient élu domicile au creux de son cou. Rien ne semblait le perturber, pas même sa lance mouillé glissant petit à petit de sa prise ou encore le froid humide de la région. Devrait-il se mettre à l'abri ? Plus ses pas sûrs et réguliers avançaient dans le village, plus la pluie cinglante se mettait à battre le sol, rougissant sa peau halé de douleur. Il n'avait plus d'autre choix, il devait trouver un abri. Le général aux cheveux neige se mit à couvert sous la première alcôve qu'il trouva et il était loin d'être seul. Aussi mouillé que lui, tu étais là, lui apparaissant comme une jeune femme s'étant fait surprendre par les pluies diluviennes, dont le haut blanc était devenu transparent et les [L/C] cheveux [C/C] te collaient à la peau. N'aurait-il pas pu trouver un autre refuge ? Non, il n'aurait pas eu le temps vu la force du torrent qui s'abattait sur Sumeru. 
Osant un regard discret en ta discrétion, il ne voulait pas être irrespectueux, mais son regard eut vite fait remarqué les formes dévoilées de ton corps, dû à tes vêtements mouillés, collant à ta silhouette. Cyno se reprit bien vite, te saluant d'un geste de la tête tandis qu'il rencontrait le [C/Y] de ton regard, qui avait entre temps bien détaillé sa fine musculature bronzée. Tu le saluas à ton tour, essayant d'être la plus indifférente possible. Aucun mot ne fut prononcé, côte à côte, regardant tous deux les cordes d'eau frapper bruyamment le sol. Un silence calme s'installa entre vous, qui d'un côté fut vécut avec un poil de malaise et de l'autre, avec une indifférence la plus total. Après tout, vous étiez deux étrangers surpris par la pluie sans l'ombre d'un point commun, dont l'un n'était pas réellement connu pour ses conversations amicales. Le temps passa lentement et le froid s'imprima petit à petit jusqu'au creux de vos os, vous laissant de plus en plus frissonnant.
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─ ­ ­ ­ « Savez-vous ce que dit une abeille à une fleur ? » Demanda rapidement le général, supportant bien mal le silence pesant, en plus du froid qui vous entourait. 
─ ­ ­ ­ « Non, que leur dit-elle ? » 
─ ­ ­ ­ « Salut, honey. » 
­
Cyno ne s'attendait pas à un rire, bien que sa blague soit subjectivement drôle quand il y pensait, s'attendant plutôt à un grand flop, comme il l'avait eu avec Tighnari et Collei pour cette blague. Contre toute attente, un fin gloussement sortit d'entre tes lèvres, non pas que tu l'ais trouvée drôle, mais elle avait été dit avec un tel sérieux que tu n'avais pu t'empêcher de rire. Les billes écarlates du général se tournèrent en ta direction, te voyant lui adresser un regard amusée presque attendrit par son horrible sens de l'humour. Ton sourire caché derrière tes doigts, le général ne put s'empêcher d'apprécier cette vision et la courbure honnête de tes lèvres. Qui aurait pu penser que l'effrayant Cyno pouvait faire des blagues aussi épouvantables ? Le blanc en resta bouche bée, touché qu'une personne finisse par comprendre son humour et rit à ses blagues, même si d'apparence extérieure son visage ne montrait qu'une expression neutre en t'étudiant. Loin de vous en apercevoir, mais discrètement entre deux lattes de rideau, les habitants du petit village vous épiaient, surveillant d'un mauvais œil la lance de l'Académie.
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─ ­ ­ ­ « Merci d'avoir allégé l'atmosphère. »
─ ­ ­ ­ « Ce n'est pas grand-chose. »
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Peut-être, était-ce de la timidité ? Ton regard [C/Y] était si brillant d'amusement et de gentillesse à son égard que l'homme à la chevelure neige ne sut pas comment y réagir. Votre conversation fut plus légère, bien que brillante de banalité, laissant le temps passer avec de courts échanges, aux réponses toutes aussi courtes. Tout au long de votre conversation, Cyno était venu à soupçonner une chose : ' tu ne savais pas qui il était ', surtout pour lui parler avec tant de normalité, sans peur, ni méfiance. Puis, la pluie et la grêle se calmèrent petit à petit, et le soleil pointa rapidement le bout de son nez, amenant sa douce chaleur sur vos peaux frigorifiées. C'était comme si l'orage avait grondé juste pour que vous deux, deux mortelles que tout oppose, puissent se rencontrer. Il était temps d'y aller, que vous deux, vous repreniez votre route chacun de votre côté. C'était étrange. L'un comme pour l'autre, ce petit temps à l'abri sous ce porche avait sonné comme un moment hors de vos réalités respectives. Récupérant vos affaires, pour toi, ton sac remplit de livres et autres affaires, et pour lui sa lance comme seul bagage, vous vous prépariez à partir.
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─ ­ ­ ­ « Vous devriez mettre quelque chose pour vous couvrir. » S'empressa de dire le mahamatra dans une parole calme, mais au vu de ton incompréhension, le jeune homme continua timidement. « Votre haut est devenu transparent avec les intempéries. »
─ ­ ­ ­ « Merci, général. »
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Un sourire qui valait de l'or tandis qu'un léger fard apparaissait pour décorer ton visage. Retirant une cape de ton sac, celle-ci habilla rapidement tes épaules et ton corps, alors qu'un signe de main amical répondit au jeune homme en guise : "d'au revoir". Cyno, quant à lui, resta figé pendant qu'il réalisait une chose : " tu le connaissais lui et sa réputation " et pendant tout ce temps, tu avais agi comme s'il était n'importe qui. Ébranlé, le blanc ne put s'empêcher de laisser filtrer l'un de ses rares et fins sourires, éblouissant tous les habitants épiant sans remords votre court échange. C'est ainsi que chacun reprit sa route, la silhouette de l'autre encore présente dans un coin de votre esprit.
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Al-Haitham ─ ­ ❝ 𝗟𝗲 𝗦𝗰𝗿𝗶𝗯𝗲 ❞
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Le début d'après-midi, le moment parfait où le soleil est le plus haut dans le ciel, réchauffant les salles vides de la grande bibliothèque de l'Académie. Les rayons éclairant parfaitement les bureaux en bois siégeant là-bas, c'était le moment idéal pour commencer son projet de fin de cycle pour Al-Haitham. D'une stature plutôt attrayante, le scribe venait tout juste d'ouvrir un ouvrage ancien, sous les regards curieux de nombreux nouveaux étudiants de première année. Plus qu'habitué par ces regards intrusifs, n'en ayant visiblement rien à faire, Al-Haitham se coupa rapidement du monde extérieur, son regard turquoise se concentrant rapidement sur les nombreuses arabesques anciennes du langage Sumérien, tout droit venu des vieux temples du désert. Ses yeux vacillants du papier à ses notes, le scribe fut rapidement dérangés par une note émise par l'Akasha, apparaissant en lettres vert foncé devant ses yeux, sans doute envoyée par l'un de ses professeurs. Que lui voulait-il encore ? Ennuyé par ce professeur depuis des années, Al-Haitham parvient tout juste à retenir un soupir d'irritation tandis que d'une main, il ressembla ses affaires, soit un livre.
Son ouvrage dans une main, bien décidé à le finir quand le moment se présenterait, le jeune étudiant se dirigea vers la sortie de la bibliothèque silencieuse. À peine le scribe passa la porte d'entrée, que de nombreuses premières années se mirent à papoter sur l'incroyable beauté froide du grisonnant, tandis que les hommes préférèrent jurer de frustration. La démarche sûre et calme, Al-Haitham attirait encore et toujours les regards sur lui, que ce soit grâce à sa musculature de dieu grec, de ses résultats rendant envieux les plus mauvaises langues, ou de son caractère assez binaire quelques fois. Sa route ne fut pas longue, saluant d'un geste de tête les professeurs qu'il croisait et évitant ceux souhaitant brasser de l'air devant lui. Arrivée au bureau de l'instructeur, Al-Haitham frappa trois coups contre le bois de la porte, recevant quelques secondes plus tard un : "entrez" assez hasardeux, mais sonore de son professeur. À peine avait-il posé un pied dans son bureau, que l'homme d'un certain âge reprit sa conversation via son akasha. Pourquoi l'avoir fait venir si c'était pour l'ignorer grandement ensuite ? Cet homme avait le don de lui faire perdre un précieux temps...
Même si le respect du vieil homme laissait grandement à désirer, Al-Haitham prit place devant son bureau, s'installant sur la chaise juste à tes côtés. Tu le saluas d'un geste de tête ennuyée, auquel le jeune homme prit le temps de répondre. Son regard s'attarda légèrement sur ton profil, après tout, il ne lui semblait pas t'avoir déjà aperçu ici et surtout, tu ne figurais pas dans la base de données de l'akasha. Même si son intérêt fut rapide, le scribe remarqua de nombreux détails, soit le livre rempli de cliché d'anciens temples posé sur tes cuisses, la couleur [C/C] de tes cheveux dont tu replaças une mèche derrière ton oreille, ou encore l'éclat [C/Y] ennuyé de ton regard. Ce ne fut pas long, mais juste assez pour que l'étudiant te trouve un certain intérêt, avant de sortir à son tour son ouvrage de tantôt. Ne prêtant pas attention à l'autre, complètement indifférent à la présence de l'autre, peut-être dû à l'ennui de cet entretien, vous attendiez silencieusement que le professeur vous apprenne le fin mot de cette convocation. Les secondes défilèrent pour en faire des minutes, qui se transformèrent bientôt en quart d'heure, pour qu'enfin le vieil homme daigne vous prêter attention.
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─ ­ ­ ­ « Pourquoi êtes-vous là déjà ?  » Parla sans gêne le vieil homme t'ayant fait attendre pendant plus d'une bonne heure et demie dans son bureau.  « Mademoiselle [T/P], vous devriez apprendre à contrôler vos expressions. Hmph, on voit bien que vous n'êtes pas de notre académie, si irrespectueuse. »
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Voulait-il mourir ? Non pas que ça dérangerait le scribe que tu mettes fin à ses jours, si tu ne le faisais pas, peut-être qu'il le ferait à ta place en lui faisant perdre son statut de professeur. Pourtant, au lieu d'entendre un éclat de colère de ta part, tu restas calme et silencieuse à sa remarque irrespectueuse. Tu pris tout ton temps, rangeant une à une tes affaires dans un silence glacial, bien que tout ton corps montrait une sérénité à toute épreuve. Même si tu avais cette envie irrépressible de l'envoyer paître et de potentiellement lui écraser le visage sur son bureau bien trop prestigieux pour sa petite personne dégoûtante, il restait tout de même un professeur de l'Académie. Al-Haitham ne pipa pas un mot, comme s'il sentait le calme avant la tempête, préférant de loin regarder votre échange en rangeant calmement son livre. Cependant, dans le comble de l'ignorance pour un être qui se dit "sage", son professeur mit les pieds dans le plat, un air rempli de mépris au visage.
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─ ­ ­ ­ « Je n'ai pas tout votre temps, donc je vous pris de bien vouloir vous dépêcher à ranger tout votre bordel. Mon bureau n'est pas chez vous. »
─ ­ ­ ­ « Saviez-vous que l'Akasha a tendance à enregistrer tout ce qu'on lui dit d'enregistrer. » Demandas-tu avec lenteur pour être sûre qu'il comprenne chacun de tes mots alors qu'un magnifique sourire glacial ornait tes lèvres.« Je me demande ce qu'il se passerait si je portais plainte ? » Questionnas-tu sans vraiment chercher de réponse, levant la main pour lui couper la parole avant même qu'il ne puisse l'ouvrir. « D'où je viens, la justice prime avant tout... Enfin, que souhaitiez-vous dire après m'avoir fait attendre une heure et quarante-et-une minutes ? »
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Est-ce une menace que tu venais de proférer devant une personne qui t'était supérieur ? Bien évidemment. De toute façon, quoiqu'il vienne à te répondre ou à te demander, tu passerais faire un tour au bureau des mahamatras, histoire de lui apprendre le respect. Souriante devant son visage pratiquement rouge de colère, ton regard se fit provocatrice et moqueur quand enfin, tu trouvas un soupçon de peur dans le sien.
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─ ­ ­ ­ « Le scribe Al-Haitham a été désigné par les grands sages pour vous guider tout au long de vos travaux au sien de notre Académie. »
─ ­ ­ ­ « Très bien. » Soufflas-tu, mettant au placard tes une heure d'attente dans son bureau, qui bien évidemment apparaîtrait dans ton rapport. « Si vous le permettez, j'adorerai beaucoup ouvrir les cuisses pour vous, mais j'ai d'autres choses à faire plus intéressantes à faire. Sur ce, je me retire. »
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Son visage devient aussi pâle que la mort, tandis qu'un sourire satisfait prit place sur ton visage. Échec et mat. Fière et parfaitement élégante, tu te redressas de ta chaise, ton sac bien vite sur l'épaule, tandis que d'un geste de tête, tu saluas le futur ex-professeur. Ton départ sonna celui du scribe qui à son tour se redressa de sa chaise saluant celui qui l'avait convoqué. Il n'avait rien dit, rien fait, mais pour une quelconque raison, il ressentait une certaine satisfaction à cette fin. Tout ton discours parfaitement construit l'avait intrigué et par la force des choses ton caractère indépendant et sûr lui avait plu. Arrivant à ta suite dans le couloir, le grand étudiant aux cheveux gris parla pour la première fois sans cet air qui avait créé de nombreuses irritations chez ses interlocuteurs.
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─ ­ ­ ­ « Devrions-nous, maintenant, commencer notre visite de l'Académie ? »
─ ­ ­ ­ « Si ça ne vous dérange pas, pourrions-nous commencer par le bureau des Mahamatras ? Il semblerait que j'aie deux-trois choses à leur dire. »
─ ­ ­ ­ « Effectivement, il semblerait. »
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Sur ces simples mots et un rire assez bas de ta part que vous vous dirigiez tous les deux en directions de ce dit "bureau". Ce fut la première fois qu'Al-Haitham ne râla pas intérieurement pour se remettre à l'une de ses études, laissant cette fois-ci soigneusement l'une de ses lectures à plus tard. Suite à votre arrête, le scribe prit son temps, te faisant visité l'Académie, sous les regards plus que curieux des dizaines de chercheurs que vous croisiez. N'était-ce pas là le début de quelque chose et la fin d'une autre ?
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cafes-et-friandises · 2 years
Text
・ Happy Birthday
TYPE | Scénario
INTERÊT | Yun Jin, Fischl, Itto & Lisa
GENRE | Fem!Reader | Couple | Dégoulinant d'amour
WARNING | Rien
NOTE | Coucou ! Joyeux anniversaire en retard à tout ce beau monde !  C'est les périodes d'examen d'où le très peu de postes ! En espérant que ces drabbles vous plaises et comme à chaque fois, je vous souhaites une : "Bonne Lecture" ! ❤️
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{ Après ma performance aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de ressentir que quelque chose me manque. J'aimerais voir mes amis Si tu as du temps, pourquoi pas nous retrouver sur la Falaise Chihu ? Nous pourrons nous promener ensemble le soir en ville pour manger de bonnes choses, qu'en dis-tu ? A ces heures tardives, j'adore manger des brochettes accompagnées d'une bonne boisson. C'est vrai que ce n'est peut-être pas très sain, mais c'est mon anniversaire. Les aînés n'auront rien à y redire. Profiter une fois par an de ce petit plaisir me rend très heureuse. J'aimerais t'inviter à goûter du thé typique de Liyue. Si tu le trouve trop fort et amer, ne te force pas. Au moins, tu auras goûté quelque chose de nouveau. A très vite. }
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─ ­ ­ ­ « Est-ce ce thé ? »
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Assise en tailleur sur l'un des toits terrasse du port de Liyue, tu portas avec élégance la petite tasse en porcelaine à tes lèvres. C'était la première fois que tu mettais les pieds dans ce genre d'endroit et la première fois que tu te sentais aussi tendue. Yun Jin était comme toujours magnifique dans ses habits d'opéra, la signification même de l'élégance et du raffinement, dégustant son thé avec grâce. Ses yeux rubis quittèrent le magnifique paysage du port de Liyue bercé par le soleil couchant et la brise saisonnière pour se tourner vers ta silhouette peu assuré prête à goûter ce thé amer.
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─ ­ ­ ­ « Tu n'as pas à te forcer (T/P). » Déclara avec bienveillance la jeune femme, se retenant de sourire devant ta mine remplit d'appréhension. « N'aurais-je pas dû mentionner son goût amer ? »
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Avant même que tu ne puisses y tremper tes lèvres, tu lui adressas un regard interrogateur, surprise qu'elle vienne à te parler de ça. Avais-tu fait une tête étrange ? Sûrement au vu du sourire enjoué qui peinait à disparaître de son visage pâle. Prise sur le fait, tu lui adressas un sourire gêné avant de tourner une nouvelle fois ton regard vers la tasse à demi en te maudissant. Ne savais-tu pas contrôler tes expressions ? Visiblement non. Soupirant intérieurement, tu t'y repris une deuxième fois, approchant la tasse de tes lèvres pour goûter son contenu. Cependant, cette fois-ci, une main te barra la route se posant sur le haut de ta tasse, attirant ton regard vers la possesseuse de cette dernière.
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─ ­ ­ ­ « C'est de ma faute n'est-ce pas ? » Soupira la chanteuse déposant sa propre tasse sur la table basse en bois noir, se rapprochant de toi pour retirer le morceau de porcelaine d'entre tes mains. « Tu es si tendue... Aurais-tu rencontré les aînés ? »
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Ton regard se détourna d'elle. Comment aurais-tu pu les rater ? Comment auraient-ils pu te rater ? À croire qu'ils savaient tout sur leur précieuse chanteuse, jusqu'à ses fréquentations et ce qui était "bon" pour elle. Tu faisais de ton mieux, tu t'efforçais d'être à la hauteur pour pouvoir te tenir à ses côtés, mais ils avaient toujours trouvé quelque chose à y redire. Yun Jin se contenta de soupirer intérieurement en voyant ta mine fuyante. D'un geste souple, ses doigts caressèrent ta joue avec tendresse alors qu''elle posait ses lèvres sur les tiennes, vous offrant un doux baiser rempli d'affection. Son regard rubis aussi doux qu'une fleur de soie et ses lèvres s'étirant avec amour, elle se contenta de caresser du pouce ta joue.
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─ ­ ­ ­ « Ignore-les (T/P). Ils sont à ma charge. Ils te voient comme ma faiblesse, mais un jour, ils comprendront que tu es ma force et mon inspiration. » Soupira la chanteuse, l'aplomb de ses yeux rubis courant dans ton regard. « Goûtons ce thé ensemble, (T/P). »
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Yun Jin porta une des tasses à ses lèvres pour y prendre une mince gorgée, t'emmenant l'instant d'après dans un doux baiser. Le liquide glissa entre les lèvres ouvertes, liant vos langues avec cette amertume qui coula le long de ton menton, de ta gorge, à l'abri des regards indiscrets. Sur ce toit terrasse, vous dégustiez un thé âcre qui, étrangement, avait un goût sucré et doux entre vos lèvres. Si ce matin même en recevant cette lettre, tu ne te serais jamais imaginé de telles choses, en réalité, ce n'était pas si mal que vous mangiez de temps à autre ensemble, rien que toutes deux.
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{ Le jour où l'étoile sacrée est descendue des profondeurs de la nuit dans le monde des hommes, j'ai ordonné à Oz de braver les océans pour me ramener un trésor d'un pays lointain. Observez donc ! Ces pétales d'un rouge léger, ce parfum enivrant, cet éclat semblable à la lumière ardente qui se dégage des cendres du dernier jour. Une telle chose est rare en ce monde mortel ! Mais j'ai traversé de nombreux mondes et possède par conséquent quantité de trésors. Je vous fais ainsi cadeau de ces fleurs. Continuez de faire l'éloge de ma grandeur ! }
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─ ­ ­ ­ « Merci Blanche. » Sifflotas-tu en lisant les mots inscrits sur le papier à lettre d'un sourire agréable à la jeune femme. « Fischl devrait réellement écrire des romans, surtout avec tout ce qu'elle a vécu. Ils seraient passionnants. J'aime beaucoup sa manière d'écrire. »
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L'épicière eut un sourire gêné, visiblement pour la jeune femme les histoires de Fischl sortaient tout droit de son imagination, celle-ci se garda bien de t'en toucher un mot. Ce n'était pas le moment de débattre sur les potentiels mensonges de la jeune fille. La blonde ayant oublié son paquet sur le rebord de son comptoir, ignorant que ces affaires avaient appartenus à l'aventurière, Blanche avait jugé bon de donner la lettre et la boite à la personne dont le nom était inscrit en lettres majuscules sur l'enveloppe. Dès qu'elle t'avait alpagué, tu t'étais empressée d'ouvrir le courrier, curieuse de savoir ce que pouvait contenir l'enveloppe. Tes yeux (C/Y) passant sur les lignes écrites d'un manuscrit parfait, tu n'avais pu empêcher un sourire attendrit de venir fleurir les lèvres de ton visage.
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─ ­ ­ ­ « Madame Blanche, auriez-vous aperçu mon trésor accompagné d'un papier blanc ? »
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La jeune femme accompagnée de son fidèle corbeau sortit du raccourci accroché à la boutique et se figea presque instantanément en voyant son précieux présent entres tes doigts. Son visage se fit aussi blanc que de la porcelaine, tandis que la commerçante ne savait plus où se mettre ayant visiblement fait une erreur. Oz quant à lui laissa un regard passer de sa maîtresse à ton sourire conquis, préférant se taire que de parler pour le moment. L'aventurière se métamorphosa en un automate arrachant la feuille de tes mains, le visage désormais entièrement couvert de rouge prêtre à prendre ses jambes à son cou. Le papier pressé contre sa poitrine d'un bras, elle fit demi-tour pour s'enfuir, mais son poignet fut retenu par ta prise délicate. Ton bras entoura sa taille, plongeant ta tête contre son cou, son dos pressé contre ta poitrine, tu eus un petit rire accentuant sa gêne.
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─ ­ ­ ­ « Ne vous enfuyiez pas princesse. » Murmuras-tu par habitude le surnom qu'appréciait plus que tout la blonde, surtout venant d'entre les lèvres de sa petite-amie, soit toi. « Merci pour les fleurs de cerisiers. Pourquoi ne pas aller les voir ensemble à Inazuma cette année ? Qu'en pensez-vous comme cadeau d'anniversaire ? »
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Son regard tenta un coup d'œil dans ta direction. Il était risqué, mais son cœur battait au creux de ses oreilles, sa respiration se faisait chancelante et sa curiosité était piquée à son paroxysme. Quel visage faisais-tu ? La lettre t'avait fait plaisir ? Elle avait longuement réfléchi à chacun des mots, allant même jusqu'à demander conseil à Mona qui n'était pas plus avancée qu'elle dans l'exercice qu'est : " d'exprimer ses sentiments avec honnêteté ". Son regard s'agrandit légèrement, sa poigne se resserrant sur la lettre pressée contre son cœur tandis qu'enfin, elle pouvait voir tes yeux (C/Y) et la douceur de tes traits. Sérieuse, calme et si douce, c'est ce qu'elle voyait en toi, ce qui l'agitât bien plus. Déglutissant avec force, ou machinalement, Fischl te répondit dans un murmure.
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─ ­ ­ ­ « Si c'est là ton souhait, mon illustre grandeur t'accorde le droit de l'accompagner dans ce valeureux périple. »
─ ­ ­ ­ « La princesse serait contente que vous alliez voir les fleurs de cerisier ensemble. »
─ ­ ­ ­ « Merci Oz. » Raillas-tu légèrement d'un regard vers le corbeau, déposant ensuite une délicate embrassade sur le haut de la tempe de ton amante. « Je serai contente d'y aller avec toi. Rentrons d'accord ? »
─ ­ ­ ­ « Evidemment. »
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D'un rire volage, tu saluas Blanche, qui ne savait plus où se mettre suite à toute cette démonstration d'affection, d'un signe de main continuant ton chemin à bavarder avec Fischl, dont Oz continuait les traductions. L'aventurière avait sûrement raison, aujourd'hui était peut-être bien : " Le jour du destin... ".
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Le tonnerre grondait avec force sur tout Inazuma, pas un seul rayon du soleil n'avait la force de traverser la couche épaisse couvrant le ciel d'originaire bleu. La pluie chutait sur le sol, les prairies, les chiens, les chats, les toits des maisons et sur les quelques Inazumiens ayant eu une once de courage de mettre le nez dehors sous ce temps tout sauf joyeux. Une journée morose s'annonçait pour bon nombre d'habitants, mais pas pour le gang Arataki. Aussi peu étaient-ils, les membres dans ce dit gang et leur chef trouvait toujours un moyen de positivé, de faire quelque chose, aussi peu soit productive la dite chose. Pourtant, aujourd'hui, la bâtisse les accueillant était calme, un silence religieux régnait, seul le tintement des tasses de tête de Mamie Oni et de Shinobu changeait la mélodie de l'endroit.
Bien silencieux, les membres du gang étaient assis en tailleur sur les tatamis du salon alors que leur regard concentré fixait le dos puissant de leur chef. Itto était calme, posé et ne parlait pas. Personne n'osait dire un mot, mais tout le monde pensait la même chose : « Qu'est-ce qu'il se passe avec notre chef ? Ferait-il une indigestion ou quelque chose dans le genre ? » Les shojis ouverts pour laisser une vue imprenable sur l'engawa de la bâtisse, plus semblable à une terrasse qu'autre chose, l'oni écrivait à même le sol en silence. Couvert par le toit de la maison, Itto ne se souciait même pas de voir son papier à lettre, fourni par Shinobu, se gorger d'eau tandis qu'avec passion, il écrivait sa lettre. Celle-ci ressemblait bien plus à une page de journal intime clamant ses espoirs pour ce jour si spécial et ses exploits de la semaine.
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─ ­ ­ ­ « Shinobu-san ? Est-ce que le chef est tellement déçu qu'il pleuve à son anniversaire qu'il est devenu... »
─ ­ ­ ­ « Morose. » Termina en murmure à son tour un autre membre du gang, visiblement pâle à cette pensée ne pensant jamais pouvoir voir un jour son chef dans cet état. « Qu'allons-nous faire ? Que devons-nous faire ? »
─ ­ ­ ­ « Il n'est pas morose, il écrit une lettre. » Soupira la grand-mère chérie du gang en posant sa tasse le chabudai traditionnel de la maison. « Qui sait ce qui peut bien se passer dans sa tête d'oni... »
─ ­ ­ ­ « En voyant la pluie ce matin, en prévention, j'ai suggéré au patron d'écrire une lettre à (T/P). » Déclara la jeune femme, posant à son tour sa tasse sur la petite table basse leur servant de table de repas. « D'ailleurs, elle ne devrait plus tarder. »
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Shinobu leva son regard vers l'horloge présente sur le meuble en bois semblable à une commode dans l'angle de la pièce, vérifiant ainsi l'heure. Un sourire satisfait prit place sur ses lèvres en voyant les aiguilles s'approcher de votre rendez-vous, tu n'allais plus tarder à arriver. Elle se sentait un peu coupable de te faire sortir sous cette pluie battante, mais c'était nécessaire pour la survit du gang, n'ayant échappé que de peu à la prison la dernière fois. Connaissant Itto, la pluie ne l'aurait pas arrêté et il aurait proposé toutes sortes d'idées, toute plus absurdes et dangereuses les unes que les autres. La vieille femme à ses côtés ne put que rire en prenant une nouvelle gorgée de son infusion, une pensée amusée trottant dans son esprit : « Cette petite l'a décidément bien cerné. ». Les membres du gang, quant à eux, avaient les yeux pétillants d'admiration. Ils se seraient presque inclinés devant elle avec à l'esprit : « Shinobu-san est une déesse ! ».
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─ ­ ­ ­ « Ore-sama a fini ! »
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Le grand aux cheveux blancs leva les bras en l'air tout fier, tournant un regard remplit de satisfaction vers son bras droit. Celle-ci hocha la tête ravie pour son chef tandis que les trois abrutis sautèrent de joie en entendant cette nouvelle, soulager de voir leur patron de nouveau plein d'énergie. Entre ses doigts se trouvait la lettre rédigée à l'encre noire, à l'écriture plus que bancale et loin d'être soigné, mais c'était lisible, le principal était là. De là où elle se trouvait, Shinobu pouvait clairement lire le contenu du papier, mais ne fit aucune remarque devant les mots simplistes et couverts d'innocence de son patron.
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─ ­ ­ ­ « Ore-sama n'a plus qu'à la donner à (T/P) ! » Railla très fortement l'oni, à deux doigts de fendre en deux la feuille sous sa force naturelle alors qu'il essayait d'être délicat avec le papier. « (T/P) doit-être chez elle, pas vrai Shinobu ? »
─ ­ ­ ­ « Chez moi ? »
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Le grand Inazumien se retourna rapidement vers ta voix, tout sourire, ne cachant pas sa joie de te voir. Shinobu t'adressa un signe de tête en remerciement, soulagé que tu sois là. Rien de grave ne devrait arriver maintenant que tu étais arrivé. Des rougeurs montèrent aux joues de l'oni alors qu'un tendre petit baiser décora ses lèvres qu'il accepta avec fierté, sous le regard médusé de trois idiots et attendrit de mamie Oni. Tes mains subtilisèrent la petite lettre écrite par ton amant avant même que celui-ci ne puisse s'en rendre compte, t'éloignant le long de l'engawa. Tu le connaissais, Itto aurait sûrement voulu te l'offrir en suivant ses attentes et ses envies. L'oni se contenta de râler en te poursuivant loin de regard indiscret du gang à deux doigts de bouder.
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─ ­ ­ ­ « Tu ne dois pas la lire maintenant ! »
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Sa voix était semblable à une plainte enfantine. Ses bras s'enroulèrent autour de ta taille avec douceur, sa tête se posa dans le creux de ton cou alors qu'une montagne à la chevelure blanche s'affalait sur toi de presque tout son poids, manquant de vous faire chuter en avant. Il boudait légèrement, mais ne fit rien pour t'empêcher de lire le contenu du papier attendant patiemment que tu finisses. Patiemment à sa façon, t'ennuyant légèrement en soufflant contre ton cou pour te chatouiller ou encore en le mordillant affectueusement pour te tirer des frissons et te déconcentrer.
{ Hahahahaha ! J'ai trouvé un coin de paradis : une petite île déserte et recluse où j'ai passé quelques jours. Cette année, je ne passe pas mon anniversaire en prison ! Par contre, c'est pas la joie les bras de fer contre des crabes avec une branche... Bref, célébrons mon anniversaire ! Et en grand ! Il faut d'abord choisir le lieu ! Pourquoi pas le sommet du Tenshukaku ? C'est en hauteur avec une vue splendide, ce serait génial ! Et ouais, un vrai gars fête son anniversaire dans ce genre d'endroit ! Les activités... Pas besoin de casser trois pattes à un canard, mais il faudrait que ça en jette quand même, non ? Un feu d'artifice ? Non, pas pratique. Des combats de scarabées et des parties de jeu de cartes ? C'est moi qui gagnerai... Et je ne veux aucun perdant aujourd'hui ! Sinon... des grillades de melons lavandes ? Bonne ambiance, et peu de chances que ça rate. Pour que ce soit spectaculaire, on va en griller dix et bim ! Ha ! Moi, Arataki Itto vivrai aussi longtemps que le Mont Yougou ! }
Un gloussement d'amusement s'échappa d'entre tes lèvres par moment, récoltant un pincement boudeur d'Itto à chaque fois. Terminant ta lecture, tu soupiras légèrement de dépit à cause des envies et de la météo allant à leurs encontres. Te dégrafant de son étreinte sous son regard interrogatif, tu le regardas droit dans les yeux, te retenant de sourire devant sa mine perdue. À deux doigts de poser tes poings sur tes hanches, le grand oni ne sut pas quoi faire, complètement largué sous ton regard faussement vexé.
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─ ­ ­ ­ « On ne peut pas faire ça aujourd'hui... » Commenças-tu et avant qu'il ne puisse répliquer une de tes mains se posa sur ses lèvres. « Pourquoi ne pas le passer ensemble cette année ? Nous pourrons faire frire des melons lavandes ce soir. »
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Le grand à la chevelure blanche ouvrir grand les yeux. Ses joues saupoudrèrent d'un rouge caractéristique en rencontrant ton regard (C/Y). Il ne pouvait pas dire un mot, comme soufflé par une prise de conscience énorme. Tu étais sa petite-amie. Ça le frappait de plein fouet. Il était comme tout le monde, à quelques exceptions près, et désormais ses plans avaient changés, il te voulait toi. Les paroles de Thomas tournant dans son esprit, elles l'avaient grandi. Et en ce moment, Itto avait une terrible envie d'embrasser tes lèvres et de te monopoliser pour lui seul aujourd'hui. Que tu ne vois que lui aujourd'hui. Avide ou enchanté par cette réalisation, le grand oni enroula une nouvelle fois ses bras autour de ta taille pour t'attirer contre lui et contre son torse. Ses yeux brillaient d'enchantement tandis qu'il volait tes lèvres, t'embrassant avec appétit. Sa bouche libérée de ta main à cause de la surprise, sa langue serpenta contre tes lèvres, alors qu'une chaleur sans nom remontait le long de son échine. Tes bras s'enroulèrent tes bras autour de son cou alors qu'affectueusement, vos langues se mêlèrent maladroitement ensemble. Le grand enfant te garda un long moment contre lui, picorant tes lèvres des siennes. Un anniversaire en dehors de ses plans, mais pas pour lui déplaire.
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─ ­ ­ ­ « Moi qui pensait que c'était une nouvelle fois ton flirt habituel, je ne m'attendais à devoir le prendre au premier degré. »
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Une gorgée de jus de pomme ingéré une nouvelle fois, ton visage se trouvait être aussi rouge que la chaire d'une tomate. De nombreux sursauts tendaient ton corps, le gardant bien éveillé alors qu'un fin courant électrique le parcourait depuis que tu avais mangé une bouchée de spaghettis. Le poing serré sur la table de la bibliothèque, te dandinant sur ta chaise, les jambes serrées l'une contre l'autre, une sensation familière se réveillait au creux de ton estomac, comme des petits papillons s'agitant dans ton bas-ventre. Les mots de la lettre qu'elle t'avait envoyée résonnaient encore platement dans ton esprit.
{ Coucou mon petit chou. Notre dernière rencontre commence à dater. Ton voyage t'accapare, mais tu ne m'oublies pas, j'espère ? Je serais très triste sinon. Les fleurs dans le vase sont en pleine floraison. Pourquoi ne pas me rendre visite par ce beau temps ? Je voudrais re parler de mes études à l'Académie. Ainsi, tu pourras m'informer de ses changements récents lorsque tu seras à Sumeru. Psst... Tu sais quel jour nous sommes aujourd'hui ? Ce n'est pas tous les jours que je cuisine. D'ailleurs, je pense que tu t'es déjà sûrement demandé d'où provenait le violet de ces pâtes à la bolognaise que je cuisine, non ? Eh bien, tu ne tarderas pas à le savoir. Haha, j'attends avec impatience de voir si ma « magie » fera de nouveau des étincelles entre nous. }
Sa main froide passa dans tes cheveux, mêlant ses doigts à tes fins fils (C/C), te provoquant une nouvelle décharge le long de ta colonne vertébrale. Voulait-elle ta mort ? Tes yeux presque larmoyants et embués se relevèrent vers ta compagne assise sur la table en bois, les jambes croisées l'une sur l'autre, comme une institutrice sexy aux pensées peu catholique pour son élève sans défense. Elle était majestueuse et dominatrice, ses yeux prédateurs te fixant avec une certaine satisfaction accompagnée d'un sourire charmé et content. Il ne lui manquait qu'une baguette en bois, et elle serait parfaite dans ce rôle. C'était encore plus beau que dans son imagination. Tu étais magnifique avec ce regard larmoyant, ce corps dandinant et tressautant à chacune des décharges électro, ses joues rougies et ses cheveux (C/C) en bataille à force de passer tes mains dedans pour essayant de garder contenance et de calmer l'émoi de ton être. Un chef d'œuvre qu'elle avait créé là.
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─ ­ ­ ­ « Je ne comprend pas ce qui t'arrive mon petit chou... » Murmura-t-elle dans ce recoin de la bibliothèque, à deux pas de simples Monstadtois cherchant le prochain ouvrage qu'il dévorait. ­ « Moi qui essayait te faire plaisir en te cuisinant un bon plat après tout ce temps loin l'une de l'autre... Ara ara, je suis déçue. »
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Déglutissant tant bien que mal, ton regard n'osait pas quitter le sien. Elle était ravie de la tête aux pieds, mais aussi reconnaissante que tu lui fasses confiance les yeux fermés pour manger ce qu'elle te donnait sans poser de questions. Quelle chance avait-elle que tu l'aimes. Bien qu'un peu coupable de t'avoir tendu un tel piège, Lisa n'en restait pas moins satisfaite. Ses doigts soulevèrent ton menton alors qu'une nouvelle fois son énergie électro prenait d'assaut ton corps, amenant un gémissement, étouffé par tes lèvres scellées entre elles, et un tressaillement à tout ton corps.
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─ ­ ­ ­ « Essayes-tu de te venger, Lisa ? »
─ ­ ­ ­ « Quelle raison aurais-je pour me venger ? » Ronronna la brune, son doigs passant sur ta lèvre basse, te dominant de toute sa hauteur en te regardant droit dans les yeux. « A par ton absence d'un mois et demi sans me donner ne serait-ce qu'une seule nouvelle ? Je ne vois pas ce qui donnerait lieu à une vengeance. »
─ ­ ­ ­ « Je dirais bien que la -  » Commenças-tu vite interrompu par un autre sursaut assise sur ta chaise, la faisant grincer sur le sol. « La vengeance ne te va pas... »
─ ­ ­ ­ « Mais ? »
─ ­ ­ ­ « J'aime cette expression sur ton visage. Tu fais très dom-  »
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Ses lèvres se posèrent sur les tiennes sans plus d'explication t'entraînant dans un baiser sauvage à deux doigts de te faire gémir contre elle. Tes mains se mirent sur ses cuisses, tandis que tu te redressas de ta chaise pour profiter plus amplement de ses lèvres et pour approfondir son baiser. Ton souffle irrégulier répondit au sien alors qu'à peine ta respiration de retour, tu lui volas un baiser passionné à ton tour. Peut-être qu'une absence n'était pas une si mauvaise chose, surtout si après tout ça, les retrouvailles étaient toujours ainsi.
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