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Bonjour, Vous n'avez pas validé mon inscription sur le groupe FB. Je voulais vous le signaler. Portez vous bien Maryam
Bonsoir, je viens de le faire. Bonne soirée !
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Nouveau blog
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VOUS POUVEZ VOIR MON NOUVEAU BLOG A L’ADRESSE SUIVANTE
https://escapadesplanetaires.home.blog/
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Montbrun-les-Bains en Baronnies provençales  
Photo Bertrand Donadille, 17 mars 2019
En Drôme provençale, aux confins du Vaucluse limitrophe et des Alpes-de-Haute-Provence, le village fait partie du Parc naturel régional des Baronnies provençales. 
Dans ces Hautes Baronnies, entre Mont Ventoux à l’est et Montagne de Lure, à l’ouest, Montbrun-les-Bains se situe dans la haute vallée du Toulourenc* qui prend sa source non loin de là.
* Affluent de l’Ouvèze et donc, sous-affluent du Rhône
Précédemment : Versant nord du Mont Ventoux
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Les palungan d’Amed à Bali
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Sur la côte Est de l’ile, au bord de la Mer de Bali, les paludiers d’Amed versent l’eau de mer dans ces palungan (troncs de cocotiers coupés en deux et évidés) pour ensuite y récolter le sel, après évaporation.
Photos Bertrand Donadille, 27 juillet 2018
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Les cultivateurs de sel de la région ne possèdent pas de marais salants. Ils inondent d’eau de mer des terres situées au bord des plages avant de la filtrer à l’aide de tinjungan (sorte d’entonnoir en bambou) et de la verser dans les palungan (mangeoire en indonésien).
Depuis décembre 2015, le sel de mer d’Amed issu de cette méthode ancestrale bénéficie d’une indication géographique (IG).
La Masyarakat Perlindungan Indikasi Geografis (MPIG) permet aux producteurs d'obtenir un prix plus élevé pour leur récolte, ce qui les incite à garder leurs terres et à ne pas les vendre au secteur du tourisme.
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Précédemment...  Péninsule de Bukit : Pura Luhur Uluwatu  
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Navires extraordinaires à Papeete
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                                    Quai des Jardins de Paofai , Papeete 
               Photos Bertrand Donadille, Montage Nathalie Donadille, mars 2011
La Polynésie française, ce n’est pas seulement une nature exubérante et une population fantastique, c’est aussi un océan et des ports avec des bateaux qui y font escale.
A gauche sur le photomontage, on peut voir le Brigitte Bardot acheté en 2010 par l’ONG maritime Sea Shepherd qui se consacre à la défense des océans. 
Lors de cette escale à Tahiti, il s’appelait Gojira (prononciation originale de Godzilla) mais il a été débaptisé à la suite d’une plainte en justice des producteurs du célèbre film.
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Ce trimaran de 35 mètres, l’ancien Ocean 7 Adventurer, a été lancé en 1998. Cette année-là, il a réalisé, en 74 jours, le record du tour du monde sur un navire à moteur*. 
*  Ce record appartenait, avec 84 jours, au sous-marin nucléaire américain USS Triton. En 2008, il a de nouveau été battu, en 60 jours, par l'Earthrace, un autre trimaran, de 24 mètres, également acheté ensuite par Sea Shepherd et dont le nouveau nom est Ady Gil.    
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A droite sur le photomontage, c’est le PlanetSolar  appartenant à la fondation éponyme helvétique, créé en 2007, qui soutient des projets liés à l’énergie solaire.
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Ce navire est né d‘un projet élaboré en 2006, de faire le tour du monde avec un bateau totalement solaire. Il a été construit de 2008 à 2010, date à laquelle l’aventure sur les océans a commencé. Elle s’est achevée en 2012.
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PlanetSolar mesure 31 mètres de long (35 m avec les flaps*) sur 16 mètres de large (26 m avec les flaps), pour une masse à vide de 89 tonnes.
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* Les “flaps” sont les volets qui se déploient vers l’extérieur du bateau et qui supportent une partie des panneaux solaires. Ces derniers comprennent  38 000 cellules photovoltaïques et représentent une surface totale de 536,65 m2  
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Précédemment :  Voyage en Polynésie française : mer, sexe, soleil… pluie, religion, politique et pauvreté
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Grand Canyon National Park : South Rim
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Pourquoi le Parc National du Grand Canyon en Arizona, créé en 1908, est-il inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979 et considéré comme la 8e merveille naturelle du monde ? 
C’est ce que nous avons voulu savoir lorsque nous nous y sommes rendus en juillet 1990. Et nous n’avons pas été déçus !
Photos d’époque Nathalie Donadille 
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Même si ses dimensions ne sont pas exceptionnelles par rapport à d’autres canyons de la planète - 445 km de long, entre 500 m et 30 km de large et 1500 m de profondeur - le côté spectaculaire du Grand Canyon, sculpté par la Colorado River*, est indéniable.     
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* Le fleuve s’étire sur 2334 km, de sa source sur les flancs du Mont Richthofen, dans les Montagnes Rocheuses du nord de l’Etat du Colorado, jusqu’au Delta du Colorado et son embouchure dans le Golfe de Californie, au Mexique. Il coule donc dans deux pays et sept états. Aux Etats-Unis, il traverse le Colorado, l’Utah, l’Arizona et marque ensuite la frontière entre l’Arizona et le Nevada, puis l’Arizona et la Californie. Au Mexique, il sépare les États de Basse-Californie et de Sonora.   
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Il n’y a que trois points d’accès au parc national : un sur la rive nord (North Rim), la moins fréquentée, et fermée en hiver, et deux sur la rive sud (South Rim), près de Tusayan (entrée Sud) et au départ de la Desert View Drive (entrée Est).
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C’est de South Rim que le spectacle sur cette extraordinaire carte géologique à ciel ouvert est le plus grandiose ! 
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Et que dire de la palette de couleurs proposée à longueur de journée et des dégradés qui nimbent les sommets déchiquetés au crépuscule !
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Une ambiance de fin du monde semble flotter à portée de regard !
Précédemment : Raton laveur dans le Hualapai Mountain Park (Arizona)
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Pont del Diable a Tarragona
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L’Aqueduc romain de Tarragone, connu sous le nom catalan d’Aqüeducte de les Ferreres ou, plus populairement, sous celui de Pont del Diable (Acueducto de les Ferreres, Puente del Diablo, en espagnol), daterait du règne de l’empereur Auguste au Ier siècle de notre ère.
Il fait partie de l’Ensemble archéologique de Tarragone, en Catalogne, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Photos Bertrand Donadille, 14 avril 2019
Il mesure 217 mètres de long pour une hauteur de 27 mètres. Il est composé d’une double rangée d’arches, 11 au sol et 25 au second niveau, chacune haute de 6,30 mètres et large de 5,70 mètres, qui enjambent le Barranc del Diable (Ravin du diable en catalan). Les blocs de pierre utilisés ont été assemblés sans mortier. On peut le traverser à pied par la conduite d’eau située au sommet. 
L’aqueduc est un ouvrage appartenant à un réseau de canalisations, d’à peu près 25 kilomètres, qui amenait le précieux liquide potable, capté plus au nord dans le fleuve côtier Francolí près du village d’El Rourell, jusqu’à Tarraco, nom antique de Tarragone, situé à 4 kilomètres au sud du Pont del Diable.
Il a été restauré aux Xe, sous le règne du calife Abd-Al Rahmãan III, et XVIIIe siècles, périodes pendant lesquelles il était encore utilisé pour apporter l’eau jusqu’à la ville .  
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En 2005 a été inauguré le Parc Ecohistòric del Pont del Diable (catalan) ou Parque Ecohistórico del Puente del Diablo (espagnol) englobant l’aqueduc et l’écosystème méditerranéen environnant.
Devant tant de beauté et d’ingéniosité dans sa réalisation, le monument construit par les Romains aurait été attribué plus tard à l’intervention du Diable.
Une légende rapporte que le démon aurait remporté un pari où une jeune fille aurait joué son âme et il aurait construit le pont.
Quant à ferreres, c’est le pluriel de ferrer qui signifie forgeron en catalan (herrero, en espagnol).
Le verbe ferrer (forger, en français) dont l’étymologie latine est fabricare (façonner, fabriquer) avait auparavant le sens de créer, imaginer, inventer, ce que le peuple de Rome savaient si bien faire comme en témoigne l’Aqüeducte de les Ferreres. 
Quoi qu’il en soit, le site mérite une visite !
A suivre : Tarragona, l’ancienne Tarraco (Bientôt)
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High Sydney Tower Eye
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Situé dans le centre de Sydney (Central Sydney), dans le quartier de la City (ou Central Business District - CBD), la Sydney Tower, également appelée Centrepoint Tower, AMP Tower, ou encore Westfield Tower, est le plus haut édifice de la ville (309 m avec la flèche). 
Sydney Tower Eye est le nom de la plateforme d’observation située 250 mètres au-dessus des rues de la capitale de la Nouvelle-Galles du Sud (New South Wales).
Photos Nathalie Donadille, mars 2010
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De cette plateforme d’observation, on a un panorama à 360 degrés sur Sydney et ses environs. On peut même apercevoir, par beau temps, les Blue Mountains qui se trouvent à 80 kilomètres au nord-ouest de la ville.
Mais c’est surtout la vue plongeante sur les innombrables baies entourant Port Jackson* (ou Sydney Harbour) qui est impressionnante !  
* Plus communément appelé Baie de Sydney.
A l’ouest, le regard tombe sur Darling Harbour (au centre) qui s’étend autour de Cockle Bay.
A droite du pont piéton de Pyrmont Bridge, on peut voir deux bâtiments se faisant face de chaque côté du port : au premier plan, le SEA LIFE Sydney Aquarium (ou Sydney Aquarium) et sur la rive opposée, l’Australian National Maritime Museum.   
Derrière Darling Harbour se déploie le quartier de Pyrmont avec à droite, Johnstons Bay, et de l’autre côté, Blackwattle Bay que franchit l’Anzac Bridge pour atteindre Rozelle et sa baie.  
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Vers le nord, on aperçoit bien sûr le Harbour Bridge, et au-delà, Lower North Shore .
Au pied du pont se trouvent, à droite, The Rocks, le quartier historique, et à gauche, Dawes Point, caché par les tours, puis Millers Point en face de Goat Island. Enfin, au bord de la baie, en redescendant, c’est le quartier de Barangaroo avec sur la rive opposée, celui d’East Balmain.
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Au nord-est, le Sydney Opera House apparait entre les buildings de la City, parmi lesquels, le Citygroup Center (243 m de haut) à gauche, et au centre, avec sa structure métallique triangulaire, le Deutsche Bank Place (240 m). 
Dans le fond de Farm Cove, la crique en forme de fer à cheval qui se termine par Mrs Macquaries Point, s’étendent les Royal Botanic Gardens entourés par The Domain*. 
Sur la droite, en lisière des arbres du domaine, on distingue l’Andrew (Boy) Charlton Pool, une piscine publique située sur l’eau en bordure de la baie (suivante) de Woolloomooloo, face à la base navale de la Royal Australian Navy (RAN) de Garden Island dans le quartier de Potts Point.
* The Domain est un immense parc animé l’été par ses festivals et ses concerts. Il a été inauguré en 1816, en même temps que les jardins royaux, par le général Lachlan Macquarie, gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud de 1810 à 1821.
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En contrebas, Saint James Road passe entre Saint James Church, une église anglicane datant de 1824, et Hyde Park North.
Au croisement avec Macquarie Street, on peut voir Hyde Park Barracks. Cette caserne, Patrimoine mondial de l'UNESCO, qui a été construite en 1817 pour loger des détenus, a ensuite abrité des femmes immigrés, avant de devenir un tribunal puis des bureaux gouvernementaux. C’est aujourd’hui un musée dédié à cette histoire.
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Vers l’ouest, le regard se porte d’abord sur le nord de Hyde Park. C’est le plus ancien parc d’Australie (1810), aménagé selon le modèle des espaces verts anglais. Sa célèbre Archibald Fountain a été créée en 1932, au milieu de Birubi Circle, par le sculpteur français François Sicard (1862-1934) dans le style Art Déco. De forme hexagonale, elle mesure 18 mètres de diamètre. 
Elle a été érigée pour commémorer l'alliance entre la France et l’Australie lors de la Première Guerre mondiale selon la volonté et grâce à un legs testamentaire de J.F. (Jules François) Archibald (1856-1919), journaliste et cofondateur de l’hebdomadaire The Bulletin en 1880 et qui a paru jusqu’en 2008.
A gauche, on reconnait Hyde Park Barracks et en face, Saint Mary’s Cathedral*. Derrière celle-ci débute The Domain qui se prolonge jusqu’à Farm Cove.
Au second plan, se trouve le quartier de Woolloomooloo avec son port dans la baie de même nom et le Finger Wharf ou Woolloomooloo Wharf, le plus long quai à pans de bois au monde, terminé en 1815.  
Se succèdent ensuite, les quartiers de Potts Point et d’Elizabeth Bay, puis Darling Point entre Ketlie Bay et celle de Diendagulla, en face de Clark Island. Il y a enfin, Point Piper, Rose Bay et Vaucluse, qui referme Port Jackson. La deuxième ile est Shark Island.
Dans le fond à droite se trouve la célèbre plage de Bondi Beach.
* La cathédrale catholique de Sydney a pour origine l’église Sainte-Marie construite de 1821 à 1833 et élevée au statut de cathédrale en 1835. Mais un incendie l’a détruite en 1865. Le monument actuel de style néo-gothique qui l’a remplacée a été élevé entre 1868 et 1928.
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Si notre objectif s’était tourné vers le sud, on aurait vu le Sydney Cricket Ground et l’Allianz Stadium (ou Sydney Football Stadium) dans lequel se jouent également les matchs de rugby et qui s’appelait à l’origine Aussie Stadium.
Plus loin, on aurait aussi aperçu l’aéroport de Sydney (Sydney Kingsford Smith International Airport). Il porte le nom d’un pilote pionnier de l’aviation, né à Brisbane en 1897, Sir Charles Kingsford Smith. Surnommé Smithy, il a disparu en mer au large de la Birmanie lors d’un vol entre l’Angleterre et l’Australie en 1935.
Commencée au tout début des années 1970, la construction de la Sydney Tower s’est terminée en 1981.
Jusqu’en 2005, la tour, qui est conçue pour résister aux séismes et aux vents violents, a été le plus haut édifice d’Australie. Mais elle a été dépassée depuis par la Q1 Tower de Gold Coast dans l’état voisin du Queensland, haute de 323 mètres. Elle est donc maintenant au troisième rang après la Sky Tower d’Auckland (328m) bien que la plateforme d’observation de cette dernière ne soit qu’à 186 mètres du sol.
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Chacun des 3 ascenseurs met 40 secondes pour atteindre l'étage panoramique.
Précédemment : Signalisation australienne
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Saint-Tropez en janvier
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                             Vue depuis la colline de la citadelle 
Saint-Tropez, l’hiver, c’est une lumière particulière et une atmosphère paisible de petit village provençal de moins de 5000 habitants, très éloigné, et bien  plus sympathique,  que la station balnéaire et sa cohue estivale !
Photos Bertrand Donadille, 5 janvier 2020
Eglise Notre-Dame de l'Assomption
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De style baroque, l’église paroissiale de Saint-Tropez est fondée vers 1540. Son édification se poursuit au XVII e siècle. C’est de cette époque que date son clocher (1634) qui est surmonté d’un campanile.
En très mauvais état, elle est reconstruite entre 1779 et 1784.
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Rue François Sibilli
C’est sur cette artère reliant la Place des Lices à la Rue Victor Laugier (au niveau des Quais Suffren et Jean Jaurès) que se trouve, devant une petite esplanade, l’actuelle gendarmerie de Saint-Tropez où a été tourné le dernier des sept films  de la saga Le Gendarme avec Louis de Funès : Le Gendarme et les gendarmettes. 
Lorsque le soleil commence à décliner, il projette l’ombre des palmiers sur les façades ocres des immeubles bordant la place.
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Au n° 13 de la rue, depuis 2010, pendant la période estivale, Dior installe une boutique éphémère et ouvre son restaurant Dior des Lices dans les jardins de l’Ambassade, cet ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle.
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Quai Jean Jaurès
Les voiliers en pause hivernale, éclairés par le soleil couchant, déploient une forêt de mâts dressés vers le ciel aux teintes crépusculaires.
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Précédemment : Saint-Tropez en mai
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Ravins des Encanaux et des Infernets
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                                      Ravin des Encanaux
Dans le Parc Naturel Régional de la Sainte Baume, à Auriol, cette belle balade nous amène d’abord dans le Ravin des Encanaux pour découvrir la Source des Encanaux, puis dans le Ravin des Infernets pour atteindre les grottes creusées dans ses falaises abruptes. 
Photos Nathalie (2,3,8,11,12,15,17-21) et Bertrand (1,4,5-7,9,10,13,14,16) Donadille, 22 août 2019
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                                    Ruisseau des Encanaux 
Il alimente le ruisseau de Vède (ou la Vède) qui est un affluent de l’Huveaune. 
Fleuve côtier de 48 kilomètres, l’Huveaune coule d’abord dans le Var, où il prend sa source dans la Grotte de Castelette à Nans-les Pins, puis dans les Bouches-du-Rhône, où il se jette à Marseille, Plage de l’Huveaune, une des plages du Prado.
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                                        Source des Encanaux
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              Au-dessus du Ravin des Infernets : le Bau Redon
En provençal, le “bau” ou “baou” est un “rocher escarpé dont le sommet est plat”. Il vient du mot latin “balteus” : gradin circulaire, dans un théâtre (entre autre sens).
Et “redon” veut dire “rond”. Du provençal “redoun”, “redouno” : circulaire, arrondi. Son étymologie latine est “ rotundus”.
Ce promontoire serait une ancienne tour de gué (à vérifier). Il ne faut pas le confondre avec le Baou Redoun, ou Couronne de Charlemagne, qui domine Cassis et abrite les vestiges d’un ancien oppidum celto-ligure.
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                                            Ravin des Infernets
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                               Falaises au-dessus du ravin
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                                Montée vers le balcon des Infernets
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                              Le balcon ou corniche des Infernets
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                                         Le ravin en-dessous 
Il contourne le Bau Redon avant de passer sous la Tête de Chien (au fond à droite). Au bout du ravin, au lieu de remonter vers le balcon sous les falaises, on peut continuer sur la gauche pour rejoindre le Ravin de la Coutronne.
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                                              La falaise calcaire 
Le calcaire est une roche sédimentaire contenant de la calcite. Cette dernière est attaquée par des molécules acides présentes dans l'eau.
Ce phénomène est à l’origine du creusement des nombreuses cavités présentes dans tout le Massif de la Sainte-Baume.
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                                            Grotte des Morts 
Son accès est un peu difficile, 15 à 20 mètres au-dessus du sentier. Sa localisation est indiquée sur un rocher. Elle mesure quelques dizaines de mètres de long. Une lampe est indispensable pour y pénétrer.
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                         Grotte des Infernets ou Grotte des Charbonniers
Dans cette caverne d'une centaine de mètres de profondeur découverte en 1895, des vestiges néolothiques ont été retrouvés attestant de l'utilisation par l’Homme de la préhistoire de ces cavités comme habitat. Lampe également indispensable.
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                                             Abri du Figuier
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Alimentarium, Vevey
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A Vevey, sur la Riviera vaudoise, dans le Canton de Vaud, en Suisse, Nestlé, présent dans la ville depuis 1867,  a ouvert en 1985, l’Alimentarium, le premier musée au monde consacré à l’alimentation.
Photos Bertrand Donadille, 12 juillet 2019
Il est hébergé dans les locaux, jusqu’en 1936, du premier siège administratif du groupe Nestlé, un bâtiment construit dans le style néo-classique entre 1918 et 1920.
En face, sur le quai Perdonnet, au bord du Lac Léman, se dresse la sculpture de bronze de Charlot, le célèbre personnage incarné par Charlie Chaplin (1889-1977).
L’acteur, réalisateur, producteur, scénariste, écrivain et compositeur britannique a vécu, et est enterré avec son épouse, à Corsier-sur-Vevey, une commune limitrophe au-dessus de Vevey.
L'oeuvre a été réalisée en 1982 par le sculpteur, également citoyen du Royaume-Uni, John Doubleday. Ce dernier a également représenté Charlot sous la forme d’une statue de glace, en 2017, dans le Palais de glace du Jungfraujoch.    
A une dizaine de mètres de la sculpture de Charlie Chaplin, s’élève celle qui est devenue l’emblème de Vevey, la Fourchette, plantée dans l’eau du Lac Léman.
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Elle a été conçue en 1995 par Jean-Pierre Zaugg (1928-2012), un plasticien neuchâtelois, pour les 10 ans de l’ouverture de l’Alimentarium. Mais elle n’est restée qu’un an dans le lac, l’autorisation définitive de son implantation à cet endroit n’ayant pas été accordée.
Finalement, le canton l’a octroyée fin 2008 et l’inauguration officielle a eu lieu en septembre de l’année suivante.
L'oeuvre, en inox, mesure 8 mètres de haut pour 1,3 mètre de large. C’est la fourchette la plus grande du monde. 
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Mexico, la cité des 3 cultures (1988)
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Mexico vu depuis la Torre Latinoamericana (Tour Latino-Américaine)
Construite entre 1948 et 1956, en plein Centre Historique, cette tour était à l’époque le plus haut bâtiment d’Amérique latine (181 m). Sa plateforme d’observation est située au 44e étage, à 139 mètres au-dessus du sol. Elle a résisté au séisme de 1985 (8,1 de magnitude). 
Le Mexique, dont le nom officiel est Estados Unidos Mexicanos (Etats-Unis Mexicains), a été notre premier voyage hors d’Europe, et donc, sur le continent nord-américain. 
Il a débuté, bien entendu, par la Ciudad de México (Ville de Mexico) où nous avons atterri en août 1988.
L’histoire du pays, et plus particulièrement de sa capitale, est fortement marquée par la civilisation aztèque.
Photos d’époque de Nathalie Donadille
Le Mexique précolombien
Un des plus importants peintres incarnant le Muralisme 1, Diego Rivera (1886-1957), témoigna de l’héritage précolombien de son pays dans ses célèbres peintures murales que l’on peut admirer au Palacio Nacional (Palais National) à Mexico.
1. Courant artistique du XXe siècle, principalement mexicain, caractérisé par ses peintures murales imposantes d’inspiration populaire et nationale.  
Sur cette fresque intitulée Fiestas y Ceremonias - Cultura Totonaca (Fêtes et Cérémonies - Culture Totonaque) réalisée en 1950, on peut voir un dignitaire totonaque offrir un tribut à un chef aztèque, un signe de soumission qui préfigurait la prédominance de l’Empire aztèque sur les autres peuples de la région.
Nous sommes entre le Ve et le Xe siècle, à El Tajin (près de l’actuelle ville de Veracruz 2), l’ancienne capitale des Totonaques (Totonaco) qui jouèrent plus tard un rôle dans la défaite des Aztèques lors de la conquête espagnole (1519-1521). Le site archéologique est inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco.   
En arrière-plan, on voit la Pirámide de los Nichos ou de Tajin, construite vers le Ve siècle, symbole de leur civilisation avec ses 365 niches (probablement pour compter les jours de l’année) et à sa gauche, un jeu de “voladores” (les "Hommes-Oiseaux"), une danse aérienne rituelle.
2. Hernán Cortés (1485-1547), à la tête d’une expédition espagnole, accosta à Costa Verde, sur la côte du Golfe du Mexique, un lieu alors appelé Chalchiucueyetl-cuecan (sable sur sable empilé). Il s’y installa et fonda Veracruz, la première colonie continentale des Amériques, sous le nom de Villa Rica de la Vera Cruz, le 22 avril 1519.   
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Les Mexica  
Au début, donc, était Tenochtitlán, la capitale (huey altepetl, en langue nahuatl, la “grande cité”, le lieu du pouvoir) des Aztèques.
Selon la mythologie, le peuple nomade des Mexica, guidés dans leur migration vers le sud par leur dieu tribal Huitzilopochtli 3, auraient réalisé la prophétie de ce dernier selon laquelle ils bâtiraient leur ville à l’emplacement où ils verraient un aigle debout sur un nopal (Figuier de Barbarie) en train de dévorer un serpent. Ce qui se serait produit sur un ilot du Lac Texcoco.  
3. Du Nahuatl “Huitzilin”, “colibri”, et “opochtli”, “de gauche”, il représente le guerrier du sud ramené d’entre les morts selon la croyance aztèque que les guerriers décédés ressuscitaient sous la forme d’un colibri. C’est donc le dieu de la guerre et le dieu du soleil triomphant à son zénith.
Ainsi, les Mexica 4  ou Azteca (qui signifie le peuple d'Aztlán 5) s’y seraient établis entre 1325 et 1350, voire 1370, et auraient fondé un petit village lacustre aux maisons éparpillées sur des ilots au milieu des marécages. 
4. Tribu d’origine chichimèque (chichimeca : “têtes rouges” ou “lignage de chien”) qui vivait dans le nord du pays actuel ou le sud des Etats-Unis, et qui appartenaient au peuple Nahua, principal groupe ethnique amérindien du Mexique. 
5. Du Nahuatl “azatl”, “héron” et du suffixe “an”, “parmi”, “près de”, lieu sans doute légendaire dont ils seraient originaires.  
Le calendrier aztèque
De 1469 à 1481 régna le sixième huey tlatoani 6, Axayacatl (En Nahuatl, le visage de l'eau). Petit-fils de Moctezuma Ier auquel il succéda, il était aussi le père du futur Moctezuma II.      
6. Le “grand locuteur”, de “huey, “grand” et “tlatoani”, “celui qui parle”, titre des empereurs aztèques.
C’est à cette époque, en 1479 que fut sculptée la Pierre du Soleil ou Calendrier aztèque, un monolithe de basalte de 3,59 m de diamètre, 122 cm d’épaisseur et de plus de 24 tonnes, découverte en 1790 lors de travaux près de la Cathédrale de Mexico sur la Place de la Constitution. Elle était placée sur le Templo Mayor de Tenochtitlán (Voir plus loin). Elle est exposée aujourd’hui au Museo Nacional de Antropología à Mexico (inauguré en 1964).     
Elle est formée de 8 cercles concentriques qui se référent à la conception de l’univers du peuple Mexica et représentent les 2 calendriers aztèques : Tonalpohualli (Nombre de jours, en nahuatl), le calendrier rituel de 260 jours et Xiuhpohualli, le calendrier solaire civil, utilisé surtout pour l’agriculture, constitué d’une année (xihuitl) de 18 mois (meztli) de 20 jours (tonali) + 5 jours néfastes (nemontemi). 
Ces deux représentations calendaires combinées que l’on retrouvent en Mésoamérique précolombienne, notamment chez les Mayas, formaient un cycle de 52 ans, le Xiuhmolpilli (qui signifie, ligature des années) à la fin duquel les Aztèques célébraient la Fête du Feu nouveau.
Ici, une inscription gravée sur la pierre indique certainement la célébration de celle de 1479. C’était donc à la fois un calendrier et une pierre commémorative de cette cérémonie rituelle. 
Une troisième structure chronologique existait : le cycle vénusien de 584 jours venant en concordance avec les deux autres tous les 104 ans solaires. Cette période, la plus longue du système aztèque, était appelée Ueuetiliztli (vieillesse). 
Au centre se trouve Tonatiuh (en nahuatl, de tona : faire le soleil et la chaleur, et tiuh qui peut se traduire par aller) le dieu solaire. Il était associé au Cinquième Soleil, notre époque actuelle, l’ère du Soleil en Mouvement (Ollin Tonatiuh). Les quatre premiers mondes s’étaient terminés par des catastrophes et celui-ci devait connaitre le même sort. 
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Tenochtitlán et  Motecuhzoma Xocoyotzin
L’appellation complète de la capitale aztèque est en fait double : México- Tenochtitlán. Son étymologie et son sens se prêtent à plusieurs interprétations.
Entre autres hypothèses, Mexico viendrait de Mexitl, l’autre nom du principal dieu aztèque Huitzilopochtli. Mais ce pourrait être (la ville qui est) au milieu (du lac) de la lune (du nahuatl metztli, lune et xictli, ombilic, centre), ce qui rappellerait l’ancienne dénomination de la lagune de Texcoco, Metztliapan (le lac de la lune).   
Tenochtitlán signifierait lieu du grand prêtre Tenoch. Ce dernier était aussi un Cuauhtlahtoani, un gouverneur militaire. Ce pourrait désigner également l’endroit où pousse le Figuier de Barbarie (tenochtli).
En 1521, après l’avoir conquise avec l’aide des tribus revanchardes de la région qui avaient été soumises par les Aztèques, dont les Totonaques, les Conquistadores emmenés par Hernán Cortés la rasèrent pour effacer toute trace qui pourraient rappeler leur civilisation aux indiens survivants. Dès l’année suivante, ils commencèrent à assécher les lagunes et les canaux et à construire, à la place, ce qui allait devenir la ville de Mexico.
Succédant à son oncle Ahuitzotl 7, sous le règne duquel l’empire avait atteint son apogée (1486-1502), le neuvième et antépénultième huey tlatoani, Motecuhzoma “Xocoyotzin” - “jeune honoré” - (1466-1520), se trouvait sur le trône à l’arrivée des Espagnols.   
7. “Ahuitzotl” signifie “Chose aquatique épineuse”. Le nom est associé à une créature mythique s’attaquant à ceux qui s’approchaient de sa demeure située au fond d‘un lac.   
Son nom, dont les variantes sont Motecuzoma, Moteuczoma, Montezuma, ou Moctezuma II, est un mot composé qui associe un terme, tecuhtli, signifiant seigneur et puissant à tout jamais et un verbe, zuma, voulant dire froncer les sourcils de colère. Il est interprété comme celui qui fronce les sourcils comme un seigneur ou celui qui est en colère avec noblesse.
Le numéro de règne ne fut utilisé qu’à l’époque moderne pour le distinguer de son arrière-grand-père Moctezuma Ier, que les chroniques aztèques appelaient Motecuhzoma Ilhuicamina ou Huehuemotecuhzoma (Moctezuma l’ancien), car, chez les Aztèques, la succession dynastique n’existait pas. Les souverains étaient élus.   
Les cités jumelles du Lac Texcoco
Depuis sa fondation, Tenochtitlán s’était étendue au point d’englober la ville voisine de Tlatelolco comme en témoigne la Plaza de las Tres Culturas (Place des Trois Cultures), ou Plaza de Tlatelolco, que l’on peut considérer comme un condensé de l’histoire de Mexico et du Mexique.
Les immeubles des années soixante du Mexico moderne côtoient les vestiges de la période coloniale de Nueva España (Nouvelle-Espagne) et de l’époque précolombienne (ou préhispanique) des Mexica.
En 1527, la construction de la première Eglise de Santiago Tlatelolco fut terminée et dédiée à Santiago Apóstol (l'apôtre Saint-Jacques le Majeur) évangéliste et saint patron de l'Espagne, dont le tombeau se trouve, selon la tradition, dans la Catedral de Santiago de Compostela (Saint-Jacques-de-Compostelle) en Galice. L’église fut confiée à l'ordre des Frères mineurs (les franciscains) qui fondèrent ensuite un couvent. 
Mais, plus important, en 1536, les missionnaires inaugurèrent le premier établissement supérieur d’Amérique, le Colegio de Santa Cruz de Tlatelolco (Collège de la Sainte Croix) destiné à former l’élite amérindienne. Malheureusement, pour des raisons financière et politique, l’établissement périclita et tomba en ruine vers la fin du XVIe siècle.  
Ce fut dans ce collège qu’enseigna le Révérend Père Fray Bernardino de Sahagún (1499–1590) qui arriva au Mexique en 1529 et fut l’auteur, avec l’aide d'Indiens lettrés, de la Historia general de las cosas de nueva España (Histoire générale des choses de la Nouvelle-Espagne). Cet ouvrage encyclopédique dont le manuscrit compte 12 livres, chacun consacré à un thème différent lié au monde aztèque, est couramment appelé Codex de Florence ou Codex florentin. Commencé vers 1558 et daté de 1577, il fut écrit à la fois en espagnol et en nahuatl pour faciliter la christianisation des amérindiens.       
L'église que l’on peut voir aujourd’hui fut inaugurée en 1610.
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De l’époque précolombienne, il reste les ruines des temples et autres édifices de l’enceinte sacrée aztèque de Tlatelolco des XIV e et XVe siècles dont le Templo Mayor, le Templo Calendárico (du Calendrier) ou encore, le Coatepantli (Mur des Serpents).
Situé dans la Colonia 8 Tlatelolco 9, dans le nord du centre-ville de Mexico (Voir plus bas), c’était l’ancienne place principale de Tlatelolco fondé comme Tenochtitlán sur un ilot de la lagune de Texcoco en 1337 à la suite d’une sécession du groupe Mexica. Mais le site serait en fait plus ancien d’environ un siècle comme le montre le résultat de fouilles archéologiques récentes.
8. Colonia (colonie en espagnol) désigne un quartier dans les villes mexicaines. Cette appellation plus administrative que “barrio” fait référence à la colonisation de lotissements par les habitants du centre ville en 1900.
9. “Tlatelolco” provient de "Xaltelolco" qui dérive de " xaltiloll " qui signifie "pointe de sable" ou "à la place du tas de sable". Ou bien de “tlatelli”, "terrasse".
Sur la place se déroulaient les tianguis (en nahuatl, tianquiztli signifie marché, lieu de commerce ; également place, place centrale). C’était le plus important marché du pays.
Mais en 1473, les deux cités entrèrent en conflit et Tlatelolco, qui avait sa propre dynastie, fut annexée à l’Empire Aztèque par le souverain Axayacatl et devint le faubourg commercial de la capitale aztèque.
Les derniers combats se seraient déroulés sur cette place lorsque Tenochtitlán chuta le 13 août 1521, après un siège qui durait depuis le 30 mai. Les Conquistadores mirent ainsi fin à une civilisation exceptionnelle.
Les derniers “ huey tlatoani”
Lors de l’entrée des troupes espagnoles dans Tenochtitlán le 8 novembre 1519, Moctezuma accueillit Cortéz comme un dieu, le prenant pour un émissaire de Quetzalcóatl 10, sinon comme la divinité elle-même dont la légende indiquait, qu’un jour, il reviendrait pour mettre un terme à l’oppression et aux sacrifices.
10. Quetzalcóatl, le “serpent à plumes”, “serpent à plumes précieuses” ou “jumeau précieux”. En nahuatl, “quetzal” signifie “oiseau”, “volant” ou “précieux” et “cóatl”, “serpent” ou “jumeau”. Dieu important du panthéon aztèque (chef des prêtres, inventeur du calendrier et du livre, protecteur des orfèvres et des artisans), il était vénéré depuis longtemps et avait un rôle majeur dans les mythes de la création du monde des légendes mésoaméricaines. Il fut souvent confondu avec le roi toltèque de Tula, Ce Acatl Topiltzin Quetzalcóatl, qui en était également le grand prêtre.
En 1520, l’empereur qui était retenu prisonnier par Cortés, tenta de calmer la foule lors d’une émeute et fut alors tué par un jet une pierre. On ne sait toujours pas aujourd’hui s’il fut assassiné par un de ses sujets ou par les occupants.
Après Moctezuma, deux autres huey tlatoani se succédèrent : son demi-frère Cuitláhua 11, ou Cuitláhuac, mort de la variole au bout de 80 jours de règne en 1520, puis son cousin Cuauhtémoc (Soleil dans son déclin ou Aigle qui est tombé), Cuauhtémoctzín ou Guatimozín. Celui-ci fut le dernier souverain aztèque. On le condamna à mort et on l’exécuta en 1525 sur ordre de Cortéz pour avoir résisté aux Espagnols. 
11. Cuitláhua (qui peut être interprété comme “Propriétaire d'excréments”) aurait été désigné de façon erronée sous le nom de "Cuitláhuac", abréviation de "Cuitlahuacan" dont la signification serait "où ils ont des excréments" ou "dans les excréments secs". A cette époque, les excréments était commercialisés et utilisés pour bronzer les peaux.
El  Penacho de Moctezuma   
Au Museo Nacional de Antropología, on peut voir une reproduction réalisée en 1939 d’une coiffe rituelle. 
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Exceptionnelle illustration de l’art de la plumasserie aztèque, la pièce originale de ce quetzalapanecáyotl, ou coiffe de plumes de quetzal, est plus connu sous le nom de  Penacho de Moctezuma (Panache de Moctezuma). Il aurait été portée soit par Motecuhzoma Xocoyotzin, soit par un grand prêtre.    
Avec des dimensions d’à peu près 178 centimètres de long sur 130 de haut, il comporte 450 plumes vertes de quetzal, ainsi que des plumes bleues de l'oiseau xiuhtototl, roses de tlauquecho et marron de squat. Il est aussi serti d'or et de pierres précieuses (beaucoup de ces matériaux abimés furent remplacés). C’est le seul exemplaire qui existe au monde.
En 1519, Il fut offert par l’empereur à Cortéz qui en fit cadeau ensuite à Charles Quint, empereur du Saint-Empire Romain Germanique et roi d’Espagne, entre autre titre, sous le nom de Carlos Ier. 
Ce dernier appartenait à la famille des Habsbourg et était Archiduc d’Autriche, ce qui expliquerait pourquoi la coiffe s’est retrouvée à Vienne. Après une longue restauration qui dura 3 ans, elle est aujourd’hui exposée au  Weltmuseum (Musée du Monde), le musée d’ethnologie de la ville. 
Le Mexique voudrait le récupérer, mais les Autrichiens considèrent qu’il n’est pas en assez bon état pour être transporté.  
Mexico et le Zócalo
Aujourd’hui, 9 millions d’habitants vivent à 2250 mètres d’altitude dans la capitale mexicaine qui constitue également un des 32 états du pays.
La population de son agglomération, une aire urbaine dénommée Zona Metropolitana del Valle de México (Zone Métropolitaine de la Vallée de Mexico - ZMVM), compte approximativement 21 ou 22 millions de personnes  répartis sur 3 états : Ciudad de México, Estado de México et Morelos.
En 1988, la ville formait déjà une mégapole polluée. Sa situation géographique au milieu d’une cuvette et la proximité (70 km) du volcan Popocatepetl, très actif, s’associent au facteur démographique pour dénaturer l’environnement. 
Jusqu’en 2016, la Ciudad de México (CDMX) était appelée Distrito Federal (District fédéral).
Le Centro Histórico (Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987) s’organise autour de la Plaza de la Constitución (Place de la constitution), son nom officiel depuis l’adoption par la Nouvelle Espagne de la constitution espagnole de 1812.
Mais elle est en fait appelée Zócalo (socle) par les habitants de Mexico. Ces derniers prirent en effet l’habitude de se donner rendez-vous autour de ce piédestal, construit en 1843 et qui devait servir à accueillir un monument en l’honneur de l’indépendance du Mexique. Ils assimilèrent alors le socle à l'esplanade, et bientôt, la population des autres villes du pays empruntèrent le terme pour leur place centrale.
Le Centro Histórico , appelé également Centro, se nomme administrativement, Colonia Centro. Les quartiers tout autour font partie de la delegación   (arrondissement) de Cuauhtemoc considérée comme le centre-ville de la cité.
La cathédrale
Bordant le nord du Zócalo se trouve la Catedral Metropolitana de la Asunción de la Santísima Virgen María a los cielos (Cathédrale Métropolitaine de Mexico), la plus grande d’Amérique latine.
Elle penche sur ses fondations implantées dans le sol instable de l’ancien Lac Texcoco.
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Peu après la conquête, Hernan Cortès avait commandée une première église dont la construction commença en 1524 et se termina en 1532. Mais elle s’avéra rapidement trop petite pour la capitale de la Nouvelle Espagne. On la détruisit complètement en 1626.
Les travaux des fondations de la cathédrale, à l’emplacement d’un temple aztèque dédié au dieu Xipe Topec (notre seigneur l'écorché en nahuatl), débuta en 1562 et la première pierre fut posée en 1573. Elle ne fut achevée qu’en 1813. 
D’une architecture composée de styles différents allant du gothique au néoclassique en passant par le baroque, elle mesure 110 mètres de long pour une largeur de 54 mètres. Ses tours qui s’élèvent à une hauteur de 67 mètres datent de la fin XVIIIe siècle.
A l’intérieur, on peut voir le Cristo del Veneno (Christ du Poison) ou Cristo Negro (Christ Noir) du XVIIIe siècle, devant l’ Altar del Perdón (Autel du pardon).  
Selon la légende, le christ en croix était de couleur claire quand il arriva au Mexique en provenance d’Espagne à l’époque coloniale. Un fidèle, qui avait été empoisonné sans le savoir, embrassa les pieds de la sculpture dans un acte de dévotion et y laissa une tache de poison. En l’absorbant, le christ devint entièrement noir. Ainsi, il sauva le dévot d’une mort annoncée.
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Selon une autre version, un prêtre aurait reçu les confessions d’un meurtrier et lui aurait demandé de se rendre. Mais le criminel voulut se débarrasser de l’homme d’église pour que son secret soit bien gardé. Il mit du poison sur les pieds du christ. Lorsque le prêtre essaya de les embrasser comme tous les soirs, la sculpture releva les jambes pour l’empêcher, absorba la substance et noircit.
Plus prosaïquement, ce serait plutôt l’Eglise catholique qui aurait changé la couleur du crucifix pour que les indigènes, à la peau foncée, s’identifient plus facilement au fils de Dieu.
La cathédrale jouxte aujourd’hui les ruines monumentales découvertes en 1978 du Templo Mayor (Grand Temple, en espagnol), la double pyramide à degrés de l’ancienne Tenochtitlán dédiée au culte de Huitzilopochtli et de Tláloc (Celui qui fait ruisseler les choses, le dieu de la pluie). 
Ce monument dont l’édification s’étala en 13 phases, de 1375 à 1519, fut détruit par l’empire colonial au XVIe siècle.
Le Palais National
Sur le côté Est du Zócalo , s’élève le Palacio nacional, siège du pouvoir exécutif. Sa façade de tezontle, une pierre volcanique couleur lie de vin, s’étend sur une longueur de plus de 200 mètres.
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En 1523, Cortés, nommé le 15 octobre 1522 gouverneur et capitaine général des terres conquises par Charles Quint, avait fait construire sa maison, à l’emplacement de l’ancien palais de l'Empereur aztèque Moctezuma. Le second vice-roi de Nouvelle Espagne, de 1550 à sa mort,  Luis de Velasco (1511-1564), la racheta en 1562 pour en faire la résidence de la vice-royauté. 
L'édifice fut transformé au cours des siècles suivants et reçut le nom de Palais National lors de l’indépendance du Mexique en 1821. Les présidents de la république y vécurent également jusqu’à la fin du XIXe siècle.
Le Palais des Beaux Arts 
En bordure ouest du Centre Historique, s’élève le Palacio de Bellas Artes.
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A l’origine se trouvait l'ancien Grand Théâtre National (1841-1901). Après sa destruction, on décida d’y édifier de ce qui devait être le nouveau Théâtre National.   
Les travaux commencèrent en 1904, mais à cause de diverses difficultés, il ne furent terminés qu’en 1934. 
En 1932, étant destiné à être plus largement le "... siège d'une institution nationale à caractère artistique", son nom fut changé en Palais des Beaux Arts. Outre un théâtre et une salle de spectacle, il comprend en effet le Museo Nacional de Arquitectura et le Museo del Palacio de Bellas Artes.
Pastelería
A proximité, un lieu étonnant me permet de dire un petit mot concernant la gourmandise des Mexicains.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle ne se traduit pas uniquement, dans leur cuisine, par les plats salés. Ils adorent tout ce qui est sucré et possèdent un grand choix de desserts que l’on peut acheter dans les nombreuses boulangeries et pâtisseries de Mexico.
Pastelería Ideal est l’une des pâtisseries les plus anciennes et les plus reconnues de la ville. En 1988, une de leurs trois succursales située Avenida 16 de septiembre, et qui existe toujours d’ailleurs, était un véritable supermarché où on pouvait admirer de magnifiques échafaudages de gâteaux à la crème !
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La Place Garibaldi  et les Mariachis    
Les Mexicains adorent également faire la fête.
Au nord du Palais des Beaux Arts, à la limite du Centre historique, est située la Plaza Garibaldi 12, haut-lieu touristique célèbre pour ses groupes de Mariachi et ses soirées festives où les Mexicains viennent se réunir et s’amuser.
12. José “Peppino” Garibaldi, de son vrai nom, Giuseppe Garibaldi, était en 1910 un compagnon de lutte, lors de la Révolution mexicaine, de Francisco  Madero (Président de la République de 1911 à 1913 lorsqu’il fut assassiné). Il était également le petit-fils de Giuseppe Garibaldi, général et homme politique, un des héros du Risorgimento, l’unification de l’Italie, en 1871.
On pensa longtemps que le terme “mariachi” dérivait du mot “mariage” et désignait donc les musiciens ou le genre de musique qu’on jouait pendant les mariages locaux lors de l’occupation française de l’ouest du Mexique dans les années 1860. 
Mais cette version fut définitivement écartée en 1981 quand on découvrit un document daté de 1848, donc antérieur à la présence des Français, qui faisait référence aux mariachis.
Entre autre théorie, il s’avérerait plutôt que le terme soit originaire du village de Cocula (État de Jalisco) où les indiens Coca, au XVIe siècle, nommaient ainsi un musicien. Ce serait donc un vocable indigène qui ferait référence à la plateforme de bois sur laquelle jouaient ces musiciens dans cette région considérée comme le berceau de ce genre musical appelée Mariachi.  
Cette musique à cordes, chant et trompette inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO 13 se joue, se chante et se danse tous les jours sur la Place Garibaldi. 
13. Dans le pays, en font également partie, entre autre, la cuisine traditionnelle mexicaine, la cérémonie rituelle des Voladores ou la Charrería (voir plus bas pour cette dernière activité).
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Le maguey
A l’origine, la Place Garibaldi était le quartier préhispanique de Texcatzoncatl, le dieu du vin et de l’ébriété chez les Aztèques. Or, dans ce quartier habitaient principalement des potiers et des cultivateurs de Maguey (Agave 14 américana). Ce mot taïno (langue des Taïno, peuple amérindien disparu qui vivait dans les Grandes Antilles) fut adopté par les Espagnols. 
C’est avec cette plante que, bien avant la domination des Mexica, les populations du plateau central du Mexique fabriquaient le Pulque 15 , une boisson alcoolisée à base d'aguamiel (littéralement, eau de miel, la sève du Maguey) fermenté, rappelant le Cidre. Elle est considérée aujourd’hui comme la boisson du pauvre, des “Indios”. 
14. Du grec ancien ἀγαυός (agauós) qui signifie “admirable”, l'Agave a été nommée ainsi du fait de sa taille imposante. Il ne faut pas la confondre avec l'Aloe. Même si ces deux plantes succulentes ou plantes grasses - comme la plupart des Cactus, dont le Figuier de Barbarie - se ressemblent, leur origine géographique et leur floraison diffèrent et elles appartiennent à deux familles botaniques distinctes. 
15. “Pulque” est un mot espagnol dont l’origine nahuatl est incertaine. Il pourrait venir du nom “poliuhqui” (”Quelque chose perdue ou condamnée”) dérivant lui-même de “polihui” (”à disparaître, périr, être passé”).      
Deux autres alcools célèbres du patrimoine mexicain sont produits à partir du Maguey : le Mezcal et la Tequila. Mais les Mésoaméricains ne les connaissaient pas car ils ne savaient rien du procédé de distillation.
Si on peut dire que toutes les Tequila sont des Mezcal, le contraire n’est pas vrai. En effet, si ces deux boissons sont élaborées de la même façon, la Tequila doit être fabriquée majoritairement à base d’Agave bleue (Agave tequilana ou Agave à Tequila) cultivée dans une aire géographique délimitée : l’État de Jalisco et quelques municipalités de quatre autres états.  
Le Charro
Traditionnellement, les Mariachis, les musiciens qui font partie de ces orchestres, portent le costume de charro 16 constitué notamment de son sombrero 17 typique qui, bien qu’il incarne le peuple mexicain, est une forme de chapeau qui existait déjà en Espagne près de Salamanque ou en Andalousie. 
Il fut introduit au Mexique à l’époque de sa colonisation et fut utilisé pour la première fois dans la région de San Luis Potosí par les vaqueros (cow-boy, en anglais), les paysans à cheval qui s’occupaient du bétail, et plus précisément des vaches (vaca, en espagnol), pour se protéger du soleil.
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16. Le “Charro” était primitivement le nom donné aux natifs de la province de Salamanque. 
Le mot  qui viendrait d’une langue pré-romaine parlée en Espagne, signifie “rugueux”, “grossier” et désignait péjorativement l’agriculteur typique de la région dont le costume était la caractérisation principale : il portait un chapeau à large bord et flexible et des vêtements rappelant celui des Charros mexicains qui sont les cavaliers spécialistes du dressage et de la monte des chevaux. Ils exercent également la Charreria, une tradition équestre issue d’une pratique des communautés d’éleveurs de bétail, et considérée comme un sport, à l’instar du rodéo aux Etats-Unis.
17. “Sombrero” veut dire “chapeau” dans la langue de Cervantes. Le mot est dérivé de “sombra” : “ombre”. Au Mexique, il faut d’ailleurs préciser, “sombrero charro” pour ceux portés par les paysans ou les Mariachis.
La Ciudadela
L’artisanat mexicain est bien entendu très richement marqué par son histoire plurimillénaire. Pour s’en rendre compte Il suffit de déambuler dans les nombreux lieux qui lui sont dédiés à Mexico comme le Mercado de Artesanias de La Ciudadela (Marché artisanal de la Citadelle), situé au coin sud-ouest du Centre Historique, dans la rue de Balderas, en face du jardin Morelos.  
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Jouxtant la Plaza de la Ciudadela, le marché existe depuis 1965, date à laquelle il fut créé sous le nom de Foire de la Citadelle dans l’optique des Jeux Olympiques de 1968. Des artisans proposent des produits traditionnels provenant de tout le pays, dans une ambiance de souk.
Il occupe une partie de l’enceinte de l’ancien dépôt d’armes de la Ciudadela. 
Cette dernière, conçue à l’origine pour être une fabrique de tabac et occupée dès la fin des travaux en 1807 par la Royal Tobacco Factory, fut transformée en prison en 1815 et un an plus tard en citadelle destinée au parc d'artillerie générale.
Le bâtiment donnant sur la Plaza de la Ciudadela abrite la Biblioteca de México.
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De l’Anse de Sainte-Croix au Cap Couronne
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                  Anse de Sainte-Croix : chapelle et plage en contrebas
Balade automnale en bord de mer sur la Côte Bleue, à La Couronne (village de la commune de Martigues) entre la Plage de La Saulce, au fond de l’Anse de Sainte-Croix, et le Cap Couronne
Photos Bertrand Donadille, 7 décembre 2019
Après la Plage de La Saulce, qui jouxte celle de Sainte-Croix, le sentier s’élève au-dessus de la mer sur de petites falaises aux roches calcaires instables.
Avant d’arriver à l’Anse et la plage de la Beaumaderie, la vue englobe la côte de Sainte-Croix à la Pointe de l'Arquet.    
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L’Anse de la Beaumaderie est située entre les deux avancées rocheuses (au centre), vers le sud.
On aperçoit le Phare de Cap Couronne dans le fond.
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 Au sud de l’anse se trouve la carrière antique de Beaumaderie (dont une partie est aujourd’hui sous l’eau), une des nombreuses anciennes carrières de pierre utilisées par les Massaliotes pour la construction de Massalia. Elle a été exploitée par la suite pendant plus de 2000 ans.
Les gros blocs de calcaire rose ou jaunâtre était transportés par voie terrestre ou maritime à partir du port antique de Beaumaderie.    
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Le petit plateau formant la Pointe de l’Arquet présente une impressionnante masse de rochers effondrés, preuve s’il en est de l’érosion qui ronge nos côtes.
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C’est l'emplacement d’un site archéologique : sur ce promontoire existait, à l'âge du fer, un village gaulois. Il aurait été détruit par un incendie provoqué par les Phocéens, au VIe siècle avant notre ère, lorsque ces derniers ont implanté la carrière.
En descendant sur l’autre versant de la Pointe de l’Arquet, on traverse la Plage des Agoutaou.
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A l’horizon, on distingue le Cap Croisette qui marque la limite sud-est de la rade de Marseille.
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En face de la plage apparait le Phare de Cap Couronne. Ce dernier, construit en 1958-1959, a remplacé celui de 1867 qui en très mauvais état a été démoli en 1963.
C’est le seul phare de la Côte Bleue. Il balise l’entrée Est du Golfe de Fos.
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Peu après l’Anse de La Couronne Vieille, on peut suivre la côte rocheuse. On arrive alors sur le site de la carrière antique de Couronne Vieille.
On peut s’arrêter pour profiter du panorama sur la Pointe de l’Arquet, toute proche, et dans le lointain, sur l’extrémité sud du Parc National des Calanques : le Massif de Marseilleveyre qui domine le Cap Croisette et fait face à l’Archipel de Riou* (on peut discerner d’ici l’Ile Maire, près de la côte, et plus au large, l’Ile de Riou).
* Il est constitué de 4 iles principales : de Riou, Maire, de Jarre et Plane (ou Calseraigne), et d’une dizaine d’ilots dont les iles de Tiboulen de Jarre et de Jarron
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Avant d’atteindre le Cap Couronne, une petite crique presque fermée invite à la détente.
Au coucher du soleil, le lieu dominé par le phare est magique.
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Après le phare, on peut s’engager sur la Pointe Riche et longer vers le nord, en bord de mer, le site de la carrière antique du Verdon, pour rejoindre la plage de sable qui porte le même nom.
De là, le coucher de soleil sur l’Anse du Verdon est tout aussi magnifique !
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A l’ouest de l’anse se trouve le Port de Carro.
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Vasa sauvé des eaux
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Le Vasa est un navire de guerre suédois exposé au musée qui porte son nom, le Vasamuseet, situé sur l’île de Djurgården, à Stockholm.  
Photos Bertrand Donadille, 6 mars 2018
Commandé par le roi Gustav II Adolf et construit à partir de 1626, ce trois-mât a chaviré et coulé dans le port de la capitale suédoise, le 10 août 1628, lors de son voyage inaugural, à peine quelques minutes après avoir largué les amarres devant le palais royal. 
Sur les 150 personnes à bord, 30 environ sont décédées.
La cause du naufrage est certainement due à un défaut de conception. La partie supérieure de la coque était trop haute par rapport à celle située sous la ligne de flottaison entraînant un manque de stabilité sous l’effet du vent.
Mâture
Flanc bâbord : mât de misaine, grand-mât, mât d’artimon et poupe 
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       Flanc tribord : grand mât, haubans et vigie (ou nid-de-pie)
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                                          Mât de misaine (tribord)
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Le navire a été retrouvé à 32 mètres de profondeur, le 25 août 1956, par l’ingénieur, et archéologue amateur, Anders Franzén, après deux étés de recherche. 
Les opérations de renflouage ont débuté à l’automne 1957 et le Vasa est ressorti de l’eau le 24 avril 1961.
Après un long travail de préservation, de 1962 à 1979, des 14 000 pièces de bois remontées de la vase, puis de séchage, le navire a été transféré en 1988 dans le bâtiment actuel, construit spécialement pour lui, où on peut l’admirer à loisir.
Proue
    Guibre : fixée à la partie extérieure de l’étrave, elle sert à consolider le mât de beaupré situé au-dessus.
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Figure de proue : un lion de plus de 3 m de long, symbole de bravoure et de force pour les marins aux XVIIe et XVIIIe siècles, mais aussi, un des symboles du Royaume de Suède (lion de la dynastie de Folkung).
Enfin, Gustav II Adolf  est également surnommé le “Lion du Nord”.  
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                              Mât de beaupré (ou beaupré) : mât qui assure le maintien des autres mâts dans leurs mouvements. Il a donc une importance capitale. Il possède une hune à son extrémité comme il était d’usage au XVIIe siècle.
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                                    Gaillard d’avant (flanc tribord)
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                                        Le Vasa est le seul vaisseau de guerre original du XVII° siècle qui existe encore aujourd’hui. A l’époque, c’était le plus puissant de la Baltique. Il disposait de 64 canons sur deux niveaux.
Combinaison entre un galion et une caraque, il mesure 69 mètres, de la proue à la poupe (62 m sans le beaupré), a une largeur maximale de 11,70 mètres, une hauteur de 52 mètres, de la quille à la tête de mât, et une masse de 1200 tonnes (dont 120 tonnes de ballast).       
Ponts
Gaillard d’avant et pont supérieur vus depuis la proue
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                   Au centre du pont supérieur se trouvent le cabestan qui servait à remonter l’ancre avec son cordage et les écoutilles pour accéder aux ponts inférieurs.    
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                                 Flanc bâbord : sous le mât de misaine, on peut voir les batteries (ponts où étaient disposés les canons) percées par les sabords (embrasures dans la muraille du bateau permettant de faire sortir les bouches à feu).
Lors du naufrage, c’est par ces ouvertures que l’eau a pénétré dans le navire lorsqu’il a gîté trop fortement sous une rafale de vent, ce qui a entraîné son chavirage.
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   Dunette et gaillard d’arrière
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                                        Poupe
Elle est richement décorée par de magnifiques sculptures qui étaient peintes à l’époque.
Avec ces décorations, à la proue comme à la poupe du navire qu’il a commandé, le roi Gustav II Adolf voulait affirmer la puissance de la Suède face à ses voisins, ce qui n’était pas encore tout à fait le cas en 1626.
Après son décès en 1632 sur le champ de bataille, le pays connaîtra son apogée territoriale, sous le règne de son unique fille, la reine Kristina, à la fin de la Guerre de Trente ans en 1648.
Flanc bâbord 
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Ornement de poupe
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                                                 Au centre, on peut voir deux lions entourant les armoiries de Suède. Celles-ci sont constituées du lion des Folkung* et des trois couronnes (on ne connait pas exactement l’origine de ces dernières).
Sur la frise au-dessus, on distingue les initiales du roi, G A R S (en latin, Gustavus Adolphus Rex Sveciae : Gustav Adolf Roi de Suède).   
* La Maison de Folkung (ou Folkungar), appelée également, Maison de Bjälbo, qui a accédé au pouvoir en 1250, a fait de Stockholm la capitale du royaume. 
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La Famille Vasa avait comme symbole héraldique un fagot (vase, en suédois ancien), qui figure au centre du blason de la dynastie éponyme à laquelle appartient le roi Gustav II Adolf, d’où le nom du navire.
Celui-ci est représenté ici sous la forme d’une gerbe dorée, surmontée d’une couronne et entourée de deux chérubins (symboles de la sagesse et de l’intelligence), car au XVIIe siècle, le vase s’apparente plus à une gerbe de blé.
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Outre les galeries sur plusieurs niveaux qui permettent d’observer le Vasa sous tous les angles, le Vasamuseet présente les divers aspects de l’histoire du vaisseau royal, des chantiers navals, de la vie à bord, des différentes étapes de sa conservation, ainsi que des maquettes, plans et vidéos, et de nombreux objets de l’époque, mais aussi une intéressante exposition sur les conditions de vie des femmes au début du XVIIe siècle et leur rôle dans la société.
Bienvenue dans l’un des musées les plus visités de Suède et certainement l’un des plus intéressants !
Précédemment : Au sommet du Ericsson Globe avec SkyView 
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Hôtel à Folkestone
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Folkstone, c’est la porte d’entrée du tunnel sous la Manche, côté anglais, à une quinzaine de kilomètres de Douvres et de ses célèbres falaises. Mais c’est aussi la très belle promenade, The Leas, qui domine la mer. Nous y avons dormi au Southcliff Hôtel  dans une immense chambre à la vue splendide !
Photos Nathalie (2) et Bertrand (1) Donadille, 15 septembre 2019
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Le Millau médiéval
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         Beffroi de Millau ou Tour des Rois d’Aragon
Au coeur de la vieille ville, ce beffroi, classé Monument Historique, a une hauteur de 42 mètres. Il est composé de deux parties d’époques différentes.
La première est une tour carrée (20 m de haut) construite aux alentours de 1160 par le roi Alphonse II d’Aragon qui était également Vicomte de Millau.
Une tour octogonale a été édifiée au-dessus, en 1614, par les Consuls de Millau. Elle est surmontée par le clocher de la ville ajouté en 1873.
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Photos Nathalie Donadille, 1er mai 2012
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                                    Pont Vieux et Moulin du Roi
Ce pont, dont la construction remonterait au XIe siècle, avait à l’origine 3 tours de défense du côté de la ville et 17 arches. Mais la crue du Tarn de 1758 a détruit une grande partie de l’ouvrage.
Devant l’absence de travaux pour le consolider et le restaurer, les montées des eaux suivantes ont poursuivi leur oeuvre et aujourd’hui, il ne reste plus que 2 arches, ainsi que les piles qui les supportent.
Accolée à la seconde pile, on peut voir également la partie basse du Moulin du Roi (XIVe) sur laquelle on a construit, beaucoup plus récemment, une maison en encorbellement. 
Seul le pont est classé Monument Historique.
Précédemment :  Saint-Caprazy et Pont Vieux à Saint-Félix-de-Sorgues
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Vallon Sourn
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                 L’écluse, à l’entrée du vallon, du côté de Correns
Le Vallon Sourn est un site protégé entre Châteauvert et Correns, dans le Var. Il a été modelé par le fleuve Argens.
Photos Bertrand Donadille, 9 septembre 2019 (excepté la première qui date de février 2018)
Haut lieu de l’escalade, plus de 200 voies de tous niveaux sont proposées sur ses falaises !
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C’est aussi un lieu de promenade bucolique et de baignade.
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                                               Plage principale
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                                           Plage et grotte aux fées
L’Argens est le principal cours d’eau varois. Son bassin versant couvre presque la moitié du département.
Il prend sa source au nord-ouest, à Seillons-Source-d’Argens, à côté de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, avant de se jeter dans la Méditerranée, près de Fréjus, au bout d’un parcours de 115 kilomètres.
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En direction de Châteauvert, le vallon s’élargit et devient vallée.
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Récemment, les rives ont été réaménagées, le stationnement interdit dans le vallon et un parking ombragé créé de ce côté du site.
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