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fleuromanie · 4 years
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On serait si bien là, dans le grand lit, là, derrière les volets, les rideaux clos, doublement cachées par la nuit, la pluie, dormir ensemble, s'aimer profondément, oublier tous les visages grâce à ce corps, dans ses bras, dans sa chair et sa bouche adorable, enfoncer mon silence, le remplacer par le murmure de ma volupté même, sous ses mains caressantes.
Mireille Havet, Journal, 1918-19
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fleuromanie · 4 years
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Mon Dieu, elle est partie, celle au charmant visage, celle que j'aime.
Mireille Havet, Journal 1918-19
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fleuromanie · 4 years
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Je suis un pantin, mais, sous le pourpoint, malheureusement, comme dans toutes les comédies romantiques, un cœur saigne et se défend, et se trouble et s'inquiète.
Mireille Havet, Journal 1918-19
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fleuromanie · 4 years
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Personne hélas ne pense à m'aimer, et je suis malade, si hantée de tendresse, que j'arrive à redouter le moindre geste amical, de crainte de m'y perdre et d'y laisser tomber mon âme et ma fierté.
Mireille Havet, Journal 1918-19
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fleuromanie · 4 years
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Je voudrais retrouver le verger d'autrefois et ma petite brouette où je charriais le monde parmi les chrysanthèmes et la terre des allées ! Je voudrais que grandir et devenir femme ne soit pas synonyme de perdre sa liberté.
Mireille Havet, Journal 1918-1919
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fleuromanie · 4 years
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Les femmes que j'ai le plus aimées, je ne les ai pas connues !
Mireille Havet, Journal 1918-1919
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fleuromanie · 4 years
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Hélas il n'y a rien, mon cœur tourne à vide.
J'ai beau me promener, dans la nuit et le jour, c'est le même ennui, la même peine. En quête d'amour, je l'avoue bien maintenant.
Mireille Havet, Journal 1918-1919
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fleuromanie · 4 years
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Me voici donc condamnée à quelques solitude effroyable, et je m'ennuie, je m'ennuie...
Mireille Havet, Journal 1918-1919
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fleuromanie · 4 years
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Je n'ai pas eu besoin d'insister pour comprendre qu'elle aimait les femmes. Sa façon même de regarder la salle à l'entracte m'a tout révélé.
Mireille Havet, Journal 1918-1919.
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fleuromanie · 4 years
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fleuromanie · 4 years
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Et mon cœur bat moins fort, et mon âme s'enfuit. / Et je n'aperçois plus la lueur sur la route.
Renée Vivien, "Déroute", dans Haillons.
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fleuromanie · 4 years
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fleuromanie · 4 years
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Ne jamais plus se tourmenter ni s'enflammer / Surtout, ne plus aimer ! Ô Dieux ! Ne plus aimer!
Renée Vivien, "Souhait familier", dans Haillons.
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fleuromanie · 4 years
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– Voulez-vous être mon amie, mon amie la plus chère, l'âme de mon âme, mon tout, mon bonheur pour toujours et à jamais ? (...)
– Est-ce que vous ne m'aimez pas un peu trop ?
– Évidemment, que je vous aime trop ! Quand j'aime les gens, je les aime toujours trop. Mais naturellement, je ne vous demande pas de m'aimer vous-même comme cela, sur-le-champ, ajouta Olive Chancellor. Attendons le temps qu'il faudra.. Le temps qu'il faudra. Lorsque quelque chose me tient à cœur, je sais être très patiente.
Henry James, Les Bostoniennes
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fleuromanie · 4 years
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fleuromanie · 4 years
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Ses cheveux sont comme une gloire autour de son front pâle. Elle a dû chérir d'une tendresse très douloureuse un passé dont elle n'ose se souvenir.
Renée Vivien, Une femme m'apparut...
Eva Palmer, vers 1900.
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fleuromanie · 4 years
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Elle s'est endormie un soir, croisant ses bras, / Ses bras souples et blancs sur sa poitrine frêle, / Et fermant pour toujours ses yeux clairs, déjà las / De regarder ce monde, exil trop lourd pour elle. // Elle vivait de fleurs, de rêves, d'idéal (...)
Charles Cros, Le coffret de Santal, réédité aux frais de Renée Vivien en 1903.
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