Il arrive parfois que la peau se fende, écartelée entre ce qui devrait être et ce qui est réellement.
Et c’est une grande douleur de se sentir déchiré. De se penser comme un fragment d’Homme, un Homme mutilé.
Le corps se fait alors inquiétant.
Le fétiche, est chose fabriquée, avec mes mains, avec mon corps tout entier.
Il arrive de manière spontanée, sans intellectualisation et c’est un immense feu, comme l’ivresse sans le rhum.
Sa force se loge dans sa singularité. A l’intérieur, il y a toutes mes peurs et tous mes désirs…
L’objet en lui même n’est pas très important. Sa charge se loge dans ce qu’il fait vivre à l’intérieur, dans les énergies étranges qu’il met en branle.
Une puissance l’anime qui n’est pas exprimable. Il est peut-être le symbole de ma force vitale.
Attention, pas de blagues : mes objets ne sont pas mystiques, ils sont terriens.
7 notes
·
View notes