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Fragments
Des mots. Des morceaux. Histoires et machins.
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Dans la tĂŞte des autres #1
Nine is dog. Dog is nine.
Inspiré par Wavves. Un homme un chien une chute.
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"bon les mecs personne ne sort tant qu on ne sait pas qui a pété !" #assembleenationale #group #italy #pic #prout #church#photography #statue
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Route #5. Avant.
9h35: Je lance la recherche automatique. Sur l autoradio. Une station me gratifie d un chanson improbable. Les lundis au soleil. En anglais. Sonnant comme du funk.
9h36 : Rien. La neige sonore couvre le paysage. Impression de fin du monde en zone blanche. Je suis seul sur la route, cerné par le rien.
Dans la sauvagerie du monde.
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Retour en noir et blanc. Voyage sans couleurs. Filtres sur les souvenirs.
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Tripalium #56 (ressenti) Ironi. Avec un e.
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The eyes. The end of the beginning.
The eyes. The eyes of the crowd. Once burning with pride. Fear remained. Him? He had offered them everything. AÂ purpose. Strength. The taste of fire and glory. Everything they were about to take away. Past. History. Future.
The heavy steps of the Hood echo through his bones. Pain is no more. The Hood is a friend now. The air's perfume is the end.
His heart sings a peaceful tune.
Friend. Did you ? You too ? Would you have given your life for me ? For this new world ? Will you offer a good show ? Stand tall. Be proud. You are making it into history.
His eyes wander. To the lands away he roamed with his kin. All gone now.
The Hood ties the knot. The crowd shivers. Friend, it is blood they demand. Be proud.
...
The rope hangs empty. Eyes wide open they all understand.
He is gone.
The New World will await
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Route #4 Le Feu
A 120 km sur une route de campagne entre mon lieu de travail et une chambre d’hôpital. Perdu dans mes pensées alors que défilent les lignes blanches devenues familières sur le bitume, mes yeux flânent un instant sur le paysage.
Soudain, au milieu d’un champ, une tâche de feu plante ses yeux dans les miens. Le temps se fige et un bref instant je suis perdu dans le regard noir de l’animal qui semble me rendre ma surprise.
La route n’existe plus. Plus d’hôpital, plus de but, plus rien que ce regard. L’espace d’un instant je ne suis plus vraiment là . Peut-être suis-je encore dans le champ
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Les yeux. #1 La fin du début
« Les yeux. Les yeux de la foule. Qui autrefois d’admiration, brûlaient. La peur, elle, était restée. Lui. Lui il leur avait donné tout. Un but. La force. Le goût de la conquête et le feu. Il leur avait donné ce qu’aujourd’hui ils allaient lui prendre. Le récit. L’histoire. Le futur. Les pas lourds de la cagoule résonnent dans ses os. La douleur n’est plus. La cagoule est amie. Il sent l’odeur de la fin. Entend les battements de son cœur. Ami. As-tu un jour toi aussi voulu mourir pour moi ? Pour ce nouveau monde ? Vas-tu offrir un beau spectacle ? Sois fier. Sois fier. Tu entres dans l’histoire. Son regard se perd. Vers cet horizon que jadis il poursuivait suivi des siens. Tous sont partis à présent. La cagoule ajuste le nœud autour de son cou. La foule impatiente exulte. Ami. Ils veulent le sang. Sois fier. La trappe s’ouvre sous ses pieds. Silence. La corde esseulée se balance dans le vide. Les yeux rivés sur l’absence, tous comprennent. Il a fui. Le nouveau monde attendra. »
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Tripalium #4. Personnes Fusibles.
Des mots. Des morceaux. Textes courts et micro nouvelles
Le travail c est la santé. Enfin il paraît. Panorama, galerie, portraits de certains autres.
Tripalium.
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Gare #2 L'alchimiste.
Gare : à la machine à café, une silhouette édentée en hoodie orange me demande :
« Monsieur, auriez vous un euro pour un café?
– Euh oui. Tenez je vous le paie.
– Ah merci vous êtes bien aimable.
-…
(la suite en cliquant)
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Automatique Charogne #2. Compote de tĂŞte.
5 minutes pour vivre. 58 minutes moins 53. John Mac Lane arrive en Parka dans l’aéroport. La VHS grésille sur l’écran trop petit pour nos yeux. Le souffle court nous le regardons dégommer les terroristes, mercenaires à la petite semaine les uns après les autres. Le sang et l’adrénaline palpitent dans nos jeunes crânes
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Gare Gare Gare.
Prendre le tram pressé. Ne pas prendre de billet. Prendre une amende. Prendre du retard. Prendre le train? Non.
Prendre un café à la gare.
Flâner. Voir un homme humer furtivement le parfum d un magazine neuf avant de l acheter. Il doit aimer la lecture. Surtout les magazines de jeux vidéos. Les passions manifestent parfois par un éveil de tous les sens. Voir un jeune rom et un sdf jouer au babyfoot. Criant leur joie du jeu à la foule en transit, en partance, en escale. En cavale? Voir des costumes trois pièces avec des bonhommes dedans boire des bières à l happy hour du bar brasserie lounge casino. Mais c est quoi un bar brasserie lounge dans une gare? « les toilettes c est au fond à droite » « pour 90 cts de plus vous avez une pinte ». Voir une fille de 17 ans tatouée dans le cou, dévisagée, envisagée.
Pendant ce temps résonne l accordéon déglingué d un type quelque part ou dans mon crâne. A côté de moi on parle de chasseurs de tête. Les jivaros sont a Strasbourg
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Route #3 Demain c'est trop tard.
Quand au garage, parfois tel un pétomane. Un client se lâche.
Faut pas taper dans la merde. Ça éclabousse.
Mc Circulaire.
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Tripalium #5 Laisse moi zoom zoom zen.
Le travail c est la santé. Ne rien faire c est la garder.... Enfin il paraît.
Suite des chroniques travaillantes. Zoom. Des fleurs. Des rĂŞves.
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Automatique charogne. #1
Texte d un dimanche, oĂą l on essaya de lutter contre la page blanche pour en quelques minutes, Ă©crire. Une sorte de cadavre exquis. seul.
Bonne lecture !
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