Tumgik
frenchgirltragedy · 3 years
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Once upon a time there was a little girl, somewhere between 2010 and 2021
Son cœur saigne. Son cœur est entrain de saigner. Il saigne de joie, de bonheur, de malheur, de mal, mais il saigne. Toujours. Ce n’est pourtant pas si simple; c’est la vie. C’est son destin, c’est sa vie. Elle aurait pu être heureuse quand même, oublier ces épisodes qui ne lui procurait que du chagrin. Mais elle a décidé que c’était mieux de ne pas se cacher. De montrer qui elle était réellement. C’est son destin. Sa vie.
Elle ne joue pas. Elle ne se cache pas. Elle assume, tout simplement. Elle assume ses choix comme ses erreurs. Sa vie, c’est un bordel humain. Son cœur, c’est une plaie. Une cicatrice qui ne se ferme pas. Qui refuse de se fermer.
C’est pas toujours facile, c’est pas toujours drôle. Quand les gens lui demandent c’est quoi l’ombre sur son visage, elle ne sait que répondre. L’ombre, toujours l’ombre. Toujours celle qui l’empêche d’être complètement heureuse et bien.
Et puis, être heureux, c’est quoi? est-ce que c’est de toujours sourire? de bouger tout le temps? d’être de bonne humeur? est-ce que c’est le contraire? c’est quoi? C’est comme être malheureux, en fait. Sans les larmes. Sans le désespoir. Sans la tristesse. Sans le mal être. Mais c’est pareil. La même chose. C’est comme la vie. Up and down, always up and down. On fini toujours par si faire. C’est ça, la vie. Une série de hauts et bas.
Et puis bon, tout ce qu’elle veut, c’est exister. Être quelqu’un. Pas une ombre, pas être une plaie; être elle-même.
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frenchgirltragedy · 3 years
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MĂ©moire d'une autre Ă©poque
Est-ce qu’un jour les gens comprendront qui j’suis? Est-ce qu’ils pourront savoir pourquoi? Croyez-moi quand j’dis que c’est leur faute, que c’est à cause d’eux que j’suis comme ça… Le bonheur, c’est jamais facile, j’ai toujours peur de lui. J’connais pas ça moi le bonheur, je l’ai jamais connu même après toutes ces années. Même si j’ai peur, je m’accroche à lui. Même si j’ai mal, j’continue de le chercher. Même si j’ai envie de mourir à chaque fois, je l’aime le bonheur… est-ce que j’suis heureuse? Est-ce que j’ai envie de le connaitre encore un peu plus? Est-ce que j’ai envie de l’avoir en moi? Croyez-moi quand j’dis que c’est grâce à eux que j’suis comme ça aujourd’hui, croyez-moi quand j’dis que ma douleur, j’la connais… Croyez-moi quand j’dis que l’amour ça fait mal, croyez-moi quand j’dis que j’ai peur parce que j’aime trop.
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frenchgirltragedy · 3 years
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Quelque part, en 2010
Cœur, pourquoi tu fais si mal? Pourquoi tu te détache de plus en plus de moi? J’ai l’impression que t’implose dans ma poitrine, tu fais si mal. Je me déteste d’être si faible, d’être toujours malheureuse et de ne pas savoir gérer ma peine comme il le faudrait. J’ai besoin de toi pour savoir si tout va bien aller, si un jour je serais capable de tout gérer. Si un jour, je serai capable d’être forte. Hier a été une journée bien dure pour toi et moi. Hier, j’étais en état de crise, j’avais la panique qui me serrait le ventre et les soubresauts qui te secouaient. Aujourd’hui, ça été pire pour nous deux. Aujourd’hui, on s’est battu ensemble. Je ne sais pas quand j’ai compris que sans toi, sans ta force et tes battements, j’allais couler.
Parce qu’aujourd’hui, j’ai coulé. J’ai vraiment eu l’impression que tu lâchais. J’ai eu la frousse de ma vie. Tu m’as tellement fait mal. Et ce soir, je n’ai pas pu empêcher les larmes de couler. Ces traitresses m’ont trahie et sont tombés en cascades sur mes joues. J’ai tenté de les retenir, je te jure. Mais t’es battements ont commencé à s’accélérés et là, j’ai su que c’était peine perdue. Mes larmes t’ont brisé. J’ai vraiment eu l’impression de tomber, ce soir.
Je ne veux pas ressentir cette peine là. Pas ce soir. Tout ce que je peux faire, c’est attendre. Attendre que la douleur passe. Tenter de l’effacer avec la drogue. C’est tout ce que je peux faire. Ce n’est pas la meilleure chose, je le sais. Ce n’est pas bon pour toi et moi. Mais ça fait tellement de bien, t’es le premier à le dire. Après, je suis. Et pour une fois, on réussi à s’entendre. Je souhaite vraiment que cela cesse, je te le jure. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas abandonner la partie que j’ai commencée avec la vie. J’ai vraiment envie d’en finir avec elle. Je veux qu’elle sache à quel point elle me fait mal. Je sais qu’au fond ce n’est pas à elle que je vais faire du mal, mais bien à moi. Mais je sais aussi que si je n’essaie rien, je n’aurai rien.
Cet été, j’entre en guerre avec la vie. Je vais vivre ma vie d’adolescente de 16 ans. Je vais boire, fumer, et prendre toute les substances que je pourrai trouver. Mais je vais vivre. Peut importe ce que tu va dire, peut importe ce que les autres vont dire, je ne laisserai pas tomber ma partie. Je ne suis pas du genre à abandonner… Même si parfois tu me dis de lâcher prise, je ne suis jamais capable de le faire. Ou ça ne tient jamais route. Je ne peux pas m’empêcher d’agir. J’ai une âme de combattante, je suis forte. Même si j’essaie d’en faire le contraire, parfois.
Cette fois, tu ne réussiras pas à me dissuader. Tu pourras faire tout ce que tu veux, mais tu ne pourras pas me briser. On ne brise pas un cœur déjà brisé. Toi, t’es le cœur dans ma tête. Le cœur que j’ai, juste en bas, devrait être remplacé, mais comme le cœur ne peut se remplacer… j’essaie du mieux que je peux de le garder en vie. Je ne veux pas qu’il s’éteigne ou qu’il s’endorme une autre fois. Je le veux encore plein de vivacité. Essai de comprendre, cœur. Fait un effort, je sais que tu es un cœur de pierre, mais fait un effort. Je ne veux pas que tu m’aide; je veux que tu sois fort. Deux petites forces en valent mieux qu’une grande. Reste en vie, et j’essaierai du mieux que je peux pour en faire de même.
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frenchgirltragedy · 3 years
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Contemplation
Le besoin d’écrire se fait de plus en plus pressant, mais les mots manquent toujours à l’appel. Tout ce que j’entends, c’est le son du béton qui entre en contact avec la tôle froide. Bang. J’ai ressenti le choc dans mon corps. J’ai senti mes nerfs et mes muscles se crisper et puis je me suis sentie un peu soulagée de perdre le contrôle. J’ai dérapé et j’avais l’impression de flotter entre deux dimensions l’instant de quelques secondes. Ce sentiment de légèreté…
Je revois constamment la scène dans ma tête : assise sur la banquette arrière avec moi assise devant, côté conducteur. La voiture qui dérape, le mur, le 360.Assise derrière, comme cette fillette qui s’était sauvée cette fameuse nuit, quand les angoisses et les doutes s’étaient pointés et lui avaient montré que les démons n’obéissaient aucune limite, cette même fillette qui s’est retrouvée sur la banquette arrière d’une auto-patrouille ne comprenant pas quel était vraiment le problème. Puisque je me sentais bien, libre de moi-même. Le sentiment de bien-être et de sérénité que je ressentais en marchant vers partout et nulle part à la fois. L’air tiède d’une nuit d’automne. La révolution tranquille quoi.
Je me suis sentie de la même manière pendant les quelques secondes que ça a duré. J’avais l’impression d’être partout, sauf là. N’importe où, sauf dans le carnage. Certainement déconnectée de la réalité pendant quelques secondes. En apesanteur. J’avais cette impression d’être libre, en harmonie avec moi-même. Comme si plus rien d’autre ne comptait. Et ça fait peur de penser que je dois constamment me mettre en danger pour retrouver ce sentiment. Car j’ai envie et j’ai besoin de le retrouver, but i don’t know how. It has to do with me, i guess.
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frenchgirltragedy · 3 years
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Emotional response to trauma, part one.
Comment expliquer à un humain que son comportement est dérangeant sans le.la blessé.e dans son estime et son intégrité.e? Comment faire valoir ce que l’on ressent sans empiéter sur les limitations des autres? Les émotions nous empêchent d’être vrai.e., honnête, transparents.
Je crois que nous nous limitons dans nos paroles et nos gestes par peur décevoir, certes, mais aussi pour ne pas se sentir coupables par la suite. Égoïstement, nous nous dédouanons d’apprendre des choses aux autres par peur de ce que l’on va ressentir à l’intérieur. Parce que nous sommes responsables de ce que l’on dit et nous croyons à tort que nous sommes aussi responsable de la perception et de la réaction des autres. À quel point nous sommes démunis quand vient le temps d’être transparents me dépasse.
Je ne crois pas ça normal qu’à l’aube de la trentaine, nous soyons encore aussi immatures émotionnellement qu’un.e adolescent.e vivant sa première peine d’amour. Nous passons notre temps à chercher ou à se chercher des bébittes, des petits aux gros problèmes, confronter, défier les autres comme s’il n’y avait pas de lendemain, se victimiser et se rendre coupable de tous les malheurs du monde simplement parce que personne nous a appris que c’était correct de s’éloigner de ce qui nous ne fait plus autant de bien qu’autrefois. Ce n’est pas parce que quelqu’un a vécu plus longtemps que nous que ça leur donne automatiquement le droit d’invalider qui nous sommes. Ce qui est le plus difficile, c’est que nous savons que nous sommes sur le bord de changer la perception de l’autre face à notre intégrité et qu’il n’y a rien que l’on peut faire pour empêcher cela. Ce qui est encore plus difficile, c’est lorsque la dite personne est un parent.
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frenchgirltragedy · 3 years
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february melancholy
Les meilleurs souvenirs que j’ai du chocolat remontent au temps de l’enfance et la préadolescence, là où l’innocence prenait tout son sens. Je me rappelle de ces fraiches fin d’après-midi de St-Valentin où mon papa m’apportais une boite chocolat Smartie’s en forme de cœur et qu’il m’apportait souper ou au cinéma comme un vrai gentleman, histoire que je me souvienne de ce que je mériterais plus tard… Du moins, c’est ce que je me plaisais à croire. Je me rappelle de ce sentiment de sécurité et d’amour inconditionnel comme si c’était hier. Avec mon cœur de Smartie’s, j’avais l’impression d’être LA princesse de mon papa pendant quelques heures.
Je me rappelle également de ces douces journées d’avril lors des célébrations de Pâques, lorsque les parents nous mettaient tous en rond, les cousins-cousines, sur le plancher du salon pour déballer nos lapins en chocolat géants, ayant presque l’air de vouloir reproduire l’excitation du matin de Noël. Les boites de carton vides, les jouets éparpillés, le papier de soie qui vole dans les airs… Des enfants innocents et heureux, dans la simplicité du moment, ne se doutant pas qu’il faudra un jour vieillir et laisser l’enfant en soi dans le placard, bien à l’abris des tempêtes du temps mais surtout, bien à l’abris du vieillissement.
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frenchgirltragedy · 3 years
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Les grandes déceptions
Il y a un paradoxe entre ce que l’on ressent et ce que l’on croit être. Il y a aussi un écart entre ce que l’on croit fondamentalement et ce que les gens tentent de nous faire croire.
Les grandes déceptions, c’est lorsque l’on se rend compte que les gens n’ont pas toujours le même cœur et les mêmes intentions que nous et c’est bien malgré eux. C’est de réaliser à torts et à travers que le sort de nos vies est entre nos mains et que nous sommes bien trop souvent à quelques secondes de tout foutre en l’air ou encore d’améliorer notre sort. Les grandes déceptions, c’est lorsqu’on comprend comment les choses fonctionnent réellement, à l’intérieur comme à l’extérieur. C’est être capable de voir beaucoup plus loin et beaucoup plus grand que la majorité sans en comprendre vraiment le sens. Le sens de la vie, le sens de ce que l’on est. Et qui sommes-nous, justement?
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