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highwayoflife · 6 years
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ET POUR FINIR SUR 4 VOIES…
Dénouement ô voyage  
Un soir au clair de lune, Ensemble, nous avions marché. Te souviens-tu alors, Des doutes, qui s'étaient installés ?
Nous irons ici et là. Et plus loin que jamais. Sans trop savoir pourquoi, Prends-ton sac on verra… Vends ta voiture, Fais tes cartons, Dis au revoir, A ton patron, Serre dans tes bras, Les bien aimés, Ces quelques larmes qui ont coulé. On reprend goût à la folie, Oui celle qui fut abandonnée. On la retrouve pour une année, Nos anciennes vies tombent dans l’oubli. Voici la belle Océanie, Avec toutes ces étoiles qui brillent, On distingue même la voie lactée, Tout ça on l’avait délaissé… Le temps qui passe Nous dit déjà, Jamais peut-être, On ne rentrera. Les nuits défilent Et au dehors, On va marcher, Sur le volcan. Il attendait, Deux pauvres âmes, Tout ça c’est dire, A pris du temps. Arrive l’Asie, Prends tes baguettes, Fais un sourire, Et il faut déjà repartir. Plus loin. L'empire du soleil levant. Jamais tu ne m'aurais cru Si je l'avais dépeint avant. Le monde tourne sur lui-même, Est-ce le jour, Est-ce la nuit ? Les yeux sont encore endormis. Des plus belles montagnes l'émerveillement jaillit. Que deviendront nos souvenirs ? Des origines, vers l’avenir. La lave et puis la création Bouillonnent nos esprits en fusion. Ah Pacifique te revoilà ! Un tour de l'île, Aloha C'est déjà presque terminé, Reviendrons nous te visiter ? Il y a la chance, il y a la joie, A ça se joignent aussi les choix. Un soupçon de témérité. Et nous voilà reconnectés. La roche se creuse, Les terres s'éloignent, Comme nos amis, nos vieux parents, Où sont passés ceux qu’on aime tant ? Avance et tais-toi ! N'oublie jamais cette chance que tu as. Oui je sais bien que derrière toi, Tu laisserais la toilette Inca. L'air est rare, Le froid règne, Quand-tu crois ton corps affaiblit L’esprit est loin d’être endurcit. La route est longue, Et c'est toi même qui l'a tracée. Pourquoi tant d'enfants oubliés ? Derrière nos yeux on ne voit pas, ce que nous ne comprenons pas. Que font ici toutes ces statuts, Figées de tant de retenue ? Si loin de tout, les hommes s'accordent, A chanter leurs plus belles vertus. Le bonheur fait mine d’un retour, Il avait fait quelques détours. Ce n'est plus si grave à présent, Les yeux percent l'horizon distant. Puis revient l’appel du volcan, Les acides nous rappellent que la vie dure un temps. Le regard plonge et dans le cratère Le magma révèle ses plus grands mystères. Les sommets enneigés comme des énigmes sonnent, Ils révèlent aux curieux c’que ne voient plus personne. Est-ce que le monde moderne s'est vraiment oublié ? A l'humain en costume on ne peut le murmurer. Viennent aussi ces histoires de glaciers éloignés, N'en peuvent plus de voir l’homme courir et s'enchaîner. Quand ils pleurent, ils s’effondrent, Dans une triste majesté. Le paradis existe, Beaucoup l'ont oublié, Le bruit sourd des cascades, Est là pour le rappeler. Autrement. Il n'y a pas que le vin qui coule, Il y a aussi le sang. On peut faire avec, on peut aussi faire sans. Les doutes et les peurs se plient, Devant tant de visions qui se sont accomplies. Sur le retour nous croisons le Rhino : J'ai la corne triste et ce monde n'est pas beau. Quand l'enthousiasme s'éteint, Il reste quelques couleurs, Le soleil et la lune, Et leurs plus belles lueurs. Les jours passent un à un, De pays en pays, Quand l'allure diminue, La vision s'agrandit. Tu continues d'avancer, Mais le pas s'alourdit, Encore une petite marche, Pourquoi se retourner ? Si le monde est immense, Aussi beau qu'incertain, Faut-il laisser partir Ceux qui nous font du bien ? A chaque nuit qui s'achève, Succède un beau matin, La confiance et l'espoir, Illuminent le destin. On s'arrête un instant pour admirer la vue, Déjà tant de chemin a été parcouru, Le souffle un peu court on s'élance vers l'avant,   De si beaux jours à vivre arrivent maintenant.
Réflexions entre deux
Avant tout ça j’avais un toit, Une vie bien faite et quelques lois, Il y avait même des habitudes, Puis vint ce tir de Bazooka. Arriverons nous à expliquer, Ce cheminement, cette aventure, La vie dehors, Cette belle nature,
La finitude, les grands moments, La solitude et l’épuisement, Tous ces espoirs, cette gratitude, Ces épisodes de bravitude ? On en oublie les anecdotes, Des plus cocasses aux plus idiotes, Il y a aussi les accidents, On s’en souvient en rigolant…
Un jour en Chine on a couru, Un saut puis deux en s’écrasant, Allons donc voir le pied foutu, La grande muraille clopin-clopant. Une des plus grandes scènes de théâtre, C’est bien s’être cassé le pied, A l’hôpital avec un plâtre, Sauter les étages à cloche pieds, On avait pris plusieurs tickets, En attendant les résultats, Tous ces chinois partout crier, Et l’imprimante ne marchait pas. Cette nuit fut vraiment mémorable, Médecins loin d’être irréprochables, Après quelques radiations, Arrivera la glaciation. C’est sur les traces d’une grosse fracture, Le Docteur Lee nie l’imposture, On pourra toujours rigoler, C’est pas possible de l’inventer. Pour te trouver ces deux échasses, Qui laisseront plus tard quelques traces. Le lendemain au beau matin, Tout ça sent un peu le sapin… En m’essayant à quelques signes, Me brise l’échine dans la grande Chine, C’est plus qu’une scène, C’est un grand acte, Tout cet amour qui reste intact. Toujours ces fameux policiers, Pour une photo s’autoriser… Ils sont gentils, ils nous escortent, Par courtoisie ouvrent la porte, On en a fini des écluses, Tu nages entre ces grosses méduses, Des quelques vagues dans l’inconnu, Viennent nous ravir, ces belles tortues. A l’étranger on a appris, Que le français est un râleur, Tels des espions sans être pris, On prête l’oreille aux ricaneurs. Nous aussi on s’est égayé, Juger et parfois critiquer, Manier l’emphase sur ce site, Pour documenter l’implicite. Ô ce voyage fut fantastique, Si grand, Si beau, Si magnifique, Pour autant on s’est amusé, D’user ce ton si sarcastique.
On était fiers sur nos scooters, On se dirige vers Kampong Chhnang, Devant les seigneurs de la route, On rallie Phnom Penh coûte que coûte. Si je devais vous résumer, En quelques mots la liberté, Je vous dirais sans aucun doute, En l’absence de code de la route, Sur un deux roues se transporter, Prendre le vent à la déroute, Rouler ne plus se soucier, Et puis sans règles tout droit foncer… Il y a aussi ces quelques trucs, Fous du volants sur leur Tuk-Tuk, Pour quelques Baths on leur confie, Pour un instant nos courtes vies. Une fois qu’on a tout ça compris, Quand le contrôle vous échappe, Et que la peur vous écharpe, On s’en remet à l’univers, On ose même faire quelques prières, On imagine une bonne étoile, Spirituel qui se dévoile. Et prendrait soin de nos destins. Et puis aussi plus terre à terre, On accroche quelques vers de terres, On jette la canne à l’océan, Pour voir ce qu’il y a là-dedans, Le plus souvent un poisson chat, Et quelques fois un Piranha, Un jour l’hameçon vint accrocher, La bouche du chat sans l’amocher.
Porter ses slips bien 200 fois, Chaque jour les laver à la main, Prendre sa douche par grand temps froid. Tout nu dehors tu apprendras. C’est vrai un jour j’ai même rêvé, Que le chauffage a existé, Quant au dehors dans le Salar, Il sévissait un froid d’canard. A 4000 mètres d’altitude, On respire les vicissitudes, On mâche même la feuille de Coca, Au bord du lac Titi-Caca.
Dans toutes les langues j’ai balbutié, Ces quelques baths j’ai pu troquer, Changé l’argent et converti, Parfois l’aumône aux sans-abris. Un jour aussi nous a volé, Quelques écus ce policier, Les eaux du lacs par ce détour, Nous eurent mêlé à ce vautour.
Partout il y a des Big Buddha, Des signes qui disent Méfie-toi, Connecte toi à ton instinct, Tu pourras suivre ton destin.
La tête se cogne et se fissure, On ne compte plus les vomissures, Ce soir on mange un rat des champs, Gaby s’en souvient pour longtemps.
Il y a aussi tous ces transports, Dedans, dehors, même quand tu dors, Ils viennent puiser notre énergie, Tuent peu à peu notre euphorie. Chaque jour est une répétition, Manger, dormir, on pète les plombs, Parfois on dîne aux cacahuètes, On se réveille, sur la cuvette…
Paquer le sac, faire sa toilette, Saisir le riz à la baguette, Boire un café pour avancer, Porter un masque pour respirer. Tout ce confort aux oubliettes, Où sont passées les nuits douillettes, Cucarachas, Staphylocoques, Les lits en bois, le chant des coqs.
Même prendre une douche est compliquée, On ne sait plus trop où appuyer, Un coup l’eau sort tu es glacé, Le temps d’après tu es brûlé. Lorsqu’on allait au cabinet, Fallait lutter pour le papier, Puis vint le temps où finalement, On s’est juré de le stocker.
On l’apprend vite à nos dépends, Nos vies comptent moins que des volailles, Chinois impie, Viets au volant, Mais oui ! Roulez sur nos entrailles. Ce n’est pas ici qu’on peut voir, Au bord des Khlong ces cuisiniers, Avec leur poêles sur le trottoir, Sortir des assiettes étoilées.
Te souviens-tu quand tous les soirs, On s’asseyait dans les armoires, On partageait l’intimité, Même dans moins de trois mètres carrés. Ce Viet malin nous a loué, Cette belle moto au pneu crevé, On a roulé sous le déluge, Cette femme te prit sous son refuge. On prend bien soin de l’appareil, Chaque jour on fait quelques photos, Ridiculement dans ce ruisseau, Tu fais tomber le bitoniau. Ah oui tu fais le tour du monde ? Quelle chance de faire de belles vacances, Vas-y essaye puis tu verras Combien de temps tu survivras…
Il faut savoir que c’est un choix, Voiture, Appart, plus rien tu n’as, Se mettre à nu au moins une fois, Cela a duré dix-huit mois. Avec le temps viennent les nuances, Oublie maintenant toutes tes croyances, Partir longtemps s’y engager, Est aussi dur que travailler.
Quand sur la route on croise des gens, C’est pour nous extirper des plans, Une fois qu’on a compris cela, On fait sa route, on trace fissa.
Il y a aussi de belles rencontres, Qui touchent, émeuvent et font vibrer, Derrière ce long contre la montre, Dire au revoir, s’en attrister. A ceux qui pensent que pour partir,     Il faut gagner au casino, Faites l’addition de vos euros, Sur un seul an ça fait pâlir…
Et cinq cent cinquante jours plus tard, Que reste-t-il pour deux routards ? On voudrait dire en revenant, Ces choses écrites sur le moment…
Préambule ô retour
Nous retrouvons la vieille Europe, Le regard autre, un peu moins myope, Partout on veut nous surveiller, Où est passée la Liberté ?
L'école, Petit, on nous apprend, Que les colons ont été Grand, Sur place est-ce-bien la même histoire ? Voici un bel inquisitoire…
A tous ces peuples zigouillés, Brûlés, pillés, acculturés, Rigolerait-on de raconter, Ces inepties dans nos cahiers ?
On est marqué par tous ces gens, Qui ont si peu et qui donnent tant, Font des sourires et même sans dents Affichent des visages rayonnants.
On apprend donc de ces vieux sages, Chemin faisant et à tout âge, Prendre son temps c’est important, Vivre chichement est un mirage.
L'Europe est bellement bétonnée, Rebelle, morale, sophistiquée, Derrière ses discours packagés, Vend un modèle fort emprunté…
Pour vivre heureux fils, Te faudra, Un petit tour et puis s’en va, Accumuler et contracter, Perdre ta vie pour la gagner. Où sont passés ces beaux métiers, Présentement hélas disparus, Ils créent le lien, l’humanité, Qui font défaut au monde perdu. A tout cela qui nous gouvernent, Et qui préfèrent le monde moderne, Des balivernes aux ondes cryptées, Comme la Stasi pour écouter. Je voudrais dire ces quelques mots, Chers petits grands Napoléons, On n’en veut pas de vos robots Et cette putain d’aliénation…
Toutes ces questions nous contaminent, On vit dans un monde de machines, Et même si j’ai de la méthode, On n’en peut plus de tous ces codes. On se retrouve au magasin, Ces fruits qui brillent presque malsain, Reprendras-tu du minerais ? T'inquiète Brussels l'a validé… On a aussi presque pris goût, A déguster ces bons ragoûts, A l’intérieur de nos gamelles, On mange parfois quelques semelles. Je te ressers un peu de crabe? Sa chaire est reconstituée, Ne te vois pas si écœuré, C’est aussi sain qu’un bon kébab. Tu aimes les goûts artificiels ? Cette nourriture industrielle ? Alors je t’en prie assieds-toi. Serveur ! Apporte la mort au rat. C’est toujours mieux que du plastique, On a mangé des pâtes chimiques, Je ne sais plus trop quoi en penser, A quel saint faut-il se vouer ? Et puis sinon connaissais-tu, L’Agent Orange et ses vertus ? Qui dans ton jardin fait pousser, Des légumes frais bien frelatés. Tout ça me donne un petit creux, Et m’intoxique à petit feux, Mais je suis vraiment rassurés, Les produits sont bien présentés. Ne vas pas croire qu'on est blasés, Que dans la soupe on vient cracher, La vie moderne, tous ses excès, On n'était plus habitués… Le monde est beau et coloré, Plus pétillant que pollué, Partout se jouent des symphonies, Aux creux des murs meurent dans l'oubli.
Allez ! Passons le vitriole, Fais donc couler un peu d'alcool, Ainsi pourrais-je te chantonner, Ce dont toujours j'avais rêvé.
Épilogue de l’après
La carte a été explorée, Ce fut grandiose sur la Highway, Des kilomètres qui s’enchaînent, Tout ça en valait bien la peine.
Et si on vient nous demander, De quoi notre avenir sera fait, A ça on veut juste répondre, Nos projets sont dans les décombres.
Une chose a été décidée, Ce sera passer un bel été, Traîner longtemps, nous avachir, Passer du temps sans réfléchir.
Voir les amis, philosopher, Tuer le temps à discuter, Voir la famille et les Parents, C’est pas possible en voyageant. On a pensé qu’on été mort, C’est dur à dire mais c’était fort, Nous sommes heureux de revenir. Et faire la peau aux souvenirs.
C’est comme avoir une deuxième chance, Vivre deux fois sans suffisance, A la façon du beau Phoenix, On se prépare pour le Remix. On vit maintenant au jour le jour,         D’un peu d’eau fraîche et même d’amour, On verra bien où vont mener, Julien le fou et ses idées.
Une vie rangée ou un portail ? C’est plus marrant quand ça déraille, On retournera p’t-être sur un rail, Loin est la barrière de corail… S’il fallait reprendre la route, Un jour prochain sur l’autoroute, Un pied de nez à la banqueroute, Rejoindre ces lieux qui nous envoûtent.
Et pour finir cette longue histoire, Laissons parler le Grand Ronsard, Qui comme un vieux sage tibétain jugeant Hélène et son dédain :
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
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highwayoflife · 6 years
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La Highway of LIFE
17 pays. 550 jours. 5 continents. 218 logements. 2,5 jours par lieu. 18 mois de voyage. 8 nuits en transports. Et aussi 45 vols en avion. 2500 km avec 24 scooter et moto.. 60000 km avec 20 voitures de location. Et pour le reste on n’a pas envie de compter !
https://planificateur.a-contresens.net/planner/itinerary/89148
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Gaby & Julien 
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highwayoflife · 6 years
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AFRIQUE DU SUD : le bilan
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C’est sans doute le pays le plus complexe que nous avons traversé. Et certainement, aussi, celui que nous sommes le moins en mesure de comprendre. Peut-être, enfin, le pays qu’il fallait bien explorer en dernier, à la lumière de tout ce que nous avons pu apprendre au cours des 18 mois de voyage.
Les réalités sociologiques, historiques et humaines de l’Afrique du Sud sont composites et parfois ténébreuses. L’arrivée et l’installation des colons néerlandais, conjuguée à celle plus tardive des colons britanniques, s’est juxtaposée aux populations et autres ethnies locales elles mêmes déjà particulièrement hétéroclites… S’en suivirent de très nombreux conflits et autres luttes de territoires, y compris entre Boers Néerlandais et Britanniques. Auxquels il faut ajouter toutes les batailles avec les peuples autochtones.
Le développement économique (et la prise de pouvoir) amorcé par les colons blancs n’a pas profité à tous. C’est un fait. La sombre histoire de la ségrégation raciale et de la mise à l’écart récente des peuples locaux et des noirs (économiquement, géographiquement, socialement), au travers de l’apartheid, est là pour le rappeler. Cette période est désormais révolue, depuis 1991. A l’échelle de l’histoire, une trentaine d’années, c’est finalement très peu. Beaucoup a été fait pour unifier la Nation Arc en ciel, représentée par de nombreuses ethnies différentes, et dans laquelle on parle plus de 10 langues. 
35 jours de voyage et 7000 kilomètres de tribulations, à l’échelle de l’histoire, et compte tenu de notre méconnaissance profonde de l’Afrique, c’est anecdotique pour pouvoir prétendre interpréter et comprendre ce que nous avons vu et vécu. Tout juste pouvons nous constater les écarts immenses qui existent, entre d’un côté, ceux qui participent au développement économique, et ceux, de l’autre, qui ne parviennent, ne peuvent, ni peut-être ne veulent participer à la comédie du capitalisme moderne, qui exclut évidemment plus qu’il n’unifie. Avec 50% de la population en situation de pauvreté extrême, des taux de chômages abracadabrantesques, et une société urbaine à 2 vitesses (résidences sécurisées vs. township oubliés), c’est clair que le pays a encore de nombreux défis à relever. 
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Fin de l’analyse. Nous avons eu l’occasion de pointer certains contrastes entre les belles demeures et les tristes township. C’est bien plus complexe que cela. Alors on ne va pas en rajouter. 
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C’est très difficile de comprendre ce qui se passe ici. Il semble y a voir du ressentiment. Les populations cohabitent parfois très bien. Parfois moins. Il y a une histoire. Il y a des faits. Il faut du temps. Dans un pays où les territoires sont très marqués par les identités. Les Afrikaner ne sont pas des Zoulous. Les Zoulous ne sont pas des Xhosa. Et cetera. Les cultures sont différentes. Tous n’aspirent pas à la même chose. Même si la nation vise un but commun. Bien évidemment personne n’aspire à la misère.
Sécurité. Difficile à dire. Certes, il ne nous est rien arrivé. Et on a pris toutes les mesures nécessaires pour qu’il en soit ainsi. A part dans les montagnes et isolés en haute altitude - et là aussi il peut y avoir des problèmes… - on ne se promène pas plus dans les villes d’Afrique  que sur les sentiers côtiers en bordure d’océan. Tout simplement parce que les rôdeurs veillent, les risques d’agression sont importants, et cette réalité vaut à peu près partout. Pas besoin d’être paranoïaque, il faut juste être vigilants. Mais ça n’arrive pas qu’aux autres. Et après 18 mois on le sait mieux que personne…
Il existe des luttes intérieures aux pays, et de nouveaux problèmes. Le racisme n’a pas disparu, du moins pas complètement, ni du côté des blancs, ni du côté des noirs. Pour autant, la cohabitation est parfaite dans beaucoup d’endroits. C’est un sujet extrêmement compliqué. Parmi les tensions brûlantes, les anciens fermiers blancs, installés depuis des centaines d’années, font aujourd’hui l’objet de crimes très graves sur fond de scènes de torture. Il y a aussi les problèmes de corruption dans les hautes sphères. Les élites politiques qui brouillent parfois les fondamentaux de l’union des peuples de la nation, à travers des déclarations maladroites.  Certaines communautés noires complètement délaissées dans les périphéries urbaines et parfois aussi en zones rurales, en proies à des problèmes insolubles, dans l’insalubrité, et la pauvreté absolue, quand la criminalité en sus, n’est jamais très loin en arrière plan, et vient tristement noircir le tableau.
Les centres urbains sont, dans certaines zones au moins, sujets à la violence, quand ce n’est pas la criminalité. Ce n’est pas pour rien que le pays est considéré comme étant le plus dangereux au monde. On enregistre des statistiques de criminalité et d’homicide qui placent le pays en tête des classements, finalement pas si loin des pays en situation de guerre. C’est triste. Nous ne sommes ni criminologue, ni sociologues. On ne peut pas expliquer ce qu’on ne comprend pas. Il existe des zones de non droit absolument impénétrables pour des étrangers. Et ces zones sont parfois en plein coeur des villes. Au centre. Pas toujours évident de savoir où on peut aller. Et où il ne faut surtout pas aller. Certains Townships doivent être évités coûte que coûte, car y règnent une grande pauvreté - et on n’a clairement rien à y faire - et dans certaines zones aussi, beaucoup de violence, qui s’abat principalement sur les plus démunis - derrière la taule, pas de barrière électrique…
Par un concours de circonstances et quelques bretelles d’autoroutes mal négociées, nous nous sommes retrouvés dans une zone de grand danger à Port Elizabeth, où nous n’étions pas vraiment les bienvenus… Difficile à décrire. On est repartis aussi vite qu’on a pu. Nous avons aussi traversé pas mal d’agglomérations en utilisant les routes nationales, et certaines villes sont parfois - très - déstabilisantes. La violence est présente. On la voit moins le jour. Elle est sévère la nuit. Les rues sont désertes. Et il faut alors éviter de circuler pour ne pas faire la mauvaise rencontre. Où être au mauvais endroit au mauvais moment. Pour différentes raisons, on a essayé de limiter autant que faire se pouvait, les déplacements à la nuit tombée, même si c’est parfois délicat sur les longues distances.
On ressent moins - On ne ressent pas - cette violence dans les zones rurales.
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Elle est particulièrement criante dans les centres urbains. Dans certains bidonvilles où règnent des gangs. Mais aussi dans les centre-villes, comme à Cape Town, ou à Johanesbourg, dans certains quartiers, pas loin de l’image du coupe gorge. Les villes ne sont pas jolies, à part peut-être Cape Town, devant la montagne, dans son écrin de verdure, face à l’océan et entourés des Tables Moutains. 
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Il y a aussi quelques petites villes coloniales, charmantes et plus paisibles, comme dans le Karoo, et ses quelques villages le long de la route 62, ou encore la jolie ville de Graaff-Reinet. 
Pour le reste, figurent et comptent au panthéon des villes les plus dangereuses au monde (toujours un peu alambiqué comme concept tant il y a d’indicateurs à prendre en compte), de nombreuses cités d’Afrique du Sud : Cape Town, Port Elizabeth, Rustenburg où nous avons logé, Johanesbourg et Durban où nous ne sommes pas passés (on a choisi de ne pas explorer l’Est du pays en faisant l’impasse sur le parc Kruger pour ne pas nous exposer une nouvelle fois à la malaria), par exemple, qui présentent des taux d’homicide records et des problèmes de criminalité très élevés (crimes, viols, cambriolages, agressions braquages, attaques à main armée…). Evidemment si on observe un petit peu, cette violence est très visible.
Mais, la violence la plus visible est bien la violence économique, celle qui sépare les maisons ultra sécurisées protégées par des défenses éléctriques à plusieurs milliers de volts, des abris de fortunes à base de taule et de matériel de récupération, comme ces sacs poubelles en guise de toiture étanche… Peut-on blâmer les gens qui se barricadent au regard des graves problèmes de cambriolage que connaît le pays ? Bref. C’est vraiment très compliqué l’Afrique du Sud.
Paranoïa ? On pourrait aussi parler de ces panneaux “high crime zone - Don’t stop”, qu’on peut voir sur l’autoroute, entre Pretoria et le nord de Johannesburg. Que doit en penser le visiteur de passage ?
Il faut quand même relativiser tout ça.  Quand on lit le site de la diplomatie, on a l’impression d’arriver en zone de guerre, le discours est totalement paranoïaque, c’est quand même démesurément exagéré :  Privilégier dans la mesure du possible les arrivées de jour à l’aéroport et s’assurer que le transfert depuis l’aéroport est organisé à l’avance (taxi réservé , véhicule de l’hôtel…).En longeant l’autoroute N2, entre le centre du Cap et l’aéroport notamment, ne pas s’arrêter sur le bord de la route et en particulier dans les zones où figurent les panneaux lumineux indiquant : « danger zone - do not stop on the roadside ».
C’est juste un exemple, le site regorge de mises en garde de ce genre.  On a été beaucoup dehors. Beaucoup sur la route. Ces propos sont trop alarmistes par rapport à la réalité. Il y a des problèmes, oui, mais quand même…
Langues. Une douzaine de langues au total. Afrikaner Dutsch style, Xhosa, Zoulou, Anglais,… A noter que l’anglais n’est la première langue que d’un nombre très limité de locuteurs. Néanmoins, plus de 90% de la population maîtrise parfaitement l’anglais comme langue secondaire, avec des fortunes diverses sur le plan des accents. Et ce n’est pas nous qui pourrions leur jeter la pierre sur ce plan. On arrive très bien à communiquer malgré tout.  
Infrastructures. Les routes sont excellentes. Et aussi, parfois, magnifiques.  Encore plus au soleil couchant.
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Quelques pistes existent, mais seulement si on en fait le choix délibéré. Par exemple dans les parcs nationaux où dans le territoire des animaux.
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Dans la Wildcoast, côte sauvage oblige, les routes sont parfois un peu moins bonnes. Mais restent parfaitement carrossables.
Les hôtels sont assez exceptionnels. Les standards de confort peuvent atteindre des sommets pour des prix tout à fait raisonnable. Très propres. Souvent très calme. Toujours très bien. On a malgré tout fait la découverte du chiotte encastré dans la chambre, sans séparation nette… Un peu comme dans une cellule de prison. Evidemment c’est pas super comme expérience. A 60EUR la nuit, ça pose question, comme disent les philosophes… Néanmoins, les logements nous ont vraiment beaucoup plu. Même si on a souvent eu un peu froid, à l’intérieur… Nous avons visité l’Afrique du Sud à la fin de l’Automne. Un beau soleil, mais des températures assez fraîches, et du vent parfois froid, près des côtes. Comme souvent, pas de chauffage.
Conduite. Environ 7500 kilomètres de route. A l’échelle globale, on roule vraiment très bien dans ce pays. Même si, il faut bien le reconnaître, il existe des fortunes diverses en fonction des régions. La région de Johannesburg, le Gauteng, apparaît comme la plus tendancieuse sur le plan de la conduite. Beaucoup de comportements très agressifs sur ces routes. Pas étonnant, c’est là qu’on retrouve les BMW. Et les petits blancs excités derrière leur volant. On parle ici de “road rage”, la rage au volant. En d’autres termes, mieux vaut ne pas klaxonner ou jouer de l’appel de phare et rester placide face aux provocations et aux agressions. C’est mieux pour éviter l’escalade et les confrontations.
En dehors de ça, on roule à gauche. Ce qui ne pose pas plus de problèmes que ça. Le cerveau a vite fait de computer les données sur le fait que les véhicules en sens inverse viennent de la droite. Alors il switche. Bon, malgré tout, on garde certains automatismes inconscients, qui font parfois revenir sur le côté droit. Il suffit d’apercevoir un véhicule au loin pour reprendre ses esprits :).
Sur les Nationales autour de Johanesbourg, seulement 2 voies, 1 de chaque côté donc, et la possibilité de voir déambuler des hordes de voitures à l’allure rapide en sens inverse. Pas le choix, il faut se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence pour éviter l’impact. C’est comme ça. Sur les routes du Karoo, on fait 500 kilomètres sans le moindre problème. Autour de Johanesbourg, NON.
Beaucoup de gens n’ont pas de voiture.  Beaucoup de gens qui n’ont pas de voiture, marchent sur la route. Beaucoup de gens qui n’ont pas de voiture, marchent sur la route, la nuit. Beaucoup de gens qui n’ont pas de voiture, marchent sur la route, la nuit, et traversent la route, parfois. Il n’y a pas de lumière… Et c’est normal, c’est l’état de fait ici. Néanmoins, c’est une autre histoire que celle de faucher un animal (on a bien du faire 100.000km, à part un petit rongeur de la taille d’une grosse souris, RAS, même si c’est déjà une créature de trop). Il faut donc faire vraiment très attention - pour ne pas faucher un humain - la nuit.
On peut aussi parler du code de courtoisie propre à l’Afrique du Sud. Ici, un peu comme au Mexique, mais beaucoup plus marqué comme réalité, celui qui roule moins vite, laisse gentiment passer celui vient par l’arrière un peu plus vite. On se déporte vers la gauche, et le véhicule plus rapide dépasse sans se déporter de sa voie. Il vous remercie toujours par un clignotement des warnings, et en bon gentleman, on lui fait la politesse d’un petit appel de phare pour lui dire “de rien”. Franchement, très bonne pratique, particulièrement appréciable avec les camions. Seul Hic, la nuit, il y a des gens qui n’ont pas de voiture qui marchent sur la route sans lumière, et sur la bande d’arrêt d’urgence. Donc il vaut mieux mettre cette pratique entre parenthèse une fois le soleil couché… 
Nourriture. Grande validation.  Qu’est ce qu’on mange bien dans ce pays. Il y a un goût prononcé pour la viande.  Et les cultures gastronomiques sont aussi variées que les nuances de l’arc en ciel. Impossible d’en faire le tour. Saveurs parfois étonnantes. Mais les mariages sont toujours réussis. 
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La beauté du vignoble est à la mesure de la qualité des vins. Excellents Cabernet Sauvignon.
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L’eau en revanche, ne nous aura pas convaincu. Y compris - surtout - celle en bouteille. En ce qui concerne l'eau par ailleurs, même si rien à voir avec les qualités intrinsèques du liquide, c'est que, dans la région du Cap, de l'eau, il n'y en a presque plus : terrible sécheresse qui a asseché tous les barrages. L'eau est très rationnée et parfois ne coule plus dans certains robinets. La région redoute le moment "zéro" annoncé pour les semaines à venir. Il ne pleut plus.
Nature. Oui, si nous sommes venus en Afrique du Sud, c’était principalement pour la nature - et pas pour les villes, qui sont globalement affreuses. Et naturellement, aussi, pour les animaux. Les forces supérieures ont été très généreuses avec l’Afrique du Sud. La région du Cap est magnifique.
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Les lumières y sont magnifiques. A toutes heures.
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Les montagnes du Drakensberg offrent des panoramas extraordinaires. Et des possibilités de randonnées sublimes.
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On peut marcher seuls pendant des kilomètres sur les cimes. Pas âme qui vivent à des dizaines de kilomètres à la ronde. Sur le plan touristique, ce n’est pas le Yosemite… 
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Bien sûr, il faut aussi un minimum de préparation pour ce genre d’expériences, parce que la montagne ne pardonne pas le moindre écart. Ce n’est pas le pays des sentiers bien tracés, on marche parfois à flanc de falaise, et certaines progressions s’apparentent à un exercice d’escalade.
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On a un peu progressé sur les randonnées de haute montagne au cours de ce long voyage, particulièrement en Amérique. Pour beaucoup de raisons, y compris le banditisme [même là oui…], c’est vrai que le Drakensberg n’est pas la montagne la plus accessible, celle dans laquelle on se promène l’esprit léger….. Néanmoins, ce n’est pas l’Himalaya non plus, loin de là.
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La Wildcoast est sauvage et belle. Le pays présente une grande palette de paysages qui se révèlent à la hauteur des plus grandes attentes. Comme le Karoo.
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Lumières. La région du Cap et le sud de l’Afrique sont connus pour leur lumières fabuleuses. Beaucoup de cinéastes et de publicitaires y viennent pour bénéficier de ces lumières naturelles - photographie, clip, publicité, etc.
Lorsque le soleil se couche, l’éclat du ciel, les couleurs des nuages, l’intensité des lumières sont purement éblouissants.
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Animaux. Là dessus, on pourrait dire beaucoup de choses, mais on va laisser parler le site et toutes les photos que nous avons pu partager à ce sujet. C’est fabuleux. 
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Bravo à ce pays qui fait de grands efforts pour offrir les meilleures conditions aux animaux les plus menacés de ce globe. C’est vraiment une grande émotion de pouvoir observer, le plus respectueusement qui soit, de près comme de loin, toutes ces magnifiques créatures dans leur élément naturel, et à l’état sauvage. Rhinocéros, Hippopotames, Lions, Buffles, Guépards, Girafes, Zèbres, Springbok, et tous les autres. 
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Et puis les éléphants, tellement massifs.  Tellement impressionnants.  Et même parfois effrayants !
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Tous nos vœux de naturalisme les plus chers ont pu être exaucés au cours de ce tour du monde, et l’Afrique du Sud nous aura permis de vivre l’expérience Safari de différentes manières à la découverte des animaux les plus mythiques. Un souvenir pour toujours d’avoir vécu le face à face avec ce lion à moins de trois mètres. Et que dire des rhinos, des éléphants, et consorts…
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Conclusion. C’est finalement le pays qui résume le mieux ce que nous aimons dans la vie. Les grands espaces, la nature vierge et les possibilités d’exploration infinies pour Julien. L’observation de la vie sauvage, l’amour pour les animaux et l’expérience du bestiaire mythologique de la savane pour Gaby. L’un et l’autre, couplé dans l’expérience Safari. Ravissement total. Tout ce qu’on aime.
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Il faut juste faire attention aux serpents de ce monde.  Comme partout ailleurs sur cette planète. Pour le reste, l’Afrique du Sud est un pays fantastique.
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Ce voyage en Afrique du Sud fut un enchaînement de belles surprises, qui, au final rassemble beaucoup des choses qui nous ont transporté au cours de ce grand périple : des paysages parfois exceptionnellement beaux, quelques points de vue extraordinaires (Cape of Good Hope, Chapman’s Peak, Table Moutains, Cape Aghulas, Drakensberg Sentinel Peak…), de belles montagnes avec des possibilités de randonnées magnifiques, une côte sauvage sublime et un océan destructeur comme on les aime, une météo ensoleillée et fraîche, une gastronomie pleine de nouvelles saveurs, des gens chaleureux et souvent plein de gentillesse.
Il faudrait être fou pour ne pas valider l’Afrique du Sud.
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Un pays aux milles couleurs, merveilleusement beau et surprenant, du début à la fin. Merci aux forces universelles de nous avoir portées jusqu’ici sain et sauf après 18 mois d’aventures, là où notre voyage prend fin.
Nous sommes plus qu’heureux. Il est maintenant tant pour nous de rentrer, et de retrouver tous ceux qu’on aime. 
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highwayoflife · 6 years
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Pour les archives : L’itinéraire final emprunté en Afrique du Sud réajusté par rapport au projet initial, en ayant consacré plus de temps aux montagnes du Drakensberg et à l’exploration du parc national du Pilanesberg. Nous avons fait l’impasse sur la partie Est du pays, Exit la visite de Johannesburg (plus motivé pour visiter une mégalopole) et impasse sur le parc Kruger, parce qu’on avait déjà beaucoup fréquenté la Malaria au cours de ces 18 mois...
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highwayoflife · 6 years
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Derniers jours à Cape Town...
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highwayoflife · 6 years
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La cuisine sud-africaine ressemble tout simplement au pays. Elle a construit ses particularités sur son histoire et ses origines africaines, européennes (hollandaises, britanniques) et indiennes.
C'est un pays dans lequel on aime manger de la viande : - le boeuf et le mouton sont présents sur toutes les cartes des restaurants, sous toutes les formes possibles - la viande du "bush" comme les steaks d'Autruche de la région du Karoo ou même le Phacochère que nous avons testé en Schnitzel et en Hamburger - la viande séchée en lamelles appelée "Biltong" (nourriture nationale), le plus souvent du Boeuf mais aussi du Kudu, du Springbok ou de l'Autruche - la viande au barbecue que l'on surnomme "braai" (un art de vivre omniprésent à l'échelle du pays) et qui permet d'avoir une cuisson optimale
On a également testé des saveurs un peu plus épicées et originales comme : - un tajine aux épices orientales - des "bouillies" (on n'a pas retenu le nom) aux différents poids et haricots avec sauce au lait de coco, poisson, crevettes, etc...
A chaque fois, on a pu manger beaucoup de légumes comme des courges (quasi présentes dans tous les plats), des choux, des haricots, des poivrons... Et on a même pu découvrir de bons fromages lors d'un repas :-).
Au final, on peut dire qu'on aura apprécié cette nouvelle découverte culinaire. C'était parfois curieux et étonnant mais toujours très bon.
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highwayoflife · 6 years
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Hôtel Drostdy. Une des plus anciennes bâtisse de Graaff-Reinet, établit en 1786, dans son style d’origine, mobilier raffiné, peau de bête, trophées de chasse, cave à vin, dans un design mixant les racines sud africaines et la tradition Afrikaner. Très beau. Et très confortable. Petit plus de la grande région du Karoo : la gastronomie :).
Note : ici, dans la vallée de la désolation, pas beaucoup de touristes en cette saison... Résultat : nous avons posé nos sacs dans cet hôtel 5 étoiles vide. Et ils nous on fait un très très bon prix :). Décoration intérieure dans l’esprit de l’époque et literie olympique. C’est sûr, maintenant, on sait vraiment apprécier le confort. Un hôtel de luxe pas cher, ça change des hôtels backpacks au confort douteux et à prix exorbitant. Good Value !
Pas désagréable après 18 mois de voyage !
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highwayoflife · 6 years
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Vallée de la désolation. Des formations rocheuses particulières depuis lesquelles on embrasse un panorama de 150 kilomètres sur la vallée de la désolation (vallée qui porte plutôt bien son nom…). Ce qui rend le site spectaculaire, ce sont les couleurs extraordinaires qui se dessinent dans le ciel de ce désert au coucher du soleil.
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highwayoflife · 6 years
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Graaff-Reinet. Grand Karoo. 900 kilomètres de route à travers l’état du Free State et le désert du Karoo (Grand Karoo) pour arriver dans la belle ville de Graaff-Reinet, une des plus anciennes cités de l’Afrique du Sud fondée en 1786.
200 monuments historiques classés, sans doute la ville la plus remarquable du pays sur le plan de l’architecture. 
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highwayoflife · 6 years
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Pilanesberg National Park. Jour 3 - Jamais 2 sans 3...
Dans la thématique “Un dimanche à...” un dimanche à Iguazu, un dimanche sur l’île de Pâques, un dimanche à Kalakmul, un dimanche à Rio sur le Corcovado, un dimanche à Montreal avec Nathalie, un dimanche sur l’île de Chiloé, un dimanche dans le Yosemite, un dimanche à Hawaii, etc., soit, un concept amusant qu’on aime bien contraster avec nos vies d’avant [tiens, c’est mieux / moins bien qu’un dimanche à Haguenau], ce dimanche dans le Pilanesberg entrera-t-il dans la catégorie des “bons dimanches”, ces dimanches qui sont mieux que ceux d’avant ? Car, paradoxalement malgré l’étiquette “tour du monde”, ce n’est pas toujours le cas.
Bref. Après deux superbes journées passées dans le Pilanesberg, et loin d’avoir pu en faire le tour, on se décide pour la troisième session. C’est beau. Sauvage. Et nous sommes venus en Afrique du Sud pour ça. Prix R260 soit environ 17,50 Euros au total à deux, pour avoir le droit d’entrer dans cette zone et d’en sillonner les pistes. Good value.
Ce jour, toute la concentration est dédiée aux “BIG CATS”. On aimerait pouvoir observer d’un peu plus près un lion, un guépard, ou un léopard. On n’est pas trop exigeant, croiser une seule de ces créatures serait une belle et grande récompense !
En moyenne, on passe entre 7 et 9 heures assis dans la voiture. C’est beaucoup. Les pistes sont défoncées, il y a des fossés, des cratères, une partie asphaltée avec d’énormes nids de poules, bien sûr il y a aussi tous les risques liés au fait de renverser ou d’impacter un animal. Il faut faire attention et être prudent. C’est donc une journée de concentration assez longue. Evidemment, on ne peut pas sortir du véhicule, ni pour une pause, et pour aucune raison... Il y a néanmoins dans le Pilanesberg, un endroit avec barrière électrique où on peut sortir pour se dégourdir les jambes et aussi pour le reste - pipi tout ça...
Journée fraîche mais ensoleillée. Il n’y a plus âme animale qui vive dans la réserve. Pas de mouvements, rien. Trop de soleil, les animaux sont planqués. Néanmoins c’est toujours mieux qu’une journée de pluie, et on arrive à voir quelques spécimens, au loin. Mais pas ceux qui nous intéressent.
La journée passe et nous faisons choux blanc à 99%, avec une petite pointe de frustration qui se profile. Il est 16h00. La lumière baisse, le soleil amorce sa descente. C’est l’heure idéale. On tente notre chance là où nous avions vu le lion le jour précédent : entre deux chasses, ces animaux peuvent parfois passer une vingtaine d’heures à se prélasser... Alors pourquoi pas ?  On repère le point sur la carte et on se dirige vers la planque, en explorant encore quelques autres endroits au passage. Il est 17h00, et on arrive dans une zone où il n’y a plus personne (normal, il faut être sorti à 18h00, le Pilanesberg est grand, donc il faut anticiper...).
On monte un petit bout de route cabossé et une nouvelle fois “PAF l’éléphant”. Dans un petit virage serré, les arbres bougent, et une énorme silhouette se profile. C’est un éléphant. Il est entrain de s’agiter énergiquement sur un tronc d’arbre arraché : que fait-il ? Nous sommes à environ 30 mètres, ladite distance de sécurité. On ne comprend pas bien ce que fait l’animal, avec le tronc dans la bouche, entre les défenses, avec des mouvements de trompe qui manipulent la chose. Étrange agitation (photo 1). On reste sur place car on souhaite prendre ce chemin pour poursuivre notre route vers la planque du lion, et éventuellement nous rapprocher de la sortie. On attend.
L’éléphant continue de s’agiter sur place. Puis, commence à avancer. Peut-être qu’il va aller trimbaler son tronc ailleurs et qu’on va pouvoir passer ? Soudainement, et sans prévenir :), il se met à courir vers nous, et vite. Avec les oreilles déployées, ce qui n’est jamais très bon signe...
Putain mais cet éléphant est entrain de nous charger ! 
On fonce à toute allure en marche arrière sur plus de 200 mètres, avec ce fucking éléphant qui court très vite vers nous, sur ce qui fait office de route... [sa vitesse : environ 40kmh, soit à peu de choses près, la vitesse d’Usain Bolt le jour de son record du monde sur 100 mètres]. Au bout d’une dizaine de secondes, voire un peu plus, qui nous ont d’ailleurs parues très longues, l’éléphant stoppe sa course, fort heureusement pour nous vue le profil de la section de route... Pas sûr qu’on aurait pu négocier les virages, le passage des “pote hole” (nids de poules) et l’arrivée sur la piste rocheuse qui se profilait un peu plus loin à l’arrière.
Le rythme cardiaque de Julien a fait un grand bon, quand Gaby, en mode sentinelle à l’arrière du véhicule, avait bien réussi à signaler la présence du pachyderme. Malgré tout, dans le feu de l’action, Gaby n’a pas bien saisi ce qui se passait vraiment... Sans doute son amour pour les animaux :). En même temps il n’y a pas trop à réfléchir dans ce genre de cas, l’instinct de survie sait ce qu’il faut faire... Sauver sa peau ! Réaction de fuite ultra rapide donc, car le moteur était resté allumé, avec la marche arrière activée (conseils de sécurité des Rangers). On a beaucoup lu et écouter de choses sur l’observation, l’attitude, et le comportement des éléphants. Peut-être qu’on aurait du être plus alerte au fait que l’éléphant était agité. C’était un mâle. Le parc alerte les visiteurs sur les bull elefant qui en période de musth voient leur taux de testostérone être multiplié par 60, ce qui peut les rendre relativement agressifs à l’égard de toute autre créature, y compris les autres éléphants.
Certaines charges sont dites de test (mock-charge), pour mettre l’adversité à l’épreuve. C’est très dissuasif et on avait absolument aucunement l’intention de relever le défi. On a été un petit peu désappointé par le fait que cet animal nous ai pris en grippe, alors que nous avions fait tellement attention pour éviter les problèmes, et que l’on s’était tellement documenter ces dernières semaines sur tous ces animaux, leur comportement, les différentes manières de pouvoir les observer respectueusement en maintenant les distances, etc. Cela reste la nature, ce sont des animaux sauvages, et nous avons vraisemblablement déranger cet animal, qui, après quelques recherches, devait probablement être en train d’essayer de se débarrasser de parasites à l’aide de ce tronc. Quoi qu’il en soit, on aurait dû être clairement plus alerte face à l’agitation de cet animal, qui envoyait d’une façon ou d’une autre un signal que nous aurions du interpréter comme étant potentiellement dangereux pour nous. Puisque nous pouvions l’être pour lui.
Bon, évidemment, après cet épisode, on a fait demi-tour. Avec une perspective nouvelle sur le danger Éléphant. Tant pis pour les “BIG CATS”, dirigeons nous vers la sortie, et essayons d’aller voir au passage si les hippos seront au rendez-vous, là où on avait pu en croiser quelques uns le premier jour. Sur le chemin, on croise une famille d’éléphants sur le bord de la route, avec plusieurs petits. Décidément... Plutôt secoués par le précédent épisode, on perd un peu la boule et on trace pour fuire tous ces éléphants... sans regarder la carte !
Les éléphants derrière nous, on se rend compte qu’on a pris la mauvaise direction. Merde, cette route nous engouffre dans une loop interminable, bref, c’est pas par là qu’on va pouvoir sortir. Pas possible de rejoindre la sortie par cette piste, il va donc falloir faire demi-tour... Le problème, c’est qu’on n’a plus envie de recroiser la route des éléphants qui étaient sur le bord de la piste sur une section rocheuse, défoncée et pleine de virage (autrement dit, un terrain sur lequel il est difficile de se dérober). On repousse le moment du demi-tour au prochain virage, à la prochaine ouverture, bref, on flippe :). Qu’est-ce qu’on fait ? Quelques minutes passent et on trace tout droit. Encore un peu plus loin, ce sera plus facile pour faire demi tour quand la route sera plus large... Allez encore quelques centaines de mètres, ouais, là-bas, ce sera bien. 
Gaby la sentinelle tourne la tête à gauche : PAF deux lionnes.
Après la tension, quelle joie :) ! C’est l’émotion qui prend le pas. Nous avons trouvé les lions ! On a gagné le défi du jour :). Oui c’est ridicule, vu de l’extérieur, mais spoter les animaux, c’est comme un jeu (game reserve), et personne n’aime perdre n’est-ce pas ? Il faut ajouter que c’est aussi relativement difficile de pouvoir tomber sur un félin dans un environnement aussi vaste, qui plus est à moins d’une vingtaine de mètres. Et ce jour, on avait passé plus de 8 heures à rouler sans nous arrêter pour trouver un "BIG CAT”... En l’occurrence ce n’est pas juste un “contact visuel”. Les lionnes sont là, si près... Mais il est déjà 17h35, et il faut être sortie de la réserve avant 18h00. On est heureux de pouvoir observer ces deux belles lionnes quelques instants, nous ne sommes ni trop près, ni trop loin. On restera très discrets. Timing oblige, on repart rapidement sans avoir pu passer le temps que l’on aurait souhaité pour pouvoir les observer dignement. Nous sommes au demeurant très reconnaissants envers l’univers de nous avoir permis de voir ces 2 créatures, comme on l’avait souhaité. Merci de nous avoir mis l’éléphant en travers de la route, merci à lui de nous avoir chargé pour nous faire changer de direction, et in fine merci à la famille d’éléphants de nous avoir connecté à la peur, que l’on aura transformer en errance avant de tomber sur les lions.
Le Pilanesberg a tenu toutes ses promesses. Chargé par un éléphant. Mis au respect par une mère Rhino. Et à quelques mètres des lions. Pour ce qui est du léopard, il faudra peut-être revenir :), mais pas tout de suite.
Bref, une expérience sauvage à la hauteur de la mythologie de ces animaux. 4 étoiles pour le Pilanesberg.
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highwayoflife · 6 years
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Pilanesberg National Park. Jour 2 - Suite des aventures... Décidément la journée est bonne, nuageuse, le soleil n’assomme personne et les animaux sont très actifs. L’univers nous autorise une grande proximité avec toutes ces créatures. C’est rare et nous le savons. Après avoir pu observer de nombreux rhinocéros de très près, (voir post précédent), et notamment avoir surpris de façon impromptue une mère et son petit, c’est un éléphant qui nous fait le (mauvais) coup de la surprise.
On roule tranquillement, une petite chicane à négocier après le passage d’un point d’eau. Et “PAF l’éléphant”. Il sort des arbustes au dernier moment et marche d’un bon pas sur le petit bout de piste dans notre direction. Impossible à voir et à anticiper (photo 1). Marche arrière immédiate, même si on ne fait que croiser la route du pachyderme, on sait clairement qui est prioritaire sur le passage. C’est difficile à décrire comme sensation. Les rencontres avec les éléphants inspirent un puissant respect, la fascination prédomine sur la peur, mais le caractère écrasant de l’animal impose la prudence la plus totale. On n’a pour autant jamais pu observer un comportement agressif chez cet animal, bien au contraire.
C’est un bon jour. Un jour où on croise le chemin d’un python. Le python constrictor, un des plus grands serpents d’Afrique, de la famille de ceux qui tuent leur proie par étouffement et constriction... Le spécimen que nous avons pu observer était un “petit”, un “jeune” (confirmation sur photo par les rangers). Environ 1m50. Il peut faire 5 mètres voire plus, et s’attaquer à un homme, ou pourquoi pas avaler un Springbok, par exemple (il y a des vidéos et des photos sur internet pour “voir”).
La journée fut donc bonne, mais on n’avait pas encore pu croiser la route d’un “BIG CAT”, comme disent les chasseurs (un lion, un léopard, un guépard). 16h00, la lumière descend, le soleil est sur le point de se coucher. Meilleur moment pour observer une de ces créatures. On allume tous nos radars. Mais bon, dans notre voiture il n’y a pas beaucoup de radars... :). Alors on se dit qu’on pourrait essayer de voir où partent les véhicules des Rangers qui emmènent quelques groupes de touristes en Safari. Eux communiquent par radio et travaillent en équipe VS. nous on est seuls dans notre voiture. 
On se met en route avec notre nouvelle stratégie : voyons où vont aller les guides... Tiens, il y a une jeep qui fait demi-tour, on prend l’aspi du véhicule et on se met dans sa roue... Un peu plus loin, il y a 3 voitures de Rangers planqués dans un petit bosquet. On s’embusque nous aussi. On se positionne. Et surtout, on garde nos positions, parce qu’il y a une certaine lutte pour bénéficier du meilleur angle de vue. On ne bouge plus. Et on attend. 
1h30 d’attente sans bouger, sans parler, ou presque. 1h30 de patience pour voir une patte camouflée derrière les fourrées jaunes. Ce n’est pas facile de débusquer un lion, encore plus compte tenu la densité de la végétation, la hauteur des fourrées, des arbres, et le faible nombre de pistes qui ne permettent que très partiellement d’explorer toutes les étendues de ces montagnes. On attend donc, pour “voir” si quelque chose va se passer. L’alternative est de partir pour essayer de trouver d’autres créatures, mais on sait bien que sur une vingtaine d’heures de recherches, on tombe sur un lion 1 ou 2 fois... Alors, forcément, on prend notre mal en patience, et on attend que l’animal veuille bien manifester un petit signe d’activité.
Le lion se lève. On peut l’apercevoir, brièvement. Puis part dans le bush. Et tant pis pour les photos :). Certes, il ne s’agissait que d’un “contact visuel” et pas d’une longue et belle observation. Mais on est contents, nous avons pu voir un lion :). Que diable c’est difficile à observer !
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highwayoflife · 6 years
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Pilanesberg National Park. Jour 2. Notre découverte du Pilanesberg fut aussi belle qu’incomplète. Nous y sommes donc retournés, pour poursuivre les observations, rencontrer de nouvelles créatures, et peut-être, aussi, assister à une scène insolite. Par exemple, ce que les naturalistes appellent un “KILL” [un carnivore chassant une proie, entre autres…]. Bien évidemment, ici, les animaux n’attendent pas d’être nourris… Oui c’est un peu brutal et pas forcément poétique comme concept, mais c’est la nature dans toute sa splendeur, après tout…
Pour contrepartie, il faut prolonger le séjour à Rustenburg, qui connait les mêmes problèmes que les autres grandes agglomérations du pays. Question budget oblige, nous sommes à une cinquantaine de kilomètres du Pilanesberg, car nous ne faisons pas partie de la cible marketing des Lodges qui pratiquent des tarifs à 4 chiffres. De fait, pour s’y rendre, les conditions de circulation et de sécurité sont pour le moins “chaotiques”. Heureusement, aucun blocus pendant notre séjour. Mais ça fait partie des aléas avec lesquels il faut composer… Beaucoup de zones en grandes difficultés se sentent abandonnés par l’Etat, qui a promis des abris et des constructions pour les populations démunies. Rien n’arrive, et il y a beaucoup de mécontents. Ces problèmes se déversent dans les centre villes dans lesquels pour un tas d'autres raisons, il n'existe aucune sécurité dès la tombée de la nuit... Et puis plus loin, dans cette région, tout cela peut aussi jaillir sur la route de façon spontanée, sous forme de barricade, de feux, de blocage de la route, etc. comme ce fut le cas quelques jours avant notre passage. Dans ces cas là il vaut mieux ne pas être sur place, comme dans toutes les manifestations à haute tension par ailleurs.
C’est vrai que les township et les bidonvilles sont une réalité omniprésente à l’échelle de tout le pays. Autour des villes, les plus petites comme les plus grandes, il y a toujours énormément d’habitations en situation de précarité absolue. Plus la ville est grande, plus les township s’étendent à la périphérie. Idem dans les zones rurales. C’est la réalité du pays, et même après 5000 kilomètres, on reste surpris de cet état de fait, qui est bien la photo - l'instantané - de l’Afrique du Sud actuelle. Néanmoins, il y a aussi des zones où l’état construit des centaines, voire des milliers de petites maisons en kit, à l’identique, sur des kilomètres, pour faire évoluer la situation, offrir des opportunités de logement et tenter de limiter l’expansion infinie des zones de grandes pauvretés. Ces plans urbains font penser à une architecture type Majokit - Playmobil. C’est surprenant. Étrange. Enfin, différent. Sans doute bien mieux que les taudis de taule en tous les cas. Bref, fin de la digression.
Après l’heure d’observation humaine, combinée à la misère urbaine et la férocité de certains comportements de conduite, on peut reprendre les observations de la nature à l’état sauvage. Un deuxième jour dans le Pilanesberg placé sous le signe du Rhinocéros. Un animal massif qu’on prend plaisir à admirer. Nous avons eu de la chance, car le premier jour, les rhinos étaient hors de portée (photo 3), parfois à plusieurs centaines de mètres. Oui au moins on peut les voir, mais ça reste du “contact visuel”, pas d’observation possible… Aujourd’hui, nous avons croisé une bonne dizaine de rhinicéros à quelques mètres. Et ce n’est pas si simple ! C’est un herbivore qui peut apparaître placide et très pacifique. Néanmoins, c’est un animal particulièrement imprévisible, comme nous avons pu l’apprendre ces dernières semaines. Il faut, en moyenne, respecter une distance d’environ une trentaines de mètres, comme pour les éléphants d’ailleurs. Les rhinos, comme les hippos, ont une sensibilité très pointue aux notions de territoire. Il faut donc être vigilants pour éviter de pénétrer dans la zone du Rhino. Pour autant, au cours de la journée, plusieurs spécimens se sont retrouvés de manière aléatoire, par leur déplacement, dans des zones particulièrement proches de nous, comme cette petite famille qui traversait une rivière asséchée, avec un énorme mal arborant une grande et magnifique corne. Quelle bête !
Un peu plus tard, nous sommes sur une piste. Plus loin, une mère allaite son petit. Nous ne les voyons qu’au dernier moment, car ils étaient “embusqués” dans un virage, derrière un bosquet. Nous nous arrêtons un moment. Rien à signaler, le rhino ne nous calcule pas. Nous essayons de passer discrètement, mais le Rhinocéros qui faisait fi de nous jusque là, soulève soudainement sa tête, se retourne, et trotte vers nous puis s’arrête net, et nous regarde fixement (photo 1). Marche arrière ! T’inquiète pas, c’est bon, on a compris :). On patientera une bonne trentaine de minutes pour reprendre notre route, ce qui nous laissera le temps de manger 2 - 3 bricoles, et de laisser les rhinos faire leur vie et s'éloigner un petit peu. Nous sommes sur le radar de l’animal, mais c’est bon, pour cette fois nous sommes autorisés à passer (photo 2). 
Il ne faut pas plaisanter avec les rhinocéros :). Ni avec les éléphants d’ailleurs, comme nous l’apprendrons plus tard...
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highwayoflife · 6 years
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Pilanesberg National Park. Jour 1. A la frontière du Botswana, au Nord de l’Afrique du Sud, le parc national du Pilanesberg recouvre 57000 hectares et s’arpente sur plusieurs centaines de kilomètres de pistes. Cette réserve protégée accueille environ 7000 animaux dans une belle nature, où règnent entre autres, lions et léopards. Un terrain idéal pour observer la faune sous sa robe la plus sauvage. 
Ce parc montagneux est gigantesque, et il faut énormément de patience pour croiser la route d’un bel animal, souvent bien camouflé dans la savane, les fourrés ou les arbres. Comme ce lion par exemple, que nous avons eu la chance de voir bouger au moment où on observait un groupe d’hippopotames.  Sans mouvements, et compte tenu de l’immensité de cette savane, il est vraiment très difficile de pouvoir observer un félin. Ce sont des heures et des heures de recherches, de patience, de pistage…
Une superbe journée à arpenter le Pilanesberg, où nous avons croisé de nombreux hippos, dont un groupe particulièrement actif au coucher du soleil. Et bien d’autres créatures encore… C’est peu dire qu’il faut être prudent dans un tel environnement, où les rhinocéros, les éléphants et toutes sortes d’animaux colossaux peuvent se présenter devant vous, sans prévenir…
Un petit mot sur l’itinéraire. Initialement, on n’avait pas prévu de venir dans cette partie du pays. On a décidé de changer nos plans en faisant l’impasse sur la partie Est du pays, pour éviter d’être exposé une nouvelle fois à la Malaria que nous avions déjà cotoyé en Asie du Sud-Est (certaines zones de la Thaïlande, du Cambodge et du Vietnam) mais aussi en Amérique du Sud (dans la forêt amazonienne, une partie du Pérou et de la Bolivie et encore quelques zones de l’Argentine et du Costa Rica)… Bref. La partie Est de l’Afrique du Sud est un foyer important et une zone considérée “à haut risque”, or pour la fin de ce voyage, on n’avait plus envie de nous encombrer l’esprit avec la paranoïa des moustiques. On a donc abandonné le projet d’explorer la région du célèbre parc Kruger, en privilégiant d’autres parcs nationaux comme ceux d’Addo et du Pilanesberg. Ce qui a également permis de passer plus de temps dans chacun d’entre eux, mais aussi d’explorer un peu plus les montagnes du Drakensberg, et ça valait le coup :). 
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highwayoflife · 6 years
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Royal Natal National Park. Sentinel Peak. Partie 2 sur 2.
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highwayoflife · 6 years
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Royal Natal National Park. Sentinel Peak. Partie 1 sur 2. A chaque pays, ses montagnes, et pour mieux appréhender un territoire, quoi de mieux que de s'en remettre aux reliefs montagneux. Un leitmotiv de ce voyage. Après 400 kilomètres de contournement de l'immense massif du Drakensberg qui encercle le Lesotho, nous arrivons sur les hauteurs de Witsieshoek à environ 2200 mètres d'altitude. On ne sait plus trop pourquoi d'ailleurs. Le froid et la fatigue ayant fait leur office dans le Sani Pass quelques jours plus tôt…
Toujours est-il, nous sommes là. Nous avions entendu parler de “l’amphithéâtre”, une immense falaise de plusieurs kilomètres, que l'on pourrait arpenter dans le Royal National Park. Malgré un grand manque de motivation, et il faut bien le dire, une certaine lassitude, à encore une fois devoir nous adapter et sortir de “notre zone de confort”, on se décide finalement à aller jeter un œil à tout ça, histoire de…
D'après ce que nous avions pu comprendre, c'est au pied du Sentinel Peak que ça se passerait. Pour s'y rendre, il faut emprunter une “route” digne du Sud Lipez bolivien. Le soir précédent, on avait tenté l'opération pour essayer de rejoindre un lookout, en vain, on a rebroussé chemin en jugeant que ce n'était pas raisonnable. Et effectivement ce n'était pas raisonnable, comme nous le découvrirons le lendemain… La nuit fut bonne et malgré le froid, tous les rayons du soleil se furent un malin plaisir à venir titiller nos yeux fatigués à travers les vitres de notre petit lodge montagnard. Un réveil naturel qui sonne comme un appel à visiter la montagne.
Avec le faible gain d'énergie matinal capitalisé, on s'imagine pouvoir reprendre la piste rocailleuse à bord de notre voiture. Une dizaine de kilomètres. Nous arrivons au pied des premières difficultés de la veille. Un peu à gauche. Un peu à droite. Oui ici ça risque de frotter. Attend, je sors. Passe plutôt par là. On ne passera jamais. Finalement ça passe pour les 3 premiers kilomètres. On est content. La piste s'adoucit et on se dit que tout se passe comme sur des roulettes. Après quelques nouveaux franchissements, on atteint les limites de la Nissan Almera. On frotte vigoureusement les rochers sous la carlingue, la piste s'élève et les tranchées nous font abdiquer : la loose. On se dit qu'on n'est pas assez téméraires. La réalité c'est que la voiture ne pense pas la même chose. En “chemin”, on croise un énorme 4x4 Land Rover. C'est une “navette” qui fait le transfert pour rejoindre le pied du Sentinel Peak. On fait demi-tour tant bien que mal, on racle les mêmes rochers sur le chemin du retour en nous étonnant d'avoir pu les franchir dans le sens de l'aller, et retour à la case départ, nous garons le véhicule au refuge montagnard, pour prendre la navette. Une vingtaine de minutes de rough surface et de franchissement rocheux plus tard, on sera presque convaincu que véritablement, on n'aurait jamais pu passer. Même le Land Rover s'est fait arracher les entrailles sur une roche, alors que la garde au sol est 4 ou 5 fois plus élevée que celle de notre véhicule. Arrivé au pied de la montagne où débute la randonnée : étonnante surprise, il y a une petite Hyundai qui est garée. Nous sommes admiratifs devant tant de bravoure. Le chauffeur du 4x4 nous dit qu'il aura du mal à repartir. On souhaite le croire pour atténuer notre déception de ne pas avoir pu accomplir cet acte courageux, néanmoins, le soir même, la voiture ne sera plus là. Et elle n'était pas dans le ravin. 2 semaines plus tôt, 2 allemands ont vu un énorme rocher leur tomber dessus. Passagers indemnes, voiture morte.
Voilà pour l'état de la route. Il est maintenant temps de s’engouffrer dans la montagne.
Tout cela nous a donné un mauvais timing, comme à chaque fois que nous envisageons de grandes randonnées. Pourtant, nous sommes partis aux aurores, mais nous avons perdu du temps en cours de route, avec ces histoires de franchissements. Pour atteindre le sommet du Sentinel Peak, perché à 3165 mètres d'altitude, et boucler la randonnée du jour, il faut compter environ 6 heures. Il est 11h30, le soleil se couche autour de 17h15. On a une faible marge, mais ça peut passer. Comme toujours, donc, on s'engage bon dernier dans la montagne. L'ennemi du jour n'est pas le dénivelé, qui est modeste (600 mètres), mais le froid et surtout le vertige. En effet, la trace à suivre contourne la falaise et certains passages sont pour le moins, vertigineux. Les panoramas sont absolument fabuleux. On arrive à un premier point de vue fantastique. L’amphithéâtre tient toutes ses promesses. Et si on se contentait de ça aujourd'hui ?
En effet, nous sommes un peu anxieux, car plus loin, pour atteindre le sommet, il faut en passer par les échelles verticales à flanc de falaise sur 40 mètres. C'est en partie pour ça qu'on n'était pas particulièrement emballés par ce satané Sentinel Peak. Malgré notre manque criant de témérité ce jour là, on a quand même envie d'aller voir. La balade est certes fraîche, mais elle est magnifique. Arrive le moment où nous nous rapprochons des échelles : nouvelle surprise, alors qu'il n'y avait pas la moindre direction depuis 4 kilomètres, et qu'on se perd un peu dans les roches pour progresser, une énorme pancarte signale que “les ladder chain” ne sont pas accessibles (motif : travaux > tiens, il font des travaux ici ? Note : plus tard on découvrira que ce spot est voué à devenir un grand hub touristique dans les années à venir, avec route, sentier, lodge de montagne, bref du confort, c'est à dire tout ce qui n'existe pas aujourd'hui). Par de là, une flèche indique un itinéraire bis : un goulot rocheux qui s'étrangle entre 2 falaises. Quelle bonne nouvelle, nous pouvons atteindre le sommet par une autre voie :). Néanmoins, pas sûr qu'on se serait engagés si nous n'avions pas vu descendre un régiment de rangers, au son de joyeux chants africains, essayant bon an mal an de se défaire des rochers… avec le long rifle accroché à la ceinture, c'est probablement plus difficile. Eux non plus n'avaient pas l'air rassurés d'ailleurs. Étonnant pour des rangers. Beaucoup nous ont souhaité bonne chance, plutôt fun :). Quand une autre voix nous a dit “If you go up, then you have to go down” : sans blague ? Avant ça d'ailleurs, à part quelques cris de babouins répondant à des chacals, on avait ni entendu ni croiser personne, pour ainsi dire.
On grimpe pendant 45 minutes très sèches, on arrive à 3000m, il y a de la neige, ça glisse. Un peu plus tard on est en haut du cliff à 3125 mètres, sur le Beacon Buttress, juste à côté du Sentinel Peak. Un immense plateau se révèle, et chaque ravin dévoile des paysages vraiment extraordinaires. L’amphithéâtre est magnifique. On est au niveau des vues à perte d'horizon du “Dead Horse Point” dans le parc national de Canyonlands aux USA, et certains reliefs ne sont pas sans rappeler le Grand Canyon, aussi. Un peu plus loin, une cascade de près de 1000 mètres s'effondre dans la gorge en contre-bas (Tugela fall, 2ème chutes les plus hautes à l'échelle mondiale après celles du Venezuela). Bref, dans ce secteur, on pourrait marcher des heures, même s'il n'y a aucun sentier et qu'on a vite fait de perdre le Nord malgré l'horizon très dégagé. Comme toujours, pas le temps de fanfaronner, on prend quelques photos, on se balade un peu, mais il fait très froid et il est presque 15h. Il faut redescendre et on ne veut pas se faire surprendre par un phénomène météo.
On redescend la falaise sur les fesses, dans les genoux, et comme on peut. 5h45 plus tard, on est en bas, bons derniers, on arrivera à contacter la navette pour repartir à la tombée de la nuit. On reste assez impressionnés par les paysages qui nous ont été offerts. Malgré tout on est à peu près d'accord pour mettre ce genre d'activités en pause pour les prochains temps :). Finalement, on a quand même réussi à atteindre ce sommet, par un chemin de traverse certes, en sachant qu'on aurait pas été assez courageux pour prendre les échelles (même si c'est un truc qu'on avait déjà fait aux USA dans le Angel’s Landing du Zion National Park…). Au final, peu importe les moyens, ce sont les résultats qui comptent :).
Pour conclure, c'est  Gaby qui  comme souvent, résume encore le mieux la chose : le Drakensberg est une belle montagne. Amen.
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highwayoflife · 6 years
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Rally dans le Drakensberg. Ce jour, nous errons à travers les pistes du massif en contournant le Lesotho pour essayer de rejoindre le versant Nord de la montagne. Malgré quelques glissades, la clémence de la météo aura permis de traverser les 75 kilomètres de terres et de boue sans enlisement. Fort heureusement, nous pouvons encore et toujours compter sur notre bonne étoile. Itinéraire bis “challenging” qu'on avait peut-être pas bien anticipé. Avantage de ce circuit : de beaux paysages à 2000m qu'on ne voit pas depuis la route nationale.
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highwayoflife · 6 years
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Sani Pass. Drakensberg. Près d'Himeville, le Sani Pass est une route de montagne dont le col s'engouffre dans le massif du Drakensberg et débouche sur le territoire du Lesotho. Cette ascension est remarquable pour ses paysages et ses vues dramatiques sur le massif basaltique accidenté du Drakensberg. Le col du Sani Pass est une piste particulièrement redoutable réputée infranchissable par mauvais temps.
Nous avons logé à 1500m d'altitude au pied du col, dans la montagne, à quelques kilomètres de la frontière du Lesotho, avec pour objectif de nous balader dans cette belle région, sans vraiment savoir si nous pourrions faire l'ascension du col. Une première partie de chemin rocheux très abîmé, permet en voiture, sur une quinzaine de kilomètres, de rejoindre le poste frontière de l'Afrique du Sud. La piste est pourrie, mais on en a vu d'autres, on sait que ça passe… Nous arrivons ici vers 13:30, avec un timing décalé, comme d'habitude. On ne s'attendait pas à galérer autant sur la piste, en mettant 1 bonne heure pour faire une dizaine de kilomètres… On ne peut pas aller plus loin avec notre véhicule, la loi n'autorise effectivement qu'à prendre la route qui s'élève pour le Lesotho à la condition de rouler en 4x4. Ce n'est pas notre cas. Et on le savait : il y a bien des “tours” qui proposent de monter au sommet, mais bon, les “tours”, c'est pas notre truc…
On laisse la voiture au poste frontière, et on fait “donc” les formalités pour sortir du territoire d'Afrique du Sud, et gravir les 8 derniers kilomètres et les 1000 mètres de dénivelés, à pieds… Comme on avait un timing pas terrible, soit environ 4 heures avant que la nuit ne tombe, on s'est empressé de marcher pour rejoindre le sommet. 2h15 de montée et de lacets plus tard, on arrive au sommet du Sani Pass à 2873m, dans les nuages, au pied du sommet de l'Afrique australe (le Ntabana Ntlenyana qui culmine à 3482m).
Pas beaucoup de temps à perdre, la vue est voilée, il fait très froid. On souhaite néanmoins faire 2-3 photos, mais pour ça il faut passer la frontière du Lesotho, quelques centaines de mètres plus loin. On fait les formalités, nous voici au Lesotho, quelques minutes, histoire de profiter du lookout. Du grand n'importe quoi ! Au loin on entend retentir les tam-tam, un folklore réservé aux hurluberlus qui tentent l'opération. Néanmoins, il n'est pas loin de 16h00, il est déjà temps de redescendre. Pas le temps pour le folklore. Nous avons un peu le feux au derrière, il reste 8 kilomètres à faire entre le Noman’s land qui sépare le Lesotho de l'Afrique du Sud dans la piste du Sani Pass. On descend à toute allure, pour arriver en bas avant la fermeture de la frontière sud africaine, car il nous faut refaire tamponner les passeports pour être en règle. En chemin, on court, car la nuit tombe, et on veut absolument éviter de croiser la route des “Baboons” (babouins) qui se déplacent par groupe de 50, et dont les mâles dominants sont particulièrement gros, et potentiellement dangereux.
Sur le chemin, on croisera la route de quelques 4x4, en montée comme en descente, qui avaient l'air assez surpris de nous voir ici, tout seuls, pommés entre les frontière de l'Afrique du Sud et du Lesotho. On aura mis 4h00 à faire les 16 kilomètres avec le feu au derrière mais en prévoyant notre coup, et la balade fut particulièrement agréable dans ces paysages montagneux. En plus, le temps était clément, on a été épargné par la pluie. Le lendemain, on accuse le coup, énormes courbatures malgré l'entraînement des longues “walk”, les corps sont fatigués et on a du mal avec "le froid". Le point positif est qu'en cette période automnale, il n'y a quasiment personne dans la région, ce qui nous a permis de loger dans un hôtel magnifique pour nous reposer, et pour pas grand chose en plus.
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