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ieatmovies · 3 years
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JIU JITSU (2020)
C'est quoi, ce truc ? L'improbable crossover fauché et bien sûr non officiel entre PREDATOR (1987) et on ne sait quoi de Dimitri Logothetis -le réalisateur responsable du plaisir nanardesque stupide mais coupable KICKBOXER RETALIATION (2018)- est là, avec un casting regroupant rien de moins que Tony Jaa -ONG-BAK (2003)-, Nicolas Cage -dont la carrière s'effrite à vue d'oeil-, et évidemment Alain Moussi -égal à lui-même-. Mêlant arts martiaux, cascades, faux raccords, répliques insensées, et scénario anémique, dur de croire que ce projet de science-fiction -si, si- tiré du comics éponyme -quelle originalité !- existe, improbable mais bien réel. Ah oui, Frank Grillo est là lui aussi. Et si l'on cite volontiers PREDATOR en parlant de ce film, c'est parce que l'antagoniste en costume de latex de JIU JITSU, le Spaceman, tente de représenter le légendaire Yautja chasseur à sa manière : guindé comme un Bioman, vous tremblerez à coup sûr d'effroi devant son casque dont la visière perpétuellement enfumée révèle parfois -trop souvent- sa vieille tête en CGI mal branlés, yeux rougeoyants et bouche dégueulasse à l'appui. Moche et nul donc, mais que serait JIU JITSU sans son Nicolas Cage déclamant à tout-va, se parant de son plus beau chapeau en papier journal lors d'un duel d'apprentissage au sabre -virevoltant sur un piano dans le sous-sol d'une jungle- pour hisser le héros à son statut d'élu ? Compilation semi-pro de cascades incessantes et de dialogues creux, JIU JITSU ose citer l'art martial en tant d'héritage venu du fin fond de la galaxie, legs du Spaceman venant tout les six ans jauger les humains de leur capacité combative en se frayant un passage via un portail apparaissant dans la Vallée des Temples : ça n'a aucun sens, tout comme l'interface du faux Predator, fabriqué de toutes pièces par un stagiaire peu cher payé pour réaliser le reste des effets spéciaux du long-métrage. Et la prophétie scandée par le vieux couple de pêcheurs du coin n’aidera en rien, EN RIEN j’vous dis ! Segmenté à l'image des chapitres de son matériau d'origine, l'aspect comic-book de JIU JITSU se résume à un générique d'introduction très laid, spoilant plusieurs scènes du film, ainsi qu'à des fondus de vignettes tout sauf icôniques tirées de l'œuvre. "Quoi ? POURQUOI ? COMMENT ?" seront les questions régulières qui assailleront votre pauvre esprit déjà essoré par l'accumulation de bêtises de la première demi-heure du long-métrage, si tant est que vous surviviez jusque-là. Incroyable pot-pourri nanti d'une production à la The Asylum, JIU JITSU est l'égal de cette comète qui survole les cieux et ne s'écrase hélas jamais. Rempli de fillers de bastonnade, mal joué, à la fois nanar et navet, ce DTV difforme et baveux ne pourra être ingéré qu'en VF, sa version originale trop sérieuse défiant l'insupportable -on se demande encore comment on a survécu- : reveals à la stupidité inouïe, bruitages impossibles, toutes les tares sont au rendez-vous pour faire de JIU JITSU un recyclage à tous les niveaux. Pas de charisme pour le groupe de combattants, ni pour la storyline de la trame, entrecoupée d’interventions foirées -le black rigolo-, et de décors naturels réutilisés à l’infini. Notre seul souhait ? Devenir amnésique comme James, ce héros qui devra contre son souhait assumer sa destinée à la con, entouré d’imbéciles : vieille resucée de MORTAL KOMBAT (1995) repompant PREDATOR sans vergogne, on réserve JIU JITSU aux vétérans du nanar ou aux beaufs qui achètent leur DTV convaincus qu’il s’agisse d’un blockbuster original. Mal aux yeux, mal au cul, mal partout : calamiteux et catastrophique, on en rit à peine... C’est quoi ce truc ?
CALAMITEUX /20
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ieatmovies · 3 years
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MULAN (2020)
Énième adaptation live-action programmée par un Disney avide de recycler ses succès animés passés, MULAN débarque sur la plateforme de streaming américaine Disney+, pour la "modique" somme de 30 dollars : on ne débattra pas ici de la directive financière de la firme de Mickey, ni de la chaotique distribution du film... Enfin, bon, 30 DOLLARS QUOI !!! Mais passons. Avec son casting gratiné mais vieillissant -Donnie Yen, Jet Li, venant assurer l'encaissementde leur cachet en délivrant le minimum syndical-, le long-métrage de Niki Caro va, sans sans gêne aucune, accumuler des choix discutables, allant de l'abondance de couches et de filtres graphiques inégaux -flou, net, écrans verts et découpages hasardeux- au summum de l'incohérence : simplifiant sa trame narrative au maximum -le "chi" de son héroïne-, il faudra passer outre les coups d'épée répétés sans que la moindre goutte de sang vienne entacher vôtre écran, Disney oblige. Téléphoné, stéréotypé, on a du mal à croire en cette Chine surcolorée ou le bad guy grimé en sous-Jack Sparrow va mener ses troupes de soldats habillés de noir -et capables de courir à la verticale sur les murs- pour défaire l'Empire : pire, le scénario va se dérouler aussi aisément que votre rouleau de papier toilette, réduisant les intéractions des personnages aux clichés déjà vus de tout film générique d'origine asiatique de guerre ou d'aventure que l'on a croisé ailleurs. Pas badass pour un sou, la pauvre Mulan sera guidée par un phénix, emblème familial/guide onirique looké comme à la gay pride : attention, on ne critique pas la communauté concernée, mais bel et bien un design artistique agressif pour la rétine du dit oiseau de légende ! La guerrière ne pose pas non plus son statut de femme émancipée, préférant s'agenouiller devant l'Empereur et et revenir sagement vers sa famille malgré ses nombreux exploits patriotiques guidés par une naïveté irritante de bêtise. Pas besoin de dresser un comparatif avec le dessin animé connu de tous, dont cette adaptation fait enfin disparaître l'insupportable Mushu et autres chansons inhérentes au cahier des charges made in Disney -les seules raisons d'aimer ce film ?- : à nouveau, les fans hardcore du matériau d'origine y préféreront la version de 1998, comme ce fut le cas pour l'idiot CENDRILLON (2015) ou encore l'indigeste ALADDIN sorti l'an dernier. Quant à nous, on se rematera volontiers en ronchonnant le ce bon vieux AZUMI (2003), prétextant que ce MULAN cuvée 2020 est aussi bon et inutile que l'échec LA GRANDE MURAILLE (2016) -THE GREAT WALL en V.O.-: en effet, c'est pas ouf, et le soulagement prend le dessus dès lors que le générique de fin se lance. Un ratage presque total, dispensable pour toute personne ayant faim de récit épique de qualité.
HUE L'ÂNE/20
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ieatmovies · 3 years
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GRETEL AND HANSEL (2020)
On aurait -à raison- le droit de douter de cette adaptation du célèbre conte des frères Grimm, après la tentative actioner-débile HANSEL AND GRETEL (2013) qui enterrait à elle seule la possibilité de revoir l'histoire sur grand écran. Et c'est presque vrai, ce film de Oz Perkins -I AM THE PRETTY THING THAT LIVES IN THE HOUSE (2016), pas vu- déboulant en V.O.D. dans la plupart des pays de notre triste monde : véritable bijou atmosphérique à l'ambiance travaillée, cette relecture au titre “semi-inversé” explore donc le fameux conte à sa manière. GRETEL AND HANSEL est parfois intimiste voire contemplatif, ce qui freinera directement tout amateur de long-métrage disposant d'un rythme calme. Les sorcières ont bon dos, et ce n'est pas THE LORDS OF SALEM (2013), THE WITCH (2015) ou encore le récent -mais décevant- MIDSOMMAR (2019) qui nous contrediront : la “witchy vibe” est bien présente, ancienne ou moderne : GRETEL AND HANSEL se place dans la première catégorie, écrit tel un fantastique conte -mais PAS pour les enfants- sombre et inquiétant. Un nouveau point de vue sur la médiéval-fantasy, si j'ose dire. On retrouve au casting l'éclatante Sophia Lillis dans le premier rôle, brillante comme toujours -le fabuleux dyptique IT (2017-2019) de Andrés Muschietti-, incarnant ici un sacré bout de jeune femme, forcée à quitter le glauque noyau familial avec son petit frère: qui dit famine, dit faim, et GRETEL AND HANSEL basera cette thématique intelligemment pour emmener les deux protagonistes vers l'antre forestier de la Sorcière. Le film est l'archétype du projet mené à bien sur tous les fronts : la cohérence est à la fois visuelle -la direction artistique sublime et colorée-, architecturale -l'inquiétante maison symboliquement triangulaire -, et musicale -le soundtrack électro-witchy de Robin Coudert-, ces éléments puissants nous permettant de s'immerger à fond dans cet univers aussi appétissant que… dégoûtant. La fuite en forêt de l'inquiétant quotidien amènera logiquement les rescapés à de brèves rencontres malaisantes -l'aide du bon chevalier errant est-elle vraiment désintéressée?-, ainsi qu'à des parcours inattendus -les champignons hallucinogènes-, guidant leurs pas en direction de la chaumière perdue où confort, nourriture et sécurité semblent illimités. Bénéficiant de séquences excellentes, GRETEL AND HANSEL s'applique à nous plonger dans un rêve à l'arrière-goût de cauchemar, narrant cette relation unique entre la sœur aînée et le petit frère -avec empathie, donc- survivant ensemble jusqu'à ce que la toile de la Sorcière les touche et les amène en son centre. Le voyage est là, le moindre éclairage, la moindre ombre ajoutant un cachet graphique chatoyant aux intérieurs et aux paysages forestiers : sans aucunement imiter la “patte” de Tim Burton, Oz Perkins nous offre une totale perle rare du Cinéma, où l'on aime à se perdre au point de vouloir croquer dans les pâtisseries magiques de la Sorcière -un effet “bouffe" en raccord direct avec le film, et accessoirement un symptôme récurrent de chaque scène de cuisine/repas de nimporte quelle GHIBLI-. Fantastique, mystique, MAGIQUE : la délectation rétinienne semble sans fin, la forme prenant le pas sur le front, et c'est précisément ce qu'il fallait pour renouveler avec brio l'intérêt de cette histoire des frères Grimm : de plus, la Sorcière bénéficie d'une exploitation de son être très détaillée, ou encore une fois les contrastes et la mise en scène feront exploser à l'écran les pouvoirs magique de cette dernière. Du grand art. GRETEL AND HANSEL nous montre aussi et sans censure la procédure de la fameuse “recette maison” de sa corne d'abondance culinaire, belle démonstration technique saupoudrée de sorts ; le long-métrage axe son scénario sur la dualité Hansel/Gretel -la sœur qui prend la place de la mère malgré elle-, jouant la carte ultime de l'inédit, au sein de cette réinterprétation positivement jusqu'au-boutiste artistiquement parlant. Et subtil. Même le visuel du soundtrack, disque illustré d'une tarte à la groseille -serait-ce de la CHAIR?- dégoulinante en forme de pentacle, nous donne faim, alors qu'il semble dangereux d'y goûter : l'envie est trop forte, presque ensorcelante… N'ayant personne à qui se fier de par le vécu et les errances de ses personnages, GRETEL AND HANSEL s'achèvera sur une conclusion “cyclique”, comme l'ont démontré certaines écritures de slashers -et si la victime, à force de combattre le mal ou de l'éviter, deviendrait elle-même la menace, une fois l'ayant supprimée ? Et si c'était la SEULE solution ?- ou, au risque de se répéter, THE WITCH. Combinant dans sa magie noire esthétique, bande-son et écriture, GRETEL AND HANSEL est -avec le plus d'objectivité possible- un film hauement recommandé, auquel s'ajoute bien sûr cette opportunité réussie de transcrire un classique du conte, version “ADULTS ONLY”. Trop discret et effacé car englouti sous la masse de productions multi-plateformes modernes, sachez repérer GRETEL AND HANSEL, petite vignette apparemment anodine de votre interface de service en streaming, scintillant tel un minuscule diamant caché sous des racines recouvertes de mousse : emparez-vous de ce modeste trésor du Cinéma, avant qu'un autre le trouve, ou pire, qu'il disparaisse à jamais de nos mémoires de cinéphiles.
APPETITE FOR DESTRUCTION /20
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ieatmovies · 3 years
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THE NEW MUTANTS (2020)
Le projet "young adult" de MARVEL a connu une gestation complexe, promesse d'un style unique et sombre, frappée par un petit development-hell à base de réécritures multiples du script pendant le tournage. Alors que l'INFINITY SAGA (2008-2019) battait son plein, le réalisateur Josh Boone était décidé à mettre sur pied un film annoncé différent, mais inextricablement lié à l'univers des X-MEN (2000-2017) que les WOLVERINE (2009-2017) et autres DEADPOOL (2016) avaient contribué à alimenter. MARVEL avait notamment réussi à faire la différence avec l'excellent LOGAN (2017), violent et sérieux, qu'on vous recommande dans sa version NOIR si vous ne l'avez pas encore (re)vue : le challenge des NOUVEAUX MUTANTS est donc de préparer la relève des X-MEN, qui, n'ayons pas peur de le dire, ont fait leur temps sur grand écran durant ces vingt dernières années. Bénéficiant d'un excellent mixage sonore et de SFX souvent impressionnants -les Smiley Men, l'Ours- mais parfois carrément laids -certains écrans verts trahissent vilainement la magie du Cinéma-, THE NEW MUTANTS prend place dans un hôpital exilé, où la doctoresse Cecilia Reyes s'occupe de ces adolescents/jeunes adultes ayant fait l'expérience -traumatisante- de leur(s) pouvoir(s), ici confinés pour leur apprendre à le(s) contrôler loin de toute menace humaine. Bien que le danger vienne d'eux, évidemment. C'est par le biais de Dani, rescapée et seule survivante d'un drame mortel ayant frappé son entourage, qu'on découvre cet endroit isolé, ainsi que les autres pensionnaires du lieu : des têtes bien connues de grosses séries tv sont là pour assurer un jeu correct, mais on notera surtout la présence de l'actrice Anya Taylor-Joy, dans un registre différent de sa révélation dans l'impeccable THE WITCH (2015) de Robert Eggers. Presque intimiste, THE NEW MUTANTS limite ses protagonistes -six en tout- pour tenter de mettre en place en seulement 1h34 cette nouvelle génération de futurs super-héros, avec ce long-métrage qui se veut être un origins-movie "commun" à une future franchise. Alors oui, l'ensemble est un peu plus "dark" que ce à quoi DISNEY nous avait habitué avec certains MARVEL, ainsi l'étape est franchie de ce côté : réduisant le champ d'action dun groupe super-héroïque afin de se focaliser sur les dits personnages demeure concret, mais le background des jeunots demeure peu fouillé, voire zappé. On ne peut ignorer les multiples directions que prend le film, synonyme véridique du précité development-hell, qui même minimisé, fait de THE NEW MUTANTS une œuvre moyenne. De l'affrontement épique à l'amourette lesbienne, MARVEL s'assombrit et aborde de nouveaux thèmes, mais pas trop, préférant paver sa route d'une assurance convenue : infime rebond d'une firme peinant à ce recycler, THE NEW MUTANTS saura rassasier l'amateur du genre le temps d'une séance du samedi soir, avant de passer à autre chose.
PASSABLE /20
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ieatmovies · 3 years
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PENINSULA (2020) La tant attendue -ou pas- “suite” du génial TRAIN TO BUSAN (2016) est enfin là, quatre ans après le long-métrage désormais culte du coréen Yeon Sang-Ho : si on s’attendait plutôt à découvrir ce qu’offrait le futur post-apocalypse zombie aux deux survivantes, le réalisateur prend le parti de nous présenter de nouveaux personnages, étendant à nouveau son univers étendu installé depuis son premier film. Si le méconnu SEOUL STATION (2016) sorti la même année que TRAIN TO BUSAN réussissait le coup de la préquelle animée -coucou THE ANIMATRIX (2003)-, il faut bien constater que PENINSULA propose un contenu très différent, à commencer par l’esthétisme général de l’œuvre : blindée de CGI du plus mauvais effet -la physique des véhicules-, on a ici affaire à un actioner bourrin, moins “pensé” que TRAIN TO BUSAN. Il en va de même pour les personnages, qui dans le film de 2016 bénéficiaient d’une exploitation intelligente des stéréotypes, et donc d’une empathie évidente : hélas, PENINSULA accumule des clichés horriblement caricaturaux, tel le héros vide et presque mutique, les ados surdouées qui pilotent des 4x4 en écrasant des zombies à la pelle, bref, la sensation de hasard -et donc de danger- disparaît, au profit d’une aventure qui ressemble de près à un sous-WORLD WAR Z (2013) testostéroné comme un épisode MAD MAX (1979-2015). Adieu donc à l’épopée un minimum sensée, il faudra poser votre cerveau pour essayer d’apprécier PENINSULA. Quelques trouvailles trop rares parsèment le long-métrage, à l’exemple de cet amas de zombies cousus ensemble, lâché telle une bête affamée dans un arène où la milice locale joue aux Jeux du Cirque avec de pauvres victimes numérotées : quoi d’autre ? Si les SFX ne font pas tout, les VFX échouent à nous plonger viscéralement dans ce monde abandonné, à cause -entre autres- de ces course-poursuites surboostées en voitures totalement hors-propos et impossibles à apprécier car non crédibles. Les images de synthèse ne sont vraiment pas à la hauteur pour ce blockbuster coréen. TRAIN TO BUSAN sauce FAST AND FURIOUS (2001-2021), pour être honnête... Il appartient donc au spectateur de faire son choix, celui d’aborder PENINSULA en tant que pur divertissement d’action, ou de le détester (ça, c’est pour le bon choix), tant il s’éloigne de la consistance de TRAIN TO BUSAN : c’est donc un triste déraillement pour cette fausse suite, qui peine à convaincre en trop s’appuyant sur son solide aîné. Souvent insupportable jusqu’à parfois atteindre les limites de la niaiserie -la galerie de personnages-, on en vient à se questionner sur la démarche de Yeon Sang-Ho, probablement avalé par son propre concept de renouveau -ou la cupidité des producteurs ?-, où la subtilité devient un mythe. Noyé dans des vomissures numériques, PENINSULA ne comblera aucune attente, et encore moins celles de ceux qui s’attendaient à autre chose qu’une série B trop convenue et risiblement écrite avec un premier degré idiot. Les yeux plus gros que le ventre ?  PEINE INSULTA /20
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ieatmovies · 3 years
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PUMPKINHEAD (1988) Stan Winston : l’homme derrière les effets spéciaux de THE THING (1982), THE TERMINATOR (1984), ALIENS (1986), PREDATOR (1987), JURASSIC PARK (1993), et j’en passe… de son vivant, le génie de l’animatronique était même allé jusqu’à s’aventurer sur les VFX d’AVATAR (2009), avant de nous quitter. Un Stan Winston Studio créé en 1972, plusieurs Oscars, et une école posthume, la Stan Winston School Of Character Arts, sont autant de preuves avérées que ce superviseur de génie est indissociable du Cinéma. Au-delà de ses collaborations plus ou moins connues (Tim Burton, Robert Zemeckis), Winston a, en 1988, réalisé son seul et unique film, le bien-nommé PUMPKINHEAD, tiré d’un poème de l’auteur Ed Justin. On ne s’attardera pas sur les suites en DTV ou téléfilms, et autres comic-books tirés de ce long-métrage forcément initiateur d’une saga. Pour les fans les plus hardcore, il y a aussi eu un mauvais jeu vidéo en 1995, et une chanson des Misfits sur leur album Famous Monsters (1999) lui est consacrée. Devenu culte avec le temps, PUMPKINHEAD n’est pas le one-shot opportuniste auquel on pourrait croire: l’exercice, casse-gueule au demeurant (faire des SFX et passer derrière la caméra sont deux disciplines bien distinctes), bénéficie d’avance d’une qualité indéniable, le savoir-faire de Winston, doublé d’un esthétisme graphique très détaillé. Et ce malgré un budget minime de 3 millions de dollars. Horror-movie tout droit sorti des eighties, PUMPKINHEAD ne peut se résumer à un simple cahier des charges, à un énième plaisir coupable, cristallisé dans une décennie forcément relative aux grands noms de l’Horreur. Lorgnant presque du côté de DOLLS (1987) pour sa mise en scène de personnages attachants (Ed Harley -joué par l’impeccable Lance Henriksen- et son fils, ainsi que quelques membres du groupe d’ados qui subiront les foudres de la créature éponyme du film), PUMPKINHEAD nous envoie dans une campagne américaine stéréotypée, dans le bon sens du terme: tout y est, du cimetière abandonné à la communauté familiale redneck en passant par l’antre de la sorcière et autres adolescents débiles -un côté slasher assumé- venus foutre le bordel. Abordé comme un conte -encore une fois, à la manière d’un DOLLS-, PUMPKINHEAD installe son mythe en 1957, établissant l’existence d’une créature démoniaque venant tourmenter ces lieux reculés, où le redneck protège sa famille, adossé à sa porte, fusil en main, pendant que le Mal officie dans sa cour. Une introduction bien menée, à la manière du livre ÇA, qui effectuera un bond dans le temps pour donner à l'Horreur une forme cyclique. Sans trop spoiler, l’immense PUMPKINHEAD -et son design faisant obligatoirement penser au xénomorphe si cher à Ridley Scott-, sera appelé par un père aimant, désarçonné par la mort imprévue de son fils, prêt à tout pour obtenir vengeance malgré la nature accidentelle de l’effroyable événement: qui a dit PET SEMETARY (1989)? Personne, l’adaptation du roman de Stephen King déboulant sur les écrans l’année suivante: pourtant, on soupçonne bien Stanley Winston d’avoir lu pas mal de récitsde l'écrivain, l’invocation de PUMPKINHEAD se faisant l'épicentre d'une malédiction ici réitérée. Le long-métrage est avant tout une perle visuelle, aux couleurs chatoyantes et aux décors fouillés. Rien n’est laissé au hasard, éclairages, éléments, et bien sûr animatroniques: on s’extasie sur chaque plan ou presque, fourmillant de détails comme autant d’exemples que le “fait main” en studio apporte un cachet non négligeable en comparaison de certaines utilisations de CGI. C’est beau, putain. Touchant notre corde sensible grâce à sa narration -impossible de rester de marbre après avoir assisté à la mort de ce pauvre enfant, ni d’ignorer la prestation sans faute de Lance Henriksen-, PUMPKINHEAD nous emporte dans cet univers où simplicité rime avec efficacité: une logique infaillible qui achève ce Menu Best-Of loin d’être insipide, car préparé avec soin et amour. Le tout est parfois sanglant sans être gore. Atmosphère et ambiance sont combinées avec magie, et l’on consomme le film à la manière des meilleurs épisodes de TALES FROM THE CRYPT (1989-1996) ou des indiscutables meilleurs segments des CREEPSHOW (1982-2006). Bénéficiant d’un excellent remaster en blu-ray (2014) et délaissant enfin le vilain format zoomé en 4:3 au profit d’un dépoussiérage du format d’image d’origine, c'est bel et bien cette version qui rend justice à PUMPKINHEAD, véritable bijou d’une époque de gloire pour le Cinéma de Genre. Là où beaucoup verront en PUMPKINHEAD un long-métrage d’”usage”, nous, nous y trouverons toujours un plaisir non feint de revisionnage, tant l’exploit est réel: la seule frustration pouvant et devant envahir le spectateur, c’est celle de n’avoir à disposition que cette sublime œuvre réalisée par Stan Winston, et rien d’autre. Et l’on se plaît à imaginer tout ce que ce créateur de légende aurait eu à nous offrir… le culte est mérité. Indispensable ! STAN WINSTON /20
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ieatmovies · 5 years
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HORS-SÉRIE #47 - STRANGER THINGS S03 (2019) Figure de proue du revival 80′s, la série créée par les frères Duffer avait su nous charmer, véritable ode de qualité à cette décennie ayant marqué son temps: au-delà d’un capital nostalgie évident, STRANGER THINGS a également été un argument de taille pour convaincre les réticents de la SVOD. Car si il y a plusieurs raisons de lorgner vers NETFLIX -on pense bien sûr à l’incroyable OUTLAW KING (2018), le non-officiel BRAVEHEART 2, ou encore à ERREMENTARI (2017) et autres TRIPLE FRONTIER (2019)-, l’une des principales est clairement cette série exclusive à la plate-forme: après deux saisons sans-faute, on avait le droit de s’inquiéter quant à son avenir. Mais pourquoi douter de cette confiance installée depuis 2016, alors que l’équipe gagnante est toujours la même? Aucune raison logique, en effet, les frères Duffer ayant pris le temps d’écrire et de concocter cette troisième saison qui, curieusement, fait l’objet d’une réception mitigée: pourtant, les moyens sont là, colossaux, laissant fantasmer une diffusion sur grand écran, le duo Kyle Dixon et Michael Stein assurent à nouveau l’atmosphère musicale de STRANGER THINGS de manière impeccable, la réalisation est superbe -ces couleurs, ces angles de vue!- et… tout va bien. Malgré cette introduction progressive -la saison ne va pas nous emmener tout de suite dans les ténèbres de l’Upside Down- faisant la part belle à l’humour pendant plusieurs épisodes -une manière d’appuyer l’empathie sur Hopper, notamment-, STRANGER THINGS est STRANGER THINGS, surprenant, jouissif, twistant ici et là drôleries et scènes mémorables. Devenus adolescents, la bande d’amis luttant contre ce Mal fantastique fait aussi face aux dilemmes humains, relationnels ou personnels, se permettant avec justesse d’aborder des sujets essentiels -l’homosexualité, par exemple, énoncée avec subtilité- auxquels Eleven & Co. doivent répondre, en plus de rempiler une troisième fois dans cette bataille cyclique contre l’Upside Down: la série gagne en maturité, tout en respectant ses propres codes. Même la réflexion cinéphile glissée au cœur de l’histoire nous gagne, lorsqu’un des protagonistes vend à un de ses homologues le THE THING (1982) de John Carpenter, arguant que l’original est bon, mais que ce remake est bien meilleur: un vrai plongeon dans les eighties, qui ne lasse à aucun moment. Mais STRANGER THINGS n’est pas qu’un produit nous caressant dans le sens du poil: les plus exigeant(e)s d’entre nous seront satisfait(e)s du design horrifique et photoréaliste du gros monstre hélas spoilé sur les visuels, qui sera au centre de la bataille finale de Starcourt -une énorme claque-, de la qualité générale de cette saison 3, qui n’a rien à envier aux deux précédentes: oubliez les plaintes lues sur les sites “spécialisés”, et le reste… Sans redite inutile, STRANGER THINGS est plus vivant que jamais, brillant de mille feux sur le tsunami international de séries qui envahissent nos écrans au quotidien: sans classification de genre, les frères Duffer conservent la première place du podium depuis 2016, loin des errances inutiles des poids lourds qu’étaient THE WALKING DEAD (2010-20??) par exemple, ou encore d’un GAME OF THRONES (2011-2019) qui n’avait finalement que d’intérêt de visionnage sur sa première et dernière saison -sans oublier le fabuleux épisode 9 de la saison 4 réalisé par Neil Marshall-. Détruisant définitivement les frontières du Cinéma et du petit écran, STRANGER THINGS est le leader ultime, à la fois gore, fantastique, humoristique, passionnant, dynamique, beau, intelligent, charismatique, icônique, bien écrit, bien joué, et addictif au plus haut point. Jamais deux sans trois, comme on dit, et bordel c’est appréciable de pouvoir enchaîner les épisodes sans être déçu -et ce malgré le risques pris, car il y en a-: que les frères Duffer prennent le temps qu’il faut pour nous cuisiner une quatrième saison, nous, on sera au rendez-vous, fidèles et heureux. PERFECT THINGS /20
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ieatmovies · 5 years
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ALITA - BATTLE ANGEL (2019) Le flair de James Cameron est légendaire, et Monsieur TERMINATOR (1984) détient depuis longtemps les droits d’ALITA, plus connu sous le nom de GUNNM, manga non moins légendaire de Yukito Kishiro, pilier emblématique et fondateur de la S-F cyberpunk dessinée et Made In Japan, au même titre que les immenses GHOST IN THE SHELL et autres AKIRA: finalement, le réalisateur d’AVATAR (2009) restera producteur, mandatant l’inégal mais très cool Robert Rodriguez sur l’adaptation live-action des aventures de la charismatique Gally. Hypé par l’opportunité de disposer de la tech du génie derrière THE ABYSS (1989), Rodriguez ne s’en prive pas, car ALITA est heureusement un bijou visuel de VFX photoréalistes, répondant au moins à la qualité graphique du coup de crayon de Kishiro -mais sans la représenter à l’identique pour autant-: un bon point, qui n’efface pas ces choix de design qui terniront à jamais l’âme des fans du manga -nous-. Et là, on arrête tout. Gally, la cyborg déterrée de la Décharge, devient une héroïne pour teenager qui garde ses grands yeux mais perd sa bouche de poulpe -riez, car c’est également un sujet de moquerie important dans l’histoire originale, DONC obligatoire mais ici zappé-, le grand dégoûtant Makaku mute en gros cyborg musclé mais faiblard mentalement, arborant une tronche de Sam Worthington -ça y ressemble- bouffi, loin de l’image de ce personnage qui arrachait autrefois des boîtes crâniennes d’innocents pour en avaler leurs cerveaux: “où est “mon” GUNNM?”, commence-t-on à se dire? Car même si le côté maniaque d’un Cameron vissé à l’idée de nous présenter des mécanismes réellement fonctionnels impressionne -les vrais bras d’Alita ont été offerts à une jeune fille pendant la promo du film-, ALITA n’est pas exactement ce qu’on voulait. Zalem, cette cité flottante qui balance ses ordures sur la ville de Jéru, a bien trop d’arguments stylistiques -la direction artistique- pour reproduire son propos de base: Jéru, censée être un lieu sombre et dangereux, devient estivale avec ses touristes allemands en sandales qui se mêlent aux cyborgs sans être si malheureux et pauvres que ça... La love-story fondamentale de Gally et Yugo tourne à la mièvrerie, là où elle était décisive pour le tempérament de l’héroïne, et Christopher Waltz a beau ressembler vaguement à Ido Daisuke, il s’en branle, béat, actant comme on lui dit. Autre déception, le personnage mémorable du chasseur de primes Zapan, transformé en playboy arrogant de VOGUE Magazine ayant repiqué son design au Transformer Steampunk de THE LAST KNIGHT (2017), à des lieues du puissant récit sur son personnage et son destin. Par chance, le Motorball, fantasmé ou imaginé, s’avère magnifique, dynamique, violent et rapide: un bon mais trop court moment, aussi bon que les meilleures scènes des meilleurs films de Cameron. Mais il manque tant à ALITA pour être GUNNM: plus de sang, de violence, et d’ombre, et non pas cette accélération scénaristique créée pour proposer le maximum de divertissement en moins de deux heures. Pire, Rodriguez se permet de spoiler sans gêne le manga, nous amenant à des révélations dépassant le neuvième tome -la fin du premier cycle, suivi plus tard par 19 tomes de LAST ORDER (!)-, totalement abusives et irrespectueuses. Comme si on était trop idiots pour en comprendre le scénario, ALITA s’auto-dépasse, voulant plaire à tout le monde: pas de vraie menace, et le très attendu antagoniste Desty Nova -à la gueule oubliable, hélas-, ne sera qu’un énième prétexte pour tenter de semer les graines d’une suite... Les bad-guys perdent l’intégralité de leur classe, des éléments essentiels sont absents, et l’avalanche de frustrations est immense pour le/la fan hardcore du manga: pour autant, ALITA n’est pas un GHOST IN THE SHELL (2017) débile et raté, il est juste superbe mais édulcoré et incomplet. Si les avis et critiques convergent sur le fait qu’ALITA est “la meilleure adaptation” du genre, c’est uniquement parce qu’on reconnaît l’univers et qu’on en est nostalgique: évoluant à travers des décors et séquences mis à jour issues du style Cameron, on y voit des bornes -putain, ils ont raté les bornes, quoi!!!) identiques au crâne d’un T-1000 qui jacte comme un Muppet, et autres évidences relevant de l’influence de ce dernier. On se retrouve à nouveau devant une jolie chose qu’on aurait préféré voir animée, qui plus est avec le même budget: quoique ça aurait pu être un BLAME! (2018) peu mémorable... On attend donc un VRAI GUNNM, crade et poisseux, hirsute et douloureux, même si cette triste version fait le taf niveau VFX: mais ça fait mal au coeur -et c’est scandaleux, dans une moindre mesure-. Néophyte, lis les tomes papier. Connaisseur, essaye. Fan, évite. Nous, on reprend la route direction BLADE RUNNER 2049 (2017) pour se changer les idées et pallier au manque jusqu’au prochain essai... réussi, ça serait bien. Panzer Kunst foiré. PAS MON GUNNM /20
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ieatmovies · 5 years
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NICKY LARSON ET LE PARFUM DE CUPIDON (2019) Allez, on ne va pas mentir, cette adaptation live-action de Philippe Lacheau est bien française, à commencer par le ton 100% Club Dorothée assumé d’entrée: exit donc l’esprit original de CITY HUNTER et de son antihéros sombre et badass, au profit de cette culture déformée par la censure pour n’en conserver que l’aspect polar-comique. Comme HOKUTO NO KEN, la série animée Nicky Larson a fait les frais d’une tragique erreur à son époque dans son montage coupé et mal doublé pour être diffusé en tant que programme télé pour enfants: on se retrouve aujourd’hui avec les résidus erronés, qui mènent inéluctablement au PARFUM DE CUPIDON, calibré pour les quarantenaires qui regardaient le Club DOrothée étant gamins. Un capital nostalgie sur lequel Lacheau surfe sans honte et sans talent, le fan-service “frenchie-eighties” se résumant à un tableau où un chevalier se déplace en Zodiac -LOL-, quand ce n’est pas Dorothée elle-même -la meilleure actrice du film, d’ailleurs- qui vient sauver les pots cassés. LE PARFUM DE CUPIDON s’égare forcément du “vrai” Ryô Saeba -Nicky Larson-, restituant faiblement les codes de CITY HUNTER... à la française: la comédie de l’Hexagone est tombée bien bas, et il est malheureux de voir qu’un long-métrage tel que LA SOUPE AUX CHOUX (1981) demeure meilleur qu’une production actuelle ayant coûté 18,6 MILLIONS D’EUROS. En gros, ce NICKY LARSON est un film de beauf, stupide et mal joué, même l’INCONNU Didier Bourdon récitant son texte comme dans une première audition amateur: une bite, des bad-guys pas charismatiques du tout, des à-côtés scénaristiques inutiles, la liste est longue... Doit-on parler de ces bullet-time d’un autre âge, ou de ces costumes ridicules -désolé Philippe, mais on dirait un vieux ringard qui se cosplaye pour la Japan Expo là!- et indignes d’être portés? Doit-on encore évoquer l’imbécillité scénaristique de ce genre de film, et de l’humour paresseux et simplet qui le noie? Evidemment, aucune logique ne vient sauver cette histoire sans âme -l’action se déroule en France et Nicky se balade tranquille avec son sniper, les pseudo-twists sont mal écrits et bon dieu, que l’acting est mauvais!- qui satisfera celles et ceux qui ont grandi avec le dessin animé travesti par la télévision française, acceptant depuis trop longtemps de se fidéliser à une licence violée depuis trente ans. Il est fou de se dire que le légendaire CITY HUNTER a eu droit à son premier film animé japonais -une première très attendue-, sorti à quelques jours près simultanément avec ce PARFUM DE CUPIDON -qui a, on s’en doute, une belle fragrance de merde-, qui a été à peine projeté chez nous, soumis à la présence opportuniste de Philippe Lacheau pour promouvoir sa bouse. Le monde du Cinéma part en couille, et plus lorsqu’il doit passer par l’Hexagone: clairement, on vous invite à lire le manga légendaire de Tsukasa Hôjô, à regarder la série animée, et à patienter sagement jusqu’à ce que le prometteur SHINJUKU PRIVATE EYES (2019) soit visionnable par tous, plutôt que d’accorder du crédit à cette énième chose qualifiée de comédie à la française. Putain, le NICKY LARSON (1993) avec Jackie chan était naze, mais drôle, au moins... Niveau zéro négatif du rire, bêtise de mauvais fanboy, NICKY LARSON ET LE PARFUM DE CUPIDON n’a rien pour lui, sauf son nom racheté par AB Productions il y a des lustres -il faudrait interdire ce type de produit-: pour résumer, je vous laisse juger de mon ressenti de ce truc avec un extrait célèbre du film HITMAN LE COBRA (1987) -et ce n’est en aucun cas un moyen sérieux et dissimulé d’un acte à venir-. “Philippe! Où est-ce que tu te caches? Viens ici que j’te bute enculé!” BEAUFITUDE FRANÇAISE /20
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ieatmovies · 5 years
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TOLKIEN (2019) Immortel de par ses œuvres littéraires qui parvinrent à s’imposer au Cinéma grâce à Peter Jackson -n’en déplaise aux détracteurs, qui n’ont qu’à regarder ailleurs pour constater qu’il y a des tonnes d’adaptations moins honorables et qualitatives-, quoi de plus normal qu’un biopic -pas musical cette fois-ci- consacré à un des grands noms de la Fantasy? Curieusement, c’est le méconnu réalisateur finlandais Dome Karukoski qui porte le projet depuis 2013... une erreur? Non, car TOLKIEN nécessite cette approche quasi-intimiste -mais jamais voyeuse-, et la plupart des long-métrages de Karukoski explorent les relations humaines à travers des récits qu’il scénarise souvent lui-même: mais s’attaquer à une légende du poids de l’écrivain du Seigneur Des Anneaux n’est pas si simple, comme on va l’évoquer. Déjà, le film n’est pas produit par un Peter Jackson qui aurait pu capitaliser à nouveau sur les trilogies de LORD OF THE RINGS (2001-2003) et THE HOBBIT (2013-2015) en chiant un TOLKIEN de circonstance, trop connecté aux aventures de la Terre Du Milieu: quant à Karukoski, lui, perdure avec respect, malgré l’incompréhensible refus de la famille de J.R.R. Tolkien de visionner ET d’approuver le long-métrage en question. Des infos limitées, une savoir-faire pour transmettre de puissantes émotions, la genèse de TOLKIEN ne dispose en effet que de morceaux incomplets pour se construire face caméra: alors, comment parvenir à nous fasciner de la vie de cet orphelin anglais né au XIXème siècle? Quelle partie de sa vie choisir de montrer -et comment, surtout- tout en sachant que la base scénaristique est “incomplète”, obligée à s’étoffer? Et on se retrouve enfin en salles, et TOLKIEN s’ouvre, sobrement. TOLKIEN est d’une délicatesse immense, d’un tact cérébral et émotif doux et puissant: nous avons là LE biopic rêvé pour s’accorder avec ce que nous attendons. Par exemple, les scènes incroyables de la Bataille de la Somme brillent là où il y aurait pu avoir un vide narratif: Karukoski n’a pas l’info, alors il entreprend de nous faire rêver de manière CRÉDIBLE, à l’image de ces ahurissantes mais subtiles hallucinations qui frappent le jeune Tolkien, nous n’en citerons qu’une; le visage enflammé du Balrog, vision aussi éphémère que l’explosion de grenade dans laquelle elle apparaîtra. Bordel, le fan-service pue la classe et est trop discret pour en être vraiment: à destin peu commun, film incroyable! TOLKIEN ne joue pas à l’easter-egg gratuit, préférant l’esthétisme et la beauté à une mise en scène trop icônique nous éloignant de la réalité. Pourtant, le film est une ode à l’imaginaire, cristallisant à merveille l’essence de la créativité, brandissant avec bonté le drapeau de la poésie, de la musique, de l’écriture, et autres disciplines artistiques dans lesquelles notre espèce peut s’élever à son meilleur potentiel: ne fuyez pas, TOLKIEN est tout sauf casse-tête, Karukoski détenant les secrets de l’amitié, la magnificence de l’amour -la love-story du long-métrage est littéralement... magnifique-, et de comment leur donner vie avec noblesse. Alors si TOLKIEN est certainement “rempli” de faux faits, accordons à son réalisateur de talent -je veux dire, ce type débarque avec un des plus beaux films toutes catégories confondues!- la ferveur et la passion du mythe, qui donnent justement un cachet “scénarisé” en rapport avec la jeunesse de l’écrivain, qui s’arrêtera tout juste avant la création de son premier livre -c’est très, très intéressant-. Karukoski est sauf, mais pas seulement grâce à ça: respectant l’intimité de son personnage principal -le décès maternel sera vu, mais pas le visage d’une mère inerte, et vous pouvez oublier toute scène de sexe inutile, tant mieux-, ajoutant la touche envoûtante d’une bande-son calme mais adaptée -merci Thomas Newman pour ce soundtrack impossible à dissocier du film-, et pour finir, Nicolas Hoult. Oui, lui, le Warboy cinglé mais attachant de l’énorme instant-classic MAD MAX - FURY ROAD (2015), ici ré-humanisé sous les traits de Tolkien himself, crève l’écran, à sa façon: pas d’exubérance à la Jack Nicholson style SHINING (1980), ni d’arrogance hollywoodienne, qui a tendance à surestimer ses acteurs principaux -notamment dans les biopics- ou encore à jouer de la qualité du maquillage pour se faire vendre -même si HITCHCOCK (2012), c’était très bien-. Non, Hoult est Tolkien car aussi fluide et subtil que le récit, et nos yeux brillent à chaque performance, dès lors que les pics émotionnels sont sous nos yeux. La beauté, encore une fois, n’est pas que visuelle: le Cinéma peut justement exploiter l’image pour nous toucher sans contact physique. TOLKIEN touche l’âme, provoquant la subite envie pour quiconque de découvrir ses livres, de revoir les films de Peter Jackson, et PIRE! De s’intéresser fortement au recueil de poèmes d’un ami proche de Tolkien, que ce dernier publia en sa mémoire: que est ce film, qui ose sensiblement mais avec équilibre, de dépeindre plus que la jeunesse d’un écrivain de légende, allant de l’enfance à l’âge adulte avec des scènes que l’on ne peut exprimer qu’avec avec des mots? Les décors sont délicieux -même les “pires”, on se souviendra longtemps de cette fosse aux morts de la Bataille de la Somme-, chaque séquence/chapitre se fond avec les autres, et nous passons par un panel infini d’émotions que nous avons tous connu, fantasmé, imaginé, et haï. Clairement un des meilleurs biopics de l’Histoire du Cinéma, TOLKIEN est EXEMPLAIRE car mêlant réalité et fiction, de son développement complexe faisant écho à la vie de Tolkien, balançant entre vie réelle et imaginaire débordant. L’intelligence est sexy? TOLKIEN aussi, mais pas que: l’Art, les Arts, sont mis en avant de façon à nous encourager, nous, public, à ne pas réfréner les pulsions qui nous mènent à peindre, écrire, ou jouer de la musique. Sans véritablement le comparer à d’autres, TOLKIEN est unique, homogène mais varié sur plusieurs plans: vite, le revoir en V.O. pour se délecter des ses multiples dialogues linguistiques inventés ou non! Hymne à la culture et à l’art, le film inattendu et incertain de Karukoski est une victoire incontestée: aucun intérêt pour la biographie Cinéma du papa de Gollum & Co.? Et bien voilà l’occasion de revenir sur ses idées reçues, d’en dépoussiérer certaines: pas de syndrome “origins-movie”, ni de “commande” d’avides producteurs-vautours. Magique et intelligent, TOLKIEN touche notre âme et notre cœur avec romance et passion, sérieuse mais jamais sirupeuse: nous sommes emportés dans ce film malgré nous, qui que nous soyons. Calme mais rythmé, drôle mais vrai, TOLKIEN EST une oeuvre d’art en lui-même, mise en abyme imprévue mais grandiose des sept Arts: transcendant son format pour en devenir le plus joli des rêves -la fonction principale et primordiale du Cinéma- projeté en salles. On vous avait bien dit que TITANIC (1997) était à chier. Indispensable! HELHEIMER! /20
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ieatmovies · 5 years
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PET SEMATARY (2019) EN plein boom horrifique depuis l’immense succès de IT (2017), le Cinéma s’oriente évidemment vers PET SEMATARY (1989), aura de Stephen King oblige, en profitant de l’anniversaire de ses 30 ans pour livrer un remake: si le “vieux” film s’éloignait un peu du roman d’origine, il n’en demeure pas moins un classique du genre. Cette nouvelle version joue-t-elle la carte de la sécurité, ou prend-elle des libertés inattendues? Le retour au Simetierre est mené par les réalisateurs  Kevin Kölsch et Dennis Widmyer, qui font de cette nouvelle adaptation de PET SEMETARY une opportunité pour remodeler le long-métrage connu de tous, à travers des séquences cultes revisitées -aboutissant parfois à la même “fin”, mais par des moyens différents et/ou innovants. Si le cauchemar de Stephen King était palpable en 1989, il l’est toujours autant en 2019: on craignait que Jason Clarke ne puisse endosser avec consistance le rôle de ce père prêt à commettre l’inavouable pour récupérer son enfant -notamment à cause du débilissime TERMINATOR GENISYS (2015)-, ou encore que l’ambiance serait “aseptisée” dans cette version moderne. PET SEMATARY offre donc un peu de nouveauté dans les acquis du nostalgique Simetierre, sans oublier de montrer les scènes ou références “obligatoires” de l’histoire: sans nous clouer au fauteuil, le film dispose d’une mise en scène efficace, s’éloignant par bonheur de ses trailers mensongers. Le constat n’est pas amer: on apprécie les twists de dernière seconde, PET SEMATARY s’avérant plus malaisant, malsain, qu’agressivement horrifique. Impossible de ne pas traiter du célèbre chat Goose, tout aussi culte que l’oeuvre littéraire ou filmique: l’icône féline a de la gueule, imageant à la perfection les conséquences d’un retour à la vie après un séjour -censé être définitif- dans l’Au-Delà. Le destin tragique de la famille Creed est, d’un point de vue narratif, moins cousu de fil blanc que son prédécesseur des eighties: si cette fin jugée WTF par beaucoup de gens sur Internet -et ailleurs- est pointée du doigt, on se demande pourquoi, objectivement. Sans spoiler la logique scénaristique de PET SEMATARY, on ne peut contredire que son final n’est pas en rapport avec sa thématique -et sa ligne directrice-: c’est l’évidence même. Intéressant à visionner par ses différences et AUSSI parce que c’est un film de genre moderne -qui n’atteint pas les sommets des long-métrages instantanément cultes-, PET SEMATARY ravira les amateurs de Stephen King, à des kilomètres d’un phénomène arnaqueur type PARANORMAL ACTIVITY (2017): surfant sur la vague du revival, l’oeuvre coréalisée est -prenons des risques- déjà moins insultante que le reboot de CHILD’S PLAY (2019), qui lui s’annonce vraiment moisi. Quid de la critique et des réactions. On s’en tape! Il faut mater PET SEMATARY, pour se faire son propre avis: possédant à lui seul un bon rythme et donnant goût à l’attente de “recyclage” -sans négativité aucune- de ses scènes cultes, on tient là un bon film d’horreur, qui fera office d’entre-deux avant la fin de l’année pour retrouver IT - CHAPTER 2 (2019). Il y a eu bon nombre d’adaptations du Maître King, dont beaucoup de mauvaises ou réfutées par l’écrivain himself: PET SEMATARTY ne fait pas partie de ces tristes catégories, comme vous pourrez le voir. Car vous allez le faire. Meow. GOOSE /20
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ieatmovies · 5 years
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SHAZAM! (2019) Dans son humble lutte contre l’adversaire MARVEL, DC fait suite au plaisant AQUAMAN (2018), introduisant ce nouveau super-héros pas comme les autres dans le DCEU: c’est David F. Sandberg qui se colle à la tâche, étant lui aussi issu du milieu horrifique -LIGHTS OUT (2016), et surtout l’excellent ANNABELLE 2 - CREATION (2017)- tout comme James Wan, parvenant à livrer un long-métrage satisfaisant. Si le “revirement” de DC semble s’éclaircir et faire place à un certain humour,, c’est précisément dans SHAZAM! que cette décision se fait ressentir: ne tirez pas la tronche, la firme ne se “Marvelise” pas pour autant, malgré le fait que le personnage principal soit un enfant -LA différence en question lorsqu’on le compare à Batman, Superman et consorts-. Si SHAZAM! évolue bien dans le même univers que les précédents films DC dont l’amorce fut MAN OF STEEL (2013), le long-métrage garde un script jovial et sympathique, tout en respectant la ligne narrative établie ailleurs: dommage pourtant que le jeune garçon héritant de ces pouvoirs ancestraux change de personnalité dès que le mot-clé soit prononcé... en comparaison, Zachary Levi crève l’écran, super-héros bien plus empathique et drôle que l’autre abruti de DEADPOOL (2016), génial dans sa gaminerie transparente dans ce corps adulte. Si le bad-guy est générique, et le scénario assez convenu, SHAZAM! fait honneur à son personnage, moins épique qu’AQUAMAN mais prometteur quant à son rôle futur dans le DCEU: comprenez bien que c’est un film dédié, qui n’abuse jamais d’easter-eggs, et s’inscrit dans la storyline DC sans difficulté. David F. Sandberg joue au prestataire avec son SHAZAM!, porté par une direction qualitative certes moins exubérante que celle de James Wan, et quand même valable. Très critiqué pour son aspect et rendu enfantin, SHAZAM! redresse ses minimes torts à travers d’autres séquences, pour le coup carrément adultes -on ne vous spoilera pas-: c’est drôle, et bien pensé. Les esprits combatifs refuseront en bloc ce long-métrage original, les autres tenteront l’aventure amusante et stylisée d’un super-héros que l’on souhaite revoir, dans un nouveau JUSTICE LEAGUE (2017) auquel il apporterait une souffle rafraîchissant indispensable. Transition réussie pour le réalisateur, et surtout pour DC, qui prouve que varier les tons -il y a un fossé entre BATMAN V SUPERMAN (2016) et SHAZAM!, mais ça prend- ne rime pas avec régression: ajoutant une pièce non négligeable à son propre puzzle, la firme assure plus que le minimum syndical, grand spectacle et barres de rire au programme. Drôle mais puissant, SHAZAM! est un plaisir coupable qu’on renouvellera dans le futur: on souhaite à WONDER WOMAN 84 (2020) de perdurer dans cette voie “éclectique” suivie de près dans le but de rester cohérente: on retrouve également le doué compositeur Benjamin Wallfisch -BLADE RUNNER 2049 (2017), IT (2019)- à la musique, lui aussi se régalant de l’occasion humoristique et aventureuse qu’est ce film. Shazam, c’est la nouvelle idole des jeunes, et des adultes qui ont gardé leur âme d’enfant. SHAZAM! /20
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ieatmovies · 5 years
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US (2019) Annoncé -avec mérite- après le succès du génial GET OUT (2017), premier film ingénieux et inventif de Jordan Peele, US arrive pour nous troubler, quittant la double thématique racisme/hypnose pour s’axer sur la famille: un sujet horrifique évident et en vogue, à l’image d’un certain HEREDITARY (2018), qu’on avaot hâte de découvrir. Image ciselée, atmosphère lourde et ambiance cauchemardesque, US nous envoie en “vacances” avec la famille Wilson, qui va devoir affronter cette étrange invasion de doubles maléfiques, versions épouvantables de chacun des quatre membres: vêtus d’habits rouge sang, les individus terrifiants vont s’acharner sur ces derniers, avec le savoir-faire de Peele, narration intrigante et twists maîtrisés à l’appui. US, c’est nous et vous, ou ce que nous aurions pû être: dérivant comme GET OUT dans un second acte osé et inattendu qui explose nos suspicions scénaristiques, Peele s’empare de l’Horreur pour en révéler une post-apocalypse à laquelle on n’aurait jamais pensé. Distillant parfois un certain humour noir, US fait écho à la créativité de son réalisateur, qui semble se lâcher un peu plus que son premier long-métrage: si certains point communs se rattachent -la famille Noire, la dérive fantastique au profit d’un autre sujet traité de façon artistique ne gâche rien au plaisir de visionnage de ce film haletant et bien pensé. Stylé et badass, US effraie, mais pas en usant de jumpscares et autres artifices gratuits à la mode d’un Cinéma d’Horreur actuellement florissant: l’ambiance, à nouveau, nous gobe, et il nous est impossible de deviner à l’avance où l’histoire va nous mener... trop loin? Ne chipotons pas, car US a la dignité de proposer un menu complet, de sa qualité de réalisation au casse-tête narratif mis en place: Peele dépasse encore nos attentes, grâce à sa diversité de plans esthétiques, trouvailles d’épouvante et autres séquences de violence extrême. Lupita Nyong’o -les récents STAR WARS (2015-2019) et BLACK PANTHER (2018)- brille de mille feux, au centre de ce sombre conte moderne bien écrit et terrorisant par sa glaçante probabilité, crédibilisant de ce fait cette histoire originale et visuellement impeccable: DOPPELGÄNGERS - THE MOVIE - R-RATED EDITION pourrait résumer US, si son titre clarifiait son propos; mais il reste beaucoup de choses à découvrir. Plus “exubérant” que GET OUT, US est indiscutablement un des piliers horrifiques de l’année, prônant l’atmosphère et le travail de fond au lieu d’exploiter des patterns de productions basiquement commerciales: c’est bon et travaillé, ça fait peur et c’est jouissif, en fin de compte. Comme promis donc, le film excelle, et nous étonne autant voire plus que ce que Peele nous a donné en 2017: avec Ari Aster ou Can Evrenol par exemple, le talentueux réalisateur s’inclut sans conteste dans les grands noms du “renouveau” intelligent du genre. Innover sans se répéter mais en gardant sa patte? C’est possible, c’est US. ET on ne va pas vous spoiler.  PEELE /20
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ieatmovies · 5 years
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OVERLORD (2018) Quand J.J. Abrams peut se faire plaisir avec sa société de production Bad Robot, il le fait, et mise du coup sur OVERLORD, film de guerre à tendance horrifique réalisé par Julius Avery -son second long-métrage après SON OF A GUN (2014)-: on se retrouve donc parachutés pendant le célèbre et violent débarquement en Normandie lors de la seconde guerre mondiale, suivant un groupe de soldats à qui l’on a attribué une mission spéciale. On le sent et on le sait, le scénario va se diriger vers les tristes expérimentations nazies pour ajouter ce cachet fantastico-horrifique dont il a besoin: si sur le papier OVERLORD ressemble de loin à une fusion de DEAD SNOW (2009) et de SAVE PRIVATE RYAN (1998), le fait est que le film se démarque à lui seul des clichés que pourrait véhiculer n’importe quel mode "Nazi Zombies” de tout jeu vidéo CALL OF DUTY. Ce n’est pas du nazi-zombie donc, malgré l’évident parallèle: sinon, on apprécie que le personnage principal soit un jeune Noir tiré de sa Louisiane et plongé dans l’enfer de la guerre, et qu’un autre personnage badass sorte du lot en la personne de cette villageoise qui n’hésitera pas à jouer du lance-flamme vêtue de sa robe. Évitant le stéréotype du capitaine beau gosse qui s’embarque dans une mission suicide, OVERLORD nous parachute brutalement au-dessus du champ de bataille, avec une séquence “réaliste” de chute libre mémorable: le long-métrage s’ouvre presque ainsi, les soldats devant survivre jusqu’à leur objectif. Puis leur mission les mènera dans un mystérieux labo souterrain où Fritz & Co. s’amusent à injecter des sérums confirmant les plans inhumains d’un Reich se voulant millénaire... Classique mais efficace, OVERLORD dispose bien des moyens qu’il lui faut tout en restant humble: ce n’est pas un blockbuster, donc c’est pas mal gore, mais néanmoins bien réalisé et interprété, quelques scènes viscérales -au sens propre ou figuré- nous mettant la dose de pression ou d’adrénaline nécessaires. Les moyens de J.J. Abrams sont là -sans lens-flare ni aucune autre aberration optique chère au réal’ avant son STAR WARS - THE FORCE AWAKENS (2015)-, permettant aux SFX -très réussis- et VFX de nous happer dans ce baroud d’honneur involontaire, véritable plaisir coupable généreux en litres de sang et en bidoche. Plus comme si les jeux WOLFENSTEIN rencontraient une narration à la DOG SOLDIERS (2002) -l’humour en moins, la tension d’OVERLORD ne plaisantant pas avec l’ennemi à la croix gammée-: peu surprenant mais assez jouissif, on aime et apprécie ce film qu’on réclame depuis longtemps, porté par ce premier essai destiné ) perdurer. Cette nouvelle franchise bourrine n’a hélas pas rencontré le succès, l’année 2018 étant trop chargée en super-héros et en revivals des grands noms de l’horreur: on aurait tort de dénigrer OVERLORD, qui fait ce qu’on lui demande, et bien. On n’oublie pas le rythme construit ni ces scènes d’anthologie de violence et de sang, qui confirment que le long-métrage vaut le coup, équilibrant ses phases de guerre/d’action/de gore avec justesse: qui n’aime pas casser du zombie-nazi -même si on ne peut accorder ce statut au film-? car OVERLORD ne manque pas de style, ni de balls. Rattrapez-vous en visionnant cet agréable entre-deux plus que valable, ou mieux achetez le blu-ray pour le faire!  WOLFENSTEIN ORIGINS /20
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ieatmovies · 5 years
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CAPTAIN MARVEL (2019) Arrivant in extremis dans le marathon incessant du MCU pour que tout le monde comprenne QUI était “appelé” à la fin du très bon AVENGERS - INFINITY WAR (2018), CAPTAIN MARVEL a pour but d’introduire juste à temps ce personnage féminin sérieux au “-Verse”, et non pas trop tard comme ce fut le cas de l’ennuyeux BLACK PANTHER (2018). Structuré mais un peu bordélique de par le fait que le scénario se base sur la quête mémorielle de Vers, noble guerrière Kree s’écrasant sur Terre dans les années 90 lors d’une mission: l’occasion de découvrir un Nick Fury jeune -ainsi que l’agent Coulson-, miracle des SFX supérieur à celui de l’amiral Tarkin dans ROGUE ONE (2016). Ce 21ème film du MCU se place donc en repère zéro de la timeline amorcée par IRON MAN (2008): un “filler” évident, le long-métrage de Anna Boden -dont c’est le premier film-, aux similitudes de nécessité proches d’un certain WONDER WOMAN (2017). CAPTAIN MARVEL n’est pas sans saveur, disposant des points forts que sont l’époque, d’une nouvelle héroïne -ça court pas les rues dans le MCU- plutôt stylée et fonceuse, et JAMAIS sexualisée. Ce qui gêne, c’est que l’on sait qu’à travers ces easter-eggs de bon goût -le doux caméo de Stan Lee, le fameux chat, la découverte des origines de pas mal de choses-, CAPTAIN MARVEL est FAIT pour introduire cette nouvelle tête pour l’amener dans AVENGERS - ENDGAME (2019), ses pouvoirs surpuissants laissant deviner qu’un ennemi solide s’annonce sûrement pour mettre sa branlée à Thanos-. Drôle mais sérieux, spectaculaire mais convenu, CAPTAIN MARVEL est loin de pouvoir être considéré comme une erreur de Marvel à la AVENGERS - AGE OF ULTRON (2015): on peut toujours écarter cette problématique de format de production, et se pencher sur le jeu d’actrice de Brie Larson et Captain Marvel elle-même, qui donnent envie de revoir l’actrice à l’écran. Premier film de super-héroïne dépassant le milliard de recettes, et c’est mérité, CAPTAIN MARVEL pouvant se visionner sans avoir vu aucun des films de la firme, et disposant d’un premier rôle intelligent et agréablement féministe -oui-. Comme d’hab’, le spectacle est au rendez-vous, mais se veut juste sympathique et non pas excitant comme le cas AQUAMAN (2018), épique réussite des erreurs passées de DC: ça va un peut vite, et c’est vrai qu’on nous balance un énième long-métrage entre deux autres pour se justifier et glaner encore quelque argent du public... Mais ce n’est pas la faute de sa réalisatrice, ni de Brie Larson, à qui on souhaite un avenir radieux dans le monde du Cinéma: CAPTAIN MARVEL est bon, pas plus, et demeure très digeste en comparaison de quelques-uns de ses homologues. Donc, vu, et maintenant, il va falloir regarder ENDGAME, sans négliger la scène post-générique de MARVEL qui l’introduit (!) : du fan-service de qualité pour les fans et un film sympa pour les autres. CONVENU /20
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ieatmovies · 5 years
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GODZILLA II - KING OF THE MONSTERS (2019) On avait cru au retour du Roi en 2014, avec le GODZILLA (2014) de Greth Edwards, qui bien que légèrement frustrant -et pas que pour le recyclage “blockbuster” des thématiques de MONSTERS (2010), son premier film- mais fidèle au design japonais originel du kaïju, s’avérait être une excellente surprise qu’on se prend aujourd’hui à revoir régulièrement en blu-ray... 4K. Ce savoir-faire et cette passion du monster-movie se répercutèrent en 2017, grâce au fanboy Jordan Vogt-Roberts qui nous livra un KONG - SKULL ISLAND non exempt de défauts mais généreux en tous points: le premier film de ce fanboy barbu, ne nl’oublions pas, lui ouvrira les portes pour adapter l’excellente franchise de jeux vidéo METAL GEAR SOLID, et ce adoubé par Hideo Kojima, créateur vidéo-ludique réputé pour son obsession cinématique, et partageant également une passion absolue pour GODZILLA. Ceci est le résultat du Monsterverse, relancé il y a cinq ans par la Warner, installant doucement mais sûrement le projet d’une série de films consacrés aux “géants” du Cinéma fantastique, qui aboutirait -ou paserait- par un inévitable long-métrage fantasmé, un GODZILLA VS KONG -confirmé- disposant d’une technologie visuelle monumentale: encore un machin-verse, me direz-vous? Loin de là. Car le Monsterverse est subtil dans sa mise en place, ne cédant pas comme MARVEL à un marathon de sorties effrénées: ici, on travaille pour le bien d’une licence “à l’ancienne”: on a vu comment PACIFIC RIM (2013) a été reçu, et on emmerde encore et toujours la critique aveugle et le public désinformé à l’avance... Sauf que GODZILLA et KONG ont su préparer le terrain, tissant des liens évidents entre eux, Titans oubliés d’un autre âge cachés de l’humanité par l’organisation Monarch: des thématiques, encore, qui brisent toute forme de religion, passent un message écologique à la hauteur d’un PRINCESSE MONONOKE (1997) -surtout GODZILLA II d’ailleurs- reléguant l’humain au statut de fourmi presque insignifiante, et nous offrent un grand spectacle à chaque fois incroyable. Le Roi des Monstres s’inscrit donc en parallèle de notre timeline, affichant un casting autant prestigieux que les deux premiers opus du Monsterverse: Vera Farmiga -la saga THE CONJURING (2013-2016), Millie Bobby Brown -STRANGER THINGS (2016-2019), Kyle Chandler -déjà là dans le KING KONG (2005) de Peter Jackson-, Sally Hawkins -THE SHAPE OF WATER (2017)-, Charles Dance -GAME OF THRONES (2010-2019)-, et Ken Watanabe dans ron rôle récurrent du Dr. Serizawa. Un cast de qualité... américaine: l’identité de GODZILLA, qu’en est-elle? KING OF THE MONSTERS renoue admirablement avec son pays d’origine, le Japon, et non pas que par son titre, qu’il partage avec le deuxième épisode éponyme de la franchise sorti en 1956 -sans en être un reboot/remake-, mais bel et bien par ce message destiné à nous reconsidérer: les vieilles légendes, les mythes anciens, camouflent-ils une autre vérité que celle instaurée par les religions “dominantes” actuelles? Mère Nature reprendrait-elle ses droits sur notre espèce, d’une manière inattendue et fantastique? Et oui, GODZILLA II confirme en effet que le peuple muet presque immortel vivant discrètement sur SKULL ISLAND n’a pas survécu sans savoir se remettre à sa place... démontrant brillamment que notre technologie de destruction massive est le reflet de notre âme corrompue d’animal au sommet de la chaîne alimentaire, KING OF THE MONSTERS nous écrase, vulgaires insectes prétentieux et soumis à ces Titans, desservant la noble cause de rétablir un équilibre naturel oublié mais réel. Le parallèle avec la culture et le folklore japonais est souvent transparent, et on s’auto-confirme pendant le visionnage que la créature de GODZILLA fait écho en nous, nous culpabilisant à juste titre en plus de nous rallier à lui, ce charismatique et beau Dieu reptilien -Lovecraft n’est pas loin aussi, rassurez-vous- réveillé par l’exaction d’Hiroshima: emblème anti-armes et symbole de la Nature, Gojira de son vrai nom n’a jamais été aussi impressionnant de photoréalisme, titanesque comme il se doit. GODZILLA II est sans conteste un météore surdimensionné jeté s’explosant dans la mare du Cinéma: depuis quand n’avais-je pas pris une claque si intense en allant fréquenter une salle obscure? AVATAR (2009)? Au moins... Là où ses prédécesseurs s’attardaient principalement sur un monstre, GODZILLA II libère les Titans, chacune de leurs apparitions étant d’un icônique monumental, d’un charisme dépassant parfois les VRAIS acteurs du film, déchaînant vents et marées lors de leurs déplacements: il va falloir oublier toutes les notions de gigantisme que vous connaissez. Si Guillermo De Toro jouait avec des plans où ses Jaëger et Kaïju n’entraient pas totalement dans le champ, Michael Dougherty -réalisateur du génialissime et comico-horrifique KRAMPUS (2015)- lui, opte pour une approche laissant la part belle en milieu de film à une déferlante de combats de Titan VS Humains Vs Titan(s) (!!!!!) presque dépourvue de dialogues: comme nous, les personnages du film ne peuvent qu’interagir à leur échelle avec ces Dieux inconnus effaçant de la carte du monde plusieurs villes lors d’un simple déplacement. Si l’astuce de la géolocalisation porte un scénario “cliché” mais convenu et bien interprété, on peut également savourer la caution “serious Japan”, incarnée par le grand Ken Watanabe: cette séquence d’exploration/découverte sans retour, vous vous en souviendrez longtemps, car on nage dans du Lovecraft mêlé à un reveal des sources de l’Humanité, le tout savamment agrémenté d’une des plus belles scènes de ce long-métrage. Car oui, KING OF THE MONSTERS n’est pas une version saurienne et cupide d’un 2012 (2009): on avait deviné et vu dans le premier trailer de ce chef-d’oeuvre ultime du monster-movie des silhouettes bien connues du Monsterverse, tels que la magnifique Mothra -sa venue vous fera verser des larmes au même titre qu’un certain Dieu de la Forêt issue d’un Ghibli pré-cité dans cette critique-, l’effrayant King Ghidorah -le dragon à trois têtes responsable du réveil des Titans-, ou encore le destructeur Rodan -vous avez juste à écouter son thème sur l’OST-. Des promesses tenues, plus impressionnantes les unes que les autres, les Titans bénéficiant d’un comportement propre, d’une façon unique de se mouvoir, sublimés répétitivement par des VFX qui sont clairement les meilleurs actuellement: GODZILLA II est le paradis des fantasmes, de l’imagination, du gigantisme qui a du sens et dessert une narration fortement accrochée à la défense de ses thématiques universelles. Qu’est-ce qu’on regarde, là? Une démo technique en 4K et Dolby Atmos, qui énervent: bravo, maintenant faut s’acheter le matos, comme DRAGONS 2 (2014) nous avait fait le coup avec sa 3D, ou les STAR WARS (1977-20??) avec le THX! Et vu qu’on parle dimension sonore, il suffit d’écouter la bande-originale composée par Bear Mc Reary, qui sort de sa zone de confort en accouchant d’un sublime album dédié au film -hormis le thème musical chanté par Serj Tankian-, un des OST les plus épiques et originaux de notre époque. On y est, 2019 a son plus gros film, et nous, on sort de la salle de ciné écrasés, magnifiés et heureux: quand la CGI vous émeut plus que la performance d’acteurs oscarisés, ce n’est pas du photoréalisme technique, c’est de l’émotion. On achève cette review en énonçant les autres points décisifs de ce film ultime? Direction artistique parfaite, effets spéciaux parfaits, creature-design inspiré mais fidèle, mastering son parfait, image parfaite, mise en scène sur-esthétique et parfaitement... lisible, scénario simple mais logique -donc intelligent, en fait-, acting concerné, icônisation maximum du Roi des Monstres et de ses sujets/adversaires, plans et angles de vue jouissifs, musique indissociable, thématiques relatives à celle des premiers films japonais, sensibilisation à l’écologie, narration fouillée, maîtrise du sujet... la liste est infinie: GODZILLA II va vous broyer, et vous en serez sastifait. Le film de Michael Dougherty est une bombe -méga-atomique- disposant du plus grand spectacle jamais créé pour une salle de cinéma à ce jour, couplant à merveille le divertissement que l’on vient chercher dans ce lieu où vit notre passion cinéphile, et le 7ème Art qui s’élève au plus haut dans ce KING OF THE MONSTERS inoubliable et instantanément classique/culte. Il ne nous reste plus qu’à nous agenouiller devant cette grandeur, cette beauté poétique qui nous touche, à travers d’effroyables duels de colosses démesurés, ou de simples interactions humain/Titan qui laissent l’image parler, au lieu des mots. J’irai jusqu’à dire que payer 20 balles pour aller le voir, ça vaut le coup. Oui, c’est qu’une critique amateur, certes, mais on ne peut concéder à Première ces mots sous-entendant un ennui ferme pendant le visionnage: ça par contre, c’est mentir. Et on maintiendra nos propos jusqu’à la mort. Parce que voir les Titans crédités dans leur propre rôle pendant le générique de fin, c’est pas juste amusant. On a envie d’y croire, à ce rêve incroyable: et le Cinéma est une machine à rêves, non? Preuve en est avec GODZILLA II. Long live the King. ULTIMATE MONSTER-MOVIE IN HISTORY /20
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ieatmovies · 5 years
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DETECTIVE PIKACHU (2019) Et voilà, on y est enfin: le premier film live-action officiel de la célèbre licence japonaise POKEMON est une réalité, s’axant faussement sur la série de jeux vidéo éponymes spin-off à la franchise, pour nous proposer un véritable long-métrage fidèle, n’empruntant réellement que quelques traits de DETECTIVE PIKACHU, à commencer par la parole accordée à l’égérie-mascotte Pikachu que nous connaissons tous.  DETECTIVE PIKACHU pioche donc allègrement dans le bestiaire gigantesque pour proposer une histoire originale, respectant sur une infinie liste de points un fan-service obligatoire de qualité qui force le respect: d’autant plus que le film de Rob Letterman -GOOSEBUMPS (2015)- est visuellement sublime -les couleurs, le montage, la photographie, et surtout les SFX impeccables loin d’un SONIC THE HEDGEHOG déjà confronté à revenir en post-prod suite à la vague de mécontentement suite à son premier trailer où l’on découvrait un design du hérisson bleu totalement dégueulasse-, on est surpris du ton parfois adulte de cette production “grand public”. Le héros incarné par Justice Smith -oui, le fils de Will-, est plutôt attachant, son caractère hermétique aux Pokémon nous permettant de découvrir ce fantastique monde avec lui. L’histoire justifie ici l’absence paternelle inhérente à chaque scénario de jeu POKEMON par un accident violent de voiture, origine narrative de la suite des événements, qui mèneront le jeune homme à collaborer avec ce Pikachu amnésique mais très bavard pour enquêter sur les causes du décès du daron: un pitch suffisant pour nous faire bourlinguer à travers Ryme City, lieu répondant à tous les fantasmes et espérances d’un public fan depuis -au plus loin que l’on puisse remonter- 23 ans. Et l’attente en valait la peine, car dès les premières minutes du film, les connaisseurs vibreront de voir brièvement le charismatique dresseur Red -joué par un japonais, MERCI-, combattant avec son Dracaufeu dans une arène: si les nostalgiques du Bourg Palette et de Sasha ont le droit de grincer, l’aventure proposée effacera au fil des minutes la gêne de certains compromis. DETECTIVE PIKACHU ne souffre réellement que d’une tare, à savoir la présence assez inutile et... relou du personnage de Lucy Stevens, dont on n’a clairement rien à foutre, simple caution “à la cool” rappellant qu’on a affaire à un film pour enfants. Hormis ce détail, comment ne pas être impressionné par la dévotion de MPC, qui donne enfin vie aux légendaires bestioles destinées à faire les frais d’une “collectionite aigüe” avec brio, chaque créature s’avérant fascinante, photoréaliste et réelle: on a du mal à croire qu’on peut enfin les voir “en vrai”. Pas besoin d’un spécialiste pour apprécier les easter eggs, déterminer quelle attaque est lancée par un Pokémon, ou de se prendre une belle rouste niveau épique de par la grandeur du champ d’action que Letterman nous livre avec une passion similaire pour la création originale de Satoshi Tajiri ce qu’il avait déjà entrepris pour R.L. Stine, l’auteur original des livres Chair de Poule qu’il a adapté précédemment. Alors, quoi? C’est bien, DETECTIVE PIKACHU, et ce même si l’insupportable Ryan Reynolds -cantonné à faire le bouffon même dans LIFE (2017)- double l’attachant et très drôle Pikachu, en dépit d’un twist un peu regrettable et peu cohérent en termes d’”origine ethnique” -on vous spoile si on en dit plus-: mais l’alchimie fonctionne de manière excellente entre la souris électrique et le héros, et il est IMPOSSIBLE de ne pas se prendre d’empathie pour la mascotte de Pokémon, ni pour ce chemin parcouru par ce jeune homme méritant de savoir la vérité sur la mort de son père. Y’a même Ken Watanabe himself en filc sympa, et c’est aussi bon à prendre. Avalanche de bonheur pour les fans, on accepte les concessions, le parti pris de l’orientation de cette fausse adaptation de DETECTIVE PIKACHU, qui est réellement à mes yeux un film officiel en prises de vues réelles POKEMON avant tout: on ne s’attendait pas à ça, et malgré les rares imperfections, le long-métrage donne envie d’une suite... L’humour est bon, le fan-service garni et aux petits oignons en prime, DETECTIVE PIKACHU se targuerait-il d’une métaphore visant les critiques moqueuses d’une passion enfantine, à l’image de ce pauvre Magicarpe ridicule dont on se moque très facilement, mais en qui sommeille une créature légendaire? C’est exactement ce qui se passe avec ce film, qui update l’image enfantine de la licence en quelque chose de valable, divertissant, et à nouveau visuellement MAGNIFIQUE. Être déçu de DETECTIVE PIKACHU, c’est de la mauvaise foi. Parole de non-fan plus que familier avec l’univers adapté. Putain, ils auront réussi à me faire aimer ces foutus Pokémon... Chapeau. Ah, et j’allais oublier de vous parler du soundtrack de Henry Jackman, jonglant entre remaniement des thèmes musicaux des jeux vidéo, mêlant parfois symphonie et effets audio rétro pour notre plus grand plaisir: la cerise sur le gâteau!  FAN RESPECT /20
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