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Discussion nocturne
« Vous lâavez retrouvĂ©e ? »
Au dĂ©but il ne comprenait pas sa question, puis devant son regard gĂȘnĂ©, il craignit de saisir son sens. Sa question suivante confirma son doute.
« Votre Ă©pouse, enfin premiĂšre Ă©pouse, vous lâavez retrouvĂ©e ? »
Il ne sâattendait pas Ă cette question. Il savait quâĂ©ventuellement il devrait la confronter pour ce qui sâest passĂ© cette nuit-lĂ dans la tour, mais de toutes les questions quâelle pouvait lui poser depuis son retour, celle-lĂ ne faisait pas partie de la liste.
Il avait trouvĂ© GueniĂšvre dans le jardin Ă contempler le paysage quâoffrait la nature, silencieuse et avait dĂ©cidĂ© de se joindre Ă elle.
Tous les deux se croisaient rarement depuis que Kaamelott Ă©tait tombĂ©, lui trop occupĂ© Ă gĂ©rer les affaires dâĂ©tat. Du coup il avait profitĂ© de lâoccasion pour discuter un peu avec elle.
Cela faisait dix ans quâils ne sâĂ©taient pas vu alors oui il y avait des choses Ă dire, sur lui, sur elle, sur le royaume et toutes les personnes qui ont fait partie de leur quotidien.
Mais la premiĂšre chose qui intĂ©ressa GueniĂšvre, Ă©tait de savoir sâil avait retrouvĂ© sa premiĂšre Ă©pouse. Il ne savait pas quoi en penser, il ne sait plus quoi penser.
Vingt-cinq ans quâil gardait le secret. Cet ombre du passĂ© qui a dĂ©truit la vie dâune jeune fille innocente ne cessera de sâimmiscer entre eux tant quâil continuera Ă jouer le lĂąche.
Alors fatigué, de cette vie, de son retour, il lui répondit le plus sincÚrement possible.
« Non, je ne lâai pas retrouvĂ© »
« Ah, dĂ©solĂ©e de lâapprendre. Ăa a dĂ» vous dĂ©vaster »
DĂ©vastĂ© ? il nâen Ă©tait pas sĂ»r. Déçu ? oui un peu. En retournant dans cette villa, une part de lui espĂ©rait quâelle y serait, mĂȘme si les probabilitĂ©s que ce soit le cas Ă©taient faibles voire nulles.
Mais à ce moment, il voulait se raccrocher à quelque chose et sa vie à Rome prenait une grande place dans sa vie. La preuve, au bord de la mort, il y était retourné.
« Bon aprĂšs jâavais surtout besoin de rĂ©cupĂ©rer du coup je nâavais pas trop la tĂȘte Ă penser Ă quoi que ce soit »
« Je comprends, vous Ă©tiez en train de mourir » rĂ©pondit GueniĂšvre, dâun regard mĂ©lancolique
Il préféra regarder devant lui pour ne pas à subir le regard de son ex épouse.
Le silence sâinstalla, lui ne sachant pas quoi dire et elle retournant surement dans ses pensĂ©es. Pendant un moment Arthur crut avoir prit la mauvaise dĂ©cision en sâasseyant Ă ses cĂŽtĂ©s.
Il pensait que connaissant GueniĂšvre bavarde, quâelle allait lâassaillir de questions et lui faciliter la tĂąche pour briser la glace, mais pas Ă ce quâelle reste silencieuse.
Il avait bien remarquĂ©, lors de repas ou dans les rares moments oĂč il la croisait quâelle Ă©tait bien silencieuse. Cette pensĂ©e laissa un goĂ»t amer.
« Vous souhaitez quâon fasse des recherches ? » demanda tâelle soudainement
« Des recherches ? pour quoi faire ? »
« Ben pour la retrouver, pour quoi dâautre ? » elle leva les yeux au ciel
« Non mais oui, pour quoi faire ? »
Il Ă©tait perdu, pourquoi diable voudrait elle lancer des recherches pour retrouver Aconia ?
Elle se tourna vers lui pour le regarder dans les yeux.
« Vous avez dû vous séparer de votre épouse pour réunir la Bretagne, de ce fait cela vous a rendu malheureux et dépressif, sans compter la perte de votre meilleur ami.
Vous nâĂȘtes pas revenu de votre plein grĂ© mais votre sens de la morale vous a obligĂ© Ă rester pour reconstruire ce pays »
Elle baissa quelques secondes ses yeux, comme pour réfléchir à ses prochains propos avant de les lever de nouveaux vers lui
« Alors maintenant que le pays a clairement montré que sans vous rien ne va, ben vous pouvez bien imposer votre choix pour la prochaine reine, je ne pense pas que les gens diront quelque chose.
Du coup, si jamais vous dĂ©cidĂ© de rester, autant tenter dâĂȘtre heureux de ce cĂŽtĂ©-là »
Il aurait dĂ» ĂȘtre heureux en entendant ces paroles, ou du moins se sentir soulagĂ©, mais Arthur nâarrivait pas Ă se dĂ©faire de ce poids dans son ventre.
Jamais il nâavait connu de personne aussi compatissante de toute sa vie, et en tant que roi, il en avait croisĂ© du monde. MĂȘme aujourdâhui, elle passait son bonheur Ă lui avant le sien. Il ne savait pas quoi rĂ©pondre, ses paroles lâont touchĂ© et pris dâun Ă©lan dâĂ©motions, il prĂ©fĂ©ra regarder devant lui. Il ne fallait pas quâil craque, surtout pas devant elle.
Elle devait interprĂ©ter son geste comme de lâindiffĂ©rence de sa part et tenta de se rattraper maladroitement.
« Je voulais juste vous faire cette proposition, vous nâĂȘtes pas obligĂ© de la suivre. Je sais que parfois je peux mâemporter dans mes histoires de romance, dĂ©solĂ©e »
« Non, ne vous excusez pas, jâĂ©tais juste surpris »
Il ne put sâempĂȘcher de sourire un peu devant sa rĂ©action
« Ah bon ? »
« Oui, surpris et Ă©mu. Merci Ă vous de toujours penser Ă me protĂ©ger mais aujourdâhui ma recherche du bonheur est bien autre »
« Câest-Ă -dire ? »
« Vous » répondit il
« Moi ? » GueniĂšvre semblait perdue. Quâest-ce quâelle venait faire dans cette histoire ?
Il savait quâelle ne comprendrait pas et il sây Ă©tait prĂ©parĂ©.
« Quand je suis parti, enfin quand je me suis lĂąchement enfuit en vous laissant derriĂšre, pendant toutes ces annĂ©es jâai eu le temps de rĂ©flĂ©chir.
Contrairement Ă ce que vous devez penser, jâai pensĂ© Ă vous et pas quâun peu »
Elle ne disait rien mais il avait son attention.
« Mon mariage avec Aconia Ă©tait une erreur, jamais je nâaurais dĂ» mâattacher »
« Vous Ă©tiez jeune et amoureux, câest comprĂ©hensible »
« Oui, jeune, amoureux et naïf »
Ses lĂšvres sâĂ©tirĂšrent Ă cette pensĂ©e bien amĂšre aujourdâhui.
« NaĂŻf car je savais quâelle avait renoncĂ©e mais je voulais mây accrocher car lâidĂ©e de devenir roi ne mâemballait pas, et encore moins de vous Ă©pouser, vous ou une autre.
Mais force de constater est quâon finit par sâattacher aux choses qui nous entourent. La Bretagne, les chevaliers, la bouffe, le vin aussi Ă©tonnant que cela puisse paraitre, et puis finalement vous »
« Je ne devais pas ĂȘtre facile Ă supporter, dĂ©solĂ©e »
« Non, non, vous Ă©tiez vous, juste vous, jeune, gentille et prĂȘte Ă faire fonctionner ce mariage » il marqua une pause avant de reprendre sur un ton plus bas
« Et tout comme on sâattache, on se dĂ©tache aussi de certaines choses, et Aconia en fait partie »
Elle resta silencieuse, plongée sans doute dans une réflexion profonde
« Vous ĂȘtes sur ? dâaprĂšs ce que jâai compris et surtout vu, vous avez quand mĂȘme tenu plus de vingt ans votre promesse »
CâĂ©tait difficile Ă croire pour elle, cet homme avait quand mĂȘme tenu de nombreuses annĂ©es attachĂ©es Ă un mariage cachĂ© et en mettant lâavenir du royaume en pĂ©ril en refusant de lui faire un hĂ©ritier.
Câest pour dire Ă quel point il lâaimait.
« Aussi sur que le fait que votre mÚre est nulle en pùtisserie »
Elle ria Ă cette image, rejoint par Arthur
« Vous savez, il parait quâelle sâest amĂ©liorĂ©e ces derniĂšres annĂ©es » balança tâelle
« Oui il parait mais je ne prĂ©fĂšre pas vĂ©rifier si vous voulez bien » les gĂąteaux de Dame SĂ©li Ă©tait bien la chose qui ne lâavait pas manquĂ© pour le coup. Ăa et le climat.
GueniĂšvre souriait Ă prĂ©sent Ă pleines dents, une premiĂšre depuis quâils Ă©taient revenus. Il ne lâavait pas vu beaucoup sourire, elle restait souvent dans son coin comme perdu.
MĂȘme sâil Ă©tait trop occupĂ© Ă vagabonder Ă droite et Ă gauche, dĂšs quâil lâapercevait, il prenait quelques instants pour lâobserver.
Il ne pouvait pas faire grand-chose sur le moment mais au fond de lui il espĂ©rait trouver le temps de lui parler et de lui dire ce quâil a dans le cĆur. Elle lui avait manquĂ©.
« Pour revenir sur votre proposition, non je nâai pas envie, ni le besoin de retrouver Aconia.
De toute façon je ne sais mĂȘme pas si elle est toujours en vie et si elle lâest elle est bien trop ĂągĂ©e maintenant »
« Je nâavais pas pensĂ© Ă cette Ă©ventualitĂ© »
« Mais il y a autre chose que vous pouvez faire pour moi »
« Et quâest-ce que câest ? » demanda tâelle
« Laissez-moi vous courtiser GueniÚvre »
Elle resta bouche bée, les yeux grands ouverts
« Jâai envie de vous courtiser, de vous Ă©pouser et de rĂ©gner sur le Royaume de Logres Ă vos cĂŽtĂ©s.
Jâai envie de nous offrir cette histoire dâamour tant mĂ©ritĂ©e, surtout vous, jâai envie de faire perdurer lâhistoire dâArthur et de GueniĂšvre, jâai envie de vous faire connaitre les choses de lâamour et de dĂ©couvrir les choses ensembles.
Je sais que le temps perdu ne se rattrape pas mais je mâengage Ă faire du reste quelque chose dâinoubliable tant que vous voudriez de moi »
Voila il lâavait dit, cela lui travaillait depuis des semaines, depuis cette histoire de couronne de fleurs. Il ne trouvait jamais le bon moment pour lâapprocher
Des larmes coulaient sur ses joues roses la rendant encore plus adorable. Elle nâen croyait pas ses yeux.
« Vous ĂȘtes sur ? enfin je veux dire, vous le penser vraiment ? »
Il lui offrit son plus beau sourire
« Je nâai jamais Ă©tĂ© aussi sĂ»r de ma vie que maintenant »
Il approcha lentement ses mains pour essuyer ses larmes, son premier geste de tendresse depuis leur baiser, puis dans un doux murmure il poursuivit
« Laissez-moi vous aimer dignement »
Ses yeux se remplirent de nouveau de larmes alors elle les ferma, les laissant couler quâil essuya de nouveau tendrement avant de les rouvrir et lui offrir un sourire plein de douceur
« Oui, mon Roi » et elle colla ses lÚvres aux siennes.
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A livre ouvert part 3
GueniĂšvre Ă©tait heureuse. Elle avait passĂ© un superbe moment chez sa tante et ça lui avait fait du bien. MĂȘme si elle adore sa famille et Kaamelott, voir sa tante lui faisait toujours un bien fou. Elle pouvait se laisser aller, sans craindre les critiques et discuter pendant des heures avec sa tante et son oncle dâamour, de poĂ©sie, de thĂ©Ăątre et autres sujets qui la passionne. Ils Ă©taient bien les seuls de sa famille Ă ne pas ĂȘtre portĂ© sur la guerre, les objets de tortures. Elle apprĂ©ciait sa tante et son oncle pour ça mais surtout ils arrivaient Ă voir la vraie GueniĂšvre, pas celle qui doit se tenir Ă lâĂ©cart Ă Kaamelott. Bref elle Ă©tait heureuse et bien que de retour dans le chĂąteau, elle dĂ©cida de profiter de ce moment dâeuphorie tant que ça dura pour faire lâimpasse du monde autour dâelle et sâoccuper de ses affaires, aussi petites soient elles.
Son Ă©poux ne semblait pas irritĂ© par sa prĂ©sence, il paraissait mĂȘme plutĂŽt de bonne humeur aussi mais elle nâen pensa rien. Il avait sĂ»rement passĂ© du temps avec ses maĂźtresses quand elle nâĂ©tait pas lĂ . Serait ce donc la clĂ© de survie pour son mariage, partir de temps en temps pour quâil la supporte? Mais alors quâelle Ă©tait plongĂ©e dans une histoire dâamour impossible entre un guerrier et une bourgeoise, le soir dans leur lit, son Ă©poux lui posa une question Ă©trange. Trop concentrĂ©e elle ne releva pas tout de suite mais vint ensuite une question qui la pris de court, pour ne pas dire lâinquiĂ©ta
« Vous savez celui à la reliure argentée, qui était sur votre coiffeuse »
Elle nâen croyait pas ses oreilles, il avait osĂ© toucher Ă son journal! PaniquĂ©e elle ne put que crier et sortir de la chambre pour aller se rĂ©fugier, oĂč elle ne savait pas pourvue quâelle sâĂ©loigne de lui. Elle avait alors trouvĂ©e refuge dans une chambre dâinvitĂ© par chance, en cette pĂ©riode de lâannĂ©e plutĂŽt chargĂ©e. Seule elle avait fondue en larmes, imaginant Arthur se moquer dâelle pendant quâil parcourait ce quâelle avait de prĂ©cieux et intime. Vivre Ă Kaamelott et ĂȘtre reine nâĂ©tait pas de tout repos pour elle, elle avait bien conscience de ce que les autres disant Ă son Ă©gard, mĂȘme sâils pensaient le contraire. Les insultes, lâindiffĂ©rence ou encore pour certaines la pitiĂ©, elle avait fini par faire avec. Tenir ce journal lui faisait du bien, de pouvoir extĂ©rioriser tout ce quâelle vivait Ă©tait libĂ©rateur mĂȘme si sa situation ne changeait pas, elle avait besoin de se confier. CâĂ©tait une idĂ©e de sa tante, la seule Ă la comprendre et effectivement lâidĂ©e fonctionnait. Pendant les moments oĂč Arthur se montrait particuliĂšrement mĂ©chant Ă son Ă©gard elle se rĂ©fugiait dans lâĂ©criture. CâĂ©tait son monde Ă elle et en aucun cas elle nâavait voulut que quelquâun en prenne part, surtout pas lui. Qu allait tâil penser dâelle maintenant, il devait la trouver pitoyable. Elle ne put sâempĂȘcher de pleurer, imaginant sa vie devenir encore plus lamentable.
Les jours suivants elle tenta de se faire discrĂšte, prĂȘte Ă supporter les brimades de son Ă©poux et Ă©ventuelles maĂźtresses dans son dos, elle savait quâil leur racontait des choses sur elle. Mais Arthur lâignora simplement, non plutĂŽt que dâignorer il resta tel quâil Ă©tait, ni plus ni moins et continuait Ă mener sa petite vie de roi. Elle pensait quâil allait sâen prendre Ă elle le soir mais lĂ aussi il se contenta de lire ses parchemins et se coucher comme si de rien nâĂ©tait. Elle essaya de se faire la plus discrĂšte possible, se couchant et se levant bien avant lui mais il ne releva pas, Ă©videmment. Lors de repas de famille, aprĂšs plusieurs jours de silence ses parents ont bien saisie quâils ne pouvaient rien en tirer et lui fouta la paix. Alors elle sâest dis quâil devait la trouver dĂ©finitivement pitoyable au point de ne plus sâembĂȘter. Elle nâexistait plus Ă ses yeux. Elle ne savait pas si elle devait ĂȘtre soulagĂ©e ou en pleurer, aprĂšs tout elle avait fini pas dĂ©velopper des sentiments pour lui.
Mais alors un soir tandis quâelle Ă©tait allongĂ©e dans leur lit conjugal elle repensait Ă la scĂšne ce soir la. En panique elle ne lui avait pas laissĂ© trop de temps pour sâexpliquer et du coup ne releva pas sa premiĂšre phrase. Il avait dit « Dites, vous auriez la suite par hasard de ce bouquin? »
Il avait parlĂ© dâune suite, comme dans une histoire quâon Ă©crit pour ĂȘtre lu, nâavait il pas compris quâil sâagissait de son journal ? Maintenant quâelle y pense, elle nâavait jamais citĂ© des noms et employait leur fonction pour parler des gens de la cour. Elle citait Arthur comme le roi et elle comme la reine. Elle se leva brusquement. Il ne savait pas, il pensait que câest une simple histoire et rien dâautre, voilĂ pourquoi il ne changea pas son attitude envers elle car il nâavait rien a changer.
Mais alors elle nâavait pas encore touchĂ©e le fondâŠ?
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Anyone here born on October 1st 1989?
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Jâai eu envie dâĂ©crire la suite dâun Ă©pisode qui me rend trĂšs curieuse. Vous savez « Eunuques et chauds lapins » avec le gĂ©nĂ©ral perse NarsĂšs. Yâa tâil vraiment aucune raison de sâinquiĂ©ter ?
Rien Ă faire, il nâĂ©tait pas rassurĂ©. Laisser GueniĂšvre avec ce gĂ©nĂ©ral soi disant eunuque, il avait beau essayer penser Ă autre chose il nâĂ©tais pas Ă lâaise. Il Ă©tait suffisamment expert dans ce domaine pour savoir quâil existe pleins de moyens de se procurer du plaisir. il sait quâelle ne tenterait rien qui nuirait Ă leur son image, le tien comme le sien, mais quâen est il du gĂ©nĂ©ral NarsĂšs? Un homme reste un homme, eunuque ou pas. Non et puis que dirait les gens sâils venaient Ă apprendre quâil a passĂ© la nuit avec la reine pendant que le roi Ă©tait avec une maĂźtresse ? Non il devait sâassurer quâil ne tenterait rien de dĂ©placĂ©, aprĂšs tout elle est Reine de Bretagne. Il se leva du lit dâAzĂ©nor, ignora complĂštement les agissements de celle ci et se rendit dans les couloirs en direction de sa chambre. ArrivĂ© Ă quelques mĂštres de cette derniĂšre il sâarrĂȘta net en entendant des bruits qui ressĂšment Ă©trangement Ă des gĂ©missements. Avait il prit la mauvaise dĂ©cision aprĂšs tout? Les gardes postĂ©s devant sa chambre le remarquĂšrent mais nâen firent rien, habituĂ©s aux agissements Ă©tranges de leur souverains. Câest alors avec une apprĂ©hension quâil sâapprocha de la chambre, espĂ©rant ne pas trouver ce quâil redoutait depuis tout Ă lâheure. Mais alors quâil sâapprĂȘte Ă ouvrir la porte il entend tout Ă coup un bruit qui ne lui plait pas mais alors pas du tout
« Mmmmmhhhh »
Il ouvrit la porte avec une telle violence que les livres de la bibliothĂšque prĂšs de lâentrĂ©e tombĂšrent par terre et les gardent sautĂšrent de surprise tout comme les occupants de la chambre
« Non mais ça va pas de rentrer comme ça! » cria GueniÚvre »
« Sire tout va bien? » demanda le général
Et câest ainsi quâil les trouva, sa femme assise au bord du lit tenant une boĂźte et le gĂ©nĂ©ral quant Ă lui assis sur la chaise en face, les deux a une distance parfaitement respectable. Tous les deux le regardĂšrent avec de grands yeux, ne cachant pas leur surprise
« Eeuuhh, je peux savoir ce que vous faites? » demanda tâil
« Comment ça quâest ce quâon fait? Vous voyez bien ce quâon fait ? » lança tâelle
« Non je ne vois pas non câest pour ça que je vous demande » il sâavance dans la chambre
« Ben jâai apportĂ© des gourmandises de chez moi et la reine sâest montrĂ©e trĂšs intĂ©ressĂ©e Ă lâidĂ©e de les goĂ»ter. Je voulais vous les prĂ©senter tout Ă lâheure mais on avait tellement mangĂ© que jâai complĂštement oublié » rĂ©pondit NarsĂšs
Câest seulement Ă ce moment quâil remarqua quâelle tenait un petit gĂąteau entre ses mains
« Des gateaux ? »
« Oui »
« Et du coup ce bruit?? »
« Quel bruit? »
Il faut vraiment quâelle arrĂȘte de faire de tels bruits quand elle mange des gourmandises pensa tâil
« Rien, bon vous cassez vous »
« Mais Sire, on avait un marché »
« Yâa plus de marchĂ©, allez cassez vous avant que jâappelle la garde »
Dépité le general se leva, souhaita bonne nuit à la reine avant de sortir de la chambre, ne comprenant pas ce qui venait de se passer
« Mais vous comptez me dire ce qui se passe Ă la fin, je vous ferait dire que je passais un agrĂ©able moment avec ce gĂ©nĂ©ral que, je vous rappelle, vous mâavez envoyĂ© sans mĂȘme me consulter! »
« Oui voilà et maintenant sans vous consulter je le renvoie. Allez vous coucher et rangez moi ce gùteaux »
Il sâinstalla confortablement de son cĂŽtĂ© du lit, en ignorant les soupirs de son Ă©pouse et surtout plus apaisĂ©. VoilĂ une bonne chose de faite murmura tâil
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Bon ben voilĂ la suite en ce dimanche soir pour combler mon ennuie. Dsl câest Ă©crit dâune seule traite comme le premier du coup pas de correction de fautes et autres
A livre ouvert part 2
Son Ă©pouse revint une semaine plus tard. Il avait complĂštement oubliĂ© cette histoire de livre, trop occupĂ© Ă sâoccuper des affaires Ă droite et Ă gauche, Ă expliquer Ă ses maĂźtresses quâil voulait dormir seul pour une fois et Ă tenter de profiter ne serait ce quâun peu de son absence pour se retrouver seul, au moins la nuit. A son retour il remarqua quâelle Ă©tait bien enthousiaste, et quâelle courrait partout, non pas quâil y prĂȘta attention mais il faut dire aussi que la discrĂ©tion nâĂ©tait pas son fort a GueniĂšvre. Bon tant quâelle lui foutait la paix. Du coup ce nâest que seulement plusieurs jours plus tard, dans son lit alors quâil venait une nouvelle fois de finir dâĂ©tudier une nouvelle texte de loi sur la lĂ©gitimitĂ© des mariages chrĂ©tiens sur le sol breton quâil eut une pensĂ©e pour cette hĂ©roĂŻne. Alors il lui posa la question
« Dites, vous auriez la suite par hasard de ce bouquin? »
Elle semblait plongĂ©e dans le parchemin quâelle tenait
« Quel bouquin? »
« Vous savez celui à la reliure argentée, qui était sur votre coiffeuse »
Elle sâarrĂȘta net avant de le regarder avec de grands yeux, lâair paniquĂ©e
« Vous lâavez lu?! »
« Oui pardon, ma curiositĂ© a pris le dessus, mais vous lâavez laissĂ© en Ă©vidence alors jâai pensĂ© que cela ne vous dĂ©rangerait pas. Dâailleurs je dois avouer que lâhistoire est assez intrigante et je âŠ.
« Vous lâavez lu!! » cria tâelle avant de se lever du lit. « Vous nâĂ©tiez pas censĂ© ! » puis elle sorti de la chambre en claquant la porte derriĂšre elle
« Je vois quâon ne veut pas partager les bon plans!! » lança tâil. « quâelle tarĂ©e, de plus en plus bizarre elle aussi »
Il se coucha sans plus de question, finalement trop fatigué pour réfléchir
Les jours suivants il poursuivit sa vie sans trop de mal. Les affaires du royaume nâattendent pas aprĂšs tout, surtout quand il sâagit de repousser les barbares et les Saxons en mĂȘme temps du coup il ne remarqua rien. Le soir en se couchant il Ă©tait bien trop fatiguĂ© pour observer autour de lui, enfin si, sa femme se couchait maintenant aprĂšs lui mais aprĂšs tout cela ne le dĂ©rangeait pas. Et puis plus les jours avançaient plus il dĂ» se rendre Ă lâĂ©vidence que quelque chose clochait. Elle nâavait plus cette enthousiasme quâelle avait Ă son retour de Carmelide, et elle Ă©tait Ă©trangement calme lors des repas, mĂȘme quand on lui lançait des piques. Elle ne le dĂ©rangeait plus non plus pour lâaider Ă rĂ©viser une poĂ©sie grecque Ă la noix le soir et puis depuis quand se couchait elle aprĂšs lui?
Il remarqua mais nâen fit rien, moins il interagissait avec elle mieux il se portait, tant pis pour le bouquin, de toute façon il avait peu de temps pour ce genre de distraction. Il avait reposĂ© le livre Ă sa place sur sa commode mais elle ne lâavait pas touchĂ©, il resta la Ă sa place. Seulement sâil ne dit rien un malaise sâinstalla entre eux. Il semblerait que son Ă©pouse ait fait vĆux de silence, ce quâil trouva ridicule. Jusquâau jour oĂč obligĂ© de retourner dans sa chambre aprĂšs une dispute avec Demetra il ouvrit doucement la porte pour ne pas la rĂ©veiller il lâa vit assise en train dâĂ©crire sur sa coiffeuse sur ce qui ressemble Ă un livre Ă la reliure argentĂ©e.
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J'y pense. J'y pense tellement souvent....
Et si GueniÚvre était revenu dans la chambre d'Arthur quand les hommes de Lancelot était en chemin et avait trouvé sa chambre vide (il était parti avec Venec) et si elle avait attrapé machinalement quelques parchemins de ses mémoires en craignant qu'ils ne contiennent des informations que Lancelot pourrait utiliser contre lui.
GueniĂšvre qui rentre Ă l'auberge oĂč elle s'est pris une chambre et lis rapidement les parchemins. Ils concernent Aconia. Elle dĂ©couvre leur histoire enfin une partie. Et elle finit par les bruler. Le peuple ne peut pas savoir. Le peuple ne doit pas savoir qu'il leur a menti, qu'il ne leur a jamais parlĂ© de son prĂ©cĂ©dent mariage secret et interdit avec une femme mariĂ©e.
Elle ne sait pas ce qui lui est arrivée mais elle espÚre qu'il a pu s'enfuir et qu'il n'a pas été attrapé par les hommes de Lancelot. Elle a brûlé les parchemins parce que s'il s'est enduit il y a des chances qu'il soit retourné à Rome la retrouver parce qu'il l'aime, elle, cette romaine. Tandis qu'elle et bien, il la abandonnait.
Et alors que le dernier morceau de parchemins brûle...des cris se font entendre. Les hommes de Lancelot sont là .
....
J'y pense. J'y pense tellement souvent à cette possibilité.
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Comme je mâennuie en ce moment au travail jâai le temps de rĂȘvasser ( ou câest la fatigue qui me prend ) et en relisant de vielles histoires sur notre couple Kaamelott prĂ©fĂ©rĂ© jâai eu une pensĂ©e:
Et si Guenievre avait tenu un journal intime du temps oĂč elle vivait avec notre bon roi et que celui ci tomba par hasard dessus ?
A livre ouvert part 1
Câest en cherchant un parchemin pour finaliser un traitĂ© de paix avec une tribu voisine quâil Ă©tait tombĂ© dessus. La, planquĂ© dans la coiffeuse de son Ă©pouse entre des livres sur le thĂ©Ăątre grecque et de poĂ©sie quâil lâavait aperçu. Un petit cahier Ă la reliure argentĂ© avec des motifs fleuris dessus. Rien nâĂ©tait inscrit dessus alors il nây a avait pas prĂȘtĂ© trop dâattention, trop occupĂ© Ă retrouver son parchemin avant que la guerre ne soit lancĂ©e. Finalement câest au fond de leur lit quâil le trouva, maudissant les bonniches pour lâavoir sĂ»rement fait tomber . Puis les jours passĂšrent et il avait complĂštement oubliĂ© ce quâil avait vu.
Un soir, alors que sa femme Ă©tait partie visiter sa famille en Carmelide, il nâarrivait pas Ă trouver le sommeil. Pour une fois quâil avait passĂ© une journĂ©e tranquille, sans trop dâaccroc a part Leodagan qui avait poursuivi Bohort dans toute la cour car celui ci pensait rendre service en programmant le bal des fleurs et celui des jets dâarmes le mĂȘme jour. Personne nâavait osĂ© stopper le roi de Carmelide par peur du coup il dĂ» sây coller mais non sans peine.
Non la journĂ©e fut plutĂŽt tranquille alors il fut surpris de ne pas trouver sommeil , surtout quâil pouvait passer la nuit sans entendre son Ă©pouse tenter de lui raconter des choses bien trop inintĂ©ressantes pour lui. Alors il sâest mis Ă chercher un bouquin pour faire passer le temps et espĂ©rer que ça lâaide Ă sâendormir. Ăa marche bien pour les enfants. Mais rien Ă faire, a part des thĂ©Ăątres grecques et des poĂ©sies il ne trouva rien de palpitant dans sa chambre. Puis il se souvint de ce petit bouquin quâil avait aperçu dans les affaires de son Ă©pouse. En principe il ne devrait pas fouiller mais ils sont mariĂ©s donc lĂ©galement il partagent tout, et puis de toute façon si elle le laisse la câest quâelle ne cherche pas Ă le cacher
Alors il sâest mis Ă le lire. Au dĂ©but il trouva lâhistoire assez banale, une jeune fille promise Ă un homme quâelle ne connaĂźt pas et qui doit devenir roi pour unifier des terres en guerres depuis des siĂšcles. Bon typique. Ayant suivi un enseignement littĂ©raire Ă Rome, il sait que souvent lâaction vient aprĂšs. Et il ne fut pas déçu, assez surpris dâailleurs car plus il lisait et plus lâhistoire devenait triste. DĂ©laissĂ©e par son Ă©poux et moquĂ©e par la cour, lâhĂ©roĂŻne peinait Ă trouver son bonheur. Elle tenta tant bien que mal de sâadapter mais Ă chaque fois elle fut ignorĂ©e voire ridiculisĂ©e . Jamais il nâavait lu une histoire dâune telle tristesse et chose Ă©trange lâauteur nâemploya pas des noms pour dĂ©crire ces personnages meme pour lâhĂ©roĂŻne elle mĂȘme qui est just appelĂ©e la reine. Il ne se considĂšre pas comme un grand homme de lettre mais il nâavait encore jamais vu ça. Est ce la la nouvelle tendance des Ă©crivains du moment? Quoi quâil en soit il ne pouvait plus sâarrĂȘter, malgrĂ© la tristesse et son cĆur qui se serra Ă chaque mĂ©saventure il dĂ©vora le bouquin sans mĂȘme voir le temps passer. Son sommeil fut oubliĂ©.
Mais alors quâil terminait un Ă©niĂšme chapitre, que fut sa dĂ©ception quand il tomba sur des pages blanches. Lâauteur nâavait pas fini son ouvrage. dĂ©cidĂ©ment que des surprises. Déçu il reposa le livre sur sa table de chevet et se noya de poser la question Ă Guenievre sur une Ă©ventuelle suite avant de tomber dans les bras de MorphĂ©e
TBC ou pas??
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Cute but sadÂ
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Pour ceux que ça intĂ©resse la suite ma fic đđ
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Je mâennuie alors jâĂ©cris
Arthur nâarrivait pas Ă dormir. Il souffrait dĂ©jĂ dâinsomnie du temps de son rĂšgne et son retour nâa rien arrangĂ©. On le sollicitait sans cesse pour tout et pour rien.
Alors chaque jour qui passait creusait de plus en plus les cernes sous ses yeux et son humeur devenait difficile Ă gĂ©rer. Personne semblait sâen intĂ©resser, comme dâhabitude
Un jour alors quâil rejoignait la salle Ă manger pour le dĂ©jeuner il remarqua que ses beaux parents nâĂ©taient pas lĂ , uniquement GueniĂšvre. InterpellĂ© il lui demande sâil y avait un problĂšme, elle lui rĂ©pond simplement quâils Ă©taient occupĂ©s et ont dĂ©jeunĂ© avant. Nây prĂȘtant pas trop attention les deux ex-Ă©poux mangĂšrent tranquillement
Au moment de se rendre dans la salle des archives pour finaliser des projets de lois avec Bohort, GueniĂšvre lâattrapa par les bras et lâemmena de force dans le quartier des chambres. Arthur proteste mais elle ne lâĂ©coute pas et fini pas lâentraĂźner dans sa chambre Ă elle. Lui surpris, reste plantĂ© devant la porte. Elle lui demande de venir sâallonger prĂšs dâelle . Il lui rĂ©ponds quâil a des choses Ă faire mais elle lâattrape pour quâil sâassoit sur le lit. Elle se met Ă le dĂ©shabiller pour ne rester quâen simple tunique et lâallonge, en bloquant sa tĂȘte dans ses bras. Elle lui murmure que toutes ses rĂ©unions sont dĂ©calĂ©es de deux heures, que le chĂąteau Ă lâobligation de les laisser tranquille jusque lĂ et quâil peux se reposer tranquillement
TouchĂ© par son initiative il se demanda comment il avait fait pour avoir une personne si merveilleuse Ă ses cĂŽtĂ©s et dĂ©cida pour une fois de se laisser bercer . Il sâendormit comme un bĂ©bĂ©
Deux heures plus tard quand les chevaliers toquĂšrent Ă la porte GueniĂšvre se contenta de leur refermer la porte et de retourner se coucher auprĂšs de lui
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Savez vous comment créer un compte AO3??
Jâaimerais publier une fic
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Et voici ma petite fic
Merci a @milymargot pour sa contribution et jâespĂšre quâil vous plaira
Arthur rĂ©flĂ©chissait beaucoup. Dâordinaire il passait son temps Ă trouver des solutions et Ă supporter les comportements de gens qui composaient sa cour. Il ne sait toujours pas comment il a pu sâentourer de personnes pareils (oui il sait câest pour le Graal) mais son cerveau ne pouvait sâempĂȘcher dâĂȘtre en Ă©bullition.
Alors il rĂ©flĂ©chissait. Aux pistes pour le Graal, Ă comment faire comprendre Ă ses hommes lâimportance de ce dernier, Ă faire plaisir Ă sa mĂšre, mĂȘme sâil sait que câest perdu dâavance, Ă Ă©chapper aux diffĂ©rents complots qui peuvent ĂȘtre montĂ© contre lui. Bref une vie de roi quoi.
Sâil y a une chose qui ne lâavait pas manquĂ© durant son exil câĂ©tait bien cet aspect-lĂ . Il sait quâil ne devrait pas dire cela mais une vie dâesclave câest quand mĂȘme la simplicitĂ©. Bon il est vrai quâil Ă©tait plutĂŽt bien tombĂ© avec Damanian comme maĂźtre, mais quand mĂȘme. Une vie rythmĂ©e par les mĂȘmes gestes, sans arrĂȘt, en boucle, manger et dormir. La fatigue lâempĂȘchant de rĂ©flĂ©chir et de profiter de son environnement, ses journĂ©es passaient Ă une vitesse quâil nâarrivait pas Ă compter les jours. Câest ainsi quâil a pu tenir dix ans sans rĂ©flĂ©chir, ne pensant Ă rien (si une fois Ă ce quâil allait manger le soir).
Arthur ne sâĂ©tait pas senti aussi libre et libĂ©rĂ© depuis longtemps. Ă vrai dire il nâa pas souvenir dâavoir ressenti ça depuis quâil est venu au monde. Promis Ă un destin dĂšs son plus jeune Ăąge ; envoyĂ© dans lâarmĂ©e romaine pour fuir lâoppression de son pĂšre puis roi du royaume de ce dernier (lâironie). Non, la libertĂ© il ne lâa jamais connu. Maintenant quâil y a goĂ»tĂ©, il sait dĂ©sormais que ce nâest pas celle-ci qui lâa conduit Ă se battre contre lâesclavage. Ce nâest pas pour la libertĂ© quâil a ĆuvrĂ© toute sa vie contre ces personnes enchainĂ©es pour des raisons qui ne font pas sens. Ce nâest non plus par pur empathie ou par amour comme pour Shedda. Non sâil a fait tout ça câest pour que ces personnes ne deviennent pas des pantins comme lui. Quâils puissent ĂȘtre maĂźtre de leur vie. Oui, câest pour que le monde ne soit pas rĂ©gi par des rĂšgles, des croyances qui vont Ă lâencontre du bonheur humain.
Maintenant quâil est revenu, il en est sĂ»r. Mais surtout sur dâune chose : quâil a Ă©chouĂ© lamentablement. Toute sa vie il sâest battu contre lâinjustice mais il nâa pas su la faire rĂ©gner au sein de son cercle intime. Lui qui est allĂ© mĂȘme jusquâĂ tuer un bourreau, il lâĂ©tait devenu pour quelquâun dâautre. Pour une personne qui nâa jamais rien demandĂ©, une personne Ă qui on nâa guĂšre laissĂ© le choix et qui durant des annĂ©es Ă souffert en silence. Il y a des blessures qui ne guĂ©rissent pas, les blessures mentales en font partie. Comment a-t-il pu ĂȘtre Ă©goĂŻste au point de ne rien voir.
Du coup Arthur avait recommencĂ© Ă rĂ©flĂ©chir mais cette fois-ci par choix. Tout comme il avait choisit de partir il y a dix ans, il fait le choix dĂ©sormais de cogiter. Non pas pour le Graal ou pour le royaume mais pour cette personne. Cette personne, qui Ă cause de son destin sâest vu retirer tout choix dans sa vie. Et elle nâest autre que GeniĂšvre, son Ă©pouse, enfin ex-Ă©pouse. AllongĂ© dans son lit en Carmelide, il repensait Ă tout ce qui sâĂ©tait passĂ© ces derniers jours. Il ne trouvait pas le sommeil de toute façon. Dix ans Ă dormir sur un lit de paille il ressentait un sentiment Ă©trange Ă se trouver dans un lit bien trop grand pour une seule personne. Alors il dĂ©cida de penser Ă elle et Ă ce quâil avait ressenti en apprenant son enfermement dans la tour. A sa couronne de fleurs.
Une boule se forma dans son ventre Ă lâĂ©vocation de celle-ci. Le symbole de leur union prĂ©servĂ© depuis plus de vingt ans par une personne quâil avait rendue malheureuse. Une personne ignorĂ©e, trompĂ©e, humiliĂ©e et il en passe. Oui il avait conscience de tout cela, il lâavait toujours su mais prĂ©fĂ©rait lâignorer tant que ça pouvait justifier son mal ĂȘtre. Mais il ne pouvait plus dĂ©sormais, pas aprĂšs tout ce qui sâest passĂ©. Lui qui pensait la libĂ©rer dâun mariage malheureux nâa fait quâempirer la situation. Peu importe ce quâil pensait dâelle durant son rĂšgne et toutes les choses quâil lui a dites, au fond de lui il nâa jamais voulu la blesser rĂ©ellement. Elle ne mĂ©ritait pas ce sort, pas aprĂšs ce quâelle a subi avec lui.
Lâembrasser en haut de cette tour Ă©tait un moyen pour lui de lui rendre lâespoir, non pas avec lui mais de la vie en gĂ©nĂ©ral. Tout comme il lâavait fait avec Shedda il voulait ĂȘtre son libĂ©rateur. Voir son prĂ©tendant Ă©chouer lâavait travaillĂ©. Il tenta tant bien que mal de ne pas le montrer, plus exaspĂ©rĂ© par son retour forcĂ©. Mais lâĂ©vocation de sa couronne de fleurs a fait tomber toutes les barriĂšres quâil sâĂ©tait mis vis Ă vis dâelle.
Et depuis il ne savait pas comment se comporter. Doit il faire comme si rien ne sâĂ©tait passĂ©? Ou au contraire mettre les choses au clair avec elle?
Difficile de rĂ©pondre Ă ces questions, dâautant quâil a appris plus tard quâils ne sont plus mariĂ©s. Sans le vouloir il a embrassĂ© une femme mariĂ©e une nouvelle fois, et celle de Karadoc par dessus le marchĂ©. DĂ©cidĂ©ment il nâĂ©tait pas douĂ©. Mais ce qui le gĂȘnait le plus câest ce sentiment dont il nâarrive pas Ă sâen dĂ©faire : la honte
Honte de lâavoir malmenĂ©e, de lâavoir abandonnĂ©e durant son exil, de lâavoir Ă©changĂ©e (surtout aprĂšs avoir vu le dĂ©but de folie de Lancelot).
Alors il lâĂ©vitait du mieux quâil pouvait. Surtout depuis sa tentative de suicide. Il ne pense pas quâelle soit au courant, du moins câest ce quâil espĂšre. Il faisait de nouveau lâhypocrite. Câest plus fort que lui, sa dĂ©pression est plus forte que lui.
Finalement aprĂšs un long moment Ă rĂ©flĂ©chir il dĂ©cida dâaller prendre lâair pour soulager son cerveau en Ă©bullition. Connaissant Leodagan, il a du instaurer un couvre feu mis a part pour les gardes afin de renforcer la surveillance. Aucune chance quâon ne vienne le dĂ©ranger du coup. Enfilant son manteau de fourrure et sâĂ©quipant dâune torche il sâaventura dans les couloirs en direction des jardins. Un sourire se fait visible sur son visage. Jamais il nâaurait cru son beau pĂšre, enfin ex-beau pĂšre se lancer dans lâagriculture. Lui qui faisait tout pour Ă©viter les sĂ©ances de dolĂ©ances et perdait patience face Ă Ropartz et Guetenoc sâest trouvĂ© Ă jardiner. Quelle ironie.
Arrivant dans les dits jardins, il inhala un grand bol dâair frais, sentant son corps se dĂ©tendre petit Ă petit. RepĂ©rant un banc derriĂšre une parcelle de choux il commença Ă sâavancer quand il aperçut une silhouette fĂ©minine assise sur le banc quâil visait. La personne Ă©tait de dos mais il reconnaĂźtrait cette chevelure a des kilomĂštres: Guenievre.
Mince. Comment lâobjet de ses tourments pouvait il se prĂ©senter devant lui comme ça alors quâil nâa aucun moyen dâĂ©chappatoire. Il nâĂ©tait pas prĂȘt. Clairement pas. Il devait faire demi tour sans se faire repĂ©rer. Alors le plus silencieux possible il rebroussa chemin jusquâĂ ce quâil marche sur une branche dâarbre et tombe Ă plat ventre sur les choux.
« Qui va là ? »
Cette fois câest sĂ»r, il aurait dĂ» respecter le couvre feu.
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Bonjour bonsoir la fandom Kaamelott/pendranievre
Jâai envie de contribuer un peu et du coup je cherche un bĂȘta pour une fic que jâai Ă©crite
Des propositions ??
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GueniĂšvre dans livre V :
(gif de @quietparanoiac)
GueniĂšvre post kv1 : malgrĂ© le moment Ă la Tour, elle reste persuadĂ©e qu'Arthur ne peut pas la dĂ©sirer. Because ze scĂšne đ
Ignorante face aux gestes d'Arthur. Elle pense qu'il essaie d'ĂȘtre gentil, mais c'est tout, sans plus. Car il peut pas, non il ne peut pas vouloir plus.
Elle ne cherche mĂȘme pas Ă initier quoique ce soit. Il finira bien par prendre de nouvelles maĂźtresses, par ĂȘtre agacĂ© par sa prĂ©sence.
Elle est juste heureuse qu'il soit en vie et qu'il soit revenu. Le plus important, c'est qu'il aille bien...
Arthur, lui, a envie de changer les choses. GueniĂšvre est le seul point positif de son retour en Bretagne. Elle est libre Ă nouveau, comme elle aurait toujours dĂ» l'ĂȘtre.
Il veut quelque chose de nouveau. Mais ce lĂ©gitime sentiment de culpabilitĂ©. Ăpoux indigne pendant 15 ans, Ă©poux absent pendant 10.
Pourquoi serait-il toujours aimĂ© avec cette mĂȘme fidĂ©litĂ©, cette ferveur ?
Il sait qu'il n'a pas le droit mais il veut. Il veut.
Mais comment lui faire comprendre ? Elle semble ne pas voir que tout est différent maintenant.
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Je viens de regarder lâĂ©pisode « la pĂąte dâamande » et leur Ă©change mâa interpellĂ©
Guenievre : - excusez-moi je voulais pas vous agresser
Arthur: - non câest pas ça mais je cherche ce que je vous ai fait
Guenievre : - rien vous avez rien fait
Donc en gros notre bon roi sait quâil fait chier notre belle reine đ€Ż
Il est un peu sadique en fait đ€š
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Du livre I à V quel est votre épisode pendravievre préféré ?
Moi câest lâĂ©pisode de lâorage. Voir Arthur la prendre dans ses bras pour la rassurer me fera toujours de lâeffet đ
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Salut la communauté
Depuis quelque temps je pense Ă une version oĂč Arthur, aprĂšs la bataille songe sĂ©rieusement Ă se rapprocher de GueniĂšvre mais ne sais pas trop comment et au moment de lui faire part de ses projets leur concernant elle lui dit quâaprĂšs tout ce qui sâest passĂ© elle ne songe quâĂ une seule chose: la libertĂ©
Elle lui demande un lopin de terre oĂč elle pourra se poser et sâoccuper de la terre et de quelques bĂȘtes avec Nessa.Que depuis la tour elle rĂȘve dâune vie de simplicitĂ© et proche de la nature. Son escapade avec Lancelot dans la forĂȘt lui a montrĂ© quâune autre vie Ă©tait possible et quâaprĂšs tout malgrĂ© son statut de reine celle ne sâĂ©tait jamais rĂ©ellement senti a sa place
Arthur, déçu mais compréhensif lui dégotte une ferme pas trop loin du chùteau de Carmelide avec des gardes car le danger subsiste avec Lancelot en liberté. Elle accepte et quitte le chùteau la semaine suivante non sans les remontrances de ses parents et surtout de Séli qui ne comprend pas comment on peut abandonner le trÎne aussi facilement
En rĂ©alitĂ© si Guenievre part câest parce quâelle a besoin de recul. Il sâest passĂ© tellement de choses, Arthur, Lancelot, lâĂ©change dâĂ©pouse et sa sĂ©questration quâelle avait besoin de sâĂ©loigner un peu de tout et de rĂ©flĂ©chir Ă ce quâelle veut rĂ©ellement. Elle nâa jamais eu le choix dans sa vie et la seule fois oĂč elle dĂ©cida de quelque chose cela avait mal tournĂ© ( Lancelot)
A prĂ©sent du haut de ses quarantaine dâans et toujours vierge elle nâĂ©tait pas sĂ»r de vouloir dĂ©pendre une nouvelle fois dâun homme. AprĂšs tout qui voudrait dâune femme aussi inexpĂ©rimentĂ©e et qui nâa pas su satisfaire son mari pendant des annĂ©es et gagner la confiance du peuple
Car elle nâĂ©tait pas dupe, personne nâavait rĂ©ellement chercher Ă retrouver lâex-reine de Bretagne. Quant Ă Arthur, qui nâest plus sont Ă©poux, mĂȘme sâil lâavait embrassĂ© dans cette tour, elle nâĂ©tait pas si naĂŻve au point de croire quâil tomba amoureux dâelle durant son exil, aprĂšs tout il Ă©tait parti en lâabandonnant. Alors oui sâoccuper dâune ferme lui donnerait lâoccasion de sâĂ©loigner de tout ça et de rĂ©flĂ©chir posĂ©ment sans quâon ne lui mette la pression. Et aussi parce quâelle et Nessa avait dĂ©veloppĂ© une rĂ©elle complicitĂ© et cohabitait bien ensemble
Pendant ce temps Arthur Ă©tait frustrĂ© et Ă©puisĂ©. Devoir revĂȘtir son rĂŽle de souverain Ă©tait plus compliquĂ© que prĂ©vu et il ne cessait de sâĂ©nerver auprĂšs de tout le monde. LĂ©odagan avait beau lui rappeler que mĂȘme sâil est roi il nâest pas Ă Kaamelott et ici câest lui qui dĂ©cide. Arthur Ă©tait tĂȘtu er chaque jour qui passait Ă©tait un fardeau pour les serviteurs et chevaliers qui croisaient sa route. Il nâavait pas prĂ©vu de reprendre le pouvoir encore moins seul et le dĂ©part de Guenievre lâavait boulversĂ©. Pourtant ce nâĂ©tait pas la premiĂšre fois quâelle sâen allait mais apprendre quâelle avait conservĂ© le symbole de leur union lâa chamboulĂ© et touchĂ©. Il souhait recoller les choses entre eux et la voulait Ă ses cĂŽtĂ©s mais elle ne veut pas, elle ne veut plus. Il avait vraiment tout ratĂ© avec elle
JusquâĂ cette phrase inattendue de Perceval un matin dans la cour
« mais Sire, elle ÂŽnâest quâĂ une demi heure de route, pourquoi vous nâallez pas la voir ? »
Je me suis perdu dans mes fantaisies mais cette version mâobsĂšde. Arthur qui reprend tout Ă zĂ©ro avec elle et qui lui fait la cour honnĂȘtement tout en essayant de se sauver lui mĂȘme. Car on va pas se mentir, il nâest pas guĂ©ri notre chouchou, il a juste acceptĂ© sa destinĂ©
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