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mhraymond · 2 years
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[Dernière publication avant le déménagement 📦📚]
J’ai lu «Vif oubli» deux fois plutôt qu’une ❤️ Ce magnifique recueil de poèmes en vers et en prose m’a beaucoup émue. Entre les souvenirs et le présent, David Goudreault dévoile une grande part de lui-même, confrontant la violence dans sa vie et partageant ses réflexions sur les deuils. «La perte comme moteur de construction identitaire» peut on lire en quatrième de couverture; mais la lumière y est aussi : chaque poème appelle à quelque chose d’important, de plus personnel et de plus viscéral. Plusieurs beaux passages méritent d’être cités :
«On peut traverser un musée les yeux fermés. La vie aussi.»
«Je ne joue jamais avec le feu. C’est l’incendie qui se joue de moi.»
«J’ai mis un de tes poèmes dans mon portefeuille. Comme ça, même cassé raide, je serai encore riche.»
… et tant d’autres douceurs qui vont droit au cœur ❤️
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mhraymond · 2 years
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J’ai découvert Éric Plamondon l’an dernier avec son recueil de nouvelles «Aller aux fraises». J’avais bien aimé son style et j’avais alors ajouté «1984» à ma PAL 📚 Je viens de terminer les romans de la trilogie: «Hongrie-Hollywood Express» qui m’a plongée dans l’univers de Johnny Weissmuller, nageur olympique plusieurs fois médaillé d’or. Je n’aurais probablement jamais eu envie de lire la biographie du premier Tarzan du cinéma parlant, mais j’ai trouvé le tout assez divertissant. J’ai trouvé plus long «Mayonnaise», dans lequel l’écrivain culte Richard Brautigan, le dernier des beatniks, est en vedette. Finalement, «Pomme S» qui porte sur Steve Jobs et la révolution informatique fût mon préféré 💜 J’ai été fascinée par l’intelligence de l’auteur qui fait tant de liens entre les histoires de l’un et de l’autre, comme si dans la vie il n’y avait pas de hasard, comme si «toutte est dans toutte», comme si le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut, en effet, provoquer une tornade au Texas 🦋🌪C’est la vie. C’est le destin. Une lecture rythmée et envoûtante, mais parfois redondante et inégale. Assurément un travail colossal de la part d’Éric Plamondon, je suis encore soufflée! 😅
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mhraymond · 2 years
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Terminer une lecture en larmes, immensément touchée par le dénouement, est un grand bonheur de la vie 🥲 Suivre, pendant plus de 800 pages, le destin de personnages véritablement humains et attachants dans leur complexité, c’est merveilleux 💙 «Tout le bleu du ciel» de Mélissa Da Costa est une lecture incontournable pour sa beauté, sa douceur et sa sincérité. Si vous avez aimé «Changer l’eau des fleurs», «Ensemble c’est tout» et ce genre de romans «antidépresseurs», vous allez adorer 🚌 C’est une prescription littéraire que tout le monde devrait suivre 💛
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mhraymond · 2 years
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«Le jour de la chouette» promettait d’offrir une véritable immersion dans le milieu de la mafia qui gangrène la société sicilienne. Le roman s'est imposé, dès sa sortie en 1961, comme une référence incontournable sur le sujet, et demeure aujourd'hui le plus populaire de tous les livres de Sciascia, grand écrivain sicilien. J’avais donc beaucoup d’attentes… et j’ai malheureusement été déçue ☹ Une lecture courte, mais ardue. Le style de l’auteur est pourtant précis et concis, mais il y a beaucoup trop de personnages et ça vient mêlant. Je me suis plutôt ennuyée, même si tous les ingrédients y étaient: un assassinat, un tueur, une enquête pendant laquelle règne l'omertà (un des seuls aspects intéressants du roman). D’autres ont lu ce «classique»? 🕵🏻‍♂️
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mhraymond · 2 years
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Dans ma PAL depuis... toujours? 😄 J'ai finalement pris le temps de lire «L’amant» de Marguerite Duras. Dernièrement, tout me ramenait à ce livre, alors que même les personnages de mes récentes lectures le lisaient (dans «Mon mari» et «Tout est ori», notamment) 💙 Cette autofiction raconte l’enfance et l’adolescence de l’écrivaine en Indochine. L’histoire d’une passion amoureuse, d’un désir charnel, d’une relation défendue… D’autres thèmes (plus intéressants) sont également traités, dont les relations difficiles avec sa mère et avec son frère aîné que sa mère a toujours préféré. Je m’attendais à être envoûtée… ça n’a malheureusement pas été le cas 😕 J’ai ressenti plus de malaises que de d’émois et peu d’empathie pour le personnage de la jeune fille 😬 Lu d’un trait malgré tout, parce que ça demeure un Goncourt tout de même accessible et que ça se lit bien un dimanche de pluie 🌧
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mhraymond · 2 years
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«Vernissage» fut une agréable surprise ❤️ Le titre m’interpellait bien sûr, mais la quatrième de couverture, un peu moins. Finalement, j’ai eu un gros coup de cœur et je confirme que le titre l’emporte (avec un dénouement inattendu à la Christian Guay-Poliquin avec «Le poids de la neige», que plusieurs ont lu et aimé) 😉 Il y a définitivement beaucoup plus dans ce livre que le résumé qu’on en fait. Il y a des dizaines d’histoires l’une dans l’autre et des dialogues colorés. Il y a des anecdotes, de nombreux sourires, mais aussi des émotions à foison. Les personnages, auxquels on s’attache rapidement, sont on ne peut plus authentiques. Formé en composition, Benoît Côté est docteur en musique et cela s’entend tout au long de la lecture 🎵 Son roman est une pure mélodie. Dès les premières pages, il faut apprivoiser la façon dont s’expriment les personnages, mais on s’y fait rapidement et on se laisse emporter par le rythme du langage vivant et brillamment imagé. Une lecture que je recommande fortement 👌🏻 Je vais absolument relire cet auteur, qui a d’ailleurs été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général pour un essai publié en 2017.
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mhraymond · 2 years
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J’aurais tant aimé faire le jeu de mots : «Le Grand Monde est un grand Lemaitre»… 🧡 Mais non. 😔 Avais-je trop d’attentes? Assurément, mais reste que Pierre Lemaitre nous avait habitués à plus de constance. J’ai l’impression que c’est ce qui a manqué dans ce nouveau roman aux allures de recueil de nouvelles, alors qu’on cherche parfois les liens, le comment du pourquoi… Il se passe beaucoup de choses dans ce récit et en même temps on dirait qu’il ne se passe rien? La quatrième de couverture n’est même pas un résumé, mais une suite de mots clés, c’est tout dire 😏 Comment résumer «Le Grand Monde»? Une saga familiale dont quelques personnages seulement ont su piquer mon intérêt, malheureusement. J’ai aimé le début et les cent dernières pages ont su raviver mon enthousiasme, mais je me suis finalement plutôt ennuyée entre les deux. Je n’aurai pas nécessairement envie de lire les deux prochains tomes promis dommage…
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mhraymond · 2 years
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Je découvre l’écriture soignée et érudite de Biz à rebours. Après mon initiation avec «L’horizon des événements» (2021), j’ai plongé dans «Naufrage» (2016) à la suggestion d’un ami lecteur. Ce court roman aux allures d’un banal récit sur un fonctionnaire malheureux se transforme rapidement en histoire d’horreur bouleversante. Ce roman ne se raconte pas, il se vit. Le choc. Le dénouement… Je l’ai lu d’un trait et j’ai adoré. Certains passages sont magnifiques, dont celui-ci : «Le remords est en fait une (re)mort. Une punition prométhéenne par laquelle, à chaque souvenir de la faute, l’aigle de la culpabilité dévore le foie du malheureux.» De la dentelle mythologique 💙
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mhraymond · 2 years
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Je viens tout juste de terminer «Une femme extraordinaire» de Catherine Éthier, cette chroniqueuse pleine d’esprit que j’aime d’amour 💗Comme plusieurs l’ont déjà mentionné, il est difficile de faire abstraction de la personnalité de l'autrice et de croire que son personnage de Corinne Gazaille n’est pas tout simplement son alter ego. On lit et on entend sa voix, ses intonations et ses petits accents si uniques. C'est donc dire qu'il faut aimer Catherine Éthier pour apprécier pleinement son premier roman, décrit comme comico-tragique. En effet, malgré les nombreux éclats de rire, il y a aussi plusieurs moments de réflexions sur la solitude, sur le mal de vivre et sur la culture du paraître. La première moitié du récit m'a semblé un peu plus décousue, comme une suite de chroniques. J’ai surtout aimé l’écriture de haute voltige et les spectaculaires références issues tout autant de la culture pop que de souvenirs plus nichés («shout out» à Lisle Von Rhuman et aux poupées des années 1980). Assurément divertissant 😄
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mhraymond · 2 years
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J’ai pris quelques jours pour me remettre de cette lecture à la fois passionnante et révoltante. «Match», c’est la manière insidieuse dont se développe, puis s'enracine, une relation toxique. Violence psychologique, manipulation… Lili Boisvert décrit un an et demi d’enfer dans la vie d’une femme (pourtant) lucide, mais aveuglée par son amour pour un homme (pourtant) brillant et attentionné. Les exemples de cruauté mentale se suivent et choquent, alors que cette «femme forte» semble consentir à l'inacceptable, jusqu'au reniement d’elle-même. C’est tellement triste et inquiétant, parce qu’on connaît des cas semblables et des situations que nous avons tolérées sans même s’en rendre compte: la persistance sociale d’un paternalisme bien-pensant… C’est un court roman que je recommande fortement, bien que frustrant, parce que sa nécessité et sa pertinence en valent assurément le coup 💛
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mhraymond · 2 years
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J’ai beaucoup aimé «Au pays du désespoir tranquille», premier roman de Marie-Pierre Duval 💗 Semi-autobiographique, le récit raconte le burn-out d’une recherchiste pour la télévision qui tente de se redécouvrir et «d’apprivoiser sa vraie vie», au-delà de la performance, du stress, de l’anxiété et du trop-plein du quotidien… Je me suis aisément identifiée au personnage principal, ayant le même âge, les mêmes références et une même expérience du merveilleux monde des médias (certes plus courte, mais tout aussi similaire 😉).
Évidemment, les coulisses de la télé et les nombreuses critiques du milieu sont savoureusement cyniques, mais le roman offre beaucoup plus que cela. C’est une véritable prise de conscience, une quête personnelle, une entreprise de reconstruction. J’ai cette impression que nous sommes plusieurs (femmes et hommes) à vivre les douleurs et les questionnements de la narratrice. Une lecture qui fait rire et réfléchir, car après tout… c’est exigeant de vivre au temps présent 🙏🏻
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mhraymond · 2 years
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En ce dimanche 27 mars, Journée mondiale du théâtre, une pièce sympathique signée Simon Boulerice dit le prolifique 💚 «Nous nous sommes tant aimés», n’est pas une histoire d’amour, mais d’amitié. 30 ans après la fin de leurs études secondaires, quatre amis se concoctent un conventum personnel. Au mitan de leur vie, l’heure est au bilan. Leur amitié a-t-elle survécu? Le temps les a-t-il véritablement bonifiés? Leur homophobie n’était-elle qu’un reflet de l’époque? Du théâtre d’été lumineux et drôle, où les multiples références aux années 1990 se succèdent délicieusement. Au son d’un «hit» de Milli Vanilli, les personnages étanchent leur soif de vengeance à coup de gorgées de Black Label. Et pourquoi pas une petite partie de Dr Mario pour oublier ses souvenirs amers? Génération Y, vous allez aimer 😊
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mhraymond · 2 years
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La narratrice de «Jardin radio», étudiante au doctorat en littérature, raconte sa convalescence. Atteinte d’une tumeur à la mâchoire, elle subit plusieurs chirurgies: retrait de la tumeur, prélèvement d’os à la hanche qui sert à reconstruire la mâchoire, etc. Incapable de parler, elle apaise ses douleurs grâce à la radio, qui devient une présence au centre de ses jours. Extrait :
«La radio remplit l’espace et le temps, se place au centre de ma tête. Avec elle, j’existe. Elle assouvit mon besoin de présence et elle ne demande rien en retour. Elle permet d’oublier que je n’arrive plus à parler avec les autres […]. La radio n’attend pas de réponse.»
C’est un court roman bien écrit, un récit intime qui fait assurément prendre conscience de l’importance de la santé, essentielle au bonheur et souvent prise pour acquise. Ça se lit d’un trait, mais la pause est la bienvenue puisque le contenu peut devenir un peu lourd… Je n’ai pu m’empêcher de penser au roman «Le Lambeau» de Philippe Lançon, sans comparer le projet littéraire, évidemment
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mhraymond · 2 years
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Stéfanie Tremblay est artiste visuelle et autrice. Fin des années 1990, elle a pris des milliers de photographies de la scène punk-rock de Jonquière, sa ville natale. 25 ans plus tard, elle a proposé l’exposition «Musique» dans laquelle elle revisitait ses photographies de jeunesse à travers la poésie. La suite logique devait être ce recueil du même titre, où elle revient sur ces années de jeunesse et de rage. C’est un regard féminin et rafraîchissant sur une histoire adolescente où plusieurs se reconnaîtront: le punk, le rock, la drogue, l’ennui (on oublie qu’avant les réseaux sociaux, les jeunes vivaient l’ennui!), mais aussi l’intensité des premiers amours. Nostalgie garantie de la danse mosh pits au rythme des chansons de Courtney Love et de Bérurier Noir… J’ai beaucoup aimé 💗
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mhraymond · 2 years
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En librairie aujourd’hui: le superbe roman de Catherine Genest «La princesse du rythme». La formidable histoire de Guylaine Guy, cette artiste méconnue qui n’aura jamais eu la carrière et la reconnaissance qu’elle méritait… Elle a été la muse de Charles Trenet. Elle a créé à Broadway l’une des plus célèbres comédies musicales de Cole Porter. Elle a partagé la scène de l’Olympia de Paris avec Louis Armstrong, qui l’a sacrée «Princesse du rythme». Elle a succédé à Marlene Dietrich sur les scènes de Sao Paulo, elle a croisé Jacques Demy. Pourtant, elle est tristement devenue une «has been et never really been tout à la fois», comme quoi le talent y fait, mais le «timing» pour beaucoup plus.
Moi qui suis fascinée depuis toujours par l’époque de l’après-guerre, j’ai appris beaucoup de sur le monde du music-hall et sur ses célébrités. J’ai adoré suivre le destin de cette femme au tempérament de feu à travers la magnifique plume de Catherine Genest. On peut aisément dire que l’autrice, qui se glisse dans la peau de l’artiste et emprunte sa voix, est, elle aussi, une princesse du rythme 🎶 Un premier roman captivant 🖤
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mhraymond · 2 years
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Andrée Levesque Sioui est poète, autrice et mélodiste. «Chant(s)» est son premier recueil de poésie et on y sent toute la musique et le rythme de ses mots. J'aime tellement la poésie autochtone: belle, sensible et surtout nécessaire. Fait intéressant, l’artiste enseigne la langue wendat auprès des adultes et des jeunes de sa communauté depuis plusieurs années et on peut lire ce passage dans son livre: «Pourquoi réanimer une langue morte? [...] Parce que je ne peux plus ramener ma mère, réveiller ma grand-mère, entendre rire mon père.» C'est si beau cette façon dont Andrée Levesque Sioui rend hommage dans ce recueil à ses ancêtres, à ses traditions et à sa culture, si importante pour elle, mais aussi pour nous tous ❤️
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mhraymond · 2 years
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Des participants à un camp de désintox numérique isolés dans le fond des bois sont poursuivis par un tueur maladroit qui rate ses cibles plus souvent qu’à son tour. C’est une suite de scènes toutes plus absurdes les unes de les autres, l’histoire d’un carnage complètement raté. Avec «Novice», Stéphane Dompierre explore encore les travers et les contradictions de l’humain, mais cette fois en détournant les codes du cinéma d’horreur. Pas mon style de prédilection… 😉 J’y ai vu beaucoup de potentiel, mais je n’ai malheureusement pas beaucoup ri. Trop de clichés peut-être? «Un petit pas pour l’homme» avait été une belle surprise, «Marcher sur un Lego» m’avait fait rire de bon cœur. J’ai toujours trouvé que le regard incisif que portait l’auteur sur la société contemporaine était rafraîchissant, peut-être un peu plus prévisible dans ce douzième livre. Les amateurs d’épouvante aimeront. C’est léger et malgré tout assez efficace dans le genre.
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