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phayakhrut · 1 year
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SANTÉ, PAIX ET BONHEUR POUR TOUS EN 2023 !
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phayakhrut · 2 years
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PUISSE CETTE ANNÉE 2022 VOUS COMBLER DE BIENFAITS ET VOUS MAINTENIR TOUS EN BONNE SANTÉ !
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phayakhrut · 3 years
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LE VARIANT ANGLAIS DU CORONAVIRUS IDENTIFIÉ
La souche anglaise du Sars-Cov-2, redoutée pour son haut degré de contagiosité, est désormais bien identifiée. Les scientifiques l'ont affublée du nom de code ésotérique « VUI-202012/01 ». Dans un souci de simplification pour le grand public, nous désignerons cette mutation du coronavirus sous le sigle « CBHB » (abréviation de « Corona Britannicus Hirsutus Borisum »).
La morphologie de l'abominable virus en question est aisément reconnaissable sous microscope électronique du fait que son enveloppe, outre les communes protubérances colorées qui la constellent, est en plus dotée d'une coiffe constituée de longs poils blonds ébouriffés. Cette particularité permet de bien distinguer cet avatar grand-breton hirsute des autres espèces de coronavirus...
Mais devant la recrudescence des assauts invasifs du « CBHB » sur notre territoire et chez nos voisins, une grave question se pose désormais : une clause d'exportation et de circulation transfrontières du variant britannique faisait-elle subrepticement partie de l'accord de partenariat post-Brexit conclu entre l'Union européenne et le Royaume-Uni ?
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N'oubliez pas de lire (ou de relire) : STOPCON-VITE ! L'APPLICATION QUI PROTÈGE DU CONNARDOVIRUS
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phayakhrut · 3 years
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VACCINATION ANTI-COVID EN FRANCE : IL EST URGENT DE SE HÂTER LENTEMENT !
La prochaine livraison du vaccin sera exclusivement réservée aux ermites centenaires.
Et pour la seconde injection, un peu de patience : la distribution est programmée pour 2022, dans l'hypothèse la plus favorable !...
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N'oubliez pas de lire (ou de relire) : LA FRANCE CONFINÉE ET L'INCOMPÉTENCE DÉMASQUÉE
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phayakhrut · 3 years
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À TOUS, BONNE ANNÉE 2021 SANS INFECTION NI CONFINEMENT !
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phayakhrut · 3 years
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FRONT POPULAIRE, UN NOUVEAU MEDIA QUI VOUS INFORME AUTREMENT
CITATION
« FRONT POPULAIRE a été lancé en juin 2020 par Michel Onfray et Stéphane Simon pour penser le souverainisme. Les auteurs: d’anciens élus, des gilets-jaunes, des enseignants, des juristes, des démographes, des paysans… Athées, agnostiques, croyants, ils sont de gauche, de droite, d'ailleurs ou de nulle part. Mais tous sont convaincus qu’il faut plus que jamais mener le combat des idées.»
« FRONT POPULAIRE se décline sous la forme d'une revue trimestrielle ainsi que du présent site web, véritable média d'analyse de l'actualité mais aussi plateforme participative, où les abonnés peuvent partager témoignages, informations et propositions, à l'échelle locale comme nationale, dans la perspective des jours d'après »
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phayakhrut · 3 years
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NOUVEAUX EFFETS SECONDAIRES DU CORONAVIRUS
La décision du gouvernement français de reporter au 4 décembre 2020 les soldes du « Vendredi Noir », apparaît comme la première vague annonciatrice d'une déferlante risquant aussi d'emporter au large les fêtes de fin d'année.
Le coronavirus entraînerait-il des effets collatéraux inattendus comme le syndrome du décalage festif d'une part et la baisse de la « fièvre acheteuse » d'autre part ?
Le premier cité a déjà manifesté ses premiers symptômes, comme en témoignent les récentes décisions de l'exécutif français. Concernant la « fièvre acheteuse », les manipulations du calendrier n'auront probablement, en revanche, aucun impact significatif sur les habitudes, pour ne pas dire les addictions, bien encrées dans l'esprit de la plupart des consommateurs.
Importée des États-Unis sur notre territoire depuis moins de dix ans, la frénésie des promotions marchandes du « Black Friday » s'est peu à peu imposée en France, en grande partie grâce à Amazon, le géant américain du commerce en ligne, dont les pratiques ont bien vite été imitées par toutes les grandes enseignes avec plus ou moins de succès. Qu'importent l'origine, la nature et le réel besoin du produit convoité dès lors que le chaland a le sentiment (ou l'illusion) de l'acquérir au moindre coût...
Les autorités françaises peuvent bien décréter le report du « Black Friday », cela n'entamera pas les énormes profits amassés par l'empereur du commerce électronique. Et quand bien même le magot serait-il temporairement amoindri, le plan B du « Cyber Monday », est déjà programmé dans la foulée pour en atténuer les effets.
Ce constat étant admis, pourquoi ne pas assigner à résidence le Père Noël dans son village de Laponie finlandaise jusqu'à la Saint-Valentin et imposer le Nouvel An 2021 le jour du poisson d'avril ? Assumons pleinement et sans aucun complexe la politique du Père Ubu !
Quant au plein emploi et l'accroissement du pouvoir d'achat des Français durement éprouvés à la fois par la situation économique et la crise sanitaire, gageons qu'ils seront bel et bien encore repoussés jusqu'à... la Saint-Glinglin !
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N'oubliez pas de lire (ou de relire) : STOPCONS-VITE ! L'APPLICATION QUI PROTÈGE DU CONNARDOVIRUS
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phayakhrut · 3 years
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« Ô POSTILLONS MAUDITS ! »
Nos talentueux chansonniers, Les Goguettes en trio, mais à quatre, sont de retour sur « Les passions de Garuda », avec cette excellente parodie de nos grands auteurs classiques qui illustre bien l'estrapade sanitaire à laquelle nous sommes actuellement soumis...
L'humour décapant des Goguettes n'est sans doute pas suffisant pour anéantir le coronavirus mais il constitue néanmoins un bon vaccin anti-morosité ! À prescrire sans modération...
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Et n'oubliez pas de lire (ou de relire) : LA FRANCE CONFINÉE ET L'INCOMPÉTENCE DÉMASQUÉE
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phayakhrut · 4 years
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STOPCON-VITE ! L'APPLICATION QUI PROTÈGE DU CONNARDOVIRUS
Qu'est-ce que « StopCon-Vite ! » ?
« StopCon-Vite ! » est une application gratuite pour smartphone (Android et iPhone) conçue grâce à l'intelligence artificielle mise au service de l'être humain pour le préserver du connardovirus (virus de la connerie) dont l'épidémie a déjà fait de trop nombreuses victimes. Ce logiciel a été élaboré par des informaticiens-programmeurs con... formément à la stratégie gouvernementale et aux directives du secrétariat d'État chargé du numérique. Il est considéré comme un outil indispensable à la réussite du déconfinement.
Comment savoir si l'on est infecté par le connardovirus ?
Avant même l'apparition des premiers signes, il est conseillé de consulter un(e) psychoconnologue qui pratiquera des tests pour déterminer la présence (ou l'absence) du connardovirus dans le cerveau. La plupart des gens ignorent qu'ils sont infectés malgré des troubles manifestes. D'autres sujets sont asymptomatiques dans leur comportement, ce qui signifie que rien ne laisse transparaître leur connerie mais le virus est bien présent à l'état latent et peut donc se réveiller à tout moment. Certains individus sont porteurs du connardovirus dès leur naissance. Dans ce cas, il s'agit d'une forme con... génitale de la maladie et les probabilités de guérison sont faibles.
Parmi les contaminés notoires, on compte un nombre significatif de personnalités du gotha politico-médiatique et de la sphère du « show-business » (certains cons privilégiés font partie des deux catégories, ce qui a pour effet d'alourdir leur pathologie). Il suffit d'ailleurs d'allumer la télévision, la radio, de lire la presse et de fréquenter les stades, pour appréhender l'ampleur de la désastreuse pandémie.
Comment fonctionne l'application « StopCon-Vite ! » ?
En cas de test positif au connardovirus, votre psychoconnologue vous remettra une ordonnance avec la prescription appropriée à votre cas ainsi qu'un code spécifique. Après avoir téléchargé, installé et activé l'application (ainsi que le bluetooth) sur votre smartphone, il conviendra de scanner le code remis ou de le saisir pour que les personnes que vous avez rencontrées soient ensuite alertées du danger que représente la contagiosité de votre connerie. En contrepartie, vous serez vous-même informé lorsque vous aurez croisé ou fréquenté des cons, ce qui ne manquera pas d'arriver.
L'application réagira uniquement lorsqu'un porteur (ou une porteuse) du connardovirus, avec ou sans masque, se trouvera dans votre environnement immédiat au cours de vos déplacements. Bien que « StopCon-Vite ! » soit un dispositif de traçage de la maladie de la connerie, le programme respecte néanmoins la con... fidentialité des données recueillies. Seuls les services sanitaires agréés par le ministère des Solidarités et de la Santé sont habilités à constituer un fichier répertoriant les cons de toutes catégories qui auront bien voulu installer et activer « StopCon-Vite ! » sur leur téléphone mobile. Les autorités gouvernementales certifient que ce produit est entièrement français, à ce détail près que l'un des éléments du système est issu de la technologie de Google, le géant américain du Net qui s'assoit impunément sur le respect de la vie privée depuis toujours.
Le connardovirus est-il plus ou moins virulent selon l'âge de la personne infectée ?
Des épidémiologistes avaient avancé hâtivement que les enfants présentaient moins de risques d'infection que les adultes. Les études les plus récentes ne permettent plus de privilégier cette hypothèse et tendent à confirmer le constat d'une primo-analyse remontant à une soixantaine d'années et popularisée par le regretté Georges Brassens :
Le temps ne fait rien à l'affaire,
Quand on est con, on est con.
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père,
Quand on est con, on est con.
Entre vous, plus de controverses,
Cons caducs ou cons débutants,
Petits cons d' la dernière averse,
Vieux cons des neiges d'antan...
Donc, retenons principalement que nul n'est à l'abri du connardovirus, et que celui-ci frappe indistinctement toute personne quels que soient son âge, son sexe, sa race, sa religion, sa condition sociale et son niveau d'études. Et contrairement à une idée largement répandue, la connerie n'est pas le privilège exclusif des riches. Il y a aussi de « pauvres cons ». Et puis chacun d'entre nous étant susceptible de représenter le con ou la conne de quelqu'un d'autre, nous sommes donc tous concernés...
Existe-t-il un vaccin pour prévenir ou atténuer le connardovirus ?
Hélas non, aucun vaccin efficace n'a encore été mis au point à ce jour. Les scientifiques tentent depuis de longues années de découvrir la formule qui permettrait de prévenir les formes les plus graves de l'infection. Compte tenu des prédispositions du genre humain, l'éradication du connardovirus représente un travail titanesque pour la communauté scientifique.
Selon les experts en connologie, la tâche est complexifiée par le caractère protéiforme du connardovirus. Celui-ci a la faculté de se multiplier en une infinité de clones qui changent d'aspect à tout moment en fonction du quotient intellectuel du sujet qui en est porteur. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, tous les espoirs sont encore permis car les savants ont à leur disposition un nombre considérable de cobayes humains à l'échelle planétaire permettant dans l'absolu d'accroître les tests pour obtenir des analyses de plus en plus pertinentes. Une étude récente, dirigée par le professeur Duconnaud, infectiologue réputé du CHU de Condom-sur-Niaise, laisse entrevoir des résultats encourageants d'amélioration, au moins pour les patients atteints au stade primaire, grâce à l'administration par voie anale de connoquinine à hautes doses. Les recherches se poursuivent afin de faire valider cette méthode par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
En attendant de pouvoir bénéficier d'un vaccin anticonnardoviral ou d'un traitement étiologique susceptible d'endiguer la maladie, il est recommandé de continuer à observer les règles élémentaires de protection : éviter les lieux ou les (méchants) cons ont l'habitude de se rassembler, maintien des « gestes barrière » (le « bourre-pif » reste efficace pour éloigner le contaminé qui ne respecte pas la distanciation physique), fuir les réseaux sociaux, cesser de suivre vos émissions de « téléréalité » préférées, quand bien même elles vous procureraient le sentiment qu'il y a encore plus con que vous, etc.
Pour conclure, restez prudents et utilisez « StopCon-Vite ! », un auxiliaire numérique précieux pour vous protéger du connardovirus. À défaut d'une prise de conscience collective de l'importance de ce dispositif, les autorités seraient probablement amenées à envisager de reconfiner tous les cons... finement mais fermement.
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N'oubliez pas de lire (ou de relire) : LA FRANCE CONFINÉE ET L'INCOMPÉTENCE DÉMASQUÉE
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phayakhrut · 4 years
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VIVENT LES TÉLÉVACANCES ET HARO SUR LES ÉPARGNANTS !
Selon les instruments médiatiques de propagande, les Français déconfinés n'auraient plus qu'une seule idée en tête : partir en vacances !
Mais pour les plus de cinq millions de chômeurs recensés officiellement en France à ce jour (il faut s'attendre à une nouvelle forte hausse dans les prochaines semaines), la seule et douloureuse préoccupation qui vaille est celle-ci : trouver (ou retrouver) au plus vite un EMPLOI ! Et autre chose qu'un boulot précaire de préférence...
Cela dit, on a tort de se faire du souci car, en la personne de Muriel Pénicaud, nous avons une ministre du Travail dynamique qui ne ménage pas sa peine pour adoucir le sort aussi bien des salariés que de tous ceux qui s'arment de patience dans les longues files d'attente des guichets de Pôle emploi.
Cela dit, sa priorité du moment consiste surtout à inciter les Français à se délester rapidement des quelques économies qu'ils auraient épargnées par la force des choses durant le confinement. Selon la ministre, nos concitoyens auraient mis de côté 60 milliards d'euros qu'ils seraient bien avisés de dépenser pour relancer le commerce et l'industrie.
Tous ceux qui auront échappé ou survécu aux assauts du coronavirus, sont donc désormais priés de succomber à la « fièvre acheteuse » !
Il y a tout lieu de croire que Madame Pénicaud donnera l'exemple en se montrant elle-même dépensière, voire dilapidatrice du contenu de son énorme bas de laine. C'est bien le moins que l'on puisse attendre de la part de l'ex-directrice générale de Business France, titulaire par ailleurs d'un volumineux patrimoine personnel, évalué en 2017 à 7,7 millions d'euros.
Il y a d'ailleurs un groupe de talentueux chansonniers, Les Goguettes en trio, mais à quatre, héritiers spirituels du fameux Grenier de Montmartre (qui enchantait autrefois les auditeurs de France Inter), qui se sont intéressés au cas de la richissime locataire de l'Hôtel du Châtelet. Je vous propose donc de savourer leur excellente prestation parodique, qui rend également hommage au regretté Luis Mariano :
Ah, ce quatuor de Goguettes a bien du talent ! Mais il pourrait faire preuve d'un peu plus d'indulgence envers une pauvre multimillionnaire qui paye tant de sa personne...
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phayakhrut · 4 years
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« OYEZ, OYEZ, AMIS LECTEURS ! »
Les articles satiriques (parfois caustiques) illustrés d'images humoristiques publiés ici par votre serviteur s'adressent principalement aux lecteurs francophones que le conformisme et la pensée unique rebutent. Si vous faites partie de ceux qui ne se contentent pas d'une information aseptisée, édulcorée, tronquée ou déformée, comme en serinent à longueur de journée la plupart des chaînes de télévision et de radio, sans parler des inepties diffusées en masse sur les « réseaux (de cas) sociaux », alors les pages de ce blogue sont faites pour vous ! Merci de l'attention que vous voudrez bien y consacrer.
Bonne lecture et, que vous soyez confinés ou non, prenez soin de votre santé...
Garuda
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phayakhrut · 4 years
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LA FRANCE CONFINÉE ET L'INCOMPÉTENCE DÉMASQUÉE
Ce nouveau coronavirus SARS-CoV-2 (COVID-19 pour les intimes), aurait été découvert en Chine en décembre 2019, selon les informations émanant du ministère français des Solidarités et de la Santé. Il aura donc fallu de longues semaines de réflexion pour que le gouvernement réagisse et prenne au sérieux le danger que représentait cette épidémie qui s'est transformée rapidement en pandémie. Et surtout, que l'on cesse de nous prendre pour des benêts avec des excuses du style « nous ne savions pas vraiment ce qu'il en était » ou bien « les autorités chinoises ne nous ont pas tout dit ». Elles ne sont guère crédibles alors que la communauté scientifique et l'OMS (Organisation mondiale de la santé, agence spécialisée des Nations unies) étaient bien informées au moins depuis le mois de janvier des mesures de restrictions imposées dans la province chinoise de Hubei, déclarée comme épicentre de l'épidémie. Les autorités de ce pays n'auraient certainement pas confiné une ville de quinze millions d'habitants comme Wuhan si la situation n'avait pas été gravissime, considérant l'impact économique d'une telle décision prise certainement à contrecœur. Lorsque l'on sait par ailleurs que nos ambassades à l'étranger inondent le Quai d'Orsay de dizaines de notes d'informations par jour à propos de tout et de rien (il faut bien justifier les juteuses indemnités de leurs personnels), il ne fait aucun doute que notre représentation diplomatique en République populaire de Chine était parfaitement au fait de la situation et que le gouvernement français n'en a rien ignoré.
Il y a surtout lieu de croire que les atermoiements et les dénégations n'avaient d'autre but que d'occulter la seule préoccupation de la classe politique française du début de l'année : organiser coûte que coûte les élections municipales ! Et cela pour un scrutin partiel puisque seul le premier tour du 15 mars 2020 a pu être maintenu. Le fourvoiement de l'exécutif étant acté, il n'y avait plus d'autre alternative que de le justifier. Du moins, jusqu'à ce que la négation de l'évidence ne soit plus une position tenable au regard des enjeux sanitaires.
Guerre des moutons et sérénade au balcon !
Le Président de la République l'a martelé à plusieurs reprises dans son discours du 16 mars 2020 : « Nous sommes en guerre » ! Et la riposte se devait d'être à la mesure de l'agression. La nouvelle ligne Maginot érigée par l'État français pour protéger nos frontières (grandement fictives grâce à la mondialisation) et la santé de la population s'est hérissée d'armes défensives d'une redoutable efficacité :
Confinement à partir du 17 mars ; attestation de déplacement dérogatoire (« permission de sortie » déclinée en différentes versions) ; vitrification du secteur commercial ; fermeture des écoles et lieux de loisirs ; plongée des administrations et des transports publics en semi-coma artificiel ; bannissement des embrassades et des poignées de main, gestes barrière, gel hydroalcoolique (avant épuisement rapide du stock) ou savon de Marseille...
Aux armes, citoyens, formez vos bataillons ! Voilà tout l'arsenal qui devait suffire au commun des mortels pour survivre aux assauts de ce nouveau virus et remporter la victoire. Mais il n'est pas nécessaire d'être un historien émérite pour savoir que les lignes Maginot sont aisément contournables. L'ennemi COVID-19 en ricane encore et l'on sait désormais ce qu'il en advint : un bilan sanitaire déplorable, plus de 138 000 cas confirmés d'infection à ce jour en France, plus de 26 000 décès dans les hôpitaux et les EHPAD et le macabre décompte est loin d'être définitif.
En réalité, la véritable guerre à laquelle nous sommes confrontés est celle qui n'a jamais fait l'objet d'une déclaration officielle mais bel et bien menée depuis plusieurs décennies contre les intérêts du peuple français par ses propres gouvernants. Il s'agit d'une guerre économique et sociale qui a consisté à délocaliser, démembrer, laminer et parfois même anéantir, non seulement nos services de santé et la production nationale de médicaments vitaux, mais aussi notre savoir-faire industriel dans bien des domaines.
En matière de santé, il ne fait plus de doute que l'idée rampante des gouvernements qui se sont succédé depuis au moins vingt ans était de mettre en œuvre une politique de privatisation de l’hôpital public. Leur meilleure option pour réduire les dépenses de santé fut de confier la gestion des hôpitaux, des EHPAD et de tous les services liés au mieux-être des patients, à des technocrates sans état d'âme dont la première des missions fut de réduire les coûts de fonctionnement avec des budgets de plus en plus contraints.
Les conséquences sont connues : regroupement régional d'hôpitaux (Groupements Hospitaliers de Territoire) rendant l'accès aux soins ardu dans bien des départements, fermeture d'unités considérées comme peu rentables, suppression de lits, non renouvellement de postes, etc. Il n'est pas inutile de rappeler qu'entre 2013 et 2017, 95 sites hospitaliers ont été fermés. Il resterait actuellement moins de 1400 hôpitaux publics. De plus, une maternité sur trois a disparu entre 1996 et 2016. Triste bilan !
Cette logique de gestion essentiellement comptable de la santé ne pouvait conduire qu'à la situation catastrophique que nous vivons depuis plus de deux mois : services des urgences débordés, hôpitaux saturés, personnel soignant épuisé. Qu'importe, nous ferons appel au service de santé des Armées pour dresser des hôpitaux de campagne et mettre fin à la chienlit ! Les pompes funèbres sont dépassées et les funérariums pleins à craquer ? Et bien que l'on transforme des chambres froides au MIN de Rungis en morgue géante pour recueillir les dépouilles des défunts dans l'attente de leur inhumation, qu'il conviendra d'escamoter aux yeux de leurs proches. À la guerre comme à la guerre, scrongneugneu !
Il est à peine 20 heures et, comme chaque soir, le bon peuple confiné s'exhibe aux fenêtres et applaudit à tout rompre pour, paraît-il, témoigner sa profonde reconnaissance envers les services de secours et de santé. À moins que ce soit pour conjurer sa peur d'être contaminé ?
Au risque de décevoir les partisans de ce mouvement moutonnier (largement encouragé par les médias de masse et les réseaux sociaux), qui donnent à penser que nous assistons au nec plus ultra de la solidarité et de la compassion, personnellement je n'y adhère pas. Les pulsions mimétiques des hominoïdes m'indisposent. J'ai toujours été allergique aux grand-messes d'adoration collective, qui ne sont que le reflet d'un comportement grégaire, un syndrome identitaire bien connu qui donne aux individus le sentiment d'appartenance à un groupe, pour ne pas dire une meute. Quel spectacle dérisoire et grotesque que ces sérénades quotidiennes d'applaudissements aux balcons ! Dans mon quartier, le crétin de service de l'immeuble voisin fait même de la surenchère à bord de son véhicule à grands coups de klaxon, comme s'il était dans un cortège de mariage. Heureux sont les simples d'esprit, le royaume des gueux leur appartient...
Ce type de comportement est récurrent en période de tension collective. Il ne vous rappelle rien ? Mais si, faites un petit effort de mémoire... Et bien, je vais vous aider à reconnecter vos neurones : ceux qui font la claque aujourd'hui comme des otaries de cirque avec leurs nageoires pour exprimer leur gratitude à toutes les lucarnes, ressemblent comme deux gouttes d'eau aux braves gens qui naguère brandissaient fièrement des pancartes avec le slogan « Je suis Charlie » ou « Je suis l'Hyper Cacher » ; ceux qui s'époumonnaient dans les cortèges en criant « Je suis le Bataclan ! », etc.
Ce sont d'ailleurs peut-être les mêmes qui, confinement oblige, s'exhibent désormais à leur fenêtre. Parmi eux, on compte probablement aussi des âmes charitables qui ont encensé les forces de l'ordre au lendemain des attentats terroristes et qui, quelques semaines seulement après le retour à une apparente sécurité, les ont conspuées avec la même énergie au détour d'une manifestation ou à la suite d'une verbalisation. Versatilité de la populace : dégoulinante de reconnaissance en cas de danger imminent avant de retourner à son état naturel de molle indifférence lorsque l'orage est passé. Mais ce sont de braves citoyens qui, pour une grande majorité d'entre eux, n'ont jamais pris d'initiative utile pour prévenir ou atténuer les événements funestes. Pour moi, la reconnaissance que l'on doit aux personnes méritantes ne se mesure pas à l'applaudimètre, mais à l'aune des actions concrètes que l'on mène pour leur donner les moyens d'accomplir leur mission dans les conditions les plus dignes. Et la première des actions essentielles dans une démocratie, consiste à élire des représentants de la nation qui conduiront sans faillir une telle politique et, surtout, sans renier leurs promesses de campagne dès qu'ils sont élus. C'est aussi, à mon sens, la meilleure façon de rendre justice à tous ceux que l'on reconnaît aujourd'hui comme étant des « héros du quotidien », alors qu'ils étaient si peu considérés hier, et au sujet desquels on découvre dans l'épreuve à quel point ils sont indispensables à la société.
Ce sont les raisons qui me font préférer de loin l'introspection et l'autocritique à toute gesticulation ostentatoire. C'est-à-dire celles qui nourrissent la réflexion pour identifier les causes et les conséquences de nos erreurs et de notre manque d'anticipation. Et ce, le chaos n'ayant pu être empêché, pour faire en sorte au moins d'en prévenir la récidive. Mais il semble bien que dans notre pays, rares sont ceux qui sachent tirer profit des expériences malheureuses, faute de s'intéresser aux événements historiques.
Cette pandémie n'est qu'un nouvel avatar de toutes celles qui ont jalonné l'histoire de l'humanité
Les nombreuses pandémies qui ont ébranlé l'humanité au cours des siècles auraient dû pourtant être une source d'inspiration pour ceux qui ont la charge de gouverner les peuples, afin d'endiguer cette nouvelle catastrophe sanitaire. Sans remonter à la peste antonine qui s'abattit sur l'Empire romain, il suffira de citer la peste bubonique qui décima 200 millions d'européens au milieu du XIVe siècle ; les pandémies de choléra entre 1817 et 1923 qui entraînèrent le trépas d'environ un million d'individus ; la grippe russe en 1889-1890 (encore un million de morts) ; la grippe espagnole qui fit 40 à 50 millions de victimes en 1918-1919 comme si la Première guerre mondiale n'avait pas été suffisamment meurtrière ; la grippe asiatique en 1957-1958 (plus d'un million de morts) ; la grippe de Hong-Kong dix ans plus tard (un million de victimes), le Sida-VIH qui, depuis 1981, a entraîné la disparition d'au moins 30 millions de personnes. Et contrairement aux allégations soutenues au début de cette invasion coronavirale, les précédents fléaux n'avaient certainement pas pour origine un ragoût de pangolin préalablement mordu par une chauve-souris !
Les épidémies sont indissociables de l'histoire de l'humanité. Quiconque préside à la destinée d'une nation à l'obligation d'en avoir conscience et de tout mettre en œuvre pour les prévenir ou les juguler pour autant que les connaissances scientifiques le permettent. Régulièrement, les chercheurs, les caciques de la santé exposent les progrès de la médecine et de la chirurgie, ce qui est avéré dans quelques domaines de pointe. Mais c'est aussi l'arbre qui cache la forêt. Ainsi, personne n'a encore découvert le remède permettant de mater un simple rhume. Sous prétexte qu'il disparaît tout seul au bout de quelques jours, aucun laboratoire n'a jamais investi la moindre piastre pour la recherche d'un médicament efficace (en revanche, l'industrie pharmaceutique commercialise des tonnes de substances, parfois nocives, pour seulement en atténuer les symptômes). C'est un exemple qui en dit long sur le pouvoir réel des scientifiques. Espérons néanmoins qu'ils porteront un intérêt plus vif à la mise au point d'un vaccin probant contre le COVID-19 et ses clones éventuels. À condition, toutefois, que ces messieurs les mandarins de la Faculté cessent leurs querelles de chapelles, comme celle de l'affaire de l'élixir à l'hydroxychloroquine prescrit par le Professeur Didier Raoult...
La mascarade française : ordre, contre-ordre, désordre !
La comédie des masques se joue à guichet fermé mais la représentation est tout de même un triomphe public. Pénurie oblige, tout le monde s'ingénie à produire ses propres trouvailles avec les moyens du bord. Parmi ceux qui contribuent à « l'effort de guerre », citons l'exemple de ces couturières professionnelles au chômage technique et de nombreux bénévoles ayant quelques connaissances en couture qui ont spontanément confectionné des masques artisanaux en tissu pour leur entourage familial, des voisins et des personnels soignants. Certaines enseignes ayant pignon sur rue, comme Décathlon qui a bricolé des masques de plongée pour les transformer en masque médicaux, ont aussi bousculé leur routine commerciale. Cautère sur une jambe de bois, PSA Peugeot, Schneider Electric, Valeo ont lancé à la hâte de nouvelles unités de production de respirateurs artificiels sous la houlette du groupe français Air Liquide, géant du CAC 40 qui, en période normale en produit fort peu en France mais importe de l'étranger l'essentiel de ses appareils et accessoires médicaux (comme ceux utilisés par ses filiales dédiées à la santé, VitalAire et Orkyn). L'initiative était sans doute pétrie de bons sentiments mais le résultat serait calamiteux : sur les 10 000 respirateurs commandés par l'État, 8 500 seraient inutilisables en réanimation hospitalière. Il s'agit de modèles de type Osiris, techniquement assez rudimentaires et généralement utilisés par le Samu et les ambulanciers. Décidément, la poisse persiste au royaume du Père Ubu !
Dans notre pays, on ne fabrique presque plus rien mais lorsque tout fait défaut, on a au moins des idées. C'est ce qu'on appelle le « système D». Et ça au moins, c'est bien français, Cocorico !
Après avoir soutenu mordicus que le port d'un masque était inutile pour le simple quidam (allégation destinée à occulter la pénurie généralisée), les autorités gouvernementales veulent désormais le rendre obligatoire dans certains lieux publics alors qu’il est toujours aussi difficile de s'en procurer. Comment est-on parvenu à une telle volte-face ? Rembobinons un peu les épisodes du feuilleton guignolesque joué au cours de ce dernier trimestre, à partir du vilain mensonge initial jusqu'à la palinodie finale :
• 26 janvier 2020 : Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé en attente d'un imminent parachutage-suicide sur la capitale pour les élections municipales, en remplacement de Benjamin Griveaux (ex-candidat de LREM démissionnaire pour cause de gaudriole filmée), déclarait à la presse : « Il ne faut pas acheter de masque en pharmacie. » À l'entendre, il n’y avait pas de risque de pénurie de masques en cas d’épidémie du virus COVID-19 sur le sol français.
• 4 mars : Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, affirmait sur BFMTV : « Les masques n’ont aucun intérêt pour le grand public... »
• 13 mars : « Le port de masque, en population générale dans la rue, ça ne sert à rien », disait le Premier ministre Edouard Philippe, sur un plateau de TF1.
• 16 mars : Olivier Véran, nouveau ministre de la Santé depuis le 17 février, se confiait à la presse en ces termes : « Je suis surpris de voir par la fenêtre de mon ministère le nombre de personnes qui sont dans la rue avec des masques (…) alors que cela ne correspond pas à des recommandations ». (La suite prouvera que le bon sens populaire est plus crédible que la parole des élites)...
• 17 mars : Olivier Véran estime au micro de France-Inter, qu’il reste 110 millions de masques dans les stocks de l’État. (Alors qu’il y en avait plus d’un milliard en réserve il y a une dizaine d'années).
Le même jour, Sibeth Ndiaye, porte-parole (ou porte-mensonge ?) du gouvernement s'exprimait sur BFMTV en ces termes : « (...) Non, les Français ne pourront pas acheter de masques dans les pharmacies, car ce n’est pas nécessaire si on n’est pas malade (...) ».
• 20 mars : le même mainate rajoutait une louche de démagogie : « Moi, je ne sais pas utiliser un masque. Je pourrais dire : "Je suis ministre, je mets un masque", mais en fait je ne sais pas l’utiliser ! Parce que l’utilisation d’un masque, ce sont des gestes techniques précis ». (En effet, placer correctement un masque sur son visage requiert au minimum sept années d'études supérieures et trois de plus pour savoir l'enlever !)
• 1er avril : le poisson du Premier ministre devant la mission d’information parlementaire : « Il n’y a pas de preuve que le port du masque dans la population apportera un bénéfice. Ce serait plutôt le contraire, à cause d’une mauvaise utilisation ».
• 16 avril : le Président Emmanuel Macron au magazine Le Point : « Je refuse de recommander le port du masque pour tous et jamais le gouvernement ne l’a fait ».
• 28 avril : attention virage en épingle à cheveux d'Edouard Philippe dans son discours à l’Assemblée nationale : « Il sera préférable dans de nombreuses circonstances de porter un masque »...
Il est vrai qu'entretemps, l'Académie nationale de Médecine (revenant sur ses premières déclarations) avait sifflé la fin de la cacophonie en soutenant publiquement que le port d'un masque « grand public » se justifiait bel et bien et qu'il devrait être rendu « obligatoire pour les sorties nécessaires en période de confinement » mais aussi « dans le cadre de cette levée du confinement ».
Nouvelle démonstration que l'Union européenne n'a d'union que le nom, dans la plupart des pays d'Europe du Nord, aucune pénurie de matériels de protection et de tests de dépistage du virus n'était à déplorer. En Allemagne, on avait la capacité de mettre en œuvre 350 000 à 500 000 tests par semaine (suivant en cela la stratégie prônée par les épidémiologistes de l'OMS), lorsque dans le même temps, en France, on en pratiquait péniblement 60 000 à la fin du mois de mars. À Vienne, les masques pour le public étaient disponibles depuis plusieurs mois dans les distributeurs automatiques de boissons et confiseries du métro de la capitale autrichienne. En France, on ne savait toujours pas où se trouvaient ceux qui auraient été commandés massivement en Chine (faute de pouvoir en faire produire en nombre suffisant par notre souffreteuse industrie).
Le regretté Coluche avait dit un jour à peu près en ces termes : « Dites à un technocrate ce dont vous avez besoin et il vous expliquera comment vous en passer ! » Cette phrase résume à elle-seule la doctrine du pouvoir exécutif depuis le début de la crise sanitaire. Imaginons un instant qu'il y ait un jour une rupture totale d'approvisionnement en préservatifs. Dira-t-on qu'ils ne servent à rien et que pour éviter les maladies sexuellement transmissibles, il suffit de respecter la « distanciation sociale » et les « mesures barrière » ? Oui, je sais, cela existe déjà, cela s'appelle l'abstinence. Mais celle-ci, tout comme le confinement, n'est supportable que très temporairement !
Ceux qui ont encore un peu de mémoire ne manqueront pas de faire le rapprochement entre la situation lamentable actuelle et l'affaire du sang contaminé sous le règne de François Mitterrand. Par certains aspects, la similitude est troublante. Va-t-on une nouvelle fois nous ressortir la rangaine « responsable mais non coupable » immortalisée par Georgina Dufoix, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale de l'époque ? Aujourd'hui comme hier, les politiciens s'affranchissent de toute responsabilité en pointant du doigt les scientifiques qui leur servent de caution et qui font des boucs émissaires tout désignés lorsqu'ils se montrent impuissants.
Le COVID-19 altère aussi la santé de la francophonie
La langue française, de plus en plus contaminée depuis au moins un demi-siècle (sans espoir de vaccin qui lui permettrait de retrouver sa vigueur d'antan), doit subir de nouveaux outrages au quotidien depuis l'apparition de cette épidémie. Parmi les injonctions et termes erronés qui sont véhiculés par les services officiels et les journalistes, voici quelques exemples :
- « Toussez ou éternuez dans votre coude » : les esprits féconds et surdiplômés qui hantent les bureaux du ministère de la Santé, ignorent manifestement à la fois les limites de l'anatomie humaine et l'expression qu'il aurait été judicieux d'employer, à savoir « pli (ou creux) du coude ». Tous ceux qui auraient été aveuglément disciplinés au point de se contorsionner pour envoyer leurs postillons à l'extrémité de leurs coudes feront le bonheur des kinésithérapeutes lorsqu'ils rouvriront leurs cabinets. Quant aux manchots, ils seraient parfaitement en droit de porter plainte contre l'État au motif d'incitation à la discrimination !
- « Respecter la distanciation sociale » alors qu'il ne s'agit en l'espèce que de distanciation physique à observer entre les personnes. On peut parfaitement continuer à entretenir des liens sociaux avec son entourage tout en respectant les distances de sécurité.
- « Placement en quatorzaine » : ce n'est pas parce que, selon le corps médical, la période d'incubation du virus serait de quatorze jours au maximum que le délai d'isolement devient une quatorzaine. Il convient toujours d'employer le vocable « quarantaine » dont l'acception s'est généralisée à tout isolement sanitaire, quelle que soit sa durée. Relevons au passage que le mot « quatorzaine » correspond par ailleurs à une définition juridique ayant trait à la période de recouvrement d'objets saisis. Mais certains journalistes adorent se gargariser avec ce qu'ils croient être des néologismes de bon aloi alors qu'ils ne reflètent que l'étendue de leur ignorance. À leur décharge, Il faut dire que Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale (circonstance aggravante), a lui-même employé ce terme inapproprié le 28 février 2020.
- « Cluster » : bien entendu, on n'échappe pas aux sempiternels anglicismes corrupteurs de notre langue et qu'il est de bon ton de seriner à longueur de bulletins d'informations pour paraître branché. C'est ainsi que les prétendus sapiteurs adorent employer le terme cluster lorsqu'il y a lieu de parler d'un foyer d'infection...
Il y a encore pire que l'épidémie de coronavirus : « l'infodémie ! »
Le coronavirus a la faculté de se répandre partout mais la contagion atteint son paroxysme au sein des chaînes d'information de la radio et de la télévision. Avec leur matraquage de nouvelles anxiogènes en continu, venant s'ajouter aux consignes répétitives de sécurité des pouvoirs publics, tout est fait pour anéantir les dernières particules d'optimisme des Français. Avis à tous les confinés de France et de Navarre : si vous voulez préserver votre hygiène mentale, débranchez tout au moins 23 heures sur 24 !
Les réseaux dits sociaux sont aussi des propagateurs de « l'infodémie ». Grâce à Twitter, Facebook, Youtube, etc. (autrement dit le Café du Commerce médiatique), nombreux sont ceux qui se découvrent, plus particulièrement depuis le début de l'épidémie, une vocation de spécialiste dans toutes les disciplines de la santé. D'aucuns pourraient s'en réjouir car au train où se répandent les panacées les plus farfelues, il n'y aura donc plus de déserts médicaux en France : le numerus clausus volera en éclats plus tôt que prévu (sa fin était déjà programmée au profit du « numerus apertus ») et le trou de la Sécurité Sociale se comblera illico. À ce rythme, il y aura bientôt des millions de « docteurs Maboul » consultables gratuitement sur les réseaux (de cas) sociaux ! Il n'y a que les experts patentés des journaux télévisés et radiophoniques qui commencent à s'indigner de cette concurrence déloyale. Si même le vulgum pecus vient taper dans la gamelle de tous les praticiens diplômés qui monnayent leur serment d'Hippocrate sur les plateaux du PAF (ils sont désormais aussi nombreux que les grands chefs étoilés qui ont déserté leurs fourneaux pour parader sur le petit écran), c'est le début de la fin de leur lucrative sinécure !
Le monde d'avant était en crise, le monde d'après doublera la mise
Dans le monde d'avant l'épidémie, les écologistes vouaient aux gémonies tous les produits en matière plastique. Subitement, on prête au synthétique toutes les vertus du fait que l'on ne peut s'en passer pour fabriquer les accessoires indispensables aux services de santé, dans les administrations ouvertes au public et les commerces : masques, pièces d'assemblage pour les respirateurs artificiels, surblouses médicales de protection (certaines sont même bricolées, faute de mieux, à partir de sacs pour ordures ménagères !), plaques d'acrylique pour isoler les guichets, rayons et comptoirs, etc. Quelle guigne, Nicolas Hulot va devoir encore manger son chapeau !
Après le déconfinement, il faudra affronter une récession économique sans doute plus longue et plus virulente encore que la crise sanitaire elle-même. Après avoir lâché des flots d'argent public en empruntant des centaines de milliards d'euros pour soutenir l'économie et les entreprises paralysées par l'ordre d'immobilisation, le gouvernement ne tardera pas à présenter la facture aux contribuables sous une forme ou une autre puisque l'État ne connaît pas d'autre recette que l'impôt et les coupes budgétaires depuis des lustres. L'hypothèse de croissance n'augure rien de bon : des centaines de milliers de chômeurs supplémentaires sont à prévoir tandis que l'on exigera de ceux qui auront gardé leur emploi, de travailler (ou télétravailler ?) encore davantage sans augmentation de salaire.
En attendant, petite consolation pour un pouvoir exécutif dans la tourmente, plus personne ne parle de la réforme des retraites, sujet qui monopolisait le monde politico-syndical et les médias dans le « monde d'avant ». Il est vrai qu'après une hécatombe de dizaines de milliers de trépassés, en particulier dans les EHPAD, les cyniques pourraient en conclure que la cessation du paiement de toutes ces pensions se révèle une manne inespérée pour renflouer les caisses de retraite. Bien entendu, aucun politicien ne serait assez vil pour se réjouir de cette situation, ce n'est pas le genre de la maison, n'est-ce pas ?
Dans le monde post-coronavirus, qu'est-ce qui pourrait bien changer pour améliorer le sort des Français ? En tout premier lieu, il sera indispensable de réformer de fond en comble notre système de santé publique en cessant de le vouloir rentable. Les timides déclarations d'intention balbutiées ici et là, surtout sous l'effet de la panique et de la crainte d'une contamination générale, iront-elles jusqu'à la concrétisation d'une relocalisation de nos industries stratégiques, notamment celle du secteur pharmaceutique, sur le territoire national ? Ce serait un bon début et d'excellent augure en faveur de l'emploi au sein de l'Hexagone. Mais gardons-nous de tout optimisme béat car nous sommes encore loin d'une prise de conscience collective qui nous permettrait de recouvrer notre souveraineté industrielle, bradée depuis si longtemps par les adeptes de l'économie de marché mondialisée et du capitalisme dérégulé.
Tiens, bercé par une fugace brise d'espoir, je me surprends à imaginer « un monde nouveau » dans lequel les otaries cesseront d'applaudir dans l'encadrement de leur hublot et feront une nageoire d'honneur à leur dresseur afin de prendre leur destin en main. Le jour où les Français déconfinés en auront ras-le-masque d'être déconfits au lendemain de chaque élection, cela pourrait bien être le début de la déconfiture de ceux qui n'ont jamais régné autrement que grâce à des promesses jamais tenues...
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Si vous avez apprécié ce billet, n'oubliez pas de lire (ou de relire) : LA CANICULE RECULE, LES P'TITS VIEUX SE REMPLUMENT ET BUZYN SE CONGRATULE !
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phayakhrut · 4 years
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JANVIER SANS ALCOOL : LES MORALISATEURS NOUS SOÛLENT !
Dans quel esprit fécond a germé l'idée saugrenue de choisir le mois de janvier « 2000 VINS » pour lancer une campagne d'abstinence alcoolique en France ?
Il paraît que la mode du « Dry January » (janvier sobre ou « janvier sec ») serait née en 2013 en Grande-Bretagne et qu'elle fait de plus en plus d'adeptes chaque année. Ce n'est pas surprenant, venant d'un pays où la production vinicole est insignifiante (ce qui n'empêche pas les britanniques initiés d'apprécier le bon vin, français le plus souvent). Mais il n'en fallait pas davantage pour que l'intelligentsia française, toujours prête à s'émerveiller pour tout phénomène venant du monde anglo-saxon, gesticule et brait frénétiquement via tous les médias pour tenter de l'imposer dans notre pays.
C'est devenu une habitude depuis quelques années dans bien des pays occidentaux : dans le domaine de l'écologie, les milieux du végétalisme intégral (pour ne pas dire intégriste), etc., prospèrent des chapelles de moralisateurs persuadés d'incarner la Vérité au sein de leur microcosmique « Boboland ». Ils veulent imposer leurs certitudes à l'ensemble de la société, le plus souvent avec une rigueur qui confine au sectarisme. En général, leur cause est entendue sans discussion du fait que nos pouvoirs publics, pétris de bien-pensance, font preuve d'un zèle exemplaire pour adopter des mesures toujours plus infantilisantes.
Il n'est pas dans mon intention de faire ici l'apologie de l'alcool dont les effets néfastes sont connus de tous lorsqu'il est consommé sans discernement. Mais les diktats émanant des prosélytes d'une prétendue bonne hygiène de vie qui veulent imposer leur mode et leurs codes à tout le monde, m'indisposent. Et tout particulièrement lorsque leur mauvaise foi les conduit à ne pas différencier l'alcoolisme d'une minorité de buveurs invétérés et l'usage mesuré et contrôlé d'une large majorité de consommateurs.
Comment éviter de pousser le tire-bouchon trop loin ?
Pour lutter contre le fléau que représente l’alcoolo-dépendance, outre les soins que nécessite l'état de toute personne qui en souffre, les autorités en charge de la Santé publique seraient bien plus inspirées de favoriser les viticulteurs français responsables qui militent en faveur d'une production plus qualitative tout en recommandant une consommation modérée toute l'année. Ce serait, à mon sens, une initiative plus responsable que de cautionner la toquade du moment prônant un carême pur et dur au cours du seul mois de janvier. Et surtout, que l'on s'abstienne de stigmatiser les amateurs raisonnables de bon jus de la treille.
L'alcool consommé avec excès est assurément mauvais pour la santé. Mais les prédicateurs du jeûne d'alcool nuisent aussi gravement à notre moral. Qu'ils s'abreuvent donc d'eau ferrugineuse (conseil de notre cher et regretté Bourvil), de sodas et colas ou de jus de navet comme bon leur semble et cessent enfin de fustiger ceux qui ne partagent pas leurs convictions.
En 1966, Georges Pompidou, alors Premier ministre nommé par le Général de Gaulle, s'emportait devant quelques hauts fonctionnaires (dont un chargé de mission du nom de... Jacques Chirac !) en leur lançant cette saillie restée célèbre : « Mais arrêtez donc d'emmerder les Français ! Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays ! On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix ! Il faut libérer ce pays ! »...
En prononçant ces paroles, il savait pertinemment qu'il ne serait pas entendu. Un demi-siècle plus tard, le bon sens pompidolien est toujours d'actualité car les générations d'« emmerdeurs » se sont succédé et continuent de se multiplier !
Janvier sans alcool, soit, mais pas sans chanson car, rappelons-le joyeusement : Boire un petit coup, c'est agéable...
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phayakhrut · 4 years
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À TOUS, BONNE & HEUREUSE ANNÉE 2020
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phayakhrut · 4 years
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UN BALKANYTHON POUR LIBÉRER PATRICK
Après leur seconde condamnation prononcée par le Tribunal correctionnel de Paris le 18 octobre 2019 pour blanchiment de fraude fiscale (5 ans de prison à l'encontre de Patrick Balkany, 4 ans pour sa moitié et 10 ans d'inéligibilité pour le couple), les « Thénardier de Levallois » ont encore toutes les audaces et un culot inégalable ! Isabelle Balkany a tenté en premier lieu d'émouvoir l'opinion publique sur le sort de son mari incarcéré depuis le 13 septembre 2019, en exhortant tous les bons citoyens à venir signer un livre d'or de soutien au cœur de sa somptueuse mairie. Elle déclare désormais ne plus avoir un sou vaillant et lance un vibrant appel à la charité publique pour payer la caution de 500 000 € exigée par la justice pour libérer son conjoint dans le cadre de leur première condamnation. En attendant l'ouverture en appel de l'affaire de fraude fiscale, qui devrait intervenir le 11 décembre prochain, les magistrats ont ordonné la confiscation de l'ensemble des biens immobiliers des époux Balkany et le versement d'un million d'euros à l'État, partie civile au procès. Bref, ces pauvres gens se retrouveraient sans un fifrelin ! Mais que font les Restos du cœur et le Secours populaire pour aider ces nouveaux accidentés de la vie ?
D'où vient l'idée lumineuse d'une cagnotte ?
Pour tenter de réunir des fonds, Patrick Balkany, qui avait décroché quelques rôles de figuration au cinéma à la fin des années 1960 avant de s'orienter vers la politique, en sera-t-il réduit à réendosser les oripeaux d'Archimède le clochard, immortalisé à l'écran en 1959 par Jean Gabin ? La troupe du théâtre de la Santé est prête à relever le défi mais il n'est pas sûr que le public carcéral soit d'accord pour débourser le plein tarif.
Sérieusement, qui pourrait croire que les Balkany se trouvent maintenant dans le plus complet dénuement ? Hormis leurs fidèles électeurs, personne ne peut atteindre un tel sommet de naïveté. Mais en supposant qu'il y ait encore un gros bas de laine bien planqué (les intéressés sont des spécialistes de la dissimulation de patrimoine), il ne peut évidemment pas être exhumé pour régler la caution judiciaire de ce bon Patrick car il faudrait justifier de la provenance des fonds aux yeux suspicieux des juges, au risque d'entraîner de nouvelles poursuites. Oui, mais alors comment sortir de ce dilemme ?
Les époux Balkany peuvent-ils compter sur le soutien financier des membres de leur clan politique ? Ah quelle guigne que leur ancien mentor, Charles Pasqua, ait eu la maladresse de tirer sa dernière révérence en 2015 ! Quant aux autres amis de longue date, Nicolas Sarkozy en tête, qu'attendent-ils pour faire un geste de solidarité ? Vous n'y pensez pas ! La déchéance de ce cher Patrick le rend maintenant infréquentable et puis l'ancien président de la République a déjà fort à faire avec ses propres démêlés judiciaires pour se compromettre davantage en versant la moindre obole. En politique, au premier coup de Trafalgar, le mot d'ordre est : « Que chacun gère sa merde et les étrons seront bien gardés ! »
Devant l'indifférence des anciens compagnons de route, l'idée géniale d'une cagnotte aurait, paraît-il, germé dans l'esprit fécond d'un couple de retraités providentiels qui idolâtrent leur maire jusqu'au sacrifice suprême. Adroitement conseillés, pour faire libérer leur gourou, ils ont donc créé l'Association de soutien à Patrick Balkany (ASPB) dont le but essentiel est de recueillir des dons jusqu'à concurrence du montant de la fameuse caution. Simple comme l'œuf de Colomb, il suffisait d'y penser !
Hélas, les donateurs ne semblent pas aussi nombreux et généreux que l'espéraient les organisateurs de la souscription. Selon Isabelle Balkany, le montant de la cagnotte ne s'élevait, à la mi-novembre, qu'à 50 000 euros environ, soit le dixième de la caution exigée par le tribunal ! Nos concitoyens manquent vraiment de compassion et même une partie de l'électorat de Patrick Balkany semble avoir le porte-monnaie en peau d'oursin. Pire, les levalloisiens n'ont même pas la reconnaissance du ventre envers leur édile, un homme pourtant si affable et tellement compétent. Ah, l'ingratitude de la populace !
À quand le Loto du Patrimoine en faveur de Patrick Balkany ?
Si le « Balkanython » ne rapporte pas autant qu'espéré, le plan B pourrait bien être l'organisation d'un nouveau loto du patrimoine. Stéphane Bern, le « Monsieur Patrimoine en péril » de l'ère Macron, se ferait une joie de promouvoir un nouvel aspirateur à fric qui enchanterait tous les futurs actionnaires de la Française des Jeux. Après tout, les politiciens véreux et indélicats sont indissociables de l'héritage patrimonial d'une nation, quelle qu'elle soit, et la France a connu de nombreux aigrefins qui se sont illustrés à toutes les époques de son histoire...
Faites un don utile avec le code postal de Levallois
Vous souhaitez participer à une cagnotte plus utile que celle qui permettrait à un élu fraudeur d'échapper à la prison ? Ne cherchez plus : un simple téléphone mobile suffit à l'opération (pour les abonnés des opérateurs Bouygues Telecom, Orange et SFR, en France métropolitaine). Vous pourrez ainsi transmettre un don de 5 ou 10 euros par SMS au N° 92300. Par le plus grand des hasards, ce numéro correspond au code postal de la ville de Levallois-Perret mais je vous assure que rien ne tombera dans l'escarcelle des Balkany. L'unique bénéficiaire en sera la Fondation pour la Recherche Médicale, ayant notamment pour parrain le talentueux comédien Thierry Lhermitte.
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Si vous avez apprécié ce billet, n'oubliez pas de lire (ou de relire) l'épisode précédent de cette série : PATRICK BALKANY SE REFAIT UNE SANTÉ !
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phayakhrut · 5 years
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PATRICK BALKANY SE REFAIT UNE SANTÉ !
Le rideau vient de tomber à la fin du premier acte du nouveau mélodrame politico-judiciaire à la mode : le couple des « Thénardier de Levallois-Perret », après des décennies d'exactions restées trop longtemps impunies, est enfin condamné à une peine significative. Le tribunal correctionnel de Paris, jugeant en première instance des faits de fraude fiscale, a prononcé le 13 septembre 2019 (le vendredi 13 ne porte pas toujours chance !) une condamnation à quatre ans de prison ferme à l'encontre de Patrick Balkany (avec incarcération immédiate) tandis que son épouse Isabelle a été sanctionnée de trois ans d'emprisonnement mais laissée en liberté provisoirement pour raison médicale. Cela n'empêche pas cette pauvre femme affaiblie de continuer à assurer vigoureusement l'intérim à la tête de la municipalité de Levallois-Perret et de préparer une nouvelle candidature pour les prochaines élections municipales ! Un comble alors que tous les deux sont frappés d'une peine complémentaire d'inéligibilité durant une période de dix ans (et interdiction de gérer une société pour la même durée). Chez les Balkany, on ne renonce jamais à rien : le pouvoir, l'immobilier et le grisbi forment une sainte trinité que l'on vénère avec ferveur ! Cela dit, ces premières condamnations ne sont pas encore définitives puisque les intéressés ont interjeté appel. De nouveaux rebondissements sont donc à prévoir dans les prochaines semaines.
Dans une prison de la Santé rénovée, Balkany y entretient la sienne
Selon des représentants syndicaux de l'administration pénitentiaire, le détenu Balkany se trouve seul dans une cellule de 9 m² qui comporte un lit, des toilettes, une douche et une petite cuisine. Il a également la possibilité de souscrire un abonnement pour la télévision et pour une ligne téléphonique filaire. Cette ligne, en principe sous surveillance, lui permet de contacter des correspondants ayant été approuvés au préalable par les magistrats. Bon, évidemment, l'intéressé n'y retrouve pas toute la douceur exotique de sa villa « Pamplemousse », dans l'île antillaise de Saint-Martin, mais il aurait mauvaise grâce de se plaindre de ses conditions de détention, d'autant que la célèbre maison d'arrêt parisienne de la Santé a été rénovée de fond en comble au cours de quatre années de travaux qui ont coûté 180 millions d'euros aux contribuables. Celle-ci étant à nouveau opérationnelle depuis le 7 janvier 2019, il fallait bien y inviter un hôte de marque pour inaugurer son quartier flambant neuf des « VIP » ! Ah, pardon, on l'appelle désormais « quartier des personnes vulnérables » (QPV). D'autres personnalités ayant devancé dans les lieux Patrick Balkany, n'ont pas eu cette chance : Bernard Tapie et plus récemment, Alexandre Benalla, pour ne citer qu'eux, ont eu à supporter d'antiques cellules défraîchies.
Patrick Balkany méritait bien une chanson
Au lieu de vous assommer avec une fastidieuse énumération des frasques que l'on prête à Patrick Balkany et à son clan, il me semble plus judicieux de vous faire profiter de quelques couplets satiriques qui cernent au plus juste le profil du personnage. Entretenant la vieille tradition chansonnière française, qui a toujours su au fil des siècles brocarder les puissants du royaume puis leurs successeurs de la République, je cède donc la parole à Fabien Marsaud dit Grand Corps Malade, troubadour des faubourgs des temps modernes, qui s'est penché sur le cas du premier magistrat de la ville de Levallois-Perret en lui dédiant un plaisant pamphlet mélodique qui s'intitule « PATRICK »...
Le 18 octobre prochain, nous aurons droit à la représentation du deuxième acte du mélodrame avec un dénouement attendu dans le cadre d'un jugement distinct visant des délits de « blanchiment de fraude fiscale aggravée », « corruption passive », « prise illégale d’intérêts » et autres peccadilles...
En attendant, encourageons notre ami Patrick Balkany en reprenant tous en cœur l'entraînant refrain du chant de Grand Corps Malade :
Patrick, Patrick, les juges sont des méchants
T'inquiète, Patrick, personne ne les entend
Patrick, Patrick, tu es fort, fier et franc
Merci Patrick, c'est bien toi le plus grand...
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phayakhrut · 5 years
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INCENDIES EN AMAZONIE : LE PAPE S'INDIGNE, RAONI FULMINE, L'U.E. PACTISE !
Comme d'habitude, il y a ceux qui se contentent de crier « Au feu ! » mais en se gardant bien d'approfondir les causes fondamentales de la déforestation à outrance, que ce soit aux confins de la forêt amazonienne, en Asie du Sud-Est et dans bien d'autres régions du monde. Pour les profiteurs qui font, c'est le cas de le dire, feu de tout bois, réduire le domaine forestier coûte que coûte, y compris au moyen d'incendies provoqués (en d'autres termes, par des incendies criminels), n'a qu'un objectif inavoué mais au caractère lucratif évident : étendre davantage les zones d'élevage, augmenter les surfaces dédiées à de nouvelles forêts de type monoculture (palmier à huile, eucalyptus, pins, etc.) et accroître les cultures à fort rendement commercial, notamment celle du soja, qui concerne principalement l'Amérique du Sud.
Mais qui sont les vrais responsables de cette situation désastreuse ? Tenter de répondre à cette question brûlante, c'est déjà prendre le risque de se faire incendier. Qu'importe, nous allons quand même avancer quelques hypothèses...
L'Europe peut-elle se permettre de faire la leçon à l'Amérique du Sud ?
Comme toujours en pareil cas, on tire à boulets rouges sur des boucs émissaires en évitant soigneusement de se poser les bonnes questions. Oui, c'est désolant d'assister à la dévastation de la forêt amazonienne au profit d'une agriculture extensive. Oui, c'est inadmissible de voir l'habitat naturel des populations autochtones disparaître chaque jour un peu plus. Mais ce constat étant établi, à quoi sert-il de se lamenter sans mettre en œuvre les moyens d'y remédier. Avant toute chose, ne pourrait-on s'interroger sur la généralisation des élevages intensifs dans une grande partie de l'Europe ?
Qu'on en juge : les pays de l’Union européenne importent chaque année 37 millions de tonnes de protéines végétales dont plus de 30 millions de tonnes de soja. Les tourteaux de soja sont destinés à 87 % à l’alimentation animale dans les élevages industriels. Les volailles (y compris le coq gaulois), les bovins, les porcs, etc. sont donc majoritairement engraissés au soja sud-américain, issu à 95 % de cultures transgéniques. La forte demande européenne de cette légumineuse, en augmentation constante depuis les années 1990, a contribué largement à l'extension des surfaces cultivées dans les pays producteurs, essentiellement le Brésil, l'Argentine et le Paraguay qui ont désormais ravi la première place aux États-Unis qui étaient il y a une cinquantaine d'années, le producteur mondial N° 1 de soja. Cette énorme croissance de production en Amérique Latine ne pouvait donc se faire qu'au détriment de la forêt primaire amazonienne. Pour bien comprendre les mécanismes de ce phénomène et ses conséquences, je vous recommande la lecture de cette étude édifiante :
L'impact des importations européennes de soja sur le développement des pays producteurs du Sud (Campagne ALIMENTERRE - Février 2011).
Le Président Macron pouvait bien souffler sur les braises à la faveur de la réunion du G7 à Biarritz, en fustigeant la mollesse des autorités brésiliennes pour lutter contre les incendies qui ravagent de vastes étendues forestières dans leur pays, Jair Bolsonaro n'en à cure. Même s'il fait mine de s'en offenser, ce dernier sait bien qu'il a le soutien moral de Donald Trump et de plus, il est parfaitement conscient que les européens auront besoin encore longtemps du soja brésilien pour nourrir le cheptel des nations du Vieux Continent. Faute d'avoir prévu une alternative sérieuse qui aurait dû pourtant être pensée et engagée depuis plusieurs décennies, les dirigeants des pays de l'U.E. ont les mains liées par leur besoin vital de protéines végétales. Cette dépendance protéique atteint d'ailleurs le taux record de 70 %. En France, ce pourcentage ne serait que de 45 %, grâce à la production hexagonale de quelques espèces de plantes crucifères destinées au bétail, comme le colza et le tournesol fourragers, mais on est encore loin de l'autosuffisance.
À l'heure où l'écologie est, du moins dans les déclarations officielles, au cœur des préoccupations de nos politiciens, que dire de l'impact environnemental que suppose l'importation massive en Europe (sans compter la Chine où la demande est de plus en plus forte) de ces millions de tonnes de fourrage en provenance du continent américain ? La résolution de ce problème global n'est donc pas uniquement du ressort du Brésil et de ses voisins. Un changement radical en matière de politique commerciale internationale de la part des pays importateurs s'impose si l'on souhaite vraiment infléchir l'empreinte carbone.
Traité UE - MERCOSUR : un brasier de plus en perspective pour l'Amazonie
Lorsque l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Marché commun du Sud (regroupant l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay), qui se perd en négociations de boutiquiers depuis 1995, sera enfin entériné malgré les réticences de façade du chef de l'État français, on peut parier sans risque de se tromper que le « poumon majeur de la planète », comme les commentateurs se plaisent à désigner la forêt amazonienne, verra l'inflammation de ses alvéoles s'étendre encore davantage. Avec l'abolition de la quasi totalité des droits de douane, le commerce transatlantique va s'en donner à cœur joie. En amont de la chaîne agroalimentaire, les sud-américains vont pouvoir redoubler d'effort et ce n'est pas de bon augure pour la préservation de la forêt amazonienne. D'un côté, on s'acharne à désigner les présumés coupables des incendies au Brésil à la vindicte publique, et de l'autre, on continue à tendre le flambeau aux pyromanes. Cherchez l'erreur...
Triste ironie de l'actualité : plusieurs incendies se sont déclarés en France ces derniers jours dans les départements de l'Aude, du Gard, des Pyrénées-Orientales, de l'Indre, des Charentes-Maritimes, etc., ravageant ainsi des centaines d'hectares de bois et de végétation. On accuse la sécheresse mais ne serait-ce pas encore un mauvais coup des défricheurs brésiliens ?
À l'image du recteur-archiprêtre de Notre-Dame de Paris, je répondrai à ce type de question par un silence... de plomb !
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