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philippebresson · 3 months
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Le soleil en colère
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philippebresson · 3 months
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philippebresson · 3 months
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philippebresson · 3 months
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J'aimerais bien
J'aimerais bien croire en un Eden-Paradis,
en un au-delà porté haut par la voix des anges
J'aimerais croire que ceux qui ne sont plus y vivent autrement
Y chantent jour et nuit dans une allégresse qui jamais ne faiblit, jamais ne se tarit
J'aimerais bien mais je n'y crois pas
Et bien malgré moi
C'est sous terre que j'imagine les âmes et les corps évanouis à jamais
Disparus pour toujours
Mais je crois aux parfums inoubliables qui réveillent les morts
Je crois aux mots échangés qui tracent des chemins inespérés dans la nuit
- Comme autant de lignes de vie, inédites, à la surface du cœur -
Je crois au relais des âmes
Aux silences profonds
Je crois en Dieu qui donne à la vie qui passe et ne revient pas - Fugit Irreparabile Tempus - une dimension supratemporelle
Je crois en un Dieu qui offre aux mortels que nous sommes - à jamais seuls, comme un seul homme - la possibilité d'une aura supra-individuelle, supra-personnelle
Je crois aux oiseaux porteurs de messages
Je crois aux voix nues qu'on entend parfois dans les rêves
Je crois aux fantômes familiers qui chuchotent à l'oreille de ceux qui savent les reconnaître, les accueillir
Je crois au soleil qui brille malgré tout
Je crois à la mélodie des souvenirs
Je crois à la mémoire éternelle
P. B.
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philippebresson · 4 months
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philippebresson · 4 months
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philippebresson · 4 months
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HNY24
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philippebresson · 4 months
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Voilà 👁️
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philippebresson · 4 months
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Reçu ce jour... Un compliment pareil, c'est le prélude à une jolie fin d'après-midi ! D'autant qu'il est très joliment écrit votre beau compliment... Touché.
"Tout en faisant oublier adroitement Nicolas, pour dissiper la méfiance dans cette âme naïve, Catherine y distillait superfinement l’ambroisie des compliments." — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre onzième)
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philippebresson · 4 months
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Triste période...
J'entends la souffrance de celles, de ceux, qui crient à des oreilles sourdes la plaie béante que des prédateurs-agresseurs ont laissée en elles, en eux. Je sais aussi que la plupart du temps on ne s'en remet pas. Jamais. Et je suis bien placé pour le savoir.
Ma plus grande amie, mon amour de jeunesse, mon âme sœur, n'en est pas revenue ; et aujourd'hui encore le récit qu'elle a fait de son agression est inentendable par son entourage, ses proches, sa famille. Et c'est bien cet "inentendable" qui fait qu'on en meurt.
Oui je sais l'horreur, la tragédie de tout cela.
J'entends aussi le vacarme d'une confusion générale, généralisée, médiatisée, politisée, banalisée, d'une violence inouïe, parfois délirante, qui mélange tout, qui juge et condamne celles et ceux dont on ignore tout de la vie intime, des "agirs" ; et cette confusion, cette projection sur ces personnes que l'on montre du doigt puis qu'on lapide "en bon uniforme" (comme le ferait une police des mœurs) sur la place publique, m'est tout autant insupportable.
Pourtant, même si dans un premier élan j'aurais tendance à penser que la bêtise est désormais au poste de commande, je me reprends (du moins j'essaye) : la souffrance muette, étouffée depuis des lustres, est bien la raison de cette confusion générale aux tristes allures de chasse aux sorcières, de dénonciation, de délation à tout va, sur la base d'indices souvent fallacieux comme, par exemple, les paroles d'une chanson... Interpréter les paroles d'une chanson ne mène nulle part, car nul ne connait l'intention de son auteur : on peut écrire un album entier en se mettant dans la peau d'un killer et être un individu tout à fait non-violent dans la vie.
Hey, vous tou.s.tes ici et là, allons manifester devant les Palais de Justice plutôt que devant les cinémathèques ou les stations de métro, battons-nous ensemble pour que notre parole véhémente soit entendue, que notre plainte ne reste plus jamais lettre morte. Tant qu'on est en vie.
Et tout le reste est : LITTÉRATURE.
P. B.
Le Poinçonneur lalala, en lien :
https://www.tumblr.com/philippebresson/723012940331139072/derri%C3%A8re-la-porte-du-m%C3%A9tro-parisien-du-tube
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philippebresson · 4 months
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philippebresson · 4 months
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Monsieur Depardieu
J'ai visionné la récente émission qui vous a été consacrée. Évidemment je n'émettrai aucun jugement définitif sur la base de ce reportage à charge essentiellement constitué de séquences volées. Pourtant, je vous y ai par moments trouvé très con et je dis ça parce que je vous aime bien, mais ceux qui vous ont dans le collimateur vont sans doute s'en donner à cœur joie pour vous fustiger allègrement.
Vos saillies verbales graveleuses (en Corée du Nord !) m'ont rappelé celles de Gainsbourg époque Gainsbarre qui, ado, alors que je l'admirais beaucoup par ailleurs, me mettaient terriblement mal à l'aise. Comme un aveu d'impuissance aux accents pathétiques.
Un point commun entre lui et vous outre la provocation : la poésie (il n'y a qu'à lire vos écrits pour s'en rendre compte, ou vous écouter parler en interview). Pas celle qui fait rimer hirondelle avec bleu du ciel, non ; plutôt celle, âpre, rugueuse, mal léchée, qui éructe ses mots en rappelant à qui veut/peut l'entendre que "ce qui est beau est moral, voilà tout et rien de plus. La poésie, comme le soleil, met de l'or sur le fumier. Tant pis pour ceux qui ne le voient pas." (Flaubert)
Bien-sûr, si vous avez abusé de votre pouvoir pour contraindre des victimes non consentantes, il faut qu'elles portent plainte et... dura lex, sed lex. Mais en attendant que la justice, si les faits sont avérés, vous soumette à sa loi, je voudrais formuler un vœu pieux à l'approche des fêtes de Noël : arrêtez votre cirque et continuez de nous émouvoir comme vous le fîtes par exemple au Cirque d'hiver en chantant Barbara. Merci.
"Je ne cherche pas à être un Saint. Je préfère être ce que je suis. Un innocent. Quelqu'un à qui les choses arrivent, qui laisse les choses lui arriver sans aucune préméditation. Quelqu'un qui traverse la beauté des choses et qui est traversé par la beauté des choses. Je suis quelqu'un qui se fie à la vie, aux autres, je ne suis pas quelqu'un qui se méfie. C'est là, en général, où tu te fais ratatiner la gueule mais ça ne fait rien. L'innocent, il est comme le chien errant, il sent les gens, il s'approche toujours, et s'il prend un coup de pied, c'est pas grave, il se barre, il va voir plus loin." (G. Depardieu)
Philippe Bresson
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philippebresson · 5 months
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philippebresson · 5 months
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Je siffle en attendant la nuit
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philippebresson · 5 months
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You !
And Me ?
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philippebresson · 5 months
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philippebresson · 5 months
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