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reseau-actu · 2 years
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L'avocat bordelais Philippe Courtois vient de publier avec son père le docteur Dominique Courtois "Le livre noir de la médecine : patient aujourd'hui, victime demain". Dans leur ouvrage, ils attaquent vigoureusement l'industrie pharmaceutique et pointent le manque de transparence avec les organismes publics de contrôle. Spécialisé dans le droit médical et la défense des victimes d'importants dossiers médicaux en cours (Médiator, vaccin H1 N1, pilules de 3e et 4e génération, Gardasil, prothèses PIP), Philippe Courtois a répondu aux questions de L'Usine Nouvelle.
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L'Usine Nouvelle - Dans "le livre noir de la médecine", vous dénoncez les "lobbies des laboratoires", le "mutisme des pouvoirs publics" et les "connivences malsaines" entre les organismes prétendument de défense et de contrôle. Comment en êtes-vous arrivés à ce constat ?
Si l'on regarde tous les scandales de santé publique ces dernières années, on retrouve les mêmes dénominateurs, les mêmes responsables. Les médecins, les laboratoires et bien sûr les organismes de contrôle.
L'industrie pharmaceutique est omniprésente et nous accompagne dès les premières heures de nos vies. Lorsqu'une maman s'apprête à quitter la maternité avec son bébé, on va lui conseiller une certaine marque de lait produite par un certain laboratoire. Et par la suite, les laboratoires sont présents tout au long de notre vie par le biais des médicaments, des vaccins, des dispositifs médicaux…
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L'autre constat que vous faites concerne les lanceurs d'alerte…
En effet dans le cadre de ces scandales sanitaires successifs, ce sont à chaque fois les victimes qui ont dû saisir la justice pour faire reconnaître leurs droits et pour informer les autres patients. Le Mediator est un cas à part puisque c'est le médecin Irène Frachon qui a lancé l'alerte. C'est le seul cas. Pour le sang contaminé, ce sont les victimes qui ont saisi la justice. Tout comme pour l'hormone de croissance, les prothèses PIP, la Dépakine, le Gardasil, les pilules contraceptives…
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L'affaire des pilules de 3ème génération
Les organismes de contrôle ne jouent pas leur rôle selon vous ?
Citez-moi un seul scandale sanitaire révélé par l'agence du médicament ! Il n'y en a aucun. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) est une alarme… qui ne sonne jamais.
Malgré toutes ces affaires, rien n'a changé du côté des organismes de contrôle. Après le Mediator, on nous avait promis l'indépendance de l'ANSM. Mais ce n'est pas le cas, la preuve, l'histoire se reproduit. L'ANSM est financée à 80% par les taxes payées par les laboratoires, notamment celle prélevée pour l'autorisation de mise sur le marché d'un produit. On peut ainsi se demander pourquoi l'agence a autorisé la mise sur le marché du Pradaxa (un anticoagulant) en 2008 sans qu'il n'existe d'antidote à ce médicament… Il faut savoir que potentiellement la mise sur le marché de ce produit allait lui rapporter 1 milliard d'euros. L'antidote n'est apparu que fin 2015 (pour les patients ayant une hémorragie liée à cet anticoagulant oral ou devant être opérés en urgence, ndlr).
Plus récemment, le cas dramatique de l'essai clinique de Rennes. Le protocole avait pourtant été validé par l'ANSM. On lance une idée auprès de nos gouvernants : pourquoi ne pas privatiser les agences de contrôle ?
Propos recueillis par Astrid Gouzik
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reseau-actu · 2 years
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Depuis deux ans, les boîtes de nuit sont les grandes victimes de la pandémie. Fermées pendant plus d'un an, elles avaient rouvert l'été dernier avant de fermer de nouveau le 10 décembre 2021. Alors pour faire face à ce manque, certains ont décidé d'organiser des soirées clandestines. Reportage au cœur de l'une ces boîtes de nuit clandestines.
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Vers 1 heure du matin, notre journaliste se rend à l'adresse que lui a communiquée un promoteur de boites de nuit dans le 2e arrondissement de Paris. Sur le trottoir d'une rue étroite, une dizaine de personnes attendent devant une porte, qui ressemble à celle d'un immeuble tout à fait comme les autres. Alors que certains ne parviennent pas à rentrer, d'autres sont plus confiants. Ils sont des habitués des boites de nuit clandestines. "On voit des annonces sur Instagram, après on sort beaucoup, donc on a un réseau", explique une habituée. 
Ensuite arrive notre tour : la porte s'entrouvre, un videur passe la tête, il nous demande notre nom et vérifie que notre journaliste est inscrite sur la liste. Pour entrer, le prix est une bouteille d'alcool à 300 euros pour les clients non habitués, c'est hors de prix, mais "il faut que le jeu en vaille la chandelle", explique un des organisateurs.
Une fois la porte passée, nous arrivons dans un couloir, sur la gauche un vestiaire, puis des escaliers qui descendent vers deux grandes salles en enfilade. Ce lieu, c'est habituellement un bar-restaurant, mais ce soir 150 à 200 personnes dansent sous les faisceaux des projecteurs rouges.
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Bar, DJ, serveurs, fumoir, personnel de sécurité... Tout y est, exactement comme dans une boite de nuit. Il y a même des ballons de protoxyde d'azote, ce gaz hilarant très dangereux pour la santé, qui sont en vente pour seulement 10 euros.
Médecins, politique... des participants aux profils divers
Dans cette boîte de nuit, il y a différents types de personnes : évidemment il y a le personnel. Tous viennent du milieu de la nuit, le DJ par exemple mixe habituellement dans une grande boite de nuit parisienne, fermée en ce moment à cause de la Covid-19.
Les clients sont pour eux la plupart encore étudiants et sont venus danser, passer du bon temps entre amis. Mais parmi eux se trouvent des profils plus surprenants, comme ce jeune engagé en politique : "Je suis conseiller municipal, je travaille avec le gouvernement. Moi, je pense un peu à la réélection de Macron, car je suis macroniste. Je travaille avec son cabinet, avec l'Élysée", affirme-t-il.
Devant l'entrée se trouve aussi une médecin "du lundi au jeudi". Elle est habillée d'une longue robe noire à paillettes et elle est une habituée des soirées clandestines. "Le vendredi et le dimanche, c'est le week-end", dit-elle avec le sourire avant d'expliquer qu'elle est "vaccinée de ses trois doses et qu'elle a eu la Covid". Elle fait donc comprendre en substance qu'avec la vaccination, elle ne risque rien...
Des soirées sans aucune précaution
C'est le but de ces soirées : aucun passe sanitaire n'est demandé à l'entrée. L'unique élément qui rappelle le coronavirus, c'est ce distributeur de gel hydroalcoolique en libre-service, mais bien évidemment personne ne l'utilise.  Obligatoire en intérieur, le port du masque ne l'est pas du tout ici, alors que près de 200 personnes dansent les unes à côté des autres. Ici la Covid-19 ne semble pas exister. Personne n'a par exemple pris la peine de se tester avant de venir. Encore plus surprenant, un homme dans le fumoir avoue être cas contact : "Vous ne dites à personne que je suis cas contact", lance-t-il devant d'autres personnes amusées de la situation.    Pourtant, à force de sortir certains admettent avoir contracté la Covid-19, mais ça n'a pas l'air de les inquiéter ni de les décourager.
Instagram, la solution pour trouver ces soirées clandestines
Ce nombre de soirées ne cessent d'augmenter dans la capitale. Les personnes que nous avons croisées nous disent qu'il y en a un peu partout dans Paris. "On n'a jamais arrêté, pendant le confinement, on a fait plein de soirée. Et c'était même depuis le premier confinement. Il y en a toujours eu", affirme une participante.  Pour trouver ces soirées clandestines, il suffit d'avoir les bons contacts ou de repérer les comptes Instagram des organisateurs. Par exemple, pour la soirée de ce soir, le promoteur a fait sa promotion sur le réseau social. 
Des policiers impuissants
Cette soirée n'est sûrement pas la dernière. Les organisateurs restent très confiants, car pour eux "le lieu est idéal, il est caché et en façade ça ne ressemble ni à un bar, ni à une boite de nuit".  Il n'est donc pas anormal de voir passer une voiture de police à 4h du matin dans la rue. Mais les policiers, malgré la dizaine de personnes sur le trottoir, ne se sont même pas arrêtés. Contactée par RTL, la préfecture de police de Paris affirme pourtant être vigilante à propos des soirées clandestines et intervenir quand elle a l'information.
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reseau-actu · 2 years
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La campagne de vaccination impérative visant à réduire la transmission du virus a un petit défaut : elle s’appuie sur des bases médicales très minces.
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La campagne de vaccination impérative visant à réduire la transmission du virus a un petit défaut, en sus d’avoir un peu piétiné droits et libertés de se déplacer, prendre un café, ou travailler : elle s’appuie sur des bases médicales très minces.
« Je me vaccine pour ne pas contaminer papy ». « Les réfractaires sont des monstres, des bombes ambulantes, des fumiers, voire, pire, des anti-Science ».
Tel est, depuis l’homologation des vaccins contre le Covid il y a treize mois, le message martelé dans la plupart des pays occidentaux, et surtout en France, afin de promouvoir/imposer la vaccination générale de la population. Selon ministres, hauts fonctionnaires, médecins de plateaux TV et influenceurs, se vacciner était non seulement un moyen de se protéger mais aussi et surtout un geste altruiste fondé sur la capacité des vaccins à réduire la transmission, c’est à dire le risque d’être infecté même sans symptômes, puis contagieux.
Le ministre de l’éducation nationale estimait l’été dernier que « quand vous êtes vacciné, vous ne risquez pas de continuer à contaminer les autres », tandis que le président de la République soulignait que « se vacciner, c’est protéger les autres », avant récemment de qualifier quasiment de sous citoyens les non vaccinés.
Léger souci : cette politique était fondée sur des bases médicales étonnamment fragiles.
Pas d’évaluation souveraine
Les gouvernements semblent s’être appuyés sur une poignée d’enquêtes scientifiques aux protocoles assortis de sérieuses limites ou manquant de recul, et sans apparemment avoir mené leurs propres évaluations souveraines, pour attenter à la liberté de se déplacer, prendre un café, parfois travailler de centaines de millions de non vaccinés qu’il fallait en… quiquiner et culpabiliser au motif qu’ils seraient davantage contagieux (ce qui ne remet toutefois pas en question l’autre pilier des vaccins, la réduction du risque de maladie, qui aurait justifié de se concentrer sur les seuls cas à risque. En France, a été enregistré un nombre infime de décès du Covid sans comorbidités parmi les moins de trente ans).
Sur la foi parfois de simples « on dit », d’éléments de langage sur l’efficacité des vaccins, de confusions fréquentes entre infectés (parfois asymptomatiques) et « cas » (malades), ont été instaurées, via le pass sanitaire, des ségrégations sans précédent dès février 2021 en Israël, puis au Danemark en avril, en France en juillet, en Italie, Irlande, Espagne, Grèce, Belgique, Pays-Bas, Australie, Canada, une partie des Etats-Unis et de l’Allemagne, etc. Une politique qui a monté les vaccinés contre les réfractaires, et réciproquement. Et qui s’est amplifié avec le pass vaccinal voté en France ces derniers jours et l’obligation vaccinale générale bientôt en Autriche, Grèce et Allemagne.
Retour sur les enquêtes censées avoir justifié tout cela.
Homologations : pas d’allégations
Première étape, l’homologation des vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Janssen, fin 2020-début 2021. Tout à l’enthousiasme de voir des vaccins diviser par dix le risque de tomber malade, peu de monde a prêté attention à un détail : nulle part n’est mentionné une réduction de la transmission ! On peut, certes, supposer que si le vaccin vous empêche de tomber malade vous expectorez une charge virale réduite, moins susceptible de contaminer vos proches. Mais il ne s’agit, précisément, que d’une supposition, à vérifier.
En tout cas, les dossiers des fabricants n’allèguent à aucun moment d’une telle réduction. Et pour cause, puisque ce n’était pas le but de leur protocole. Facile de le vérifier en consultant les dossiers déposés auprès de l’Agence européenne du médicament ou de son homologue américaine, la Food and Drug administration. Ainsi, Pfizer n’a pas calculé combien de ses 37.000 volontaires étaient infectés sans symptômes et contaminaient des proches. En toute rigueur, cela aurait nécessité une enquête massive, avec prélèvements nasals et sérologie régulière durant des mois, alors qu’il y avait urgence.
Ne sont évoqués1   que des occurrences de « case », jamais d’infectés asymptomatiques. Il en est de même pour le dossier d’Astra Zeneca 2  sur 26.000 volontaires, ainsi que celui de Moderna 3 . Janssen 4  a essayé, lui, d’évaluer la réduction de transmission, mais constaté seulement, en février 2021, une efficacité « modeste, non significative sur le plan statistique ».
D’ailleurs « le fondement scientifique de la vaccination n’était pas une prévention de la transmission mais de la maladie », souligne Michel Kazatchkine, expert de l’Organisation mondiale de la santé « car on n’a jamais eu de test véritable prospectif en matière de transmission, ce n’était en tout cas pas possible dans les essais réalisables rapidement en 2020 ».
L’offensive de comm du printemps
Deuxième phase, du début de la campagne de vaccination, en décembre 2020 en Israël et Royaume Uni, à l’instauration de divers pass sanitaires, à l’été : dirigeants et influenceurs évoquent une efficacité des vaccins, de 60 à 89 % en matière de transmission, mais en renvoyant généralement à l’expert qui a entendu un expert. En remontant la chaine d’allégations on retombe en général sur une des neuf enquêtes médicales diffusées en pré-print (pas encore validées par des pairs) dans des revues de référence. Trois britanniques et six israéliennes.
Les études britanniques avaient de sérieuses limites, puisque concentrées sur les contaminations au sein de foyers 5  et non dans l’ensemble de la société, ou croyant déceler une baisse parmi les volontaires de l’essai d’Astra Zeneca, avant de retirer cette allégation 6. Trois enquêtes israéliennes ont été menées auprès d’un échantillon assez particulier, donc discutable statistiquement, des professionnels de santé 7  en se focalisant sur la réduction de la charge virale nasopharyngée 8, sans déterminer si cette dernière passait sous le seuil de contagion. Un résultat contredit d’ailleurs quelques mois plus tard par d’autres études 9.
Les trois autres études israéliennes ont été menées, elles, en « population générale », ce qui est plus convaincant. L’une, fin janvier 10 ,  sur 2,6 millions de personnes, dont les tests PCR ont montré une réduction de 40-51 % des infections chez les vaccinés, mais sur une période de seulement 2-3 semaines, donc sans tenir compte du risque de chute rapide de cet effet avec le temps. Un bémol de taille. Une autre enquête 11, en avril, d’une équipe comptant le prestigieux chercheur de Harvard, Mac Lipsitch, un des plus clairvoyants depuis le début de la pandémie, portait sur 1,2 million de personnes. Elle évaluait aussi la baisse de transmission à 40-51 %, mais, là encore, sur seulement 2-3 semaines. La dernière 12, le 5 mai, analysant rétrospectivement le risque infectieux de 6,5 millions de personnes, estimait qu’il était réduit spectaculairement, de 92 %, sur une période plus longue, deux mois.
Tous les œufs dans le même panier
On peut s’étonner que cette poignée d’études, dont une seule menée en population générale sur une durée supérieure à trois semaines, ai suffi à convaincre l’été dernier les gouvernements occidentaux qu’il fallait vacciner tout le monde. Panurgisme ? Principe de précaution, à moins que cela ne soit celui de « j’ouvre le parapluie » ? D’autant plus que le doute était déjà permis au vu des flux records d’infections dans les pays les plus vaccinés de la planète, l’Islande, où 90 % des adultes avaient reçu au moins une dose, Malte, Gibraltar (99%), ou Israël. En outre, ces « preuves » émanaient d’enquêtes menées dans seulement deux pays, dont un, Israël, avait conclu avec Pfizer un contrat exclusif d’approvisionnement vaccinal et d’utilisation des données. Aucune raison de douter de la rigueur et de l’indépendance des scientifiques israéliens, mais pour les dirigeants occidentaux mettre tous leurs œufs dans le même panier, en clair asseoir leurs décisions sur des études menées quasiment dans un seul pays, était-ce bien raisonnable ?
Troisième round : d’autres enquêtes sont sorties depuis septembre, mais se partageant entre celles concluant à une réduction de la transmission13  notamment une néerlandaise 14  et celles, britanniques et californienne15, qui n’en discernaient aucune 16. Deux autres études, américaine 17  et britannique  18 constataient que ladite réduction de transmission tombait à zéro au bout de trois mois. Le directeur de l’OMS affirmait en novembre que les vaccins réduisaient les infections de 40 %, mais sans citer ses sources, tout comme le président du conseil scientifique français, Alexandre Delfraissy, qui réduisait la réduction à 30 %.
Des résultats à réviser encore avec Omicron, dont les infections ont joué les exponentielles dans les pays les plus vaccinés. Les Israéliens, triplement vaccinés à 75 % et même quadruplement à 10 %, viennent de battre le record du monde de l’incidence Covid, à 430/100.000 habitants/j. Trois études ces derniers jours en Israël19, au Royaume Uni20,  et en Californie affirment que la diminution de la transmission par les vaccins est désormais… nulle.
Jamais autant de gens n’auront peut-être dû autant de privation de libertés à si peu de données scientifiques sérieuses.
https://www.fda.gov/media/144245/download et https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/comirnaty-epar-public-assessment-report_en.pdf
https://www.ema.europa.eu/en/medicines/human/EPAR/vaxzevria-previously-covid-19-vaccine-astrazeneca
https://www.ema.europa.eu/en/documents/overview/spikevax-previously-covid-19-vaccine-moderna-epar-medicine-overview_fr.pdf
htthps://www.fda.gov/media/146217/download
https://khub.net/documents/135939561/390853656/Impact+of+vaccination+on+household+transmission+of+SARS-COV-2+in+England.pdf/35bf4bb1-6ade-d3eb-a39e-9c9b25a8122a?t=1619551571214
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3777268
https://www.thelancet.com/journals/lanepe/article/PIIS2666-7762(21)00127-7/fulltext
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.02.06.21251283v1
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.09.28.21264262v1.full.
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.01.27.21250612v1
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2101765?query=featured_home
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33964222/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34981074/
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.10.14.21264959v1.full
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.09.28.21264262v2.full-text
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmc2106757 et https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(21)00690-3/fulltext
https://www.nature.com/articles/d41586-021-02689-y
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.09.28.21264260v2
https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(21)00768-4/fulltext
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2116597?query=recirc_mostViewed_railB_article
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reseau-actu · 2 years
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Le 29 décembre dernier, une famille originaire de Saint-Priest comptait se faire vacciner contre le Covid-19 dans le cabinet d’un médecin basé à Ecully.
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Mais le comportement et les méthodes de la généraliste avaient choqué les San-Priots qui avaient ensuite porté plainte.
Selon le Progrès, l’enquête est allée vite. Après une perquisition et une audition de la suspecte, le docteur Blanc Wolville a été mise en examen pour mise en danger de la vie d’autrui, escroquerie ou tentative d’escroquerie aggravée, placée sous contrôle judiciaire et a interdiction d’exercer.
Ce fameux jour de fin décembre, elle avait injecté à un premier membre de la famille du sérum physiologique pris dans une simple tasse (il sert parfois à diluer le vaccin Pfizer ndlr). Elle aurait également fait mine d’aspirer du vaccin dans un flacon. Face à cette scène et à la vaccination douloureuse pour le patient, la famille avait immédiatement quitté le cabinet, furieuse.
Les enquêteurs ont depuis retrouvé dans son cabinet écullois des doses entamées et périmées. Négligence ou réelle (et dangereuse) méconnaissance des procédures liées à la vaccination ? Le parquet de Lyon cherche désormais à savoir si d'autres personnes ont été mal vaccinées par la praticienne.
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reseau-actu · 2 years
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« Les Echos » ont demandé à des soignants de toute la France de raconter leur quotidien deux ans après le début de la pandémie. Dans le second volet de cette série de témoignages, quatre d'entre eux évoquent la dégradation de leurs conditions de travail et leurs inquiétudes pour l'avenir de l'hôpital public, regrettant que le sujet ne soit pas davantage abordé par les candidats à la présidentielle.
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Par Elsa Freyssenet
Publié le 18 janv. 2022 à 6:38Mis à jour le 18 janv. 2022 à 10:26
Il y a deux ans, toute la France applaudissait les soignants. Aujourd'hui, l'avenir de l'hôpital public est loin d'être un thème dominant de la campagne présidentielle , alors même que la pandémie perdure. Les soignants se sentent-ils oubliés ? Dans le second volet de notre série de témoignages sur l'état de l'hôpital, quatre d'entre eux racontent leurs façons de tenir malgré l'épuisement, leurs projets et leur inquiétude pour l'avenir de notre système de santé.
« Un vrai débat d'élection présidentielle »
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Véronique HentgenKim Roselier pour « Les Echos »
Véronique Hentgen
Pédiatre et spécialiste des maladies rares à l'hôpital de Versailles
« En l'espace de deux ans, le staff infirmier des urgences pédiatriques où je fais des gardes s'est entièrement renouvelé : je n'y connais plus personne. Dans mon service de pédiatrie, nous aurions dû fermer quatre lits pendant les Fêtes, faute de personnels, mais devant le nombre d'enfants à hospitaliser, nous les avons maintenus ouverts malgré le fait qu'il n'y avait pas assez d'infirmières. Certains jours, une infirmière devait s'occuper de 12 enfants hospitalisés. Or l'hiver est une saison chargée en pédiatrie à cause des bronchiolites. Les enfants ne développent pas de formes graves de Covid, mais ils arrivent avec le Covid en sus de la maladie pour lesquels on les hospitalise, ce qui nécessite des règles d'isolement supplémentaires et augmente la charge de travail des équipes soignantes.
Lire aussi :
TEMOIGNAGES (1/2) - Les soignants et le Covid : « Le discours antivax, ras-le-bol ! »
Le Covid a été un révélateur et un accélérateur de la crise de l'hôpital public qui est bien plus ancienne. Pour moi, la bascule s'est faite en 2019. Bien sûr, il y a eu les augmentations de salaires du Ségur, mais ce qui fait fuir les infirmières et les aides-soignantes, c'est d'abord la difficulté de faire correctement leur travail pour le bien des patients, le temps perdu en actes administratifs et le manque de temps pour le 'care'.
Sur ce point, le Ségur n'a rien réglé. 'Je ne peux pas faire correctement le boulot et en plus on me rappelle tout le temps pour des remplacements et des heures sup', me disent celles qui partent. Elles estiment sacrifier leur vie de famille pour un travail qui n'a plus de sens. Tout l'automne, elles étaient en colère contre les médias qui en faisaient des tonnes sur les questions identitaires, alors que l'avenir de notre système de santé et les moyens que le prochain gouvernement donnera (ou pas) pour le préserver seraient un vrai débat d'élection présidentielle. Pour ma part, je crains de voir l'hôpital public s'effondrer en silence. »
« C'est dingue ce que l'institution obtient de nous »
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Julie DarrasKim Roselier pour « Les Echos »
Julie Darras
Infirmière anesthésiste dans un hôpital francilien
« Lors d'une garde fin décembre, un collègue a dû rentrer chez lui : il avait de la fièvre, les yeux brillants ; il était positif au Covid et très fatigué, mais il était quand même venu pour ne pas nuire au bon fonctionnement du service. C'est toujours compliqué de trouver des remplaçants au pied levé ! C'est dingue ce que l'institution demande et obtient des soignants : on peut venir travailler avec des symptômes dits 'légers' mais en réalité épuisants.
Les infirmiers de bloc opératoire sont pas mal touchés par le Covid. Nous avons souvent à peine une demi-heure pour déjeuner : nous n'allons donc pas au self, et nous nous retrouvons dans des salles de repos exiguës. Quand je vois qu'il y a trop de monde, je vais fumer une cigarette dehors plutôt que de déjeuner. C'est mal de fumer [Rires], mais je n'ai jamais eu le Covid et je préfère me préserver. Nous nous remplaçons souvent entre collègues, nous bouchons les trous : récemment, je suis allée en salle de réveil au pied levé car un infirmier de cette salle avait dû descendre aux urgences.
Je fais 24 heures supplémentaires par mois pour arriver à un salaire de 2.900 euros net, augmentation du Ségur comprise, avec un diplôme bac+5 et 10 ans d'ancienneté. Cette augmentation a été une avancée, c'est certain, mais l'argent n'améliore pas la qualité des soins que l'on peut apporter au patient. Et cette qualité dépend du temps qui nous est alloué dans nos prises en charge. En salle de réveil, j'ai dû me battre avec le logiciel (qui n'est pas le même qu'au bloc) pour consulter le dossier des patients et les consignes des médecins au point de me dire que les anciennes transmissions papier avaient du bon. J'ai d'ailleurs perdu la bataille et laissé une collègue se charger de la partie informatique.
Lire aussi :
Covid : les projections de l'Institut Pasteur
ENQUÊTE - Comment l'épidémie de Covid a réveillé notre système de santé
Au bloc, la programmation opératoire est telle (merci la tarification à l'acte !) qu'il n'y a plus de marge pour les imprévus. Or, l'humain est par définition imprévisible. Une opération qui dure plus longtemps que prévu ou plus simplement un patient stressé au moment de l'anesthésie peu faire déborder le programme. Il est prouvé qu'on se réveille comme on s'endort : un patient anxieux qu'on ne prend pas le temps de rassurer avant l'anesthésie gardera une angoisse de l'anesthésie pendant des années car le corps a une mémoire. Quand on refuse d'en rabattre sur la qualité des soins, on déborde sur l'horaire programmé dans les tableaux Excel et il n'est pas rare qu'on doive reporter les dernières opérations de la journée.
Je comprends le découragement des collègues. Je résiste encore en me lançant dans des projets qui renouvellent la curiosité et me sortent la tête du Covid. La première vague avait montré un problème de communication entre nous. Avec deux autres infirmières du bloc, nous avons donc créé un journal interne mensuel. C'est utile au service et cela crée du lien. Nous listons les arrivées et les départs ainsi que les informations principales de la vie du service, mais nous rédigeons aussi une rubrique historique sur l'anesthésie, la réanimation ou la chirurgie, des portraits ou encore le mot du mois. Mon préféré est 'ultracrépidarianisme', ce qui signifie donner son avis sur un sujet sur lequel on n'a pas assez de compétences. C'est l'autre épidémie en cours depuis deux ans. [Rires.] »
« Ce qui me fait tenir, c'est l'esprit d'équipe »
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Pascale BladtKim Roselier pour « Les Echos »
Pascale Bladt
Cadre de santé au service de pneumologie de l'hôpital de Saint-Denis
« Il y a deux ans, les Français nous applaudissaient tous les soirs à 20 heures, beaucoup d'habitants de Saint-Denis étaient venus nous aider en apportant des habits pour les malades, des gâteaux et des dessins pour les soignants. Cette solidarité était très précieuse, elle nous a aidés à tenir et cela me paraît loin. Les gens sont lassés des restrictions, ils font moins attention aux gestes barrières et je peux le comprendre.
Sauf que cela a des conséquences, sur eux et leurs proches, qui peuvent tomber malades, et sur nous, qui les soignons. Il arrive que des familles nous rabrouent quand on leur demande de mettre le masque à l'hôpital et que d'autres nous reprochent de ne pas être constamment au chevet de leur malade. Même si ces gens sont très minoritaires, cela nous marque. Probablement à cause de la fatigue et de la lassitude. Nous avons vu beaucoup de gens mourir depuis le début de la crise, c'est épuisant psychologiquement et des images restent gravées en nous.
Lire aussi :
RECIT - Les soignants face au coronavirus, tous les épisodes
Ce qui me fait tenir, c'est l'esprit d'équipe : avec les infirmières et les aides-soignantes, nous nous serrons les coudes et nous sommes attentives les unes aux autres pour passer les coups de blues.
Nous étions soudées avant l'arrivée du Covid. Du coup, je n'ai eu à déplorer aucun départ, à l'exception d'une personne qui a pris sa retraite. Depuis la première vague, nous avons aussi développé l'entraide interservices et le dialogue entre les médecins et les équipes paramédicales. C'est un effet bénéfique de cette crise.
Je n'oblige pas les infirmières et les aides-soignantes à faire des heures supplémentaires : je n'appelle que celles qui se sont signalées par avance comme volontaires et je m'y tiens, car elles ont le droit de faire autre chose de leur vie que d'être à l'hôpital. Pour les patients Covid ou lorsque la charge de travail est trop lourde, j'obtiens du personnel supplémentaire, mais j'aimerais bien en avoir davantage hors période de crise, car nos patients de pneumologie font aussi des décompensations respiratoires.
L'augmentation du Ségur (qui n'a pas concerné les cadres) était bienvenue pour les personnels, mais on ne peut pas s'empêcher de comparer nos salaires avec ceux, bien plus élevés, d'autres professions qui n'ont pas de vies humaines entre leurs mains. Pendant des années, les politiques n'ont juré que par l'ambulatoire, supprimant des lits d'hôpitaux à tour de bras. Puis, avec la pandémie, ils se sont rendu compte qu'on manquait de lits. Alors je ne prête pas trop attention aux promesses de campagne, j'attends de voir plutôt que d'espérer. Cela évite d'être déçu. »
« Je suis inquiet pour la suite »
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Pr Marc LoneKim Roselier pour « Les Echos »
Pr Marc Leone
Chef du service d'anesthésie-réanimation de l'hôpital Nord à Marseille
« La plupart des patients non vaccinés que nous accueillons en réanimation ne sont pas des antivax ; ils étaient juste persuadés que cela ne leur arriverait pas à eux : parce qu'ils sont jeunes ou sportifs ou qu'ils ne pensaient pas avoir de comorbidités. Comme cet homme de trente-deux ans atteint d'une hypertension artérielle mais qui ne pensait pas être une personne à risque.
Le niveau de vaccination est faible dans les quartiers nord de Marseille. L'état du débat public n'aide pas leurs habitants à y voir clair, car il introduit le doute sur la vaccination ou la dangerosité du virus chez des gens déjà défiants à l'égard des institutions. Cela dit, quand ils arrivent en réanimation, ils ont déjà fait du chemin par rapport à la propagande antivax. Souvent ils regrettent, mais en aucun cas nous ne sommes là pour leur faire la morale. Tout comme on ne la fait pas à ceux qui conduisent sous emprise de l'alcool et ont un accident.
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Le dernier carré des seniors non vaccinés
Pour nous soignants, le serment d'Hippocrate n'est pas une vague charte mais une doctrine fondatrice : à aucun moment, les opinions ou les croyances d'un patient ne doivent influer sur notre prise en charge. Alors on continue : l'hôpital Nord est passé de 39 lits de réanimation à 44, dont 32 sont occupés par des patients Covid. C'est plein, mais on ne dépasse pas les sommets des vagues précédentes. Sauf qu'au bout de deux ans, les soignants ressentent une grande lassitude. Grâce à la dynamique de groupe, je n'ai eu à déplorer aucun départ dans mon service. Je m'en félicite, mais je ne m'en glorifie pas, car une seule défection pourrait tout déstabiliser.
Pendant des années, on a vu des cabinets d'expertise nous expliquer comment gérer les soins et les personnels à partir de tableaux sur le coût et le temps optimal pour chaque acte, sans prévoir de marges de manoeuvre pour les aléas de la vie. Puis face à la pandémie, on s'est aperçu que les marges de manoeuvre pouvaient avoir du bon. L'hôpital public dans son ensemble a montré sa résilience et absorbé la crise. Mais je suis inquiet pour la suite. Car les rustines et les ajustements ne suffiront pas. Si on n'aide pas l'hôpital public à redevenir attractif - par des moyens mais aussi en arrêtant de lui demander de faire tout et son contraire -, il y a un moment où l'effondrement sera tel qu'on privatisera. Pour avoir voyagé et vu d'autres systèmes de santé, la population serait vraiment perdante. »
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L'infectiologue Éric Caumes a remis en cause la mesure du pass vaccinal qui doit entrer prochainement en vigueur en France. Invité dans "Europe Matin" vendredi, le professeur a pointé "une erreur d'un point de vue épidémiologiste, de santé publique et médical" avec l'apparition du variant Omicron.
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Pour Éric Caumes, rien ne justifie l'entrée en vigueur aujourd'hui d'un pass vaccinal en France. Invité vendredi de l'émission Europe Matin, l'infectiologue qui exerce à l'hôpital Hôtel-Dieu de Paris a pointé "une erreur d'un point de vue épidémiologiste, santé publique et médical" pour gérer la crise sanitaire , au micro de Dimitri Pavlenko. "À l'époque de Delta, cela pouvait se concevoir. Mais à l'époque d'Omicron , c'est inconcevable parce que le vaccin n'empêche pas la circulation en population générale", a ajouté l'infectiologue sur Europe 1.
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Le pass vaccinal, une mesure "électoraliste"
Si la vaccination "empêche de rentrer en hospitalisation et en réanimation", Éric Caumes a souligné que le nombre de contaminations quotidiennes - près de 300.000 encore ce jeudi - montre que cela ne contraint pas la circulation du variant Omicron, qui représente 75% des cas en France contre 25% pour Delta, a-t-il par ailleurs estimé. Le gouvernement souhaite pourtant mettre en place le pass vaccinal pour pousser les Français non-vaccinés à le faire, et contraindre les près de 600.000 qui n'ont pas fait leur dose de rappel.
Pour Éric Caumes, cette mesure est électoraliste. "On est dans la campagne électorale. L'affaire des anti-vax aussi, c'est pareil. Ce n'est ni de la médecine, ni de la santé publique", a taclé l'infectiologue sur Europe 1, avant de poursuivre : "C'est un marqueur d'affichage et de clivage".
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Une quatrième dose "indispensable" pour les plus fragiles
Malgré l'apparente non-dangerosité du variant Omicron, Éric Caumes a indiqué néanmoins que la vaccination était primordiale pour les personnes fragiles, avec l'arrivée des troisièmes et quatrièmes doses. "Cela m'apparaît indispensable. Ce qu'on est en train de découvrir avec ce coronavirus, et sans doute que d'autres circulent aussi, c'est qu'une infection ne confère pas une immunité définitive, tout comme la vaccination", a-t-il expliqué au micro de Dimitri Pavlenko.
L'infectiologue a évoqué "l'immunité labile". "Au bout de cinq-six mois, l'immunité qui est conférée par le vaccin est devenue mauvaise, donc il faut entretenir la vaccination chez les personnes à risque", a expliqué Éric Caumes, appuyant que "les personnes jeunes ne risquent rien". "Je trouve qu'on a fait une erreur stratégique : on aurait dû se concentrer sur les personnes qui sont vraiment à risque, c'est-à-dire les plus de 60 ans et les plus fragiles", a exposé le professeur, qui a prévenu qu'il fallait "déjà se mettre en ordre de marche pour la quatrième (dose)".
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Le variant Omicron est "incontrôlable"
S'il s'est opposé à laisser circuler le virus avant, Éric Caumes a expliqué "qu'Omicron a changé la donne. Je constate que ce virus est incontrôlable. C'est un casse-tête dans les écoles, les collèges et les lycées. Donc, il faut mettre le paquet sur les personnes qui n'ont pas reçu la troisième dose. Il y a des personnes à risque par millions qui n'ont pas reçu la troisième", a-t-il assuré sur Europe 1.
L'infectiologue a tenu à rassurer les Français qui viennent de recevoir leur dose de rappel : "(La quatrième dose) n'est pas nécessaire (maintenant). Ils en auront besoin dans quatre ou six mois s'ils n'ont pas attrapé le Covid entre temps parce que sinon, ils n'auront pas besoin de doses, cela fera office de rappel vaccinal". Pour lui, cette dernière remarque doit être une composante du futur pass vaccinal. "Il doit tenir compte de l'infection naturelle parce que c'est probablement plus efficace que le vaccin pour protéger contre la gravité d'une infection ultérieure", a-t-il défendu.
Pour conclure, Éric Caumes a souligné qu'il était bénéfique pour les personnes vaccinées d'attraper le virus pour leur conférer une immunité naturelle. "Le vaccin est efficace pour éviter de rentrer à l'hôpital, mais n'est pas efficace pour éviter la circulation du virus. C'est pour cela que le pass vaccinal n'a pas beaucoup de sens avec Omicron", a appuyé l'infectiologue de l'hôpital Hôtel-Dieu à Paris.
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reseau-actu · 2 years
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Les Écossais 2 doses sont désormais plus susceptibles d'être admis à l'hôpital avec Covid que les non vaccinés au milieu d'une augmentation du nombre de personnes âgées tombant malades en raison d'une immunité décroissante.
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Cela survient au milieu de données «étranges» montrant que les taux de cas ont été plus faibles chez les individus non vaccinés que ceux à simple, double ou même triple piqûre depuis qu'Omicron est devenu la variante dominante en Écosse .
Les données contre-intuitives de Public Health Scotland (PHS) contredisent les tendances pandémiques précédentes qui ont toujours montré que les taux d'infection, d'hospitalisation et de mortalité étaient les plus élevés parmi les non vaccinés.
Cependant, un expert a souligné que les modèles reflètent probablement des facteurs tels que Omicron se transmettant initialement dans les communautés plus riches.
"Cela semble étrange jusqu'à ce que vous commenciez à décomposer les choses", a déclaré le professeur Rowland Kao, président d'épidémiologie vétérinaire et de science des données à l'Université d'Édimbourg.
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Les taux d'infection sont les plus bas depuis le 18 décembre parmi le groupe des non vaccinés, à l'inverse des schémas observés précédemment lors de la pandémie
Selon le dernier rapport PHS, le taux de mortalité de Covid a été systématiquement plus élevé depuis le 4 décembre chez les personnes à double piqûre par rapport aux non vaccinés – mais beaucoup plus bas chez les personnes à triple piqûre.
Le rapport définit un décès de Covid comme « un individu qui a été testé positif par PCR pour le SRAS-CoV-2 [le coronavirus qui cause Covid] à tout moment et a Covid-19 répertorié comme cause de décès sous-jacente ou contributive au décès certificat".
Au cours de la dernière semaine de décembre, le taux de mortalité était de 7,06 pour 100 000 chez les doubles piqûres contre 4,79 pour 100 000 chez les non vaccinés et de 0,21 pour 100 000 chez les triple vaccinés.
LIRE LA SUITE: Pourquoi Omicron pousse le NHS au bord du gouffre - même s'il est plus doux
Au cours de la semaine se terminant le 7 janvier, le taux d'hospitalisation était également deux fois plus élevé chez les patients à double piqûre que chez les non vaccinés - 130 admissions pour 100 000 contre 59 pour 100 000 - mais est tombé à seulement 15 pour 100 000 dans les patients à triple piqûre.
Les données sur les admissions ne font pas de différence entre les patients hospitalisés «à cause de» Covid et ceux qui ont été testés positifs tout en étant traités pour d'autres maladies, mais PHS a déclaré que le taux d'hospitalisation élevé pour les personnes doublement vaccinées est dû à l'augmentation des admissions parmi les plus de 70 ans qui ne sont pas encore boostés et dont l'immunité décline.
Il a ajouté: "Dans d'autres groupes d'âge, les taux restent inférieurs pour ceux avec deux doses par rapport à ceux avec une dose ou non vaccinés.
"Ce groupe de personnes âgées de 70 ans et plus qui ont reçu deux doses de vaccin mais n'ont pas encore reçu de rappel peut comprendre des personnes très vulnérables."
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L'hospitalisation était deux fois plus élevée chez les personnes à double piqûre que chez les non vaccinés, mais PHS a déclaré que cela était faussé par les admissions chez les plus de 70 ans et n'était pas observé dans les groupes d'âge plus jeunes.
Le nombre de plus de 70 ans admis à l'hôpital avec Covid est passé de 131 au cours de la semaine se terminant le 14 décembre à 370 au cours de la semaine se terminant le 4 janvier.
Bien que l'absorption ait été forte, environ 38 500 adultes de plus de 70 ans en Écosse doivent encore recevoir des rappels.
Le rapport montre également qu'au cours des trois semaines précédant le 7 janvier, les taux de cas de Covid étaient systématiquement les plus bas dans la population non vaccinée.
LIRE LA SUITE: Six patients Covid sur 10 admis à l'hôpital «à cause» du virus
Les données préliminaires de la semaine dernière - qui sont standardisées selon l'âge pour tenir compte du fait que les jeunes sont plus susceptibles que les adultes plus âgés d'être non vaccinés - montrent un taux de cas de Covid de 11 pour 1000 dans le groupe non vacciné contre 15 pour 1000 pour ceux qui avaient reçu un rappel ou une troisième dose, et 25 pour 1000 pour la cohorte doublement vaccinée.
Les gens sont définis comme étant triples s'ils sont testés positifs pour Covid plus de 14 jours après leur rappel, excluant des explications telles que des personnes contractant le virus dans des files d'attente bondées dans les centres de vaccination à l'approche de Noël.
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Les admissions à l'hôpital de Covid ont fortement augmenté dans les plus de 70 ans
Le professeur Kao a déclaré qu'Omicron "nivelait les règles du jeu" en termes d'infections en partie en raison de sa capacité à percer la protection vaccinale, mais aussi parce qu'il avait traversé des codes postaux plus riches et était arrivé à un moment où les personnes auparavant protégées par le travail à domicile étaient moins susceptibles de le faire.
Il a déclaré: "Si vous regardez la propagation initiale d'Omicron, la relation de privation était inversée.
"En fait, vous risquiez davantage d'être exposé à Omicron si vous viviez dans une zone moins défavorisée, et si vous êtes plus aisé, vous êtes également plus susceptible d'avoir été double ou triple vacciné.
"Ce n'est pas seulement en Ecosse; un de mes amis au Pays de Galles voit exactement la même chose et dit" qu'est-ce qui se passe dans le monde ? ".
"Je soupçonne que nous avons cette explosion initiale d'infections qui ignore toutes les règles précédentes, et que cette question de" où cela a-t-il commencé ? " est plus important que tous les autres facteurs de risque."
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Depuis début décembre, le taux de mortalité est plus élevé chez les doubles vaccinés que chez les non vaccinés, mais cela reflète encore une fois probablement le déclin de l'immunité chez les plus de 70 ans hospitalisés et vulnérables qui n'ont pas encore été renforcés.
En outre, le professeur Kao a déclaré qu'il n'était pas clair dans quelle mesure l'immunité contre plusieurs infections à Covid antérieures était protégée contre Omicron.
Il a déclaré: "Nous savons que vous bénéficiez d'une meilleure protection contre trois coups de toutes sortes – cela pourrait être deux doses plus une infection, deux doses plus un rappel.
"Mais nous ne savons pas vraiment ce qui se passerait si vous étiez infecté deux ou trois fois, et il y a probablement des gens qui l'ont été.
"Vous avez ces poches de zones défavorisées en particulier où le virus circule à un rythme beaucoup plus élevé."
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Une porte-parole de PHS a déclaré que les chiffres pourraient également être faussés par des facteurs tels qu'une plus grande utilisation des tests par des personnes vaccinées "plus soucieuses de leur santé ", ajoutant que "ces biais deviennent plus évidents à mesure que de plus en plus de personnes sont vaccinées et que les différences entre la population vaccinée et non vaccinée deviennent systématiquement différent".
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Les cas et les admissions à l'hôpital semblent désormais en baisse en Écosse
Elle a ajouté que les taux de cas plus élevés chez les doubles vaccinés sont dus aux infections chez les plus de 40 ans dont l'immunité est en déclin, mais qui n'ont pas encore pris ou sont devenus éligibles pour les rappels.
Elle a ajouté: "Le statut vaccinal des cas, des patients hospitalisés et des décès ne doit pas être utilisé pour évaluer l'efficacité du vaccin en raison des différences de risque, de comportement et de tests dans les populations vaccinées et non vaccinées."
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reseau-actu · 2 years
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L’OMS a déclaré qu’il était illusoire de croire que l’on pourrait combattre la pandémie actuelle à doses de booster de plus en plus rapprochées.
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Il va donc falloir trouver autre chose et revenir surtout à plus de bon sens et de nuances. Sortir de l’hystérie actuelle est assez compliqué et les journalistes portent une responsabilité énorme dans la création du climat actuel délétère.
Et c’est assez logique cette sortie puisque l’EMA qui n’est autre que l’Agence Européenne du Médicament explique que « les boosters répétés pourraient affaiblir le système immunitaire ».
En gros, la encore c’est l’illustration de deux principes vieux comme le monde.
C’est la dose qui fait le poison et c’est valable pour tous les produits y compris le Doliprane dont le surdosage est mortel !
Le mieux est toujours l’ennemi du bien !
Voilà ce que dit cet article de l’Agence Bloomberg pas franchement une officine complotiste et anti-vax.
« Les régulateurs de l’Union européenne ont averti que les injections fréquentes de rappel de Covid-19 pourraient nuire au système immunitaire et pourraient ne pas être réalisables.
Répéter les doses de rappel tous les quatre mois pourrait éventuellement affaiblir le système immunitaire et fatiguer les gens, selon l’ Agence européenne des médicaments . Au lieu de cela, les pays devraient laisser plus de temps entre les programmes de rappel et les lier au début de la saison froide dans chaque hémisphère, conformément au plan défini par les stratégies de vaccination contre la grippe, a déclaré l’agence.
Le conseil intervient alors que certains pays envisagent la possibilité d’offrir aux gens des deuxièmes injections de rappel dans le but de fournir une protection supplémentaire contre les infections croissantes à l’omicron. Plus tôt ce mois Israël est devenu la première nation à commencer à administrer un second rappel, ou quatrième dose, à ceux de plus de 60 ans. Le Royaume – Uni a dit que les boosters offrent un bon niveau de protection et il n’y a pas besoin d’une deuxième injection de rappel pour le moment, mais examinera les données au fur et à mesure de leur évolution.
Les rappels « peuvent être effectués une ou peut-être deux fois, mais ce n’est pas quelque chose qui, selon nous, devrait être répété constamment », a déclaré mardi Marco Cavaleri, responsable de la stratégie des menaces biologiques pour la santé et des vaccins à l’EMA, lors d’un point de presse. « Nous devons réfléchir à la manière dont nous pouvons passer du cadre pandémique actuel à un cadre plus endémique. »
Le régulateur de l’UE a également déclaré lors du briefing que les antiviraux oraux et intraveineux, tels que Paxlovid et Remdesivir, maintiennent leur efficacité contre l’omicron. L’agence a déclaré qu’avril était le plus tôt possible pour approuver un nouveau vaccin ciblant une variante spécifique, car le processus prend environ trois à quatre mois. Certains des plus grands fabricants de vaccins au monde ont déclaré qu’ils envisageaient de produire des vaccins qui pourraient cibler de nouvelles variantes.
Source Bloomberg.com ici
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reseau-actu · 2 years
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Alors que l'Agence européenne des médicaments a affirmé que le variant Omicron fera sortir le Covid-19 de la phase pandémique, elle a cependant émis quelques doutes quant à la stratégie vaccinale.
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Le Covid-19 bientôt sorti de la phase pandémique ? Pour l'Agence européenne du médicament, la propagation fulgurante d'Omicron va transformer le Covid-19 en une maladie endémique avec laquelle l'humanité peut apprendre à vivre. "Avec l'augmentation de l'immunité dans la population - et avec Omicron, il y aura beaucoup d'immunité naturelle en plus de la vaccination - nous avancerons rapidement vers un scénario qui sera plus proche de l'endémicité", a déclaré Marco Cavaleri, chef de la stratégie vaccinale de l'EMA, basée à Amsterdam ce mardi 11 janvier.
Aux Etats-Unis, qui ont enregistré mardi un nouveau record avec près de 146 000 malades hospitalisés, le conseiller de la Maison blanche sur la crise sanitaire, Anthony Fauci, a lui aussi laissé entrevoir une période de "transition", après laquelle il deviendra possible de "vivre avec" le virus. "Alors qu'Omicron monte et redescend, j'espère que nous allons avoir une situation avec (...) une combinaison entre une bonne immunité de fond et la possibilité de soigner une personne à risque", a-t-il dit. "Nous n'en sommes pas au point où nous pouvons dire de façon acceptable, +vivons avec+ (...) mais je pense que nous y arriverons". En attendant, les gouvernements restent confrontés au choix délicat entre restrictions sanitaires et préservation de l'économie et du fonctionnement de la société en général. D’autant plus que la croissance mondiale va ralentir cette année et qu'un scénario du pire n'est pas exclu sous l'effet d'Omicron, dont la propagation accentue pénurie de mains-d’œuvre et problèmes logistiques, a prévenu mardi la Banque mondiale.
Des doutes quant aux rappels de vaccins
La branche européenne de l'Organisation mondiale de la santé a cependant assuré qu'il était encore impossible de qualifier le Covid-19 d'endémique, comme c'est le cas pour la grippe. "Nous avons toujours un virus qui évolue assez rapidement et qui pose de nouveaux défis. Nous n'en sommes donc certainement pas au point de pouvoir le qualifier d'endémique" a révélé Catherine Smallwood, responsable des situations d'urgence à l'OMS Europe. Selon l'OMS Europe, plus de la moitié des Européens pourraient être contaminés par Omicron d'ici à deux mois.
Dans un avis partagé par l'EMA, l'OMS Europe a d'ailleurs prévenu que combattre la pandémie avec des rappels de vaccins actuels n'était pas une solution viable. "Si nous avons une stratégie dans laquelle nous donnons des rappels tous les quatre mois, nous finirons par avoir potentiellement des problèmes de réponse immunitaire. Et deuxièmement, il y a bien sûr le risque de lassitude de la population avec l'administration continue de doses de rappels" a évoqué Marco Cavaleri. Pour l'EMA, qui a également exprimé des doutes quant à l'administration d'un quatrième vaccin, a affirmé que cette stratégie d'injections de doses répétées n'était pas "durable".
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reseau-actu · 2 years
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Les gens qui présentent des niveaux plus élevés de cellules lymphocytes T après avoir été exposés à un coronavirus du rhume commun sont moins susceptibles d'être infectés par le SRAS-CoV-2, tend à montrer une étude britannique.
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L'étude de petite échelle menée par la Dre Rhia Kundu et ses collègues de l’Imperial College de Londres a porté sur 52 personnes qui vivaient avec quelqu'un qui venait d'attraper la COVID-19.
Les auteurs de l’étude notent d’emblée certaines limites à leurs résultats en raison du petit nombre de participants uniquement d'origine européenne, mais ils estiment que leurs données apportent quand même une première indication d'un rôle protecteur de ces lymphocytes T contre la maladie.
D’autres études ont montré que les lymphocytes T développés lors d’une infection par d'autres coronavirus peuvent reconnaître le SRAS-CoV-2, mais la nouvelle étude examine pour la première fois comment la présence de ces cellules associées à la réponse immunitaire au moment de l'exposition au SRAS-CoV-2 influe sur la possibilité d’infection d'une personne.
Ces résultats fournissent un plan pour créer un vaccin universel de deuxième génération qui pourrait prévenir l'infection par les variants actuels et futurs du SRAS-CoV-2, y compris Omicron, expliquent dans un communiqué les chercheurs, dont le détail des travaux est publié dans la revue Nature Communications(Nouvelle fenêtre) (en anglais)
« L'exposition au SRAS-CoV-2 n'entraîne pas toujours une infection, et nous avons cherché à comprendre pourquoi. Nous avons découvert que des niveaux élevés de cellules T préexistantes, créées par l'organisme lors d'une infection par d'autres coronavirus humains comme le rhume, peuvent protéger contre l'infection par la COVID. »
Repères
Sept coronavirus en circulation peuvent infecter l'humain.
Quatre coronavirus sont considérés comme bénins : 229E, NL63, OC43 et HKU1. Ces virus causent de 15 % à 30 % des rhumes courants.
Trois coronavirus sont responsables d’infections plus graves : le SRAS-CoV (syndrome respiratoire aigu sévère de 2002), le MERS-CoV (syndrome respiratoire du Moyen-Orient de 2012) et le SRAS-CoV-2 actuel.
La vaccination demeure nécessaire
La Dre Kundu estime qu’il reste important de se faire vacciner contre la COVID-19. La meilleure façon de se protéger contre la COVID-19 est d'être pleinement vacciné, notamment en recevant sa dose de rappel, insiste la chercheuse.
L'étude a commencé en septembre 2020, alors que la plupart des personnes au Royaume-Uni n'avaient été ni infectées ni vaccinées contre le SRAS-CoV-2. Les participants vivaient avec une personne dont l'infection par le SRAS-CoV-2 avait été confirmée par un test PCR. La cinquantaine de participants avaient donc été exposés au virus. Ils ont subi des tests PCR au départ, puis 4 et 7 jours plus tard, afin de déterminer s'ils avaient développé une infection.
Des échantillons de sang des 52 participants ont été prélevés entre un et six jours après leur exposition au virus. Cela a permis aux chercheurs d'analyser les niveaux de cellules T préexistantes induites par des infections antérieures par le coronavirus du rhume, qui reconnaissent également les protéines du virus SRAS-CoV-2, rapporte le communiqué.
Les résultats montrent que les 26 volontaires qui n'ont pas été infectés présentaient des taux nettement plus élevés de cellules T que les 26 personnes qui ont été infectées. Ces lymphocytes T ciblaient les protéines internes du virus SRAS-CoV-2, plutôt que la protéine S (pour spicule, qui forme les pointes au bout de la couronne du coronavirus), pour se protéger de l'infection.
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Des infections passées protégeraient contre les symptômes graves de la COVID-19
Un vaccin qui cible les protéines internes
Les chercheurs pensent que, parallèlement aux vaccins actuels qui ciblent les protéines S, des vaccins s’attaquant aux protéines internes pourraient constituer une nouvelle cible vaccinale. Ces nouveaux vaccins offriraient, selon eux, une protection durable, car la réponse des lymphocytes T persiste plus longtemps que les réponses des anticorps, qui s'estompent quelques mois après la vaccination.
Notre étude fournit la preuve la plus claire à ce jour que les cellules T induites par les coronavirus du rhume jouent un rôle protecteur contre l'infection par le SRAS-CoV-2. Ces lymphocytes T assurent une protection en attaquant des protéines à l'intérieur du virus, plutôt que la protéine de pointe à sa surface, conclut le Pr Ajit Lalvani, qui a participé aux travaux.
La protéine S subit une pression immunitaire intense de la part des anticorps induits par le vaccin, ce qui entraîne l'évolution de variants. En revanche, les protéines internes ciblées par les cellules T protectrices que nous avons identifiées mutent beaucoup moins. Par conséquent, elles sont hautement conservées entre les différents variants du SRAS-CoV-2, y compris Omicron, conclut le professeur.
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reseau-actu · 2 years
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Selon le Premier ministre québécois François Legault, qui vient de mettre en place la « contribution santé », les 10 % de non-vaccinés ne doivent pas « nuire » aux 90 % qui le sont
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Le Québec, province canadienne fortement touchée par la vague Omicron, va mettre en place dans les prochaines semaines une nouvelle taxe - appelée « contribution santé » - qui touchera uniquement les personnes non-vaccinées contre le Covid-19.
« On travaille sur une contribution santé » pour « tous les adultes qui refusent de se faire vacciner » car ils représentent « un fardeau financier pour tous les Québécois », a déclaré mardi le Premier ministre québécois François Legault.
« Ce n’est pas à l’ensemble des Québecois de payer pour ça »
Selon lui, les 10 % de Québécois qui n’ont reçu à ce jour aucune dose de vaccin ne doivent pas « nuire » aux 90 % qui se sont fait vacciner. « Ce n’est pas à l’ensemble des Québecois de payer pour ça », a-t-il martelé lors d’une conférence de presse, précisant que le gouvernement de la province francophone souhaitait que cela représente un « montant significatif ».
« Je comprends et je sens cette grogne à l’égard de la minorité non-vaccinée qui vient, toutes proportions gardées, engorger nos hôpitaux », a-t-il ajouté.
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Covid-19 : les hospitalisations toujours en hausse
Les hôpitaux français accueillent 25 389 patients atteints du Covid-19. Il y a une semaine, environ 19 600 malades du Covid étaient hospitalisés
Le Premier ministre québécois a expliqué que ces 10 % d’adultes non-vaccinés représentaient 50 % des personnes en soins intensifs, évoquant une situation « choquante ». Pour tenter d’endiguer la nouvelle vague, le Québec a annoncé le 30 décembre le retour de certaines restrictions, dont le couvre-feu dès 22 heures et l’interdiction des rassemblements privés.
Au total, 2 742 personnes atteintes du Covid sont hospitalisées au Québec, qui compte environ 8 millions d’habitants et quelque 255 personnes se trouvent aux soins intensifs.
Les hospitalisations continuent aussi d’augmenter en Ontario, la province voisine et la plus peuplée du Canada avec 3 220 personnes hospitalisées (+753 en 24 heures) tout comme le nombre de personnes aux soins intensifs (477, +39).
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reseau-actu · 2 years
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Il y a encore 5 millions d'adultes britanniques non vaccinés qui, par peur, ignorance ou pure stupidité, refusent la piqure. Ce faisant, ils mettent en danger non seulement eux-mêmes, mais le reste d'entre nous.
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Tout d’abord, il faut revenir sur cette expression de refuzniks.  Refuznik (hébreu : מסורבים, me-su-rav-im), ou Otkaznik (russe : « отказник », de « отказ », refus, rejet), était le terme officieux désignant les personnes à qui le visa d'émigration était refusé par les autorités de l'Union soviétique, principalement (mais pas uniquement) des Juifs soviétiques2. (Wikipédia)
Qui est Andrew Neil : Andrew Ferguson Neil FRSA est un journaliste et animateur écossais qui est président de The Spectator. Il a été rédacteur en chef du Sunday Times de 1983 à 1994. Il a auparavant présenté des programmes politiques à la BBC et a été président de GB News. (Wikipédia)
Voici maintenant la tribune d’ANDREW NEIL :
Hier soir, j'ai emmené un ami dîner près de chez moi dans le sud de la France . A la porte du restaurant, on nous a demandé poliment nos passeports vaccinaux, les codes QR sur nos smartphones ont été scannés et nous avons été conduits à notre table.
Le contrôle avait pris quelques secondes – un inconvénient très mineur lorsqu'une nouvelle vague de la pandémie de coronavirus déferle sur le continent.
Il y avait un sentiment de sécurité de savoir que tous les autres convives s'étaient avérés être complètement vaccinés, ou avaient été très récemment testés négatifs, ou avaient contracté le virus et se sont rétablis.
Si les smartphones sont un peu recherchés pour vous, vous pouvez imprimer une version papier de votre passeport vaccinal. Cela fonctionne tout aussi bien.
Un ami qui ne veut pas abandonner son ancien mobile très malin a collé son passeport papier au dos de son téléphone. C'est probablement encore plus efficace que de jouer avec votre smartphone pour trouver le code QR.
C'est ainsi en France depuis début août, lorsque les passeports vaccinaux sont devenus obligatoires pour les cinémas, musées, restaurants, théâtres, bars, discothèques, avions et trains longue distance.
Au début, il y a eu des réticences – et des arguments de la part de ceux qui se sont présentés dans un lieu mais avaient oublié leurs passeports. Maintenant, cela fait partie de la routine de vivre avec le virus.
Bien sûr, ce n'est pas infaillible. Rien n'est. Les personnes vaccinées peuvent toujours contracter et transmettre le virus.
Mais la vaccination réduit considérablement le risque de maladie grave et d'hospitalisation, c'est pourquoi les experts médicaux sont unanimes pour dire que plus il y a de personnes vaccinées, meilleures sont nos chances de vaincre ce virus.
En France, le scepticisme vis-à-vis des vaccins était initialement généralisé, mais la semaine après que le président Emmanuel Macron a annoncé la politique de passeport vaccinal, un record de 3,7 millions de personnes ont réservé pour recevoir leur vaccin.
En raison du fait que les passeports vaccinaux sont désormais obligatoires pour la plupart des choses que les Français considèrent comme rendant la vie digne d'être vécue - comme aller dans les restaurants, les bars et les cafés - la France a maintenant rattrapé des pays, comme la Grande-Bretagne, qui étaient autrefois très en avance sur elle. dans les enjeux du vaccin.
Le pourcentage de personnes ayant deux jabs est désormais quasiment le même des deux côtés de la Manche. La France a vacciné plus de citoyens avec un seul vaccin que la Grande-Bretagne, l'Allemagne ou l'Italie – 50 millions sur une population de 67 millions.
Les jeunes Français, jusque-là sceptiques sur la nécessité de se faire piquer, se sont précipités pour obtenir des passeports vaccinaux afin de pouvoir sortir la nuit avec leurs amis.
Ce qui est une très bonne raison pour laquelle la Grande-Bretagne devrait suivre l'exemple français - et également prendre note de ce que font les autres pays européens - et pénaliser les refusniks de vaccins.
Lors d'une conférence de presse mercredi, Boris Johnson a fait allusion à des règles plus strictes pour les non-vaccinés.
Il y a encore 5 millions d'adultes britanniques non vaccinés, qui, par peur, ignorance, irresponsabilité ou pure stupidité, refusent de se faire piquer. Ce faisant, ils mettent en danger non seulement eux-mêmes, mais le reste d'entre nous.
S'ils contractent Covid, ce sont eux qui mettront la plus grosse pression sur le NHS, en refusant au reste d'entre nous avec des maladies graves non-Covid le traitement qui est notre droit. Nous payons tous un lourd tribut à ce noyau dur des non vaccinés.
Tant qu'ils peuvent se compter par millions, la nation restera inutilement vulnérable à la dernière variante, ce qui signifie plus de blocages, plus de restrictions sur nos vies, plus d'emplois perdus, plus d'entreprises défaillantes, moins de croissance économique - tout cela suivra le L'introduction par le gouvernement de son soi-disant Plan B de restrictions renforcées cette semaine.
Bien sûr, il y a un petit nombre de personnes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent pas être vaccinées. Ceux de cette catégorie peuvent être identifiés et aidés avec des tests réguliers pour s'assurer qu'ils sont exempts de Covid.
Mais pour le reste c'est tout simplement égoïste de ne pas se faire vacciner. Nous avons tous la responsabilité d'agir de manière à protéger non seulement notre propre santé, mais aussi celle des autres.
Les preuves en provenance de France suggèrent fortement que si les personnes non vaccinées voient, elles paieront un prix en fonction de l'endroit où elles peuvent aller et de ce qu'elles peuvent faire, alors elles réfléchiront à nouveau et se précipiteront pour se faire piquer.
Cependant, je ne suis pas en faveur de la vaccination obligatoire et hier, j'ai été soulagé d'entendre le secrétaire à la Santé Sajid Javid dire qu'il serait " contraire à l'éthique " de rendre les vaccins obligatoires après que certains ont mal interprété l'appel du Premier ministre à une " conversation nationale sur la voie à suivre " pour signifier que des jabs obligatoires étaient envisagés.
Il y a quelque chose de très peu britannique dans la vaccination obligatoire. Je ne comprends pas comment vous feriez cela dans une société libre. Allons-nous vraiment rassembler les non vaxxés, les attacher à une chaise et leur enfoncer des aiguilles dans les bras contre leur gré ?
Je n'irais même pas jusqu'à la Grèce, qui prévoit d'infliger une amende de 100 euros (85 £) par mois à tous les plus de 60 ans qui refusent de se faire vacciner à partir de la mi-janvier jusqu'à ce qu'ils acceptent de se faire vacciner.
Les personnes âgées sont plus vulnérables que tout autre groupe d'âge et ceux qui refusent de se faire piquer sont stupides. Mais les plus de 60 ans peuvent être assez bolshie, alors que se passe-t-il lorsque des centaines de milliers de personnes refusent de payer les amendes ?
Le gouvernement grec va-t-il vraiment remplir ses prisons de retraités ? Il serait peut-être plus logique de leur payer 100 euros pour se faire piquer.
L'Autriche, qui est déjà de retour dans un verrouillage complet, prévoit également d'infliger des amendes aux refusniks adultes de tout âge, à partir de 3 600 € (3 075 £) et jusqu'à 7 200 € (6 150 £). Peut-être que les Autrichiens sont plus dociles que les Grecs, mais je pense que cette politique rencontrera les mêmes problèmes.
Même l'Allemagne envisage l'option nucléaire. Le nouveau chancelier Olaf Scholz est en faveur de la vaccination obligatoire et devrait proposer un vote libre sur la question au Bundestag, le parlement de Berlin.
Nous sommes loin d'être les seuls à mettre en œuvre de nouvelles restrictions à l'approche de Noël, et dans toute l'Europe, les infections augmentent dans un contexte d'inquiétude croissante concernant la variante Omicron.
Mais nous pouvons apprendre de ce que font les autres pays, même si tout ce qu'ils mettent en œuvre ne nous convient pas.
Dans le cadre du plan B, des passeports vaccinaux seront requis pour entrer dans les boîtes de nuit et lors de grands rassemblements dans de grands lieux. Il ne serait pas difficile de les étendre, à la française, à d'autres lieux publics, y compris les restaurants, les pubs et les bars, et les magasins non essentiels (même les non vaxxés ont besoin de nourriture et de médicaments !).
Cela donnerait à ceux d'entre nous qui ont fait la bonne chose plus de protection et pour ceux qui ne l'ont pas fait, une pause pour réfléchir.
Je ne suis pas impressionné par ceux qui prétendent qu'il s'agit d'une atteinte flagrante à nos libertés. La liberté n'est pas la même chose que la licence débridée de faire ce que vous voulez, qui est la voie de l'anarchie.
Vous ne pouvez pas crier « Au feu ! dans un cinéma bondé s'il n'y a pas de feu. La vraie liberté pour tous implique un équilibre entre les droits et les responsabilités.
Mon droit de visiter certains pays africains est contrebalancé par ma responsabilité d'être vacciné contre la fièvre jaune avant mon départ. Vous ne pouvez pas pratiquer la médecine sans être vacciné contre l'hépatite B.
Vous avez le droit de ne pas être vacciné. Mais j'ai le droit de ne pas t'avoir près de moi dans un restaurant ou dans un avion.
Et bien sûr, il est tout à fait juste que tous ceux qui travaillent en première ligne dans le NHS et les services sociaux soient vaccinés comme condition d'emploi, comme ils le seront dans ce pays à partir d'avril prochain.
Dans l'état actuel des choses, les non vaccinés rendent inévitables davantage de restrictions sur nos vies. Il est temps qu'on leur en impose.
Dans une société libre, les non vaccinés ont le droit de ne pas se faire piquer. Mais ils doivent se rendre compte que ce droit a des conséquences, qui entraveront leurs libertés tout en restreignant les nôtres.
Une dernière pensée. Singapour a décidé que les non vaccinés qui se retrouvent à l'hôpital avec Covid devront payer leurs propres factures médicales.
Je doute qu'on aille un jour aussi loin. Mais vous pouvez en voir la logique, voire la moralité.
Par tous les moyens, exercez vos droits. Mais attention aux conséquences.
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reseau-actu · 2 years
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Les scientifiques pensent que la souche ultra-infectieuse peut tuer 100 FOIS moins de personnes que Delta (et les taux de mortalité étaient déjà semblables à ceux de la grippe avant l'émergence de la variante)
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Les chercheurs s'attendent à ce que la variante ultra-infectieuse tue entre 97 et 99% de personnes en moins que Delta
Les conseillers britanniques estiment que le taux de mortalité par infection (IFR) était de 0,25% avant l'émergence d'Omicron
D'autres ont suggéré qu'il pourrait être de 0,1% - similaire à la grippe - contre 1% avant le déploiement du vaccin
Mais les experts ont demandé une estimation à 99%, insistant sur le fait que cela ne semble pas plausible et qu'il y a trop d'incertitude
Omicron pourrait être encore moins mortel que la grippe, les scientifiques croient en un coup de pouce pour espérer que le pire de la pandémie est passé.
Certains experts ont toujours soutenu que le coronavirus finirait par se transformer en un virus saisonnier semblable au rhume à mesure que le monde développerait une immunité grâce à des vaccins et à une infection naturelle. Mais l'émergence de la variante hautement mutée d'Omicron semble avoir accéléré le processus.
L'analyse de MailOnline montre que Covid a tué une personne sur 33 qui avait été testée positive au plus fort de la deuxième vague dévastatrice en janvier dernier, contre seulement une sur 670 maintenant. Mais les experts pensent que le chiffre pourrait être encore plus bas à cause d'Omicron. 
Le taux de létalité – la proportion d'infections confirmées qui se terminent par la mort – pour la grippe saisonnière est de 0,1, l'équivalent d'un sur 1 000. 
Un ancien conseiller du gouvernement a déclaré aujourd'hui que si la tendance continue à baisser, alors "nous devrions nous demander si nous sommes justifiés d'avoir des mesures que nous ne prendrions pas pour une mauvaise saison de la grippe". Mais d'autres experts disent que le coronavirus est beaucoup plus transmissible que la grippe, ce qui signifie qu'il causera inévitablement plus de décès.
Pendant ce temps, des chercheurs de l'Université de Washington modélisant la prochaine étape de la pandémie s'attendent à ce qu'Omicron tue jusqu'à 99% de personnes de moins que Delta, dans un autre indice, il pourrait être moins mortel que la grippe. 
Aucun taux de mortalité par infection (IFR), qui n'est toujours qu'une fraction du CFR car il reflète les décès parmi toutes les personnes qui attrapent le virus,  n'a encore été publié pour Delta. 
Mais les conseillers du gouvernement britannique ont estimé que le chiffre global s'élevait à environ 0,25% avant qu'Omicron n'éclate sur la scène, contre des sommets d'environ 1,5% avant l'avènement des vaccins salvateurs. 
Si Omicron est 99 % moins mortel que Delta, cela suggère que l'IFR actuel pourrait être aussi bas que 0,0025 %, l'équivalent d'un sur 40 000, bien que les experts disent que cela est peu probable. Au lieu de cela, la modélisation de Washington estime que le chiffre se situe en réalité aux alentours de 0,07 %, ce qui signifie qu'environ une personne infectée sur 1 430 succombera à la maladie.  
Des chercheurs de premier plan estiment que l'IFR de la grippe se situe entre 0,01 et 0,05 pour cent, mais soutiennent que la comparaison des taux pour les deux maladies est compliquée. 
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L'analyse de MailOnline montre que le taux de létalité au Royaume-Uni – la proportion d'infections confirmées qui se terminent par la mort – a diminué de 21 fois, passant de 3% au cours des jours les plus sombres de la deuxième vague l'hiver dernier avant le déploiement du vaccin à 0,15% à la fin de Décembre. À titre de comparaison, des données largement diffusées suggèrent que la grippe saisonnière a un taux de létalité d'environ 0,1%
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Les chercheurs de l'Université de Cambridge, qui sont des conseillers scientifiques n ° 10, estiment que moins d'un pour cent des moins de 75 ans qui attrapent Covid meurent du virus, le taux de mortalité diminuant pour les groupes d'âge plus jeunes. Les plus de 75 ans sont les plus exposés au virus, avec 3% des personnes infectées qui décèdent du virus 
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L'équipe de l'Université d'Oxford à l'origine de Our World in Data estime que le taux IFR du Royaume-Uni est actuellement de 0,1 %. Au plus fort de la vague l'hiver dernier, ils ont estimé que 3% de ceux qui ont attrapé Covid sont morts du virus. La baisse de l'IFR sera impactée par l'augmentation de la capacité de test cette année, car comparativement plus de cas sont maintenant détectés
Gideon Meyerowitz-Katz, épidémiologiste à l'Université de Wollongong en Australie, a déclaré à MailOnline que sa "meilleure supposition très approximative" était que les personnes à triple piqûre couraient le même risque d'Omicron que de grippe. "Ajoutez les nouveaux médicaments au mélange et cela devient encore plus complexe", a-t-il ajouté.
Mais les scientifiques ont aujourd'hui sauté sur les estimations, affirmant que c'était une preuve supplémentaire que les pires jours de la pandémie étaient terminés et que la Grande-Bretagne doit reprendre le chemin de la normalité. 
Le professeur Robert Dingwall, ancien membre du JCVI et expert en sociologie à l'Université de Nottingham Trent, a déclaré à MailOnline qu'il faudra quelques semaines avant qu'il n'y ait des taux de mortalité définitifs Omicron, mais s'ils sont cohérents avec les conclusions selon lesquelles il est moins grave « nous devrions demander si nous sommes justifiés d'avoir des mesures que nous n'apporterions pas pour une mauvaise saison de la grippe ».
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Que savons-nous d'Omicron ? 
Les scientifiques savent qu’Omicron est plus contagieux que les souches précédentes de Covid en raison de la vitesse à laquelle il a décollé dans le monde.
La variante a également été associée à plus de réinfections que les souches précédentes, ce qui, selon les experts, est probablement dû à ses mutations étendues.
L'analyse de l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) de près de 800 infectieux Omicron a révélé que 6% étaient des réinfections, suggérant qu'il est 5,5 fois plus susceptible de se réinfecter que Delta. 
Et certains experts disent que la période de la nouvelle variante - le temps écoulé entre l'infection et les premiers symptômes - semble être beaucoup plus courte que celle des autres souches.
Cependant, des experts en Afrique du Sud, où la souche est apparue pour la première fois, et au Royaume-Uni ont déclaré que la variante était plus douce que les versions précédentes du virus.
Des scientifiques britanniques ont déclaré que les personnes infectées par Omicron étaient 70 % moins susceptibles d'être hospitalisées, mais des experts sud-africains ont déclaré que le chiffre pourrait atteindre 80 %.
Cependant, on ne sait pas si cela est dû au fait que la souche est intrinsèquement moins grave ou si la protection contre les vaccins et une infection antérieure signifie que les personnes qui attrapent Omicron deviennent moins malades. 
L'analyse de l'UKHSA a révélé que l'immunité acquise grâce aux troisièmes coups de Covid s'estompe plus rapidement contre Omicron que Delta. 
Les adultes qui ont reçu deux doses d'AstraZeneca, plus un rappel Pfizer ou Moderna, sont 60% moins susceptibles de présenter des symptômes que les non vaccinés s'ils attrapent Omicron jusqu'à quatre semaines après leur troisième vaccin. Mais après dix semaines, l'efficacité tombe à 35% pour Pfizer et 45% pour Moderna.
Pendant ce temps, ceux qui ont reçu Pfizer pour leurs trois doses ont vu leurs niveaux de protection augmenter à environ 70 % pendant deux semaines après leur dose de complément avant de chuter à environ 45 % 10 semaines plus tard. 
Les personnes ayant reçu deux vaccins AstraZeneca et un rappel Moderna étaient les plus protégées, selon le rapport, avec une efficacité de 75 % contre Omicron et d'une durée d'au moins neuf semaines.
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Il a déclaré: «Si nous n'avions pas introduit les mesures en novembre 2019, pourquoi le faisons-nous maintenant? Quelle est la justification spécifique pour le faire?
"Si la gravité de l'infection à Covid diminue au point qu'elle est comparable à la grippe, nous ne devrions vraiment pas avoir de niveaux d'intervention exceptionnels."
Il n'y aurait aucune justification à avoir "une restriction que nous n'avions pas auparavant" si la modélisation est confirmée dans les semaines à venir, a déclaré le professeur Dingwall.
Cependant, il a noté que si le Royaume-Uni a deux virus respiratoires dans la population qui sont capables de produire des niveaux importants d'hospitalisation, le NHS pourrait avoir besoin de plus de fonds pour faire face à la fois à Covid et à la grippe afin d'augmenter sa capacité.
Les experts de l'Université de Washington qui ont affirmé qu'Omicron causerait 97 à 99% de décès en moins que Delta – sur la base des données sur les cas et les décès – admettent que leurs prévisions étaient plus « optimistes » que les prévisions utilisées par les scientifiques du gouvernement britannique.
Le Premier ministre a été averti que les décès quotidiens de Covid en Grande-Bretagne pourraient dépasser les 6 000 par jour cet hiver dans le pire des cas de propagation rapide d'Omicron.
Mais la projection apocalyptique, menée par l'un des sous-groupes de modélisation qui alimentent le panel SAGE de No10, a été qualifiée de «fictive». 
Les décès quotidiens de coronavirus ont atteint un maximum d'un peu moins de 1 400 au plus profond de la deuxième vague, avant que les ministres ne se lancent dans un énorme blitz de vaccination.
Et des études montrent que deux doses de la récolte actuelle de jabs réduisent encore considérablement le risque que les patients tombent gravement malades s'ils attrapent le virus, même s'ils offrent peu de protection contre la maladie en premier lieu.    
Les vaccins de rappel – déjà distribués à 34 millions de personnes à travers le Royaume-Uni, soit 60,1% des plus de 12 ans – renforcent encore plus l'immunité, selon les preuves du monde réel.
Des universitaires indépendants ont mis en doute l'estimation de l'équipe de l'Université de Washington, affirmant qu'elles ne semblaient pas plausibles et qu'il y avait encore beaucoup d'incertitude autour des données d'Omicron.  
Les chercheurs n'ont pas proposé d'estimation réelle de l'IFR d'Omicron – ce que les scientifiques comprennent encore à peine étant donné qu'il n'a été détecté pour la première fois qu'à la mi-novembre.
L'équipe a déclaré: " Sur la base des données disponibles, nous prévoyons que le taux de mortalité par infection sera de 97 à 99% inférieur à celui de Delta.
"Un nombre énorme d'infections et un nombre modéré d'hospitalisations peuvent encore se traduire par un pic de décès quotidiens (mondiaux) signalés de plus de 9 000 début février."
L'équipe IHME n'a pas non plus proposé d'IFR estimé pour Delta, qui est d'abord apparu en Inde avant de frapper le Royaume-Uni vers la fin du printemps.
Des études ont montré qu'il était deux fois plus mortel que le virus d'origine, qui aurait un IFR d'environ 1,4%. Mais même en utilisant ce chiffre équivaudrait à un IFR d'environ 0,03 % si Omicron était vraiment 97 à 99 % moins mortel, ce qui le rend similaire à la grippe. 
Leurs propres estimations pour Omicron – car presque tous les cas seront causés par la souche d'ici janvier – correspondent à un IFR d'environ 0,07 %, a déclaré le professeur McConway. Ceci est basé sur des décès culminant à environ 330 par jour en Grande-Bretagne. 
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L'analyse de MailOnline montre que seulement 0,15% des cas ont entraîné un décès vers la fin décembre, contre des sommets de plus de 3% au cours des jours les plus sombres de la deuxième vague de l'année dernière lorsque la variante Alpha était en plein mouvement et que le NHS n'avait pas encore se lancer dans sa campagne de vaccination. Le taux est calculé en comparant le nombre moyen de décès au nombre moyen de cas de deux semaines plus tôt, ce qui correspond à peu près au temps qu'il faut pour que la maladie s'installe, selon les experts.
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Les données officielles montrent que le nombre de personnes décédées a à peine changé à travers le Royaume-Uni au cours du mois dernier, le nombre de décès ayant chuté au cours de la semaine jusqu'au 31 décembre. Le graphique montre : Décès de Covid par date de décès au Royaume-Uni. Les données de décès plus à jour par date de déclaration sont biaisées par la déclaration de problèmes pendant les week-ends fériés
Près de 40% des «patients» du NHS Covid en Angleterre ne sont PAS traités contre le virus 
Près de quatre patients Covid sur dix dans les hôpitaux en Angleterre ne sont pas principalement traités pour le virus, selon des données officielles qui mettent en évidence la douceur d'Omicron   . 
Les chiffres du NHS   publiés aujourd'hui montrent qu'il y avait environ 13 000 lits occupés par   des personnes atteintes de coronavirus le 4 janvier, dont près de 4 850 n'étaient pas principalement malades de la maladie. Cela signifie que près de 40% des patients inclus dans les statistiques quotidiennes du gouvernement sur le Covid peuvent avoir été admis pour autre chose, comme une jambe cassée.  
La part des cas dits « fortuits » était encore plus importante dans le hotspot d'Omicron à Londres, où 45% des « patients Covid » n'étaient pas principalement hospitalisés pour le virus. 
Les experts disent qu'il y a des raisons de croire que les incidents continueront d'augmenter alors que la variante pousse les taux d'infection en Angleterre à des niveaux record, avec une personne sur 15 estimée avoir eu Covid la veille du Nouvel An.  
En Afrique du Sud – point zéro de l'épidémie d'Omicron – jusqu'à 60% des patients de Covid n'ont pas été admis principalement pour le virus au plus fort de la crise là-bas. 
Les experts et les politiciens demandent de plus en plus au gouvernement de faire la différence entre les personnes admises «avec» et «de» Covid pour évaluer la pression réelle du virus sur le NHS.
L'augmentation des admissions accidentelles et l'absence de réelle augmentation des cas de soins intensifs ont donné à Boris Johnson la confiance nécessaire pour « surmonter » la vague Omicron sans aucune autre restriction.
De nombreuses études suggèrent qu'Omicron provoque une maladie moins grave que ses prédécesseurs, car il se réplique plus rapidement dans les voies respiratoires supérieures plutôt que dans les poumons, où il peut causer plus de dommages. L'analyse de MailOnline a révélé que le taux de létalité des cas de Covid - la proportion d'infections confirmées entraînant la mort - est désormais 21 fois inférieur à celui de la deuxième vague dévastatrice.
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Si Delta causait 97 à 99% de décès de plus que cet IFR de 0,07 pour Omicron, il aurait un IFR allant jusqu'à 7%, ce qui souligne à quel point il est difficile d'établir une estimation. 
Le professeur Kevin McConway, statisticien à l'Open University, a déclaré à MailOnline que l'IFR suggéré d'aussi bas que 0,0025 % était « vraiment, vraiment minuscule ». Cette estimation est basée sur l'IFR glissant, estimé par des universitaires de l'Université de Cambridge, qui a été faussé à la baisse en raison de l'accumulation d'une immunité naturelle. 
Les experts de l'Université de Washington reconnaissent qu'il y a une incertitude dans leurs projections, a noté le professeur McConway, affirmant qu'il était possible qu'ils se soient "erreurs de chiffres quelque part". Mais il a déclaré que la projection réelle – jusqu'à 330 décès par jour – était plausible.
L'IHME a déclaré à MailOnline qu'ils avaient calculé l'IFR sur la base des données de séroprévalence de Covid par âge et des chiffres de décès de Covid. 
L'IFR en temps réel peut varier considérablement dans chaque pays en fonction de l'immunité antérieure, de la prévalence de l'obésité et d'autres conditions médicales, et de la structure par âge de la population.
Les experts disent également qu'il est difficile de suivre l'IFR global car il est impossible de dire avec précision combien de personnes ont été infectées, car tout le monde ne se fait pas tester lorsqu'il est malade.
Mais ils pensent que l'IFR Covid est en baisse en raison d'interventions médicales.  
Le Dr Simon Clarke, microbiologiste à l'Université de Reading, a déclaré qu'il pensait que l'avenir de Covid pouvait être «tenu en échec» avec des jabs, insistant sur le fait qu'il n'y avait «aucun doute» que les vaccins ont radicalement changé le cours de la pandémie.
Il a ajouté: "L'immunité que nous développons semble empêcher de nouvelles variantes de provoquer une maladie grave."
Mais il a averti qu'il n'était pas «inévitable» que le virus finisse par se transformer en un virus qui ne provoque que des symptômes du rhume.
L'analyse de MailOnline suggère que le taux de mortalité de Covid est tombé à 0,14 % le 28 décembre – son total le plus bas jamais enregistré – après avoir chuté chaque jour depuis le 18 novembre.
Le taux est calculé en comparant le nombre moyen de décès au nombre moyen de cas de deux semaines plus tôt, ce qui correspond à peu près au temps qu'il faut pour que la maladie s'installe, selon les experts. 
Cela signifie que le taux de létalité était déjà en baisse avant que la souche ne démarre véritablement en Grande-Bretagne à la mi-décembre, montrant que les vaccins ont joué un rôle énorme dans la lutte contre le virus.
Mais le chiffre est également légèrement faussé par l'augmentation des niveaux de tests, le nombre d'écouvillons effectués ayant chacun tiré d'environ 245% au cours de la dernière année. 
Les tests en Grande-Bretagne ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré au cours de la semaine précédant Noël cette année, avant de culminer le 4 janvier à plus de 2 millions.
Et les données montrent que les cas survenaient principalement chez les personnes âgées de moins de 50 ans, qui ont toujours été moins à risque de mourir du virus. Les taux n'augmentent désormais que chez les plus de 60 ans à Londres, signalant ce qui pourrait être à venir pour les autres du pays.
Le professeur Paul Hunter, expert en maladies infectieuses à l'Université d'East Anglia, a déclaré à MailOnline que le taux de mortalité de Covid avait diminué ces dernières semaines au Royaume-Uni, mais une partie de cela "est probablement due au report de la déclaration des décès à Noël".
Il a déclaré que "le taux de mortalité pour Omicron semble être inférieur à celui que nous avons vu avec les variantes précédentes et est probablement maintenant inférieur à 0,2%", similaire au taux de grippe.
Mais loin d’être autant de personnes testées pour la grippe par rapport à Covid, qui a vu plus de 2 millions de Britanniques se faire écouvillonner chaque jour. 
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reseau-actu · 2 years
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L'agence Eurostat n'avait jamais enregistré un tel niveau depuis sa création en janvier 1997.
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Le taux d'inflation dans la zone euro a atteint son plus haut niveau en 25 ans en décembre, à 5% sur un an, toujours propulsé par la flambée des prix de l'énergie, selon une première estimation publiée vendredi par Eurostat. Jamais l'office européen des statistiques n'avait enregistré un tel chiffre depuis le début de ses estimations en janvier 1997 pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique. En novembre, l'inflation de la zone euro avait déjà battu un record, à 4,9%.
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E) d'une inflation à 2% dans la zone euro. Mais, pour l'institution monétaire, cette inflation est transitoire et devrait diminuer en 2023, après un pic atteint en 2022. L'envolée des prix ces derniers mois s'explique avant tout par la hausse exceptionnelle des tarifs du gaz et de l'électricité. En décembre, l'augmentation annuelle des prix de l'énergie a atteint 26%, loin devant les autres composantes, a indiqué Eurostat dans un communiqué. Les tarifs de l'alimentation, alcool et tabac ont tout de même progressé de 3,2%, devant ceux des biens industriels (2,9%) et des services (2,4%).
Parmi les grands pays, l'Espagne (6,7%) et l'Allemagne (5,7%) ont connu les plus fortes hausses le mois dernier, dépassant la moyenne européenne. À l’inverse, les prix sont restés plus sages en Italie (4,2%) et surtout en France (3,4%), selon les données européennes harmonisées calculées par Eurostat. L'inflation a par ailleurs été particulièrement élevée dans les pays baltes, le plus haut niveau pour la zone euro étant enregistré par l'Estonie (12%), devant la Lituanie (10,7%). Les hausses des prix les plus faibles ont concerné Malte (2,6%) et la Finlande (3,2%).
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reseau-actu · 2 years
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L'armée russe vole au secours du régime kazakh car le Kremlin ne peut laisser plonger dans le chaos un voisin, à forte minorité russophone de surcroît. Le risque d'un engrenage semble limité.
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Par Yves Bourdillon
Publié le 6 janv. 2022 à 17:14Mis à jour le 7 janv. 2022 à 8:22
Les évènements au Kazakhstan ont pris par surprise les observateurs, ainsi que le Kremlin . « Jusqu'à présent, ce pays semblait constituer un exemple de stabilité et de modernisation autoritaire comme l'aime Vladimir Poutine », souligne Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste du monde russe à l'Institut français des relations internationales (Ifri), avec une astucieuse transition entre le numéro un du régime depuis la chute de l'URSS, Nursultan Nazerbaïev, président du Conseil de sécurité, et le chef de l'Etat Kassym-Jomart Tokaïev.
Las, le régime, menacé d'être renversé par des manifestants pillant des arsenaux grâce aux abandons de poste de policiers, a dû se résoudre en quelques heures à appeler Moscou à l'aide en déclenchant le mécanisme d'assistance militaire mutuelle de l'organisation ODKB (Kazakhstan, Russie, Biélorussie, Tadjikistan, Kirghizistan et Arménie). Et Kassym Tokaïev a pris la tête du Conseil de sécurité à la place d'un Nazerbaïev qui a disparu de la circulation depuis quatre jours.
L'indépendance du Kazakhstan anéantie
Surtout, le traité ODKB ne peut être activé qu'en cas d'agression extérieure et non pour mater des manifestants. Qu'à cela ne tienne, le régime a invoqué des terroristes dirigés par des puissances étrangères non spécifiées. La facilité avec laquelle Moscou a répondu favorablement peut surprendre, souligne Tatiana Kastouéva-Jean, car le risque n'est pas nul que cette intervention soit vécue comme une invasion par les Kazakhs.
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Minerais, pétrole, bitcoin : pourquoi le Kazakhstan est si important
Comment Poutine utilise l'Ukraine pour réaffirmer la puissance russe
Avec possibilité de représailles sur la partie ethniquement et culturellement russe de la population, surtout dans la partie nord du pays. Elle représente un cinquième environ des 17 millions de Kazakhs et le sort d'étrangers russophones ou d'origine russe importe toujours à Moscou.
A minima, l'arrivée de forces russes réduit à quasi-néant la politique de souveraineté suivie pendant trente ans par Nursultan Nazerbaïev avec une ligne fondée sur un trépied équilibré : Russie, Occident et Chine.
VIDEO - La Russie envoie des forces militaires au Kazakhstan
Pas de quoi distraire de l'Ukraine
Mais le Kremlin ne pouvait laisser un pays voisin, le troisième le plus étendu de l'ex-URSS et aux activités stratégiques (pétrole, spatial, minéraux), membre de surcroît de l'Union économique eurasienne, plonger dans le désordre ou un renversement de régime, souligne la chercheuse.
Même peu peuplé, le Kazakhstan importe sur le plan géopolitique pour Moscou. Si l'opération n'est pas sans risque politique, celui d'un engrenage militaire est minime. Les manifestants armés ne feront sans doute pas le poids face aux blindés russes. Le mandat d'intervention mentionne en outre une durée limitée.
Il serait donc très exagéré d'envisager pour Moscou une implication de type « Afghanistan 1979 » , ou un « abcès » fixant des troupes significatives sur son flanc sud-est. Rien donc de nature à « distraire » Vladimir Poutine de son dossier prioritaire, l'Ukraine . Alexander Baunov, du centre Carnegie note toutefois que « juste au moment où il semblait prêt à envahir l'Ukraine, le Kremlin doit diviser son attention et gérer une instabilité stratégique sur deux fronts ».
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reseau-actu · 2 years
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Les requins, des animaux souvent redoutés, pourraient peut-être nous aider à contrer le SARS-CoV-2 et ses variants. Des chercheurs de l’Université du Wisconsin-Madison ont, en effet, découvert que de petites protéines présentes dans leur sang, connues sous le nom de VNAR (pour variable new antigen receptor), pourraient aider à mettre au point un traitement contre le SARS-CoV-2, ses futurs variants et même d’autres coronavirus susceptibles d’infecter les cellules humaines.
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Les nouveaux récepteurs d’antigène variables à domaine unique du système immunitaire adaptatif des requins sont les plus petits domaines de liaison qui existent dans la nature, précisent les chercheurs dans leur étude, publiée le mois dernier dans Nature Communications. Ces VNAR possèdent des paratopes – les parties qui assurent la fonction de reconnaissance de l’antigène – capables de reconnaître des motifs protéiques inaccessibles aux anticorps classiques. En cela, ils pourraient s’avérer efficaces contre les variants émergents du SARS-CoV-2.
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Des protéines qui peuvent se lier à des zones inaccessibles du virus
Les différents variants du SARS-CoV-2 – en particulier le variant Delta (il est encore trop tôt pour se prononcer sur le variant Omicron) – ont malheureusement eu un impact certain sur l’efficacité des vaccins anti-COVID-19. De plus, comme souligné dans la revueScience, les personnes immunodéprimées (telles que celles ayant bénéficié d’une greffe d’organe) répondent mal à la vaccination. Enfin, plusieurs études ont rapporté que les variants entraînaient aussi une sensibilité réduite aux thérapies par anticorps monoclonaux. Il est donc essentiel de développer au plus vite des thérapies alternatives.
Les thérapies à base d’anticorps neutralisants (NAb), qui agissent en bloquant l’interface de liaison ACE2 ou en piégeant le domaine de liaison au récepteur (RBD) dans une conformation instable, empêchent le virus de pénétrer dans la cellule hôte et ont affiché de bons résultats pour traiter l’infection. Mais les mutations portées par les nouveaux variants compliquent le développement de NAb efficaces, dont l’action neutralisante est malheureusement atténuée. L’objectif des chercheurs est à présent de mettre au point des NAb capables de reconnaître des déterminants antigéniques inaccessibles aux anticorps humains, qui soient imperméables à la dérive mutationnelle du virus.
C’est là que les VNAR entrent en scène. Beaucoup plus petits que les anticorps humains (un dixième de leur taille environ), les VNAR de requins peuvent se lier aux protéines infectieuses de manière tout à fait unique, ce qui renforce leur capacité à stopper l’infection. « Ces petites protéines de type anticorps peuvent pénétrer dans des coins et recoins auxquels les anticorps humains ne peuvent pas accéder », explique dans un communiqué Aaron LeBeau, professeur au Département de pathologie et de médecine de l’Université du Wisconsin-Madison.
LeBeau et ses collègues s’intéressent depuis un moment à ces anticorps de requins, car ils ont, selon eux, le potentiel d’aider les humains à faire face à de futures épidémies de coronavirus. « Il existe un certain nombre de coronavirus qui sont sur le point d’émerger chez l’Homme. Ce que nous faisons, c’est préparer un arsenal de thérapies à base de VNAR de requins qui pourraient être utilisées ultérieurement pour de futures épidémies de SRAS », a déclaré LeBeau.
Une approche efficace vis-à-vis de tous les coronavirus
LeBeau et son équipe ont testé par méthode ELISA plusieurs VNAR de requins contre le SARS-CoV-2 : trois VNAR en particulier (nommés 3B4, 2C02 et 4C10) se sont distingués des autres de par leur efficacité à empêcher le virus d’infecter les cellules humaines. Tous trois se sont également révélés très efficaces contre le SARS-CoV-1 – à l’origine de l’épidémie de 2003 – et contre le WIV1-CoV – un coronavirus capable d’infecter les cellules humaines, mais qui ne circule actuellement que chez les chauves-souris.
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Les VNAR de requins 3B4, 2C02 et 4C10 ont affiché un fort pouvoir neutralisant contre différents types de coronavirus (le VNAR 2D01, doté d’un pouvoir neutralisant relativement faible et le VNAR 2V naïf non ciblé, ont été sélectionnés ici à des fins de contrôle). Crédits : O. Ubah et al., Nature communications (2021)
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Le VNAR 3B4 est apparu comme le plus efficace : il est capable de se lier fortement à un certain sillon sur la protéine de pointe virale, tout près de l’endroit où le virus se lie aux cellules humaines, ce qui semble gêner le processus d’attachement. Or, ce sillon se retrouve dans tous les coronavirus, y compris de différentes lignées génétiques ; de ce fait, 3B4 a pu neutraliser efficacement le virus MERS, tout comme les virus de type SRAS. En outre, le sillon n’est pas modifié par des variations importantes du SARS-CoV-2, précisent les chercheurs. Ce VNAR apparaît ainsi comme un bon candidat pour lutter contre d’éventuels coronavirus futurs.
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Les structures cristallines des VNAR 3B4 et 2C02 ont montré des mécanismes de neutralisation très différents ; chacun se lie à un épitope différent du domaine de liaison du virus. Crédits : O. Ubah et al., Nature communications (2021)
Le VNAR 2C02 agit vraisemblablement en bloquant la protéine de pointe dans une forme inactive. Mais contrairement au 3B4, le site de liaison de ce VNAR est altéré dans certains variants du SARS-CoV-2, ce qui diminue immanquablement son efficacité. On pourrait donc imaginer que les thérapies futures se composent de plusieurs VNAR de requins, de manière à fournir à l’organisme une ligne de défense quasi imparable. « En cas d’échec de la vaccination en raison de l’émergence d’une variante virale, des thérapies alternatives comme nos VNAR, seuls ou en combinaison, sont essentielles pour maintenir le contrôle de la propagation du virus », concluent les chercheurs. Cette approche présente également l’avantage d’être moins coûteuse que la production d’anticorps humains ; elle n’a toutefois pas encore été testée sur l’Homme.
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Les propos d’Emmanuel Macron, qui veut « emmerder » les non-vaccinés, est « une stratégie d’évitement des sujets économiques et sociaux via le covid », « on ne parle plus du reste pendant ce temps-là », selon le sondeur Jérôme Sainte-Marie. Le président de PollingVox trouve surtout « sidérante » la phrase « un irresponsable n’est plus un citoyen ». C’est « une forme de déchéance de la citoyenneté totalement subjective », estime le sondeur.
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« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder ». Ces quelques mots d’Emmanuel Macron, dans une interview face à des lecteurs du Parisien, déchaînent les passions. Selon le sondeur Jérôme Sainte Marie, il s’agit de propos « calculés » pour tenter de piéger Valérie Pécresse et la droite sur la question de la vaccination.
Surtout, cela permet « d’entretenir indéfiniment jusqu’à la présidentielle le feuilleton du covid-19 » et ainsi « dépolitiser la campagne présidentielle. On ne parle plus du reste pendant ce temps-là », estime le président de l’institut PollingVox. Mais pour Jérôme Sainte Marie, la « phrase la plus inquiétante en réalité », c’est « un irresponsable n’est plus un citoyen ». « Là, on touche à la question des libertés individuelles et du respect de l’État de droit. C’est un vrai problème », pointe le sondeur. Entretien.
Emmanuel Macron veut « emmerder » les non-vaccinés. Est-ce la petite phrase, la provocation de trop qui va lui coûter cher ? Ou une stratégie électorale sciemment calculée ?
À partir du moment où c’est une interview retranscrite, et sûrement relue, c’est bien sûr un propos délibéré. À ce stade, pour un Président en exercice, et qui plus est à quelques mois de la présidentielle, bien sûr que c’est un propos qui est calculé. Ça correspond à une stratégie. Celle de s’appuyer avant tout sur les catégories qui lui sont favorables, et elles sont très massivement en faveur du vaccin et du contrôle social représenté par le passe sanitaire. Globalement, une majorité de Français est favorable au vaccin. Il essaie de créer une polarité entre les pros et anti-vaccins.
Ensuite, ça lui permet, un peu comme avec le drapeau européen, de mettre dans une situation difficile la droite classique, Valérie Pécresse, qui est son principal risque pour le second tour. L’épisode du drapeau a été compliqué pour Valérie Pécresse et la droite en réalité, car ils doivent manifester leur attachement au drapeau national, sans trop critiquer l’Europe, dont ils sont partisans. De la même manière, sur le passe vaccinal et cette affaire, il y a des critiques très vives sur la forme, mais sur le fond, alors que leur base est constituée de retraités sensibles à ces questions, ils ne peuvent pas aller trop loin dans leurs critiques.
Les macronistes voulaient il y a quelque temps présenter Emmanuel Macron comme le candidat de la raison. Est-ce aussi ici une manière directe d’incarner cette ligne, avec les vaccinés qui seraient dans le camp de la raison, contre les non-vaccinés ?
Oui, ça crée un débat sur un thème, où il peut apparaître comme un Président protecteur et un Président de la raison, plus facilement que sur d’autres sujets. Il y a aussi un aspect beaucoup plus important dans cette provocation, c’est d’entretenir indéfiniment jusqu’à la présidentielle le feuilleton du covid. Ça permet d’entretenir sans cesse par des petites polémiques une querelle interminable sur un sujet médical, et de dépolitiser la campagne présidentielle. On ne parle plus du reste pendant ce temps-là.
Il y a des sujets, comme l’Europe ou d’autres, où le Président peut être impopulaire et minoritaire. S’il est réélu, on aurait sûrement des réformes qui polarisent. Il y a tout un train de réformes prévues. Parler de manière outrancière sur un autre sujet permet d’éviter que la campagne ne vienne sur le programme réel du prochain quinquennat. Il y a une stratégie d’évitement des sujets économiques et sociaux via le covid-19. Il y a les retraites, la fiscalité, la dette, tous ces sujets où le macronisme n’est pas forcément majoritaire.
Dans la forme, Emmanuel Macron ne fait-il pas un peu du Zemmour à la sauce macroniste, par une déclaration tonitruante qui va créer la polémique et occuper l’agenda ?
Non. On n’a pas attendu Eric Zemmour pour ça. Jean-Marie Le Pen a fait ça il y a 40 ans, ou Georges Marchais aussi. C’est assez classique. Après, il commet une petite faute, car ce n’est pas génial comme expression. Mais, il le fait en espérant que la droite en fasse une bien plus grande. C’est comme sacrifier une pièce aux échecs.
Une autre phrase de l’interview passe un peu au second plan : « Un irresponsable n’est plus un citoyen ». On est ici au-delà de la volonté de cliver. Que cherche le chef de l’Etat en prononçant une telle phrase qui va très loin ?
C’est la phrase la plus inquiétante en réalité. Là, on touche à la question des libertés individuelles et du respect de l’Etat de droit. C’est un vrai problème. On a cette tension qui traverse tout le quinquennat (sur le sujet, lire aussi notre article « Les libertés publiques ont-elles reculé sous Macron ? »). On l’a vu au moment des gilets jaunes. C’est assez permanent. Ça a été dénoncé par des analystes, des juristes. Ce libéralisme économique et culturel n’est pas toujours un très grand libéralisme politique. Certains s’inquiètent pour les libertés publiques. Il y a eu beaucoup de projets de loi, ou l’idée du contrôle de l’information sur Internet, de censure en réalité. Il y a eu la répression judiciaire des gilets jaunes. Et là, vous avez cette phrase qui est véritablement sidérante. Le Président avait dit aussi qu’en démocratie, on doit discuter du vrai, pas du faux. Ce qui laisse entendre qu’une instance va décider de ce qu’on parle dans le débat public. Il y avait aussi la question sur les violences policières, dont on ne pouvait pas parler. Tout cela devrait inquiéter tout le monde dans la perspective des prochaines années. Cette phrase – « un irresponsable n’est plus un citoyen » – qui a donc été relue, indique une forme de déchéance de la citoyenneté totalement subjective. Le seul critère qui existe en République, c’est de respecter ou non la loi. On n’a pas trop parlé au début de cette phrase, mais là, les gens commencent à comprendre.
Dans l’interview, sa quasi-déclaration de candidature – « il n’y a pas de faux suspens. J’ai envie » – est éclipsée par la polémique. De ce point de vue, n’est-ce pas loupé ?
Tout le monde sait qu’il est candidat. C’est comme quand Eric Zemmour a annoncé sa candidature, tout le monde avait compris depuis longtemps. Pour le Président, il n’y a aucun doute. Il y a le précédent Hollande, mais sinon, les Présidents sortants sont candidats à leur réélection. Il n’y a pas de suspense.
Publié le : 05/01/2022 à 13:15 - Mis à jour le : 07/01/2022 à 10:22 Crédits photo principale : NICOLAS TUCAT-POOL/SIPA
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