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reveriesdechevet · 3 years
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Sunrise on Denali, Alaska [3587 × 4765] [OC] - Author: viewswithellen on reddit
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reveriesdechevet · 3 years
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Middle Beach Tofino, British Columbia. [OC] [4000x6000] - Author: nuclearpz86 on reddit
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reveriesdechevet · 3 years
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Atelier “au coin du feu”
Écrire sur un souvenir cosy, chaleureux
Elle aimait bien les soirées, on restait devant la télévision à papoter sans regarder les images sur l’écran. En se demandant quand le feu dans la cheminée allait enfin commencer à réchauffer la pièce. Les pieds au creux du plaid dans les chaussettes en pilou, on en voulait à la terre entière de ne pas nous envier vraiment, de ne pas comprendre que c’était exactement ça.
La merveille.
C’était ça, voir le plaid bouger et les petits pieds blancs dessous qui disaient bonjour. Un orteil qui dépasse, le chat qui bondit et aïe ! il m’a mordue ! Puis elle rigolait et moi, toute stupide et petite je riais aussi parce qu’elle riait.
Alors je riais, en merveille.
Un rire en étoile et en pilou
Elle riait comme si tout était drôle, les orteils, les plaids et les chats qui mordent les orteils sous les plaids. Elle riait fort et ça faisait bouger les coeurs et les murs.
La cheminée commençait enfin à faire son travail et la télé, elle, elle diffusait ses images en boucle.
Et la merveille c’était ça.
Tout un recommencement.
Site : Flick.com
Photographe: Yves Merckx “Au coin du feu”
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reveriesdechevet · 3 years
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Atelier d’écriture “Causeur/taiseux” 
Celui qui cause beaucoup et celui qui se tait ! Voyons voir ce que ça donne en atelier d’écriture :
- Ca va pas, Japser ?
- J’en peux plus ! Je rage, je cogne, je bave, je tremble, je trépigne. Ça va pas. D’abord il y a les pigeons et tu sais ce que j’en pense de façon générale, des pigeons, et ensuite on voit quoi ? Hein ? On voit quoi sur la veste de travail ? On voit bien que le pigeon a laissé un petit cadeau sur la veste de travail. Regarde d’ailleurs ! Regard le cadeau gluant sur la veste de travail toute propre, que même ma femme l’a bien repassée et tout et tout. Bim ! Juste là foutu pigeon. Si t’en croises un sur la route, tu accélères et lui règles son compte, c’est peut-être mon pigeon qu’aurait pas dû laisser un cadeau sur la veste propre. Et ensuite - parce que oui, c’est pas fini ! - ensuite ya la gamine qui me dit que je sens la fiente et moi je me demande pourquoi elle me dit ça, parce que bon, une fiente de pigeon c’est dégueu, oui, mais ça sent pas ! Alors elle me dit que je sens la fiente et que je suis vert. Vert. De rage, de vomi, de quoi ? Alors elle me regarde, alors je la regarde, alors on se regarde. Et j’ai tourné la tête. Accablé, exténué, dépité, exaspéré, décapité ! Je te jure, j’ai même mal à la gorge ! Je mens pas et la gamine qui me rit à la gueule et qui continue à manger sa glace et moi bah..
- Bah quoi Jasper ?
- Je lui ai fracassé le cornet de glace parterre à la gamine, fracassé, en morceau, explosé, éradiqué le cornet de glace ! Je sais pas ce qui m’a pris mais ça a été plus fort que moi et la gamine elle a regardé sa glace et son cornet tout dégoulinant sur le sol et je l’ai vue se mettre à trembler comme c’est pas permis de trembler comme ça, juste avant de hurler - moi les gosses ça me connaît, j’en ai deux alors les tremblements avant les hurlements, je te dis que ça - et alors elle a hurlé, comme c’est pas foutrement mais pas foutrement permis de hurler. Sa tête rouge et luisante et salivante et tremblotante et écarlate aussi ! Et moi bah…
- Bah quoi, Jasper ?
- J’ai filé, quoi. J’ai filé en courant.
- J’aime pas ça, Jasper.
- T’aimes pas quoi ?
- Les cornets. J’aime pas ça, Jasper.
photo tirée du site Flickr.com
photographe : DocChewbacca
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reveriesdechevet · 3 years
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Atelier d’écriture : Commencer votre texte par “C’était un petit pas de côté encore de prendre...”
“C’était un petit pas de côté encore de prendre la route à pieds, les clefs de la voiture dans une main et une bouteille d'Evian dans l’autre. La voiture derrière nous semblait déjà minuscule. Pourtant elle avait occupé nos pensées pendant des jours. Révisions, réparations, assurance, carte grise. Pour au final nous lâcher si rapidement, au début de la route, au début de la pente, au tout début du chemin. Alors, pas le choix, on a commencé a marché, moi dans mes tennis, elle dans ses scandales vernis toute neuves. Elle dans sa dignité vernis toute vieille. Moi dans ma démarche nonchalante toute fabriquée. Tout penaude en vrai ma démarche, toute penaude… Ses petits pieds potelés engoncés dans des lanières cruelles, dans des lanières vicieuses, dans des lanières encore neuves. Le visage crispé, elle marchait à pas lourds, à pas douloureux. 
- Quelle idée de mettre des chaussures pareilles pour aller au village...
- Tu crois que je savais que ta bagnole de merde allait nous lâcher maintenant ? Tu penses que j’ai fait exprès ?
- Saucisse, va !
- Pardon ? Tu m’as dit quoi ?
- Saucisses cocktail, plutôt.
- Tu veux que je t’en colle une, de saucisse cocktail, dans la gueule ?
- Saucisses Knaki !! Oui voilà, c’est ça !
- De quoi tu parles ! 
- Tes orteils, on dirait des Knaki dans leur emballage plastique
Je n’ai pas pu m’empêcher de rire. La route était encore longue. Les kilomètres se déroulaient avec délice sous mes yeux.
- KNAKI VA ! Ils vont cuire, dorés à point, sous la chaleur ! Haha !
Elle a continuer à marcher, l’air de rien, une haine silencieuse dans la gorge. Les livres plissées.Les Knakis dans leur emballage luisaient au soleil. 
Photo : Nick Lockey
Licence : CC BY-NC-ND 2.0
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reveriesdechevet · 3 years
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ÉCRITURE AUTOMATIQUE CONFINÉE ! Saison 2...
Consigne : Commencer par “Je ne sais pas quoi écrire aujourd’hui mais...”
"Je ne sais pas quoi écrire aujourd’hui mais j’ai le cerveau qui dilate la pensée, qui dit qu’il faut y aller, je sais pas où mais je dois essorer la pensée de tout ce qu’il y meurt, et il y meurt vraiment beaucoup de choses dans la tête qui aère plus beaucoup, je peux dire que j’ai vraiment la sensation du chien qui aboie après la voiture des maitres, le matin quand ils partent bosser et que lui il les engueule d’aller bosser comme des cons qui bossent pas en télétravail et je me dis que si je suis ce chien qui aboie après ses maîtres c’est que les maitres ont pas le droit de travailler pendant que d’autres sont pas suffisamment nécessaire à travailler pour la société et si c’est pas nécessaire alors je préfère aboyer mais la vrai question est sur qui
tu aboies
quand tu sais
que tu n’es pas un chien
non pas un chien canidé à poils
mais un travailleur non nécessaire. »
Photo : Gilles Chiroleu
Site : Flick.com
Licence : CC BY-NC 2.0
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reveriesdechevet · 4 years
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ATELIER D’ÉCRITURE : Zoom sur un objet, au centre du récit
Un mouchoir blanc froissé au fond d'une poche obscure s'apprête une fois de plus (une fois de trop ?) à être utilisé. Avec force courage, il se laisse faire. Des mains gantées le déplient, ou plus exactement, le demorcellent. Un bout du mouchoir capitule et se détache du reste, atterrissant sur le sol. Foutu pour de bon. Placé avec adresse sur les deux narines humides et rouges et douloureuses et râleuses, le mouchoir étend une dernière fois son corps flétri, attend la sentence finale. Les mains se crispent. Les narines se contractent.
Dans un bruit assourdissant, un torrent visqueux jaillit des narines. Le mouchoir, la main, le visage se tordent sous l'effort.
Une dernière pression sur le nez libéré, allégé et le visage se détend. Le mouchoir, lui, agonise, cette fois il sait que c'était la dernière.
Un sourire soulagé, elle jette avec dédain le bout de tissu dans une poubelle, battu à plate couture, on l'oubliera vite.
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reveriesdechevet · 4 years
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ATELIER D’ÉCRITURE : Inventer un résumé de roman à partir d’un titre !
Le titre : Napoléon, Myrtille et le Paraguay
Le résumé :
« Moi, je vous le dis comme je le pense, Napo et moi, on irait n’importe où pour fuir le quotidien ».
Et c’est bien de fuite dont il est question dans le dernier roman de Frédéric Begbébeurk (auréolé du prix Masculinus en 2009, faute d’autre candidat).
Nous découvrons Myrtille, héroïne aux grands pieds et au nez furieusement rouge (à cause du soleil brûlant des montagnes du Paraguay) qui traine tant bien que mal Napoléon, son fidèle compagnon à quatre pattes (chat ? Chien ? Tortue ? Qui peut le dire ?) à travers l’Amérique latine à la recherche d’un bout de terre, d'un bout de mer, d’un bout d’air frais à donner au Paraguay, privé depuis des lustres d’un morceau de pays.
Une quête effrénée, une course poursuite contre la montre. Qui donnera au Paraguay un bout de plage ? De mer ? Un morceau de terre marécageuse pour ouvrir, enfin, les portes sur l’océan, le commerce, les cargos et les marées noires !?
Myrtille et « Napo » courent, volent, nagent, pleurent, transpirent et font de la tachycardie, tout comme le lecteur qui, au fil des pages, voit défiler une panoplie de personnages haut en couleurs, tels que le commandant Maboul, la jolie chanteuse Chavela Parlà et le célèbre écrivain Tres pesos.
Au delà de leur lutte, Myrtille et Napo cherchent à fuir l’abattement généralisé d’un monde en proie à la peur, au silence et à l’abattement fiscal.
Un plaidoyer loufoque pour la liberté et la folie, la beauté magnifique des perdants ordinaires.
La beauté ordinaire des perdants magnifiques.
Les perdants ordinaires dans la magnifique beauté.
Napoléon et Myrtille en lutte pour que la mer vienne enfin jusqu'au Paraguay !
Photo : Gillyan9 
Site : Flickr
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reveriesdechevet · 4 years
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Atelier d’écriture : 
Intégrez cet extrait dans un texte de votre cru. L’extrait peut être coupé, morcelé. Attention : Tout doit être inclus dans votre texte final: Bienvenue dans l'ascenseur qui mène au soixante-septième et dernier étage de ce modeste building. Il semblerait que tout le monde n'ait pas parfaitement suivi mes conseils impératifs, aussi vous sera-t-il demandé de fermer les yeux et la bouche. Le regard encore luisant d’émotion, il revoyait danser autour de lui une ribambelle de gambas flambées à l’armagnac qu’il avait humblement dévorées au brunch du Marriot Hotel de la 5iem avenue. Elles étaient arrivées dans leur carapace rosées, déployant lascivement leur formes dodues. Une première bouchée délicieuse. Et ça avait été la débandade ! Par poignées entières, il avait arraché tête, corps, patounettes adorables, pour les fourrer au fond de son charmant gosier.- Pétard ! J’adore les gambas moi ! Ça oui j’adore, pétard de pétard de gambas ! Bienvenue dans l'ascenseur qui mène au soixante-septième et dernier étage de ce modeste building. Il semblerait que tout le monde n'ait pas parfaitement suivi mes conseils impératifs, aussi vous sera-t-il demandé de fermer les yeux et la bouche. Il a sursauté d’un coup ! Et son gros ventre à fait un bond vers le ciel. La bouillie de gambas dans le ventre a bien failli ressortir et finir sur le tapis de l’ascenseur. La voix du haut-parleur, polie mais sèche, sèche d’une politesse à angle droit, d’une politesse glaçante, lui rappelait où il était, ce qu’il faisait.Satanées gambas, elles avaient bien failli tout faire foirer. Il a refermé sa grande gueule et en a profité pour finir d’aspirer ce qui restait de chair à gambas entre ses dents.Le rendez-vous au soixante-septième étage méritait bien ça. Des filaments de crustacés pour le goûter….
Photo : Building
Photographe : Stenly Lam
Site : Flickr
Licence Creative Common CC BY 2.0
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reveriesdechevet · 4 years
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C’est
la figue écrasée qui meurt au bord de la route à la fin de l’été.
Juteuse, tenace l’odeur, déborde le suc de la figue écrasée par le temps qui passe. Elle est toujours là, chaque rentrée, elle rentre elle aussi dans mes narines, fait glisser mes semelles et coller mes doigts gourmands.
Elle était toute ronde, toute tendre, elle gigotait, arrogante, son joli petit cul bombé. Puis par terre, elle est moche, elle est morte, émane son sucre en odeur affolante de souvenirs. De ces figues anciennes déborde mon enfance.
Potographe: Cristian
Licence : https://www.flickr.com/photos/omnia_mutantur/49774109748/in/photolist-2iQnjJ1-sWom1d-fByYo7-9Bp3C7-7FXLXu-5vkTqv-onFyB-8Qyisf-z7xefF-8QaHm9-nnU1Hm-e83y6y-MZZxrP-6F4c43-9xr5JD-droohc-fvQ32-aFpmc4-HB328T-dEkyCb-v9djxy-e7WSSH-99sYmt-ViUSU9-586n3e-e7WThF-9EycuM-MjPmm9-e7WU7V-Cyusyv-cU8BCw-do6981-2J6A7f-8JNrm7-npZo9o-5qnoXp-nrHywX-aFp79R-do612e-do5jAH-mdNG23-npWQie-sdUuch-2x9hG2-5oy6EU-e2kWVj-e2fka8-5otSo6-5oyaLA-d84sML
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reveriesdechevet · 4 years
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Hekla... on ne sait jamais à quoi tu penses, tu es toujours en train d'écrire, y compris quand tu n'écris pas, je le vois à ton regard, je connais ce regard lointain, tu es là et pourtant tu es ailleurs, même dans nos moments les plus intimes...
Miss Islande de Auður Ava Ólafsdóttir
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reveriesdechevet · 4 years
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« J’en ai rien à faire de trouver ma vie ! J’en ai rien à faire de trouver quoi que ce soit, mon Paco ! Tu cherches pas, t’es tranquille, tu trouveras pas ! T’inquiètes écoute-moi, j’ai raison, je te dis, haha !
Moi j’ai pas… j’ai pas le temps de jouer le jeu… le jeu du bonheur, le jeu de la sérénité, le jeu du développement personnel, du yoga, de la méditation et de la communication non violente.
J’ai pas le temps. Point !
Hein ? j’entends pas ! Quoi ?
Parle plus fort !
Oui, oui, oui.
Oui. Et bien tant pis ! Je connaitrai jamais le Nirvana et les portes de la jouissance et bien, elle resteront fermées pour bibi… oui bah c’est comme ça ! On peut pas tous être… Il faut que… Allô ? Allô ? ALLÔ ?
Je sais pas si tu m’entends encore mais je continue quand-même. Il faut que tu saches que je veux pas que sur ma pierre tombale… ALLÔ ? OUI ! MA PIERRE TOMBALE ! Et bien, je veux pas qu’il y ait écrit « Ici gît Bernard Picard, dit Billy, il mangeait beaucoup de légumes verts et savait faire son salut au soleil comme Bouddha lui-même !
Quoi ? C’est pas Bouddha, le yoga? C’est qui ? Il vient du même endroit en tout cas… bon bah, c’est son voisin alors, t’as compris ! Ou son neveu ! Haha !
Écoute, avant que je raccroche, je te dis, ton site de rencontre à la con, tu sais où tu peux te le mettre hein ? Je te dis ça gentiment, avec amour mon Paco, te vexes pas !
Il faut bien comprendre que la nenette de ma vie, celle qui me fera oublier tout le reste, je la rencontrerai pas sur un profil internet ! Je likerai pas sa photo sur Google ! Ok ?
Non, non. Non.
Ma nenette à moi, ma meuf, elle me clouera sur place. Genre, K.O le Billy. Plus rien dans le cerveau, tout sera parti dans le corps, le coeur, le sang y bouillonnera comme une marmite et y me fera exploser. Sur le pavé, des morceaux de ton vieux Billy. Ma nenette à moi, ma meuf, elle sera tellement classe que quand elle passera devant mon épicerie, elle fera tomber les grilles du magasin ! Que même je viens de les changer ces grilles, qu’elles sont encore raides comme du bois ! Et bien elles feront pas le poids devant le charisme de ma nenette ! CRAC ! À terre tout le monde ! Ma nenette, en plus d’être classe comme la beauté elle-même, elle sera tellement drôle, mais tellement marrante que les copains du bistrot, se pisseront dessus de rire à chaque fois qu’elle leur racontera une blague ! Elle sera comme ça ma nenette ! Elle sera tellement, mais tellement faite pour moi, qu’on pensera tous les deux être des jumeaux, mais attention pas des vrai hein, quoi… t’as compris !
Alors ton site à la con, il arrive pas à la cheville de ma Rita, ma Pauline ou j’en sais rien, elle portera le nom qu’elle aura choisi. Comme moi j’ai choisi.
Allô ?
Allô ? T’es plus là mon Paco ?
Ça a coupé encore ? Saleté de machine ! »
Photographe : Harry Wood - Vue de Marseille et Notre Dame de la Garde
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reveriesdechevet · 4 years
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Ron Fisher, Still waters, white waters; exploring America’s rivers and lakes, 1977.
As morning comes to Wyoming’s lofty Teton Range, Craig Lockwood crosses the placid waters of Jackson Lake. An amateur outfitter adept at improvising shelters in the wild, he accompanied Sam and Ron on lakes and rivers of the Rocky Mountain states. https://www.instagram.com/p/CC_vrssAFo0/?igshid=p51v1527xt19
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reveriesdechevet · 4 years
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Une poignée dans ma main,
J’attrape le vent chaud et je l’enferme dans ma poche
Prisonnier il laisse éclore le souvenir.
Frôle la robe à fleurs,
Frôle les genoux blanc nacré,
S’engouffre sans pudeur sous le tissu léger.
Je te regarde, tu ne te doutes de rien
Je me regarde en arrière et je bascule, éclatement rouge je marche, j’enfonce mon corps dans la chaleur épaisse du souvenir de ce temps-là.
Je marche maintenant au creux de ce qui ne sera plus
Il y a le blond des cheveux en masse, il y le blanc qui tape fort sur les volets à demi clos
Il y a les draps qui sèchent avec langueur et que personne ne veut affronter, il y a la jeunesse qui dort
Au soleil elle fait craqueler sa peau de lumière
Elle soulève un bras alangui « fais chaud comme dans un four bois » qu’elle dit
Four à bois danse entre les brindilles qui crépitent dans la mémoire
Four à désirs et four à peurs, il dore tout ce qui en dedans, il dore la tête, colore les yeux des vies
Que l’on a eues.
Photo tirée du site Flick.com
Photo : été
Photographe : Huard
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reveriesdechevet · 4 years
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Ma langue tord, ma langue est tordue elle me chuchote sans gène que la langue tord les mots et les rouages, elle tord pas les autres, elle tord pas la vie elle tord le sens pour s’insinuer dans le dire, ma langue est sur le marché, ma langue mâche pas tes mots à toi elle avale les couleuvres des autres, elle se plie sous les sons des autres, sur le marché des autres, sur les envies et les hourras et les je veux et non je veux plus, ma langue tord la raison elle tord, c’est vrai t’as raison elle peut avoir tord ma langue dans les ruelles, sur le pavé, sur le bitume de tous les mots crachés ma langue fuite, ma langue nargue ma langue tangue et puis elle sort du dehors, poursuit la foule en délire, elle sort sur le dehors, et pchiiit elle te tord la vie, parle plus, c’est dehors.
Lien vers la photo trouvée sur le site Flick.com. 
Creative commons : Attribution 2.0 Generic (CC BY 2.0)
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reveriesdechevet · 4 years
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...J’avais l’impression qu’elle ne savait pas où elle allait, que ce soit dans la rue comme dans la vie. Où elle allait ça partait en bras en jambes, en bulle dans la tête frêle. Dans les bras fragiles et les jambes tendues. Pour sûr qu’elle devait savoir au moins une chose sur ce qui allait advenir du décor, des gens, de l’autre et de la danse. Pour sûr de sûr qu’elle n’arrêterait plus de gambader. Mais qu’elle pourrait enfin ancrer ses jambes dans le sol et se propulser. Sinon à quoi bon chanter le pais tropical ? Sinon à quoi bon être en jupe dans les rues et sans chaussures ? Elle devrait faire en sorte que les autres sachent un peu de… mais elle dit peu me chaut des autres, peu me chaut des gens, peu me chaut des chaussures dans la rue et des jupons trempés de larmes.
Peu me chaud qu’elle répète sans cesse à qui veut pas...
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reveriesdechevet · 4 years
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Proposition d’écriture, terminer la phrase : Je vous propose d’écrire un texte qui...
Je vous propose d’écrire un texte qui trace sa route et qui sillonne entre les lettres du mot T-R-E-M-B-L-E-R, entre les blancs de nos angoisses. Je tâte la craquelure des mots qui s’effritent hélas entre mes mains. Un texte en mer morte et en visages qui sourient bêtement devant l’écran. Passe encore que ça n’en finisse plus, passe encore que tout soit en reboot. Passe pas par le chemin, la ligne droite passe pas. S’il-te-plaît. Passe plus du tout par la tangente, glisse entre les interstices et éloigne. Tu dictes tes jours, tu lis l’Homme et tu dors et tu danses peu. Tu écris le texte qui… il retient ce que… là, en-dedans tu le… Laisse encore une chance. Laisse filer entre tes… Tu les vois et tu les tentes les… Vazy pas, vazy encore, va et ça… enfin, ça… Tu verras.
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