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rominaakllr · 3 years
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Le Frontage
«Un frontage est formé par: – le terrain privé situé entre la limite de propriété́ et la façade du bâtiment en retrait tournée vers la rue; – les éléments de cette façade jusqu’à la hauteur du deuxième étage; – les entrées orientées vers la rue; – une combinaison d’éléments architecturaux tels que clôtures, perrons, vérandas et galeries d’entrée...
C’est une composante importante non seulement du système de déplacement, mais aussi du tissu social.»
Définition du «FRONTAGE» par Nicolas Soulier  
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rominaakllr · 3 years
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Le rez - de - Chaussée : un lieu passerelle
Dans cet article on apprend que le rez de chaussée aussi appelé « le niveau zéro » a un rôle décisif dans la conception urbaine malgré son nom lui conférant un intérêt moindre.
Une complicité peut se créer entre le bâti et la rue par des ouvertures, des jeux de transparences, des espaces semi-privés et des activités de plein pied. Cette communication permet à inciter les personnes dedans et  celles dehors à traverser leurs frontières devenues plus poreuses.
Une étude de Jan Gehl recense d’ailleurs plus de personnes devant les « actives frontages » que ceux qui ne le sont pas. (Comparaison du nombre de personnes devant les immeubles en fonction de leur degré́ d’activité́).
La problématique de gestion des rez de chaussée est collective mais les acteurs privés, les commerçants, et les collectivités doivent  savoir coopérer.
Il n’existe pas d’obstacle juridique à l’animation des pieds d’immeubles, cependant les rez de chaussée sont souvent délaissés et utilisés uniquement pour accueillir les équipements techniques d’un bâtiment.
Commerces éphémères ou ambulants constituent une alternative flexible pour amorcer l’animation d’un espace. La diversité́ en termes d’horaires favorise l’animation aux heures creuses, tandis que l’éclairage des fenêtres la nuit témoigne d’une présence suffisante pour qu’un contrôle social s’installe et décourage les actes d’incivilités.
« Etablir une complicité́ entre rez-de-chaussée »et rue site mobilité piétonne
Chronique - Romina Akollor- DSAA 1
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rominaakllr · 3 years
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L’urbanité
L’« urbanité » est une notion se définissant comme « caractère de ce qui est urbain ».
Dans son sens commun elle se rapproche de la notion de « civilité » et renvoi donc à un certain savoir vivre ensemble, une politesse, une courtoisie et un respect mutuel entre individu dans l’espace urbain.
 (Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, p. 966),
« Les notions de citadinité et d’urbanité dans l’analyse des villes du Monde arabe » Isabelle Berry-Chikhaoui Open Edition Journal
Site : Citégo, Universalis
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rominaakllr · 3 years
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La ville à hauteur du regard
Architecte et urbanistes danois, Jan Gehl est reconnu comme étant un fervent défenseur du new urbanism, de l’urbanisme durable et surtout d’un aménagement urbain centré sur l’Homme.
Dans son ouvrage « Pour des villes à échelle humaine », les rues et places des villes doivent être aménagés à partir des sens. Les villes doivent être à échelle humaine et non à des échelles démesurées avec des architectures bâties pour être vu de loin et de haut.
 Dans les mauvais aspects de l’aménagement urbain, il dénote les obstacles piétons, les longues façades, aveugles, le déséquilibre entre la taille de l’Homme et celle des bâtiments, les places trop grandes. Il notifie aussi comme plusieurs auteurs, l’espace trop grand attribué aux voitures dans des villes majoritairement piétonne.
Jan Gehl dans son ouvrage, expose plusieurs axes nécessaires d’explorer pour la création d’espace urbains en phase avec ses usagers :
 « Activités facultatives incontournables
« Appareil sensoriel 
« Balcons », « bancs publics 
« Densité de construction »,
« Distance (intime, personnelle, publique et sociale)  »
« Espaces de conversation »,
« Façades ouvertes/fermées »,
« Mobilier urbain »,
« Passages souterrains »,
« Pistes cyclables »,
« Rez-de-chaussée ».
  Dans un autre de ses ouvrage nommé « (Ré) aménager les rez-de-chaussée de la ville », Jan Gehl propose de donner un réel porté urbain au rez de chaussée. Liant espace public et bâti, il décrit le rez de chaussée comme un réel vecteur d’urbanité.
 Site :
Journal Open Edition par Yves Boquet  2015 : Jan Gehl, Pour des villes à échelle humaine 2013 Montréal
Site Rue - Avenir
(Ré)aménager les rez-de-chaussée de la ville, éd. du Moniteur, Paris, 2013.
Chronique Romina Akollor DSAA1
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rominaakllr · 3 years
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Agrandissement temporaire de trottoir grâce au système Vectorial® de ZICLA
“Le système Vectorial® de ZICLA permet d’agrandir rapidement et à moindre coût les trottoirs, sous la forme de plateformes modulaires. Ces plateformes peuvent être installées et désinstallées facilement et très rapidement, avec une intervention minimale et un impact réduit sur la voie publique. Après désinstallation, lorsque l’espace sur trottoir est restitué aux piétons, la chaussée retrouve rapidement son usage d’origine.”
Installation à Barcelone
22 Août, 2020 I zicla.com
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rominaakllr · 3 years
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L’espace public : un enjeu actuel
L’enjeu aujourd’hui est de permettre une forme de vie sociale tout en respectant les distanciations sociales instaurées à cause de la pandémie.
En France l’espace public ne permet pas de respecter les distances recommandées entre individus. En effet le trottoir moyen français est de 1,5 m de large et ne peut donc pas accueillir des personnes qui se croiseraient à 1 m de distance. Pour cela il faudrait que les trottoirs fassent 2 à 2,5 m de large.
L’espace public est aujourd’hui très mal réparti, la place accordée aux voitures constitue la majeur partie des rues alors que la voiture représente une proportion mineure des trajets (plus de 50% pour 11% des trajets).
Ceci est due au fait qu’à partir des années 1950 jusqu’au milieu des années 1990, la ville a mené une politique pour augmenter le nombre d’automobilistes dans Paris. S’en suit un élargissement des voies, une réduction des trottoirs, et une création d’autoroutes urbaines. 
Cependant à partir de 1996, Jean Tiberi qui était maire de Paris présenta « dix mesures concrètes permettant de parvenir à un espace public mieux partagé », s’en suit alors la création de 130 km de voies cyclables prises sur la voirie et les trottoirs.
Aujourd’hui le trottoir rétrécit à cause des irrégularités de façade, des poteaux qui empêche les voitures d’y accéder, des coffrets EDF, des échafaudages, des motos mal garées, des encombrants, des poubelles… etc. Ce qui nous montre que même un trottoir d’une largeur théorique de 3 mètres ne représente qu’un passage d’1,5/2 mètres maximum. Les rues et les trottoirs aujourd’hui doivent être complètement réinventés.
   « A Paris, la moitié de l’espace public est réservée à l’automobile » Par Pierre Breteau le 30/11/2016, pour le Monde
« Demain (maintenant) l’espace public » Par VraimentVraiment Le 21/04/ 2020, pour Autrement Autrement
 Article n°2 – Romina Akollor DSAA1
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rominaakllr · 3 years
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Le Papomo: Gradins déployables dans l’espace public.
“Cette deuxième version du PaPoMo est modulaire, et tout a été pensé pour qu’il puisse être déployé par n’importe qui facilement. Il a été dimensionné pour rentrer dans un camion standard pour faciliter le transport et ne nécessite pas de remorque.”
Collectifetc 2020 - Marseille
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rominaakllr · 3 years
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2010 – piétonisation de la  Place Royale de Bruxelles par Vraiment Vraiment. “Agrandir les trottoirs, bien sûr, mais également créer les conditions pour se poser, profiter d’une vue, observer.”
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rominaakllr · 3 years
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Vers un nouvel espace public?
L’auteur connote que l’expression « distanciation sociale » n’est pas correct puisqu’il s’agit en réalité d’une distanciation physique.
Une distanciation physique qui se doit d’être accompagné d’un rapprochement social pour être supportable à chacun. Il exprime donc l’importance des réseaux sociaux, des systèmes de communications à distance de visioconférence, comme solutions pour la continuité d’un lien sociale, malgré le fait qu’ils ne garantissent pas le hasard des rencontres, la mixité, et les particularités des interactions physiques urbaines.
L’espace public qui était avant une zone de friction devient peu à peu une zone tampon permettant seulement de nous garder à distance les uns des autres. Ainsi le dessein même de sa création se voit effacer peu à peu.
Dans les lieux urbains, on remarque qu’une trop proche proximité physique dans l’espace public peut être souvent vécu comme une agression. C’est pourquoi dans les transports il y a des codes tacites que personne n’a appris mais que tout le monde applique : ne pas fixer quelqu’un du regard, fixer une fenêtre, le sol, son portable mais ne pas avoir de contacts visuels avec autrui. N’interpeller quelqu’un que pour lui demander un trajet, une direction, ou un horaire. Ne s’asseoir à côté ou en face de quelqu’un que lorsque qu’aucune place n’est disponible et s’asseoir en quinconces jusqu’à ce que les places s’épuisent pour éviter de rentrer dans l’espace individuel d’autrui si ce n’est pas nécessaire. 
Cependant un trop grand éloignement physique dans l’espace public serait lui aussi mal vécu, nous privant d’interaction et de la simple possibilité de pour pouvoir interpellé l’autre. Parfois cette proximité physique est rassurante. En effet il est toujours plus rassurant de marcher avec un groupe allant tous dans la même direction qu’en étant seul sans personne à proximité pour nous secourir s’il nous arrivait malheur.
Alors cette complexité entre promiscuité et distance nous montre surtout que l’espace public est un lieu de cohabitation ou chaque individu est considéré comme faisant partie d’un ensemble.
Pour Jurgen Habernas philosophe allemand, l’espace public n’est ni un lieu ni un espace physique, mais plutôt un environnement dans lequel idées et discussions se tiennent.
 C’est pourquoi le monde du numérique, peut aujourd’hui constituer une grande part de ce qu’on appellerait l’espace public.
Cependant même en repensant nos rapports dans l’espace public physique, dans les villes nous pouvons espérer un meilleur avenir pour nos relations sociales. La ville urbaine même en devenant un espace tampon pourrait toujours être un vecteur de communication ou d’interaction même à une certaine distance les uns des autres.
 DISTANCIATION SOCIALE, PROXÉMIE & ESPACES PUBLICS, Site Dernier Kilomètre 22/04/2020
 Article n°1 - Romina Akollor 
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rominaakllr · 3 years
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Viens loin de moi - de la proxémie en temps de pandémie
Dans cet article l’auteur nous apprend que la phrase qui régit désormais nos interactions est « Vient loin de moi »
Juste avant la pandémie l’auteur était à Cuba et son retour en France l’a bouleversé comme s’il était désormais dans une dimension parallèle. Une dimension où tous les codes sociaux ont changé brusquement. En croisant un vieil ami il a expérimenté la peur que ressent l’autre à être contaminé, en restant à distance, ne pas s’arrêter, ne pas s’attarder pour discuter.
L’auteur eu l’impression que son ami lui disait « viens loin de moi ». Il lui parlait, ce qui est un signe d’ouverture et de proximité mais en continuant à marcher vers sa direction initiale signe d’éloignement.
Cependant tous deux ne se tournait pas le dos. Alors tout en s’apercevant que nos rapports de proxémie ont changé, l’auteur assimila cet événement à une hypothèse de Grégory Bateson anthropologue anglais, l’hypothèse de la double contrainte.
Cette hypothèse serait vulgairement traduite par nos rapport distance/proximité avec autrui, une ambiguïté, un contraste témoignant d’un rapprochement à distance ou d’une distance présente dans la proximité. Une inversion des codes, un paradoxe qui brouille la compréhension de nos rapports avec les autres.
L’auteur affirme donc que pendant la pandémie que nous vivons, ce paradoxe est de plus en plus amplifié et renouvelle drastiquement nos codes sociaux. Nos cercles proxémiques se voyant étendues.
Par Yves Winkin : Chercheur en sciences de la communication
01/04/20
Chronique - Romina Akollor
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rominaakllr · 3 years
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Schéma de la proxémie selon Edward T. Hall
Theoriq.com
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rominaakllr · 3 years
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La proxémie
L’anthropologue Edward T.Hall  a à partir de 1963 introduit l’étude des distances sociales entre les individus. Selon lui il existe 4 distances sociales lors de nos interactions : la distance intime, personnelle, sociale et publique.
Cependant il remarqua que ces distances varient selon les cultures. Dans les pays nordiques et au Japon, ces distances sont plus importantes tandis qu’en Afrique elles sont souvent plus réduites.
Ces distances varient aussi par rapport aux lieux. Par exemple elles seront différentes dans les transports en commun, les ascenseurs ou les gares.
 Distance intime :
0 à 45 cm
-Distance intime proche : 0 à 15 cm
-Distance intime éloignée :15 à 45 cm
Echange sensoriel élevé :
-Ouïe : chuchotement
-Vue : brouillée
-Odorat : présent
-Toucher : contact corporelle ou chaleur corporelle
Distance personnelle :
-45 cm à 1,25 m
- Distance personnelle proche :45 à 75 cm
- Distance personnelle éloignée : 75 cm à 1,25m
-Distance adoptée en société lors de conversation personnelle
-Echange sensoriel diminué :
-Ouïe : audible
-Vue : claire
-Odorat : diminué
-Touché : à portée de main
-Distance sociale :
1,25 à 3,65 m
-Distance sociale proche :1,25 à 2,10 m
-Distance sociale éloignée :2,10 à 3,65 m
-Distance adoptée en société lors de conversation impersonnelle
-Echange sensoriel très diminué :
-Ouïe : audible
-Vue : claire -interprétation possible de l’expression faciale
-Odorat : absent
-Toucher : absent
-Distance publique :
-Supérieure à 3,65 m
-Distance publique proche :3,65 à 7,5 m
-Distance publique éloignée : supérieure à 7,5 m
-Distance adoptée en société lors de prise de parole public ou de sentiment de menace
-Echange sensoriel très diminué :
-Ouïe : audible
-Vue : claire -interprétation impossible de l’expression faciale
-Odorat : absent
-Toucher :absent
Distance proxémique selon le site : espacesoignant.com rédigée par Morgan Pitte , article publié le 03/08/2019
  Chronique n° - Romina Akollor
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rominaakllr · 3 years
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Paysagistes, urbanistes et architectes créent des espaces urbains visant à lier des lieux segmentés et solidariser des territoires individuels.
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rominaakllr · 3 years
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Introduction. Sociologie dans l’espace : dimensions du social
L’auteur exprime que l’espace public est important dans la construction des dynamiques sociales contemporaine mais cependant n’a pas la capacité naturelle à produire du lien et de la régulation.
  L’espace public n’est pas forcément un espace d’échange mais peut aussi bien être un lieu de conflit. Cet espace est une opportunité d’échange. Notamment dans des relations d’ordre microsocial : village, quartier urbains, coin de rue, jardin publics, place du marché, maison de quartier etc
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rominaakllr · 3 years
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McBurney Lane – Langley – Canada – HAPA  - Site Urbanews
Comme nous l’avons vu précédemment, la rue est un espace multiple, un espace aménagé pour plusieurs usagers. Ce qui m’a poussé à recentrer mes questionnements sur l’interaction sociale dans l’espace public. En effet plusieurs aménagements urbains sont réalisés dans les villes, mêlant problématiques paysagères, urbaines et économiques.
Mais comment ces aménagements influencent le vivre ensemble, la fluidité des déplacements urbains et surtout nos interactions avec autrui ?
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rominaakllr · 3 years
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L’urbanisme tactique est un moyen de réaménager de manière provisoire les routes pour faire une plus grande place aux modes de déplacements individuel comme les vélos et les trottinettes, par des délimitations simple et souvent improvisées. L’urbanisme tactique est une méthode qui est revenu dans nos pays notamment a cause de la crise sanitaire empêchant les déplacements à plusieurs et véhiculant la peur de prendre les transports en commun. Ces réaménagements de l’espace publics ne constituent pas une solution à long terme dans la gestion des différents modes de transport en ville et pour la sécurité de tous, cependant ils peuvent nous inspirer a penser l’espace public plus flexible dans sa forme et ses agencements.
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rominaakllr · 3 years
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Photo du Domino Park à Brooklyn le 15 mai 2020
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