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rostanoide · 3 years
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Jack London, photographe ?
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Jack London, la chose n'est pas très connue, était aussi photographe.
Ce n'est effectivement pas la première image qui parvienne à l'esprit de tout un chacun à son évocation. On se l'imagine plus communément en trappeur dans une forêt enneigée de l'Alaska ou en marin sur le pont d'un grand voilier, le regard délavé par les embruns. Mais équipé d'appareil-photos, en bandoulière ou vissés à un vieux trépied, non. Il est pourtant fort à parier que ce n'est pas vraiment une surprise. Car son célèbre sens de l'aventure met sur la piste quiconque apprend qu'il pratiquait également cette activité tant cet écrivain paraît avoir mené mille et une vie.
En plus des romans, des recueils de nouvelles, des livres de poésies, des pièces de théâtre et des essais qu'il a écrits et publiés de son vivant, Jack London (1876 - 1916) est aussi l'auteur de 12 000 photographies. C'est ce qu'est venu porter à notre connaissance le livre Jack London photographe lors de sa parution (2013, Phebus). Et c'est ce qu'il continue de faire à partir du moment où ce livre se retrouve dans les mains d'un nouveau lecteur.
Néanmoins, un bon écrivain, qui fait aussi des photos, est-il pour autant un bon photographe? Son talent littéraire est-il, assurément, voire automatiquement, transposable à d'autres disciplines artistiques? C'est justement l'autre but de cet ouvrage à propos de Jack London : tenter de montrer, de démontrer même, toutes les qualités qu'il avait aussi en tant que photographe.
Ses trois signataires et concepteurs - une spécialiste de l’œuvre de l'auteur de Martin Eden (Jeanne Campbell Reesman), la responsable du catalogue Jack London en Californie (Sara S. Hodson) et un chargé de collections photographiques historiques (Philip Adam) -, y sont parvenus dans ce beau livre en sélectionnant les deux cents clichés les plus marquants de ce Fonds. Et surtout en contextualisant le rapport que l'écrivain entretenait avec la photographie. Les nombreux textes rédigés par ces trois auteurs abondent pour résumer, fouiller, analyser tout ce qui a eu trait dans sa vie et dans sa production littéraire à cet art de la reproduction du réel par l'image.
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Nous y faisons connaissance avec la façon dont Jack London a acquis ses premiers rudiments en la matière ; nous avons tout le loisir de comprendre les différentes techniques et le matériel dont il disposait à l'époque (pléthore d’illustrations de tous les appareils qu'il utilisait nous sont proposées) ; de mieux saisir la manière dont l'écrivain, comme pour tout ce qu'il souhaitait aborder (le surf, la culture biologique, la navigation ou la philosophie politique (il a pris part comme socialiste aux débats politiques de son temps)), s'était jeté dans ce nouveau défi avec une implication aussi sincère que minutieuse ; comment la maîtrise du fonctionnement de cet art visuel lui a permis de devenir autonome dans le travail iconographique de ses textes, de ses récits ou de ses combats politiques, plutôt que de s'en remettre à des choix éditoriaux ou de mise en page ne lui correspondant pas.
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Construit en 6 chapitres bien définis, tous liés à des séries homogènes, ce livre amène à concevoir quel rôle de "documents humains" Jack London a attribué à ses photographies. Il permet, sans grand étonnement, d'imaginer à quel point l’utilisation de cet art est intimement liée à ses explorations dans le monde, loin de ses bases d'origine (l'Angleterre, l'Extrême-orient, le Pacifique sud, le Mexique) ; de prendre conscience que les sujets de prédilection sur lesquels il a focalisé la lentille de son objectif sont finalement les mêmes que dans ses textes (la misère sociale, les révoltes, les aventures humaines) ; de comprendre en particulier comment il s'est d'emblée éloigné du regard colonialiste ethnocentré en vogue à l'époque lorsqu’il s'est intéressé à des peuples éloignés de sa propre culture, les aborigènes comme les Amérindiens ; de pointer le sens du petit détail qu'il possédait et qui fait généralement la différence entre une photo intéressante et une photo excellente ; et de donner à voir la diversité des motifs comme des styles qu'il a pu aborder avec un appareil-photo : les paysages, les portraits posés, la photographie de rue, le photo-journalisme ou encore la quête de "l'instant décisif" avant l'heure.
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Les analyses qui parsèment cet ouvrage proposent également des correspondances entre certaines photographies bien précises et des extraits de lettres ou de récits de London, mettant en lumière que les unes étaient un sérieux appui pour les autres, et que ces deux expressions, les mots et les images, allaient chez lui très bien ensemble. Rajoutons qu'il est particulièrement passionnant d'avoir sous les yeux, dans nombre de pages, la preuve évidente et éclatante des liens serrés, resserrés, et surtout vivants, magnifiquement vivants, qui existent entre écriture et photographie.
Concluons en répondant à la question que nous nous posions plus haut : oui, ce n'est certes pas systématique, mais dans le cas de Jack London, un bon écrivain comme il l'était a pu aussi être un bon photographe (surtout quand nous tentons d'imaginer, puisque ce livre Jack London photographe nous y invite à un moment, ce qu'il aurait été capable de faire avec cet art s'il avait vécu plus longtemps - en somme, au-delà des courtes 40 années qu’a duré son existence).
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Cet ouvrage est disponible à l'emprunt au Fonds photo de la médiathèque Edmond Rostand sous la côte PHOTO 2 LOND
B.
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rostanoide · 4 years
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Dublin Trilogie par Eamonn Doyle (Textes Kevin Barry, design et dessins Niall Sweney). Editions Textuel
Cote : PHOTO 2 DOYL
Eamonn Doyle photographie dans un périmètre de 800 m autour de chez lui. Plongées et contre-plongées, couleurs chatoyantes et noir profond, Doyle colle aux basques de ses dublinois et signe un livre de "street photography” qui bouscule le genre et passionne. 
D.
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rostanoide · 4 years
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Les libertés intérieures - Photographie Est-Allemande 1980 - 1989
Sous la direction de Sonia Voss - Editions Xavier Barral.
Cote PHOTO 4 E
Un véritable coup de cœur pour ce livre présentant 16 photographes de République Démocratique Allemande dans la dernière décennie de son existence. L’intimité des corps, la culture Punk, l’hybridation artistique face à l’étouffoir stalinien : remarquable !
D.
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rostanoide · 4 years
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Des livres photos à lire depuis chez soi
Les livres sur la photographie du catalogue de la Bibliothèque numérique de la Ville de Paris
bibliotheques.paris.fr/numerique
Une sélection du Fonds photo de la médiathèque Edmond Rostand (17e)
En cette période de lutte contre la propagation de l'épidémie de Covid-19, les bibliothèques sont fermées. Les usagers n'ont donc plus accès aux documents physiques que possèdent ces établissements. C'est bien sûr le cas pour les usagers du Fonds photo, la plus grande collection de livres photographiques (ou sur la photographie) que détient le réseau des bibliothèques de la Ville de Paris. Néanmoins, via la Bibliothèque numérique du réseau parisien, il est encore possible pour les amateurs de photographie d'emprunter, à distance, des ouvrages sur ce thème. Ce qui est plutôt idéal, il faut en convenir, en période de confinement.
Voici une sélection de titres disponibles au format epub (livres photo, essais, biographies et mémoires de photographes, guide pratique et romans), tous issus du catalogue de cette Bibliothèque 2.0.  À la fin de la présentation de chaque ouvrage, vous trouverez un lien direct vers l’exemplaire numérique, indiqué [Emprunter].
Un mode d'emploi pour pouvoir emprunter et lire ces ouvrages est disponible à cette page.
Malgré cette initiative (sans risque de contagion), l'équipe du Fonds photo tient à préciser qu'elle sera ravie d'accueillir à nouveau et entre ses murs, le plus tôt possible, aussi bien ses fidèles usagers que tout nouveau lecteur désireux de connaître sa collection.
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Livres photo
- Retour à Roissy de Marie-Hélène Bacqué et André Mérian (Seuil, 2019) En mai 2017, une sociologue et un photographe parcourent les territoires traversés par la ligne B du RER entre Roissy et Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Au fil de leurs rencontres avec des agriculteurs chinois, des familles turques, des commerçants sikhs, des catholiques polonais, un rappeur et les résidents de quartiers pavillonnaires, se dessine un portrait insoupçonné de la banlieue. [Emprunter]
- Monochrome de Lee Hengki (Corridor Elephant, 2015) Les photographies d’Hengki Lee portent la trace d’une poésie qui se découpe au fil d’une histoire d’ombres chinoises ; une poésie que la magie d’une photographie rend intemporelle. Peu importe que le cadrage soit juste ou non, que le travail sur la lumière soit en déséquilibre ou plus exactement répondant à un autre équilibre, Hengki Lee nous emmène en voyage. [Emprunter]
- Photographies de Denis Olivier (Corridor Elephant, 2014) Quelle frontière y a t-il entre l’onirisme et la réalité à une époque où les images numériques permettent de tout recréer ? Qu’est-ce qu’une réalité dans un monde où toutes les illusions visuelles peuvent prendre une forme tangible ? Demain sera plus que jamais fait d’images, les photographies de Denis Olivier sont porteuses de contes modernes et d’interrogations. Que seront les rêves futurs ? [Emprunter]
- Street is not a studio de Gabi Ben Avraham (Corridor Elephant, 2014) Par son approche artistique et hyperréaliste, le travail de Gabi Ben Avraham est unique. Il porte non seulement une réalité, mais aussi un regard qui transcende cette dernière au point de nous interdire de ne pas savoir. Les portraits et villes sont autant de rencontres photographiques que d’illustrations de cultures ou de systèmes sociaux. Mais quelle que soit l’illustration, le photographe a su en préserver l’extrême beauté.[Emprunter]
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- Tokyo, voices in the rain de Furue Yasuo (Corridor Elephant, 2014) Tokyo en noir et blanc, Tokyo seule dans la foule. Ville en dégradée de gris peuplée de vélos. Photos minute armées de la seule technique que maîtrise l’âme : l’émotion. « Je prends mes photos avec Iphone 4 », qu’importe l’appareil si l’on peut entendre le modèle respirer rien qu’en le regardant... Tokyo, très loin des images publicitaires. [Emprunter]
Essais sur la photographie
- Éclats - Prises de vue clandestines des camps nazis de Christophe Cognet, avec une préface de Annette Wieviorka (Seuil, 2019) Une enquête sur les représentations photographiques clandestines des camps de concentration nazis, souvent réalisées par les déportés eux-mêmes. L'ouvrage est issu de l'analyse de ces clichés, autant que du projet de film qui leur a rendu hommage. [Emprunter]
- Écrits sur la photographie de Allan Sekula (Beaux-Arts de Paris Éditions, 2018) Artiste, théoricien, cinéaste et écrivain, Allan Sekula (1951-2013) réalise, dans les années 1970, des performances et entreprend une critique de la situation sociale et politique des États-Unis au moyen de la photographie, du texte et du film. Il a publié, dès 1975, une série d’essais sur la photographie devenus mythiques. Ses textes ont largement informé les théories anglo-saxonnes de l'art et de la photographie et joué un rôle précoce dans l'intégration de la pensée théorique européenne aux États-Unis. [Emprunter]
- Lettres à des photographies de Silvia Baron Supervielle (Gallimard, 2013) À travers 160 lettres, l'auteure rend un hommage poétique à sa mère, disparue trop tôt. Des photos sauvées de l'oubli constituent le point de départ d'un retour en arrière à la rencontre de cette femme, l'occasion de remonter l'arbre généalogique maternel en Uruguay. Puis elle évoque la vie après la mort de sa mère, le remariage de son père avec une femme distante, la mort de sa petite sœur, etc. [Emprunter]
- Vice de Hervé Guibert (Gallimard, 2013) Écrit entre la fin des années 1970 et le début des années 1980, ce texte dévoile les terreurs et les fantasmes de Hervé Guibert. Son regard se pose sur des objets et des lieux troublants, du fauteuil à vibrations au masque à l'éther, en passant par le cabinet du taxidermiste et le hammam. Cette édition contient les 21 photographies qui accompagnaient la version originale. [Emprunter]
- Écorces de Georges Didi-Huberman (éditions de Minuit, 2011) Ce récit-photo d'une déambulation à Auschwitz-Birkenau entreprise en juin 2011 interroge ce qui survit dans la mémoire. Il traduit un moment d'archéologie personnelle, un retour sur les lieux du crématoire V où furent réalisées par les membres du Sonderkommando, en 1944, quatre photographies encore discutées aujourd'hui. [Emprunter]
- La photographie de mode de Frédéric Monneyron (PUF, 2010) Cet essai philosophique et sociologique montre comment la photographie en général et la photographie de mode en particulier sont difficilement passées d'art mineur à celui d'art à part entière. Il s'interroge sur les fonctions esthétiques de la photographie de mode, puis analyse l'imaginaire de la photographie de mode dans sa dimension sociologique. [Emprunter]
- L'Image fantôme de Hervé Guibert (éditions de Minuit, 1981) Critique de photo pendant de nombreuses années, Hervé Guibert raconte ses antécédents photographiques, avec ses premières images érotiques, une séance de photo avec sa mère, la lente dégradation de la photo d'un ami condamné. Cette suite de récits explore, au regard d'aventures personnelles, les différents types de photographies : photo de famille, photo de voyage, photomaton, etc. [Emprunter]
- L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique (1935) de Walter Benjamin (Allia, 2013) Ce texte fondamental démontre les conséquences artistiques, politiques et sociales de l'avènement de la photographie et du cinéma. Le statut de l’œuvre d'art, désormais bouleversé, privé de son aura, nourrit encore aujourd'hui les réflexions contemporaines. [Emprunter]
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Biographies et mémoires de photographes
- Une femme en contre-jour de Gaëlle Josse (Noir sur blanc, 2019) Portrait de Vivian Maier, gouvernante américaine et photographe de rue amatrice, décédée en 2009 dans le plus grand anonymat. Ses photographies, retrouvées par hasard dans des cartons oubliés au fond d'un garde-meuble de la banlieue de Chicago, ont fait d'elle une artiste célèbre après son décès. [Emprunter]
- Après Gerda de Pierre-François Moreau (Édition du Sonneur, 2018) Après le décès à Brunete de sa compagne photographe Gerda Taro en 1937, le reporter de guerre Robert Capa arrive à New York, où il finalise pendant six semaines le livre Death in the making, qui évoque les douze derniers mois passés en Espagne à couvrir la guerre civile avec Gerda. Ce récit permet aussi d'évoquer leur amour agité et leur collaboration marquée par la cause révolutionnaire. [Emprunter]
- Tel est mon métier de Lynsey Addario (Fayard, 2016) La photographe américaine a couvert des zones de conflit en Irak, en Afghanistan, au Liban, au Darfour et au Congo. Ses clichés sont notamment publiés dans le New York Times ou le National Geographic. Elle témoigne de son parcours et dénonce la culture de la violence et le coût humain de la guerre. [Emprunter]
- La Chambre noire d'Edith Tudor-Hart de Peter Stephan Jungk (Editions Jacqueline Chambon, 2016) L'écrivain raconte la vie de sa grand-tante, la photographe autrichienne Edith Tudor-Hart qui, réfugiée en Angleterre dans les années 1930, a recruté pour le compte de l'URSS les Cinq de Cambridge, les plus célèbres espions anglais au service du communisme. [Emprunter]
- Diane dans le miroir de Sandrine Roudeix (Mercure de France, 2015) Dans la peau de Diane Arbus, l'auteure décrit la difficulté de la photographe à réaliser un autoportrait par une nuit d'été à New York. Seule dans sa salle de bains, la narratrice recule l'échéance, s'observe dans le miroir et laisse affleurer les souvenirs de son enfance, de ses rencontres, de sa carrière, de sa sexualité, de ses difficultés d'argent, etc. [Emprunter]
- Dans la vie noire et blanche de Robert Mapplethorpe de Judith Benhamou-Huet (Grasset, 2014) À partir d'entretiens effectués auprès de familiers de l'artiste, la chroniqueuse évoque la carrière fulgurante du photographe new-yorkais, son style, ses portraits et ses nus en noir et blanc, ses rencontres, son entourage, son amitié avec Patti Smith, son homosexualité assumée, ses penchants sado-masochistes, ses obsessions, son oscillation permanente entre le bien et le mal. [Emprunter]
- Man Ray de Serge Sanchez (Gallimard, 2014) Ce livre retrace le parcours de Man Ray (1890-1976), qui mêla à ses peintures divers matériaux et employa dans ses créations des procédés industriels tels que la photographie ou l'aérographie. Proche du mouvement Dada, il fut le témoin privilégié des principaux courants artistiques du XXe siècle, et fréquenta André Breton, Pablo Picasso, Paul Éluard, Lee Miller ou encore Kiki de Montparnasse. [Emprunter]
- Medusa de Ricardo Menéndez Salmón (Editions Jacqueline Chambon, 2013) Prohaska, artiste allemand invisible, photographie et filme les images les plus insoutenables des horreurs du Troisième Reich et plus tard les massacres et les désastres dans le monde. À travers le destin de cet artiste, une réflexion sur l'art, sur la question du voyeurisme et de la jouissance que suscite la vision de l'insoutenable. [Emprunter]
- De ma terre à la Terre de Sebastiao Salgado (Presses de la Renaissance, 2013) Le photojournaliste revient sur son parcours, ses engagements militants et ses reportages dans plus de cent pays à l'occasion de l'exposition itinérante Genesis organisée en 2013. [Emprunter]
- J'ai dû chevaucher la tempête. Les tribulations d'un bipolaire de Yann Layma (La Martinière. 2012) Reporter-photographe spécialiste de la Chine, l'auteur témoigne de sa vie en tant que personne bipolaire ou maniaco-dépressive, traversant des périodes d’exaltation intense puis d’abattement extrême. [Emprunter]
- Dora Maar de Alicia Dujovne Ortiz (Grasset, 2003) Retrace la vie de la photographe Henriette Théodora Markovitch, dite Dora Maar (1907-1997) : son enfance en Argentine, son arrivée à Paris à l'âge de 20 ans, sa participation au courant surréaliste, sa carrière de photographe, ses rencontres avec Man Ray, Paul Éluard, Brassaï, André Breton, Max Jacob, sa vie auprès de Chavance, Bataille, puis Picasso, la fin de sa vie passée en recluse. [Emprunter]
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Ouvrage technique sur la photographie
- La photographie au reflex numérique pour les Nuls de David D. Busch (First interactive, 2018) Guide pour débuter avec un reflex numérique. Après avoir présenté la technologie, le spécialiste aborde le choix du modèle, les réglages, l'utilisation des modes préprogrammés et la retouche d'image. [Emprunter]
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Mais aussi...
Des romans mettant en scène des photographes (ou la photographie comme moteur du récit)
- Le Sel de tes yeux de Fanny Chiarello (éditions de l'Olivier, 2020) Fanny photographie par hasard une jeune athlète en train de courir. Elle commence à imaginer la vie de cette dernière, en la nommant Sarah et en lui inventant une famille, une meilleure amie ainsi qu'une amoureuse. Habitante d'une petite ville du bassin minier, l'homosexualité de Sarah ne serait pas acceptée par son entourage. Un jour, Fanny se retrouve nez à nez avec Sarah au cours d'une fête. [Emprunter]
- Une longue nuit mexicaine de Isabelle Mayault (Gallimard, 2019) Un homme hérite d'une valise après la mort de sa cousine. Elle contient des milliers de négatifs de photographies de la guerre d'Espagne, prises par trois éminents photographes. Hésitant sur la conduite à tenir, il décide de remonter la piste des propriétaires successifs de la malle. [Emprunter]
- Hélène ou Le soulèvement de Hugues Jallon (Verticales, 2019) Loïc et Hélène vivent une existence tranquille en compagnie de leurs deux enfants. Un jour, un ancien camarade d'université de Loïc les convie à son anniversaire. Durant la soirée, Hélène s'endort et un inconnu la photographie. Plus tard dans la nuit, elle quitte son mari pour rejoindre l'homme qui l'a photographiée. S'ensuit une passion amoureuse adultère. [Emprunter]
- La Terre invisible de Hubert Mingarelli (Buchet Chastel, 2019) En 1945, dans une ville d'Allemagne occupée, un photographe anglais couvrant la défaite allemande assiste à la libération d'un camp de concentration. Il décide de traverser le pays pour photographier le peuple qui a permis l'existence de telles atrocités pour tenter de comprendre. Un jeune soldat anglais tout juste arrivé et qui n'a rien vécu de la guerre l'accompagne en tant que chauffeur. [Emprunter]
- À son image de Jérôme Ferrari (Actes Sud,  2018) Un roman consacré à une photographe décédée qui aborde le nationalisme corse, la violence des conflits contemporains et les liens troubles entre l'image, la photographie, le réel et la mort. [Emprunter]
- C'est moi de Marion Guillot (éditions de Minuit, 2018) Depuis que Tristan est au chômage, le couple qu'il forme avec la narratrice bat de l'aile et la monotonie règne dans le foyer. Une photographie sème le désordre dans leur vie morose. [Emprunter]
- Apaise le temps de Michel Quint (Phébus, 2016) À la mort d'Yvonne, Abdel, jeune professeur dans un lycée de Roubaix, accepte de reprendre la librairie dans laquelle il a passé tout son temps libre enfant. En rangeant les cartons, il découvre des photographies qui font resurgir les souvenirs de la guerre d'Algérie. Il commence à s'interroger sur les secrets de certains de ses proches : Saïd, Rosa, Zerouane. [Emprunter]
- Accidents de Olivier Bordaçarre (Phébus. 2016) Sergi Vélasquez, artiste peintre, s'éprend d'une femme rousse qu'il croise dans l'ascenseur. Il est fou de son corps mais elle est hystérique. Roxane, elle, est photographe, son visage est brûlé suite à un accident de voiture, mais elle aime photographier son corps. Ses clichés séduisent Sergi. Deux coups de foudre sur la thématique du double dans le milieu de l'art. [Emprunter]
- L'Attrapeur d'ombres de Patrick Bard (Seuil, 2015) Seb Meyer, jeune journaliste photographe est au chômage depuis qu'il a perdu un œil pendant le siège de Sarajevo. Quand un confrère lui rapporte le sac qu'il avait en Bosnie, il espère trouver des indices sur les circonstances de son accident et pouvoir se venger. [Emprunter]
- Photos volées de Dominique Fabre (éditions de l'Olivier, 2014) Après la perte de son emploi, Jean, un quinquagénaire parisien et célibataire, se met à fréquenter le café l'Oiseau bleu. Il renoue avec quelques anciennes amies et surtout avec sa passion de jadis : la photographie. En se plongeant dans ses archives photographiques, il se remémore sa vie passée et tente de la reconstruire. [Emprunter]
- Photo-Photo de Marie Nimier (Gallimard, 2014) Comme d'autres écrivains, une femme se rend chez Karl Lagerfeld pour se faire photographier. En l'attendant, elle se met à rêver, divaguer d'une image à l'autre. Quand la photo sort dans Paris Match, elle reçoit une lettre d'une vieille dame lui demandant où elle a acheté les chaussures vertes qu'elle porte sur la photographie. [Emprunter]
- Une vie à soi de Laurence Tardieu (Flammarion, 2014) Dans ce récit d'inspiration autobiographique, la narratrice, en pleine tourmente personnelle, visite par hasard la rétrospective consacrée à la photographe Diane Arbus au Jeu de Paume. Véritable choc esthétique puis existentiel, cette découverte l'incite à redécouvrir sa vie intime et familiale à la lumière de la photographe. [Emprunter]
- Trois fermiers s'en vont au bal de Richard Powers (Cherche Midi, 2014) Detroit, à la fin du XXe siècle. Un jeune homme, fasciné par une photographie d'August Sander, représentant trois jeunes hommes allant au bal à la veille de la Première Guerre mondiale, tente de recueillir des informations sur ce cliché. À Boston, Peter Mays découvre que l'un de ces hommes serait vraisemblablement un de ses ancêtres. [Emprunter]
- L'Exposition de Nathalie Léger (POL, 2011) À l'occasion d'un projet d'exposition, la narratrice relate sa rencontre avec une héroïne oubliée du second Empire, la comtesse de Castiglione, dont elle tente de retracer l'existence à partir d'un recueil de photographies trouvé dans sa bibliothèque. Le rapport qu'a entretenu la comtesse avec sa beauté incite la narratrice à s'interroger sur l'image de la femme. [Emprunter]
Rappel du lien vers le catalogue de la Bibliothèque numérique du réseau des bibliothèques de la Ville de Paris : ici
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rostanoide · 4 years
Photo
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La photographie depuis chez soi
Depuis le week-end du 14/15 mars dernier, et encore plus depuis l'instauration du confinement de la population, afin de lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19, les galeries, les centres, les musées et autres Maisons, tous les lieux dédiés à la photographie - idem concernant les autres disciplines artistiques - ont fermé leurs portes. Plus aucune exposition physique, plus de festivals in situ, plus de séries tirées sur papier et accrochées à de véritables murs. À moins de détenir une bibliothèque privée remplie de livres photos ou de se satisfaire de l'onglet "Images" de son navigateur Internet habituel, il est désormais difficile, dans la vie extérieure, d'aller assouvir sa passion.
Néanmoins, grâce aux initiatives de certains acteurs de la diffusion culturelle en ce domaine, la photographie n'a pas disparu des yeux des spectateurs. Depuis chez soi, en demeurant confiné, et connecté à Internet, il est encore possible de regarder des photographies. Mais aussi, pour varier les plaisirs, de lire sur la photographie, et, encore plus fort, d'entendre parler de photographie - “écouter le visuel”.
L'équipe du Fonds photo de la médiathèque Edmond Rostand a rassemblé quelques-unes de ces initiatives, déjà existantes avant l'épidémie - ou de circonstances.
Voir la photographie
Voir (quand même) les expositions du moment :
- Claudia Andujar, La Lutte Yanomami 
- Les expos de la Maison Européenne de la photographie 
- Zingaro, la capsule de Mars 
- Fragments d'un Paradis 
Voir d'autres expositions, d'autres séries, de tous temps, par tous les temps
- Paris en Images 
- Les collections photographiques de la BNF 
- David Goldblatt au centre Pompidou 
- Dora Maar au centre Pompidou 
- Perles des archives de la Fondation Henri Cartier-Bresson
- Les collections numérisées du Musée français de la photographie 
- Portfolios du Centre photographique d'île de France 
- Galerie des membres du Photo-Club de Paris-Val-de-Bièvre 
- Les archives de James Barnor (en partenariat avec la galerie Clémentine de la Féronnière)
- L’Open musée Niépce
- Les membres de l'agence Hans Lucas
- Ressources de The United Nations of Photography 
- Les photos des invités de Paris Photo 
- Pictures of the week du Leica Fotographie International
- Les Portfolios de Réponses photo
- Quelques bons photographes de rue actuels
- Des archives du Jeu de Paume
- Les expositions virtuelles de Corridor Elephant 
- Les portfolios du quotidien Libération
- Les newsletters de la galerie A.galerie ici et là
Lire la photographie
- La revue La Documentation française
- La revue Études photographiques
- Le magazine du Jeu de paume
- La plateforme Observer-Voir 
- Les articles sur la production éditoriale des livres photo
- Les chroniques de Laurence Vecten dans The Eyes
- Les articles du Centre de Recherche Art & Image de l'ENSP d'Arles
- Et bien sûr, les magazines spécialisés : Polka, Fisheye, 9 lives, The Eyes, Openeye, L'Oeil de la photographie ou Paris Art
Entendre parler de photographie
- Les archives de l'émission de France Inter, Regarder voir
- Archives de France Culture sur la photographie
- Les vidéos du Musée de l'Elysée de Lausanne
- Les rencontres filmées des Rencontres d'Arles (2008/2019)
- Les rencontres filmées de la librairie La Comète
- L'interview de Simon Baker, directeur de la MEP
- Colloque filmé du centre Pompidou (2015) : Où en sont les théories de la photographie ?
- Le documentaire Sabine Weiss : un regard sur le temps (2018)
- Le documentaire ARTE Dorothea Lange, photographe humaniste (2019)
Nous ne pouvons que recommander à tous les amateurs de photographie de s'inscrire aux lettres d'information des acteurs de la photographie à Paris, en France, et même dans le monde entier (ça marche aussi).
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rostanoide · 4 years
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Pendant 3 ans, Julie Glassberg  a suivi le Black Label Bike Club, un des premiers clubs de vélo “hors la loi”. Il a été créé en 1992 par Jacob Houle et Per Hanson à Minneapolis, Minnesota et a des ramifications dans plusieurs états des Etats-Unis.
C’est l’un des principaux contributeurs de la culture des “tall-bikes” et des joutes à vélo. Il est intéressant de voir cette culture destructive et rebelle tourner autour d’un objet peu dangereux : le vélo.
Du 25 février au 22 mars 2020, accrochage à la médiathèque Edmond Rostand (11 rue Nicolas Chuquet 75017 Paris)
Le vernissage a lieu le samedi 29 février à partir de 17 heures, entrée libre et gratuite.
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rostanoide · 4 years
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A ne pas rater : à compter du 14 janvier 2020 et jusqu’au 9 février, la nouvelle exposition du Fonds Photo de la médiathèque.
Nous présentons les tirages, en photographie argentique, des participants à Paris Ateliers.
Le vernissage de l’exposition est le 18 janvier, à partir de 17 heures. Entrée libre et gratuite, rejoignez-nous.
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rostanoide · 4 years
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Cette très belle exposition est prolongée jusqu’en avril 2020. La visiter, c’est découvrir un photographe humaniste peu connu, son activité de faussaire lui ayant imposé longtemps en effet une vie extrêmement discrète.
Venu à la photographie après la libération, Adolfo Kaminsky a photographié le Paris populaire des années 50, les petits métiers, la vie quotidienne et la nuit. 
Il se tourne ensuite vers la photographie constructiviste, puis photographie enfin l’Algérie dans une veine picturale et contemplative.
Un livre unique retrace ce parcours photographique : “Adolfo Kaminsky  : changer la donne” disponible à la médiathèque sous la cote PHOTO 2 KAMI
CC
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rostanoide · 4 years
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Exposition du 19 octobre au 17 novembre 2019 dans le Fonds photo des bibliothèques de Paris
Plexus est une exposition dont le nerf central est l'expérimentation qu'elle soit à la prise de vue ou directement sur un photogramme.
Rejetant le réalisme et l'académisme, j'explore les potentialités créatives du médium, privilégiant l'expérimentation, en scarifiant, en grattant, en modifiant la chimie, en surexposant, en vitesse longue ou lente, en numérique, en argentique, toujours en quête d'une autre vérité, d'un autre regard ou d'un questionnement.
Cette exposition relate une certaine diversité de ma création à travers un ensemble de photographie réalisées ces deux dernière années ainsi que mon engagement presque politique, obsessionnel à vouloir changer le réel, « l’enténébrer » afin d'y révéler le « rêve ».
Sophie BOULOUX autrement appelée Sophie.B, pratique la photographie et le cinéma expérimental, mais également l'écriture plus précisément la poésie concrète qu'elle autoédite et réalise également des créations sonores pour ses films. Son travail photographique et cinématographique est autonome et sans règle et tisse un lien étroit entre expérimentation et poésie créant une véritable dialectique de mondes intimistes et insolites.
Elle expose ses photographies et projète ses films en France et à l'international lors d'exposition et festivals comme les rencontres Internationales Paris/Berlin, L'oeil d'Oodaaq (Rennes), Ibrida*Pluri (Montréal), OFNI (Poitiers). Elle est l'invitée d'honneur en 2007 du festival Resistenza Analogica (Italie) et en 2016 lors du festival OFNI (France).
Dans le cadre de cette exposition Sophie B. dirigera deux workshops autour de la pratique du sténopé et de l'expérimentation photographique les samedis 2 et 9 novembre (de 14 à 18h, sur inscription uniquement). Ecrire à  : [email protected]
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rostanoide · 5 years
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© Ray Metzker
« Notes de lumière » de Ray.k.Metzker
Ray.K.Metzker (né en 1931 dans le Milwaukee) illustre à merveille ce qu’est la photographie au sens étymologique du terme : « photos – graphein » en grec, soit « peindre avec la lumière ». Ce virtuose de l’ombre et de la lumière a exploré toutes les facettes de ce soleil qui éclaire les angles et les hommes et qui produit le contrepoint exact de la lumière, l’obscur. Avec un sens du cadrage et du découpage de l’image que ne renieraient pas ses mentors de l’Institute od Design de Chicago, Harry Callahan et Aaron Siskind, le photographe américain a sillonné dans les années 50 les rues de Chicago et de Philadelphie puis celles du monde entier. Tel un chasseur, il n’a eu de cesse de surprendre ces silhouettes qui jaillissent de la pénombre, de capturer les cassures architecturales et spectrales du décor urbain et le jeu des ombres et des reflets sur les façades transformées en autant de tableaux étranges. Sa maîtrise du noir et blanc, son expertise en matière de tirage photo et son sens du rythme hérité de sa passion pour la musique, nous donnent des compositions magnifiquement sublimées par la bichromie. Même sa veine expérimentale faite de collages et de montages offre des tableaux très graphiques, déroutants et intrigants.
« Notes de lumière » regroupe en 270 pages près de cinquante années de production artistique avec ses différents travaux sur le clair-obscur, sa fascination pour les silhouettes crépusculaires et le cisèlement architectural produit par la lumière. Les collages et autres impromptus, autant de notes de lumière qui par petites touches et par grandes rasades de lumière, nous montrent un regard aiguisé, inventif, le sien. Ce chercheur de l’ombre, ce sculpteur de l’image et cet amoureux de la pénombre, s’est aventuré dans bien des domaines (négatifs superposés, compositions expérimentales, photomontage, solarisation, design) à contre-courant des styles et des modes de l’époque (photo couleur, photo reportage) mais en restant toujours une référence en matière de photographie outre-Atlantique.
Passionné par la lumière et ce qu’elle génère, il finira par s’installer au Nouveau Mexique où il enseignera la photo dans les années 70 avant de rejoindre la Grèce et l’Italie dans les années 80. Ses derniers travaux comme « Dordogne, France » publié en 1989 suggèrent une photographie moins intransigeante sur les contrastes et moins habitée par cet éclairage absolu qu’il semble avoir cherché à capter quasiment toute sa vie. Il s’est éteint en octobre 2014. « Notes de lumière » édité par Steidl fait aujourd’hui figure de « classique » dans l’histoire de la photographie américaine mais on reste encore frappé par la puissante modernité et l’inventivité de sa production picturale.
 « Notes de lumières », Ray.K.Metzker, édité par Steidl, 270 pages, paru en 2008. Cote : PHOTO 2 METZ
« Exposition, Washington, d.c., National gallery of art, Harry Callahan », édité par Little, Brown and Company, paru en 1996. COTE : PHOTO 2 CALL
« Harry Callahan : retrospektive », édité par Kehrer, paru en 2013. COTE : PHOTO 2 CALL
« Harry Callahan french archives : Aix-en-provence 1957-1958 », édité par Actes Sud, paru en 2016. COTE : PHOTO 2 CALL
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rostanoide · 5 years
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En hommage à Robert Frank.
A la médiathèque :
Good days quiet : memories from Robert PHOTO 2 FRAN
Story lines PHOTO 2 FRAN
The americans PHOTO 2 FRAN
Come again PHOTO 2 FRAN
Les américains PHOTO 2 FRAN
Robert Franck Photo poche PHOTO 2 FRAN
Robert Frank, Paris PHOTO 2 FRAN
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rostanoide · 5 years
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En hommage à Fred Herzog, disparu le même jour que Robert Franck, ce 9 septembre 2019.
Vous pouvez lire et emprunter à la médiathèque : 
Fred Herzog : modern colour PHOTO 2 HERZ
Fred Herzog photographs (ses photos de rue à Vancouver) PHOTO 2 HERZ
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rostanoide · 5 years
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Timothy Egan : L’attrapeur d’ombres : La vie épique d’Edward S. Curtis. Albin Michel © 2012
Le travail de Curtis n’a peut-être pas d’équivalent dans l’histoire de la photographie par son ampleur, sa profondeur et son extraordinaire beauté.
Personnellement son portrait de la nation Hopi me fascine depuis des années.
Curtis a travaillé plus de 30 années, parcourant l’Amérique d’Est en Ouest et du Sud au Nord, finissant son oeuvre en Alaska. 
La famille Morgan sera son principal mécène sans jamais lui verser le moindre salaire et lui soutirant jusqu’au copyright de ses photos, Curtis, ami de Roosevelt, mourra dans la misère et l’oubli. La famille Morgan vendra le contenu des vingt volumes créés par Curtis, d’une portée anthropologique inouïe, pour 1000 $.
Curtis l’autodidacte a recueilli d’innombrables dialectes, chants, récits. Il a sauvé la mémoire indienne, refusant au passage de peindre la terrible acculturation imposée par les vainqueurs pour mieux témoigner de l’importance d’une culture et d’une population qui ont quasiment disparues sous ses yeux. 
D.
Les Indiens d'Amérique du Nord  : les portfolios complets  :  PHOTO 2 CURT
L'indien d'Amérique du Nord :  PHOTO 2 CURT 
L'attrapeur d'ombres  : la vie épique d'Edward S. Curtis, Timothy Egan :  PHOTO 2 CURT 
In the land of the head hunters, Edward S. Curtis : PHOTOGRAPHIE (DVD)  
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rostanoide · 5 years
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© Leonard Freed
« Worldview » de Leonard Freed
Leonard Freed est né à Brooklyn en 1929 dans la communauté juive hassidique new-yorkaise. Brooklyn, quartier emblématique de New-York où se côtoient juifs et noirs de condition modeste, on y reviendra… Le jeune Leonard découvre la photo par le biais d’un livre de Cartier-Bresson dans une librairie de quartier. C’est une vraie révélation pour cet amateur de peinture. Il commence à prendre des photos de sa communauté avec sa singularité, ses rituels religieux et son folklore. « Brooklyn, c’est là que je suis né et là que j’ai été élevé. La danse du mariage hassidique est l’une des premières photographies que j’ai faites. Ce que je sais maintenant de la photographie, je le savais alors. Je ne pense pas en termes de progrès. Mais à la relation d’une photographie à une autre, à ma vie entière, à la dernière photo que je ferai » rapporte-t-il dans « Worldview », un remarquable livre de photos qui englobe l’ensemble de son œuvre. Puis il sillonne les autres quartiers et les artères de la ville, surtout Harlem et Wall Street, pour sentir les pulsations de la mégapole. Freed élargit alors de plus en plus son cercle d’attraction, il file à Amsterdam où il vivra un peu de bric et de broc en tant que photographe indépendant avant de rejoindre Rotterdam, Bruxelles, Florence, Leipzig et enfin Munich et Berlin où il pourra enfin voir ces allemands qui l’intriguent et l’inquiètent aussi. « Les Allemands me posaient un problème donc j’ai fait un reportage » indique celui qui considère également la photographie comme une thérapie, L’Europe d’après-guerre est alors son grand terrain de jeu où il affine encore son regard pointu.
Freed photographie, beaucoup, il est partisan de « l’image honnête » : aucune mise en scène, aucun recadrage et aucune manipulation chromatique. L’image est restituée telle quelle. Brute, directe, véritable. En 1954, après tant de voyages à l’étranger, il revient à New-York et décide de se former auprès du directeur artistique du magazine Harper’s Bazzar, Alexeï Brodovitch. Toujours en quête de l’image parfaite… Et pourtant, les premières photos de Freed, celles de New-York ou même celles de son périple européen que l’on peut admirer dans « Worldview », démontrent que le photographe s’est forgé très tôt un style, une patte. Il y a un style Freed assurément. Est-ce la manière, la sienne, de voir le monde d’aussi près, à hauteur d’homme justement ? Est-ce cette façon de cadrer la lumière et l’ombre pour que le mélange de la nuit et du jour se complète comme un jeu harmonieux de miroir et de contraste ? Ou encore cette sorte de vérité qui transparait dans ses images ? À moins que cette esthétique du photojournalisme qui habite ses compositions soit le véritable secret de ses images si frappantes… Il se peut que ce soit simplement toutes ces qualités réunies qui ont fait de Leonard Freed, un des plus grands photographes d’actualité de son temps, celui-là même qui a illustré les unes prestigieuses de Life, de Der Spiegel, de Stern, de Die Zeit, de Look ou encore de Paris-Match.
« Le photojournalisme doit être spécifique. Il exige des photographies factuelles. Au fond, je pense qu’il y a des photographies qui véhiculent de l’information et des photographies qui véhiculent de l’émotion. Je ne fais pas des photographies d’information. Je ne suis pas journaliste, je suis auteur. Je ne suis pas intéressé par les faits. Je veux montrer l’atmosphère. Mes photographies ont une force de vérité, vous pouvez les croire par ce que j’ai vu et j’ai photographié » expliquait Freed dans l’ouvrage qui lui est consacré. Il prendra un soin maniaque à parfaitement légender ses photos pour se rapprocher encore plus de cette vérité qu’il traque.
Même si Freed a été très vite repéré par les grandes agences de photojournalistes (il sera recruté finalement par Magnum en 1972), le photographe restera fidèle à sa démarche jusqu’à la fin de sa vie : pas de concession. Il faut dire que Leonard ne se considère pas comme un collecteur d’images d’actualité lambda mais bien comme un artiste avec toute la latitude et la liberté de création que cela induit. « Cela va être une lutte difficile pour se faire un nom dans l’art mais je ferai de l’art » confiait-il dans son journal. Il a parcouru le monde avec son Leica pour le compte de grands magazines (Guerre de six jours, Afrique du nord, Turquie, Italie, Japon, Belgique, Berlin Est, Israël, Brésil) mais le reportage qui le fera connaitre du monde entier reste celui consacré au mouvement des droits civiques des Noirs aux USA sous la houlette de Martin Luther King en 1964. Un livre « Black in White America » verra le jour dans la foulée (1968), un ouvrage qui fera du bruit lors de sa parution. Voilà effectivement une communauté confrontée à la ségrégation et à la violence tout comme les juifs le furent en Europe, une communauté qu’il a côtoyée à Brooklyn et qu’il défend par le biais de ses images. 
Récompensé par le New-York State Grant for the Arts (1978) puis le prestigieux National Endowment for the Arts (1980), il a exposé dans le monde entier, Freed s’est éteint en 2006 laissant en héritage ses clichés, ses combats contre l’injustice et près d’un million de photos archivées.
« Worldview » de Leonard Freed.
Disponible au Fonds Photo, Cote : Photo 2 FREE
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rostanoide · 5 years
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Les nouveautés du Fonds Photo
La livraison du jour s’avère riche, curieuse et fructueuse avec la parution du superbe livre d’Erwin Olaf, le catalogue de l’exposition consacrée à Luigi Ghirri, le magnifique « Exils » de Koudelka. On aurait tout aussi bien pu mettre en avant la parution de la collection de nus de Saul Leiter, la réédition du mythique « Marseille » de Germaine Krull ou l’emblématique livre d’Avedon, « Sans allusion », une référence absolue en matière d’édition de livres de photographies. A bien y réfléchir, il serait dommage de passer à côté du «Train » de Paul Fusco (prix Nadar décerné par l’association Gens d’images) qui donne plusieurs points de vue sur le dernier voyage en train de la dépouille de Bob Kennedy ou de rater les très lumineuses images de Géraldine Lay qui montrent une Grande Bretagne inédite.
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« Exils », Koudelka, Éditions Delpire, 86 pages. Cote : PHOTO 2 KOUD
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« Masahisa Fukase », Éditions Xavier Barral, introduction de Simon Baker, textes de Tomo Kosuga, Éditions Xavier Barral, 350 photographies couleur et N&B, 416 pages. Cote : PHOTO 2 FUKA
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« Cartes et territoires », Luigi Ghirri, Catalogue de l’exposition au Jeu de Paume, Éditions Mack Michael, 250 pages. Cote :  PHOTO 2 GHIR
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« Structures de domination et de démocratie », David Goldblatt, Éditions du Centre Pompidou/Steidl, 336 pages. Cote : PHOTO 2 GOLD
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« Coréennes », Chris Marker, Éditions l’Arachnéen, 152 pages. Cote : PHOTO 2 MARK
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« I am », Erwin Olaf, Éditions Aperture, 400 pages. Cote : PHOTO 2 OLAF
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« Only bleeding », Frédéric Stucin, Éditions Le bec en l’air, 144 pages. Cote : PHOTO 2 STUC
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« In my room », Saul Leiter, Éditions Steidl, 148 pages. Cote : PHOTO 2 LEIT
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« Marseille », Germaine Krull, Éditions Jeanne Laffitte, , 71 pages. Cote : PHOTO 2 KRUL
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«  Sans Allusion », Avedon, 160 pages, Éditions Taschen. Cote : PHOTO 2 AVED
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«  North End », Géraldine Lay, Éditions Actes Sud – Beaux-Arts, 96 pages. PHOTO 2 LAY
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« Magnum Chine », Éditions Actes Sud/Beaux-Arts, 378 pages. PHOTO 3
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« The train », Paul Fusco, Éditions Textuel, 143 pages. Cote : PHOTO 2 FUSC
Toutes ces nouveautés sont disponibles au Fonds photo de la Médiathèque.
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rostanoide · 5 years
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« I AM » d’Erwin Olaf
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© Erwin Olaf
« I AM » d’Erwin Olaf
Remarquable, puissant, baroque, provocateur, esthétisant, précis, étrange, décalé, les adjectifs se bousculent lorsque l’on parcourt l’incroyable « I AM » du photographe hollandais, un livre qui résume les quatre décennies de la brillante carrière de l’artiste qui fête son soixantième anniversaire. Superbement édité par la maison d’édition hollandaise Hannibal, l’ouvrage revient sur ses différentes périodes picturales agrémentées de commentaires éclairants de l’auteur qui permettent de mieux saisir sa démarche qui dépasse la simple photo de genre.  
Tout commence à Utrecht, Erwin Olaf étudie le journalisme avant de se lancer dans la photographie de mode et la publicité. « Ce que j’ai retenu du journalisme, c’est mon intérêt pour la vie des autres. La photographie m’as permis d’entrer dans un monde qui n’était pas le mien. Je pouvais me cacher derrière l’appareil mais aussi prendre part à ce que je voyais » explique-t-il. À la fin des années 70, il s’immerge dans le milieu de la nuit amstellodamoise tout en assumant son homosexualité.
Bientôt, un projet artistique nait autour du thème de la normalité qu’il illustre en croquant la faune des nightclubbers et des célébrités qu’il croise. La série « Chessmen » (1987 – 1988) sur le jeu d’échecs comme symbole de pouvoir illustré par une galerie de personnages subversifs et décalés, lance véritablement l’artiste d’autant qu’il obtiendra pour ces mêmes travaux le premier prix du concours “Young european photographer”. Dans la foulée, il sera exposé au Musée Ludwig à Cologne (Allemagne). Il faut dire qu’Erwin Olaf a su imposer au fil du temps, un style, une touche personnelle et un imaginaire qui lui est propre. Ses travaux jouent énormément sur la lumière, le clair-obscur, le velouté de sa palette chromatique et son rendu froid et parfait qui fait irrésistiblement penser…à la peinture hollandaise et à Vermeer en particulier à qui il rendra d’ailleurs hommage dans la série « Johannes Vermeer Prijs » (2008).
Mais ce qu’il y a de notoire dans son travail, c’est l’impression d’étrangeté qui imprègne ses mises en scènes soignées et troublantes, la solitude des personnages, palpable, et ces véritables tableaux qui semblent autant d’énigmes à résoudre. Une solitude récurrente dans son œuvre qui renvoie à ce paradoxe qu’il souligne dans ses interviews, celui d’une humanité de plus en plus nombreuse et d’individus de plus en plus seuls.
Son style évoque un savant mélange où l’on pourrait croiser Gregory Crewdson pour la composition, Edward Hopper pour l’éclairage et l’atmosphère et certaines compositions de Robert Mapplethorpe et de Karl Lagerfeld pour le maniérisme gay, maniéré et décadent. La série « Chessmen » qui l’a rendu célèbre ressemble fort à un hommage à Joel Peter Witkin. Des influences multiples et assumées.
Tout fait sens chez le photographe batave : l’attitude, le mobilier, l’éclairage, l’habillement, le choix des personnages, la couleur de peau, la gestuelle et le lieu apparaissent comme des indices et des codes pour signifier et faire dire à l’image des histoires et des situations parfois dérangeantes. On songe à sa série « Paradise portraits » qui montre des clowns inquiétants outrageusement fardés, on pense à « Rain » (2006) et « Griefs » (2007) qui évoquent le deuil dans une Amérique traumatisée par le 11 septembre 2001 ou encore « Blacks » (1990) qui questionne sur la couleur de peau et les représentations que cela véhicule.
L’ancien journaliste ne s’est jamais finalement déconnecté de l’actualité du monde qu’il interroge avec ses outils comme la série « Tamed and Anger » (2015) qui fait référence à l’attentat de Charlie Hebdo avec ses autoportraits bâillonnés ou encore la série « « Fashion victimes » (1990) qui dénonce la publicité, les grandes marques et la consommation. Projet plutôt ironique pour ce photographe de mode qui travaille régulièrement pour Yves Saint Laurent, Chanel, Gucci, Moschino, Versace et Gucci. Autre irrévérence, en 1999, il élabore la série « Mature » qui montre des femmes d’un certain âge en lingerie fine pour dénoncer le carcan de la séduction, le jeunisme en cours dans la mode et le rapport au corps qui vieillit. De la  même manière, le photographe officiel de la famille royale néerlandaise n’hésite pas à produire une série « Royal blood » (2002) où des princesses superbement parées de blanc, quasiment sacralisées, sont maculées de sang, poignardées et torturées pour évoquer le destin tragique de Lady Diana, la célébrité, le glamour et notre fascination pour la violence et le drame. Là réside sans doute le particularisme stylistique d’Erwin Olaf, cette capacité à travailler sur l’actualité, cette faculté de jouer avec le symbole et le mode de représentation de nos sociétés, de sonder nos phobies et fantasmes pour dire, pour interroger, pour faire réagir et pour provoquer. Les 240 photos qui défilent dans ce superbe ouvrage sont autant de questions, plastiquement parfaites, techniquement remarquables comme suspendues dans l’attente d’une réponse improbable. Un véritable tour de force.
« I AM » d’Erwin Olaf, éditions Hannibal, paru en 2019, 400 pages,
Disponible à la Cote : 2 OLAF
Site officiel d’Erwin Olaf : https://www.erwinolaf.com/
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rostanoide · 5 years
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Le collectif et la revue Femmes PHOTOgraphes s’installent pour une carte blanche dans le Fonds photo de la médiathèque Edmond Rostand (75017) du 6 avril au 5 mai 2019.
Samedi 6 avril à partir de 18h00, soirée de lancement, projection et vernissage.
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