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Séance #11 : Bouleversement numérique : Du papier au clavier

Nul doute de la transformation induite sur nos habitudes de vie depuis l’avènement des technologies numériques. Il suffit de voir grand-père et grand-mère avec une tablette électronique entre les doigts pour s’en apercevoir. Depuis les dix dernières années, la majorité des médias traditionnels ont transféré la publication de leurs contenus sur des sites Web et des applications délaissant graduellement les formats papier. Pas le choix, il faut suivre le courant !

Source : Cefrio (2014)

Ces données tirées d’une étude du CEFRIO illustrent merveilleusement bien ce phénomène. En l’espace de deux ans, il est possible d’observer une nette augmentation de la proportion des adultes québécois qui utilisent un appareil mobile pour s’informer (2014 : 5).

Et les réseaux sociaux dans tout ça ?

Ce qui est particulièrement captivant de ce passage du papier au clavier, c’est le nouveau rôle que joue le public dans la mise en circulation de l’information. De ce fait, Compagno & al. soutiennent qu’« en organisant une veille et une curation d’informations qu’ils repartagent via leurs réseaux socionumériques, les internautes ont le pouvoir de rééditorialiser les contenus médiatiques » (2017 : 95). Les lecteurs sont alors beaucoup moins passifs devant le contenu qu’ils consultent et peuvent maintenant participer à sa diffusion, voire sa création.

Source : Geralt via Pixabay

Véritable coût de l’information

C’est reconnu, une pléiade de service et de contenu sont accessibles gratuitement sur le Web. Boîtes de messagerie, réseaux socionumériques, jeux en ligne et forums de discussion sont de bons exemples des services en ligne gratuits que l’on utilise au quotidien. Il en va de même pour la plupart des sites Web des médias traditionnels. Cela affecte donc le modèle économique des médias et surtout ceux de presse écrite. Ces derniers profitaient d’un marché à deux versants selon lequel les lecteurs paient des frais d’abonnement afin de recevoir leur journal selon les termes du contrat d’abonnement et les annonceurs de leur côté paient pour un espace publicitaire (Sonnac, 2009 : 30).

Source: Sonnac (2009)

Avec le gain en popularité des plateformes numériques, les entreprises de presse écrite favorisant l’accès gratuit à leur site perdent une grande part des revenus précédemment perçus par les abonnements. Les revenus publicitaires diminuent également en fonction de la perte d’abonnées, mais également parce que les revenus publicitaires des plateformes numériques sont moindres.

Alors qu’il n’a jamais été aussi facile d’avoir accès à l’information, ceux qui la produisent vivent de grands bouleversements et certaines entreprises pourraient ne pas se relever de cette période de transformation.

Références :

Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO). (2014). Netendances 2014 - Actualité et nouvelles au Québec : L’ère de la mobilité et de l’information en temps réel. Repéré sur : https://cefrio.qc.ca/media/1931/netendances_2014-actualites-et-nouvelles.pdf.

Compagno Dario, Mercier Arnaud, Mésangeau Julien et al. (2017) « La reconfiguration du pluralisme de l’information opérée par les réseaux socionumériques », Réseaux, 2017/5, n° 205, p. 91-116. DOI : 10.3917/res.205.0091. URL : https://www-cairn-int-info.acces.bibl.ulaval.ca/revue-reseaux-2017-5-page-91.htm.

Sonnac, Nathalie (2009). « L'économie de la presse : vers un nouveau modèle d'affaires ». Les Cahiers du journalisme, n°20, automne, p. 22-43. Repéré sur l’espace Mon Portail du cours Économie de la communication (COM-4001) : https://sitescours. monportail.ulaval.ca/.

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Séance #10 : Le net, le tremplin de l’amateur

Il suffit de comparer les moyens pour se faire connaître d’hier à ceux d’aujourd’hui afin de constater à quel point les outils numériques actuels facilitent l’élaboration d’une base d’adhérents. Votre groupe de musique a de la difficulté à se faire engager dans un bar le temps d’une soirée ? Pas de soucis, on vous installe sur la terrasse Dufferin, sur la rue Saint-Jean ou sur Saint-Joseph pour une performance éphémère et on publie le tout sur YouTube ainsi que sur vos pages Facebook et Instagram !

Crédit : Nicolas Perron-Drolet

Des tonnes d’exemples

Au Québec, la scène de l’humour est quelque peu saturée puisqu’il y a une très grande quantité d’humoristes établis et en devenir. Il est donc impératif de se démarquer. Mathieu Dufour l’a vite compris et s’est servi des médias sociaux afin de se construire une large base d’adhérents. Dans une entrevue, le comique affirme qu’il a réussi à se démarquer des autres puisque son contenu est très organique et naturel (Renaud, 2020 : par. 1). Le jeune humoriste a donc su mobiliser avec brio les outils du numérique afin de mettre en valeur sa personne et ses créations. C’est aussi vrai pour les musiciens qui peuvent partager leur contenu sur des plateformes comme Soundcloud, Bandcamp et YouTube. Voici quelques exemples de créateurs s’étant démarqués sur le Web !

La fabuleuse épopée de Vincent Roberge : Les Louanges

Crédit :  Marie-France Coallier

Thomas Gauthier : Amateur aujourd’hui, professionnel demain

De capsules humoristiques amateures … 

… à une émission sur une chaîne télévisée !

Crédit : Vrak

Pewdiepie : Abandonner les études et devenir millionnaire grâce à YouTube

Crédit : Tubefilter

Des transformations majeures pour les chaînes de production

L’industrie musicale s’est vue fortement chamboulée par les plateformes d’écoute en continu. Les ventes de disques compacts se sont écroulées au fil des 10 dernières années  au profit des plateformes d’achat en ligne comme iTunes, des sites de partage comme YouTube ou encore des applications de streaming que sont Spotify, Deezer et Apple Music. 

Bien que ce soit catastrophique pour les artistes qui voient leurs revenus s’effriter, il reste que ces plateformes peuvent tout de même être bénéfiques pour ces derniers. 

Les utilisateurs de ces applications participent à une économie de la découverte, se définissant comme étant « la façon […] dont les utilisateurs construisent et organisent les ressources qui leur permettent d’optimiser […] leur découverte de musique » (Maisonneuve, 2019 : 52). 

S’il est plus aisé pour les amateurs de musique d’avoir accès aux nouvelles créations de leurs artistes préférés, il est tout aussi facile de découvrir de nouveaux artistes grâce aux algorithmes. Chaque application amasse des données sur les pièces écoutées et fait des suggestions aux utilisateurs en fonction de leurs préférences. Ainsi, ces plateformes peuvent offrir une vaste visibilité à des artistes qui, autrement, en auraient peu.

Références

Leskin, P. (2020, le 5 mars).  The career of PewDiePie, the controversial 30-year-old video creator who just returned to YouTube after a 30-day hiatus. Business Insider. https://www.businessinsider.com/pewdiepie-youtube-felix-kjellberg-life-career-controvery-2019-9. 

Maisonneuve, S. (2019). L’économie de la découverte musicale à l’ère numérique. Une révolution des pratiques amateurs ?, Réseaux, 2019/1(213), p. 49-81. DOI : 10.3917/res.213.0049. URL : https://www-cairn-int-info.acces.bibl.ulaval.ca/revue-reseaux-2019-1-page-49.htm

Renaud, J. (2020, le 14 août). Mathieu Dufour : Incroyable, mais vrai ! Le Quotidien. https://www.ledroit.com/actualites/le-fil-groupe-capitales-medias/matiere-a-reflexion-mathieu-dufour-incroyable-mais-vrai-f681474c3b4ec96844abbd8d6de0618f

Valois-Nadeau, B. (2019, le 27 septembre).  Les Louanges: là où on ne l’attend pas. Journal Métro. https://journalmetro.com/culture/2382802/les-louanges-la-ou-on-ne-lattend-pas/

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Séance #7 : L’Égo à l’ère du numérique

Nous avons déjà de la difficulté à circonscrire ce qui différencie un individu d’un autre, car plusieurs critères peuvent être considérés : profil sociodémographique, préférences, pays d’origine, héritage culturel, groupe d’appartenance et j’en passe. Voilà maintenant que l’univers numérique et ses réseaux sociaux permettent la construction d’une identité en ligne. Quand est-il de la véracité et de l’authenticité de cette représentation de soi numérique ?

Crédit : Geralt / www.pixabay.com

Construction de l’identité numérique

Avec l’arrivée du Web 2.0 et la possibilité de mise en réseau des interactions, le modèle de la représentation de soi datant de 2007 propose que l’identité d’un utilisateur s’élabore autour des informations que ce dernier rend disponibles sur le Web (Georges, 2011 : 40). Toutefois, avec l’arrivée des réseaux socionumériques, il semble que cette conception est dépassée puisque ce n’est plus uniquement ce qu’un individu rend disponible qui permet de l’identifier, il faut maintenant y ajouter ses interactions avec le contenu et avec les autres internautes. Ainsi, le modèle de l’identité numérique propose une combinaison de trois volets identitaires : l’identité déclarative, une autre agissante et celle calculée (Georges, 2011 : 40).

Crédit: Georges, F. (2011)

Identité déclarative : L’information que l’individu rend disponible sur sa personne

Identité agissante : Construite à partir des actions et interactions de l’utilisateur

Identité calculée : Composée des chiffres apparaissant sur le profil de l’utilisateur  

(Georges, 2011 :40)

Quels effets sur l’internaute ?

Compte tenu de ce qui précède, il est possible de postuler que l’utilisateur n’est plus maître de la conception de sa propre identité. Elle dépend maintenant de facteurs sur lesquels il exerce moins de contrôle, plus particulièrement pour l’identité calculée. En effet, impossible de contrôler qui aimera une publication, qui la commentera et encore moins qui la partagera. Nous sommes donc en droit de se demander quels effets cela engendre sur l’internaute en quête de reconnaissance venant de ses compères.

Crédit : TheDigitalArtist / www.pixabay.com

Sera-t-il tenté de créer du contenu qui suscitera de vives réactions ou sera-t-il plus enclin à partager des publications qui auront un succès garanti ?

Lorsqu’une publication n’obtient pas le nombre de réactions escomptées, comment se sent cet utilisateur et comment réagit-il ?

Il semble que même les dirigeants des réseaux socionumériques en sont bel et bien conscients, Instagram a récemment retiré le nombre de mentions « J’aime » sur les publications pour revaloriser le contenu (Radio-Canada, 2019 :par. 2). Ainsi, si même cette plateforme tente de se recentrer sur le contenu plutôt que les réactions, il est possible de se questionner et d’émettre de sérieux doute sur l’authenticité du contenu publié ainsi que sur ses auteurs.

 Références

Georges, F. (2011). L'identité numérique sous emprise culturelle: De l'expression de soi à sa standardisation. Les Cahiers du numérique, vol. 7(1), 31-48. https://www-cairn-int-info.acces.bibl.ulaval.ca/revue-les-cahiers-du-numerique-2011-1-page-31.htm. Consulté le 2020-10-12

Radio-Canada. (2019, 1er mai). Instagram cachera les mentions « J’aime » sur les photos au Canada. Radio-Canada. Repéré sur : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1167295/instagram-aime-like-canada-test-cache-invisible. Consulté le 2020-10-12.

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Séance #5 : Le paradoxe numérique - Entre méfaits et bienfaits

En s’intéressant de plus près au Web ainsi qu’aux réseaux sociaux, il est de plus en plus ardu de déterminer si ce monde de nouvelles possibilités est bénéfique pour ses usagers. Depuis son avènement, l'univers du numérique soulève des préoccupations chez les travailleurs du savoir des sciences humaines ainsi que chez les experts du numérique et avec raison.

Qui n’a pas déjà reçu un courriel nécessitant une action de toute urgence, car la sécurité de son compte en banque a été compromise ? Rares sont les chanceux qui n’ont pas déjà fait face à ce genre d’escroquerie. En naviguant sur le Web, nos informations personnelles ne sont pas protégées autant que nous serions en droit de le souhaiter.

Crédit :  madartzgraphics via Pixabay

De ce fait, nous pouvons nous remémorer le scandale Cambridge Analytica. Cette organisation s’est servie d’un questionnaire en ligne, sur Facebook, afin de collecter une multitude de données sur les répondants, ainsi que leurs amis Facebook, pour anticiper leur intention de vote aux élections présidentielles américaines (Radio-Canada, 2018). Pour en savoir plus sur cet événement qui a généré beaucoup d’attention sur la protection des données personnelles, le documentaire Netflix «The Great Hack » dresse un bon portrait des faits marquants de l'affaire Cambridge Analytica. Plusieurs individus ayant vécu le phénomène de l’intérieur commentent ce qu’ils ont vécu.

Plus récemment, Netflix a mis en ligne le documentaire « The Social Dilemma ». Cette production documentaire ponctué de segment de fiction présente plus en détail comment les réseaux sociaux tirent profit de l’attention des internautes et à quel point cela peut avoir un impact néfaste sur leur santé mentale. Il est à noter qu’encore une fois, ce documentaire expose les points de vue d’une multitude de professionnels ayant occupé des positions importantes chez Google, Facebook et Twitter.

Sur une tout autre note, des problèmes bien présents avant l’arrivée des réseaux sociaux s’y sont transposés. L’intimidation en est un bon exemple. Les victimes de ces agissements malveillants n’ont maintenant plus de répits puisque ces comportements peuvent être répétés sur Facebook, Instagram, Twitter et par messages textes. C’est une situation préoccupante qui concernait 8% des adolescents en 2013 (Sécurité publique du Canada, 2018). Selon une autre étude, c’est plus de 17% des répondants âgés de 15 et 29 ans qui affirment avoir subi de la cyberintimidation entre 2009 et 2014 (Statistique Canada, 2016). Sommes-nous en sécurité lorsque nous naviguons sur la toile ? Ces deux phénomènes ne sont qu’un échantillon des nombreuses menaces que l’on peut rencontrer sur le Web.

Références 

Famille Québec. (2019, 29 octobre). #ChaquePersonneCompte : Cyberintimidation [vidéo]. Repéré sur YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=Z75C1wzMeF0&ab_channel=Famille Qu%C3%A9bec. Consulté le 28 septembre 2020.

Madartsgraphics. (s.d.). La Cyber-Sécurité – Sécurité Internet [photo]. Repéré sur Pixabay : https://pixabay.com/fr/illustrations/la-cyber-s%C3%A9curit%C3%A9-s%C3%A9curit%C3%A9-internet-1805632/. Consulté le 28 septembre 2020.

Netflix. (2019, 11 juillet). The Great Hack |Official Trailer | Netflix [vidéo]. Repéré sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=iX8GxLP1FHo&ab_channel=Netflix. Consulté le 28 septembre 2020.

Netflix. (2020, 27 août). The Social Dilemma |Official Trailer | Netflix [vidéo]. Repéré sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=uaaC57tcci0&ab_channel=Netflix. Consulté le 28 septembre 2020.

Radio-Canada. (2018, 19 mars). Tout ce que vous devez savoir sur le scandale Facebook-Cambridge Analytica. Radio-Canada. Repérer sur : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1090159/facebook-cambridge-analytica-donnees-personnelles-election-politique-campagne-marketing-politique. Consulté le 28 septembre 2020.

Sécurité publique du Canada. (2018). Qu’est ce que la cyberintimidation ? Repéré sur : https://www.securitepublique.gc.ca/cnt/ntnl-scrt/cbr-scrt/cbrbllng/prnts/cbrbllng-fr.aspx#ftn1-ref. Consulté le 28 septembre 2020.

Statistique Canada. (2016). Regards sur la société canadienne : La cyberintimidation et le cyberharcèlement chez les utilisateurs d’Internet âgés de 15 à 29 ans au Canada. Repéré sur : https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75-006-x/2016001/article/14693-fra.htm. Consulté le 28 septembre 2020.

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SÉANCE #4 : Prédire le numérique

De Star Trek à Black Mirror, les industries culturelles prennent un malin plaisir à imaginer les avancées technologiques du futur ainsi que leurs impacts sur l’individu et sur la société dans laquelle il évolue. Il en va de même pour les travailleurs du savoir qui, à partir de leurs observations du passé et du présent, tentent d’imaginer les impacts des nouvelles technologies sur l’avenir.

Crédit : Netflix via https://www.theatlantic.com/entertainment/archive/2016/10/black-mirror-nosedive-review-season-three-netflix/504668/

McLuhan : visionnaire ou coup de chance ?

Bien qu’étant une personnalité controversée dans le champ d’études de la communication, Marshall McLuhan est reconnu pour sa vision marginale des médias. Bien connu pour l’expression « The medium is the message », ce philosophe canadien percevait les médias comme une extension des sens :

« This power of technology to create its own world of demand is not independent of technology being first an extension of our own bodies and senses » (McLuhan, 1964 : 1).

Crédit :  Josephine Smith - This image is available from Library and Archives Canada under the reproduction reference number PA-172791

Dans les années 60, il a aussi imaginé ce à quoi pourrait ressembler le prochain média avec son concept du Village planétaire qui se rapproche étonnamment de l’Internet que l’on connait aujourd’hui. Essentiellement, cette idée renvoie à la possibilité de connecter les individus entre eux et de réduire les contraintes d’espace et de temps en ce qui a trait à la communication et aux technologies de l’information (Gillies, 2012 : par. 2 ). Est-ce que le Web d’aujourd’hui correspond à cette idée qu’avait eue McLuhan en 1962 ? En partie seulement, pas totalement. Bien que ses démarches ne répondaient pas aux standards de la méthode scientifique, il a tout de même réussi à établir certaines prédictions qui se sont matérialisées au fil des années.

Crédit : via https://www.radiotimes.com/news/film/2020-07-02/star-trek-in-order-release-chronological/ 

L’influence de la télévision sur la technologie

Les auteurs de série télévisée et de films ont su aussi, par moment, imaginer et prédire les futures technologies. Un article de Radio-Canada datant de 2016 dresse une liste des technologies imaginer par les concepteurs de Star Trek qui se sont concrétisés (Mathys, 2016 : par. 4). Une capsule vidéo sur la chaîne YouTube GameSpot Universe explore les ressemblances entre les concepts imaginés dans la série télévisuelle à succès et ceux qui ont été mis en application dans les dernières années (GameSpot Universe, 2020).

Les percées technologiques d’aujourd’hui nous amènent souvent à imaginer les inventions de demain. Parfois, la science-fiction perd son qualificatif de fiction et laisse place à la réalité. Espérons tout de même que les phénomènes imaginés dans la série Black Mirror disponible sur Netflix ne se concrétiseront pas !

 Références

GameSpot Universe. (2020, 29 janvier). 11 Times Star Trek Predicted The Future. Repérer sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=-MSjFvUH2Xs&ab_channel=GameSpotUniverse. Consulté le 2020-09-21.

Gillies, D. (2012). Marshall McLuhan's Legacy in Culture and Scholarship. Dans The Canadian Encyclopedia. Repéré en ligne : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/marshall-mcluhans-legacy-in-culture-and-scholarship. Consulté le 2020-09-21.

Mathys, C. (2016, 8 septembre). Les meilleures inventions de Star Trek. Radio-Canada. Repéré en ligne : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/801954/inventions-techno-startrek. Consulté le 2020-09-20.

McLuhan, M. (1964). The Medium is the Message. Dans Understanding Media : The Extensions of Man. McGraw-Hill Education. Repéré en ligne : https://web.mit.edu/allanmc/www/mcluhan.mediummessage.pdf. Consulté le 2020-09-21.

Black Miror. (s.d.). IMDb. Repéré sur : https://www.imdb.com/title/tt2085059/. Consulté le 2020-09-20.

Star Trek. (s.d.). IMDb. Repéré sur : https://www.imdb.com/title/tt0060028/?ref_=fn_al_tt_1. Consulté le 2020-09-20.

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