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#ça vient malheureusement avec des sacrifices
christophe76460 · 6 months
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///𝗟𝗔 𝗙𝗘𝗠𝗠𝗘 𝗖𝗛𝗥𝗘𝗧𝗜𝗘𝗡𝗡𝗘 𝗘𝗧 𝗟𝗘 𝗖𝗘𝗟𝗜𝗕𝗔𝗧
(11e partie)
QUELQUES CAUSES PROBABLES DU CÉLIBAT CHEZ LES FEMMES CHRÉTIENNES
11. LA RECHERCHE DE L'HOMME PARFAIT ET D'UN AMOUR DE RÊVE
Les magazines, les séries télévisées, les réseaux sociaux, les acteurs et les influenceurs de cette génération, voilà aussi ce qui rend la tâche difficile à nos sœurs aujourd'hui. En effet, la modernité nous a projeté dans un monde des fictions où tout le monde a le droit de rêver et de décider sur son sort tout en mettant de côté les desseins de Dieu en cherchant le partenaire parfait et idéal, pourtant, inutile de préciser qu’il n’existe pas ! Plusieurs de nos soeurs se sont malheureusement plongés dans ces illusions en passant d'un homme à un autre et d'une relation à une autre à la quête de l'amour fou et de l'homme parfait. Cette perception de la vie les a rendu extrémistes, perfectionnistes, orgueilleuses, insensibles, irréalistes, prêtes à rompre avec n'importe qui pour un rien du tout en espérant trouver mieux meilleur.
Bien-aimée dans le Seigneur, mes sœurs, vous devez comprendre que la vie n'a rien à voir avec des séries télévisées que vous aimez tant. Le mariage n'est pas fait pour des anges, mais pour des hommes imparfaits provenant de deux horizons différents, de deux familles différentes, qui ont reçu chacun une éducation différente, chacun avec ses réalités de la vie, ses expériences, ses défauts, ses défis, ses combats, ses rêves, ses ambitions. C'est ce qui rend beau le mariage du fait que deux personnes différentes de sexe opposé peuvent s'unir et devenir un par leur manière de penser, de voir la vie et de vivre ensemble. Mais malgré le temps qu'ils peuvent passer ensemble, il ne manquera jamais des problèmes entre-eux. C'est ce qui prouve que l'amour parfait et l'homme parfait n'existe pas si ce n'est que Dieu lui-même. Tout homme sur terre est faillible. Tel l'amour parfait, n'existe pas, l'homme parfait ou la femme parfaite n'existe pas non plus. Il faut plutôt recommander son sort à l'Éternel et se confier à lui pour nous donner le partenaire qui nous convient et la capacité nécessaire de l'aimer tel qu'il est et de s'adapter dans le temps pour se perfectionner mutuellement. (Ps 37:5).
Écoutes maintenant ces vérités qui t'aideront dans la vie. Un adage dit : "En voulant trop gagner, on perd tout." Ton mari ce n'est pas ton père qui t'a choyé depuis ton enfance en te donnant tout ce que tu veux. Ça ne vaut pas la peine de lui demander d'être comme ton père, de parler comme ton père de s'habiller comme ton père et de te traiter comme ton père. La vie se bâtit dans le travail, dans la discipline, dans l'organisation, dans la détermination et dans le sacrifice. Et dans le mariage chacun vient tel qu'il est et apporte ce qu'il a afin de bâtir ensemble l'édifice du foyer avec son conjoint. Le mariage ce n'est pas du copier-coller ! Quelques fois il suffit d'être un peu mature et réaliste pour changer les choses. Tu n'es pas parfaite, arrête d'exiger la perfection aux autres et de les demander ce que tes parents n'ont pas pu te donner. Arrête de comparer cet homme qui veut t'épouser à tes ex copain du quartier qui t'ont fait passer du temps. Surtout, arrêtez de vous comparer aux actrices de Novelas et de Nollywood qui font du business en s'exposant au monde. Contentez-vous de ce que vous êtes et de ce que vous offre la vie.
Une fille a refusé de dire "oui" à son fiancé qui lui a demandé en mariage tout simplement parce que le cadre n'était pas ce qu'elle rêvait depuis toujours. Elle s'attendait à ce que cela se fasse dans un restau avec une douce mélodie, des fleurs et des bougies à plein sol et au milieu de ses amies comme c'est la mode aujourd'hui. Les femmes de nos jours veulent des cérémonies de mariage luxueuses et coûteux, voilà ce qui éloigne d'eux les hommes et elle demeurent célibataires parce qu'elles veulent se comparer aux autres.
Chers sœurs, il est temps de sortir de vos rêves et de revenir à la réalité. La vie n'a pas de brouillon et le temps ne vous attendra jamais. Loin de moi l'idée de vous empêcher de rêver grand mais, LE CONTENTEMENT et LE RÉALISME. La Bible déclare qu'il y a dans le coeur de l'homme beaucoup de projets, Mais c'est le dessein de l'Eternel qui s'accomplit (Proverbes 19:21). Soyez richement béni au nom de Jésus-Christ. Amen !
10e partie : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3632680393724676&id=100009482530166&mibextid=Nif5oz
#davidnkongolo #femme #extremism #wedding #love #amour #celibataire
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📙 📺 A Discovery Of Witches, Episode 7 📺 📚
Un avis parmi tant d'autres...
Je n’arrive pas à croire que nous arrivons déjà à l’avant-dernier épisode… Et il reste tant à explorer ! Quelle idée d’avoir un format aussi court… Une chose est sûre, nous n’allons pas nous ennuyer dans cet épisode en terme d’actions ou de rebondissements !
This house has seen worse.
Les séparations sont particulièrement touchantes, encore une fois plus par les petits gestes que par les dialogues qui sont très informatifs (le combat de Baldwin, la pression des échéances …). On avait déjà vu la tendresse très convaincante entre Matthew et Ysabeau qui se renforce encore ici. Diana, quant à elle, a grandi sans mère et l’on sait dans le livre son besoin d’avoir une figure maternelle que ses tantes n’ont pas pu lui fournir. En l’acceptant dans sa famille, Ysabeau devient aussi sa mère et va s’employer à jouer parfaitement ce rôle. L’effleurement de la joue de Diana, les sourires rassurants et les regards plein de sens traduisent cette nouvelle complicité et l’affection naissante entre les deux femmes. Pendant que Ysabeau et Matthew s’entretiennent, on voit également en second plan les tendres embrassades entre Marthe et Diana. La série n’avait malheureusement pas le temps de s’attarder sur le personnage de Marthe mais je suis heureuse que par ce plan, on sous-entend l’existence de leur relation.
J’aime aussi le long regard scrutateur de Marthe vers Ysabeau lorsque l’hélicoptère s’envole. Que peut-elle bien penser ?
Bishop House
Ça y est, il en est fini de l’introduction de Matthew. ! Comme si en approchant de la fin, le nouveau commencement était déjà à l’œuvre et l’action suffisamment avancée pour que l’on n’est plus besoin de ce contexte ! (Personnellement, j’y aurai mis fin dès l’épisode 4, une fois que Diana avait quitté Oxford et que la phase d’exposition de l’intrigue était achevée).
Nous changeons donc de continent pour arriver à Madison. On sent Diana sereine, presque nostalgique de retrouver la maison de son enfance. On pourrait même interpréter son sourire comme l’excitation d’introduire Matthew dans son propre univers. C’est assez différent du livre car la Diana du livre étant plus réticente sur sa nature de sorcière et en conflit ouvert avec la magie. Elle ne s’est jamais sentie à l’aise à Madison. Elle a d’ailleurs fui cette maison dans laquelle elle étouffe et n’y est pas très attachée puisqu’elle ne s’en sent pas particulièrement l’héritière, la considérant comme celle de Sarah. La Diana de la série est plus en harmonie avec sa nature de sorcière et même ses racines, ce qui explique son enthousiasme à retourner à Madison.
Extérieurement la maison est splendide. Les couleurs, le rendu visuel sont dignes d’une peinture et plante bien l’atmosphère formidable de l’endroit.
La série essaye de personnifier la maison à la hauteur de ce qu’elle est dans le livre. Je suis reconnaissante de tous les efforts qui y sont fait, en brossant par petites touches pour créer une atmosphère globale, notamment avec l’évocation de l’anecdote du 2d étage. J’admire tout le travail de décoration et de détails faits par les équipes (les accessoires, les photos personnelles de l’enfance de Teresa Palmer). Même l’animosité entre Diana et Tabitha est reproduite ! Toutefois, encore une fois, faute de temps, il me manque quelque chose. Je ne sais pas si c’est la faute aux Harry Potter mais la personnification des lieux y est tellement bien réalisée que j’avais imaginé quelque chose d’équivalent, avec des interactions allant au-delà de la porte qui tremble. Et surtout ce qui me manque encore une fois, c’est l’absence des fantômes. Ils sont très importants et présents dans tous les livres, aussi ne jamais les voir ou « sentir » leur présence dénature la maison et son impact. J’imagine qu’un budget serré vient s’ajouter à la contrainte du timing.
Et ce choix va durement impacter la série dans la suite de l’épisode, notamment pour l’introduction de la déesse. Mais nous y reviendrons plus tard.
A Venise, tous les efforts finissent par payer
Au travers de cette brève séquence, on comprend pourquoi les scénaristes se sont donnés autant de mal à développer les personnages secondaires et leur histoire. Autour de ce rassemblement, on comprend qu’un point de tension réel s’installe et que chacun des personnages présents (enfin chacun de ceux que l’on a développé) a un agenda qui lui est propre et des motivations à défendre. Une intrigue parallèle est en cours !
The house likes him fine.
Tout d’abord je dois dire que j’adore le sens des détails dans cette réunion familiale. Si la voiture des tantes n’est pas violette, elle porte tous les signes distinctifs que l’on aime dans le livre. Il y a fort à parier que les stickers connaîtront bientôt un certain succès commercial lors du lancement des goodies. Tout comme le magnifique bonnet que seule Sarah peut se porter sans paraître ridicule.
Puis, Diana sort en trombe de la maison et si nous étions dans une BD, je pense que l’on verrait la fumée sortir de ses oreilles tant sa colère est évidente. C’est un sentiment un peu surprenant que je n’avais pas vu arriver. Tout comme la froideur de son embrassade avec Em.
Le génie de cette scène est de brosser à la perfection en 2 répliques les relations de chacune des tantes avec Diana. Em est la figure maternelle, compréhensive, positive, apaisante, conciliante et tactile. Sarah arrive comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, disant tout haut ce qu’elle pense tout bas (je me demande d’ailleurs si Sarah n’a jamais tu aucune de ses opinions,). Sans bonjour, elle affiche ses préjugés attaquant directement Matthew. Elle ne fait aucun effort alors qu’Em se donne beaucoup de mal pour arrondir les angles.
Puis la scène prend une tournure intéressante. J’apprécie beaucoup le recul que prend Matthew dans la scène. Lui qui contrôle d’ordinaire tout, il a l’intelligence de laisser Diana gérer la situation comme bon l’entend. Il est là, en renfort mais ne prend nullement partie. On voit bien qu’il observe la scène avec intérêt, reniflant les variations d’adrénalines et écoutant les réactions des 3 femmes pour se faire une opinion sur chacune d’elle et sur la situation en cours.
On comprend très vite qu’Em est la gardienne d’un lourd secret puisqu’elle a dû cacher la vérité à la fois à Diana mais aussi à Sarah qui est profondément choquée par la scène et énonce le premier « What ? » d’une longue série dans l’épisode (si vous cherchez un jeu à boire pour pimenter le visionnage de l’épisode, en voici un tout trouvé pour l’épisode 7 !)
La scène est vraiment émouvante car on voit bien la colère mêlée aux larmes de Diana, la détresse impuissante de Em et l’incompréhension irritée de Sarah. Toutes trois jouent merveilleusement. L’indignation de Sarah lorsque Matthew montre son côté protecteur-prédateur est formidable.
Puis la maison se met à parler. Ce n’est pas complètement évident au départ car on ne sait pas s’il s’agit d’un flashback, d’une apparition ou d’autre chose. Toute la séquence qui suit est absolument inédite et est sûrement l’ajout le plus réussi de toute la série par rapport aux livres. Voir Rebecca et Steven vivants, interagir, nous montrer leurs actions et réactions plutôt que nous expliquer par de longues tirades… Ces scènes sont puissantes, émouvantes. On ne peut pas juger leurs actes, on ne peut qu’observer. La scène où Rebecca dit aurevoir à Diana est à fendre le cœur. La douleur, le sens du sacrifice sont clairement visibles pour le spectateur. En tant que parents, on ne peut que se demander ce que l’on aurait pu faire, face à ce choix impossible… Et l’on se dit que, finalement, ce n’est pas un tel avantage que de connaître l’avenir et tout ce qui va arriver de terrible.
J’accorde une mention toute spéciale aux looks années 80 très bien travaillés de Sarah, Em et Peter. Je gage à parier qu’ils ont du beaucoup rire en s’habillant !
Réconforts
Dans une réaction tout à fait logique, Diana s’enfuit pour s’isoler des réactions envahissantes de ses tantes. Matthew la suit à distance et lorsqu’elle en a besoin (son rythme cardiaque ? son adrénaline ?) il vient la réconforter. Il répond à la question qui l’inquiète le plus « What’s wrong with me ? » et la rassure. Toute la séquence est autour de cette connexion, de ce soutien de l’un pour l’autre. Bien qu’ébranlée émotionnellement, Diana voit le lien inextricable entre lui et elle. Ce qui va suivre est éminemment romantique : la déclaration d’amour, le baiser, l’apparition de Rebecca qui vient bénir leur union… C’est très beau… mais ça n’a pas forcément sa place ici.
Diana est sous le choc. Elle vient de voir ses parents, de découvrir pourquoi ils l’avaient ensorcelée, revécu des moments enfouis et difficiles… Elle a le droit d’être faible, elle a le droit d’avoir besoin de réconfort et de tendresse pour verser ses larmes puis les sécher. Le romantisme n’avait pas vraiment sa place ici. Je sais que nous sommes pressés par le temps et qu’il est obligatoire de faire des raccourcis. Mais Diana, même si elle est moins vulnérable dans la série que dans le livre, méritait ce moment d’émotion, de détente et de connexion avec Matthew, au-delà du romantisme des amants.
Et c’est exactement ce qui se passe en même temps dans la maison. Sarah s’effondre, Em la réconforte et s’effondre également. Elles échangent, se reconnectent et se retrouvent. C’est exactement ce qu’il aurait fallu pour Diana. Quoiqu’il en soit la scène entre les deux tantes est magnifique de justesse, de précisions dans le jeu et s’il a fallu faire ici aussi des raccourcis et des résumés, les choix sont les bons et de qualité.
Où Peter est dévoilé
La maison nous l’avait suggéré, Satu nous sort les aveux de Knox. Au-delà de l’aspect très utile de cette conversation qui fourmille de renseignements pour l’intrigue, il est intéressant de voir Satu à la fois dominante de la situation mais vulnérable par son absence de pouvoirs se connecter avec Knox pour établir une stratégie commune. Décidément, le jeu de Satu n’est pas facile à percer et je m’interroge vraiment sur ses motivations profondes. Au début, avec son accession à la Congrégation je la pensais ambitieuse, puis avec Meridiana je l’ai pris pour une féministe voulant se défaire de la domination des hommes et une sorcière persuadée de la supériorité de son espèce sur les autres. Mais ici… je ne sais trop que penser et j’espère que la saison 2 nourrira ce suspens.
La sorcellerie accélérée
S’il y a une chose pour laquelle les scénaristes n’ont pas fait l’économie, c’est l’animosité entre Matthew et Sarah. Comme souve
pànt quand on aime quelqu’un, on veut l’aider à sa manière, chacun étant persuadé d’avoir raison, sans concessions et bien souvent sans prendre la peine de s’assurer si c’est que veut vraiment l’autre. J’aime beaucoup que Diana prenne le dessus de leur querelle et le contrôle de son apprentissage.
Aviez-vous noté la petite phrase innocente de Sarah qui dit à Matthew que les sorts de défenses du grimoire n’ont pas fonctionné depuis plusieurs générations ? J’ai beaucoup aimé cette petite graine semée par les scénaristes pour la saison 2. Mais je ne vais pas spoiler ceux qui n’ont pas lu le livre…
Faute de temps, on voit peu Diana s’exercer à la magie et même si l’on sait que sa relation avec Sarah est particulièrement difficile, on ne peut que regretter que le manque de temps la fasse passer pour une enfant impatiente de ne pas réussir du premier coup à maîtriser des sorts qu’elle n’avait jamais essayés. Mais la scène est efficace : on la voit essayer, échouer, s’énerver … pour préparer la scène suivante !
Où Matthew fait du charme
C’est ce qu’on appelle apprivoiser sa futur belle-mère ! L’échange entre Em et Matthew est incroyable de spontanéité, d’entente et de douceur, ce qui contraste complètement avec ce qui se passe dans la pièce d’à côté. Quand on sait qu’il y a quelques semaines l’un et l’autre se méfiaient des autres créatures, on ne peut qu’apprécier l’ouverture d’esprit dont ils font preuves. Cette scène inédite est particulièrement astucieuse car, en plus de permettre aux personnages de se découvrir, elle permet « accidentellement » de nous apprendre que Steven voyageait dans le temps (c’est pour ça qu’on l’a vu au premier épisode !), qu’il est allé au XVième sièce (spoiler !) et qu’il est très facile de le faire quand on a le pouvoir (on a même la recette). Ce que j’aime aussi, c’est que ce soit Em qui enseigne toutes ces choses à Matthew. Pour une fois, le professeur est l’élève car il ne maîtrise pas le domaine. C’est appréciable de voir que même lui a des limites !
Domenico persifle
Il est très clair dans cette séquence que Domenico et Juliette ont une histoire, un passé commun. Domenico est un personnage très calculateur, qui n’a pas pour l’instant montré son jeu et il est fascinant pour cela. Contrairement à Gerbert qui ment comme un arracheur de dents, Domenico ne ment pas. Il omet seulement de dire les choses à ceux qui ne l’intéressent pas et dit exactement aux gens ce qu’ils ont besoin d’entendre. Lorsqu’il explique que Venise est sa maison et qu’il cherche à la défendre, je le crois car c’était déjà sa motivation lors des guerres l’opposant aux De Clermont. Si l’avis qu’il donne à Juliette sert ses intérêts, ils sont aussi sincères quant à la situation malsaine dans laquelle elle évolue. Quoiqu’il en soit, ce que Domenico a semé chez Juliette est mûr, il va bientôt pouvoir en récolter les fruits.
Argh…. What ?
Quand Sarah devient trop exaspérante et que Diana perd le contrôle… Diana voyage dans le temps ! La scène était largement préparée par les deux précédentes mais la réalisation est bonne et rend les choses plausibles. J’aime aussi que l’on ait une petite démonstration de la connexion sensorielle qui existe entre Diana et Matthew. Il la sent, entend son cœur battre et perçoit sa présence à chaque instant. Belle connexion !
(et normalement dans cette scène, vous devez boire !)
Quand Hamish est la clef
J’aime beaucoup le personnage d’Hamish et dans le livre j’étais beaucoup frustrée de voir ce brillant personnage cantonné à des rôles de clerc et de second violon pour Matthew. Dans la série, on a déjà vu l’influence majeure qu’il a sur Matthew en tant que Jiminy Cricket. Il était temps de découvrir son réel pouvoir dans le monde et celui des créatures. En un plan sur le Gherkin, on comprend qu’il est associé aux puissantes plate-formes de la finance. En un second plan, on voit son immense bureau et l’on comprend qu’il en est l’un des leaders. Dans le livre, les démons ne communiquent pas ou peu. Ici je trouve formidable que l’on voit Agatha venir consulter et chercher de l’aide auprès d’Hamish. C’est tellement logique ! Si l’on connaissait l’agenda d’Agatha vis-à-vis de la protection de sa famille, il est intéressant de voir que sa vision sur le statut des démons converge avec celui exposé par Hamish dans l’épisode 2. Une nouvelle graine est ici semée pour la saison 2 par les scénaristes avec une exposition un peu plus importante sur l’impact des familles inter-espèces et ce qu’elles peuvent représenter pour la Congrégation.
Juliette se libère
Je sais que Juliette fait partie des méchants mais j’étais tellement heureuse de cette scène ! La composition est formidable, notamment l’entrée solennelle et hypocrite dans l’église de Gerbert avec Juliette à son bras, absolument soumise et sublime dans sa robe Roland Mouret et sa capeline en fourrure (tenue complètement outrancière pour un office ordinaire). On voit Baldwin arriver et l’on s’attend à un coup d’éclat entre les deux hommes. Finalement, il n’est là que pour faire déborder le vase trop plein de Juliette qui réalise enfin qu’elle n’est que l’instrument dévalorisé de Gerbert. « No. I don’t ». Ces mots sont libératoires et lui permettent une sortie magistrale devant un Gerbert soufflé et un Baldwin narquois. Lorsqu’elle se drape en sortant de l’église, j’ai eu en tête la chanson de Tom Jones « She’s a lady ». Je sais que c’est inapproprié mais c’est ce que j’ai pensé en la voyant (enfin !) prendre son envol !
A chat
La scène expose tout d’abord quelque chose de très important pour le spectateur : comprendre la magie de Diana. Les choses vont tellement vite dans le show qu’il est bon d’avoir utilisé la séance d’entraînement pour que Matthew nous rappelle que la base de la magie de Diana est instinctive et ne fonctionne que lorsqu’elle a besoin de quelque chose ou plus exactement, lorsqu’elle en ressent le besoin.
Lors de l’essai, Diana se blesse légèrement et si j’aime beaucoup la façon dont elle prend la main sur la scène, je n’aime pas le geste qu’elle a de coller sa main ensanglantée sous le nez de Matthew. Le couple fonctionne sur la connexion de l’un à l’autre, sur l’empathie et le respect des différences de chacun. Lorsque Matthew réalise qu’elle saigne, il dit automatiquement son mantra « I won’t harm you ». C’est un moyen pour lui de garder son sang-froid et de ne pas se laisser dominer par sa soif de sang. Que Diana augmente son inconfort en ne respectant pas son besoin de distance n’est pas représentatif de leur couple et des personnages et c’est dommage. Par contre, j’aime la suite où elle invite chacun à se laisser aller à ses instincts pour se dépasser. Le tout dans une atmosphère séduisante et sensuelle…
La scène où le bundling n’est plus de rigueur
La scène a fait débat dans la fanzone.
Je sais très bien que dans le livre, Matthew et Diana attendent le second tome pour consommer leur mariage pour de très nombreuses raisons plus ou moins obscures. Dans la série, on ne sait même pas qu’ils sont mariés et là, on suggère très clairement qu’ils ont fait l’amour. Finalement cela ne me gêne pas. Les personnages sont un peu différents et l’histoire aussi. C’est une adaptation. Elle va plus vite, moins dans le détail et voir les scénaristes simplifier certains aspects de leur relation n’est peut-être pas plus mal. J’attends de voir ce qu’ils vont en faire dans la saison 2.
Je dis « suggère » la relation car la scène est finalement assez pudique. On y voit peu mais on sous-entend beaucoup. Comme pour le bundling, on plonge dans une vraie intimité de couple qui n’est ni dénuée de passion ni de communication. On les voit se déshabiller avec impatience, Diana grimpant même sur Matthew dans les escaliers comme un singe à son arbre. Matthew la jette totalement sur le lit entre deux baisers enflammés et là ils s’arrêtent. On voit qu’ils savourent l’instant, le moment de cette intimité. Une nouvelle fois, c’est le plaisir de Diana qui est mis à l’honneur et l’habileté de Matthew… Et on les retrouve tous deux juste après, nus, repus et visiblement heureux.
Je ne peux manquer ici d’indiquer deux anecdotes qui m’ont beaucoup fait rire. Tout d’abord, la théorie des sous-vêtements coordonnés. Connaissant le personnage de Diana qui n’est pas très coquet, il y a fort à parier qu’elle ne s’embarrasse pas à coordonner l’ensemble de sa lingerie. Le fait qu’elle porte un parfait petit ensemble montre bien qu’elle avait bon espoir de montrer ses jolis dessous à Matthew. La seconde anecdote concerne encore le coordonné. Vous souvenez-vous qui avait emballé les bagages de Diana lors de l’épisode 3 ? C’est bien Matthew qui est en charge du choix de la lingerie emmenée par Diana dans leur périple. Monsieur a du goût… (et des idées derrière la tête)
Puis, c’est le moment des confidences sur l’oreiller. J’aime que Matthew se livre (ce qui est contraire au livre mais une des bonnes améliorations de son personnage) et parle d’Eleonor et de Cécilia. Mais ce que j’aime le plus c’est que Diana le rassure, cherche à lui donner confiance en lui et en leur couple.
Hey Mum I’m home !
J’aurais tellement aimé entendre Marcus faire cette réplique en arrivant ! Malgré tout, l’arrivée de Miriam et Marcus à Madison reste réussie. Miriam est plus énervée que jamais (elle grogne sur Tabitha !) et Marcus essaye de faire bonne figure pour deux. Ils sont en quelque sorte le pendant de Sarah et Em, tels un effet miroir lorsqu’elles ouvrent la porte. L’antagonisme apparent entre les personnages est formidable !
Si je n’ai pas eu ma réplique, j’ai tout de même eu l’évocation de la connexion entre Marcus et la Sarah Bishop de la guerre d’indépendance. C’était déjà super de pouvoir prendre le temps d’y faire allusion dans un timing très serré car il ne reste que 5 minutes !
With respect Sarah !
Malgré les efforts de Em et Marcus pour détendre l’atmosphère, la cocotte-minute de Sarah explose et la maison n’aime pas ça du tout. L’attitude provocante et amusée de Matthew me fascine sur cette séquence car je n’arrive pas à l’analyser ni à comprendre ce qu’il cherche à obtenir de la situation.
Quoiqu’il en soit, la maison a décidé de cracher le parchemin, aussi tout s’arrête. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais en terme d’effet visuel pour l’apparition du parchemin mais pas à ça. Peut-être est-ce lié à l’absence des fantômes ?
Le parchemin par contre est magnifique. C’est clairement une réinterprétation du mariage alchimique du Splendeur Solis et il est bien plus beau que celui présenté dans The World of All Souls. Evidemment Miriam et Sarah se battent pour l’avoir, science et magique s’affrontant une fois de plus.
Je trouve adorable que Matthew soit le seul à intervenir et à demander à Diana si elle a besoin d’un moment seule. Cette scène finit de mettre toutes les pièces de l’intrigue en place et nous rappelle que Ashmole 782 est tout de même l’élément central de notre histoire.
Quelques instants plus tard, enfin seuls, on retrouve notre couple partager un grand moment de complicité. La façon avec laquelle leurs mains sont posées, s’effleurent, montrent à quel point ils sont désormais à l’aise l’un avec l’autre, avec leur intimité. Et tout cela pendant qu’ils apprécient mutuellement leur formidable intellect et dénouent ensemble les nœuds de l’intrigue.
Où Domenico détient toutes les pièces
Après avoir mis la main sur Satu (et je n’aimerais pas savoir dans quelles conditions elle est détenue), Domenico se montre une nouvelle fois inscrutable. Baldwin sent clairement la menace mais ne voit pas (encore) d’où le coup va partir. Et je trouve cette intrigue parallèle plutôt intrigante.
A vampiric presence
Nous revoilà en séance d’entraînement dans un cadre familier. La grange et la forêt ont été des lieux de réconforts ou de complicité, on se sent donc en sécurité. Diana avance, joueuse et nous dit sentir une présence vampirique. Le spectateur voyant Matthew sourire et se cacher se dit que Diana ne maîtrise pas encore pleinement ses pouvoirs….pour se laisser surprendre comme Matthew par Juliette, qui n’est plus du tout glamour mais totalement létale.
Et comme pour chaque épisode, nous le clôturons avec le regard terrifié de Diana.
Comment ça il ne reste que 43 minutes pour boucler les très nombreux chapitres restants et des intrigues secondaires ? Mais c’est impossible !
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vasilzelenak · 4 years
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O.M. AÏVANHOV 10 juillet 2009 Eh bien, chers amis, je suis extrêmement content de vous retrouver et de voir que, avec vos cocons de Lumière, vous avez tous gagné en, comment dire, en Lumière et surtout en Joie. Il y a quelque chose qui est beaucoup léger, en vous tous, que je vois ici. Alors, je viens vous remercier pour avoir participé à cet élargissement vibratoire, en vous, du lieu et aussi d'avoir permis quelque chose de, je dirais, relativement nouveau. Vous savez que l'Archange Mikaël vous donne des choses, toutes les semaines, qui vous permettent de vous rapprocher de la Lumière. Effectivement, on voit que dans vos cocons de Lumière, la Lumière grandit mais il y a, aussi, des filaments de Lumière particuliers. Ces filaments de Lumière particuliers traduisent, pour vous, la capacité nouvelle d'entrer en relation avec votre véhicule multidimensionnel (certains d'entre vous le voient déjà) mais, aussi, d'avoir une communication, peut-être plus facile et plus aisée, avec les autres Dimensions. Ça, c'est extrêmement important. Je crois que, au travers des Noces Célestes, vous avez compris que c'était la fin de la séparation, la fin de la division et que vous alliez pouvoir manifester la communication avec les autres Vérités, celles qui sont beaucoup plus importantes qu'ici. Alors, je me réjouis de voir cela. Et je viens aussi, bien évidemment, comme à mon habitude, essayer de vous aider dans votre chemin par rapport à des questions auxquelles je me fais un plaisir de vous répondre. Alors, chers amis, je vous donne mes bénédictions par avance et on va essayer, ensemble, d'avancer un petit peu. Question : que faire de cette vision de Christ que j'ai vécue dernièrement ? Cher ami, ton cœur a été remis à la volonté du Christ, que veux-tu qu'il t'arrive de mieux ? Tout est pris en charge. Maintenant, la vie est du domaine du Divin, alors, laisse-toi porter. Quand vous êtes sous l'influence de la Lumière (cela je pense a été dit par beaucoup d'intervenants et je me répète aussi, à ma façon), quand vous rentrez dans le domaine de la Lumière, quand vous acceptez la Lumière en vous, tout devient simple et tout se déroule selon le principe de l'évidence, de la synchronicité, de la fluidité. Il n'existe aucun mur qui ne peut pas être détruit par la Lumière. Il n'existe aucune Joie qui ne puisse être construite par la Lumière. Tout se réalise en facilité, en Joie, en allégresse et avec bonheur. Aucune attraction liée à la peur du devenir, du lendemain, ne peut vous affecter et ça rejoint totalement la parabole du Christ quand Il disait : « est-ce que l'oiseau se soucie de ce qu'il va avoir à manger, demain ? ». Tout, dans votre monde, a été fait pour vous obliger à avoir peur : avoir un toit, avoir de l'argent, avoir de quoi payer les traites, avoir de quoi payer les loyers mais si vous saviez comme, quand vous acceptez la loi de l'Amour, tout vient à vous, gratuitement, entièrement. Vous ne risquez rien. Vous ne serez jamais quelqu'un qui sera à la rue. Si vous portez l'Amour, vous ne manquerez jamais de rien, quelque soit l'évolution de ce monde. Si vous portez l'Amour et si vous le manifestez (à condition d'oser, bien évidement), si vous suivez la Lumière, tout se mettra en place dans votre vie pour faciliter l'installation de la Lumière. Si ceci est un changement de lieu, comme par hasard, vous avez quelqu'un qui va venir acheter votre maison parce que ça va vous faciliter les choses. Si vous devez changer de profession, et bien, vous perdez votre profession. Si vous êtes pas dans la certitude de la Lumière, vous allez pleurer d'avoir perdu votre travail mais, si vous faites confiance à la Lumière, vous verrez que autre chose arrivera de beaucoup plus agréable car beaucoup plus en accord avec la Lumière et la Lumière fonctionne toujours comme ça. Vous savez, c'est l'exemple qui, je crois, avait été employé le mois dernier par l'archange Anaël (ou par moi, je ne me rappelle plus qui l'avait dit, j'ai assisté à tout) : c'est le singe qui met la main dans le bocal et qui arrive plus à sortir la main du bocal parce qu'il tient les cacahouètes. C'est la Vérité. Vous avez, tous, la main dans le bocal, vous voulez sortir du bocal mais vous voulez pas ouvrir la main. Alors que c'est aussi simple que ça : vous sortez la main du bocal, vous renversez le bocal, et vous avez toutes les cacahouètes. C'est aussi simple que ça. La synchronicité de la Lumière est réellement cela, en Vérité, je vous dis. Mais, pour ça, il faut accepter de lâcher. Vous ne pouvez pas prétendre à la Lumière et ne pas vouloir lâcher. Question : j'ai parfois l'impression de devenir un peu fou. J'ai tout le temps envie de rire. C'est tout à fait ça, cher ami, tu y es presque. C'est la Vérité : l'Amour vous rend fou de Joie, alors, imaginez, quand vous êtes jeunes, vous êtes tout émoustillés car vous avez rencontré l'Amour d'un soir. Imaginez qu'avec la Lumière, ce n'est pas l'Amour d'un soir, c'est l'Amour de tous les jours et de chaque instant mais, pour ça, il faut faire confiance à la Lumière et pas à vous. C'est ça, l'abandon à la Lumière et vous ne pouvez pas vivre cet état de perfection de la Joie et de l'Amour si vous n'abandonnez pas. C'est aussi le principe du sacrifice d'Abraham. C'est écrit dans la Bible. Si vous n'acceptez pas ça, jamais vous ne vivrez dans la Joie. Vous vivrez, en permanence, dans le doute et dans la peur, surtout avec ce qui va vous tomber sur le coin de la figure. Question : j'ai parfois l'impression que je ne vais pas y arriver. Ça fait partie des aléas de l'existence. Néanmoins, n'oubliez pas que ce qui va vous tomber sur la tête va vous aider, quand même, grandement. Alors, bien évidemment, c'est quand même mieux d'être arrivés, en partie, à l'abandon car, quand vous êtes arrivés à l'abandon, vous n'avez plus rien à perdre. Par contre, si vous n'avez pas tout abandonné, vous aurez tout à perdre parce qu'il n'y a rien à perdre. C'est pour ça qu'il faut tout donner, avant. Vous devez vous donner à la Lumière, ça, c'est extrêmement important. Qu'est-ce qui se passe, par exemple, quand l'être humain arrive au terme de sa vie humaine ? Il va passer par un certain nombre de stades, il va d'abord dire « ce n'est pas possible, je ne vais pas mourir », alors, il va négocier avec la mort, avec Dieu. Il va dire « non, s'il te plaît, j'ai pas fini, laisse moi un peu de temps ». Il va être en colère, il va pleurer, il va être dépressif et puis, quand il va s'apercevoir que ça sert à rien, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va accepter et quand l'acceptation survient, la Joie et l'Amour se manifestent. Aujourd'hui, vous êtes exactement dans les mêmes circonstances sauf que ce n'est pas la mort qui vous attend, c'est beaucoup plus grandiose mais vous ne pourrez pas vivre le grandiose, si vous restez attaché à votre petitesse. Alors, oui, il faut s'inspirer de ce que vous vivez, des vibrations que vous avez vécues, ici ou ailleurs, des visions, des informations, des lectures que vous avez et faire la part des choses : est-ce que c'est cela que vous voulez ? Est-ce la Vérité de ce qui est annoncé, qui vous semble vrai dans votre cœur, ou est-ce que c'est l'attachement à votre profession, à votre lieu, à votre voiture, à votre maison, à votre mari, à votre femme ? La solution est là. C'est là qu'il faut décider, en votre âme et conscience. C'est ce qui vous est demandé et c'est ce qui va vous être imposé, aussi, alors, il est préférable de décider de l'intérieur avant que ce soit imposé de l'extérieur. Ça, c'est fondamental. Pour l'instant, les jeux des peurs, les murs que vous voyez devant vous, ou les mots que vous employez (« j'arrive pas à m'abandonner totalement » ou « est-ce que le moule est réellement détruit » ou « est-ce que j'ai suffisamment fait prout »), tout ça, si vous voulez, c'est directement relié aux différentes peurs résiduelles qui restent. La Lumière vous veut tout entière, avec ou sans « prout », mais quand vous êtes totalement dans la Lumière, vous êtes réellement dans la Joie. Alors, comment savoir si vous êtes dans la Lumière ? Et bien, c'est très simple : êtes-vous dans la Joie ? La Joie est la Lumière. Plus vous vous rapprocherez de votre centre, plus vous toucherez votre Éternité, plus vous serez dans le cœur, plus vous serez dans l'évidence, et plus vous serez dans la simplicité, dans l'humilité et dans la Vérité. Il n'y a pas d'autre alternative dans cette époque. Rendez-vous compte de la chance que vous avez. Je crois que j'ai entendu, chère amie, que tu disais : « je sais tout ça ». Mais, si tu le sais et le réalises pas, tu vas être encore plus malheureuse que ceux qui savaient pas. Rappelle-toi ce que disait le christ : « Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font ». Eux, ne savaient pas, ils n'étaient pas responsables mais celui qui sait, il est responsable, en totalité. Autrement dit, vous n'avez pas d'excuses : ou vous croyez ou vous rejetez. Dieu vomit les tièdes, vous ne pouvez pas rester, comme je dis souvent, le cul entre 2 chaises. Et plus les jours vont passer, plus l'espace entre les 2 chaises va s'agrandir. Si les 2 chaises s'écartent trop, que se passe-t-il ? Vous faîtes pouf. Il vaut mieux être assis sur une chaise. À vous de choisir la chaise de l'Ombre ou la chaise de la Lumière. Néanmoins, il vaut mieux avoir une chaise que faire pouf. Question : je ressens l'envie de tout laisser derrière moi. Est-ce juste ? Est-ce que c'est moi qui vais te donner la réponse à ce genre de question ? Fais ce qui est juste dans ton cœur, fais ce qui est juste au sein de ta Lumière. Si la Lumière te pousse au cul, ne lui résiste pas. Qu'est-ce qui te pousse : la Lumière ou autre chose ? Si c'est la Lumière, alors, fonce. N'oubliez jamais qu'avec le mental, vous vous trompez quasiment toujours. Avec l'intuition, suivez la 1ère impulsion. Aujourd'hui, si vous répondez à l'impulsion, tout n'est pas folie parce que les conditions ont changé. Il y a, des fois, des fulgurances qui vous arrivent, comme ça, au niveau de votre conscience, vous ne savez pas pourquoi. Avant, vous auriez pu dire « mais c'est quoi, cette impulsion ? Il faut que je raisonne ». Aujourd'hui, non. Les impulsions sont envoyées par l'âme parce que l'âme se sent, à l'intérieur de votre corps, dans une forme d'urgence et elle envoie des impulsions qui sont parfois farfelues. Si ces impulsions viennent de la Lumière, il faut les suivre. Il n'y a pas d'impulsions qui viennent du mental. Le mental, au contraire, va essayer d'éviter et de vous faire bouger, d'une manière générale. C'est ce qui arrive, aujourd'hui, dans vos vies, de manière fulgurante, sous forme d'impulsions, sous forme de décisions hâtives et rapides qui surviennent du jour au lendemain. Ce ne sont jamais des illusions, ce ne sont jamais des murs, c'est, au contraire, pour vous libérer. Question : mais ça serait pas un coup de tête ? Aujourd'hui, on appelle ça un coup d'âme, c'est un coup de cœur, ce n'est plus un coup de tête. Comprenez bien, à l'intérieur de tous les êtres humains de la planète qui sont en train de se transformer (ou qui n'ont même pas conscience qu'il y a quelque chose qui se transforme sur Terre), le mental se terre car il a peur, il est terrorisé, le mental. Et le forces opposées à la Lumière ont tout fait pour que vous soyez terrorisés. Alors, si quelque chose sort de cette terreur, ce n'est plus un coup de tête, bien évidemment. Vous êtes en période de contraction, de compression du mental qui permet à la Lumière d'émerger, pour ceux qui le souhaitent. Alors, bien évidemment, il ne peut plus y avoir de coup de tête, quand la tête est confinée. Par contre, ce qui est bien, ce sont les coups de cœur, c'est les impulsions de l'âme et ce n'est plus les coups de tête. Les mécanismes ont changé au sein de l'humanité, dans sa totalité. D'un coté, vous avez des forces, en vous comme à l'extérieur de vous, qui essayent de résister aux changements. Résister aux changements c'est maintenir les habitudes qui vous maintenaient dans la certitude affective, professionnelle, d'habitation, sociale, etc.... Aujourd'hui, plus que jamais, le mental va vous enjoindre, par l'énergie de peur qui est générée sur la planète, de ne rien changer, surtout, de ne rien bouger, parce que c'est la situation qui veut ça : le mental sait qu'il va mourir. Alors, si vous avez une impulsion qui vient, elle ne peut pas venir de la tête. La seule impulsion de la tête c'est de vous dire « surtout ne bouge rien, ne fais rien, reste comme tu es, là, il y sécurité ». C'est ce que vous dit le mental. Par contre, l'impulsion de l'âme va vous dire « tiens, il y a cela qui doit changer » et, comme par hasard, les synchronicités se mettent en place. Alors, le mental intervient, il va vous dire « mais c'est quoi, ce mur ? C'est pas possible, je vais aller dans le mur, je peux pas changer ça ». Alors, c'est pas un coup de tête qui arrive, aujourd'hui, c'est l'impulsion de l'âme. Il faut la respecter parce qu'elle ne vous emmène pas dans le mur mais elle vous emmène vers la libération, vers la Lumière et pas ailleurs. Question : pouvez-vous me donner des informations ou conseils sur la suite de mon chemin ? Vous devez apprendre à faire confiance à votre propre Lumière. Je ne dicterais jamais un comportement ou une décision. Celle-ci, comme pour la Lumière, doit venir de vous. En grandissant en Lumière, votre chemin s'éclaire. Aucun être de Lumière ne vous imposera d'aller là où vous ne voulez pas aller, même si il sait que votre chemin est là, il ne se permettra jamais de vous dire d'aller là. C'est à vous de le découvrir. On ne peut que suggérer. Comme le disait l'archange Mickaël, à propos des effusions de la radiation de l'ultraviolet : il ne pouvait que proposer mais il n'y a que vous qui pouvez ouvrir votre cœur. De la même façon, il vous appartient, à vous, de décider. Nous ne pouvons pas décider pour vous, sinon nous ne serions plus dans le cœur et nous ne serions pas là où nous sommes, bien sûr. Alors, personne d'autre que toi-même ne doit te dire, ni te dicter ce que tu as à faire. En tout cas, ce que j'ai dit pour tout le monde est valable pour toi : suis les lignes de moindre résistance, suis l'impulsion de l'âme, en totalité, et tout se passera pour le mieux. Aujourd'hui, vous avez des gens qui sont appelés au changement, de manière extrêmement brutale. Ce changement n'est pas le fait du mental. Rappelez-vous que le mental ne veut qu'un chose : c'est la sécurité et que surtout rien ne bouge. Alors, si vous voyez autour de vous des choses qui bougent, mais courrez vers les choses qui bougent parce qu'elles signifient que vous êtes dans le sens de la non résistance. Ceux qui résisteront seront balayés, totalement, corps, âme et Esprit et recommenceront. La Lumière vous veut totalement. Ce n'est pas un jeu de l'Esprit. Quand l'Archange Anaël s'est exprimé, pendant de très nombreuses heures, sur l'abandon, c'était cette signification. Si vous n'êtes pas capables d'abandonner ce que vous êtes à la Lumière, à votre âme, vous n'avez rien à faire dans le monde de la Lumière. C'est aussi simple que cela. Et s'il y a un « oui, mais » c'est le mental qui parle. Je parlais pas pour toi, chère amie mais j'entendais, tout autour, émerger le « oui, mais ». Question : j'ai des saignements de nez pendant les méditations, qu'est-ce qui se passe ? Mais c'est tout à fait normal, cher ami. Quand tu perfores la gaine des chakras, au niveau de ce que vous appelez Ajna chakra et Sahasraha chakra, vous avez un mécanisme de perméabilité, au niveau des fosses nasales, qui perfore le plancher des fosses nasales et qui met en communication la partie centrale de votre cerveau, directement avec l'air extérieur. C'est-à-dire que l'oxygénation du cerveau ne se fait plus seulement par l'oxygène du sang mais elle se fait directement par l'oxygène au niveau du plancher des fosses nasales qui passe à travers cette membrane. Cela occasionne, surtout lors des méditations, lors des pleines lunes, et lorsque que les énergies dans la tête sont très fortes, des filets de sang dans la narine gauche. Alors, que veux-tu qui soit grave ? Que ton cerveau communique avec l'oxygène directement ? Mais c'est ça qui déclenche la mutation du cerveau. Non seulement ce n'est pas grave mais, en plus, bien venu. L'ouverture se fait, la perforation a lieu, que tu arrêtes ou pas le saignement, mais, ceci dit, ces saignements ne durent pas éternellement. Ils s'étendent durant la première partie de l'activation des 2 chakras supérieurs. Question : que faire pour continuer à être en accord avec la Lumière ? Je pourrai répondre de multiples façons mais surtout s'abandonner à l'énergie que tu décrivais tout à l'heure. Accepter cela. Rester au sein de cette Présence. Pour cela, il est nécessaire de faire taire tout ce qui n'est pas cela. Cela n'empêche pas de vivre sa vie, ça n'empêche pas de manger, de conduire une voiture, mais se centrer, de plus en plus, sur cette vibration. Il y a des protocoles qui ont été donnés par Maître Ram et qui sont essentiels à mettre en œuvre par la conscience, directement. Si vous n'arrivez pas à activer la vibration par la conscience, directement, il me semble que l'intra-Terre vous a donné aussi un protocole qui permet de déclencher cette vibration au niveau du cœur. C'est ça le plus important, parce qu'il y a 10 à 20 ans, l'énergie pénétrait pas les chakras du haut et le travail se faisait au fur et à mesure des années. Aujourd'hui, les plans évolutifs sont légèrement différents c'est-à-dire que le plus important est l'ouverture du chakra du cœur, le reste suit, c'est-à-dire les nouveaux corps, c'est-à-dire l'activation des autres chakras. Aujourd'hui, l'énergie de la Source est au plus proche de vous, alors, il est beaucoup plus facile qu'auparavant d'ouvrir le cœur. Donc, rester dans la Joie et rester dans la vibration du cœur, c'est mettre en œuvre la conscience du cœur à travers, par exemple, la méditation de Maître Ram ou encore avec des protocoles liés à des cristaux. Nous n'avons plus de questionnements nous vous remercions. Chers amis, je vous remercie aussi. Je vous transmets tout mon Amour, toutes mes bénédictions et cassez bien les murs, cassez bien tout ce qu'il y a à casser. Suivez la Lumière et vous verrez qu'il n'y aura aucun problème. Alors, bien évidemment, c'était très confortable dans les années passées d'avoir sa petite recherche spirituelle et de chercher la Lumière mais, maintenant, c'est autre chose car la Lumière vient à vous et elle vous demande un engagement total. Alors, bien évidemment, il y a un certain nombre de choses à réajuster, les uns et les autres, mais je vous garantis que si vous acceptez, vous n'en serez que plus heureux, plus pleins et plus joyeux. Mais il faut, pour l'instant, sortir la main du bocal, c'est très important, ce sera ma conclusion. Je vous transmets tout mon Amour et j'espère vous revoir bientôt. Je vous dis à une prochaine fois.
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will62820-blog · 7 years
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Noël au bout du tunnel : Part.II
Dimanche, nous avons droit à un nouveau repas de Noël, cette fois-ci avec les employés de la mairie. Nous avons rendez-vous à la piscine. Je constate que le pneu arrière de mon vélo est de nouveau à plat.  A la piscine, je passe mon temps au sauna, mis à part Robert, je ne connais personne d'autre. A 16h45, nous prenons un bus qui nous emmène vers Kosta. Le trajet prend 1h30. Nous sommes invités à manger à la verrerie. Je me retrouve en compagnie de Rasha ainsi que de membres de la mairie qui décident de parler entre eux. Du coup je prends une bière et discute avec Rasha. Puis vient le temps du repas. Viktor et moi pestons face à la pauvreté du menu végétarien. Nous devons nous contenter de pain, de beurre et de patates. Génial pour un repas de Noël. C'est ensuite l'heure de la procession de la Sainte-Lucie. Des jeunes filles vêtues de toges blanches avec une ceinture rouge, dont une porte un chandelier sur la tête, les autres une bougie à la main ; accompagnées de quelques garçons, arrivent en chantant des chants de Noël. Ça a tout de la tradition catholique, à part qu'il n'y a rien de religieux là-dedans. Je me demande même comment cette idée de procession catholique a pu débarquer dans un pays comme la Suède. Du reste, la langue suédoise se marie parfaitement avec ce type de mélodies, je passe donc un bon moment. Malheureusement, les filles en toge sont bien vite remplacées par deux gugusses jouant du mauvais schlager. C’est énervant d’entrée de jeu, je supplie même Viktor de s’emparer de la guitare. Mais quel désastre ! En plus la plupart des gens semblent dans l’ambiance : ben ça, schlager, alcool et charcuterie ça va ensemble. Heureusement, c’est ensuite un souffleur de verre qui nous fait une démonstration de son talent, permettant une retraite salutaire. C’est très joli de voir le verre s’animer et prendre forme au grès des mouvements du souffleur. Nous passons ensuite au dessert et c’est avec effroi que je constate que les types du schlager sont toujours sur scène, prêts pour une seconde partie qui me forcera à puiser dans mes réserves. Vers 22h30, la soirée se termine et nous reprenons le bus. Une tombola est organisée dans le bus et fritidsgården est en réussite puisque Viktor, Annika et Robert gagnent des bouteilles et Lasse remporte le premier prix d’un quizz sur les villes, ce qui lui permet d’obtenir un chèque cadeau. Un peu avant Höxby, le bus s’arrête et trois-quatre Vikings descendent pour aider à remettre sur la chaussée une voiture qui a terminé dans le bas-côté. Il s’est mis à neiger et ça glisse un peu. Mais nous rentrons sans encombre à Oskarshamn. Je regagne l’appartement à pied avec mon vélo à la main.
La nuit a été très courte, surtout que j’ai eu du mal à m’endormir: J’ai fini par abandonner mon lit et opter pour le canapé afin de me reposer quelques heures. Du coup j’ai un mal fou à garder les yeux ouverts au SFI et j’avance sur mes exercices à un rythme de tortue. Au soir, je travaille à Rödsle avec Peter. C’est une première pour moi là-bas. J’emprunte la bicyclette de Laurent, me dirige dans Norravägen avant de faire demi-tour pour ensuite me rendre compte que c’était la bonne voie. Je finis par trouver mon chemin grâce aux renseignements des quelques passants que je croise en route. Excentré et ayant la réputation d’être un centre pour les petits, Rödsle est néanmoins agréable. Il n’y a que peu de gamins, certains jouent à Minecraft, d’autres défient Peter au billard et se font logiquement laminer. Celui qui bat Peter a droit à une sucette. Je suis a mon tour sollicité, et je remporte facilement la mise, sans pour autant avoir le droit à la sucette. La table est bien meilleure que celle de Kristineberg et ça valorise mon jeu en bandes. Peu après 7h30, tous les gamins sont partis et je reste discuter avec Peter. A la fermeture, il décide de me déposer à la maison afin de m’épargner le froid, en accrochant  le vélo à sa voiture. Au soir je termine enfin Daisy Sisters avec un final doux-amer et le constat que la vie est une succession d’efforts qui ne sont pas toujours vains mais rarement couronnés d’un vrai succès.
Mardi 13 décembre, je suis à nouveau levé tôt, mais cette fois-ci, c’est pour la Sainte-Lucie. Elisabet, la prof de français nous a invité à venir voir la représentation à l’église juste à côté de Valhallaskolan. Après quelques préparatifs, la procession se lance et entame les différents chants. C’est très beau même si on sent que les gamines ne parviennent pas à livrer tout leur potentiel face à la pression de jouer devant un public. Je suis toujours aussi surpris que cette tradition d’origine sicilienne et purement catholique ait pu terminer là-haut en Suède. J’en fait part à Elisabet qui ne connait pas l’explication. Je profite du concert alors que Laurent n’a pas l’air dans l’ambiance, il passe son temps sur son téléphone. Après trente minutes, c’est terminé et je remercie Elisabet de nous avoir invité. Comme je n’ai rien de mieux à faire, je décide de rester pour la seconde représentation, qui s’avérera meilleure, les gamines se lâchent un peu plus. Je jette de temps en temps un œil au bassiste qui accompagne le concert, équipé d’une Fender Precision. Et je ne suis pas le seul, puisque je vois que “Monsieur” Roger Nilsson, l’ancien bassiste de Spiritual Beggars et désormais prof à Oskarshamn, semble avoir le même intérêt. Vers 10h30, je retourne à l’appartement, satisfait de ce moment. Au SFI, je me retrouve avec une Syrienne qui baragouine dans toutes les langues sauf celles que je maitrise, afin de faire un exercice de géographie. J’en viens presque à m’arracher les cheveux, non seulement elle ne connait rien sur la géographie et les drapeaux scandinaves, mais en plus elle soutient que je me trompe ! En rentrant, j’achète enfin mon ticket de bus pour Stockholm avant de filer à Kristineberg où je retrouve Robert et Viktor. Nous passons une partie de la soirée à jouer au Uno avec les gamins. Robert se moque des difficultés des Stockholmois dès qu’il y a un peu de neige. Pourtant pour une grande ville ils s’en tirent remarquablement bien dans ces conditions. J’imprime ensuite de la paperasse, billet de bus et d’avion notamment, en profitant que la machine fonctionne à nouveau. Je fais la route du retour avec mon punk avant de me pencher sur la question de l’hébergement à Stockholm. Je choisis ”Den Röda Båten”, un bateau transformé en auberge de jeunesse et amarré sur les quais de Södermalm. C’est le moins cher, j’espère que ça sera bien. Je termine ma soirée en me plongeant dans une nouvelle aventure de Kurt Wallander, la muraille invisible.
Mercredi matin, j’assiste avec impuissance à un retour en force de mon mal de gorge. Au SFI nous révisons en faisant une présentation de notre pays avons de faire une dictée. Je ne peux m’empêcher de mentionner l’épisode du Danois, seul éclair insolite dans une journée ordinaire. Personne n’aime vraiment les Danois ici, Britt-Marie n’en a pas une haute opinion, Peter non plus. Même Elisabet, la prof de français ne peut pas les sentir. La dernière fois qu’elle est allée au Danemark, avec un bus scolaire, ils ont dû demander leur route et les Danois les ont envoyé dans la direction parfaitement opposée. Si je parle autant des Danois, c’est parceque dans l’après-midi je suis allé comme d’habitude au sauna. Tout se passait le plus sereinement possible quand une homme d’une bonne quarantaine d’années et au ventre proéminent, a fait son apparition dans la pièce chauffée, vêtu d’un slip de bain représentant le drapeau danois. Evidemment le type était Danois, et  attire l’attention en parlant bruyamment avec un de ses amis. Je m’amuse en observant les Suédois qui ne disent rien mais lancent tout de même des regards de travers. La situation dégénère quand le bonhomme prend l’initiative de mettre une bûche dans le four et manque de se casser la figure en marchant sur des clémentines laissée par une Suédoise. S’ensuit une sérieuse discussion où chacun s’engueule dans sa langue, le Danois parcequ’il a failli chuter de façon ridicule, et la Suédoise parceque l’autre a piétiné ses fruits. En plus le gaillard était avec un sandwich qui s’est disséminé un peu partout dans la pièce après les acrobaties du Danois. Bref un grand moment qui illustre la coopération et l’intercompréhension scandinave.
Il était écrit que je devais me lever tôt chaque jour de cette semaine. Cette fois c’est pour la machine à laver à 6h. C’est un sacrifice nécessaire si je veux avoir un peu de linge propre pour aller à Stockholm. Et après seulement il faudra repasser et préparer le sac, je crois que je vais griller une étape. Au SFI, je demande à Britt-Marie si je peux faire un test sur le niveau C afin de me jauger. C’est évidemment plus compliqué mais ça reste faisable, du moins à l’écrit, la compréhension orale restant une autre paire de manches. A mon retour dans la salle, je constate que c’est une autre prof qui s’occupe de la leçon aujourd’hui. Elle est francophone, nous discutons de l’intégration des Syriens, du fait que tout le monde est voilé et prie dans le fond de la salle à chaque pause. Elle est consciente du problème et me fait part de la faible estime qu’ont les Syrien(ne)s pour les femmes suédoises. Un problème de taille à ses yeux. Le modèle suédois est bon, mais se révèle insuffisant pour intégrer un flot de personnes aussi important que celui des trois dernières années. J’espère que ça ne finira pas par exploser. La soirée à Kristineberg est marquée par une certaine apathie. Linda et Viktor sont fatigués, Younès aussi peu expressif qu’à l’accoutumée. J’ai ramené ma basse mais finalement je ne la taquine même pas. En rentrant je trouve tout de même le courage de repasser afin de pouvoir préparer mon sac demain.
Vendredi 16 décembre, le grand jour approche ! Au SFI nous avons pour mission d’écrire une lettre d’embauche et un post à sa femme signalant qu’on rentrera tard ce soir. Je discute un peu avec le gros Urban qui m’apprend qu’il a travaillé pour Reporters sans Frontières dans le passé. Je termine la matinée sur les éternels exercices par ordinateur. A midi, je liquide les légumes restant avant de vider les poubelles. Je porte ensuite mon vélo à Stadsparken avant d’aller jeter un œil au nouvel arrêt de bus, celui ci ayant été déplacé du Resecentrum à Järnvägstation, la gare d’Oskarshamn. J’achète aussi des provisions pour la route. A Kristineberg, la birthday party est un peu agitée mais il n’y a pas de casse. Je décide de jouer en défense lors du match de foot mais j’anticipe la fin quand le jeu devient trop brutal, il ne faudrait pas que je finisse blessé avant d’aller à Stockholm. Je passe le reste de la soirée à parler avec Robert et Viktor avant, comme bien souvent, de faire la route du retour avec mon punk. Je prépare mon sac en rentrant, le temps de tout boucler et je me couche vers 2h du matin. Ensuite direction Stockholm avant de retourner dans le Nord !
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equipedefranceinfo · 4 years
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Diego Forlan : « Tout ce dont tu as rêvé quand tu étais gamin »
  Savourer un mate amer. Fermer les yeux. Sentir la brise du Rio de le Plata. Garder les yeux fermés. Écouter Carlos Gardel dans une boutique de vinyles. Se promener sur l'avenue du 18-Juillet, l'artère principale de la capitale uruguayenne. Discuter avec des passants qui sont tous critiques, entraîneurs ou éditorialistes.
  Se promener dans la vieille ville et déguster une viande grillée. Passer devant un kiosque et lire la couverture d'El Pais ou de la Republica: "Reviens Diego!". Car tout Peñarol souhaite le retour de l'idole. Pourtant, l'histoire s'est achevée à Hongkong pour l'ex de l'Atlético Madrid et de Villarreal.
  "Que veux-tu, il ne devait pas avoir très envie du train-train quotidien d'ici. Il y a trop de problèmes en Uruguay", balance le taxi alors qu'il nous rend la monnaie. On se promène et on s'installe dans un café. Un serveur développe la thèse: "Ici en Uruguay, il y a peu de personnes dignes de foi. Forlan s'est probablement fatigué de tout cela. Il y a beaucoup de blabla..."
  "Grâce au football, les Uruguayens sont connus dans le monde entier", disait de ses compatriotes l'écrivain Mario Benedetti. Pas de poètes connus ni de scientifiques ici, pas d'hommes politiques non plus. Non. L'Uruguay, c'est le football. Qu'en aurait-il été de Diego Forlan sans un ballon de chiffon?
  Ce gamin, formidable joueur de tennis qui aurait pu faire carrière sur les cours, a choisi les terrains de foot. Pourquoi? Car "dans sa vie, un homme peut changer de femme, de parti politique ou de religion, mais il ne peut pas changer d'équipe de football: il ne peut pas changer de passion", faisait dire le cinéaste Eduardo Sacheri à l'un de ses personnages dans le film El secreto de sus ojos (Dans ses yeux).
  Le grand père de Diego, Juan Carlos Corazzo, avait été sélectionneur de l'équipe nationale vainqueur de la Copa América en 1956 et 1967. Quant au père de Diego, Pablo Forlan, il avait gagné le même trophée en 1967, mais en tant que joueur. En plus d'une Copa Libertadores et d'une Coupe intercontinentale, remportées en 1966 avec Peñarol.
  Les couleurs d'un club qui ont déteint sur la peau de Diego, un gamin qui regardait avec des yeux d'enfant les exploits de son père et de son grand-père. Et une passion qui a grandi ainsi dans le cœur du numéro 10, éclatant au grand jour quand il a levé le plus prestigieux trophée continental, en 2011, avec la Celeste: "Cette coupe, mon grand-père l'a gagné, mon père aussi, et c'est maintenant mon tour"...
    photo Franco Olivera
  La Coupe du monde, qu’est-ce que ça signifie pour toi?
  C’est ce qu’il y a de plus beau. On y voit les meilleures équipes, et pour ceux qui, comme moi, aiment le foot et en ont fait un mode de vie, c’est la chose la plus importante que tu peux vivre dans une carrière. Le Mondial, c’est beaucoup d’émotions: tu représentes ton pays, tu portes le maillot, tu écoutes l’hymne, tu es dans le vestiaire avec tes coéquipiers à écouter la causerie du coach, tu sors du tunnel, tu vois tes compatriotes dans les tribunes… C’est tout ce dont tu as rêvé quand tu étais gamin, et c’est un rêve éveillé que j’ai vécu.
  Tu as été élu meilleur joueur du Mondial 2010 en Afrique du Sud: quelle place occupe ce trophée dans ta vie?
  La plus belle, même si le fait de jouer en sélection est déjà exceptionnel. C’est difficile à expliquer. En Afrique du Sud, nous avons réussi à terminer à la quatrième place en jouant un vrai rôle dans la compétition. Mais, parfois, je me dis que le résultat est anecdotique, parce qu’au fond, le simple fait d’être là est déjà gratifiant, pour toi comme pour ta famille, et c’est un souvenir qui ne s’efface jamais.
  « Le style du Cholo pourrait s’adapter à n’importe quelle équipe parce qu’il défend des valeurs de combat, de sacrifice… Il fait les équipes à son image. »
  Comment expliques-tu que l’Atlético de Simeone conserve une telle réussite sportive sur la durée?
  C’est toujours agréable de faire partie d’une telle équipe quand ça tourne bien. J’ai eu la chance d’être là quand les premiers résultats sont arrivés pour l’Atléti (NDT: de 2007 à 2011, juste avant l’arrivée du coach argentin), et qu’on a mis fin à cette période sans titres que le club vivait depuis des années. Je suis heureux d’avoir été dans ce groupe qui a donné à l’Atléti tant de joies après avoir vécu tant d’échecs, celle de remporter l’Europa League, la Super Coupe d’Europe. Donc en tant que joueur, j’imagine que ça doit être formidable d’évoluer dans l’Atlético de Simeone aujourd’hui.
  Tu échangerais ta place de l’époque pour une place dans l’équipe du Cholo?
  Pour rien au monde je n’échangerais les quatre années que j’ai vécues contre celles d’aujourd’hui, jamais. Je suis vraiment content pour les joueurs du club aujourd’hui, mais, si c’était à refaire, je le referais de la même façon. C’était une belle période.
  À quoi tu attribues le succès de Simeone à l’Atléti?
  À sa façon d’être. Il était déjà comme ça quand il était joueur. Ça se voit que certains joueurs sont faits pour un club. Lui est fait pour l’Atléti, même si le style du Cholo pourrait s’adapter à n’importe quelle équipe parce qu’il défend des valeurs de combat, de sacrifice… Il fait les équipes à son image. Tout cela lui vient de sa carrière de joueur, des succès qu’il avait déjà eus à l’époque.
  « Être joueur de l’Atlético, c’est quelque chose de différent. Les supporters sont incroyables. »
  Qu’est-ce que cela signifiait, pour toi, de jouer dans le vieux stade Vicente-Calderon (NDT: depuis remplacé par le Wanda Metropolitano)?
  C’était génial, les installations, les gens, le quartier… Être joueur de l’Atlético, c’est quelque chose de différent. Les supporters sont incroyables. Parce que ce sont des gens qui ont vécu des années sans pouvoir s’enthousiasmer pour un titre et que, du jour au lendemain, les choses ont totalement changé. Imagine un peu, ils ont vécu des matches sans intérêt, le club remontait de deuxième division, mais ils ont continué à le soutenir en allant au stade. Chaque année, ils étaient pleins d’espoir en début de saison et, très vite ils devaient se rendre à l’évidence que c’était plus ou moins la même chose qu’avant. Vraiment, à une époque, ce n’était pas simple d’être supporter de l’Atléti. Et c’est vraiment incroyable, parce que malgré ça, le stade continuait d’être plein: c’est bien plus admirable au final que d’être supporter d’une équipe qui gagne tout le temps. C’est du romantisme à l’état pur.
  En Uruguay, à une époque, les gamins portaient des maillots de Villarreal plutôt que celui de l’Atlético: c’est lié à cette inoubliable demi-finale de Ligue des champions, non? (NDT: le club précédent de Forlan, avec qui il avait joué cette demie contre Arsenal en 2006)
  Cette Ligue des champions, je l’ai encore en travers de la gorge, mais bon… Je garde le souvenir des moments incroyables vécus avec ce groupe, dans lequel évoluaient de grands joueurs comme Marcos Senna et Roman Riquelme.
  « La vraie reconnaissance est collective: tout le groupe de Villarreal avait réalisé un incroyable travail qui nous avait permis de qualifier le club en Ligue des champions »
  Tu n’as jamais reparlé avec Riquelme de son penalty manqué? (NDT: à la dernière minute du match contre Arsenal, ce qui élimine le club)
  On était vraiment à deux doigts de jouer une finale contre le grand Barcelone et ça ne s’est malheureusement pas fait. Mais jamais, non, je ne suis allé lui parler de ça. On sait très bien ce que l’on doit aux qualités et au leadership de Roman. Rater un penalty, ça nous est tous déjà arrivé, et il avait marqué d’autres buts importants pour nous. Ce n’est pas cela qui va changer quoi que ce soit au fait que c’est un immense footballeur de niveau mondial, et un super coéquipier. C’est aussi ça le football.
  Si tu ne devais retenir qu’une seule chose de ton passage à Villarreal ce serait quoi? Le titre de meilleur buteur de Liga?
  Oui, évidemment, ce titre de Pichichi et le Soulier d’Or puisque dans une carrière de club, c’est le titre individuel le plus important que tu puisses recevoir. Mais la vraie reconnaissance est collective: tout le groupe avait réalisé un incroyable travail qui nous avait permis de qualifier le club en Ligue des champions pour la première fois de son histoire. Et c’est comme ça qu’on a pu jouer cette fameuse demi-finale l’année suivante, ce qui était totalement impensable pour nous au départ. Ça, c’est vraiment inoubliable.
  Et le but que tu garderais de ton passage là-bas?
  C’est une question difficile. Mais si je ne dois en choisir qu’un, je vais dire un but contre Levante, le deuxième, celui qui m’offre mon premier titre de Pichichi et le Soulier d’Or, et qui, en plus nous donne la troisième place en Liga (en 2005).
  Tu t’en souviens?
  Évidemment. C’était un long ballon, envoyé depuis l’arrière, je vais sur le côté gauche, presque à l’entrée de la surface, je frappe du gauche au premier poteau et je la place en lucarne. Ça avait été une joie immense.
  Entretien initialement paru dans la revue Libero, partenaire des Cahiers du football. Traduction Rémi Belot.
  LIRE AUSSI : "FORLAN, BLOND CELESTE"
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reseau-actu · 5 years
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... mais défendre sa liberté d’expression ne signifie pas lui signer un chèque en blanc
Eric Zemmour a raison de déclarer incompatibles l’islam et les valeurs françaises. Enfermée dans le déni, la meute de ses censeurs ne lui pardonne pas son courage, son érudition et sa lucidité.  Mais ce brillant esprit s’égare lorsqu’il nie l’existence de musulmans français prêts au sacrifice suprême pour leur nouvelle patrie. Un patriote français peut s’appeler Mamadou, Zyed ou Rachida.
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J’exprime ma solidarité totale et sans arrière-pensée avec Zemmour. Je le soutiens car la liberté d’expression est une condition essentielle de la démocratie. Je le soutiens car il cultive une érudition vive et subtile.
Ses détracteurs ont-ils lu le Coran ?
Je le soutiens car il a lu le Coran alors que ses détracteurs se contentent de parcourir des éléments de langage qu’on échange par SMS comme des contrebandiers écoulent de l’alcool frelaté ou des marchandises volées. Je le soutiens car il incarne la tradition française du pamphlet. Je le soutiens car il a compris que la violence est la matière première de la politique, que l’on ne garde pas le pouvoir en pratiquant le yoga ou en lisant Ghandi. Je soutiens Zemmour parce que je hais le lynchage qui est le crime des lâches et de ceux qui ne se battent pas à la loyale.  Je soutiens Zemmour car l’ennemi de mon ennemi est mon ami : je n’ai aucune tendresse pour les islamistes, les prochains maîtres du monde arabe et les prochains co-propriétaires des territoires perdus de la République. Je ne veux pas être de la génération qui aura capitulé devant les « féministes islamistes » et les « djihadistes repentis ».
Quelques contre-sens historiques
Je soutiens Zemmour parce qu’il est Maghrébin comme moi. Il vient d’Algérie et moi du Maroc. Dans ma famille, on m’a appris à aimer les juifs séfarades, des sujets fidèles du Sultan tout comme mes aïeux. On m’a appris à respecter leur souffrance, eux qui ont subi ratonnades et vexations à chaque disette ou révolution. On m’a appris à les aimer, en dépit du conflit israélo-palestinien, car ils n’ont jamais tourné le dos au Maroc.
Alors soutenir ne signifier pas signer un chèque en blanc. Lorsque Zemmour place Islam, nazisme et communisme dans la même phrase, il commet une grande maladresse. La religion des magnifiques Mamelouks d’Egypte et des rois de Perse n’a rien à voir avec des totalitarismes qui ont stérilisé les arts et la culture et rendu les hommes malheureux.
L’Islam a détruit le communisme partout où il l’a trouvé sur son chemin, de la Turquie à l’Egypte nassérienne en passant par le Maghreb. Il aurait détruit le nazisme s’il avait été amené à cohabiter avec lui.
La religion musulmane relève véritablement du miracle. Comment expliquer autrement que des bédouins d’Arabie aient pu diffuser une doctrine qui a convaincu 1,5 milliards d’êtres humains ? Comment admettre autrement que la prière du vendredi est donnée en langue arabe de Dakar à Jakarta alors que 80 ou 90% des musulmans ne parlent pas l’Arabe ? Jamais le Coran n’a été traduit en wolof ou en swahili pour convertir qui que ce soit.  Il faut croire au miracle, en effet, devant la transformation radicale d’un peul ou d’un malais qui se défait de pans entiers de son identité pour embrasser l’Islam.
La France est un acte de foi
Mais l’Islam n’a rien de commun avec la France. Ce sont deux forces antagonistes et incompatibles. Deux civilisations qui ne peuvent se mélanger. Ce que l’on donne à l’un, il faut tout de suite l’enlever à l’autre. L’Islam ne reconnaît pas l’Egalité (ni entre hommes et femmes, ni entre musulmans et non-musulmans), il n’admet pas la Liberté et il limite la Fraternité aux seuls membres de la religion islamique. Moi, en tant que musulman fervent, je suis obligé de renoncer à plusieurs obligations de ma religion par loyauté pour la France. La vraie France, celle des valeurs et du savoir-vivre, et non cet hôtel ou ce hall d’aéroport que fréquentent nos élites progressistes. La vraie France leur échappe depuis longtemps, elle s’est enfouie dans leur inconscient comme un mauvais souvenir que l’on refoule. Moi, je la cultive dans mes rêves et mes moment éveillés comme une promesse que Dieu réserve aux bienheureux. C’est comme ça, la France est un acte de foi et les croyances d’un croyant ne se discutent pas.
La meute des lyncheurs
Tel est précisément le péché capital commis par Zemmour. Il ose se moquer du progressisme, la nouvelle religion de la bourgeoisie. Cette doctrine, taillée sur mesure pour les managers, n’a rien d’aristocratique : les nobles d’antan levaient le glaive pour défendre Dieu et leurs fiefs, nos maîtres actuels se cachent dans le bunker de l’Elysée en attendant que les CRS fassent le boulot. Ils délèguent la répression aux GAFA à qui ils enjoignent de censurer la pensée de droite partout où elle se trouve.
Ceux qui lynchent Zemmour ne lui pardonnent pas sa lucidité quant à leur doctrine de pacotille. Ils le pourchassent avec entrain car il est une cible facile qui ne mord pas et ne distribue pas les coups de couteau. Zemmour n’a rien d’un gladiateur romain ni d’un parachutiste factieux.  A l’inverse, les islamistes font peur. Et nos procureurs médiatiques sont terrorisés à l’idée de les énerver.  L’effet Charlie est passé par là et personne n’a envie d’une nouvelle expédition punitive.
Une bombe à retardement
Qu’a-t-il compris ? Que la France n’a strictement rien à gagner d’une trop grande exposition à l’Islam. Que des tensions et de la discorde. Or, les nations aspirent à la concorde civile pour faire front uni face aux menaces extérieures et poursuivre ensemble le bien commun (la prospérité par exemple). Alors que la Chine s’impose comme la puissance de demain, alors que les Etats-Unis ne veulent plus entendre parler de partenariat transatlantique, la France va devoir réserver toute son attention à la gestion de la question musulmane. Elle va se déchirer en interne au lieu de se préparer, en douceur, au défi chinois et américain. Quelle est donc cette question musulmane ? Elle est simple et sa compréhension est à la portée de tous : combien de temps l’Islam va-t-il accepter de vivre comprimé et limité sur le sol français ? Encore cinq ans ou dix ans, à mon avis. L’Islam est un être vivant qui a un contact avec le divin, il n’a pas vocation à accepter la laïcité et le climat général de permissivité qui contredisent ce pour quoi il est venu au monde. La mission de l’Islam est de « libérer » les hommes des lois écrites par d’autres hommes pour qu’ils puissent se soumettre à l’unique loi acceptable : celle de Dieu. L’Islam se veut une libération et non une oppression. D’où peut-être son immense succès chez les peuples opprimés. Personnellement, je vois l’Islam comme une part inaliénable de mon identité mais je mets de côté son message messianique et sa portée politique. Ma loyauté s’exerce à l’endroit de la civilisation française qui inspire mes valeurs et mon mode de vie ; elle s’exerce aussi envers le Maroc qui m’a donné mes racines et qui habite mon cœur où que je sois dans le monde.  Mais qui suis-je moi, simple mortel, pour m’opposer à un dessein qui relève du divin ?
Debout les Français de branche !
C’est cela qui fait peur à Zemmour. C’est cette tragédie annoncée qu’il veut éviter. Ces morts et ces larmes. Lui, le Français de branche, fils d’immigrés, se met en danger pour garder intact son objet de désir : la nation française. Malheureusement, les élites n’ont aucune relation passionnelle avec la France. Elles lui préfèrent la Californie (la start-up nation) et le Qatar (la terre du vivre-ensemble où une microminorité de riches est servie par une cohorte de migrants corvéables à merci).
Zemmour a peur et ce sentiment tétanise et réduit son champ de vision. Il ne voit pas qu’il y a des musulmans français prêts au sacrifice suprême pour leur nouvelle patrie. Qu’il y a du courage, de la testostérone et de la grandeur chez des Mamadou, des Zyed et des Rachida.
Le moment venu, ces Français de branche sortiront du lot et se mettront au service de la France. En attendant, « le pacte germano-soviétique » a le champ libre : les islamistes d’un côté et les progressistes de l’autre étouffent toute velléité de défense de la France. L’anaconda a deux couleurs : le vert et le rose. C’est un monstre.
Driss Ghali
Ecrivain et diplômé en sciences politiques, il vient de publier 'Mon père, le Maroc et moi" aux Editions de l’Artilleur ainsi que "David Galula et la théorie de la contre-insurrection" aux Editions Complicités.
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itwillrainthere · 6 years
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6 février 2018.
Wow, déjà en 2018. Le temps passe et guérit. Il a guéri beaucoup de plaies. Il en reste encore quelques unes, mais elles cicatrisent doucement. Beaucoup de choses se sont passées depuis mon dernier article. Je me suis fiancée en 2016, juin. J’ai fais un roadtrip avec mon fiancé, au Vermont pour fêter cela. Nous avons ensuite fixé une date pour le mariage, juin 2018. Mais rendu en septembre, on trouvait la date loin. Et puisqu’on habitait pas ensemble, et qu’on habiterait pas ensemble avant le mariage, on a décidé de le devancer. Septembre 2017. On s’est ensuite rendu compte qu’on était encore tous les deux à l’école. Et ce n’est pas très glamour se marier un samedi et retourner sur les bancs d’école un lundi. Alors on a décidé de faire cela le 5 août 2017. 
Un an de préparation. Beaucoup de pleurs, d’excitation, d’angoisse, de rendez-vous. On a décidé de se marier à l’église catholique, par amour (et surtout pour avoir la paix) de ma mère. Je ne regrette rien, même si ce n’est pas une branche chrétienne qui m’attire. On a eu une magnifique thérapie de couple. Je ne sais pas si cela à arranger les choses, mais sur le moment, ça nous a fait du bien. Ensuite, j’ai eu mon ‘’shower’’. Intéressant, arabe surtout, mais intéressant. Les deux familles se sont enfin rencontrées. Et ensuite, on s’est marié.
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Rustique, cabane à sucre, jute, pot masson, lumières, simple, soupirs de bébé, deux robes, deux chemises. Un arc-en-ciel, journée sans pluie, venteux, soleil, feu de bengale, Amélie Poulain. Ce sont les mots qui décrivent bien notre mariage. C’était joyeux, émouvant, et surtout un beau party. On a travaillé fort sur ça. Il y a eu beaucoup de monde, et je ne regrette pas un instant, pas un moment. Maintenant, on vit dans un beau condo, à Saint-Canut. Un petit village de 10,500 habitant. C’est beau, c’est la nature, la compagne, les fleurs, les champs, le silence, le paysage. J’aime mon village. C’est difficile côté monétaire, mais on s’en sort. On est vraiment pas bon pour faire des sacrifices. Et encore moins un budget. Bah quoi? Ça fait presque 6 mois qu’on est là, et on a toujours pas fait de budget. Faudrait s’y mettre.
Je finis mon baccalauréat, si Dieu le veut (ah oui, je suis croyante et pratiquante, mais on reviendra à ça plus tard), cet été. Et terminé l’école pour moi! J’ai tellement hâte, parce que ça fait assez longtemps comme ça que je vais à l’école ; primaire - secondaire - cégep - université. J’aurais aimé faire une maitrise, peut-être en théologie, ou sciences des religions, mais je ne pense pas me rendre là. On a pas assez d’argent, et on priorise l’éducation d’Olivier, ce qui est bien, car ça risque d’être beaucoup plus utile une baccalauréat en sciences infirmières qu’une maitrise en théologie, mais tout de même. Parfois, j’ai l’impression que plus rien m’intéresse, parce que je peux juste rien faire. Je veux aller à la maitrise, je veux des enfants. Je veux voyager, je veux suivre des cours de cuisine, de zumba. Je veux faire de la natation. Mais l’argent. Encore l’argent. ‘’ Tout vient à point à qui sait attendre ‘’. - J’espère bien. J’étais chez mes parents, et je ne pouvais rien faire. Malgré mon amour immense pour Olivier, j’ai l’impression que je ne peux pas faire plus ici. Il voudrait que j’aille plus d’amis, que je me ‘’déniaise’’. Mais honnêtement, ça ne m’intéresse pas de boire, de fumer et de passer des soirées à rien faire. Tu as beau être entourée, si tu fais rien, tu fais rien. That’s it. Mais il ne comprend pas ... J’ai pas besoin de boire ou de fumer, j’ai besoin de voyager, même si c’est juste à Tadoussac. Au lieu de s’acheter une caisse de bière par semaine, on pourrait garder cet argent pour autre chose. On gaspille près de 3,500$ par année sur de la bière. For F8ck’s sake. Il nous faut vraiment un budget.
Bon. Pour ce qui est de Dieu. Ma relation avec Dieu est très complexe. Malheureusement, il m’a donné la sagesse de réfléchir. De remettre en question. Ce qui est rassurant ? Les protestants AIMENT remettre en question, discuter, débattre. Attention, ne débat pas avec un catholique, parce qu’il ne veut RIEN savoir. Et lui dit pas d’ouvrir une bible, c’est vraiment les pires, à croire qu’ils ne l’ont jamais lu! Bref. J’aime croire, ou j’aimerais croire sans questionner. Mais j’ai tellement de ... Comment Dieu peut être Jésus ? Je le vois comme son fils, un prophète, pas Dieu ? Et pourquoi il y a tant de chose incohérente ... Je trouve souvent des réponses. Et ça me fait du bien. Et quand je pense à la GRANDEUR de cette histoire, ça me donne le tournis. Je suis encore à la quête de la vérité. Si jamais je la trouve. (Rassurant hein?)
J’ai un chat. ENFIN. Un bébé chat, 4 semaines quand on l’a reçu. Margot, une petite peste! Mais tellement adorable. Elle est justement en dessous des couvertures, tremblante de froid. Je l’ai obligé à prendre sa douche avec moi. Oops, je pensais qu’elle aimait ça! Désolée petite boule hyperactive. 
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Elle est rendu avec les yeux or. Tellement cute, cute, cute! Belle Margot.
Bon. J’ai commencé un blog. Okay, mettons les choses au clair. Je commence beaucoup d’affaires que je ne termine JAMAIS. Un blog, une boutique, des livres, des défis. Il y a un bel article sur internet, intitulé :  Je ne termine jamais rien. Dans leur vie privée comme au travail, ils passent d’un projet à l’autre, laissant en plan ce qu’ils avaient pourtant commencé avec enthousiasme. D’où leur vient cette incapacité à finaliser ce qu’ils ont entamé ? (http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Je-ne-termine-jamais-rien)
Assez enrageant comme article. Oops, je l’ai pas encore lu. Okay, laisse-moi le temps de le dire, et je te reviens. 10:43.
‘’ De fait, il ne peut maintenir ses désirs car, pour se déployer, ceux-ci ont besoin de barrières, comme la crainte qu’il soit bientôt trop tard pour les réaliser. ‘‘ - Oh non, on dirait moi. (...) Okay, on continue.
‘‘ Selon elles, cette "astuce" permet notamment aux perfectionnistes « de continuer de croire qu’ils sont brillants et disposent d’un potentiel illimité ». C’est une façon de se mettre à l’abri des déceptions, de se protéger, d’un point de vue narcissique. ‘‘ - Ah ouin ? Je suis narcissique ? M’ouais, ça me rejoint plus ou moins. Continuons ... Oh, by the way, je devrais peut-être appelé ma mère. Bref.
‘‘ Les envies se succèdent sans s’ancrer dans une matérialité objective. Un objectif, lui, est forcément du domaine du concret.’‘ - J’ai beaucoup d’envie, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Sans jamais rien faire de concret ... Okay, ça tient la route ce texte.
10:47. De ce que j’ai compris : je confonds envie de objectif. J’ai un profond trait narcissique non exploré, et je n’arrive pas à concrétiser. Okay, ça tient la route. Bref. Je suis de même. Je devrais peut-être me faire une liste de mes objectifs Vs envies. Ouais! Je vais faire ça.
Bon. Je pense que j’ai pu rien à ... Ah, si! Je veux faire de l’école à la maison. Je ne veux pas que mes enfants fréquentent notre système scolaire défaillant et usé. Je veux garder mes bébés avec moi le plus longtemps, les voir grandir et s’épanouir. Tiens, ÇA, c’est une envie! Que j’aimerais beaucoup tourner en objectif, mais faudrait faire des enfants hein! On s’est donné la dernière session de bacc. d’Olivier pour commencer à essayer. Tu sais quoi? J’ai foutrement la chienne d’être stérile. Je saurais pas quoi faire.
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syrduav · 7 years
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Réflexions sur la polysémie de l'Amour et de l'Amour comme utopie décoloniale
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L’amour, aimer sans limites, sans normes, les faire éclater, j’y aspire. Un Amour, des amours décoloniaux
J’ai senti, il y a un moment déjà, que mes sentiments s’intensifiaient à l’égard d’un ami avec qui nous professions un poliamour, un amour sans possession et honnête. J’étais loin de le voir sans affection ni fluctuation. Je voulais écrire sur ma conception de l’amour ou, mieux dit, sur mes réflexions entourant l’Amour, ses dimensions, ses échelles, ses temporalités.
À cet ami, j’ai récité une phrase que m’avait partagée un de mes grands amours dans sa douce langue « je t’aimerai jusqu’au lever du jour ». Pourquoi ? Parce qu’au moment de l’embrasser je ressentais un amour intense. Il a figé. Il a eu peur. Il a pressenti que je voulais le posséder. J’étais loin d’y penser et cette simple idée m’étrangle… L’Amour est polysémique.
Au secondaire, on nous avait forcé la main pour suivre un cours de philosophie. Je voulais faire du sport, sortir dehors. Notre professeure nous avait demandé d’écrire un essai sur l’amour. Je voyais à ce moment-là l’amour comme une réaction chimique, explicable par la rencontre d’atomes, provoqué par des odeurs, sustenté par des phéromones. Je voyais l’amour passionnel. Je le vois encore comme ça. L’amour charnel, c’est aussi de l’amour, d’où cette douce déclaration…
Qu’on s’entende, je parle d’un amour qui dépasse les cadres familiaux et, jusqu’à une certaine limite, le cadre de l’amitié.
Aujourd’hui, pour moi, aimer, aimer profondément, c’est un processus qui souvent échoppe, mais qui parfois, heureusement, s’intensifie. Je comprends l’amour comme un sentiment variant dans sa longueur. Cette variation s’enchâsse à l’attirance que j’ai envers une personne (je dis une personne, car l’expansion de mes sentiments, de mon attirance ou de mon attachement n’est pas limitée à des catégories créées pour abolir notre liberté de femmes). Cette attirance s’intensifie dans l’abandon de soi, dans le dynamisme des rencontres. Aimer, comme processus, entre en jeu quand on est séduit par une facette, puis une autre et une autre de la personne avec qui l’on partage un peu plus nos temps libres. Plus je tombe sous le charme d’une personne et plus je tombe en amour avec des facettes de sa personnalité, plus mon estomac fait des acrobaties, plus je plane dans le nirvana quand je l’embrasse, plus notre rencontre s’intensifie et est appréciée. Il faut simplement se laisser inhaler.
Je ne pense pas à l’engagement quand ces sentiments se développent. L’engagement, je ne le lis pas à l’amour, du moins pas à un amour si récent. L’engagement que je prends dans mes relations, c’est d’être respectueuse, d’être honnête. Je ne confonds pas l’engagement à la possession ni associe l’amour qu’au couple.
Le poliamour, c’est quoi ? J’observe que chaque personne en a sa définition, une définition idéalement variable. Nos expériences et notre ouverture permettent d’imaginer cette utopie amoureuse. Qu’est-ce qui me fait sentir bien ? Comment se développe en moi ce sentiment ? Comment vois-je mon avenir ? Mon utopie, c��est cette relation où je tombe amoureuse de l’ensemble des facettes d’une personne, c’est cette relation où je fais partie d’une équipe, d’un duo. Une relation pilier entre deux personnes qui se respectent, qui s’amusent et qui se renforcent mutuellement. Poliamoureuse, parce que l’amour fluctue, parce que notre cœur n’est pas exclusif. Ça demeure une utopie : une réflexion en cours et un chemin sinueux.
Je veux être claire. C’est une utopie, pas une obsession... Je suis heureuse avec mes projets, mes amitiés et ma famille. Quand je rencontre quelqu’un(e), je pense à la rencontre immédiate, au plaisir, au bonheur qu’elle nous procure. Cette personne, je veux la revoir parce que je suis bien avec elle. Le « déclic », je ne sais pas quand il se fait, je ne l’attends pas. Je vis la transformation de mes sentiments. S’ils sont éphémères, ils sont éphémères, c’est la vie. Je n’ai pas d’attentes. J’apprends simplement à connaître une personne et je profite de nos instants de bonheur partagés.
Je comprends que je dois d’abord m’aimer, être là pour moi. Aimer ce n’est pas s’oublier ou disparaître. Depuis, mes relations sont saines, honnêtes et plaisantes. Je ne fais pas de sacrifices pour quelqu’un(e) que je connais à peine, comme quelqu’un d’hétéronormatif et monogame me l’a récemment demandé. Comment, déjà le premier jour ?! Adios. L’idée d’être limitée, de perdre ma liberté et d’être malheureuse m’éteint. Comme quoi que chacun(e) en a une conception propre qui peut malheureusement se faire limitante.
À mon avis, il faut la décloisonner, la décoloniser pour en arriver à une conception qui corresponde mieux à qui l’on est vraiment, à notre cœur et à nos besoins. Si un sentiment m’incommode, comme la jalousie, je l’analyse, je le déconstruis et je le transforme dans mes pensées, dans mes attitudes et dans mes actions pour mieux profiter de mes rencontres. L’humain a cette capacité d’être réflexif et d’adopter une pratique transformatrice dans son quotidien. Alors, pourquoi pas nous servir de ce si précieux cerveau pour créer, au fil de nos rencontres, expériences et réflexions, notre utopie afin de tendre vers le bonheur ?
Pour poursuivre la réflexion, je vous invite à lire I am Woman de la merveilleuse Lee Maracle qui vient déconstruire et décloisonner notre rapport à l’amour et au sexe.
TRA. https://www.facebook.com/ResurgentAnthropologist/posts/487157078309640
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utopiedujour · 7 years
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rts La 1ère, Tribu, « Le dernier qui s’en va éteint la lumière », le 4 mai 2017
Retranscription de rts La 1ère, Tribu, « Le dernier qui s’en va éteint la lumière », le 4 mai 2017. Merci à Marianne Oppitz ! Ouvert aux commentaires.
Julien Magnollay – Bonjour et bienvenue dans Tribu. Elle s’appelle l’horloge de l’apocalypse, elle a été créée par des chercheurs du « Bulletin of the Atomic Scientists » à Chicago. Elle a pour but d’évaluer, symboliquement, les dangers qui pèsent sur notre planète. Eh bien, depuis l’élection de Donald Trump, cette horloge de l’apocalypse a été avancée de 30 secondes : elle affiche désormais 23h57m30s, minuit représentant la fin du monde. L’apocalypse serait donc proche, une vision alarmiste que partage notre invité de ce matin. Invité qui vient de sortir un essai sur l’extinction de l’humanité. Le livre s’appelle « Le dernier qui s’en va éteint la lumière ». Bonjour Paul Jorion.
Paul Jorion – Bonjour !
JM – Paul Jorion vous êtes anthropologue, sociologue, économiste. On vous connaît, notamment, pour avoir prédit la crise des subprimes aux États-Unis. Merci d’être en direct avec nous depuis les studios de radio France à Rennes. Alors vous dites que l’espèce humaine se trouve au bord de l’extinction. Vous allez quand même assez fort, qu’est-ce qui vous pousse à dire ça ?
PJ – Eh bien l’horloge dont on vient de parler ! Les conditions qui nous permettent de vivre en tant qu’espèce animale à la surface de la terre sont en train de se dégrader très rapidement et pas seulement par rapport à l’environnement mais par rapport, aussi, à notre capacité politique à gérer nos propres affaires. Nous avons inventé, en particulier, une machine qui fait preuve du génie de notre espèce, mais à laquelle nous confions de plus en plus nos décisions et dont nous perdons, petit à petit, la gestion. Et pire encore que ça, nous sommes sur le point de faire de cette machine, une machine plus intelligente que nous, sur tous les plans, et par conséquent, d’être dépassés par notre créature. Alors, un monde qui se dégrade et pendant ce temps là, nous avons peut-être créé notre descendant qui nous survivra mais les conditions deviennent de plus en plus difficiles pour nous. Les climatologues, des physiciens, des chimistes nous mettent en garde, c’est peut-être une question de 2 à 3 générations, c’est-à-dire de 60 à 90 ans.
JM – Paul Jorion, il y a toute une partie, presque la moitié de votre livre, qui s’attaque au capitalisme. Vous dites, voilà, je l’ai dit en introduction, vous aviez prédit la crise des subprimes, pour vous c’est un des principaux dangers : c’est la manière dont tout est financiarisé ?
PJ – Oui, certainement, on n’envisage plus de rien faire sans devoir emprunter, c’est-à-dire de divertir une partie de la somme pour récompenser des gens qui font des avances en argent. Il y a un économiste allemand qui a calculé que dans le prix de tout ce que nous achetons, il y a 30 à 35 % qui servent à payer des intérêts à quelqu’un quelque part. De cette manière, nous sommes dans un régime qui est productiviste, qui est consumériste. Nous accélérons en fait chaque jour la destruction de l’environnement autour de nous parce que notre système économique ne tient absolument pas compte de ça. Et par ailleurs, nous avons un système financier qui est extrêmement prédateur par rapport à l’économie, qui aggrave encore les choses : nous sommes arrivés, vous le savez, à une concentration de la richesse telle que 8 personnes au monde détiennent autant de patrimoine, autant de richesse, que la moitié la moins riche de l’humanité, 3,7 milliards de personnes, c’est-à-dire 3,7 fois 1.000 fois 1,000 fois 1,000, égal à 8. Nous sommes dans un système économique et financier qui est au bord de la catastrophe. Nous en avons déjà eu les signes avant-coureurs en 2008, la prochaine crise sera encore plus radicale que cela. Nous avons un système financier qui ne correspond absolument pas à la survie possible de notre espèce sur la terre.
JM – Mais, Paul Jorion, est-ce que ce n’est pas une vue ancienne, tout ça ? Parce que cela fait un moment, les critiques du capitalisme, depuis le 19è siècle ? Et puis il y a eu des crises, des crises assez majeures : il y a eu 1929, il y a eu 2008. En même temps, il y a une forme… chaque fois, on a l’impression que ça se retourne, que ça repart d’une manière ou d’une autre. Il y a des laissés pour compte dont on paye le prix politique encore aujourd’hui. Mais on a l’impression qu’il y a quand même… ça survit chaque fois ! Est-ce que ce catastrophisme que vous affichez par rapport au capitalisme, il n’est pas un peu trop fort ?
PJ – Non, non, non parce que la fragilité s’accroît chaque fois. Il y a une excellente étude qui a été réalisée pas très loin de chez vous, à Zurich, à l’École polytechnique, et qui nous montre la concentration, non seulement du système économique, mais aussi des décisions qui sont prises. Le système est devenu d’une fragilité énorme parce que tout est absolument interconnecté et, plus les crises se développent, plus la vitesse de contagion sera grande et plus des pans entiers tomberont rapidement.
En plus, les banquiers nous ont annoncé, après la crise de 2008, qu’il ne faudra plus compter la prochaine fois sur la solidarité dont ils avaient fait preuve. Ils nous disent : « Nous avons appris la leçon : il ne faudra plus compter sur nous. » Ils ont considéré que, dans la crise, ils ont fait trop de sacrifices. Ce qui rend, évidemment, les choses beaucoup plus dangereuses et il faudra que les gouvernements prennent des décisions, avec des réserves qui seront bien moindres qu’en 2008.
Non, non, il n’y a pas d’exagération de ma part : j’ai travaillé 18 ans dans la finance, essentiellement aux États-Unis, mais aussi dans la City à Londres, à Paris et à Amsterdam, même dans un hedge fund au Texas, j’ai une énorme expérience dans des milieux extrêmement différents de la finance, je sais à quel point ce système est fragile. Le ministre des Finances belges, il y a quelques années, m’avait demandé de faire partie d’un comité de 8 experts pour envisager l’avenir du secteur financier en Belgique : ce que je vous dis là, c’est le point de vue de quelqu’un qui connaît bien le système de l’intérieur et qui sait à quel point il est endommagé.
JM – Alors, Paul Jorion, pour vous il y a donc 3 facteurs. Il y a d’abord cette crise du capitalisme, il y a la question écologique et il y a la robotisation. C’est lequel de ces 3 facteurs qui va précipiter la chute de l’humanité ? Ce sont les 3 en même temps ou il y en a un qui va gagner sur les autres ?
PJ – Non, non, c’est devenu un « complexe », comme disait votre compatriote Jung, c’est un complexe ! Les éléments sont à ce point interconnectés que tout marche ensemble. Tout ça est interconnecté malheureusement. Tout : chacun des 2 autres facteurs a une influence sur le premier. Ce soliton comme je l’appelle, c’est-à-dire une vague déferlante énorme, est absolument indissociable. On ne pourra pas résoudre un de ces 3 problèmes séparément des autres : il faudra une solution globale absolument, tout est interconnecté.
JM – Ce qui est intéressant aussi dans votre livre, c’est que vous dites – en gros –  l’homme a de la peine à réagir, parce qu’on ne s’est toujours pas remis du fait que nous devons tous mourir.
PJ – C’est vrai, il y a plusieurs éléments qui rendent la prise de conscience et la décision d’absolument se retrousser les manches, qui les rendent difficiles. Il y a le fait, effectivement, que l’animal humain – et là c’est Rousseau, un de vos concitoyens aussi, qui attirait notre attention là-dessus immédiatement, quand il en a parlé – notre prise de conscience immédiate que nous allons mourir un jour, nous fait baisser les bras d’une certaine manière. Nous avons construit des représentations autour de cela qui sont un peu démobilisantes, en particulier quand on imagine qu’il ne faut pas nécessairement résoudre les problèmes de notre vivant puisqu’ils s’arrangeront… plus tard. C’est un élément !
Notre constitution psychologique, aussi, fait que nous prenons souvent des décisions avec retard, notre conscience n’est pas liée à la volonté comme nous l’imaginons – les psychologues nous l’ont montré – et nous ne sommes pas nécessairement capables, non plus, de nous représenter un événement – je dirais – de la grandeur catastrophique comme la représentation d’une extinction possible. Nous sommes, là aussi, les psychologues nous l’ont montré – en particulier récemment – que plus on avance dans le temps, plus nous dissocions notre propre représentation de nous même des événements qui vont se passer. Quand on parle d’une dizaine, d’une vingtaine d’années, nous pensons à nous-même, comme à un étranger pour qui finalement les choses ne sont pas nécessairement importantes.
JM – Mais, est-ce que ce n’est pas là, aussi, Paul Jorion, ce qui nous permet de vivre ? Si on parlait de notre propre mort, si on pensait à notre propre mort tous les jours, on mettrait la tête sous la terre et puis on arrêterait de vivre. Est-ce que ce n’est pas aussi ce court-termisme que vous critiquez dans votre propre livre, n’est-ce pas aussi une manière de réussir à vivre ?
PJ – C’est vrai, nous n’avons pas encore bien compris exactement qui nous sommes. Mais la chose n’est pas impossible : il y a des manières, je dirais : la philosophie, la psychanalyse nous donnent des manières de comprendre quel est notre sort. Et si nous le comprenions un petit peu mieux, nous serions bien plus heureux plutôt que d’imaginer des formes détournées de compréhension de ce que nous sommes et de ce qu’il faudrait faire. Il faudrait que la lucidité prenne le pas : sur qui nous sommes et ce que nous faisons. Nous pourrions transformer, à partir de là, véritablement, le temps que nous avons à passer ici, comme un véritable paradis au lieu de projeter cette image de paradis dans un avenir lointain ou après notre mort.
JM – Et ce qui est intéressant dans votre livre, c’est que vous dites, – voilà – nous ne réagissons pas ou mollement et la seule question qu’on se pose, c’est : combien peut nous rapporter un éventuel changement de mentalité ou d’action pour éviter cette extinction de l’humanité.
PJ – Oui, c’est ça : il y a un caractère tout à fait dérisoire dans la manière dont on envisage –  quand nous envisageons – le futur de notre espèce. Nous l’avons conçu.
Vous parliez du capitalisme et de la difficulté dans un cadre capitaliste de résoudre ces questions parce que, effectivement, chaque fois que nous pensons « Essayons de résoudre un problème », nous nous disons, en même temps, quel profit cela va-t-il rapporter à quelqu’un ?
Il est trop tard ! Il est trop tard pour envisager les choses dans ce cadre là ! Il faut se mobiliser indépendamment de savoir si ça va rapporter quelque chose à quelqu’un ! La question est trop importante. Mais, voilà : est-ce que notre système économique, est-ce que notre système financier très lié, toujours, à la prédation par le fait que nous avons autorisé la spéculation – je vous rappelle que dans votre pays, c’est en 1860 qu’on a autorisé la spéculation. En disant ça, j’attire l’attention sur le fait qu’elle était interdite dans la plupart des pays européens, même dans la plupart des pays du monde, avant cela. Non, nous ne tenons pas compte, du tout, du fait que des obstacles extraordinaires, des effets de cliquets extraordinaires existent dans notre système économique et financier qui rendent la solution des problèmes, non pas insoluble – parce que nous savons ce qu’il faudrait faire – mais à l’intérieur de notre cadre économique tel qu’il est défini, nous avons un système financier, en particulier, qui ne correspond pas à nos tailles de population parce qu’il permet simplement à des individus, tout à fait isolés, de le dérégler entièrement. Ce n’est pas comme ça qu’on pourra sauver les choses !
JM – Vous critiquez aussi dans votre livre, Paul Jorion, cette course un peu, cette croyance à la croissance éternelle. Vous êtes un décroissant, vous pensez qu’il faudrait ralentir le rythme, voire baisser le rythme ? 
PJ – Mais c’est lié ! En fait, quand on pose ces questions, on ne peut pas les poser en dehors du cadre où nous nous posons la question : « Qu’est-ce que c’est que la propriété privée » qui fait que quiconque a besoin d’une ressource – et qui ne l’a pas – est obligé de l’emprunter quelque part et de payer des sommes supplémentaires – les intérêts, les dividendes – pour pouvoir les utiliser. Nous ne pensons pas à cela !
On nous dit : « La croissance c’est bien parce que ça va permettre aux gens de gagner davantage d’argent, etc. » Non, la croissance, elle est inscrite dans notre système économique. C’est celui qui nous dit que la richesse va se concentrer et que de plus en plus, pour tout ce que nous devons faire, nous devons emprunter. Et, en plus, les banques nous y encouragent. Nous devons emprunter de l’argent et payer une somme à partir de ça.
En 2008, souvenez-vous, on n’a pas dit, au moment où les choses repartaient, on n’a pas dit : « Les gens gagnent davantage ! », on a dit : « Le crédit repart ! » C’est-à-dire que des sommes peuvent être empruntées. Et ces sommes, ce sont bien entendu des sommes hypothéquées sur un avenir qui est problématique et qui le sera de plus en plus.
Regardez ce qui s’est passé aux États-Unis en 2008. Moi, j’ai travaillé dans le domaine des subprimes, pendant plusieurs années, et il n’est pas vrai qu’on prêtait de l’argent à des gens qui ne pouvaient pas rembourser ! Au moment où on leur avait prêté l’argent, ils pouvaient le rembourser ! Ce à quoi on n’a pas pensé, c’est que le système se fragilisait énormément en arrière-plan et qu’il suffisait à ce moment là d’un grain de sable pour que le château de cartes s’écroule.
JM – Paul Jorion, nous parlons avec vous de la fin de l’espèce humaine, vous avez donc écrit ce livre « Essai sur l’extinction de l’humanité ». Vous êtes aussi un blogueur invétéré. J’ai vu : vous faites beaucoup de choses sur votre blog et j’ai vu que vous avez aussi parlé de l’élection présidentielle française. J’imagine que vous avez regardé hier, le débat. Pour vous, c’est aussi – l’état de ce débat – c’est aussi un signe d’une forme de l’extinction de l’humanité ?
PJ – Mais – c’est-à-dire – vous avez vu ? – et c’est une première en France – que le débat s’est placé au même niveau de ce qu’on a pu voir entre Madame Clinton et Monsieur Trump aux États-Unis. C’est-à-dire que ce sont deux conceptions du monde très très différentes qui s’affrontent et, en plus, par ailleurs, on voit, en analysant les gens qui ont votés au premier tour, que même additionnés, ces deux représentations du monde ne représentent pas la majorité de la population qui a voté pour autre chose, qui a voté pour un renouveau : pour quelque chose de différent, qui n’est pas, à mon sens, sans rapport avec ce qu’on appelle le socialisme, mais pas le socialisme, je dirais un peu dégénéré, qu’on a vu récemment, mais celui qu’on a appelé la Révolution sociale au début du 19è siècle, un très grand enthousiasme pour des choses que l’on pourrait faire. Alors que d’un côté, on a – je dirais – un type de pensée fasciste assez classique et, en face, une pensée qui s’identifie énormément à l’ultralibéralisme, c’est-à-dire ce qui nous a mis dans toutes les difficultés qu’on connaît : qui soutient la spéculation, qui soutient la concentration de la richesse. Ce n’est pas non plus ce que la majorité de la population veut !
Donc, dans un premier temps – je l’espère – la population française – je ne suis pas Français, je suis belge – commencera quand même par faire barrage à la chose qui serait la plus dangereuse, c’est d’élire Madame Le Pen qui, en tant que Présidente, aurait rapidement des pouvoirs extrêmement dangereux parce qu’elle pourrait appliquer des mesures immédiatement. Mais, aussitôt après, il y a les législatives en France : il faut que la population, justement, fasse comprendre à Monsieur Macron qu’il ne représente pas ce que les gens veulent véritablement. Il faut à nouveau – on parlait d’extinction tout à l’heure – la population, dans son ensemble, a ce sentiment. Elle ne sait pas trop comment l’exprimer. Elle ne voit pas non plus, très facilement, comment faire passer les décisions qui devraient être prises aux niveau des décisions.
Une étude dont je parle dans ce livre dont on parle aujourd’hui, montre qu’aux États-Unis – ce n’est pas la France, mais enfin, c’est un type de démocratie comme nous avons – que quand on regarde, que quand deux chercheurs américains regardent ce que la population veut, en regardant dans les journaux, les magazines, les émissions, ce que les gens demandent, on s’aperçoit qu’il n’y a qu’une infinité de ces mesures, non pas qui sont votées par la suite, mais même qui sont débattues au niveau du Congrès aux États-Unis, du parlement et du sénat, cela n’arrive même pas jusque là.
Pourquoi ? Parce que ce qui est écrit comme projets de loi, est écrit par des spécialistes qui représentent essentiellement le milieu des affaires et pas du tout les personnes de la base. Il faut qu’on rétablisse le lien qui existait autrefois et qui dans la démocratie directe, je pense de nouveau à Rousseau est bien représenté. La distance entre ce que les gens voudraient qu’il se passe et ce que les représentants du peuple font, est beaucoup trop grande.
En plus, il y a ce problème qu’on connaît de manière classique, c’est-à-dire que la professionnalisation du travail du politique – de l’homme ou de la femme politique – qui fait qu’ils sont obsédés par leur ré-élection plus tard. Et ça ne date pas de maintenant ! Quand John Maynard Keynes, l’économiste anglais, claque la porte des discussions du traité de Versailles, où il représente la Grande Bretagne, il écrit dans ce livre qui aura un énorme succès, « Les conséquences économiques de la Paix », il dit : « Ces personnes qui étaient là, devant moi, ont sacrifié le sort de deux ou trois générations » (il voyait très bien ce qui allait se passer), « simplement pour être réélus la prochaine fois ». Et, effectivement, il n’a même pas fallu trois générations pour que les problèmes recommencent dans des termes encore pires peut-être, si l’on veut, que ceux qui se sont posés durant la Première guerre mondiale. Encore que les massacres ont été d’importance comparable.
JM – Paul Jorion, si c’est si grave, si la situation est si alarmante, pourquoi est-ce que l’être humain ne réagit pas ? Pourquoi est-ce qu’on ne fait rien pour se prévenir de cette fin de l’humanité ?
PJ – Nous n’avons pas été programmés – je dirais – en tant qu’êtres humains, c’est-à-dire à la base, en tant que machines.
Nous pouvons réagir de manière immédiate devant un danger et notre corps prend les décisions – ça nous le savons -, notre corps prend des décisions avant même que la représentation de ce qui se passe est en train d’arriver à la conscience. Nous nous mettons à courir quand il y a un danger avant même que nous ayons conscience du danger. Nous sommes là, en train de courir, en disant : « Tiens pourquoi est-ce que mon corps a démarré ? ». Chacun peut faire cette expérience là ! Nous sommes très forts à répondre à un danger immédiat parce que – voilà – nous sommes bien programmés pour assurer notre propre survie ! Il faut bien dire que notre espèce – comme toutes les espèces que nous connaissons autour de nous – est distraite en permanence par un autre « instinct » comme on disait autrefois : une autre chose qui nous pousse, c’est-à-dire par le fait que notre espèce doit se reproduire. Mais à un moment, vous le savez – tous les romans d’amour sont fondés sur cette prémisse – la tête veut faire quelque chose et le corps va faire autre chose. Parce qu’il y a l’amour, parce qu’il y a l’attirance, parce qu’il y a le désir !
Nous sommes une machine qui est bien programmée pour répondre à un danger immédiat : nous courons plus vite qu’un lion durant les cinq premières secondes ou les dix premières secondes, je ne me souviens plus, mais nous ne pouvons pas nous représenter très bien un danger à venir. Nous ne sommes pas équipés pour ça. Ça nous demande un effort considérable et, comme je le disais tout à l’heure, dès que nous pensons à nous-même dans le futur, ça se déconnecte dans notre représentation de nous-même.
JM – Mais Paul Jorion, en faisant un essai sur l’extinction de l’humanité, est-ce que vous ne cédez pas au catastrophisme ambiant ? Il y a quand même plusieurs études qui montrent que l’humanité va mieux ! Le monde va mieux, il y a plein de progrès qui se font aussi.
PJ – Oui, mais il y a deux choses qui sont absolument distinctes. : il y a notre capacité à aller mieux à l’intérieur de notre monde et là, effectivement, nous le constatons. Les courants transhumaniste, posthumaniste pensent à cela de manière précise. Mais tout ça n’a pas de rapport avec notre capacité à respecter notre environnement et à ne pas dépasser ce que les biologistes appellent la capacité de charge d’une espèce par rapport à son environnement : le fait qu’il n’est pas en train de le détruire. Le paradoxe c’est que nous arriverons peut-être, si nous avons le temps, à conquérir les étoiles, et partir nous installer sur d’autres planètes, mais que nous aurons gâché une fois pour toutes la capacité de vivre sur notre propre planète.
Et le paradoxe n’est peut-être pas aussi évident quand on y pense. Monsieur Martin Rees, celui qu’on appelle Astronome royal en Grande Bretagne – c’est un titre – c’est un très très grand physicien, il nous dit la chose suivante, il nous dit : « Nous devons avoir accès à de l’oxygène à l’intérieur d’un air autour de nous qui ne doit pas être pollué de notre point de vue, qui ne doit pas être empoisonné. Nous devons boire de l’eau qui soit potable, c’est-à-dire aussi de l’eau qui n’est pas empoisonnée. Nous devons faire ça toutes les quelques secondes quand nous respirons, nous devons faire cela toutes les quelques heures pour boire de l’eau qui ne soit pas polluée. Nous devons aussi trouver des aliments qui sont des choses extrêmement précises, qui n’apparaissent pas comme ça nécessairement dans le monde autour de nous » et, dit-il, « c’est une expérience – étant donné la fragilité même du problème, – c’est une expérience qui ne durera peut-être pas éternellement et nous devons, peut-être tout simplement, remercier le ciel que cela ait pu durer aussi longtemps ! ».
Il a raison, parce que les robots que nous créons, les machines que nous créons – et il y a sur Mars un petit véhicule qui est en train d’explorer la planète, qui n’a pas besoin d’avoir accès à de l’oxygène, qui n’a pas besoin d’avoir accès à de l’eau pour les ressources dont il a besoin, il utilise l’énergie qui vient du soleil. Nous avons déjà envoyé, nous, êtres humains, trois objets en-dehors de notre système stellaire : en dehors du système solaire. Nous sommes des génies sur ce plan-là mais nous sommes incapables de gérer au jour le jour, la possibilité de vivre sur notre planète. Nous savons – j’ai parlé de guerre tout à l’heure – que dès qu’un problème a l’air un tout petit peu compliqué, c’est encore je dirais la solution de rechange sur laquelle on tombe très très facilement : écoutez les bruits de bottes qu’on entend autour de nous !
JM – Paul Jorion, est-ce que cela veut dire qu’on doit déjà, aujourd’hui, faire le deuil de l’espèce humaine ?
PJ – Non, pas nécessairement. Il faut au contraire, faire le contraire, c’est-à-dire prendre conscience et s’assurer que nous pourrons vivre sur notre planète.
JM – Mais qu’est-ce qu’il faut faire ?
PJ  – Mais il faut prendre conscience de ce qui est en train de se passer ! Merci de me faire venir pour me permettre de lancer ce message à des personnes autour de nous, mais quand vous regardez justement les campagnes électorales, on parle de choses qui sont importantes, qui sont intéressantes, mais qui sont à l’intérieur d’un cadre. Il faut maintenant que nous commencions à penser en-dehors de ce cadre, dans le contexte général de faire survivre notre espèce sur notre planète.
JM – Mais ça veut dire concrètement qu’est-ce qu’il faut faire ? Il faut casser ce système actuel ? Qu’est-ce qu’il faut faire ?
PJ – Il faut effectivement prendre le taureau par les cornes, en particulier, ce soliton. Il faut faire s’asseoir autour d’une table tous les gens qui peuvent réfléchir, tous ceux qui peuvent prendre des décisions, en leur disant : « Voilà ! Nous avons une dégradation de l’environnement, nous avons un système économique et financier qui ne marche pas dans le long terme, nous avons des machines auxquelles nous confions nos décisions au lieu de prendre les décisions nous-mêmes, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Comment est-ce qu’on détricote ça ? »
JM – Mais cela veut dire qu’il faut tout arrêter ? Débrancher les machines ? Et s’arrêter ?
PJ – Absolument pas, non, non, heureusement non ! Il faut que nous tirions parti de notre génie en tant qu’inventeurs de machines, mais il faut que nous reprenions le contrôle de ce que nous sommes et train de faire. Vous savez bien que quand on invente une nouvelle technique, personne ne se pose la question de savoir s’il faut la répandre ou non : s’il y a quelqu’un quelque part qui est prêt  payer un peu d’argent pour cet objet qui a été créé et qui est peut-être inutile mais qui peut aussi tout détruire autour de nous, si on peut le vendre et réaliser du profit, on le fera. Il faut que nous arrêtions cette dynamique qui est à proprement parler mortifère et qui nous tuera tous très bientôt.
JM – Merci beaucoup Paul Jorion d’être venu nous voir ce matin. Je rappelle que vous êtes anthropologue, sociologue, et l’auteur de ce livre « Le dernier qui s’en va éteint la lumière. Essai sur l’extinction de l’humanité »,  Bonne fin de journée !
PJ – Merci à vous !
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christophe76460 · 2 years
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EST-CE QUE JE PEUX PARLER AU SAINT-ESPRIT ?
Je la trouve importante cette question, à la fois parce que tu peux trouver sur Internet ou parfois autour de toi quelques rares chrétiens t’interdisant de prier le Saint-Esprit, mais avant tout parce que c’est de notre relation avec lui qu’il est surtout question ici. Et malheureusement, cette relation avec le Saint-Esprit, on la néglige parfois. Alors, la réponse à cette question posée en titre est assez simple :
OUI, MÊME S’IL N’Y A QU’UN SEUL EXEMPLE DE PRIÈRE DANS LA BIBLE.
Dans le Nouveau Testament, les prières sont généralement adressées au Père. Pourquoi ? Parce que la plupart de ces prières sont celles de Jésus lui-même, l’exemple le plus connu étant la prière du Notre Père (Mt 6.9-15 ; Lc 11.1-4). Quelques prières sont aussi explicitement dédiées à Jésus (Ac 7.59 ; Ap 22.20…). Mais tu ne trouveras aucune prière adressée au Saint-Esprit dans la Bible, à la seule exception d’Ez 37.9, où le prophète Ezéchiel parle à l’Esprit, dans la vallée des ossements. Cela ne signifie pas pour autant qu’il t’est interdit de prier le Saint-Esprit ! Dans ce cas-là, il faudrait aussi retirer les chants de tous les cantiques de ton Église dans lesquels on interpelle directement le Saint-Esprit.
OUI, PARCE QUE LE SAINT-ESPRIT EST UNE PERSONNE.
Il n’est pas seulement une puissance ou un souffle. Il ne se limite pas à un symbole, comme la colombe. Il est une personne qui est pleinement Dieu, comme le Père et comme Jésus. La Bible nous montre clairement que le Saint-Esprit est une personne.
Voici quelques exemples :
• Il possède des sentiments (Es 63.10 ; Ep 4.30).
• Il aime (Rm 15.30).
• Il possède une volonté (Ac 15.28, 1Co 12.11).
• Il parle (Ac 8.29,13.2 ; Hé 3.7)… donc pourquoi ne pas lui répondre !
Ne pas prier le Saint-Esprit signifie ne pas lui parler, ne pas avoir beaucoup de relation avec lui. Ce n’est pas ce que la Bible nous recommande. Au contraire, tu es invité à être en communion avec lui (2Co 13.13).
Le Saint-Esprit n’est pas qu’un réservoir de dons en toi, il est une personne divine à laquelle tu dois obéir et que tu dois aimer, avec qui tu peux dialoguer, comme avec le Père et comme avec Jésus.
OUI, ET ÇA SERAIT DOMMAGE DE T’EN PRIVER !
Parce que le Saint-Esprit a un rôle important dans la prière (Ep 6.18). Tu peux t’adresser à lui dans de nombreuses circonstances :
• Quand tu te sens seul et abandonné.
Parce qu’Il te console de l’absence de Jésus, en attendant son retour (Jn 14.16-18).
• Quand tu es perdu avec ton identité et que tu ne sais plus vraiment qui tu es.
Parce qu’Il veut te conduire vers le Père et te dit que tu es son enfant (Rm 8.16 ; Ga 4.6 ; Ep 2.18).
• Quand tu galères avec la lecture de la Parole de Dieu et que tu as besoin de mieux la comprendre. Parce qu’Il enseigne et rappelle les enseignements de Jésus (Jn 14.26 ; 16.13 ; 1Co 2.13).
• Quand tu ne sais plus quoi et comment prier.
Parce qu’Il vient alors à ton secours et intercède pour toi (Rm 8.26-27).
• Quand tu témoignes de ta foi autour de toi et que tu aimerais que tes amis croient aussi. Parce que c’est lui qui convainc de péché et qui touche les cœurs (Jn 16.8 ; 1Co 2.10-11).
• Quand tu dois défendre ta foi. Parce qu’Il t’enseignera ce qu’il faudra dire (Lc 12.12). Dans toutes ces circonstances, quand tu es dans le service ou dans l’adoration, tu peux dire au Saint-Esprit : « Aide-moi, guide-moi, conseille-moi. »
OUI, MAIS ÇA NE DOIT PAS ÊTRE TA SEULE MANIÈRE DE PRIER
Les disciples ont demandé à Jésus comment prier, et Jésus leur a appris à s’adresser au Père. Notre principale façon de prier devrait être : « Au Père, dans le nom de Jésus, par le Saint-Esprit » (Ep 2.18).
« Dans le nom de Jésus » : nous ne pouvons nous approcher du Père que grâce au sacrifice de Jésus, et certainement pas par nos propres mérites.
« Par le Saint-Esprit » : nous sommes le temple du Saint-Esprit ! Quel magnifique cadeau qui vit pour toujours en nous ! Nous pouvons nous approcher du Père, parce que c’est le Saint-Esprit qui nous y pousse.
Ta principale façon de prier ne signifie pas ta seule façon de prier. Je t’invite à ne pas te priver de cette communion que tu peux avoir avec le Saint-Esprit. Si jusqu’à présent, tu l’as ignoré, parfois négligé ou tu lui as même résisté, il n’est pas trop tard pour lui parler.
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yann-laure-blog · 7 years
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Extrait du roman : Politique.
Yann Laure Politique Le pouvoir est ailleurs© Yann Laure, 2017 ISBN numérique : 979-10-262-0965-2 Courriel : [email protected] Internet : www.librinova.com Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.TOME I Le pouvoir est ailleurs L’arrivée d’un homme au pouvoir ne devrait jamais être le fait d’une élection, mais le résultat d’un choix naturel imposé par le souffle de l’histoire. Seul l’événement donne sa dimension à l’individu, mais rarement l’inverse. Le Président élu est semblable au PDG qui est nommé à la direction d’une multinationale apatride. Aujourd’hui ici et demain autre part. Un individu devrait se servir de son pouvoir dans le seul but de servir sa patrie, et non l’inverse. Profiter de la notoriété que vous donne le pouvoir pour faire sa fortune personnelle devrait être puni pour trahison envers ce que l’on incarne. Temps que la démocratie sera servie par des hommes, je ne croirai jamais en elle. Ce roman n’est pas le résultat d’un amour du complot, même si le complot fait partie de l’histoire et l’accompagne depuis la naissance du premier homme. Ce roman est plutôt le résultat d’une désillusion envers la politique. Ne voyez dans cette histoire aucun rapport avec des personnes ou des faits ayant existé, quoi que….En fin de compte, voyez-y ce que vous voulez et ce qui vous arrange, car ici, vous êtes en démocratie.Chapitre 01 Les affaires sont les affaires. La grosse berline de couleur sombre quitta la route avant de s’engager sur un petit chemin de terre jonché de trous remplis de l’eau de pluie qui ne cessait de tomber depuis plusieurs jours. Après moultes secousses, la voiture arriva enfin sur le chantier où des dizaines de personnes semblaient patienter, parapluies à la main. Après s’être garé près de ce comité improvisé composé d’élus locaux et de journalistes, le chauffeur descendit et vint ouvrir la porte à Xavier Delibrecourt, député- maire indétrônable de la ville de Reims, en Champagne. Un homme se pressa vers lui, armé d'un parapluie avant de l'accompagner pour qu'il se mette à l’abri dans un cabanon de chantier, improvisé en salle de réunion, au milieu de laquelle deux serveurs commençaient à remplir des coupes de champagne soigneusement alignées. Delibrecourt s’isola quelques secondes du reste de l’assemblée afin de s’entretenir avec l’homme qui était venu le chercher à sa voiture et qui n’était autre que Benoît Perchon, son fidèle assistant parlementaire. « Dites-moi Perchon, vous avez des nouvelles de Monsieur Lacapelle ? ». « Oui Monsieur le Maire, il passera à votre propriété en fin d’aprèsmidi. Il dit avoir un cadeau pour vous ». « Bien, alors tâchons de faire vite. Je me demande bien ce que je fais ici par un temps aussi médiocre ? ». « Les élections demandent quelques sacrifices, Monsieur le Maire ».« Vous parlez d’un sacrifice, ma voiture est couverte de boue et mes chaussures sont complètement trempées » s’énerva le Maire en regardant ses souliers de grandes marques, d’un air désolé. « Si ça peut vous faire gagner quelques centaines de voix ». « Vous parlez ! C’est quoi ce chantier ? Je ne sais même pas où je me trouve. Qui sont ces paysans » demanda le Maire sur un ton péjoratif. « Je vous en ai parlé avant-hier, il s’agit du chantier du parc éolien ». Avant que le Maire n’ait eu le temps de répondre à son assistant, un homme en costume cravate, coiffé d’un casque de chantier s’approcha de Xavier Delibrecourt. « Bonjour Monsieur le Député-Maire, pardonnez-moi de devoir vous presser, mais je ne voudrais pas que cette conférence ne retarde trop le chantier. Mes gars ont déjà une semaine de retard dû à la nature très instable du terrain. « La nature du terrain ? D’où vient le problème cher ami ? » demanda le Maire en prenant un air interrogatif et faussement compassionnel. « Nous sommes en plein marécage. Nous allons devoir remblayer la zone et ça va demander des semaines et des semaines ». « Nous sommes pourtant en zone parfaitement constructible. Vous savez que chaque retard vous coûtera des pénalités mon cher Colini » « Désolé de vous interrompre Monsieur le Maire, mais vous devriez vous adresser à la presse » proposa Perchon, un peu gêné de mettre fin à la discussion de son patron. « Vous avez raison Perchon » répondit le Maire avant de mettre Colini en garde « Et surtout Colini, pas un mot sur le retard concernant le chantier. Nous en reparlerons plus tard » Delibrecourt abandonna le patron de l’entreprise de construction dans le coin de l’abri et se rapprocha des journalistes en arborant son plus faux sourire.« Alors messieurs dames, quelles sont vos questions ? Je vous écoute !». « Les écologistes dénoncent le fait que le chantier se trouve en pleine zone humide » demanda une jeune journaliste de façon très directe et qui agaça le maire d'entrée de jeu. « Haha, les écolos ne savent pas ce qu’ils veulent. Ce parc éolien va changer la vie de dizaines de milliers de personnes en leur assurons une production énergétique respectueuse de l’environnement. Que peut-on souhaiter de plus lorsque l’on est un écologiste ? » répondit le Maire, certain de piéger la jeune femme. « Il ne s’agit pas de remettre en cause la nature du chantier, mais la nature du terrain qui a toujours été classé en zone humide. Cela pose deux problèmes, c’est une zone protégée et inconstructible » « Cette zone a été clairement déclassifiée par arrêté préfectoral, tout cela est parfaitement légal Mademoiselle. Qui a une autre question ? »demanda le Maire, tentant ainsi de changer de sujet. La jeune journaliste décida d’insister en posant une autre question, coupant même la parole à l'un de ses confrères. « L’adaptabilité de la zone va coûter une fortune à la région, sans parler des retards ». « Ne vous en faites pas Mademoiselle, tout cela a été discuté pendant de longues heures et rien n’a été laissé au hasard. Maintenant soyez gentille, vos collègues aimeraient pouvoir me poser d’autres questions » répondit le Maire sur un air plus qu’agacé. « Serez-vous candidat à l’élection présidentielle ? » demanda un autre journaliste. « Cela dépendra de la décision de Nicolas Debenois qui semble êtrele candidat désigné par le mouvement auquel j’appartiens. J’ai trop de respect pour cet homme. Il est hors de question de faire de l’élection une bataille personnelle. S’il est le candidat désigné par le parti, alors je me rangerai à ses côtés ».répondit Delibrecourt en prenant un air des plus solennel. « Et au cas où il ne se présenterait pas ? » insista le journaliste. « Bon, pardonnez-moi, mais j’ai plusieurs rendez-vous à honorer. Ma double fonction limite malheureusement le temps que je peux consacrer à la presse. Vous voudrez bien me pardonner, mais je dois interrompre cette conférence ». Sans plus attendre, le Député-Maire quitta l’abri de chantier, escorté par son assistant jusqu’à la voiture où les deux hommes s’engouffrèrent avant que la berline ne reprenne la direction de la mairie de Reims. « Que comptez-vous faire si le chantier prend trop de retard ? » demanda Perchon. « Mais j’espère bien qu’il prendra du retard » rétorqua le Maire. « Mais pourquoi ça ? ». « Vous voyez Perchon, la politique, c’est l’art de savoir se baigner sans jamais se mouiller. Avec le retard qu’il va prendre, Colini va devoir nous verser des indemnités. Il va être pris à la gorge et c’est là que je serais en capacité de pouvoir négocier avec lui ». « Mais négocier quoi Monsieur le Maire ? ». « Je le saurai en temps voulu. Vous savez Perchon, en politique il y a toujours quelque chose à négocier. Disons que je garderai Colini sous la main en échange de mon indulgence à son égard ». La berline finissait enfin par arriver devant les marches de la mairie que Xavier Delibrecourt et son assistant s’empressèrent de gravir afind’éviter la pluie qui ne cessait de tomber en véritables trombes sur toute la région. Les deux hommes gagnèrent l’étage. Le Maire s’enferma dans son bureau tandis que son assistant pris place dans le secrétariat où deux femmes s’activaient à traiter des dossiers. Delibrecourt prit place dans son luxueux fauteuil avant que l’on frappe à la porte. « Oui, entrez » s’exclama le Maire. Un homme pénétra dans le vaste bureau en tenant une pochette cartonnée à la main. « Bonjour Monsieur Delibrecourt, j’ai ce que vous m’avez demandé. « Ha, très très bien Legrand, donnez-moi ça pour voir un peu ce que nous avons là » L’homme s’approcha timidement du bureau sur lequel il posa le dossier. Le Maire s’empressa de le saisir et de le consulter. Il sortit une pile de feuilles qu’il survola du regard. « Qu’est-ce que c’est que cette liste de noms ? »interrogea t-il. « Il s’agit de prête-noms Monsieur le Maire. Nicolas Debenois a acheté plusieurs biens qu’il a mis aux noms de toutes ses personnes afin de dissimuler une grande partie de son patrimoine. Il y a une villa à la Réunion, un manoir en Normandie, plusieurs hectares de vigne dans le Bordelais et un haras en Seine et Marne ».« Et à combien est estimé ce patrimoine caché ? ». « Douze millions d’euros Monsieur le Maire, alors que sa dernière déclaration se monte à huit cent mille euros. ». « Je crois que la candidature de Debenois est mal engagée. Avezvous enquêté sur ses enfants ? » « Oui, son fils de vingt ans travaille comme cadre dans le groupe Escome pour un salaire de huit mille euros par mois. Le seul souci, c’est qu’il est encore étudiant à temps plein dans une université Américaine. Tout ça ressemble fort à un emploi fictif ». « Haha ! Debenois est mort, je vais enfin pouvoir me présenter à la présidentielle. Très bon travail Legrand. Vous allez maintenant vous renseigner sur Pierre Bourtin. Il s’agit d’un emmerdeur d’écolo qui veut faire campagne aux prochaines municipales. Je veux tout savoir sur lui, son passé, sa famille, sa couleur préférée, ce qu’il mange, tout ! Je ne veux pas risquer de voir ce fouineur mettre son nez dans mes affaires ». « Bien, je me mets au travail dès aujourd’hui ». « Parfait, maintenant je vous demande de bien vouloir me laisser, j’ai du travail. Vous connaissez la sortie ». Le détective tourna les talons et sortit du bureau en faisant bien attention de ne pas claquer la porte afin de ne pas attirer l’attention sur lui. Après avoir passé une bonne partie de la journée à son bureau, Monsieur Delibrecourt demanda à son assistant de faire avancer la voiture devant les marches de la mairie. Le Maire et Monsieur Perchon sortirent du bâtiment et prirent place à l’arrière de la berline qui démarra avant même que les deux hommes n’aient fini de boucler leurs ceintures de sécurité. « Il est 16 h 00, Lacapelle ne va pas tarder à arriver chez moi. Je veux être sur place lorsqu’il sera là ».
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christophe76460 · 4 years
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Nouvelle journée !!! Que le Seigneur nous donne la force de poursuivre la course.
Aujourd'hui nous allons parler de notre adoration.
Après avoir reçu ces instructions du roi, ils partirent. Ils virent alors l'étoile qu'ils avaient déjà remarquée en Orient: elle allait devant eux, et quand elle arriva au-dessus de l'endroit où se trouvait l'enfant, elle s'arrêta. Ils furent remplis d'une très grande joie en la voyant là. Ils entrèrent dans la maison et virent l'enfant avec sa mère, Marie. Ils se mirent à genoux pour adorer l'enfant; puis ils ouvrirent leurs bagages et lui offrirent des cadeaux: de l'or, del'encens et de la myrrhe. Mat2 : 9-11 BFC
Mais le roi lui dit: «Tu ne me donneras rien! Je veux acheter cela, te le payer à sa pleine valeur. Je ne vais quand même pas offrir au Seigneur ce qui t'appartient, lui faire des sacrifices qui ne me coûtent rien!» 1Chr21:24 BFC
Bien-aimés, Soyons les vrais adorateurs que le père recherche.
Avez-vous remarqué que les mages ont adoré Jésus autrement qu'avec des chants? Ils lui offrirent des trésors précieux !
Notre adoration devra dépasser le simple niveau des chants. En effet, Dieu n'est pas impressionné par nos chants, encore moins par la beauté de notre voix. Sur ces aspects, il est déjà assez bien servi dans le ciel par les anges. Dieu recherche une autre forme d'adoration. C'est pour cela qu'il a créé l'homme (une espèce autre que les anges). Dieu est plus intéressé par votre cœur que par vos chœurs (cantiques).
Bien sûr, Dieu ne restera pas insensible à vos chants, si ceux-ci sont l'expression sincère d'un cœur pur et tout entier à lui !
Aujoud'hui, nous verrons que : "Adorer Dieu c'est aussi lui offrir nos trésors". Si nous avons appris à adorer Dieu de tout notre cœur, nous n'aurons pas de mal à lui offrir ce qui nous tient le plus à cœur (nos biens, notre temps et notre argent). Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur (Matthieu 6 : 21).
La bible dit qu'en adorant Jésus, les mages ont ouvert leurs trésors et lui offrirent de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
_Un des signes qui révèle les vrais adorateurs, est que ces derniers donnent à Dieu le meilleur, la première place, la priorité et ce qui leur coûte le plus_. Vous ne pouvez pas avoir un cœur d'adorateur et ne pas être libéral ou diligent. David a dit : "Je n'offrirai pas à l'Eternel quelque chose qui ne me coûte rien"(1 Chroniques 21 : 24).
Souvent dans nos assemblées, lorsque c'est le temps de la louange, tout le monde est chaud, et je dirai même très chaud. Ça danse, crie, saute, pousse des cris de joie, etc. Mais quand vient le moment des dîmes et offrandes, beaucoup restent assis, très peu se lèvent pour offrir à Dieu leurs trésors. C'est bien d'exprimer nos émotions à Dieu, mais adorer Dieu en vérité c'est aussi être concret. Nous devons passer des paroles aux actes. Bien-aimés, arrêtons de vivre une vie chrétienne folklorique et artistique. Il y a beaucoup trop
d'artistes dans le milieu chrétien et malheureusement très peu de vrais adorateurs.
Nous crions "Amen Fort" ou "Alléluia Bien", mais nos cœurs sont pleins de trésors que nous refusons de donner à Dieu. Quel évangile vivons-nous? Certainement un évangile de slogan. Mais pas le vrai évangile ! Ne soyons donc pas étonnés que nos vies soient spirituellement stériles et improductives. Car Dieu ne répond pas aux prières des hypocrites. Mais il fait grâce aux cœurs vrais, purs et sincères.
Les vrais adorateurs mangeront les meilleures productions du pays ! (Esaïe 1 : 19).
Prions:
Père céleste, merci pour cette méditation qui interpelle ma conscience. Je me reconnais; et je viens me repentir de tous comportements de faux adorateurs. J'ai compris le véritable sens de l'adoration à Dieu: en esprit et en vérité. Il s'agit en réalité d'adorer Dieu avec notre cœur, mais aussi avec nos biens et nos trésors ou richesses. Pardonne-moi pour tous raisonnements et toutes les fausses doctrines derrière lesquelles je me suis caché pour trouver des raisons de ne pas t'offrir le meilleur dans mon temps, mes dîmes, mes offrandes et autres. Merci Seigneur.
#AdoramCrew
#AdoramMinistry
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christophe76460 · 5 years
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Je prie mal, j’arrive pas à m’exprimer, donc ça sert à rien d’essayer. »
« J’ai l’impression de parler dans le vide. »
« De toute façon, Dieu répond pas… »
Peut-être t’es-tu retrouvé dans ces quelques phrases. Nous sommes malheureusement beaucoup à nous les dire. Nous pensons que la prière résulte d’un don extraordinaire qui ne nous concerne aucunement. Ou alors, nous pensons être de mauvais chrétiens par notre manque d’aisance à la prière. Tout cela parce que nous n’avons pas assez confiance en nous-mêmes ou dans le pouvoir de Dieu.
Tim Chester, l’auteur de Prier, c’est pourtant simple, s’est également découragé de nombreuses fois au sujet de la prière. C’est ce qui l’a poussé à s’interroger sur le vrai sens de la prière et à nous partager ses découvertes dans ce livre. C’est donc un auteur qui connaît parfaitement ce par quoi nous passons.
Personnellement, en lisant le titre de ce livre, j’ai cru que l’auteur se payait peut-être ma tête. Pourtant, tandis qu’il développe dans son livre les raisons pour lesquelles la prière est effectivement « simple », on ne peut que lui donner raison.
Prier, c’est simple
En effet, quel Père serait Dieu s’il rendait la prière difficile pour nous ? Le sacrifice de son Fils mort pour nous sur la croix n’aurait alors plus beaucoup de sens… Car c’est bien cela que le Seigneur désire : nous permettre de lier à nouveau les liens avec lui. C’est pourquoi la prière ne peut être que simple et accessible à tous, qu’importe notre plus ou moins grande facilité à nous exprimer.
Dieu nous a tout donné pour nous permettre de prier : un Père qui écoute avec attention son enfant, un Fils qui nous réconcilie avec Lui et permet nos prières, son Saint-Esprit qui nous aide à formuler et exprimer nos prières.
Mais alors, d’où vient le réel problème ?
La prière est difficile tout d’abord parce que Satan est dans ce monde. Il est là pour nous décourager, nous faire perdre confiance, rompre à tout prix ce lien unique que nous avons avec son ennemi. Satan ne veut pas que nous prions.
C’est pourquoi on se sent souvent trop découragé, trop dérangé, trop déconcentré, trop fatigué pour prier.
Parfois, le problème vient également de nous-mêmes : nous ne savons pas faire de la prière notre priorité. Nous pensons à notre travail qui nous attend durant la journée ou le temps qui file entre nos doigts. « Nous n’avons pas le temps de prier ». Cette excuse est récurrente. Et beaucoup trop simple. Trop faible. Car la vérité, c’est que nous ne prenons pas le temps de prier.
Tim Chester commence ainsi par nous présenter la simplicité de la prière en elle-même, puis de la difficulté à prier dans nos vies. Par-là, il nous offre des témoignages intéressants et des pistes de réflexion à saisir pour mieux évaluer notre comportement dans la prière. Des applications sont également proposées pour nous aider à nous sentir plus à l’aise à prier, notamment dans la communauté, et nous encourager à prier à partir de la Parole.
En somme, un bon livre pour nous permettre de revoir la définition de « prière » et nous encourager à surmonter nos peurs ou nos malaises pour s’adresser à Dieu d’un cœur ouvert.
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