Sous le ciel étoilé, je vous envoie mes souhaits les plus sincères pour une nuit remplie de doux rêves et de paix intérieure. Que chaque étoile veille sur vous… Bonne nuit
Je ne sais jamais quoi mettre sur mes avatars. Vous aviez partager des listes fr mais je les trouves plus.. Je me fais un petit post it ici. Si vous avez des listes, on partage? il y a des doublons
Regards ténébreux
Les Secrets enfouis
L'Ombre silencieuse
Échos de minuit
Les Traces de l'oubli
Les Feux éteints
Morsure d'hiver
Au-delà du brouillard
Lueur interdite
Le Masque déchiré
Encre noire
Les Jardins abandonnés
La Voix du silence
Sous les étoiles sombres
Étreinte de la nuit
La Cité des murmures
Le Reflet brisé
Les Chemins interdits
L'Envol de l'ombre
L'Innocence perdue
Frissons d'obsidienne
Les Fantômes du passé
Les Roses noires
Le Souffle des ténèbres
Le Cœur englouti
L'Écho des cendres
Le Parfum de l'oubli
Les Portes interdites
La Malédiction d'argent
Les Yeux sans visage
Dans l'ombre des corbeaux
La Morsure du destin
Au creux de l'abîme
Les Larmes de l'oubli
L'Enfer en héritage
L'Éveil des démons
La Peur écarlate
Les Ames égarées
Les Passages interdits
Le Silence des sépultures
Les Vents funestes
Le Destin trahi
Les Murmures de la nuit
L'Envol des chimères
Les Lueurs sombres
La Morsure du passé
Les Larmes de l'ombre
La Légende des corbeaux
Les Ténèbres intérieures
Les Chemins de la peur
L'Effroi suspendu
Les Mains sanglantes
Les Rires éteints
Le Labyrinthe obscur
L'Orage éternel
Le Regard sans âme
Les Ombres profondes
La Danse des spectres
Les Anges déchus
Le Souffle des damnés
Les Secrets du passé
La Voix des tourments
Les Ruines oubliées
La Nuit sans fin
Les Flammes éternelles
La Toile de l'araignée
Les Vestiges du mal
Le Mystère envoûtant
Les Larmes de sang
La Malédiction du corbeau
Les Visages sans visage
L'Étreinte de l'enfer
Les Portes de la folie
Les Murmures du destin
Le Regard perdu
Les Ténèbres profondes
L'Effroi enfoui
Les Portes de l'obscurité
L'Écho des tourments
Le Regard ténébreux
Les Flammes de l'oubli
Le Voile ensanglanté
La Marque maudite
Les Rêves interdits
La Lueur sinistre
Les Murmures envoûtants
Le Sentier des ombres
Le Reflet démoniaque
Les Secrets perdus
La Prison des âmes
Les Ténèbres dévorantes
L'Ombre silencieuse
Les Chemins interdits
Le Chant des damnés
La Lame du désespoir
Les Voix de l'au-delà
L'Éclipse du destin
Les Frissons funestes
La Danse des démons
Les Souvenirs maudits
Le Regard perdu
Les Vestiges de la nuit
La Marque de la terreur
Les Flammes éternelles
Le Voile de l'agonie
Les Murmures mortels
L'Ombre enchaînée
Les Chemins maudits
La Vengeance démoniaque
Le Masque de la folie
Les Lueurs éteintes
La Danse des esprits
Les Soupirs funèbres
Les Secrets ensanglantés
La Prison de la folie
Les Ténèbres écarlates
Le Regard ténébreux
Les Vestiges de la peur
L'Écho du cauchemar
Le Baiser de la mort
Les Flammes damnées
La Chute éternelle
Les Chemins ensorcelés
Le Reflet brisé
Les Lueurs de l'ombre
La Malédiction ensorcelée
Le Voile des regrets
Les Murmures hantés
L'Étreinte des ténèbres
Le Regard perdu
Les Flammes éternelles
Le Voile de l'oubli
La Marque de la peur
Les Secrets enfouis
La Prison des cauchemars
Les Ténèbres abyssales
Le Reflet macabre
Les Vestiges ensanglantés
L'Ombre déchue
Les Chemins de la perdition
La Vengeance éternelle
Le Masque des tourments
Les Lueurs mourantes
La Danse macabre
Les Soupirs éternels
Les Secrets interdits
La Prison des illusions
Les Ténèbres éternelles
Le Regard funeste
Les Vestiges du désespoir
L'Écho des âmes perdues
Le Souffle de la mort
Les Flammes enragées
Le Voile des illusions
Les Murmures obsédants
L'Ombre envoûtante
Les Chemins désolés
La Malédiction éternelle
Le Reflet perdu
Les Lueurs nocturnes
La Chute funeste
Les Souvenirs ensanglantés
Les Secrets enfouis
La Prison des ombres
Les Ténèbres déchirées
Le Regard brisé
Les Vestiges maudits
L'Écho des tourments
Le Baiser de l'oubli
Les Flammes sombres
La Danse éternelle
Les Soupirs tourmentés
Les Secrets voilés
La Prison des tourments
Les Ténèbres éthérées
Le Reflet ensanglanté
Les Lueurs évanouies
Les Frissons déchus
Les Reflets perdus
Les Reflets effacés
L'Éclat mirifique des ruines oubliées
Les Secrets de la nébuleuse déchue
Les Vestiges d'une beauté évanouie
L'Étoile solitaire, guide des cieux
Le Pendu suspendu, mystère dans les cieux
La Lune argentée, gardienne des rêves
Le Soleil flamboyant, éclat de lumière
La Justice équitable, balance des destins
Le Jugement vibrant, réveil de l'âme
Le Monde infini, danse de l'univers
La Roue tourbillonnante, destin en mouvement
La Force indomptable, puissance intérieure
Le Chariot triomphant, victoire en marche
La Tempérance sereine, harmonie des éléments
La Papesse mystérieuse, gardienne des secrets
L'Empereur solide, fondation de l'ordre
L'Impératrice fertile, source de créativité
Le Diable séducteur, tentation ardente
La Mort silencieuse, transformation inéluctable
Le Magicien énigmatique, maître des arts occultes
La Peste dévastatrice, fléau implacable
Le Fou insouciant, voyageur des mondes
La Tour déchue, chute de l'illusion
Le Hierophant sacré, gardien des enseignements
Le Huit de coupes, départ mélancolique
L'As de deniers, promesse d'abondance
La Reine d'épées, sagesse tranchante
Le Roi de bâtons, leader enflammé
La Page de coupes, messager des émotions
Le Neuf de deniers, richesse accomplie
Le Deux de bâtons, choix et potentiel
Le Six d'épées, voyage vers la paix
Le Trois de coupes, célébration joyeuse
Le Sept de deniers, patience récompensée
L'As de bâtons, étincelle créatrice
La Reine de deniers, générosité fertile
Le Roi d'épées, autorité mentale
La Page de bâtons, passion émergente
Le Dix d'épées, fin d'un cycle
Le Quatre de coupes, désillusion intérieure
Le Sept de coupes, rêverie envoûtante
L'As de coupes, source d'amour
Le Roi de deniers, prospérité terrestre
La Reine de bâtons, énergie inspirante
La Page d'épées, esprit vif et curieux
Le Six de coupes, nostalgie douce
Le Deux de deniers, jonglerie de choix
Le Huit de épées, prisons mentales
Le Dix de deniers, héritage matériel
L'As d'épées, puissance de la pensée
La Reine de coupes, intuition profonde
La Marée des songes
Les Visions perdues
La Lueur furtive
L'Errance silencieuse
Le Voile d'argent
Les Rêves brisés
La Brume éternelle
L'Encre des mystères
Les Silences enfouis
Le Chant des échos
Les Voix errantes
La Flamme solitaire
Les Secrets du silence
Le Regard de l'ombre
Les Passages éphémères
L'Éclat d'ambre
Les Souvenirs fanés
La Lueur crépusculaire
Les Murmures nocturnes
Le Reflet évanoui
La Danse des illusions
L'Horizon suspendu
Les Échos lointains
La Brume éthérée
Le Souffle fugace
Les Soupirs évanescents
La Mélodie oubliée
Les Flammes vacillantes
Le Voile de minuit
Les Regards perdus
La Clairière ensorcelée
Les Murmures d'antan
L'Encre des destins
Les Chemins d'écume
La Lueur évanouie
Les Frissons éthérés
Le Reflet d'opale
La Chanson des étoiles
Les Ombres vagabondes
Le Silence oublié
Les Pas évanescents
La Danse des reflets
L'Instant suspendu
Les Échos d'ambre
La Brume solitaire
La Plume d'argent
Les Silences évanouis
Le Regard lointain
Les Secrets fugaces
L'Étincelle perdue
Les Souvenirs d'opale
Le Rayonnement crépusculaire
Les Murmures d'ailleurs
La Mélodie évanouie
Les Flammes éphémères
Le Voile d'éternité
Les Regards éteints
La Clairière envoûtante
Les Murmures d'antan
L'Encre des destins
Les Chemins d'écume
La Lueur évanouie
Les Frissons éthérés
Le Reflet d'opale
La Chanson des étoiles
Les Ombres vagabondes
Le Silence oublié
Les Pas évanescents
La Danse des reflets
L'Instant suspendu
Les Échos d'ambre
La Brume solitaire
La Plume d'argent
Les Silences évanouis
Le Regard lointain
Les Secrets fugaces
L'Étincelle perdue
Les Souvenirs d'opale
Le Rayonnement crépusculaire
La Lueur enchantée
Le Reflet d'azur
La Mélodie évanouie
Les Flammes éphémères
Le Voile d'éternité
Les Regards éteints
La Clairière envoûtante
Les Murmures d'antan
L'Encre des destins
Les Chemins d'écume
La Lueur évanouie
Les Frissons éthérés
Le Reflet d'opale
La Chanson des étoiles
Les Ombres vagabondes
Le Silence oublié
Les Pas évanescents
La Danse des reflets
L'Instant suspendu
Les Échos d'ambre
Les Brumes fugitives
Le Regard d'or
Les Secrets du crépuscule
L'Écho de l'oubli
La Lueur éternelle
Les Soupirs de l'aube
Le Voile de l'âme
Les Murmures éthérés
La Danse des éphémères
Les Frissons de l'aurore
Le Reflet d'émeraude
La Chanson des échos
Les Ombres envoûtantes
Le Silence éternel
Les Pas suspendus
La Lueur du songe
Les Secrets enchantés
L'Éclat du mystère
Les Souvenirs d'argent
Le Rayonnement obscur
Les Murmures d'opale
La Brume lointaine
Le Regard fugace
Les Passages évanouis
L'Écho des étoiles
La Lueur d'azur
Les Frissons ensorcelés
Le Reflet solitaire
La Danse des chimères
La Clairière éthérée
Les Silences éternels
Le Voile de l'horizon
Les Regards évanescents
La Plume d'éternité
Les Secrets d'ambre
L'Encre des illusions
Les Souvenirs d'opale
Le Rayonnement crépusculaire
Par les ciels noués aux ciels
Brefs Déluges
Rhapsodie rouge
Une rhétorique des nuages
Éléphantesque
Les Échos des Étoiles Scintillantes
Les Secrets d'Émeraude et de Brume
Le Songe des Illusions Éternelles
Les Murmures du Jardin Enchanté
Les Ailes de la Nuit Éternelle
L'Éclat de l'Âme Étoilée
Les Énigmes du Temps Suspendu
Les Larmes d'Opale et de Lumière
Le Chant des Étoiles Captives
La Danse des Papillons d'Ébène
L'Écho du Silence Éternel
Les Étoiles Éphémères de l'Infini
Les Portes de l'Aube Céleste
Le Voyage des Rêves Oubliés
Les Lueurs de l'Aurore Éternelle
La Symphonie des Âmes Endormies
Le Soupir des Fleurs de Cristal
Éthéré
Chrysalide
Évanescence
Sélénite
Élytres
Nostalgie
Émeraude
Zéphyr
Mélancolie
Orée
Azur
Délire
Céleste
Rêverie
Ether
Féerie
Lueur
Harmonie
Sublime
Odyssée
Envol
Alchimie
Arcane
Incantation
Illusion
Éclipse
Astrale
Éternité
Ombre
Sérénade
Élévation
Enchantement
Mystère
Palimpseste
Euphorie
Ensorcelle
Sirène
Perséphone
Avalon
Zénith
Aube
Valhalla
Chimère
Solstice
Zodiaque
Épiphanie
Mnémosyne
Myriade
Magie
Nébuleuse
Vagabond
Astre
Labyrinth
Aurora
Équinoxe
Élixir
Silhouette
Évanescent
Opale
Chant
Somnambule
Eurydice
Écho
Vertige
Sélène
Métamorphose
Brume
Écume
Enigme
Ethéré
Illume
Incarnat
Mélodie
Zéphyre
Songe
Mythe
Ténèbres
Nymphe
Envoûtement
Ailée
Enchantée
Émulsion
Égérie
Lumière
Palais
Améthyste
Éclisse
Doux
Éphémère
Sérénité
Illusoire
Magistral
Éclipse
Enfer
Ressusciter
Élémentaire
Mystique
Aérien
Mirifique
Évocation
Invraisemblable
Envoûtant
Serment
Absolu
Exquis
Extase
Errance
L'Élixir Éternel
Les Voiles d'Argent
Le Souffle d'Améthyste
Les Secrets d'Ébène
L'Ombre Enchantée
Le Chant des Sirènes
Les Larmes d'Opale
La Lueur d'Émeraude
Le Sortilège d'Or
La Plume d'Ivoire
L'Écho du Temps
Les Brumes d'Onyx
La Rose d'Amarante
Les Murmures de Jade
Le Feu Sacré
La Voie des Étoiles
Le Mystère d'Obsidienne
Les Secrets d'Abyss
L'Essence d'Argent
Le Rêve d'Azur
La Prophétie d'Orphée
Le Voile de Saphir
Les Illusions d'Ébène
La Clarté d'Opale
Le Cri du Corbeau
Les Enchantements d'Émeraude
La Prison d'Améthyste
Le Portail d'Ivoire
Les Chimères de Minuit
La Magie d'Ébène
Le Soupir du Vent
Les Échos du Passé
La Brume d'Argent
Le Regard d'Onyx
Les Lueurs d'Améthyste
La Danse des Ombres
Le Secret d'Émeraude
Les Volutes d'Opale
L'Aube d'Azur
Le Chant des Mages
La Quête d'Or
Les Voiles d'Ébène
Le Silence d'Opale
La Plume d'Améthyste
Les Larmes de Jade
Le Feu d'Argent
Regards ténébreux
Les Secrets enfouis
L'Ombre silencieuse
Échos de minuit
Les Traces de l'oubli
Les Feux éteints
Morsure d'hiver
Au-delà du brouillard
Lueur interdite
Le Masque déchiré
Encre noire
Les Jardins abandonnés
La Voix du silence
Sous les étoiles sombres
Étreinte de la nuit
La Cité des murmures
Le Reflet brisé
Les Chemins interdits
L'Envol de l'ombre
L'Innocence perdue
Frissons d'obsidienne
Les Fantômes du passé
Les Roses noires
Le Souffle des ténèbres
Le Cœur englouti
L'Écho des cendres
Le Parfum de l'oubli
Les Portes interdites
La Malédiction d'argent
Les Yeux sans visage
Dans l'ombre des corbeaux
La Morsure du destin
Au creux de l'abîme
Les Larmes de l'oubli
L'Enfer en héritage
L'Éveil des démons
La Peur écarlate
Les Ames égarées
Les Passages interdits
Le Silence des sépultures
Les Vents funestes
Le Destin trahi
Les Murmures de la nuit
L'Envol des chimères
Les Lueurs sombres
La Morsure du passé
Les Larmes de l'ombre
La Légende des corbeaux
Les Ténèbres intérieures
Les Chemins de la peur
L'Effroi suspendu
Les Mains sanglantes
Les Rires éteints
Le Labyrinthe obscur
L'Orage éternel
Le Regard sans âme
Les Ombres profondes
La Danse des spectres
Les Anges déchus
Le Souffle des damnés
Les Secrets du passé
La Voix des tourments
Les Ruines oubliées
La Nuit sans fin
Les Flammes éternelles
La Toile de l'araignée
Les Vestiges du mal
Le Mystère envoûtant
Les Larmes de sang
La Malédiction du corbeau
Les Visages sans visage
L'Étreinte de l'enfer
Les Portes de la folie
Les Murmures du destin
Le Regard perdu
Les Ténèbres profondes
L'Effroi enfoui
Les Portes de l'obscurité
L'Écho des tourments
Le Regard ténébreux
Les Flammes de l'oubli
Le Voile ensanglanté
La Marque maudite
Les Rêves interdits
La Lueur sinistre
Les Murmures envoûtants
Le Sentier des ombres
Le Reflet démoniaque
Les Secrets perdus
La Prison des âmes
Les Ténèbres dévorantes
Le Reflet macabre
Les Vestiges de la peur
L'Écho du cauchemar
Le Baiser de la mort
Les Flammes damnées
La Chute éternelle
Les Chemins ensorcelés
Anglais
Buried Secrets
The Silent Shadow
Echoes of Midnight
Traces of Oblivion
Extinguished Fires
Winter's Bite
Beyond the Mist
Forbidden Gleam
Torn Mask
Black Ink
Abandoned Gardens
Voice of Silence
Under Dark Stars
Embrace of the Night
City of Whispers
Broken Reflection
Forbidden Paths
Flight of Shadows
Lost Innocence
Obsidian Shivers
Ghosts of the Past
Black Roses
Breath of Darkness
Swallowed Heart
Echo of Ashes
Scent of Oblivion
Forbidden Gates
Silver Curse
Eyes Without a Face
In the Shadow of Crows
Bite of Destiny
In the Depths of the Abyss
Tears of Oblivion
Inheritance of Hell
Awakening of Demons
Scarlet Fear
Lost Souls
Forbidden Passages
Silence of Graves
Fatal Winds
Betrayed Destiny
Whispers of the Night
Flight of Chimeras
Dark Glows
Bite of the Past
Tears of Shadows
Legend of Crows
Inner Darkness
Paths of Fear
Suspended Dread
Bloody Hands
Extinguished Laughter
Obscure Labyrinth
Eternal Storm
Soulless Gaze
Deep Shadows
Dance of Specters
Fallen Angels
Breath of the Damned
Secrets of the Past
Voice of Torments
Forgotten Ruins
Endless Night
Eternal Flames
Web of the Spider
Remnants of Evil
Enchanting Mystery
Blood Tears
Curse of the Raven
Faceless Visages
Embrace of Hell
Gates of Madness
Whispers of Destiny
Lost Gaze
Profound Darkness
Buried Dread
Gates of Darkness
Echo of Torments
Dusky Gaze
Bloodstained Veil
Cursed Mark
Forbidden Dreams
Sinister Glare
Enchanted Whispers
Path of Shadows
Demonic Reflection
Lost Secrets
Prison of Souls
Devouring Darkness
Silent Shadow
Dance of the Damned
Blade of Despair
Voices from Beyond
Eclipse of Destiny
Ominous Shivers
Dance of Demons
Cursed Memories
Nightfall Vestiges
Mark of Terror
Prison of Nightmares
Abyssal Darkness
Macabre Reflection
Bloodstained Remnants
Fallen Shadow
Paths of Perdition
Eternal Vengeance
Mask of Torments
Faded Glows
Dance of Spirits
Funereal Whispers
Bloodstained Secrets
Prison of Madness
Scarlet Darkness
Remnants of Fear
Echo of Nightmare
Kiss of Death
Damned Flames
Eternal Fall
Enchanted Paths
Faded Glows of Shadow
Cursed Enchantment
Veil of Regrets
Haunted Whispers
Embrace of Darkness
Veil of Oblivion
Mark of Fear
Prison of Shadows
Paths of Desolation
Mask of Madness
Extinguished Glows
Dance of Illusions
Eternal Horizon
Distant Echoes
Ethereal Mist
Fleeting Breath
Vanishing Whispers
Forgotten Melody
Fleeting Flames
Midnight Veil
Lost Gazes
Enchanting Clearing
Whispers of Yesteryear
Ink of Destinies
The Quest for Gold
The Ebony Veils
The Opal Silence
The Amethyst Feather
The Tears of Jade
The Silver Fire
Dark Gazes
The Buried Secrets
Midnight Echoes
Beyond the Fog
Forbidden Glow
The Torn Mask
The Voice of Silence
The City of Whispers
The Broken Reflection
The Breath of Darkness
The Engulfed Heart
The Echo of Ashes
The Scent of Oblivion
The Silver Curse
In the Shadow of Ravens
The Bite of Destiny
The Awakening of Demons
The Silence of Tombs
Fateful Winds
Dark Gleams
The Bite of the Past
The Legend of Crows
Suspended Terror
The Obscure Labyrinth
The Breath of the Damned
The Voice of Torment
The Spider's Web
Tears of Blood
The Raven's Curse
Faceless Faces
The Grasp of Hell
The Gates of Madness
The Lost Gaze
Doors of Darkness
The Echo of Torment
The Dark Gaze
Flames of Oblivion
The Bloodstained Veil
The Cursed Mark
Sinister Gleam
Enchanting Whispers
The Demonic Reflection
Echo of Nightmares
The Kiss of Death
Dream Tide
Lost Visions
The Fleeting Glow
Silent Wandering
The Silver Veil
Broken Dreams
Eternal Mist
Ink of Mysteries
Buried Silences
Song of Echoes
Wandering Voices
Solitary Flame
Secrets of Silence
Gaze of Shadow
Ephemeral Passages
Amber Radiance
Faded Memories
Twilight Glow
Nocturnal Whispers
Faded Reflection
Suspended Horizon
Etherial Mist
Flickering Flames
Enchanted Glade
Whispers of Yesteryears
Paths of Foam
Faded Gleam
Etherial Shivers
Opalescent Reflection
Star's Song
Wandering Shadows
Forgotten Silence
Vanishing Steps
Dance of Reflections
Suspended Moment
Amber Echoes
Solitary Mist
Silver Feather
Vanished Silences
Distant Gaze
Fleeting Secrets
Lost Spark
Opal Memories
Twilight Radiance
Whispers from Elsewhere
Faded Melody
Ephemeral Flames
Veil of Eternity
Extinct Gazes
Enchanting Glade
Enchanted Glow
Azure Reflection
Vanished Melody
Grove
Azure
Delirium
Celestial
Reverie
Ether
Fairy
Glimmer
Harmony
Sublime
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Shadows
Ecstasy
Wandering
Erudite
Brush
The Eternal Elixir
Silver Veils
Breath of Amethyst
Ebony Secrets
Enchanted Shadow
The Siren's Song
Opal Tears
Emerald Gleam
Spell of Gold
Ivory Feather
Echo of Time
Onyx Mists
Rose of Amaranth
Jade Whispers
Sacred Fire
Path of Stars
Obsidian Mystery
Abyss Secrets
Silver Essence
Azure Dream
Orpheus' Prophecy
Sapphire Veil
Ebony Illusions
Opalescent Clarity
The Raven's Cry
Emerald Enchantments
Amethyst Prison
Ivory Portal
Midnight Chimeras
Ebony Magic
Whisper of the Wind
Echoes of the Past
Silver Mist
Onyx Gaze
Amethyst Gleams
Dance of Shadows
Emerald Secret
Opalescent Spirals
Azure Dawn
Mage's Chant
The Golden Quest
Ebony Veils
Silence of Opal
Amethyst Feather
C’était un simple crush, une histoire d’une nuit. Mais au matin, Manon se leva, encore vêtue de son t-shirt déchiré. La rouquine prépara ses pinceaux et invita Paul à la rejoindre. Elle trouvait son visage si charmant qu’elle voulait garder une trace. Dès lors, elle dessina son portrait, usant de la peinture et du temps. Son coup du soir demeurait nu, assis sur une chaise, prenant une position sérieuse et intime. Contrairement à l’artiste qui, sans complexe, n’hésita pas à garder les cuisses ouvertes. D’ailleurs, Paul ne pouvait que profiter de son sexe rasé et sa poitrine généreuse à peine voilée par le tissu blanc de son maillot.
Manon peignait, profitant de son inspiration. Elle dessinait magnifiquement mais ne souhaitait pas exposer ni vendre ce nouveau tableau. Contrairement à ses habitudes, celui-ci n’était qu’une envie, un moment de plaisir, un cadeau pour remercier Paul pour cette jolie nuit passionnée.
Je vais faire entrer ton corps dans l’immortalité. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu étais beau, dit-elle.
Paul sourit à cet instant. Cependant, constatant que Manon arrêta de peindre tout en présentant un regard sérieux. Il comprit qu’elle ne voulait pas qu’il bouge, y compris dans la mimique.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Non, répondit-il après une hésitation.
Il avait peur qu’elle rate son œuvre parce qu’il aurait remué les lèvres. Toutefois, elle arrêta de peindre et regarda son amant avec étonnement. Dès lors, il se sentit obligé de se justifier.
Je préfèrerais changer ma vie entièrement…Parfois, j’ai l’impression d’avoir loupé quelque-chose. Que ça ne s’est pas passé comme prévu. Rien ne me plait dans cette vie.
La jeune femme écoutait avec attention. Elle comprenait ce qu’il ressentait. Elle avait bientôt 40 ans, pas d’enfant et une vie, pourtant magnifique, mais triste. Elle avait vécu des moments de galère avant la reconnaissance. Cependant, elle sait que la galère peut revenir à tout moment. Et oui, elle aussi, aurait voulu changer sa vie, si elle le pouvait. Paul interrompit sa perdition soudaine. Aussitôt, Manon se remit à peindre.
Le soir venu, le tableau n’était pas encore fini. Paul proposa de revenir le lendemain soir, car il devait rentrer chez lui. Personne ne l’attendait si ce n’est une pile de dossiers pour le boulot. Il s’habilla puis sortit après avoir embrassé langoureusement Manon.
Dehors, il faisait déjà nuit. Le ciel magnifiquement dégagé, se voilait d’un tapis d’étoiles. Paul marcha longtemps, en repensant à leur discussion sur leur vie. Il se demandait si ce n’était pas l’occasion de se ranger, arrêter des histoires sans lendemain et enfin, de pouvoir vivre une vraie histoire d’amour. Il leva la tête pour admirer la lune. Tout à coup, il aperçut une étoile filante. Cette dernière laissait derrière elle, un éphémère trait argenté. Puis il entra dans son appartement et s’endormit en oubliant cette belle journée.
Chéri, tu vas être en retard !
Paul regarda avec des yeux exorbités la belle brune qui se promenait en jogging dans sa chambre. Elle ouvrit la porte d’une armoire qu’il n’avait jamais vue. Un coup d’œil par la fenêtre, il n’était pas dans son logement. Lui qui, d’ordinaire, voyait une petite cour, se trouvait à découvrir une avenue ou un boulevard. Il se leva, approcha de la femme qu’il ne connaissait pas. Il allait poser une question lorsqu’il entendit parler. Dès lors, il approcha de la cuisine. Deux petites filles, assises autour d’une table, mangeaient une tartine et buvaient un bol de chocolat.
Bonjour papa ! dirent-elles en cœur.
Hé bien Paul, tu ne t’habilles pas ? Tu vas être en retard.
Et toi, tu ne travailles pas aujourd’hui ? demanda Paul.
Elle sourit à sa question Cependant, ce n’était pas la première qui lui venait en tête. Mais il ne savait pas comment expliquer qu’il y avait erreur. Il n’était pas marié, n’a jamais eu d’enfant. Et brusquement, il se retrouvait avec une femme et deux gamines dans un appartement qui ne lui disait rien.
Tu sais bien que le mardi, je suis en télétravail, annonça la femme.
Elle pria les filles de prendre leur cartable et les accompagna jusqu’à l’école. Pendant ce temps, Paul se lavait puis quittait à son tour l’appartement pour rejoindre son bureau.
Durant tout le trajet, il interrogea son esprit. Comment était-il possible qu’il ait changé de vie en une nuit ? Les vœux se réalise-t-il ? Il n’avait pas changé d’apparence. Il n’avait pas pris la vie d’un autre. Il était bien lui, mais ne comprenait rien de ce qu’il lui arrivait.
En entrant dans le hall, l’hôtesse d’accueil le regard avec insistance. Paul passa, comme tous les jours, montrant un grand sourire et en disant bonjour. Il partait en direction de l’ascenseur pour rejoindre son bureau minable, encerclé de cloisons qui n’empêchait pas d’entendre les discussions de ses collègues. Seulement, il fut arrêté.
Je travaille ici, répondit Paul avec étonnement. Vous ne me reconnaissez pas Mathilde ?
Surprise d’entendre son prénom de la bouche d’un inconnu, Mathilde resta bouche bée. Puis, elle reposa la question. Paul continuait d’affirmer qu’il travaillait dans cette entreprise depuis quatre ans. Finalement, il demanda qu’on appelle son collègue de bureau.
Norbert n’avait pas changé. Petit gros, les cheveux gris, il sortit de l’ascenseur avec son air patibulaire connu. Il commença par engueuler Mathilde tout en dévisageant Paul et un agent de sécurité. Et quand Paul le salua. Il chercha dans son esprit s’il l’avait déjà rencontré.
Non, désolé, je ne vous connais pas, dit-il. Et ne m’appelez pas pour ce genre de foutaise…Déjà que j’étais en pleine réunion !
Il partit sans écouter les appels de Paul. Celui-ci, sentant qu’il n’était pas le bienvenu, quitta le hall surveillé de près par la sécurité. Toutefois, une fois dans la rue, son téléphone sonna. L’écran afficha un nom qu’il ne connaissait pas. Cependant, il répondit et entendit une voix d’homme
Bonjour Paul, Vous allez bien ? Parce que vous ne nous avez pas prévenu de votre absence.
Oui, ça va. Mais je devais aller où ?
Bin, à la Sorbonne. Vous avez votre cours.
Choqué, il attendit et n’eut pas le temps de parler.
Vous êtes sûr que vous allez bien ? Je peux annuler vos cours de la journée.
Non, ça va. Je...j’arrive.
Paul prit le métro et descendit à Maubert-Mutualité. Il remonta la rue et entra dans l’université par la porte principale. Il ne savait pas où aller ni quoi faire. Il resta hagard jusqu’à ce qu’il croise un étudiant qui le salua. Dès lors, il profita de la discussion pour en savoir plus. Et il apprit ce qu’il n’aurait jamais pensé. Il était professeur de grec ancien.
Après avoir écouté le jeune érudit. Paul s’arrêta devant une salle de cours. Une vingtaine d’élèves attendait patiemment tout en discutant. Son entrée imposa le silence. Il posa une valisette sur la table avant d’observer les étudiants. Le grec ne s’apprend pas. Il avait quelques notions mais cela datait du collège. Il prononça un bonjour obtenant la pareille de ses élèves.
Vous ai-je déjà donné un exercice à faire ? Une traduction ?
Oui, répondit un étudiant.
Immédiatement, il lui proposa de venir au tableau et de traduire le texte étudié. En écoutant, le jeune homme, Paul réalisa qu’il comprenait tout comme s’il parlait couramment le grec ancien. Il s’étonna en corrigeant lui-même quelques erreurs d’accents et de grammaire. Le cours lui parut normal, tout comme la journée.
Au moment de quitter la Sorbonne, son téléphone sonna de nouveau. C’était son épouse.
A quelle heure rentres-tu ? demanda-t-elle.
Je ne sais pas encore.
Si tu vas chez Manon, ne rentre pas trop tard comme hier, s’il te plait. Ce matin, tu m’as paru déboussolé.
Manon ?
Oui, Manon, la peintre.
Il ne s’attendait pas à connaitre déjà Manon. Dans sa nouvelle vie, c’était une amie, alors qu’il l’avait rencontrée la veille. Il se dirigea chez elle. Peut-être avait-elle des explications ? Il reconnut la rue, le même immeuble. Il grimpa jusqu’à son atelier qui servait aussi d’appartement. Il sonna et entendit crier : « C’est ouvert ».
Sans hésiter, le professeur de grec entra. Manon était assise, elle peignait un tableau. La vue de Paul s’attarda sur la raie de ses fesses, indiquant qu’elle ne portait qu’un maillot à moitié déchiré. Elle tourna la tête lorsqu’il toussa.
Oh Paul, je ne t’attendais pas. Je pensais qu’on aurait continué ton portrait demain. (Elle se leva pour faire la bise). Tu vois j’étais en train de faire quelques retouches.
Paul découvrit son portrait nu, assis comme il l’était hier. Elle proposa de reprendre où ils en étaient. Il se retira dans la chambre, se déshabilla et revint s’assoir. Manon se mit à peindre de suite.
Excuse-moi, Manon, mais, on se connait intimement pour que tu restes…
Pour que je reste à poil ? Non, on n’a jamais couché ensemble. C’est une habitude pour mettre à l’aise mes modèles. Je me mets à poil quand ils le sont. Et puis, je ne couche pas avec les maris de mes amies.
Et pourquoi, je pose nu ?
Un cadeau pour Fabienne. Enfin, c’est ce que tu m’avais dit. Je vais faire entrer ton corps dans l’immortalité. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu étais beau
Paul sourit à cet instant parce qu’il avait déjà entendu Manon prononcer ces mots.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Cette fois-ci Paul ne répondit pas. Cette nouvelle vie lui paraissait plus belle.
Cette nuit, j'ai pu observer depuis ma fenêtre la constellation d'Orion bien reconnaissable aux trois étoiles rapprochées de sa ceinture, et Bételgeuse la plus brillante sur son épaule, j'ai vu Sirius en bas à gauche d'Orion, qui est la plus brillante de la constellation du Grand Chien, j'ai vu le Petit Chien un peu plus haut, et aussi les Gémeaux, en haut à gauche d'Orion.
Bételgeuse est déjà morte mais il faut 650 ans pour que sa lumière nous parvienne. Du coup, autour des années 2300, on verra d'ici son explosion, alors elle sera tellement lumineuse qu'elle sera visible même en plein jour.
Tout ce petit groupe est maintenant au nord-ouest sous la ligne d'horizon. De ma fenêtre, en plein sud, on pourrait voir la constellation de la balance et celle du Scorpion juste à sa droite, mais il fait déjà trop clair.
On est le 28 janvier, ça fait aujourd'hui 28 ans que mon père est décédé. Lui aussi, dans ma vie qui suit son cours avec des hauts et des bas, sa lumière continue de me parvenir.
Et le ciel est là, fidèle point de repère dans nos errances.
Sous quelle étoile suis-je né • Time Will Tell • Ballade pour toi (Ce que je cherche est en toi) • L'oiseau de nuit • Love Me, Please Love Me • Historie de coeur • Ballade pour un puceau • You'll Be On My Mind • L'amour avec toi • La poupée qui fait non
J'ai aimé connaitre ton autre monde, tes blessures et ta langue inconnue. J'ai aimé recommencer le monde avec toi, jusqu'à l'aube nouvelle. J'ai aimé tous nos instants : du premier regard jusqu’à la dernière étincelle. De la seconde où nos cœurs se sont reconnus, jusqu’aux heures où le feu et l'eau s'avouent un amour impossible. J’ai aimé apprendre de notre rencontre et de nos chemins divergents.
J’ai aimé les heures calmes, les minutes folles, les chemins de nos peut-être, quand mes étoiles s'accrochaient à ton ciel.
J’ai aimé tes colères, tes doutes, ta tendresse et tous tes murmures de lumières.
J’ai aimé tes mains sur mes rides, les pas déjà faits, les mots jamais dits, entre la nuit et l'aurore, sur le bord de l’instant et partout où tu rêvais.
J’ai aimé notre premier film, notre dernier train et même tous les lieux où l’on ne sera jamais.
J’ai aimé tes gestes maladroits, tes éclats de rire et j’aime quand tu sais que tu dors encore au creux de ma mémoire…
J’aime ces souvenirs qui viennent de toutes ces années où je t’attendais. Quand, avec toi, je ne voulais que des premières fois.
J’aime parcourir nos instants et les rêves et demi, les graver en moi à l’échelle du temps. Retrouver dans le parfum des fleurs cette idée de nous qui fige nos instants d’éternité. Des paupières d'étoiles, à l'ombre de tes cils, la chaleur de mes mains sur ta peau attentive.
J'aime te voir sourire et dessiner au crayon de mes nuits, un rêve où tout m’éblouit.
J’aime les étoiles que tu mets à côté du soleil quand je te vois partout. Dans la neige et la pluie, au milieu de mes orages. Dans le sourire des mères quand elles portent la vie. Dans tous les rêves des enfants devant les premiers bruits du monde. Entre les lignes et dans la marge. Dans le blanc, le noir et toutes les couleurs qui prennent feu. Dans les matins qui m’attendent, quand je ne sais plus où je commence et où tu finis. Entre les uns et les autres, entre l'espace que tu laisses et le temps qui nous reste.
J'aime tes mots. Quand, venus d’un hasard, l'alphabet conduit au verbe aimer, tes mots redressent les ratures et soulèvent la ligne d’horizon.
J’aime tes appels, du premier pas, jusqu’à la dernier syllabe. J’aime même les silences qui les précédent, quand tu te tais pour me dire l’essentiel.
J'aime quand tu reviens, quand tu retrouves ma route et que tu rêves plus fort que le destin.
Même si c’est pour me dire que ton cœur bat de l'aile et qu’il ne sait plus voler.
Et que le passé et le présent coïncident rarement…
"Plus rien ne bouge dans le désarroi du temps.
Même l’océan sommeille à l’ombre du phare.
Sur le chemin qui mène aux marais salants
La pluie s’agite pour embrumer le regard.
J’entends dans le loin grimacer la chrysalide
De la lune ronde qui semble fuir l’obscurité.
Le ciel voudrait allumer ses bougies timides
Mais les tisons sont froids dans sa cheminée.
Te dire mon silence intérieur qui bâillonne
Le mot écrasé sur le sable vert de l’intime
Ne chassera pas tous ces requiem aphones
Il pleut des ténèbres jusque dans la rime.
Entre les dunes, serpente un vent orphelin
Il me parle de toi et je flirte encore souvent
Avec ton ombre posée sur la nuit sans tain
Je t’ai suivi jusqu’à l’épilogue de ce roman.
Seuls mes pas crissent entre les fougères
Césures incertaines au bout de cette plage
Pensées inaudibles, il vaut mieux se taire
Pourtant, de notre livre, se tourne la page.
Longtemps immobile, ma coque intérieure
Vogue vers la parenthèse de ton grimoire.
Dans l’écho de l’âme, ressuscite ton cœur
Comme le font les étoiles tous les soirs."
✍ Sedna ✍
Écoutez ! — Comme un nid qui murmure invisible,
Un bruit confus s’approche, et des rires, des voix,
Des pas, sortent du fond vertigineux des bois.
Et voici qu’à travers la grande forêt brune
Qu’emplit la rêverie immense de la lune,
On entend frissonner et vibrer mollement,
Communiquant aux bois son doux frémissement,
La guitare des monts d’Inspruck, reconnaissable
Au grelot de son manche où sonne un grain de sable ;
Il s’y mêle la voix d’un homme, et ce frisson
Prend un sens et devient une vague chanson :
« Si tu veux, faisons un rêve :
Montons sur deux palefrois ;
Tu m’emmènes, je t’enlève.
L’oiseau chante dans les bois.
« Je suis ton maître et ta proie ;
Partons, c’est la fin du jour ;
Mon cheval sera la joie,
Ton cheval sera l’amour.
« Nous ferons toucher leurs têtes ;
Les voyages sont aisés ;
Nous donnerons à ces bêtes
Une avoine de baisers.
« Viens ! nos doux chevaux mensonges
Frappent du pied tous les deux,
Le mien au fond de mes songes,
Et le tien au fond des cieux.
« Un bagage est nécessaire ;
Nous emporterons nos vœux,
Nos bonheurs, notre misère,
Et la fleur de tes cheveux.
« Viens, le soir brunit les chênes ;
Le moineau rit ; ce moqueur
Entend le doux bruit des chaînes
Que tu m’as mises au cœur.
« Ce ne sera point ma faute
Si les forêts et les monts,
En nous voyant côte à côte,
Ne murmurent pas : « Aimons ! »
« Viens, sois tendre, je suis ivre.
Ô les verts taillis mouillés !
Ton souffle te fera suivre
Des papillons réveillés.
« L’envieux oiseau nocturne,
Triste, ouvrira son œil rond ;
Les nymphes, penchant leur urne,
Dans les grottes souriront ;
« Et diront : « Sommes-nous folles !
« C’est Léandre avec Héro ;
« En écoutant leurs paroles
« Nous laissons tomber notre eau. »
« Allons-nous-en par l’Autriche !
Nous aurons l’aube à nos fronts ;
Je serai grand, et toi riche,
Puisque nous nous aimerons.
« Allons-nous-en par la terre,
Sur nos deux chevaux charmants,
Dans l’azur, dans le mystère,
Dans les éblouissements !
« Nous entrerons à l’auberge,
Et nous paîrons l’hôtelier
De ton sourire de vierge,
De mon bonjour d’écolier.
« Tu seras dame, et moi comte ;
Viens, mon cœur s’épanouit ;
Viens, nous conterons ce conte
Aux étoiles de la nuit. »
La mélodie encor quelques instants se traîne
Sous les arbres bleuis par la lune sereine,
Puis tremble, puis expire, et la voix qui chantait
S’éteint comme un oiseau se pose ; tout se tait.
So, I don't know whether the lyricist for On My Own took inspiration from this chapter or not, but it sure seems like they might have. I decided to do a translation of the heartbreaking paragraph where Éponine describes the city at night, not as it looks while she's imagining Marius beside her, as in the musical, but as it looks when she hasn't eaten for days in the winter.
FRENCH
“Des fois je m’en vais le soir. Des fois je ne rentre pas. Avant d’être ici, l’autre hiver, nous demeurions sous les arches des ponts. On se serrait pour ne pas geler. Ma petite sœur pleurait. L’eau, comme c’est triste ! Quand je pensais à me noyer, je disais : Non, c’est trop froid. Je vais toute seule quand je veux, je dors des fois dans les fossés. Savez-vous, la nuit, quand je marche sur le boulevard, je vois les arbres comme des fourches, je vois des maisons toutes noires grosses comme les tours de Notre-Dame, je me figure que les murs blancs sont la rivière, je me dis : Tiens, il y a de l’eau là ! Les étoiles sont comme des lampions d’illuminations¹, on dirait qu’elles fument et que le vent les éteint, je suis ahurie², comme si j’avais des chevaux qui me soufflent dans l’oreille ; quoique ce soit la nuit, j’entends des orgues de Barbarie³ et les mécaniques des filatures, est-ce que je sais, moi ? Je crois qu’on me jette des pierres, je me sauve sans savoir, tout tourne, tout tourne. Quand on n’a pas mangé, c’est très drôle.⁴”
TRANSLATION
“Sometimes, I take off in the evening. Sometimes I don’t come back. Before we were here, last winter, we lived under the bridge arches. We clung together to keep from freezing. My little sister would cry. Water- how sad it is! When I would think of drowning myself I would say : No, it’s too cold. I go off on my own when I want, I sometimes sleep in ditches. You know, at night, when I walk along the boulevard, I see the trees like pitchforks, I see houses all black and big like the towers of Notre-Dame, I imagine that the white walls are the river, and I say to myself : Look, there’s water! The stars are like festival lanterns¹, they seem to smoke and the wind blows them out, I’m stupefied², as if I had horses breathing in my ear ; although it’s night, I hear barrel organs³ and the machinery of the spinning mills, but what do I know? I think stones are being thrown at me, I run away without even realizing, everything spins, everything spins. When you haven’t eaten, it’s all a little funny.⁴”
NOTES
1. I did way too much research into what exactly “lampions d’illuminations” would have referred to at the time. A “lampion” is a lantern, and while modern definitions often list “paper lantern,” I couldn’t find anything that corroborated that from the time period. Littré describes it as a “Small vessel made of clay, tin, or glass, into which one puts tallow or oil with a wick, and which is used for illuminations.” “Illuminations” in the plural (which is how it’s used in the text), refers to decorative festival lights.
Also, I found some references to “lampions d’illuminations” in a newspaper from 1851. The page is describing anniversary celebrations for February 24th, 1848 (the French Revolution of 1848), which I think is further evidence that Éponine is referring specifically to lanterns that would be used at a festival or celebration.
2. The word here is “ahuri(e)” which means both “stunned, dazed, astonished, flabbergasted” but also can be used to mean “idiot, numbskull” so I used “stupefied” because it also carries those two connotations within the word. The two English translations I have translate the idea as more “bewildered / afraid” which honestly seems more correct for the tone, but since I can’t really be sure of the exact sense Hugo was going for I went with a word that more literally fits with the French definition.
3. An “orgue de Barbarie” is known by a myriad of terms in English: barrel organ, roller organ, crank organ, hand organ, cylinder organ, street organ, take your pick!
4. A literal translation of this last sentence might be: “When you haven’t eaten, it’s very funny.” The word “drôle” in French carries the same connotations that the English word “funny” does, in that it can mean both hilarious (something that one would laugh about), and odd, strange, or weird. I’m fairly certain, as other translators seem to be, that Éponine means “odd” or “weird” here but I again decided to use the word in English that most closely mirrors all of the meanings in the French word. However, I changed up the words around it just a tad to try to get across more of that unsettling feeling I believe Hugo is going for here.
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This was a hard one to translate! By nature of the fact that Éponine is rambling and describing a somewhat hallucinatory experience, it's very hard to tell sometimes what certain words mean or refer to within the context.
Many aspects of this paragraph remind me strongly of imagery in the lyrics of On My Own:
Sometimes I walk alone at night
When everybody else is sleeping
...
In the rain the pavement shines like silver
All the lights are misty in the river
In the darkness, the trees are full of starlight
...
The river's just a river
...
The trees are bare
But oh boy is the book so much more depressing. Nothing is romanticized here. Her imaginings as she walks around the city at night are sometimes beautiful, sometimes terrifying, always unsettling. She's not daydreaming, she's hallucinating because she's starving, and freezing. What a heart breaking chapter!
" il n'aurait jamais pu me comprendre, parce que j'aime trop de choses, et je me retrouve toujours confuse et frottée à courir d'une étoile filante à l'autre jusqu'à ce que je tombe. C'est la nuit, et ce qu'il te fait. Je n'avais rien à offrir à personne, à part ma propre confusion."
Je lis assez bien. En ce moment, c'est mon loisir principal, avec les cours de langues. En tout cas le rythme me plaît bien.
Aujourd'hui, après 8h passées à fendre des bûches, déplacer des bûches et réorganiser des bûches (oui j'en ai un peu marre j'avoue, ça fait une semaine que je coupe du bois plusieurs heures par jours, j'ai envie qu'il pleuve demain pour m'offrir un petit congé et pouvoir bosser pour mon vrai boulot qui n'est pas bûcheronne), j'ai réchauffé le repas, rangé la cuisine, vidé et rempli le lave-vaisselle, mis sécher une machine et puis enfin j'ai pu continuer ma lecture, un chat sur les genoux, ce qui est le meilleur argument pour demander aux autres de faire des trucs à ma place.
Mais bon tout était déjà fait.
Et du coup je termine aujourd'hui un livre que j'ai commencé la nuit dernière, genre 220 pages, j'avais envie d'un rapide roman d'horreur. C'est "10000 litres d'horreur pure" (modeste contribution à une sous-culture) de Thomas Gunzig.
Alors c'est un slasher, il faut aimer le style. Ça commence comme un slasher tout à fait normal, des personnages hyper stéréotypés, la bimbo blonde, l'intello, le moche bizarre, le BG un peu con, ils vont passer un chouette weekend dans la cabane qui appartient à la tante de l'un d'eux et leur weekend va être plus agité que prévu et ils vont prendre un tas de mauvaises décisions pour s'en sortir. Ça se termine comme un slasher normal avec un seul personnage qui s'en sort voilà voilà
Sauf que c'est Thomas Gunzig, et donc on le sait dès le départ, que ça ne va pas être un énième slasher sans suspens. Les pages se suivent avec des détails horribles, sanglants, c'est gore, c'est bizarre, avec un fond de chimie, de manipulations génétiques, de paranormal qui flirte presque avec le normal et d'histoire familiale.
Hum j'ai bien aimé !
⭐⭐⭐⭐⭐
J'ai vraiment du mal à mettre moins de 5 étoiles, à être nuancée sur ce que j'aime et n'aime pas. Du coup je suis allée voir sur Babelio ce que disent les lecteurs qui mettent moins d'étoiles et ils disent pareil que moi, en gros ils expliquent le pitch sans argumenter davantage à propos de leur avis. L'un a juste trouvé l'histoire trop prévisible mais je ne suis pas d'accord avec lui, même si de la situation initiale au dénouement, la trame du slasher est respectée, les "monstres" et leur origine n'étaient pas si prévisibles, des fausses pistes étaient amenées plusieurs fois pour que la surprise soit gardée jusqu'à la révélation.
J'ai dû passer sur les quais et tout était d'une fausseté navrante : pas d'angoisse, pas d'excès, pas de nuit. Je recours à la poésie pour excéder ce qui manque au réel, pour justifier l'intensité qui sourd de mon esprit et de mon corps.
Lascivité rêvée dans les yeux de tous comme la lune levée un soir dans l'impossible. Je me dénude sous l'injonction d'un autre : acte absolu qui rappelle la blancheur de nos nuits. S'en remettre au désir seul, dont les éclats infiniment lèchent les peaux qui le pressentent partout (la rue n'étant qu'un espace voilé de volupté).
Être autre : souveraineté ténébreuse, le noir du désir étalé avec des doigts incertains sur ma gorge. Je pénètre la nuit pour n'en pas sortir ; du jour, je n'ai connu que la torpeur aveuglante de la normalité. Je pars à la rencontre de l'impossible, certaine d'arriver à l'impasse que je ne convoite que pour la démentir. Au-delà de l'impensable, une orgie de l'être : son expansion vive.
Verre levé à l'éternité rencontrée dans nos mots, répétition surnaturelle de l'inédit. Sans cesse, l'inconnu. Je m'allonge, je me touche, je porte à mes lèvres la joie révélée. Mais je sais que le ravissement de l'instant vécu jusqu'à son extrémité n'est que le contraire de l'angoisse. À tout moment, la ruine.
Je croulerais sans aucune étreinte dans le vide du ciel, des étoiles coulées sur mes cuisses, bousculée dans une obscurité grandiose. Ce moment sublime où, saisie par l'extase, je me désunis, morcelée dans l'univers. En désastre, je suis apothéosée.