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#Longue-vue
2t2r · 5 years
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No money no view: portraits de jumelles panoramiques par Mark Broyer
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/no-money-no-view-portraits-de-jumelles-panoramiques-par-mark-broyer/
No money no view: portraits de jumelles panoramiques par Mark Broyer
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westillwriteincursive · 6 months
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Deck - Contemporary Deck Modern side yard deck container garden idea in a medium size with no cover
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emmagibney · 7 months
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Nice Mediterranean Pool An enormous, custom-designed infinity pool in the style of the Tuscany.
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idafloreak · 1 year
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Moon and Sun
Oil on wood, both 11x14"
Ida Floreak 2023
I'll be participating in a sweet little show at Longue Vue House about Dandelions. These two pieces will be featured. Opening March 9 at 4:30 in New Orleans.
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witchelbi · 10 months
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Deck - Contemporary Deck Modern side yard deck container garden idea in a medium size with no cover
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ekman · 2 months
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Environ 18 heures après la diffusion de l’interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson, Twitter annonçait autour de 125 millions de vues. Je ne sais pas si ce missile-là est supersonique, ou s’il s’est déguisé en torpille au plasma, mais autant vous dire que c’est un brin la panique dans l’Occident collectif – pour ne pas dire “collecteur”. On m’a montré les réactions sur LCI (ou était-ce BFM ?) de chroniqueurs confus, d’experts délirants et de traine-sabres hystériques n’hésitant pas à se noyer dans leur logique de loser intégral : Poutine ment, alors mentons plus que lui encore. Fascinant ! Plus loin, c’est le chargé de communication du “National Security Council” des États-Unis, l’amiral John Kirby, qui ne parvient pas à dissimuler son agacement et son désarroi face au tsunami d’audience réalisé par cette longue séquence. “Les Américains savent qui est Poutine et ce qu’il a fait.” Oui, bien sûr John. Ils savent aussi que quelques heures plus tôt, Joe “Alzy” Biden affirmait que tout allait bien dedans sa boule d’escalier – deux jours après s’être entretenu avec Mitterrand. Les États-Unis fabriquent des mensonges comme ils impriment des dollars. C’est à dire sans vouloir comprendre qu’ils sont dans une fuite en avant qui un jour va cesser, Brics obligent. L’empire de la freedomerie s’écroule à son tour, emporté par cette méchante fièvre apparue un soir de novembre 1989. La liberté tue l’espérance et seuls ceux qui doivent lutter pour elle ont l’énergie pour se tenir debout. Je sais, c’est un poil sisyphien, mais c’est ce que j’ai observé tout au long des cinquante dernières années. Les combattants marxistes d’hier sont devenus des entrepreneurs libéraux et les porteurs de sacs de riz face caméra sont devenus des porteurs de parts anonymes. Mozambique et Amazon réunis dans la même équation fatale. Vladimir sourit. Il s’amuse à dérouler sa démonstration sans appel. Il aime bien Carlson, ça se voit, même s’il le rattache fatalement à cette nation de clowns psychopathes que sont devenus les États-Unis. Enfin “Unis”... pour quelques temps encore.
J.-M. M.
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vicnormansstuff · 12 days
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Eloge du fascisme.
Grand épouvantail de notre siècle, l’expérience fasciste fut le dernier sursaut de vie du génie européen précédant la longue agonie que nous lui connaissons.
Discipline de vie et façon d’être au monde plus encore que doctrine, elle érigea au rang de nécessités absolues  — ce qu’elles sont par ailleurs — grandeur, qualité, beauté, sacrifice et violence.
Elle parvint, bien qu’imparfaitement, à l’unique fin du politique : réaliser la synthèse de l’homme en vue du bien du Tout, réconcilier en son être le guerrier et le moine, le poète et l’ascète.
Reposant sur des réalités immuables, il est universel tout en demeurant intimement national car se devant d’être digéré et interprété par le génie propre des peuples qui l’embrassent ; le fascisme est la clef de la régénération du Vieux continent qui, comme à l’accoutumée, lorsqu’il renaîtra, entraînera l’humanité derrière lui.
Plus que compatible avec le catholicisme, la voie du faisceau est, à mon sens, sa plus juste actualisation politique, ni la grâce ni la nature n’y sont frustrées par la véracité de ses principes.
En somme, que « l’homme qui se sent une âme », qui aspire à la qualité et hait la bassesse sous toutes ses formes, se lève contre la débâcle de notre temps et prenne la bannière de la Croix et du Faisceau.
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tokyofuturnoir · 3 months
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Trajectoire(s)
Ce matin-là, le trafic sur l'autoroute a l'épaisseur d'un asphalte surchauffé.
Expressway Shuto, artère au bord de la rupture.
Ayame se coule là-dedans avec assurance. Couchée sur le rouge de sa Yaiba, elle surimpose au monde sa trajectoire rêvée jusqu'à perte de vue. Quelques corrections imposées par les mouvements probables des véhicules autour d'elle (logiciel de navigation à l'appui) n'altèrent pas le plaisir de sa glisse. Courbes longues, virgules brusques, droites à plein débit. 
L'air écoulé sur les flancs de la moto soulève un manteau d'un gris de perle, semé de motifs que la lumière révèle ou dissimule. Deux ailes liquides de nanotextile tremblent dans le dos du pilote.
Ayame passe, inaperçue.
Son sillage n'est pas une somme de turbulences et de rugissements, mais un seul souffle sans aspérité, où l'on capte peut-être l'écho d'une fureur enclose.
Néo Tokyo se déploie au-delà des glissières, succession d'horizons cloisonnés par des géométries massives, opaques ou transparentes. Mais la cité s'annonce mieux dans les icônes d'une réalité toujours augmentée, dans la profusion des panneaux et des flèches, où les noms suggèrent la profondeur d'une carte que l'oeil ne parvient jamais à encercler. 
Les deux cents chevaux survitaminés plaquent Ayame contre l'autoroute, la tirent tout au long du rail d'alu qui la sépare de la chute.
Un regard en coin lui montre le noeud de l'échangeur, maillage des voies en surplomb des trottoirs, chacune matérialisant des décisions intimes, des coups de chance, des déveines, une accumulation de choix qui font une vie. Une existence réduite trop vite à des sillons que l'on recreuse chaque matin.
Personne n'y échappe, pas même les corpos frimeurs dans leurs petits appareils brillants à décollage vertical.
Là-haut aussi, tout l'espace n'est pas ouvert au désir. 
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auboutdespages · 2 months
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AU BOUT DES PAGES
Hey les papivores 2.0, aujourd’hui nous allons plonger dans un univers mélancolique. Katherine PANCOL célèbre romancière française, est une écrivaine dont le style se caractérise à l’américaine marqué par de nombreux dialogues et ses récits qui décrivent souvent des destins chaotiques de femmes indépendantes.
ROMAN
« Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », Katherine PANCOL.
Le PITCH, d’abord !
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…
Mon AVIS, humblement !
Belles tranches de vies que nous livre ici, en grand chef, Katherine Pancol, tartinées tantôt de miel, tantôt de pâte à tartiner bon marché, mais toujours accompagnées de son fameux tea time dont elle seule à le secret.
On lui pardonnera sans problème cette éternelle histoire d'amour manquée entre Philippe et Joséphine (mais où va-t-elle chercher les prénoms de ses héroïnes ??), mais on l'attend au détour des traits de cet étonnant Junior, surdoué improbable qui casse quelque peu la véracité des propos.
Bien moins malin celui qui trouvera dans ces pages le fil rouge qui a fait le succès de l'opus précédent (La Valse lente des tortues)... on le cherche mais on ne le trouve point, perdu qu'il est peut-être entre les tourments de cette croqueuse d'Hortence (décidément, les prénoms sont un mystère pour Madame Pancol... ) et les pérégrinations de cette bonne vieille Henriette.
Toujours est-il qu'une unité de ton se propage dans les méandres de cette saga familiale à l'américaine, digne des meilleurs Dallas, un questionnement uniforme sur le rapport étroit entre hommes, à l'image du Petit Jeune Homme, vers de terre amoureux d'une étoile filante, de Gary poursuivant un père fantoche ou de Junior devenant un homme au contact du paternel.
Pancol nous en met plein la vue cette fois, en nous faisant entrer dans de nombreux mondes qui nous sont contemporains : celui des affaires internationales, évocant cette "crise financière" si proche de nous ; celui du "gratin" parisien, celui de l'écriture et de sa longue introspection ; une belle galerie de personnages, connus ou nouveaux, nous est alors donnée en pâture, donnant au livre un beau relief qui explique ses presque 1000 pages. Le lecteur en a pour son argent, il est content, content également de refermer ce troisième opus, dernier d'une longue saga qui menace de tourner en rond s'il propose un quatrième volet.
Bref, un écrin brillant et divertissant comme on les aime aujourd'hui, même s'il souffre de quelques incongruités.
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alain-keler · 8 months
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Journal du jeudi 10 Août 2023 / France / Le bal des oubliées
"Une si longue absence, journal d'Auvergne".
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Comment choisir la Photo lorsque il en faut…dix sur des semaines de travail! Pour le photographe que je suis, c’est un énorme dilemme que j’ai toujours du mal à assumer.
 On parle déjà chiffres, mais dix photos quand même, ce n’est pas beaucoup. Ou peut-être beaucoup en fonction de la manière de travailler des photographes.
Ce sont des photos vues mais non choisies que je vais publier en ce mois d’Août 2023, avec aussi certaines images supplantées par une voisine, qui elle aura été choisie, mais qui auraient aussi bien pu faire l’affaire !
Extrait de mon journal.
« Jeudi 14 juillet 2022. 
Matin.
Saint-Éloy-les-Mines pour la cérémonie de la fête nationale. Des anciens combattants, un démineur de la marine nationale à la retraite, un très jeune maire Mr Anthony Palermo déjà rencontré il y a 2-3 mois, qui fera le discours et qui déposera une gerbe. Pas trop de monde comme spectateurs mais suffisamment pour le photographe que je suis, une lumière épouvantable, presque au zénith, une courte cérémonie suivie d’un vin d’honneur dans un café de la rue principale de Saint-Eloy, la télé allumée transmettant la cérémonie des Champs-Élysées à Paris avec le Président comme acteur principal.
Toujours plongé dans mes souvenirs de jeunesse, je me dirige ensuite vers Saint-Pourcain sur Sioule. Une terrasse ombragée, une omelette bien baveuse aux champignons comme repas. »
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande. 
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail. Ils sont écrits à partir de notes glanées pendant la journée et de souvenirs de route. 
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mothmiso · 4 months
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Italie 2008-2019 (2) (3) by Denis Gounelle
Via Flickr:
(1) Une légende dit que Positano a été fondé par Poséidon/Neptune, le dieu de la mer, par amour pour la nymphe Pasitea. La ville a été un port de commerce s'enrichissant des échanges avec toute la Méditerranée et le Moyen-Orient, ceci dès le IXe-XIe siècles puis de nouveau, après une longue période difficile, à partir du XVIe siècle. Rendue célèbre par les artistes étrangers venus se réfugier dans ce petit coin de paradis, Positano est désormais une ville touristique et station balnéaire réputée. A legend says that Positano was founded by Poseidon/Neptune, the god of the sea, out of love for the nymph Pasitea. The city was a trading port enriched by trade with the entire Mediterranean and the Middle East, from the 9th to 11th centuries and then again, after a long difficult period, from the 16th century. Made famous by foreign artists who came to take refuge in this little corner of paradise, Positano is now a famous tourist town and seaside resort. (2) Vue sur la côte. Coastal view. (3) L'arrivée à Amalfi.     
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1340fatboy · 9 months
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Camille Monfort, la légende du "Vampire de l'Amazonie" (1896).
En 1896, Belém s'enrichit en vendant le caoutchouc amazonien au monde entier, enrichissant du jour au lendemain les paysans qui construisent leurs riches demeures avec des matériaux venus d'Europe, tandis que leurs femmes et leurs filles envoient leurs vêtements se faire laver sur le vieux continent et importent de l'eau minérale de Londres pour leurs bains.
Le "Theatro da Paz" était le centre de la vie culturelle en Amazonie, avec des concerts d'artistes européens. Parmi eux, l'un d'entre eux attirait particulièrement l'attention du public, la belle chanteuse d'opéra française Camille Monfort (1869 - 1896), qui suscitait des désirs inavouables chez les riches seigneurs de la région, et une jalousie atroce chez ses épouses en raison de sa grande beauté.
Camille Monfort a également suscité l'indignation pour son comportement affranchi des conventions sociales de son époque. La légende raconte qu'on l'a vue, à moitié nue, danser dans les rues de Belém, alors qu'elle se rafraîchissait sous la pluie de l'après-midi, et la curiosité a également été attisée par ses promenades nocturnes solitaires, lorsqu'on l'a vue dans ses longues robes noires et fluides, sous la pleine lune, sur les rives du fleuve Guajará, vers l'Igarapé das Almas.
Bientôt, autour d'elle, des rumeurs se créent et des commentaires malveillants prennent vie. On disait qu'elle était l'amante de Francisco Bolonha (1872 - 1938), qui l'avait ramenée d'Europe, et qu'il la baignait avec de coûteux champagnes importés d'Europe, dans la baignoire de son manoir.
On disait aussi qu'elle avait été attaquée par le vampirisme à Londres, à cause de sa pâleur et de son apparence maladive, et qu'elle avait apporté ce grand mal à l'Amazonie, ayant une mystérieuse envie de boire du sang humain, au point d'hypnotiser les jeunes femmes avec sa voix lors de ses concerts, les faisant s'endormir dans sa loge, pour que la mystérieuse dame puisse leur atteindre le cou. Ce qui, curieusement, coïncidait avec des rapports d'évanouissements dans le théâtre pendant ses concerts, expliqués simplement comme un effet de la forte émotion que sa musique produisait dans les oreilles du public.
On disait aussi qu'elle avait le pouvoir de communiquer avec les morts et de matérialiser ses esprits dans des brumes éthérées denses de matériaux ectoplasmiques expulsés de son propre corps, lors de séances de médiumnité. Il s'agit sans aucun doute des premières manifestations en Amazonie de ce que l'on appellera plus tard le spiritisme, pratiqué dans des cultes mystérieux dans des palais de Belém, comme le Palacete Pinho.
À la fin de l'année 1896, une terrible épidémie de choléra ravagea la ville de Belém, faisant de Camille Monfort l'une de ses victimes, qui fut enterrée dans le cimetière de Soledade.
Aujourd'hui, sa tombe est toujours là, couverte de boue, de mousse et de feuilles sèches, sous un énorme manguier qui la fait plonger dans l'obscurité de son ombre, seulement éclairée par quelques rayons de soleil projetés à travers les feuilles vertes.
Il s'agit d'un mausolée néoclassique dont la porte est fermée par un vieux cadenas rouillé, d'où l'on peut voir un buste de femme en marbre blanc sur le large couvercle de la tombe abandonnée, et attachée au mur, une petite image encadrée d'une femme vêtue de noir.
Sur sa pierre tombale, on peut lire l'inscription :
« Ci-gît
Camille Marie Monfort (1869 - 1896)
La voix qui a charmé le monde ».
Mais certains affirment encore aujourd'hui que sa tombe est vide, que sa mort et son enterrement n'étaient rien d'autre qu'un acte visant à dissimuler son cas de vampirisme, et que Camille Monfort vit toujours en Europe, aujourd'hui à l'âge de 154 ans.
(L'image originale a été retouchée pour extraire les détails. Et non, ce n'est pas un téléphone portable qu'elle tient dans ses mains, mais un petit carnet).
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profenscene · 9 months
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Vendredi 7 juillet
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Je sors du collège d'Alrest. J'ai choisi de ne pas être accompagné, c'est mieux, parfois, les sorties discrètes.
Il y a des mômes, pas bien grand, qui jouent devant la grille, sur le béton gourd de chaleurs.
"Vous travaillez là, monsieur ? - ... Non. - Nous, on sera là l'année prochaine."
J'ouvre la porte d'une main et glisse sur le siège du passager un carton dont j'ai surestimé la taille. Il traîne dedans deux trois manuels, quelques porte-vues vides, et une tasse "Monsieur Heureux" que m'a offert C. Une élève avait accidentellement cassé la mienne quelques semaines plus tôt, ça avait été un sacré drame.
La portière claque, et, chose que je fais trois fois par ans, je lance une playlist de quand j'avais l'âge de rouler vitre ouverte, musique assez fort. Les Cardigans retentissent dans l'habitacle.
Et c'est comme un millier de particules qui s'élèvent brusquement dans ma mémoire. Sur chacune d'entre elles une image, un son, une émotion. L'arrivée au bahut, les caméra qui interviewaient ce pauvre C., qui n'avait rien demandé. Les longs trajets, les rires et les larmes des mômes. Ils ont beaucoup ri et pleuré, plus qu'ailleurs. Le voyage à Erquy, les longues randonnées, les fous-rires nocturnes. L'atelier théâtre et l'atelier passé simple. Les sixièmes choupinets, les cinquièmes paumés, les quatrièmes du cœur. Tous les visages des collègues, et leur voix.
S'accorder le luxe de laisser la nostalgie planer.
Ça n'est pas que mes fins d'années ressemblent à un film, c'est que je décide qu'elles vont ressembler à un film.
Tout ce temps, toute cette énergie vitale lancés au vent.
Et tu en retires quoi, en cette fin d'aventure ? Tu en retires quoi, Docteur pédagogique en attente de sa prochaine régénération, des efforts et des moments vécus à l'autre bout de la Bretagne, et qui, déjà, deviennent des souvenirs ?
Ce que j'en retire ? Comme tous les ans.
Des étoiles.
Des étoiles et ma vie.
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l'ouvrage de la mémoire des lieux
Il y a des lieux qui dans nos mémoires deviennent des étoiles. Mais lorsqu'on les revoit, on ne voit plus briller l'étoile. On revoit simplement le lieu sans éclat, sans illumination. Il ne faut donc pas chercher à les revoir. Il faut seulement s'en souvenir comme étoile. Eviter ainsi de les trahir. Seule la longue durée, l'éloignement durable, pourra peut-être restituer un éblouissement. Inversement, il y a des lieux, qui dès l'origine, dès la première vue, brillent comme des étoiles. Ces lieux là peuvent nous accueillir à l'infini, dans leur éclat puissant et invariable. Les fréquenter devient alors presque un devoir de lumière.
© Pierre Cressant
(dimanche 20 août 2006)
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satinea · 7 months
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Sous les feux que juin verse,
Comme l’éclair, Mireille court, et court, et court !
De soleil en soleil et de vent en vent, elle voit
Une plaine immense : des savanes
Qui n’ont à l'œil ni fin ni terme ;
De loin en loin, et pour toute végétation,
De rares tamaris ... et la mer qui paraît...
Des tamaris, des prêles,
Des salicornes, des arroches, des soudes,
Amères prairies des plages marines,
Où errent les taureaux noirs
Et les chevaux blancs : joyeux,
Ils peuvent là librement suivre
La brise de mer tout imprégnée d’embrun.
La voûte bleue où plane le soleil
S’épanouissait , profonde , brillante,
Couronnant les marais de son vaste contour ;
Dans le lointain clair
Parfois un goéland vole ;
Parfois un grand oiseau projette son ombre,
Ermite aux longues jambes des étangs d’alentour.
C’est un chevalier aux pieds rouges ;
Ou un bihoreau qui regarde, farouche,
Et dresse fièrement sa noble aigrette,
Faite de trois longues plumes blanches...
Déjà cependant la chaleur énerve :
Pour s’alléger, de ses hanches
La jeune fille dégage les bouts de son fichu.
Et la chaleur, de plus en plus vive,
De plus en plus devient ardente ;
Et du soleil qui monte au zénith du ciel pur,
Du grand soleil les rayons et le hâle
Pleuvent à verse comme une giboulée :
Tel un lion, dans la faim qui le tourmente,
Dévore du regard les déserts abyssins!
Sous un hêtre, qu’il ferait bon s’étendre!
Le blond rayonnement du soleil qui scintille
Simule des essaims, des essaims furieux,
Essaims de guêpes, qui volent,
Montent, descendent et tremblotent
Comme des lames qui s’aiguisent.
La pèlerine d’amour que la lassitude brise
Et que la chaleur essouffle,
De sa casaque ronde et pleine
A ôté l’épingle ; et son sein agité
Comme deux ondes jumelles
Dans une limpide fontaine,
Ressemble à ces campanules
Qui, au rivage de la mer, étalent en été leur blancheur.
Mais peu à peu devant sa vue
Le pays perd sa tristesse ;
Et voici peu à peu qu’au loin se meut
Et resplendit un grand lac d’eau :
Les phillyreas, les pourpiers,
Autour de la lande qui se liquéfie,
Grandissent, et se font un mol chapeau d’ombre.
C’était une vue céleste,
Un rêve frais de Terre-Promise !
Le long de l’eau bleue, une ville bientôt
Au loin s’élève, avec ses boulevards,
Sa muraille forte qui la ceint,
Ses fontaines, ses églises, ses toitures,
Ses clochers allongés qui croissent au soleil.
Des bâtiments et des pinelles,
Avec leurs voiles blanches,
Entraient dans la darse ; et le vent, qui était doux,
Faisait jouer sur les pommettes
Les banderoles et les flammes.
Mireille, avec sa main légère,
Essuya de son front les gouttes abondantes ;
Et à pareille vue
Elle pensa, mon Dieu ! crier miracle !
Et de courir, et de courir, croyant que là était
La tombe sainte des Maries.
Mais plus elle court, plus change
L’illusion qui l’éblouit,
Et plus le clair tableau s’éloigne et se fait suivre.
Œuvre vaine, subtile, ailée,
Le Fantastique l’avait filée
Avec un rayon de soleil, teinte avec les couleurs
Des nuages : sa trame faible
Finit par trembler, devient trouble,
Et se dissipe comme un brouillard.
Mireille reste seule et ébahie, à la chaleur...
Et en avant dans les monceaux de sable,
Brûlants, mouvants, odieux !
Et en avant dans la grande sansouire, à la croûte de sel
Que le soleil boursoufle et lustre,
Et qui craque, et éblouit !
Et en avant dans les hautes herbes paludéennes,
Les roseaux, les souchets, asile des cousins !
Avec Vincent dans la pensée,
Cependant, depuis longtemps
Elle côtoyait toujours la plage reculée du Vaccarès;
Déjà, déjà des grandes Saintes
Elle voyait l’église blonde,
Dans la mer lointaine et clapoteuse,
Croître, comme un vaisseau qui cingle vers le rivage.
De l’implacable soleil
Tout à coup la brûlante échappée
Lui lance dans le front ses aiguillons : la voilà,
Infortunée! qui s’affaisse,
Et qui, le long de la mer sereine,
Tombe, frappée à mort, sur le sable.
Ô Crau, ta fleur est tombée!... ô jeunes hommes, pleurez-la !...
📷 Sur le Vaccarès
Un extrait du chant X de Mirèio (Mireille), de Frédéric Mistral. Mireille s'est enfuie de chez elle pour implorer les Saintes-Maries-de-la-Mer d'infléchir la décision de son père qui refuse de la voir mariée au vannier Vincent, ce qui équivaut pour lui à une inacceptable mésalliance. Elle traverse la Camargue écrasée de soleil et est frappée d'insolation sur les rives de l'étang de Vaccarès...
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nietp · 6 months
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4 octobre 2023 | Par Mathieu Dejean
Alors que la gauche a noué des liens historiques avec la cause arménienne, son soutien au Haut-Karabagh s’est fait plus discret et tardif que celui de la droite, qui instrumentalise la situation au profit de la théorie du choc des civilisations. 
Le désarroi, la peine et une colère sourde. Ces sentiments mêlés animent les personnes issues de la diaspora arménienne et leurs soutiens depuis l’offensive éclair de l’armée azerbaïdjanaise dans le Haut-Karabagh le 19 septembre. Face à cette épuration ethnique comparable à un « génocide sans fin », selon les mots de l’historien Vincent Duclert, le constat d’une désaffection politique de la gauche se surajoute : « La situation, c’est que la gauche est timide dans sa réaction, malgré le fait que c’est une épuration ethnique », résume le sociologue Razmig Keucheyan, proche de La France insoumise (LFI).
Le philosophe Pierre Tevanian abonde dans ce sens au moyen d’une question lancinante : « Pourquoi la gauche n’a-t-elle pas répondu, ni formellement ni par un changement de ligne, alors qu’on alerte dans le désert depuis au moins trois ans ? » En 2020, après la guerre lancée par l’Azerbaïdjan contre les Arméniens du Haut-Karabagh, il cosignait une tribune dénonçant le « silence de la gauche occidentale ». Il se désole aujourd’hui du peu d’impact qu’elle a eu : « S’il y a ce faible écho, c’est que les relais dans les partis, les syndicats et dans le mouvement social anti-impérialiste manquent cruellement. Ce sont eux qui font que, par moments, un soutien populaire arrive à se faire entendre. »
La solidarité avec le peuple arménien fait pourtant partie de l’histoire longue de la gauche. Aujourd’hui encore, des socialistes citent le discours de Jean Jaurès à l’Assemblée nationale en 1886, dans lequel il dénonçait déjà une « guerre d’extermination » contre les Arméniens. Ils omettent toutefois de rappeler que sa position était, déjà, loin de faire consensus : « S’il était aussi éloquent, c’est qu’il se heurtait à une realpolitik majoritaire dans les rangs de la droite et de la gauche de l’époque. Le point de vue adverse était dominant dans la grande presse », pointe Pierre Tevanian.
Une femme tient un drapeau arménien lors d'un rassemblement appelant à la paix, organisé par le CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France) à Paris, le 15 septembre 2022. © Photo AFP
L’histoire du Parti communiste français (PCF) a aussi été marquée par le sacrifice du résistant Missak Manouchian, dont le groupe des Francs-tireurs et partisans – celui dépeint par la fameuse « Affiche rouge » – a été exécuté en 1944. Le cinéaste Robert Guédiguian, soutien indéfectible de la cause arménienne, en a tiré le film L’Armée du crime en 2009 : « On vénérait L’Affiche rouge quand j’étais petit. Avant le poème d’Aragon, avant la chanson de Ferré, avant mon film, les gens les plus au courant étaient les militants du PCF », note-t-il. Le PCF a d’ailleurs reconnu la République de l’Artsakh (Haut-Karabagh) en 2019, et préconise la protection de la population arménienne dans la région.
L’affinité entre l’idée de gauche et la cause arménienne s’est encore renforcée dans la foulée du cinquantenaire du génocide arménien, en 1965, qui a coïncidé avec l’ébullition pré-Mai-68. « Ce contexte socio-historique explique que les partis de gauche ont, beaucoup plus que la droite, accompagné les revendications arméniennes, explique Pierre Tevanian. Il y avait un mouvement social fort, une gauche dans l’opposition mais en expansion, et qui essayait par tous les moyens de se connecter aux mouvements sociaux. En 1981, Mitterrand est porteur des revendications des groupes dominés. »
L'« affiche rouge »
Dans les principaux foyers d’implantation de la diaspora arménienne – l’axe Paris-Rhône-Alpes-Bouches-du-Rhône, avec un crochet par Alfortville (Val-de-Marne) –, les collectivités territoriales socialistes ou communistes ont ainsi tissé des liens durables. En 2012, François Hollande avait tenu un meeting commun à Alfortville avec la Fédération révolutionnaire arménienne (membre de l’Internationale socialiste), qui appelait la communauté arménienne à se mobiliser pour lui.
Une défaite métapolitique
Pourtant le réveil de la gauche sur la situation dans le Haut-Karabagh, indépendamment de quelques individualités, a été timoré et tardif, au point de désespérer des membres de la diaspora. « On le ressent comme une vraie injustice, réagit ainsi Loris Toufanian, militant du mouvement Charjoum, en faveur des luttes d’émancipation arméniennes. Quand on prend une seconde de recul, il s’agit d’un peuple qui décrète son indépendance, qui s’affranchit de la domination coloniale du panturquisme, c’est le programme de la gauche depuis 150 ans, et pourtant, a-t-on vu en nombre des organisations de gauche dire : “Vive la résistance arménienne”, ou “panturquisme = fascisme” ? Non. » 
Pour expliquer ce délitement, beaucoup constatent d’abord une défaite métapolitique : la droite et l’extrême droite se sont emparées du sujet et bénéficient d’une plus grande couverture médiatique. « À longueur de journée, la défense des chrétiens d’Orient est instrumentalisée sur CNews à des fins de politiques internes à la France – l’opposition entre les bons immigrés intégrés chrétiens et les autres », analyse Razmig Keucheyan.
« L’extrême droite transpose dans le Caucase des questions qu’elle veut mettre à l’agenda en France », abonde la sociologue Marie Sonnette-Manouguian, ce qui explique que le sujet soit potentiellement devenu « radioactif » pour une partie de la gauche. « Le moteur du conflit est pourtant impérialiste : c’est l’expansion turque au détriment des peuples les plus faibles. En ce sens, ça devrait être porté par la gauche », ajoute-t-elle. 
Les mots de la droite et de l’extrême droite déterminent en effet fortement le débat public, participant ainsi à la marginalisation de la gauche. « Depuis 2019, au Sénat, on s’est entendu, on a fait deux résolutions, posé deux questions au gouvernement, mais comment faire partager un point de vue aux médias sur ce que nous disaient les Arméniens ? », s’interroge, impuissant, le sénateur socialiste Gilbert-Luc Devinaz, président du groupe d’amitié France-Arménie, ​​qui admet marcher sur des œufs lorsqu’il doit signer des textes en commun avec le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau sur cette question. 
L’internationalisme n’est pas toujours une évidence comme il l’était pour des générations plus anciennes.
Clémentine Autain, députée LFI
La députée de La France insoumise (LFI) Clémentine Autain, qui fait partie des personnalités engagées sur le sujet, le constate aussi : « Il y a deux visions qui s’affrontent dans la défense du peuple arménien. Une vision de choc des civilisations promue par l’extrême droite et une vision humaniste reposant sur les principes du droit international. Il faudrait que notre voix recouvre la leur. » 
Encore faut-il pour cela que les directions d’organisations s’en emparent et fassent du bruit médiatique en dépit des vents hostiles. Jusqu’à présent, des personnalités ont pris position. L’eurodéputée écologiste Marie Toussaint plaide ainsi pour « des sanctions économiques et commerciales à l’égard d’Aliyev » : « On l’a fait pour la Russie, on peut le faire pour l’Azerbaïdjan. Si on veut être cohérent, il faut dénoncer l’accord gazier et envoyer des observateurs européens sur le sol arménien », détaille-t-elle, regrettant « une forme de reddition de l’Union européenne ».
La sénatrice socialiste du Val-de-Marne Laurence Rossignol défend, elle, la création d’un « comité de soutien exigeant la libération des prisonniers politiques » et l’envoi de fonds à l’Arménie pour l’aider à accueillir les 100 000 réfugié·es.
Des réfugiées à Kornidzor, première ville arménienne après la frontière, le 24 septembre 2023. © Photo Alex Lourie / REDUX via REA
Mais les partis de gauche eux-mêmes se sont souvent contentés de communiqués et de rassemblements tardifs qui n’ont rencontré qu’un faible écho. L’action de la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, qui a projeté un documentaire le 3 octobre au Conseil de Paris, décryptant l’influence de l’Azerbaïdjan en Europe – La Caviar connection –, pointant au passage l’implication de son adversaire Rachida Dati comme relais d’influence de Bakou, a détonné dans ce paysage. De même que le déplacement en Arménie du député insoumis Sébastien Delogu (dont le père est d’origine arménienne), d’où il a dénoncé un soutien « trop timide et trop tardif » de la France.
Et si Jean-Luc Mélenchon a condamné sur X le 7 septembre le « blocus criminel infligé aux Arméniens du Haut-Karabakh », puis a réagi à l’agression azérie « en vue d’un nettoyage ethnique » le 19 septembre – tout comme le groupe parlementaire LFI –, l’action de solidarité envers les Arméniens reste limitée. L’affaiblissement numérique des vieux partis de gauche, PS et PCF, où le soutien aux Arméniens est le plus ancré historiquement, n’aide pas à l’extension de la mobilisation.
« D’une manière globale, je trouve que l’international est de moins en moins présent dans les discours de gauche. Chez les jeunes générations, l’internationalisme n’est pas toujours une évidence comme il l’était pour des générations plus anciennes », analyse Clémentine Autain.
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« Dans les années 1970-1980, les Arméniens pouvaient être perçus à gauche comme un cas particulier de lutte anticoloniale, au même titre que les Kurdes. Cet imaginaire anti-impérialiste, tiers-mondiste, de lutte de libération, s’est affaibli à gauche. Les Arméniens ont fait les frais de cet affaiblissement », analyse Razmig Keucheyan. « La gauche française est très franco-française, il n’y a pas d’exception arménienne. On bute sur le fait que la France en général et la gauche en particulier n’est pas universaliste dans les faits, dans la manière de distribuer ses engagements », juge aussi Pierre Tevanian. 
Tout cela participe à instaurer un sentiment de manque de la part de la gauche. Ce sentiment taraude Robert Guédiguian, qui voit l’extrême droite monter au créneau : « J’ai du mal à côtoyer dans ce combat-là Zemmour, Pécresse et Wauquiez, trois personnes qui se sont rendues là-bas », relate le cinéaste. « Ce n’est pas une fatalité. Il faut créer de la confiance, des idées partagées. Ce n’est pas une guerre des civilisations. Les Arméniens veulent vivre en paix, et pas être la pointe avancée des croisades de Philippe de Villiers, Jean-Christophe Buisson et Sylvain Tesson », conclut Razmig Keucheyan. 
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