Tumgik
#Même si plein de trucs sont pas encore ouf
toutletemps · 1 year
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Bon je dois bien dire les choses à quelque part et que quelqu’un m’entende sans filtre
J’ai l’impression que tout mon monde s’écroule
Jmen fiche de faire de belles phrases
Je suis en mode survie j’en ai tellement marre
Je partage mes indécisions à tout le monde
Je suis triste devant tout le monde
Ca me rend encore plus confuse
De me montrer vulnérable comme ça
Chu un livre ouvert
Y’a juste qq lignes que je garde pour moi
Et ces quelques lignes me tuent
J’aimerais les partager avec un.e amoureux.se
Au coin du lit
Ne plus jamais me sentir seule
J’attends tellement de l’amour qu’il vienne me sauver
Ptetre on fait toustes ça
J’aime ma solitude aussi
A part quand elle me tord la gorge comme ça
Quand jvais pas bien
J’arrive plus à écouter mon coeur
Je prends du retard de ouf dans mes cours
Je sais même pas si je veux rester et en même temps si je reste pas je perds toute une routine et plein de gens avec qui converser et qui sont pire chou
Je rumine tellement la nuit sur les conversations que j’ai eues pendant la journée
Je tourne tout au jugement
J’aimerais que tout le monde m’aime
J’aimerais que tout le monde soit bienveillant
J’aimerais ne jamais avoir à travailler
J’aimerais réussir à dormir
J’aimerais avoir leur vie
J’adorais la mienne avant
y’a un truc qui a dérapé et ça a fait une boule de neige et j’en peux plus
Je change d’avis toutes les deux sec
Je suis si décentrée
Je fais plus de yoga
J’respire mal
Mais des fois je danse dans ma chambre
Des fois je suis émerveillée quand je vois la neige
Et d’autres chu juste un nuage gris
Qui a pas dormi
Je suis mega malheureuse et ça m’énerve tellement de le dire
Et en même temps j’ai l’impression que j’ai des bébés problèmes et que j’en fais une tonne
Je m’isole toute seule
Je refuse les propositions
Je crée de ouf mon malheur aussi je crois
Je repense à quand j’étais amoureuse
J’aimerais revenir en arrière
Ou je pense à où je serai dans 6 mois
Ça m’apaise un peu de me dire que les choses changeront
Mais là ça fait genre 3 mois que je suis bloquée
Bref j’ai 22 ans j’ai ma vie devant je crois
Mais je suis remplie de peurs limitantes et de regrets et de et si et de comparaisons
Et ça me casse les couilles
Désolé d’être vulgaire
Mais y’a tout qui part en couilles
Et ça me casse les couilles
Et en plus c’est pas trop tard je pourrais régler tout ça j’avais le temps de remettre ça sur pieds mais je savais pas quoi faire je sais pas quoi faire je suis perdue
J’ai plus d’énergie pour réfléchir
Et c’est sûrement une excuse que j’me donne je sais pas
Je veux la montagne mais c’est pas en m’isolant encore plus que je vais trouver la paix je crois
Bref jpp esque qqn peut venir m’aimer et que j’aimerais et ensemble on irait construire des cabanes pis on écrirait des poèmes et on dessinerait et on ferait l’amour pis on irait camper
Jai l’impression de devenir tarrée, ou pire égoïste ou tellement pas digne d’amour
Il a neigé c’est trop beau
J’veux juste faire de la contemplation et de la rêverie toute ma vie esque c possible svp
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claudehenrion · 2 years
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Des lendemains qui pleurent - ( I ) : Cyberculture, Cyborgs et transhumanisme.
 Je suis sans voix devant les résultats du premier tour, catastrophiques. Pour ne pas étaler mon désespoir pour la France, je choisis de parler d’autre chose. Depuis plusieurs années, et sans que cela se sache autant qu’il le faudrait tant en sont immenses les conséquences potentielles, certains laboratoires de recherches très avancées, aux États-Unis principalement mais aussi dans d'autres pays où les secrets sont aussi bien gardés, sont occupés à plein temps à soumettre le corps humain aux impératifs de ce qu’ils désignent par le mot Science, devenue par les soins pas désintéressés des intéressés une nouvelle ''iso-religion'', la ''cyberculture'' et son prolongement caricatural : le trans-humanisme. Nous en parlons souvent.
L’idée est simple : puisque le corps humain est un système complexe de neurones et que ceux-ci sont assez comparables, dans leur fonctionnement, à des circuits d’ordinateur, on devrait pouvoir envisager d’en augmenter les capacités –on dit to upload, en anglais, ça permet de mieux noyer le poisson et le poison– et même de capturer ses composants sur des supports externes, comme dans un processus qui rappellerait le séquençage génomique : les ‘’progrès’’ (?) de la technologie moderne permettent de dire que si c'est envisageable... c'est ''donc'' réalisable très bientôt.
 Imaginez ce rêve merveilleux (?) pour savants fous : pouvoir disposer à loisir des aspects non charnels de l’Homme, son esprit, son intelligence, sa mémoire, sa culture, son expérience, que sais-je... sans avoir plus jamais à se soucier de sa fatigue, de son sommeil, de sa nourriture, de son vieillissement, de ses sentiments, de sa fatigabilité, de ses exigences, et de ses limites, justement, humaines, qui  ralentissent sa productivité ! La tête, mais surtout  sans les jambes, libérée des jambes –et du reste ! Un ''Homme-clé-USB'', en quelque sorte ! Et en plus, on pourrait ''uploader'' ses facultés, bricoler des organes de remplacement, lui attribuer des fonctions ou des capacités aujourd’hui absentes de son registre : savoir qu'ils pourront, à leur gré, ajouter à tout un chacun, à vous et à moi, quelques ''téra-octets''... devrait être une bonne nouvelle de plus, non ? Quelle chance on a !
Ce n’est sans doute pas sans raison que ces pseudo-savants/apprentis sorciers (qui en sont totalement démunis --de raison, bien sûr), ont choisi comme signe de ralliement le sigle ''H+'' ! Comme l’avait redouté Darwin, l’humanité, dont nous ne savons rien ou si peu, ne serait qu’au début de son long voyage sur Terre... dont la suite rassemblerait de moins en moins d'Hommes et de plus en plus de ''machins-trucs'' plus ou moins humanoïdes : des ''cyborgs'', si l'on veut ! Mais si tel est le cas, je ne regrette vraiment pas d’avoir la certitude de ne plus être là quand ce temps sera venu, mon âge devenant pour une fois un avantage concurrentiel à nul autre pareil : ce monde, qui est pour moi cauchemardesque, se fera... sans moi ! Ouf ! 
La presse, qui ne veut à aucun prix avoir l’air de ne pas être ''dans le coup'' de toute idée nouvelle, fait ses choux gras de pseudo-informations dans le genre : ''Le secret de la vie a été percé'' (tu parles ! au mieux, à ξ / 0000, et encore !), en faisant foin de toute déontologie oratoire ou épistolaire. Leur non-raisonnement est simple : puisque le vivant peut être ''défini'' (?) par des interactions physiques et chimiques, ce que l’on sait depuis pas mal de temps, le seul fait d'avoir pu ''créer'', fut-ce de façon théorique, une iso-paramécie qui ''vivrait'' un peu plus longtemps que celles provenant de sources naturelles, est tout de même un autre sujet que de pouvoir, de manière répétitive, intégrer dans des phénomènes biologiques fonctionnels assez de bribes des évolutions ayant contribué à notre définition du mot ''vie''. En réalité, il s’agit une fois encore, de jouer sur le sens des mots et de leur faire dire ce qu’ils n’ont jamais voulu signifier... pas de se passer de gamètes, d'ovules... et de leur mariage, même en chamboulant le sens des mots. Vive le sensationnel !
 Vous rendez-vous compte ? Quel beau joujou ! Quelles belles ouvertures ! Le dieu-Progrès à l’état pur, lui-même pour lui-même… (et contre nous, mais chut !), le sens du mot ''progrès'' devenant ainsi libéré de toute contrainte humaine et orienté vers son mieux-être exclusif, à lui et à lui seul (et même, si besoin est... contre l'humanité, si étroite dans ses limites !), ignorant et indifférent à ce qui pourrait arriver à l’Homme dans le processus, la vieille notion de changement disparaissant ipso facto, puisqu’il n’y aurait plus de changement, mais des progrès-pour-le-progrès. Sauf peut-être dans le domaine politique, mais ceci est une autre histoire !.
 Toutes ces belles perspectives, dont les effets mortifères se confondraient avec tout ce que nous avons déjà mis en œuvre dans d’autres compartiments de la science, avec tout ce qui a été rendu possible par des ''progrès'' en matière génétique et génique-pas-trans, chirurgicale, procréative, bioéthique, cognitive, voire ''sociétale'', sans que jamais personne n’ait voulu voir ou ‘’fast-checker’’ au-delà des conséquences immédiates de ces avenues qui s’ouvrent sur des avenirs incertains –mais qui contiennent leur bonne dose de menaces, inconnues mais bel et bien réelles– nous promettent de joyeuses pagailles dans les futurs que nous laissons imprudemment ouverts… Des pans entiers d'activités jusque là totalement inenvisageables s'ouvrent devant l'humanité ou ce qu'il en restera, étonnée au point d'en perdre le Nord (et aussi le Sud, l'Est et l'Ouest, mais il ne faut pas le dire trop tôt : ça pourrait ralentir ce mouvement merveilleux vers notre néant définitif ! Les mots Cyberculture, Transhumanisme, ou encore Singularité vont nous devenir familiers, demain ou après... Nous leurs consacrerons le temps qu'ils méritent...                                                                                                                                          L’essayiste Jean-Claude Guilbaud avait pourtant prévenu : ''Au cœur de la mutation anthropologique, technologique et historique que nous traversons, d’insidieuses logiques sont à l’œuvre : le réel est congédié au profit de l’immatériel, le corps humain lui-même est présenté comme une vieillerie encombrante, véritable ''horreur de chair'' –de plus en plus souvent désignée comme ''de la viande'' (meat)– qui s’oppose avec puissance à l’incarnation chrétienne et à l’anoblissement du corps qui en résultait''.(in- ''Etudes'', n°414).
Comme nous voilà loin, déjà, de l'univers plus que désespérant de ces drogués au transhumanisme qui n'ont rien trouvé de plus modeste pour parler d’eux-mêmes que ''techno-prophètes'' (sic !)... ou des dérèglements cauchemardesques de ces dangereux ''géo-engeneers'' dont nous parlions la semaine dernière... (à suivre).
H-Cl.
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8hoursforwww · 2 years
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Billet BONUS - Question de lecteur : C'est quoi cette histoire de loi 1901 qui serait une forme de "neutralisation des projets émancipateurs directement issus de la classe ouvrière" ?"
Bonjour bonjour,
Dans le billet précédent, nous avons vu que Lily Zalzett et Stella Fihn, les deux autrices du livre "Te plains pas c'est pas l'usine" commentaient la loi de 1901 en ces termes : 
“Les associations ainsi institutionnalisées sont une tentative, plutôt réussie, de la part de l’Etat de neutralisation des projets émancipateurs directement issus de la classe ouvrière.”
Un de mes (très) (TRES) NOMBREUX lecteurs souhaiterait en savoir plus (et moi aussi figurez-vous !)
Ce passage du livre m'a également interpellé : c’est une phrase assez forte, qui peut être sujette à interprétation, pour laquelle je n’ai pas trouvé de source particulière et qu'il serait donc de bon ton de creuser davantage, notamment parce que... c'est SUPER CROUSTICROQUE et que ça réveille la Elise Lucet du pauvre qui sommeille en moi.
Reprenons le passage qui précède (page 23, si vous vous êtes procuré le bouquin - 7 balles, prix d'un menu kebab avec boisson)
"La loi de 1901, dite de "Waldeck-Rousseau", créant les associations avait entre autres objectifs de donner une forme aux diverses coopératives ouvrières, mutuelles, projets collectifs, plus ou moins utopiques qui fleurissaient depuis quelques décennies. Il s'agit alors, pour l'Etat, de reconnaître des formes en les intégrant plutôt que de lutter sans cesse contre elles : pour le député à l'origine de la loi "la coopération est un outil de paix sociale et un facteur de promotion individuelle."
On comprend donc ici qu'en intégrant les divers collectifs plutôt qu'en se battant contre eux, les choses s'apaisent. Ou comme dit ce dicton un peu ringard : Sois proche de tes amis mais encore plus de tes ennemis.
Pour autant, je pense que pour comprendre pleinement ce passage, il est essentiel de situer le contexte historique dans lequel cette loi a vu le jour mais également de nous servir du présent pour voir où en sont aujourd'hui les libertés associatives.
Pour l’élaboration de ce billet, je me suis particulièrement servie d’une vidéo Youtube publiée le 12 juillet 2021 par le Mouvement Associatif, la représentation nationale des associations françaises présidée actuellement par Claire Thoury. On y retrouve, à l’occasion de la commémoration des 120 ans de la loi, différents intervenants qui nous permettent d’y voir plus clair sur la question des LIBERTES ASSOCIATIVES !
Pour commencer, il est essentiel de revenir un peu en arrière afin d’avoir un aperçu de l’ambiance en 1901 :
On est sur la première année du XXe siècle (truc de ouf) et il se passera pas mal d’événements clés pendant cette décennie. Dans le désordre, on est en pleine Exposition Universelle à Paris, Pierre et Marie Curie reçoivent le prix Nobel de physique (GG), les Suffragettes à Londres sont à donf, Einstein publie ses théories sur la relativité… BREF, ça bouge. Côté météo, on est sur un été très orageux, on note même quelques petites tornades ici et là. Notez qu’on ne s’est pas encore tapé la 1ère Guerre. Un été orageux donc, un peu comme la vibe à l’Assemblée au moment où notre cher Waldeck-Rousseau arrive avec sa loi…
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Revenons encore un tout petit peu plus en arrière avec l’aide de notre chouchou national : Nota Bene (dont je vous invite à aller voir la vidéo complète : ici) :
Waldeck-Rousseau n’en est pas à sa première loi puisqu’en 1884, il permet le passage d’une grande étape dans le droit du travail en "écrasant" la loi Le Chapelier (qui interdit les organisations ouvrières) : les syndicats naissent.
En 1891, Paul Lafargue, gendre de Karl Marx, est à l’origine d’une ma[r]xi grève générale. Les ouvriers réclament une augmentation des salaires et des journées de 8h. Cette grève se conclut par une répression sanglante.
On arrive donc à notre fameuse loi de 1901. 
Jean-Claude Bardout, magistrat et auteur de l’Histoire étonnante de la loi de 1901. Le droit des associations avant et après Pierre Waldeck-Rousseau, nous explique tout (alors lui, j’était particulièrement ravie qu’il soit présent dans la vidéo du Mouvement Associatif parce que son bouquin coûte 21 balles et je vous aime bien mes petits lecteurs, mais pas TANT.)
Il souligne qu’en France, on a donc une tradition très ancienne (et pas très sympa) qui ne voyait dans l’association qu’une “concession de l’Etat”. Il fallait une autorisation et de manière générale, un “principe de prohibition générale” est de mise. Pour rappel, “L'article 291 du code pénal de 1810 réglemente la liberté d'association : « Nulle association de plus de vingt personnes […] ne pourra se former sans l'agrément du Gouvernement ». La liberté d'association s’est acquise dans la lutte, est aujourd’hui fondamentale et mérite que nous y restions vigilants notre vie durant. Particulièrement dans le contexte de crise que nous connaissons actuellement (oui oui, je paraphrase complètement de Beauvoir, bien vu chakal).
Avec Waldeck-Rousseau (et je pense que je ne l’ai pas suffisamment souligné dans mon article précédent), on change complètement de paradigme. Comme nous l’explique Bardout, l’association est un contrat et pas un morceau de l’Etat qu’on concède à un collectif mais une liberté de l’individu ! C’est un droit naturel, puisque depuis toujours, les hommes et les femmes ont éprouvé ce besoin de s’associer entre eux ; et de conclure “C’est cette capacité associative de se réunir qui fait qu’il y a un besoin de consacrer cela par un droit”.
Alors, à ce stade, vous pouvez me dire : mais alors ??? C’est super positif comme avancée !
Alors, OUI, assurément, mais comme on l’a vu : cette loi passe dans un contexte social particulièrement tendu, elle tente donc de l'apaiser ; l’Assemblée est parcourue de débats houleux lors de son passage, elle ne fait donc pas l'unanimité, notamment sur la question de laïcité entre la majorité et la droite chrétienne (la loi de 1901 mène notamment à la dissolution des congrégations religieuses). Par ailleurs, elle fixe tout de même les limites suivantes (de manière assez logique) : une asso ne pourra pas avoir pour objet : « un objet illicite, contraire aux lois, aux bonnes mœurs, ou qui aurait pour but de porter atteinte à l'intégrité du territoire national et à la forme républicaine du gouvernement ». Comme pour chaque individu, la loi prévoit que l'Etat ne sanctionne qu'a posteriori et non a priori d'un éventuel délit. A part ces éléments, dans mes sources, rien n’évoque de débats directement liés cette potentielle “neutralisation” d’initiatives ouvrières par cette loi.
En revanche… si on fait un petit bond dans le temps pour revenir au présent… alors on peut effectivement parler d'une volonté de “neutralisation” si ce n'est de "contrôle" de ces structures de la part de l'Etat et ce sans AUCUN scrupule.
Pour comprendre, j’ai eu besoin de l’aide de Claire Thoury, Présidente du Mouvement Associatif, qui n’a tout simplement PAS LE TIME.
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Je m’explique : dans cette vidéo de commémoration des 120 ans de la loi de 1901 publiée en 2021, Thoury intervient pour l’ouverture d’une table ronde composée de personnalités du monde associatif. Dans l’audience, de nombreux acteurs associatifs, mais également les membres du cabinet de Sara El-Haïry, alors Secrétaire d’Etat au sein du gouvernement Castex (alors, déso mais sur El-Haïry, je vais rien développer du tout et vous laisse vous faire votre propre opinion de l’individu en suivant ce lien : ici parce que moi je ne PEUX PLUS, C’EST PHYSIQUE)
Thoury, donc, commence en rappelant que la loi de 1901 est “une grande et belle loi” qui permet de s’associer en toute liberté, quel que soit le projet, “à condition de respecter la loi, évidemment” (important pour la suite).
Elle enchaîne avec trois éléments de contexte dans lequel ces 120 ans sont commémorés :
Le 1er : la crise sanitaire, dans le cadre de laquelle elle rappelle à juste titre l’implication essentielle des acteurs associatifs dans sa gestion - en d’autres termes, merci mais sans nous VOUS SERIEZ TOUS DANS LA SAUCE.
Le 2nd (et le plus important pour nous) : le projet de loi visant à conforter les principes de la République également appelée la loi SÉPARATISME (il fait pas trop flipper ce mot ?) promulguée le 24 août 2021 qui comprend un nouveau “contrat d’engagement républicain pour les associations” qui vient donc s’ajouter à loi de 1901 - en substance, Thoury réaffirme que le Mouvement Associatif ainsi que de nombreux acteurs sont CONTRE (cf leur tribune : ici) : tout d’abord parce qu’il instaure un climat de défiance envers les assos mais aussi et surtout parce que selon eux, demander aux assos de ne pas porter atteinte à l'ordre pubic, c'est un peu fort de café. Pourquoi ? Eh bien parce que :
“faire comme si à travers l’histoire, les associations n’avaient pas contribuées à faire évoluer la loi (...) en allant parfois à rebours de l’ordre public, c’est nier la place décisive des associations dans la construction de la République.”
MIC DROP !! AH DESOLEE MAIS QUELLE PHRASE INCROYABLE !!!!
(Pendant ce temps, El-Haïry transpire de derrière les oreilles)
En guise d’échec et mat, parce que ça ne suffisait pas (et parce qu’elle a pas le time, je vous l’avais bien dit), elle conclut par un troisième élément de contexte : LE TAUX D’ABSTENTION :
“On ne peut pas faire comme si une démocratie sans électeurs n’était pas un problème”
El-HaÏry en K.O Technique. Franchement à côté les Rap Contenders c’était du pipi de chat.
Alors, qu’entend-on par “ces associations allant à rebours de l’ordre public” ? Pour comprendre, prenons pour exemple, allez au pif, le sujet des droits des femmes et penchons nous sur l’intervention de la personne suivante : Véronique Séhier, ex co-dirigeante du Planning Familial (PF). Séhier nous apprend que les premiers pas du PF se sont faits en 1956 dans l’illégalité la plus totale et dans une France où contraception ET avortement étaient interdits. En plus de faire passer des contraceptifs sous le manteau de Suisse ou d’Angleterre, elle rappelle le rôle essentiel du PF dans la sensibilisation et le changement des mentalités qui aura pour conséquence la loi Neuwirth sur la contraception puis la légalisation de l’avortement.
Comme le précise très justement notre ami Bardout :
“Il faut s’interroger lorsque l’Etat dit “Partagez avec moi des valeurs communes”, est-ce que l’Etat est légitime pour demander cela ?"
L'Etat est légitime lorsqu'il défini les valeurs de la Nation ou de la majorité. En revanche, les assos doivent pouvoir défendre d'autres valeurs, notamment celles des minorités.
Pour conclure et pour montrer que bien que l'Etat soit légalement tenu de laisser ses citoyens se regrouper en association librement, il peut également entraver leurs actions de bien nombreuses manières si tant est que leurs valeurs ou objectifs ne lui conviennent pas. Voici une synthèse rapide du travail de Julien Talpin, sociologue et animateur du comité scientifique de l’Observatoire des libertés associatives :
Lui et son équipe ont identifié 4 types d’entraves à la liberté d’association directement opérées par l’Etat , dans toutes ses déclinaisons, à l'heure actuelle : les entraves matérielles (coupes de sub, difficultés d’accès à un local etc.), les entraves administratives (perte d’agréments), la discursive réputationnelle - en gros, les élus qui trashtalk des associatifs ad hominem pour leur nuire ou encore les entraves judiciaires (nombreuses contraventions à peine justifiées à l’encontre de bénévoles dans le but de volontairement mettre en difficulté leurs actions). Si vous souhaitez avoir des exemples concrets et davantage d’informations sur son travail, je vous invite chaleureusement à aller consulter cette partie de la vidéo.
Les traditions anciennes ne sont donc jamais bien loin.
C'est tout pour moi, merci à vous et à bientôôôôt !!!
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jezatalks · 4 years
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Je discute avec mon ex depuis quelques heures.
J'ai appris qu'il est polyamoureux, que sa copine est ace, que j'ai un radar à ace apparemment, qu'il a couché avec une de nos amies en commun, que ladite amie est bi alors qu'elle était full out lesbienne, mais aussi qu'elle avait un crush sur moi avant que je ne sorte avec mon ex, et que grâce à notre relation il est un très bon coup.
Quelle soirée.
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quemajoiedemeure · 2 years
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Il a les mains qui tremblent et quand je remarque ça ça m'agace de ouf parce que c'est lui qui fait ça souvent, il me l'a dit, alors que moi c'est la première fois. Je tremble pas, moi, mais peut être parce que j'ai avalé trois Xanax en l'attendant et que j'ai l'impression de regarder un film de moi avec un décors super nul, un relais électrique entouré de barbelés à droite et une vue sur l'autoroute qui est très loin à gauche, plus bas, qui casse le décors de la campagne qui ressemble même pas à de la vraie campagne de toute façon, genre, vous voyez, les coins pourris qui existent mais où personne va jamais. Le mec parle presque pas, il dit : On va derrière ? Je dis : Ok, et je sors, la portière grince, y a le bruit de l'autoroute tout au fond et rien d'autre. Je remonte derrière, je regarde le chemin à travers le pare-brise et je fais une blague sur le fait de trouver un mot de passe à crier si quelqu'un approche. Il répond même pas, il me regarde et il dit : Allez, comme on dirait Allez on se motive à aller faire les courses en se tapant les genoux avant de se lever du canapé, et il se penche pour plaquer sa bouche sur la mienne. J'aime pas trop parce qu'il avait pas parlé de ça et sa barbe gratte. Heureusement ça dure pas longtemps parce que je glisse vers son cou pour échapper à sa langue baveuse, je sais pas trop quoi faire alors je le mordille un peu et puis je recule et je regarde entre ses jambes. Il voit mon regard et il ouvre son pantalon, un truc sans braguette avec que des boutons. J'ai un chewing gum dans la bouche et je sais pas quoi en faire alors je le met dans la poche de ma veste, et pendant ce temps là il sort sa bite de son caleçon. Elle est dressée mais pas grande, enfin rien d'effrayant. Il avait pas envoyé de photo et je comprends un peu mieux pourquoi. Mais c'est pas grave. Je passe ma langue sur mes lèvres et je me penche, je lèche son gland, je la prend dans ma bouche, et franchement ça m'écoeure un peu parce que ça sent pas terrible. Il dit un truc genre : Vas y, suce bien, mais tout bas et avec autant de conviction qu'un poisson mort alors que j'avais dit : donne moi des ordres, baise ma bouche et insulte moi, et qu'il avait répondu que c'était Ok. Franchement faut jamais croire personne. Je tient sa bite d'une main et je la branle un peu pour pas avoir à l'avaler en entier, mais il pose sa main sur ma tête pour appuyer dessus, tout doucement. Moi j'aurais préféré qu'il me tire les cheveux en me disant de le pomper mieux que ça, mais je le fais quand même, même si à ce stade c'est devenu de la politesse. A un moment donné il me repousse un peu et me demande si je veux qu'il me baise. Enfin, putain. Je dis : Ouais, et il se penche pour prendre une capote (des Durex de supermarché), j'enlève mon froc et mon caleçon et j'attends, je le regarde, il a l'air de galérer un peu et il tremble encore. Et puis j'écarte un peu les jambes, il me tripote avec ses doigts, c'est plutôt cool, et puis il glisse sa bite en moi et peut être que c'est l'angle ou l'ennui mais je sens rien, juste peut être un bout de gland qui tape contre rien du tout, je bouge un peu pour qu'il s'enfonce mieux mais en fait il est à fond, je crois, et je le regarde et il remue pendant deux minutes très longues avant de dire : Viens me sucer, et c'est presque soulageant de retrouver sa queue qui sent la fin de journée. J'y vais plus fort pour le finir et ça marche, il éclate dans ma bouche sans prévenir. Ca a un goût dégueulasse et je crachotte sur son gland pour m'en débarrasser mais il est trop occupé à être essoufflé pour s'en rendre compte. Après il me donne des mouchoirs, les fenêtres sont pleines de buée, il me dit de laisser tomber les mouchoirs par terre et qu'il nettoiera plus tard. Je dis : j'étais nul ? Il a l'air surpris et il répond : Non, non, c'était bien. Tout le retour jusqu'en ville je me demande ce que ça serait si ça avait été nul et y a des cds d'Orelsan sur le vide poches devant moi mais il met pas de musique, et il dit rien.
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skip-chiantos · 3 years
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Fac#3
Nielbeuk arriva devant le bâtiment de la fraternité Omegomongus. La vielle bâtisse aux portes immenses vibrait déjà de musique. Il tenait sous le bras son balai, les branches de ce dernier fumants encore. Il maugréa. Il était toujours le premier arrivé du groupe, ça devenait fatiguant. Il n’avait qu’une envie ; se saoulé toute la soirée. De toute façon, il ne pourrait rentrer qu’à pied avec son balai en rade. Il se posa sur les marches, sortit sa pipe et commença à la bourrer en regardant autour de lui ; les Omegomongus était une fraternité sportive, qui regroupaient ainsi de nombreuses disciples académiques et tout autant d’espèces. Il savait qu’il y aurait d’autres nains à ce sabbat, mais il n’avait jamais fait partie de ces souleveurs de fonte.
Un Centaure arrivant en caracolant, deux Nymphes déjà bien enjoué sur son dos. Il s’arrêta devant l’escalier et bondit ne haut de ce dernier. Les Nymphes criaient. Nielbeuk se boucha brièvement les oreilles et alluma sa pipe. Une fumée bleue et une forte odeur de cannabis se répandit autour de lui. Il s’amusa quelque instant à faire des figures de fumées ; ça impressionnait toujours dans ce genre d’endroit où le contrôle de sa personne virait à l’obsession. C’était ironique, car leurs sabbats était les plus déjantés de tout le campus.
Ptolem apparu devant lui dans un craquement sonore, de la fumée sortant du sol à chacun de ces pas. Putain, paye ta classe. La robe du sorcier dansait en mouvement ample à chacun de ces pas. Il portait des chaussures en cuir à bout pointu, un pantalon cigarette, et un duo chemise blanche et veston aux motifs ondoyant, parfaitement assortie à sa robe. Il avait discipliné son afro en une série de twists, agrémenté en leurs pointes par divers bijoux. Il s’approcha de Nielbeuk, qui éteint sa pipe.
-”Oh t’inquiète, tu n’étais pas obligé de l’éteindre”
-”Oarf t’inquiète, c’est par respect et puis ça sera déjà bien assez enfumé comme ça à l’intérieur, autant t’épargner ça quand on est dehors.”
-”C’est très noble à toi Nielbeuk, mais j’ai ma cape comme tu le vois”
-”Attends, c’est une cape en poils de Civette Spatiale ?! Mais ça coute une fortune !” Et dans tes cheveux, c’est des amulettes en Mydrilise ? Damase à ce que je vois ! Et je vois qu’on a sortie les émeraudes allléé!”
-”Bien joué, et je vois que tu as sortie ta tenue des grands soirs !”
-”Eh ouais mon gars ; la classique Bottes TN, tavu, le petit chino, la tit’chemise, ambiance Lumberjack, j’ai même était fait faire ma barbe ”
-”Attend, la ta barbe est faite?! Ptolem s’était reculé d’un pas et dévisageait du regard la barbe de Nielbeuk, une moue très dubitative sur les lèvres.
-”Quoi.” répondit Nielbeuk.
-”Nanan rien, c’est juste que… Ton coiffeur sait que ça s’hydrate une barbe ?”
-”Mais j’en sais rien moi, je vais chez les Orcs à côté du bâtiment de Minérologie, ils sont pas chers, t’a une bière servie pendant nan c’est tranquille”
-”Ouais ok, alors déjà, tu vas mettre ça sur ta barbe, ça va sauver les meubles, et ensuite, je t’emmène chez le coiffeur la semaine pro. Laisse-moi t’offrir ça. C’est un centaure. Mais il s’occupe de touts les nains afros que je connais, il saura comment sauver… ça”... ajouta-t-il en agitant la main en rond autour de l’amas hirsute qui poussaient au bas du visage de Nielbeuk. Dans le même geste, il sortit une fiole au liquide ambré.
-”Ok, merci, j’vais essayer de faire genre tu m’as pas insulté, mais pourquoi tu m’offrirais un truc si cher ? J’t’ai fait quoi ? Tu veux quoi en échange ?”
-”OK, je ne vais pas te vannait sur la capacité de ton peuple à repérer les richesses et à se méfier. Mais sans toi, jamais j’aurai connu Eugénie !”
-”Et juste pour ça, tu veux m’offrir un coiffeur ? Et attend voir, c’est pour ça que tu t’es fait tout beau ce soir ? Uech t’a le béguin de ouf pour elle !
-”Euh ouais, c’est Zéli qui a arrangé les choses pour ce soir, Eugénie n’aime pas trop les sabbats des Omegomongus, c’est trop … Mais je n’avais pas d’idée de comment me rapprocher d’elle en restant respectueux, on n’a aucun cours en communs, on ne fréquente pas les mêmes bibliothèques, sans vous jamais je l’aurai rencontré”
-”Eh bien tiens, regarde justement qui arrive” l’interrompit Nielbeuk en montrant la pleine lune ; Zéli faisaient des figures aériennes avec sa planche, tandis qu’Eugénie volait derrière elle, agrippée à un parapluie noir. Ptolem soupira en souriant. Nielbeuk grimpa sur l’une des statuts de Sphinx qui ornait les escaliers, sortit des fumigènes de sa poche et les enflamma en sautillant. Zéli lui répondit en lançant moult cris, posant sa planche avec grasse sur le sol.
-”Yo Ptolem, bien ou quoi ?!” lui lança Zéli en lui tendant la main. Elle portait sa touffe de cheveux en chignon haut maintenu par un bandana. Elle portait, elle aussi, une chemise rouge à carreaux, avec un pantalon cargo aux nombreuses poches. À ses pieds, de grosses bottes.
-”Parer à célébrer ce sabbat de fou ma Grande ?!” lui demande Nielbeuk du haut de son sphinx, tendant une pipe à son amie.
-”Et comment ! J’avais mon dernier examen aujourd’hui, alors allons mettre fin à cette sobriété !”
Eugénie atterrie en faisant trois petits sauts. Elle portait un chapeau pointu violet, un voile rose pale qui descendait en cascade sur ses épaules et une robe longue droite pourpre. Les yeux de Ptolem brillait. Nielbeuk et Zéli échangeant des petits coups de coude en rigolant. Elle replaça son chapeau, et s’avança vers Ptolem.
-”Bonsoir, désolé pour le retard, Zéli est une catastrophe quand elle se prépare en fumant, elle a essayé une dizaine de tenues.”
-”Bonsoir Eugénie. Ne t’excuse pas, ça m’a donné l’occasion de discuter avec Nielbeuk. Tu es très belle ce soir.”. Ptolem souriait tendrement.
-”Bon aller, on va pas s’éterniser ici ! Go !” lança Zéli en grimpant les marches.
Les quatre amis pénétrèrent à l’intérieur du bâtiment. La musique était assourdissante. Un immense bar entouré la moitié de la pièce. De nombreuses créatures y était accoudés, tenant plus ou moins bien sur leurs membres. Dans un coin, avait était aménagés divers fauteuils et canapés, où des sorciers faisaient découvrir des sorts à des Succubes. Autour d’eux, un petit escalier descendait vers un bassin au centre de la pièce, où Nymphes et Sirènes dansaient en levant les bras. Un groupe de Sorcières, toutes divinement fines et musclées, se joint à elles en riant. Des faunes observaient avec une attention toutes particulière la scène. La baie vitrée était ouverte ; dehors, un groupe de Centaure se livraient à un combat de lutte amical contre des Orcs. Près de l’immense feu, des nains s’était regroupés pour faire griller de la viande, assistés par d’autres sorciers. Ils faisaient tourner de longues pipes entre eux.
Eugénie se rapprocha de Ptolem, un peu intimidé.
-”On dirait que le sabbat est déjà bien entamé.” lui souffla Ptolem en lui offrant la protection de son bras. D’un même geste, Zéli et Nielbeuk allumèrent leur pipe.
-”Bon, on va vous chercher des soft à boire, vous voulez bien nous trouver un coin où se posait ?”
Ptolem observa la pièce, ne sachant où se dirigeait. Eugénie tendit le bras :
-”Regarde, il y à une cursive en haut avec des tables et des fauteuils de libres, et je vois un pentacle de diminution sonore tout autour de la pièce, on devrait y être bien. Mais je ne sais pas où est l’escalier qui y mène.”
-”J’ai la solution lui répondit Ptolem en souriant”. Ils se téléportèrent dans un craquement. La musique était beaucoup plus discrète en haut. La cursive était en fait en pente douce et monté en spirales vers la coupole du bâtiment. Eugénie éternua.
-”Pardon, je suis un peu allergique à la poussière de Portolan.”
-”C’est ma faute, j’aurai dû te demander avant, désolé, je suis un peu nerveux.”
“Pourquoi” lui demanda Eugénie en cherchant une table libre. Ils passèrent devant un groupe de faunes qui fumait un étrange narguilé.
-”Euh et bien, je crois que j’essaye de t’impressionner. J’ai pensé à cette soirée toute la semaine, j’ai même failli rater mon examen de Botanique, je n’arrêtais pas de penser à toi.”
-”Oh, c’est mignon” lui répondit elle en souriant, s’asseyant sur le canapé en cuir foncé. Il y avait deux fauteuils du même cuir qui l’encadrait et une table basse. Cela devrait convenir à leurs deux acolytes.
-”Je vais envoyer Slama indique le chemin à Zéli” expliqua eugénie en tapotant son chapeau. Ptolem l’observa avec curiosité. La petite salamandre sortit du chapeau en baillant. Regarda autour d’elle et s’envola.
-”Est-ce que c’est ton familier ?”
-”Oui, on a toujours eu des salamandres dans ma famille, une sorte d’héritage en hommage au dragon.”
-”Sympa. Chez nous, c’est un peu différent ; c’est le familier qui nous choisit. Du coup, je suis le seul d’une famille qui possèdent des chiens à être accompagné par un chat. Mais Sumi ne s’est jamais laissé faire, elle à un sacré caractère” rigole Ptolem.
Zéli était accoudés au bar et les regardait discuter. Ils étaient mignons tous les deux. Elle espérait trouver un jour quelqu’un avec qui partageaient de tels sentiments. La Salamandre d’Eugénie se posa sur son épaule et e lui chuchota quelque chose à l’oreille. Elle acquiesça et chercha Nielbeuk des yeux. Elle aurait juré qu’il se tenait debout sur le bar, il y à encore quelques secondes ; Slama lui mit un petit coup de tête et indiqua un Lycan. Nielbeuk était en vives discutions avec lui, lui expliquant avec de grands gestes comme correctement utilisé un Erguillet. Le Lycan l’écoutait attentivement. Il tenta une blague et se prit un coup de bottes sur le museau. Cela ne devait pas l’avoir trop blessé, car il sourit de la réaction de Nielbeuk, qui continuait de gesticuler. Zéli rigola aussi. Elle fit signe à la salamandre de veiller sur lui et de lui indiquer leur emplacement. Un Vipéride s’approcha d’elle.
-”Qu’essst-ssce que je te sssers ?”
-” hum, je vais prendre une bière pour le nain qui ai avec les Lycan las bas, une rousse si tu as, moi je vais prendre un Snake Bite et deux jus de Betteraves s’il te plait. Je peux payer en Or ?”
-”Pas de ssssoucis, j’ai du change. “Il tourna complètement son corps pour attraper deux chopes et regarda Zéli en inclinant la tête.
-”Tu ne sssserai pas l’une des Ssssorscières qui a manifesté dans le batiments des Volalenns pour les droits LGBTIA+”
-”Euh si, on n’était pas trop nombreuses, mais on a eu un sacré renfort de la part des Harpies et des Manticoreus. J’espère qu’on pourra faire en sorte de rendre notre Sororité plus “friendly”. “
-”Continue le combat ma ssssoeur. On a réussssi il y à des années chez les Sssmignya, et sssa à impacter tout le monde reptiliens. Une véritable révolussssion. Je t’offre tes cocktails, je te prépare quelque chose de sssympa pour les deux là-haut.”
-”Tu les connais ?” Le Vipéride hocha la tête en commençant à préparer les cocktails.
-”L’Alchemist est en cours de Posstion avançés avec des doctorants, on est enssemble en TP médisscinale. Très respectueux, très mature pour sson age. Et sssa copine sss’est fait remarquer par sssa réactivité. Une Lizzarde faizzait une crise d’hypothermie et elle l’a tout de ssuite réchauffé avec un ssort. Nos essspeces ne cohabite pas vraiment, alors quand quelque chose de positif se passent, tout le monde en parle dans la communauté. Tiens, voila tes cocktails, je vais apporter sa bière au nain, ça fera 0.2ozs.”
Zéli déposa quelques pépites d’or dans la main écailleuses tendu du barman.
-”Garde la monnaie, on se revoit plus tard”
-”Meersssi”.
Chargé de ses trois grands verres, elle chercha des yeux un moyen de monté à l’étage. Deux centaures, l’un portant une Naïades sur le dos, le second une Succube, se dirigèrent vers un pentagramme de levage. Elle les héla et monta dessus avec eux. Les filles rigolaient fort, les centaures bandaient leurs muscles, et Zéli regrettait de ne pas avoir rallumé sa pipe pour masquer l’odeur de paille et de testostérones qui se dégageaient d’eux.
Arrivé à l’étage, elle se dirigea vers ses amis, qui rigolaient ensemble. Elle aimait bien voir Eugénie essayait de contrôler son rire en se pinçant le nez, mais visiblement, Ptolem prenait un grand plaisir à faire rire cette dernière. Elle s’assit avec eux et rejoint leur discutions sur la mode.
Nielbeuk fut interrompu dans son explication du meilleur moyen de planer avec un Erguillet par la salamandre d’Eugénie, apporter avec sa bière par le Vipéride. Le Lycan leva son verre pour trinquer avec lui.
-”Au savoir des Nains, qui ont visiblement beaucoup à apprendre à des êtres des forets comme nous !”
-”Au Savoir des Nains” répondit Nielbeuk qui bu une grande rasade de sa bière et se tourna vers la salamandre ;
-”Tu peux prévenir les autres qu’on va se poser dehors pour fumer ? “ La Salamandre soupira et prit son envol. Alors qu’il allait descendre du bar pour suivre le Lycan lui proposa ses énormes pattes velues.
-”Uech t’es sérieux là ? C’est offensant pour les nains.”
-”Oh pardon, s’excusa le Lycan à la fourrure noir. C’est plus une coutume chez nous, on est pas tous des Lycans Loups, et les grands comme nous propose souvent un coup de pattes aux plus petits, comme les Nitcères ou les Alotelos.”
-”Ok, j’ai compris la moitié des mots de ta phrase.” répondit sceptique Nielbeuk en grimpant sur le Lycan.
-”T’inquiète, je vais t’en présenter, tu pourrais bien plaire à mon meilleur ami, c’est un Alotelo, un renard quoi”
-”Uech, chuis resté dans ma grotte trop longtemps moi, j’en ai jamais vu”
-”Ahaha, c’est presque normale. Lui répondit le Lycan en sortant par la plus grande partie de la porte. En fait, sur ce continent, il n’y à quasiment que des Lycans Loups, moi je viens d’une famille qui avait émigré plus au Sud, du coup j’ai grandi avec des plus petits que moi. On est venue étudier la Pharma ici. D’ou aussi le fait que vous nous voyez pas beaucoup, et encore moi à ce genre de soirée.”
Slama arriva épuisait à la table d’Eugénie. Elle lui fit un signe de la patte avant, debout sur ces pattes arrière. Eugénie sortit de la nourriture de son sac à mains.
-”Qu’est ce qui se passe ?” demanda Zéli, septique.
-”Eh bien apparemment, il y a eu une querelle entre fées qui la forcer à faire un grand détour, et après elle s’est prise une vague projetée par la queue d’un Sirène, et si j’ai bien compris, il est plus difficile de volé au-dessus des Orcs, car leur chaleur corporelle modifie les courants. Ah et Nielbeuk s’est lié d’amitié avec un Lycan, ils sont dehors.” répondit Ptolem calmement. Zéli le regarda, interloquée.
-”Les Alchemist ont aussi des familiers avec qui ils communiquent par Télépathie, je lui ai montré comment faire avec Slama en t’attendant.” Zéli continua à les regarder, interloquée, mais souriante.
-”Tu devrais t’entrainer aussi” argua Eugénie.
-”Non merci, j’ai déjà un démon comme familier, c’est assez spéciale. Il est toujours là, mais on le remarque pas tout le temps.” rigola Zéli.
-”C’est-à-dire ?” demande Ptolem
-”Dès que Zéli est là, cherche un chat noir. C’est la forme de son démon.” répondit Eugénie. Ptolem regarda autour de lui, et remarqua que les dessous de verre représentait des chats noirs. L’un d’ntre eux lui fit un clin d’œil.
-”On le rejoint du coup ? Je mangerais bien un morceau ?” demanda eugénie en aidant sa salamandre à regagner l’intérieur de son chapeau.
-”Ooooh j’avoue, j’ai trop faim après cette pipe ! Et je fumerais bien avec des Lycan, ça peut être drôle.” Les trois amis se lèvent et se téléportèrent dans le jardin. Les Lycan sursautèrent en les voyant soudain apparaitre. Nielbeuk termina de tirer sur l’Erguillet et les accueillis en crachant une épaisse fumée
-”Yoooo !”
-”Yooooooooo !” lui répondit Zéli en tirant à son tour sur le Erguillet, sortant un sachet d’herbes vertes, accueilli par une slaves d’aboiement de la part des Lycan.
Ptolem se présenta aux groupes de Lycan, et fut introduit par le Lycan Loup Noir, Cané. Eugénie sourit, elle n’avait encore jamais passé une aussi bonne soirée chez les Omegomongus. Et Ptolem était si gentil, si protecteur. Une Lycane s’approcha d’elle.
-”Salut, je m’appelle Eya, tu veux manger quelque chose ?” Eugénie lui sourit :
-”Volontiers, on va chercher un plateau pour tout le monde ensemble ?”
-”C’est vrai que ça sera plus facile à deux !”. Les deux jeunes femmes s’éloignèrent. Ptolem l’a suivi des yeux, déjà engagé dans un débat passionné sur l’usage de la Belladone. En dehors de Nielbeuk et Zéli, il n’avait pas beaucoup d’amis sur le campus. Cané non plus, en dehors de la communauté des Lycan. C’était agréable de pouvoir parler avec quelqu’un qui ne remarquait pas votre différence. Zéli rigolait bien avec Nielbeuk et les autres Lycan, avachi, quand elle remarqua une sirène toute seule. Elle s’excusa auprès du groupe et se dirigea vers elle. La Sirène la regardait. Zéli effectua un petit pas de danse :
-”Tu es toute seule ?”
-”Oui, les sirènes de ma Sororité tenait absolument à venir, mais le bassin est trop chaud pour moi” répondit-elle en montrant sa queue de baleine.
-”Et puis, dansé avec autant de mâles qui me regarde, j’aime pas trop.”
-”Je te comprend, c’est pour ça que j’évite de rester trop avec eux. Ils ont faim, c’est dingue.”
-”Ouais grave. Tu veux boire quelque chose, ou fumer un peu avec moi ? Tu es littéralement la première personne terrestre qui vient me parler.”
Zéli sortit sa pipe en souriant.
-”Permet moi de t’offrir un verre, qu’est ce qui te ferait plaisir ?”. La Sirène lui sourit en ramenant ses longs cheveux verts derrière son oreille. Le regard de Zéli suivit le mouvement, puis coula sur ses clavicules, avant de revenir subitement sur ses yeux. Elle se mordait discrètement la lèvre. Cette sirène était magnifique. Elle avait des yeux bleu foncé qui pétillait, des taches de rousseurs aussi vertes que ces cheveux qui parsemait son visage rond et une bouche à croquer.
-”Surprend moi. Au fait, je m’appelle Arylenn.”
-”Enchanté, moi, c’est Zéli, je reviens vite”. Arylenn la regarda s’éloignait. Elle sourit en la voyant se retourner. Elle n’aurai pas pensé une soirée aussi agréable. Elle remit discrètement les deux gros coquillage qui composé son soutiens-gorge et lissa son gilet en écailles. Elle profita de l’attente au bar pour se remaquiller discrètement. Zéli revient vite avec une boisson bleu vif.
-”Le Barman nous a composé ça, il m’a dit que tu devrais apprécier.” De minuscules méduses flottaient à l’intérieur de la boisson. Un verre, deux pailles. Arylenn sourit.
-”Et du coup, tu étudies quoi ?”
-”Je suis en Soins des créatures magiques.”
-”Oh tiens, comme ma coloc !”
-”Et toi ?”
-”Démonologie, j’ai pas vraiment eu le choix, j’ai té choisit”
-”Wow, impressionnant, tu es la première Démoniste que je rencontre !”
-”Et toi la première sirène avec une queue de baleine que je rencontre. Vous êtes toutes aussi belles ?”
-”Ahaha, tu cherche à me séduire c’est ça ? C’est vrai que c’est rare qu’on aille étudier aussi loin de nos tribus, mais on avaient vraiment besoins de quelqu’un pour devenir vétérinaire.”
-”Si j’arrivais à te séduire, ça serai vraiment une bonne soirée. Dit m’en plus sur les créatures de ton coin ... ” répondit Zéli. Arylenn lui sourit en regardant dans ses yeux.
Alors que les deux jeunes femmes se rapprochaient de plus en plus l’une de l’autre, discutant, une nuée de Harpies débarqua dans la pièce principale. Les deux jeunes femmes s’interrompirent en entendant le ton monté. Cané vient vers elle :
-”Les filles, désolé de vous interrompre, mais il va y avoir une grosse embrouille. Histoire compliquée, apparemment des gens de chez Omegomongus ont fait des chose pas très cool à des filles de Harpenn. Les Manticoreus vont débarquer pour foutre la merde, on devrait partir.”
-”Ok, tu sais quoi on se retrouve à la Mare des rêves, Nielbeuk vous y emmènera.” Cané acquiesça et rejoint le groupe. Il ne restait plus que Ptolem, Eugénie, Nielbeuk et deux Alotélo, les autres étaient déjà rentrés chez eux. Le groupe se dirigea vers la foret.
-” La mare des rêves est à une vingtaine de minutes d’ici, elle est réputée pour être très froide. “ Expliqua Zéli en se tournant vers Arylenn. Elle plongea et demanda :
-”Mais comment tu va me suivre ? Tu devrais rester avec tes amis”. Zéli rit, s’agenouilla à hauteur de la rivière :
-”Non ma belle, je te laisse pas toute seule ce soir, j’ai ma planche, je peut voler à tes côtés.” Arylenn s’approcha d’elle et déposa un baiser furtif sur ses lèvres avant de plonger et de réapparaitre un peu plus loin.
-”Tu viens ?” Zéli se mordit la lèvre en souriant, appela sa planche d’un geste de la main et se dirigea vers Arylenn. Elle sentait son cœur battre si fort dans sa poitrine ; en un an sur le campus, jamais elle n’avait pu se rapprocher autant d’une autre femme. Ce sabbat avait finalement quelque chose de magique.
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cinqminutesdepause · 2 years
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La fin de semaine dernière avec la mort de papi j'avais ma carte "soutien emotionnel" ma boîte m'a filé des jours, mes potes étaient au top (sauf S. d'ailleurs) alors que passé le jour-même je n'étais pas trop triste.
J'ai trouvé ça absurde. Tous ces jours où je suis parfois bien plus bas moralement et qui ne sont payés d'aucun congé ou d'aucun message amical. On correlle le soutien à un événement factuel plus qu'à l'humeur.
Je vais encore me faire engueuler par M. de le citer mais Enthoven avait dit un truc pas con à ce sujet : quand il nous arrive un malheur, genre quand un proche meurt, qu'on vous annonce une maladie, que vous rompez, il y a la tristesse certes, mais il y a aussi pendant les premières heures, la joie ressentie parce qu'enfin il se passe quelque chose et qu'on va avoir qch à raconter aux gens et que ces gens vont nous donner leur soutien. Tout simplement, il y a événement et on devient pendant quelques instants intéressant. C'est super juste. Et très malsain. Mais c'est vrai. Quand on est dans l'événement il y a moins de tristesse. C'est pour ca d'ailleurs que le plus dur c'est tjs l'apres. Il faut entourer les gens dans la durée, typiquement lors du deuil.
Dans les bonnes nouvelles :
- E m'a proposé de venir chez elle pour qu'elle me fasse un massage dans quelques semaines. Je ne sais pas du tout s'il y a plus derrière mais pas d'attente. J'ai une connexion tactile incroyable avec cette personne. Je ne sais pas si c'est lié à son expertise en tantra, autrement dit si c'est technique, ou si c'est chimique. Je lui ai dit d'ailleurs Je n'ai pas d'intention romantique mais je ne me souviens pas avoir été magnétisé physiquement par quelqu'un - en même temps c'est elle qui m'avait fait remarquer le truc au départ. Elle est perchée de ouf avec ses stages qui coutent un bras où elle voulait m'embarquer dans un truc qui s'appelle littéralement Le centre. Pas imposs que ca soit une secte d'ailleurs ce truc.
- j'ai rencontré J. après les plans foireux d'il y a 3-4 mois. Je déteste les gens flaky - qui annulent des trucs à la dernière minute - mais je pense juste qu'elle est hypra anxieuse. J'ai appris - j'apprends encore - à ne plus prendre ca personnellement. Les gens te balancent leur traumas / insécurités parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement. Et bon apparemment le taf c'est de gérer leurs émotions et les miennes. C'était trop bien comme café. C'est une chouette personne. Et c'était pas en mode date relou, j'ai bien aimé qu'il y ait zéro séduction. Et en plus elle s'installe au Liban dans 6 semaines. Mais à aucun moment elle ne m'a parlé de son mec. Son sujet de thèse est ouf et son projet de photo à Calais aussi. Elle m'a raconté plein d'histoires d'agent secret - m'a expliqué le concept artistique de liminalité que j'ai trouvé hyper intéressant et j'ai appris plein de trucs sur le moyen Orient, la culture queer etc. etc. Bref trop cool, et elle m'a proposé que l'on se revoie. Je pense qu'en plus on pourrait coucher ensemble amicalement d'ailleurs et je ne ressens pas ça avec beaucoup de personne. On se fait confiance je sais pas pourquoi mais c'était simple et agréable.
- c'était nimp côté date cette semaine - jeudi dernier j'ai vu A, on s'est embrassés je sais pas trop pourquoi. Elle est jolie et super intelligente / sympa / perchée mais ca crée pas d'attirance - et elle m'a insécurisé dans ma fluidité de genre, enfin j'ai senti qu'elle attendait de moi des traits de caractère masculins, qu'elle fait partie de cette partie des meufs - majoritaire d'ailleurs - qui ne supporte pas le consentement ou pour qui demander le consentement est un tueur de désir "j'avais envie de l'embrasser mais là il m'a demandé il m'a sorti du truc du coup non" (no offense, on comprend bien la construction socioculturelle qui aboutit à ça) et bref c'est une fin de non-recevoir quand je ressens ça, ça me trigger trop sur l'impression d'être un homme qu'à moitié. Donc jeudi A. Qui va devenir pote. Vendredi revu S. la folie le feu l'amour, jeudi rencontré J. et fini chez elle, samedi rencontré J numéro 2, puis rencontré M. c'était horrible. Hier personne j'étais triste. Rien à manger pour la machine à consommer du lien.
- Alors que moi tout ce que je veux c'est pouvoir tomber amoureux de S. et qu'on aille faire des câlins dans la foret et qu'elle me présente son chat merveilleux. Je sais pas quoi faire. D'ailleurs je sais pas ce que ca donnerait en couple. Elle est très pragmatique, je sens que je n'aurai pas l'occasion d'échanger sur mille trucs intellectuels avec elle. Mais je sais aussi que ca me fait du bien, elle est dans le mega concret de la vie, voir des trucs drôles, kiffer des trucs simples, une frugalité économique. Et ce qui est cool c'est qu'elle s'écoute et se fout des limites - elle m'a remis une bache en délicatesse pour pas qu'on se voie se week end, alors que je lui avais dit pour le décès. Mais au moins ses non sont des non donc ses oui sont des oui. J'étais triste vendredi 2h parce que comme je suis un putain de stalker et qu'on a encore le match sur l'app j'ai vu qu'elle avait passé la nuit chez un garçon parce que la geoloc n'indiquait pas la distance habituelle. Sur le coup c'était relou de l'imaginer coucher avec un autre mec. Ça m'a fait de la peine alors que la veille moi aussi je couchais avec une autre meuf et que j'en avais rien à faire émotionnellement. Et puis finalement j'ai trouvé ça assez cool. Pourquoi le fait qu'elle prenne du plaisir avec qqn d'autre devrait me blesser ? Je me dis vraiment que c'est gérable la non exclusivité dans un couple même avec de l'amour intense à partir du moment où c'est bien communiqué, si j'arrive à le gérer en plein ENR.
- mon taff me stresse - je me prends des nouveaux échelons hierarchique et ma boss bourge au dessus de ma tête. Et je m'en veux de pas me barrer ou de pas aller au combat lui pourir sa prise de poste. Mais flemme. Je me suis toujours dit que je sacrifierai pas mon ethique interperso pour mon taf - déjà que je fais des metiers à la con qui servent à rien. Et puis du coup ca me donne la niaque de taffer pour mon projet à moi
Bon ce post sert a rien mais j'avais envie de sortir les trucs de ma tete pour peut etre dormir un peu apres ca serait bien je suis KO et je veux être en forme pour mon date avec S.
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nev-shitposts · 3 years
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Plus j’y penses, plus en plus du couple pas ouf sain et de pleins de trucs méga gênant niveau sexisme, ce qui me gênes le + dans Lore Olympus c’est vraiment des bails de rapports de classes. 
Déjà les histoires qui se passent qu’entre richous ça me saoule, mais vraiment, quand les seuls persos de classes sociales + modestes finissent toujours transformés lors d’un gag et que c’est toujours de leur faute car ils ont été méchants avec l’héroïne, ça me chiffonnes un peu. 
(spoil, attention :) 
Menthée, parfait exemple, hin. La désinvolture de comment s’est traité ça me mets un peu en rage, j’avoue. 
(fin spoil)
Après l’histoire est efficace, hin, y’a des bons points, certains persos marchent pas mal (j’aime bien Héra, même si c’est vraiment la version capitaliste de la wine mom mmmmmh), et surtout le dessin et le posing sont au top (même si same fame/body syndrome on va pas se mentir.
Et surtout je comprends de fou que ça marche à balle sur des jeunes meufs/ados et c’est évident qu’on est + sévère sur tout avec les créatrices et que faut faire gaffe avec ça aussi. 
Mais bon. 
Voilà. 
Ct mon ted talk, encore une fois.
(oh si j’adore Hephaistos, son design est nice, même si il est encore dans la même moyenne des autres designs de mecs de la série mais euh... il a une jolie coupe et euh des lunettes ? C’est le seul perso handicapé ? J’aime bien son nez ?)
(et y’a aussi bcp de gens qui râlent à raison sur la manière de se réaproprier la mythologie version USA, le rôle d’Apollon et tout. C’est super intéressant mais je suis pas du tout légit sur ça pour en parler, mais je conseilles de se renseigner.)
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fallenrazziel · 4 years
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Les Chroniques de Livaï #469 ~ LE COEUR NE DORT JAMAIS (avril 846) Hanji Zoe
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
Tumblr media
Mais où est-ce que j'ai mis ça ? Je suis sûre que c'était par là !
Je soulève un tas de papiers qui volent dans tous les sens, à la recherche d'un rapport que j'ai lu hier. Pas moyen de remettre la main dessus ! En reposant le tout, je fais pas attention et ma tasse de café froid se renverse sur ma table, sans un bruit, comme si je l'avais bien cherché... C'est pas vrai ! Y a rien qui va en ce moment !
Je cherche un torchon pour essuyer tout ça et en me penchant, je tombe enfin sur la page que je cherchais ; elle avait glissé sous mon bureau. Super ! Enfin quelque chose qui marche ! Je tâtonne pour trouver ma chaise, - me cogne la tête en passant, aïe ! - pendant que mes yeux parcourent les lignes, et j'essaie de me concentrer sur les mélanges de substances explosives afin de mettre au point un nouveau matériau qu'on pourrait balancer dans la bouche des titans. J'étais partie sur une méthode pour les endormir, j'ai compulsé des tas d'articles scientifiques sur les somnifères les plus puissants, vu que ça avait bien marché sur eux l'autre fois... Mais aucun d'eux ne ressemble à celui que j'avais trouvé, alors je suis revenue à la bonne vieille méthode de la décapitation. C'est pas que ça m'enchante mais...
Après tout, le problème de l'artillerie c'est la précision. Si les explorateurs peuvent s'équiper de fusils adaptés, on peut frapper chirurgicalement... Evidemment, il faut trouver le bon équilibre entre la solidité des matériaux et la force de frappe. Il faut que ce soit léger mais puissant. Et puis...
J'attrape ma tasse et la porte à ma bouche. Ah, c'est vrai... Plus une goutte... Moblit, tu peux...
Je m'effondre sur la table, et me sens subitement à bout de forces. Pourquoi Erwin m'a fait çaaaaa ?! J'avais absolument besoin de ce microscope, j'ai pas pu refuser ! Mais maintenant, je me dis que le microscope est plus si important ! J'arrive à rien sans Moblit ! C'est bien simple, tout disparaît depuis qu'il est parti ! J'ai beau me fourrer dans le crâne les endroits où je pose les trucs, je les retrouve jamais ! Quand je pense que je l'ai engueulé plus d'une fois parce qu'il rangeait trop ! C'est à devenir fou ! Je m'y retrouve pas dans mon propre labo !
Je me penche en arrière, en équilibre sur les deux pieds de ma chaise, et lève les yeux au plafond. Y a vachement de toiles, là-haut... avec les araignées qui vont avec. Je les avais... jamais remarquées... Je peux pas m'empêcher de réfléchir... C'est vrai. Je me repose peut-être trop sur Moblit. Il se plaint jamais, il fait toujours tout ce que je lui dis sans protester... J'y vais fort avec lui, je pense... Quand je vois tout ce que son absence provoque dans mon quotidien, je peux plus le nier, c'est clair... Ca fait que trois jours pourtant... et je suis paumée, j'arrive même pas à bosser ! Je dois penser à des tas de choses auxquelles je pensais pas avant parce qu'il le faisait pour moi ! C'est très... vexant...
J'ai même pas essayé de demander aux autres. Abel et Nifa me fileraient un coup de main. Mais aucun ne sait comment j'aime mon café... Ni comment et où je range mes archives... Ils foutraient le bordel ici ! Raah, Moblit, reviens, s'il te plaît ! Je promets que ça changera ! Il aura ses jours de relâche comme tout le monde ! Il les demandait pas alors je me disais que c'était... Il voulait toujours rester avec moi pour m'aider parce que je me repose jamais. Je suis un peu égoïste de pas avoir vu qu'il en pouvait plus...
Je me prends la tête dans les mains et j'ai l'impression que je vais pleurer.
Par les culottes de Sina, il faut que je sorte d'ici ou je vais craquer ! Ouais, c'est ça, prendre l'air, c'est une bonne idée ! Je saute de ma chaise, et me dirige vers la porte. L'air frais du couloir me frappe au visage et me redonne de l'énergie. Je ferme le labo à double tour et me précipite dans l'escalier. Je suis au dernier étage alors je dévale pendant un moment. A chaque volée de marches, j'ai l'impression de prendre une nouvelle résolution. Un, le laisser se reposer une fois par semaine ; deux, le laisser aller manger à des heures correctes ; trois, lui permettre de le laisser dormir même si je veille toute la nuit ; quatre...
Ah, j'arrive enfin en bas. Je me rends compte que je dois vraiment avoir l'air dingue, avec ma gueule de dix pieds de longs. J'ai pas dormi depuis trois jours et j'ai même pas changé de fringues... Quelle impression je fais ? Oh, et puis zut ! Il faut que j'aille me prendre un café ! Je me dirige vers le réfectoire et ouvre les portes en essayant d'être discrète. Mais toutes les têtes se tournent vers moi évidemment. Les soldats sont en train de partir pour leurs exercices matinaux mais il y a encore du monde.
Je fais que passer, faites pas attention... Ah, Abel ! Je te tiens, ça tombe bien ! Il me reluque des pieds à la tête et j'espère vraiment qu'il fera pas de commentaires. Hum, j'ai un truc à te demander... Oh non, je peux pas lui demander ça... Euh, il y a des... toiles d'araignée sur mon plafond, c'est perturbant... Ca m'ennuie de te demander ça, mais... est-ce que tu pourrais... ?...
Il se frappe la poitrine et m'assure que ce sera fait au plus vite. C'est vrai ? Wouah, merci, ça m'aidera beaucoup ! Et... Nifa ? La jeune fille juste à côté de lui se fige devant moi. Il y a des... papiers à trier là-haut, ceux qui sont sur la table près de l'entrée du labo, tu vois où ? Elle acquiesce. Il faudrait les classer dans l'ordre chronologique avant de les ranger et réellement, j'ai pas le temps... est-ce que tu peux ?...
Elle agit comme son camarade et affirme qu'elle s'en chargera. J'en reviens pas, de me montrer si gênée de leur demander de faire ça. Moblit le fait toujours sans que je lui demande... J'ai perdu l'habitude de juste... demander qu'on fasse des choses pour moi, quand j'y pense, c'est vraiment étonnant. Alors qu'ils peuvent le faire sans problème !
Enfin peut-être pas aussi bien que Moblit...
Il me faut cette infusion ! Je remets la clef du labo à Nifa et me précipite vers la cambuse pour voir s'il y'en a de prêt. Ah, je vois qu'il y'en a ! Et aussi que quelqu'un d'autre se trouve dans la cuisine... Je sens l'odeur du thé noir...
Livaï se tourne vers moi et se pince le nez avec sa main libre. Pas de commentaire, vu ! Je suis très occupée et j'ai pas le temps de me soucier de mes odeurs ! J'attrape la boîte de thé et je la lui fourre sous le nez. Tiens, colle-le là-dedans si c'est si insupportable ! Mais dis-moi où est Erwin, faut que je lui parle ! Il rétorque en repoussant ma main qu'il est hors de question que j'approche Erwin avec toute cette saleté sur moi. T'inquiète pas, je vais pas le contaminer, il a la peau dure. C'est urgent, là ! C'est au sujet de notre marché, fais pas semblant de pas savoir !
Il hausse les épaules sans rien dire. Je sais que je peux pas le faire parler quand il est comme ça. Alors je me sers une rasade d’infusion - de la sauge, c’est parfait ! -, l'avale d'un trait, repose violemment la tasse et sors du réfectoire. Le soleil du matin m'accueille à la sortie et je me cache les yeux pour ne pas être aveuglée. Je suis restée combien de temps enfermée, moi ? Faudrait peut-être que... j'aille un peu m'entraîner. Oui, c'est ça, ça me dérouillera ! Je me dirige vers la réserve des dispositifs afin d'y prendre le mien et c'est là que j'aperçois la tête blonde d'Erwin. On le reconnaît de loin avec tous ces jeunes explorateurs autour de lui, il les dépasse tous de plusieurs têtes.
J'attends qu'il ait fini avec eux, en m'appuyant contre un mur. Apparemment, il leur donne des astuces de militaire. Les jeunes sont éberlués devant lui, faut dire qu'il sort pas souvent et encore moins pour se montrer si accessible. Je sais pas s'il prend du plaisir ou pas... Enfin, les recrues s'éloignent et Erwin concentre son attention sur moi ; il m'a repérée depuis un moment.
J'y vais pas par quatre chemins. Ok, tu voulais me donner une leçon pour que je respecte davantage mes subordonnés. T'as gagné. Je promets de ménager Moblit à l'avenir, ça te va ? Maintenant, je veux savoir où est mon microscope. Erwin ne dit rien mais garde son petit sourire habituel au coin des lèvres. Il parcours des yeux une liste de fournitures qu'il a en mains, et m'annonce qu'il devrait être là en fin de semaine. Vrai de vrai ? Ouf, au moins j'aurais pas souffert pour rien ! Il me demande si ça a vraiment été si dur. Et comment, tu imagines pas dans quelle situation tu m'as mise ! J'ai pas la tête assez grosse pour penser à tous les petits tracas du quotidien ! J'ai trop de trucs à faire !
Il adopte une expression si innocente que je me sens presque coupable de lui crier dessus. Ca va, tu sais très bien de quoi je parle ! Tu ferais quoi, toi, si on te retirait ton nain grincheux ? Il gère plein de trucs pour toi, et Mike est pas le dernier non plus ! Tu comprends ? Il nous faut une tête libre pour penser ! Et pour ça, on a besoin d'aide ! C'est comme ça, c'est la nature ! Mais...
Erwin me répond que ce n'est pas une raison pour ne pas traiter mes subordonnés avec respect et considération. C'est vrai... J'ai un peu honte... Je promets pas de changer tout de suite, mais je vais essayer ! Faut que je me corrige, mais c'est dur ! J'ai tellement pris l'habitude... Erwin s'approche, me met la main sur l'épaule et m'assure que j'y arriverai. Si tu le dis... Ouhlà, attention, Livaï approche. Erwin me regarde sans comprendre.
C'est juste que s'il voit que tu as la main posée sur moi, il va péter une bobine direct !
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claudehenrion · 4 years
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''Coronavirus : la déferlante submerge les hôpitaux de l'Ile de France'' ...
 Ce titre (pas anxiogène du tout, et de nature à rassurer les populations) barrait hier la ''Une'' de mon quotidien favori... Déferlante'', dites-vous ? Après tout, les vagues déferlent, si je me souviens bien, par vents supérieurs à 6 sur l'échelle de Beaufort ou par la rencontre de la masse d'eau avec des fonds marins, et la combinaison de ces deux facteurs augmente la puissance de la vague, ce qui oblige les marins à être particulièrement vigilants lorsque la tempête s’annonce ou lorsque des hauts fonds sont signalés. Tempête ? ''6 Beaufort'' ? Hauts fonds ? Seul ''Hic'' : je ne pense pas que ce soit ce qu'a compris une seule des personnes qui ont lu ce titre !
  Je dois vous avouer ma perplexité grandissante, qui n'a jamais cessé depuis le premier jour de cet épisode qui massacre notre ''quotidien''. Je ne sais quoi penser et si je dois plutôt croire les chiffres et ma raison (et le ''calme des vieilles troupes'' !)... ou l'affolement des ''sachants'', leurs prévisions terrifiantes, la mini fin du monde qu'annonce pratiquement tout le monde... sans convaincre ''tout le monde'', jeu de mots compris.  Réfléchissons ''tout haut'' (ce qui, en ces temps d'enfermement incontournable, passe obligatoirement par l'écrit et le ''net'' !) :
  Tout d'abord, ce satané virus est là, c'est un fait. Et il n'est pas ''de passage'', donc il faut ''faire avec'', bene volens, male volens. Et c'est là que tout se corse : ''faire avec'', d'accord, mais comment ? Comme les chinois (mentir sur tous les chiffres et raconter ce que le politique veut), comme les italiens (être débordés mais en chantant du Verdi), comme les allemands (avoir un taux de mortalité quasi-nul), comme les japonais (l'éviter malgré des contacts très étroits avec la Chine), comme la Corée du Nord (lancer des missiles balistiques, comme d'hab'), comme sa voisine du Sud (le néantiser à grands coups de ''big data'' ), comme les anglais, les hollandais ou les scandinaves (laisser faire la nature), comme les américains (acheter tout ce qui passe à portée de dollar), ou comme le gouvernement français (changer de discours tous les 2 jours en moyenne --ex.: le dépistage--, foutre l'économie par terre, s'endetter au delà du raisonnable, mentir sur tous les points (nombreux) où il est en faute --masques, respirateurs, lotion, lits, effectifs...--, exagérer les dégâts, les morts, les ''touchés'', affoler tout le monde au delà du possible, et condamner à 6 mois de prison quiconque met le nez à son balcon...    (= la possibilité d'un résultat peu probable devient plus sévèrement punie que le mal s'il avait été commis ! Un cauchemar juridique digne des pires tyrannies !)
  En second lieu, ce tout petit machin de rien du tout (adulte, il mesure dans les 25 à 30 kilobases et comme personne de normalement constitué n'a la moindre idée de ce que c'est qu'une kilobase -car c'est féminin, ce truc-là. C'est Marlène qui va être contente !-, j'ai été à la pêche : ''la kilobase est une unité de mesure en biologie moléculaire, représentant une longueur de 1 000 paires de bases d'ADN bicaténaire ou de 1 000 bases d'ARN'' (sic !). Vous en savez autant que moi, et on peut donc continuer sans problème !) possède un force insoupçonnée : en trois coups de cuillère à manque de pot, il a bloqué toute l'économie, foutu par terre l'activité, l'industrie et la distribution, mis sur les rotules notre ''le meilleur système de soins du monde'', permis à notre gouvernement de se sortir des guêpiers des gilets jaunes, des manifs contre la diminution prévue des retraites, et de toutes les vraies colères corporatistes, anti-sociétales et sécuritaires (qui continuent à ronger le pays... mais tant que ''ça'' ne se voit pas, c'est toujours ‘’ça’’ de gagné !), étouffé tous les scandales qui font que ''le nouveau monde'' fait très fort regretter l'ancien, et permis à l'exécutif de remonter dans les sondages ! Alors... What else ?
  Plus sérieusement, d'où vient ma gêne persistante ? Mais des chiffres, tout simplement. Reprenons à la base : toutes causes confondues, il meurt chaque année en France environ 600 000 personnes, et quelque 60 000 000 dans le monde (contre respectivement 675 et 15300 pour le Covid 19 au total, à ce jour !). En chiffres statistiques, cela fait 1700/jour en France et 170 000/jour au monde. On n’est même pas dans l’ordre de grandeur (on dit ‘’le trait de la fraction’’) ! J'écris cela en pensant, à titre individuel, à l'horreur qu'est la perte d'un être cher : à mon âge, j'ai eu mon lot de chagrins immenses... Mais ce n'est pas une façon d'aborder un problème de santé publique, pardon d'oser écrire ça : demain, ce peut être moi ou l'un de mes proches qui sera frappé.  ''Tu ne sais ni le jour, ni l'heure'' !
  Confiné dans mon appartement parisien, je suis terriblement inquiet : cette crise du coronavirus révèle que notre pays... n'est pas au mieux de sa forme, pour affronter les ''tempêtes'' et les ''déferlantes''... Mais ça, il y a longtemps que ceux qui ont le courage d'appeler ''chat'' un chat, l'ont compris ! Mais jusqu'à ce 24 mars 2020 inclus, rien ne permet d'accorder le moindre crédit à tous les chiffres qui ont été et sont balancés : le total des malades et celui des décès sont statistiquement infimes. ‘‘Pourvou qué ça doure’’, ajoutait sagement Letizia Romolino, Madame Mère !     Les cicatrices, en revanche, vont être infiniment plus terribles que ce qui est arrivé jusqu'à maintenant. Les plus hautes autorités (qui n'en ont plus aucune... ce qui s’explique facilement !) citaient des ''300 à 500 000 morts en France'', pas encore en vue ! La seule bonne nouvelle c'est que, à ce jour, ils se sont mis le doigt dans l’œil jusqu'à ce coude où ils voudraient qu'on se mouche -contre nature !
  La vie n'a pas de prix, a dit notre Président dans un de ces truismes dont il a le secret. Mais ''le jour d'après'' (dont nous parlerons sous peu), tout le monde va ''encaisser en pleine poire'' le montant exact de ce ''non-prix'' ! Le coût économique potentiel s'élève déjà à des centaines de milliards d'Euros (et non à ''des dizaines'' comme le raconte l'ineffable Bruno Le Maire : 45 mrds pour le monde économique, 5 mrds pour la recherche, 750 mrds promis par la Banque européenne, sans compter les aides, le soutien, les garanties, les manques d’impôts (temporaires : l’Etat ne fait pas de cadeaux, Il ‘’reporte ). Avec les 1000 mrds d'aide au business US, ce n'est plus à pigeon, vole, que nous jouons,  c'est à ''milliard, vole''..
  ''Gouverner, c'est prévoir '' … Vraiment ? Alors, masques ou Euros, il faut  chasser la bande d'imprévoyants qui nous enferme chez nous, faute d'avoir fait ce qu'il fallait. La déferlante actuelle, dont notre système de santé au sens large du terme supporte le poids énorme (jusqu'à quand ?), est celle de l'incompétence de toute une classe dirigeante de politiques et de journalistes qui ont toujours milité pour essayer de faire durer un peu plus longtemps un système pourri... auquel, dans leur nullité, leur inculture profonde et leurs prébendes, ils croyaient, les fous...
H-Cl.
PS : Dans le même numéro du Figaro, un médecin parlait des signes annonciateurs (ou avant-coureurs) de le contamination au Covid 19. La liste est courte : 3 mots. ''Anosmie'', ''Agueusie'', et ''Lymphopénie''. Ouf ! On en déduit que seuls ceux qui parlent grec vont savoir s'ils vont mourir ! Je traduis, pour les non-hellénisants, soit environ 99,95 % de la population : perte de l'odorat, perte du goût et perte... des lymphocytes. L'Edit de Villers-Cotterêts (1539) rend l'usage du français obligatoire ! καλή τύχη ! (= kalí týchi !) ! Ça veut dire : ''Bonne chance'' ! Nous en avons besoin.
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voyagedametnoe · 5 years
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11 aout 2019 ~ Kirovsk, Russia.
Quand on débarque à Kirovsk ça sent le wtf désertico-urbain russe. Sous nos yeux des dizaines de barres d'immeubles qui ont mal vieilli encastrées le long de la montagne, en plein milieu de la forêt, avec quelques remontées mécaniques pour l'hiver, et une Église rouge flambant neuve très surfaite. En sillonant la ville on voit une enseigne partout, "Fosagro". Sur les immeubles, sur le musée, sur l'hotel. Kirovsk semble être entièrement financée par cette entreprise. Au fil de notre avancée on découvre qu'en fait, dans les années 20 on y a découvert du phosphate, du coup la ville est sortie de terre comme un champignon en même temps que la mine.  Maintenant c'est Fosagro qui gère l'exploitation, et toute la ville tourne autour de la mine. 60% à 70% de la population travaille pour Fosagro.
Quand on arrive samedi aprem on cherche un office de tourisme pour choper des cartes des randonnées du coin parce que Matis nous avait proposé un plan rando. Tout a l'air un peu mort. On finit par tomber sur une enseigne avec le "I" de information, "financé par le partenariat de voisinage de l'Europe''. Mais quand on rentre c'est "Suchi Wok". Belle utilisation des fonds européens. On trouve un peu plus loin des bureaux, peut-être de la police ou de la municipalité. Personne n'est capable de nous dire où trouver un office de tourisme. La ville est déserte, mais l'urbanisme a fait comme si elle était pleine à craquer : énormes places pavées, avec d'énormes marches et d'énormes trottoirs sur-dimensionnés. On se dit qu'on est vraiment arrivés au fin fond de la Russie. On arrive finalement au musée de la ville, là y'a enfin des cartes et on se pose un peu parce qu'il fait pas chaud dehors. On va manger un burger, la vieille qui fait le ménage nous lance des regards noirs parce nos sacs sont dans l'allée et qu'elle peut pas passer la serpillère mais elle le fera quand meme en poussant nos pieds du bout de son balais. Il y a plein de husky partout, ça me redonne envie d'avoir un chien.
On décide d'aller dormir au bord d'un lac pour être directement au début de notre randonnée le matin. On croise plein de groupes de randonneurs avec guides et on s'aperçoit que kirovsk c'est en fait une ville d'hiver pour le ski et une ville d'été pour les randos. La démesure s'explique. C'est là qu'on tombe sur la gare abandonnée, avec un portrait de Lénine gravé dans le mur et les lettres de la ville rouillées. C'est très post-apocalyptique. C'est pas le seul bâtiment qui a l'air abandonné ou brulé dans le coin. En arrière plan on entend le passage réguliers de trains de marchandises remplis des gravas de la carrière.
Le lendemain on hésite à partir en rando. Le plan c'est de monter une montagne, pour redescendre vers un petit village duquel ça sera possible de retrouver la grosse route. Y'en a pour peut-être 10 ou 12 heures, avec nos sacs ça fait beaucoup. Matis est chaud, Noé beaucoup moins. On hésite à se séparer un temps mais on se lance en se disant qu'on verra dans quelques heures à quelle vitesse on avance et comment on se sent. Après 1h30 on s'arrête à une rivière remplir les bouteilles avec le filtre à eau de Matis. Y'a des gros nuages à l'horizon alors on change de plan pour quelque chose qu'on pensait plus rapide et plus facile, grimper une montagne plus proche pour avoir le panorama sur la ville et redescendre directement sur le lac ou on a dormi. Lourde erreur.
On commence notre ascension tranquille, c'est pas trop dur et c'est joli quand on s'arrête. Mais plus on monte plus on marche sur des gravas, c'est pas trop stable sous nos pieds. Et surtout ça devient abrupte. Un peu. Pas mal. Puis beaucoup. La gradation est lente alors on s'aperçoit pas qu'on se retrouve à faire de l'escalade avec nos sacs qui font entre 15 et 18 kilos. À s'agripper au lichen. Je commence à me dire que c'est v'la dangereux ce qu'on fait, si on tombe à la renverse, avec nos sacs, on est morts. Et je me demande surtout comment on va redescendre. À des moments j'ai vraiment des frayeurs pour nos vies. Mais encore c'était rien.
On arrive en haut, 400m de dénivellé environ, pas si haut mais c'est vrai que c'est beau. Y'a pas un arbre sur les montagnes on se croirait sur Mars. On voit des coulées de neige. On se fait réchauffer des conserves de renne en sauce (si si) et de risotto que nous avait filé le camionneur cuisiné avec amour par sa femme. C'est son pote qui a chassé le renne. Ça réchauffe ça fait du bien, y'a pas mal de vent et des nuages qui reviennent. Mais faut vite repartir parce que la question de la redescente nous trotte dans la tête et on a peur qu'il pleuve.
Sur la carte du musée il y a les lignes topographiques et on remarque un endroit un peu plus loin sur la crête ou on peut éviter la descente presque verticale qu'on s'est tapé a la montée. On avance donc dans cette direction et on tombe sur une crevasse assez profonde et pas bien large qui semble redescendre. Ça parait pas simple mais faisable. Je pars en reconnaissance, ça parait vraiment faisable. Noé emet des doutes et préfèrerait qu'on continue à avancer en direction de la pente indiquée moins raide sur la carte mais finalement on s'engage dans la crevasse. De part et d'autre 3m de mur de pierre et sous nos pieds un chemin d'éboulis creusé par l'eau. Avec nos sacs c'est galère de ouf, on a peur de basculer en avant alors on avance doucement.
On s'aggripe aux parois pour se soutenir au cas où nos pieds glissent, au cas où les pierres sous nos pieds roulent, au cas où on bascule. Les petits rongeurs qui ont fait des nids partout ont laissé des crottes sur toutes les prises qu'on peut trouver pour nos mains. Alors elles s'écrasent sous nos paumes à chaque pas. Quand la pente devient trop abrupte, avec Matis on se fait passer le sac de Noé qui est fatiguée et a peur de basculer avec son sac sur le dos. C'est dur mais on s'en sort. On arrive sur un endroit un peu plus plat pour une pause. Je repars en reconnaissance mais cette fois ça passe pas. La crevasse disparait, y'a des murs de 4 ou 5m à desescalader, des mini-crevasses très étroites sur plusieurs mètres. Rien que pour remonter j'me fais peur tout seul alors descendre avec nos sacs, impossible. On commence à se dire que merde on est mal et que la crevasse c'était peut-être pas l'idée du siècle.
 Matis trouve un moyen de sortir de la crevasse. On longe la montagne bien abrupte sur des cailloux qui nous roulent sous les pieds, c'est l'angoisse. Mais le pire arrive. On commence à fatiguer, on a fait un peu moins de la moitié, Matis propose de la tenter en mode glisssade de la mort sur 20m de gravillons. J'me dis mouai on va trouver autre chose. Je chope un passage sur du lichen assez épais, c'est facile mais ça finit sur un apic. Faut choisir entre 2 nouvelles crevasses. Franchement je pense qu'on a fait un peu au pif. Comment descendre une palissade de 2m de pierre, avec nos sacs et avec des éboulis en pente à la reception ? On teste 2 endroits et on opte finalement pour l'option s'avancer sur les fesses sur un petit recoin avant de se hisser en bas. Au préalable faut trouver moyen de faire descendre nos sacs. On étudie la possibilité du lancé de sac plaqué au sol par Matis déjà en bas, puis la possibilité du lancé de sac réceptionné sur le corps de Matis même mais on opte finalement pour un glissé de sac le long de la palissade de pierre. Nous voilà nous et nos sacs dans notre deuxième crevasse de la mort. Du dessus on avait l'impression qu'elle descendait jusqu'en bas donc pas de surprise. Sauf que la surprise c'était l'inclinaison de la pente. Vous voyez les fissures de torrent qu'on voit des fois sur les montagnes, ben on était là-dedans. Au loin on voit la route, avec les voitures qui passent. Y'a deux types tout petit qui ont l'air de nous mater. Ils vont nous mater pendant un moment, même avancer un peu vers nous et nous faire des signes. Surement voir si on avait besoin qu'ils appelent les secours, ou nous dire qu'on était trop con de nous engager sur ce truc, ou juste attendre qu'on vienne s'écraser à leurs pieds en charpille.
Ce qu'on a descendu aujourd'hui ça se fait sûrement en rappel avec un groupe de 10 personnes. Nous on l'a fait avec nos sacs de 15kg et sans cordes. Les cailloux sur lesquels on s'appuiemt nous roulent sous les pieds et dévalent la pente sur 30m avec un son macabre. À ce moment là, le sol, c'est de l'éboulis d'éboulis. À un moment y'a un mur d'1m50, à descendre. Sur du plat ça aurait été tranauille mais là on est sur de la pente limite falaise. Le mur est clairement vertical et le sol de reception en pente hardcore. Faut se cramponner avec les bras et se laisser pendre le long du rocher pour le passer, avec le presque vide en-dessous. On tombe sur des carcasses de fusées pour déclencher les avalanches. On se dit que si en plus y'a des restes de bombes alors là franchement... Manquerait plus que l'ours. On a finalement tous enlevé nos sacs pour pas chavirer. Il y a tellement d'éboulis qu'on doit faire par étapes pour pas que l'un de nous se prenne le caillou qu'un autre a fait dévaler en descendant, ce qui arrive tout le temps. Surtout qu'avec la pente si celui en amont fait tomber un caillou celui du dessius se le prend en pleine tête. On descend donc par étapes. Matis tout en bas descend les sacs et descend. Puis moi au milieu qui les lui file et qui descend et Noé tout en haut qui descend en dernier et rebelote. Nos jambes flageollent. À chacun sa technique moi plutôt face à la pente en araignée et Noé plutôt dos à la pente en mode échelle, Matis de face avec des contrepoids. Et on descend, à une vitesse d'escargot. Noé maudit Matis et les randonnées de toutes les manières possibles et imaginables. Quand on est arrivés en bas après 9h de calvaire, on en revenait pas d'être vivants. On a pris notre couloir d'avalanche en photo et on a maudit une dernière fois la montagne. On s'est dit qu'heureusement qu'il avait pas plu sinon j'crois on s'en serait pas sorti.
On est reparti sur le VRAI chemin en direction de la ville. Une voiture nous a pris en stop, un couple qui dormait dans un énorme 4x4. Ils ont été adorable comme c'est impossible d'être adorable comme ça. Pourtant on devait pas sentir bon la peur la sueur et la boue, le mec ouvrait les fenêtres à intervalle régulier. C'est pas tant qu'ils ont été particulièrement gentils, c'est qu'ils nous ont aidé jusqu'au bout pour trouver ou dormir a Kirovsk. Faut savoir que booking en Russie c'est pas la folie. On commande un premier appart, mais ça répond pas. Nos conducteurs appellent différents apparts ou hôtels pour nous et font des tours dans la ville. Finalement ça fonctionne avec le 1er appart, on va enfin pouvoir se poser.
L'appart est dans un immeuble identique aux autres, des préfabriqués des années 40 ou 50 mal assemblées, on voit les jointures en béton. L'eau sent le souffre et les boites aux lettres n'ont pas été changés depuis la construction de l'immeuble. Les gens font sécher leur linge au milieu des tours et y'a des jeux pour enfants mais c'est aussi mort que dans nos cités. On se fait une énorme bouffe parce qu'on se sent bien vivants.
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santiagotrip · 5 years
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Étape 54 : Los Arcos
Samedi 15 juin
Le gîte d’hier était magnifique. Je ne sais pas pourquoi, il était presque vide. Il y a quelques critiques négatives sur Gogole, mais honnêtement, je ne comprends pas pourquoi :
Archi-propre, moderne, pas cher (13€ pour l’hébergement avec des vrais draps, 10,50€ pour le repas du soir et 3,50€ pour le petit déjeuner, que demander de plus ...). Les gens sont très gentils ... L’auberge serait tenue par une Communauté de moines Capucins, mais je n’en ai vu aucun (sauf s’ils étaient en civil et je ne les ai pas reconnus ...). Évidemment, l’ambiance est catholique (statues, icônes sur les murs, oratoire, crucifix à l’entrée ...) mais sans rien qui ait l’air discriminatoire.
J’ai dormi dans une chambre de 3 lits superposés, avec une jeune Allemande très sympa (Christine, elle s’appelle) et un Coréen qui n’a décroché ni un mot, ni un sourire, ni à moi, ni à Christine. Limite odieux avec le personnel du restaurant, comme quoi, même en Corée du Sud, il y a des blaireaux a priori (parce que si ça se trouve, il est champion au concours de pets, mais il veut pas que ça se sache ...)
Je vais pas vous faire le coup du rituel à chaque billet, mais bon, c’est acquis.
Allez, un truc marrant : Avant de me coucher, je tartine mes pieds de mercurochrome. Ca marche très bien pour sécher les ampoules et cicatriser les plaies. Sauf que ça tache à un point pas possible. Et c’est rouge, mais rouge ! A côté, le drapeau soviétique, il fait manif pour tous.
J’ai donc tartiné mes pieds, enfermé le tout dans une compresse et du scotch et remis mes chaussettes. Et pourtant, je vous raconte pas l’état des draps, sous-drap et alèse quand je me suis levé ...
Comme personne n’avait rien vu, j’ai tout retiré, fait une grosse boule avec tout ça au pied du lit en m’arrangeant pour qu’on ne voie rien au premier coup d’œil, et je suis sorti en sifflotant. C’est mal, hein ?
Je vais donc déjeuner et je me sauve. 7 heures moins le quart, il est. Le ciel est d’un bleu éclatant. J’avais prévu ma polaire, je l’ai ôtée sur le pas de la porte. J’ai de la chance, il fait un temps magnifique, mais pas trop chaud. Peut-être parce que je suis en altitude ...
J’ai fait 21,8 kms (pile poil, pour une fois, je n’ai pas oublié de lancer la trace !)
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L’étape est facile. Quelques montées, mais maintenant, je suis rôdé.
Allez, quelques photos :
Même Coca-Cola se sert du Camino pour sa publicité :
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Encore une échoppe, le long du chemin, où un monsieur propose des trucs qui font plaisir au pèlerin. Généralement, c’est Donativo
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Ca, c’est rigolo. C’est à Ayegui. C’est une fontaine à vin. C’est à l’entrée d’une grosse maison vinicole qui s’appelle Bodega Irache. C’est comme une fontaine à eau, mais il coule du vin. C’es à la fois gratuit et rigolo. Mais en fait, comme juste après la fontaine, il y a 16 kms de cagnard, il est conseillé de ne pas abuser.
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Toujours de très jolis paysages, je regrette juste d’être si nul en photo. En même temps, je ne suis pas venu pour ça. J’espère juste vous donner une idée des endroits où je suis.
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Une rue au hasard, à Villamayor
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Un aperçu du décor :
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A 11 heures 30, j’arrive à Los Arcos. C’est plus tôt que d’habitude, et je continuerai bien jusqu’à Torres del Rio, mais ça n’a aucun intérêt, vu que je suis forcé de m’arrêter à Logrono (Désolé, je ne sais pas faire les « tildés » avec mon matériel !). Donc, c’est soit petite étape aujourd’hui et grosse demain, soit le contraire. J’opte pour la solution 1, mais je vois tous mes jeunes compagnons avancer jusqu’à Torres del Rio (on est ballot, quand on est jeune !) L’albergue où j’ai envie de m’arrêter n’ouvrant qu’à 13 heures, je m’arrête sur la place du village où je décide qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien.
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A 13 heures, j’arrive à l’albergue, et comme d’habitude, je suis le premier. Elle s’appelle « Casa de la abuela ».
Tout va bien. Des dortoirs de 3 lits superposés (donc 6 personnes). des sanitaires propres et modernes, hébergement, dîner en commun, petit déjeuner pour 24€. Je trouve ça tout à fait bien.
A la lecture des récits de voyage, je pensais que les albergues étaient des trucs un peu vétustes, avec limite des paillasses à la place des lits, une hygiène douteuse, et des sous glissés de la main à la main à des « marchands de sommeil » ou presque.
Rien à voir avec tout cela. Partout où je suis allé jusqu’à présent, j’ai vu des installations propres et modernes, « aux normes », comme on dirait maintenant, avec des tarifs affichés et une vraie comptabilité. Et en fait, le côté folklorique, avec des lits défoncés, des douches qui marchent à peine, et la traversée de la cuisine de Mamie pour aller aux toilettes au fond du jardin, ça va un week-end. Mais quand on a 25 bornes sous le cagnard ou sous la pluie derrière soi et autant devant, on est assez content de ne pas avoir à enjamber le panier du chat pour monter dans sa chambre et pouvoir s’allonger sur un lit qui ne sente pas le moisi.
Donc, tout va bien. (« Pourvou qu'ça doure ! » comme disait Madame Mère !)
Il y a quand même un petit désagrément. C’est que comme tous les pèlerins (dans la même tranche d’âge) ont les mêmes préoccupations et la même façon de réfléchir, on finit par se retrouver tous les soirs (voire tous les deux soirs) aux mêmes endroits, sans se concerter en aucune façon. Et on a parfois l’impression de voyager en groupe, style « voyage organisé ». Ce soir par exemple, je retrouve Suzy et Raymond, Yveline et Daniel, avec lesquels j’ai partagé au moins trois gîtes, et d’autres personnes que je côtoie régulièrement. Je n’ai évidemment rien contre eux, mais je voudrais juste éviter (peut-être eux aussi, d’ailleurs ...) que ne s’installe une forme d’habitude. C’est juste que je ne suis pas venu pour ça ... Je pense donc qu’à la première occasion, j’essaierai de gagner une étape, histoire de changer d’environnement.
Juste une autre réflexion :
Je me rends compte que si en France, et en particulier sur le chemin de Tours, on ne rencontre quasiment que des bénévoles, ce qui donne, évidemment, une vraie puissance aux rencontres que l’on peut faire, en Espagne, c’est une vraie industrie. Loin de moi l’idée d’en tirer un jugement de valeur, mais par exemple, l’auberge où je suis est pleine et refuse de monde (je le vois, car je rédige ce billet sur une table de l’entrée à côté de l’accueil). Visiblement, toute l’économie du village est basée sur le Camino. Il est fléché d’une façon impeccable, partout où c’est possible on trouve des toilettes publiques, des bancs à l’ombre et des points d’eau, dès qu’il y a 3 maisons, l’une d’entre elles propose l’hébergement ... Pas de Donativo, ici, mais les prix restent raisonnables. Donc, leur Camino, ils le soignent. Ca n’a évidemment pas le côté sensible que j’ai tant aimé en France, mais je ne ressens aucun côté malsain à ce que les gens essaient de vivre en apportant leur services aux pèlerins du « Camino ».
Un groupe de musiciens joue pour une terrasse archi-pleine, à Los Arcos
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C’est la même terrasse, avec l’église à droite, des habitations à gauche
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Et puis, puisque ça fait un sacré bout de temps que je n’ai pas râlé, voilà : J’en ai un peu marre des gens qui, les lèvres pincées et le regard méprisant, vous lancent un truc comme « Ah Compostelle, c’est devenu un vrai business ! » Et alors ? Que trouvez vous d’immoral à ce que des gens essaient de gagner leur croûte comme ils peuvent ? Sans rien voler à personne, sans chercher l’aide sociale, sans tendre la sébille ...
Parce que la fête de l’Huma, c’est pas un business ? Le « We love Green festival », c’est pas un business ? Le 14 Juillet, c’est pas un business ? Les vacances au ski, à la campagne, à la mer, c’est pas un business ? Le camping des flots bleus, c’est pas un business ?
À moins que l’on ne considère que le statut de catho n’exige la robe de bure et les sandales en corde et qu’un bon catho est un catho pauvre ...
Moi je veux bien, mais alors il faut le dire clairement. Comme ça on saura à quoi s’en tenir ...
Ouf, ça va mieux !
Ayant épuisé mon crédit de photos et mon énergie scripturale, je vais juste me payer une petite bière et abandonner ce journal (et vous par conséquent) jusqu’à demain.
D’ici-là, je vous souhaite plein de bonnes choses
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romainjobert · 5 years
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Fini les montagnes, pour un temps, et place aux plaines. Retour aux routes annexes aussi, de grandes journées avec le bout du monde en ligne de mire, à voir trois voitures par jour et des vingtaines "d'antelope dear" courir dans tous les sens. Ça m'a fait beaucoup de bien de rouler sur du plat un moment, sans s'inquiéter du prochain col ou de la prochaine chute de neige. De rouler torse nu et non plus en "combinaison de ski". D'avoir chaud en fait, comparativement à plus sentir mes doigts serrer les freins en descente (d'ailleurs j'avais oublié de dire ça pour le dernier article mais un jour mon bloc frein avant a gelé, c'était drôle). Mais il ne sera pas dit que je ne suis pas français. Je me plaindrai donc, de la soif qui m'aura contraint un jour à regarder mon paquet de riz, à le soupeser, heureux d'avoir de la nourriture mais malheureux de ne pas pouvoir la faire cuire. Et c'est là que je suis arrivé à Jeffrey City. Dans un grand état de soif je me dirige vers le bar sans trop réfléchir mais avec, croyez moi bien, la seul intention de remplir mes bouteilles d'eau (si le patron était du genre patibulaire j'étais prêt à me sacrifier en consommant une bière, pour lui montrer la bonne volonté de ma démarche bien sûr). Et voila ti pas que je trouve un vélo de voyageur devant le paleto. Dans un village de 30 habitants perdu au milieu des plaines c'est intéressant. J'entre donc plein de curiosité (et d’ors et déjà prêt à trinquer je le confesse) pour trouver Marcus, un suédois qui a commencé son périple en Floride, plus ou moins traversé par le sud et remonté vers les Rocheuses et à partir de là on a plus ou moins le même trip (Jasper au Canada puis Vancouver Island avant de faire la côte ouest US vers le sud) donc c'est plutôt marrant. Entre deux gorgés (je rappelle pour ceux qu'auraient pas suivi que j'étais venu pour ça à la base) il me demande "Do you stay at the church tonight ?", sur quoi je réponds "what ?" (Ça c'est pour vous montrer que je suis un sacré cador en british) et il m'explique toute l'histoire de la ville et comme ça m'intéresse pas je vais pas l'écrire ici mais en gros l'église a été convertie en refuge pour les voyageurs de passage, majoritairement à vélo car on est sur la TA ; la Trans America mec ! (j'étais pas au courant, c'est dire le niveau de recherche que j'ai fait en amont) et donc on finit par y aller (en emportant quelques bières, because qu'on a tous les deux la peur de la soif vous comprenez.) Et on trouve un cyclo hollandais à l'église. Je vous passe les détails mais on a beaucoup parlé (et ça désèche de parler donc il fallait pas oublier de s'hydrater) et le lendemain on avait tous mal au crâne (surement le soleil) mais ça nous a pas empêché d'enfourcher les bicyclettes pour partir à la conquête de l'ouest. De manière naturelle on se retrouve à faire un bout de route ensemble et c'était bien sympa de parler à un être humain normal pour changer, clairement, quelqu'un qui va pas trouver ouf, dingue ou génial ce que je fais pour la simple et bonne raison qu'il fait la même chose. On gagne du temps sur le superficiel et ça nous aura permit de passer tout de suite sur des sujets de conversations plus intéressants. Après quelques jours à pas voir les kilomètres passer c'est la séparation. Il continue au nord parceque son visa arrive au bout alors que moi j'ai le temps de faire un tour par le parc du Grand Teton. Sauf que, une fois le tour du parc fait j'ai un vent arrière qui me fait voler vers le nord et je me dis "je suis sûr que je peux le rattraper ". J'avais vu un coin pour camper avant Yellowstone et on en avait parlé sauf que une fois arrivé là bas la route est barrée. Donc je sais pas ce qu'il aura décidé de faire, tant pis, j'y vais quand même. Et 5 bornes après la barrière je tombe sur un camping avec Marcus comme seul campeur. Donc on se sera bien marré mais on se redit au revoir le lendemain matin parce qu'il veut recharger tout son matos vidéo et je compte pas attendre. Ce qui est pas plus mal car traverser Disneyland à deux vélo aurait été chiant.
Mieux vallait être tout seul pour faire l'amour à la bande blanche de la chaussée et éviter le moindre écart sur la route blindée de touristes. Le but était de camper hors du parc (pour pas payer) mais j'ai trainé pour voir un ou deux truc en route quand même et à un moment je m'arrête pour manger et qui je vois passer ? Le swedish bien sur. Ainsi qu'un Kiwi rencontré la veille. Je me dis que tout le monde va donc au même endroit et j'abandonne l'idée de sortir du parc et vais au même camping que mes compères (en plus il pleut donc ça fait chier). Après de nouvelles retrouvailles on décide de refaire route ensemble pour le lendemain (décidément) mais c'est la dernière parce qu'il s'arrête quelques temps à la fin du parc pour mieux visiter. Il pleut il neige et c'est comme ça que finit le Wyoming et commence le Montana. Mais très vite le beau temps décide de rester et j'en profiterais pour recharger mes batteries, qu'étaient ils faut bien le dire, à plat. Je galérais pour me réchauffer et même au soleil c'était jamais ouf . Fini tout ça ! retour cul nul dans les rivières. Et je passerais deux nuits en warmshower. Pourquoi deux ? Parce que lors de la première nuit on me parle d'un trail le long d'une rivière alors le lendemain je part léger pour faire du mountain bike avec mon vélo tout chemin. Oh le bordel ! Autant au début j'était chaud patate, autant quand j'ai décidé que les pistes "bleue" c'était pas assez bonhomme et que je me suis lancé sur de la noire j'ai vite compris mon erreur. Ça m'a prit la journée entière alors que j'estimais ça à de la demi-journée, et j'ai du porter mon vélo un sacré paquet de fois. Puis pas le temps de souffler sans qu'une nuée de moustiques passe à table. Enfin vous l'aurez compris, si c'était à refaire...je le referais et direct par les pistes noires. Haha c'était trop cool. Mais bon ça nous avance pas sur la carte de faire des boucles. S’en suivent des journées agréables et sans histoires dans de jolies paysages jusqu'au parc de Glacier à la frontière avec le Canada. Mais la route est encore fermée à cause de la neige, heureusement elle ouvre dans deux jours, bien. Ça m'aura permis d'aller me balader sur une autre route dans le parc et puis de squatter une bibliothèque un jour . J’y ai lu un bouquin sur la méditation et l'importance de la respiration pour atteindre l'éveil...putain mais je fais ça sur mon vélo sans le savoir. Prend ta bicyclette direction le Nirvana mon gars. Puis la route ouvre mais en fait non. C'est à dire qu'à cause du mauvais temps la route est encore fermée à la circulation...sauf pour les vélos. Jackpot mon pote. Rien à foutre du mauvais temps si ça veut dire avoir la route pour moi (et les quelques autres amoureux de la petite reine). Après quoi il sera temps de changer non plus d'état mais de pays. On va voir si ils sont aussi sympa que ça au Canada.
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negativelifestream · 5 years
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La vie est parfois pleine de surprises, s’pas ? Moi qui pensais ne pas avoir l’argent cette année pour acquérir la PS4, voilà que je me retrouve d’un coup avec les moyens pour. Je... Du coup, cette petite bête sera bientôt à moi, prête à servir aussitôt que le remake de FF7 sortira ! :D
En parlant de ça, causons un peu de certaines de mes peurs au sujet de ce remake : Les DLC, pour commencer. Ouais, je sais bien, je suis parfaitement conscient que je vais me retrouver à devoir mettre la main à la poche même après l’achat du jeu. Bon... moi, en ce qui concerne FF7, je suis un gros pigeon, hein ? Du moment que tu me fais miroiter la possibilité d’en savoir plus sur le monde, les personnages ou l’histoire, je sors la CB direct, donc... ouais, je vais passer à la caisse. Je le sais. Je le sais parfaitement. Mais j’espère qu’ils abuseront pas non plus.
(Bon, je me console un peu en me disant que c’est clairement la seule licence pour laquelle j’accepterai de faire ça, mais... ouais, pigeon. :D) Avec ça, je me demande s’ils comptent encore garder leur idée de jeu en épisodes......... ce serait bien pénible, ça, de ne pas avoir le jeu intégral direct ! Après, si ces épisodes sont destinés à se passer après FF7 ou à développer le passé ou le présent par d’autres point de vues, je dis carrément oui. Mais sinon... ça sera abusé de ouf, vu que je suppose que ces dits épisodes seront payants.
Aussi, je ne sais plus trop où, mais j’ai vu des gens avancer l’idée qu’ils pourraient nous faire le coup de nous foutre Vincent et Yuffie en DLC. J’espère pas pour eux... je veux dire, encore à l’époque, ok ! Tu pouvais faire de ces deux-là des personnages secondaires dispensables pour l’histoire... et, oui, tu pouvais terminer le jeu sans les avoir acceptés dans ton équipe, mais... aujourd’hui, ils font tellement parties de cet univers que... juste non, quoi ! Surtout Vincent qui est un perso avec une belle popularité (Le gars a quand même eu droit à son jeu, c’est pas rien.). Le foutre en DLC, ça serait se prendre une sacrée grogne dans la gueule, j’imagine. Et puis j’adore Yuffie, perso. Ça me ferait mal qu’on la mette ainsi de côté.
Pour finir, le doublage.
En fait, la seule chose que j’ai à reprocher au trailer de mai c’est bien son doublage. (Même si j’ai trouvé plutôt cool celui de Cloud et Aerith.) Le “Have fun” de Jessie est juste dégueulasse (Du genre j’y crois, mais absolument PAS... même si le visuel de Jessie est top, là, par contre, rien à redire.). Et le peu que l’on entend de la voix de Sephiroth.... non mais vous êtes sérieux ?!! Ce gars est censé avoir une voix bien grave, alors c’est quoi cette voix que vous nous avez choisi ?! O__O Du coup, j’espère, hein, que ce n’était qu’un doublage temporaire et pas le vrai, sinon je vais m’énerver, je le sens. (Je veux dire, certains des doublages anglais de Crisis Core étaient vraiment pas terribles et, même si je n'ai pas toujours été totalement convaincu par lui, au moins celui de Sephiroth était bien grave.)
Mais surtout, j’espère que pour une fois ils nous permettront d’avoir le doublage japonais. Mais vraiment, hein ? Rien ne pourrait me faire plus plaisir et rendre mon expérience parfaite. (Surtout en ce qui concerne le doublage de Reno... doublage japonais oui à 10.000 %, doublage anglais, j’ai failli péter ma PSP avec Crisis Core... et me parlez pas du français, je refuse de l’écouter. Entendre par accident celui de Kadaj a suffit à me donner envie d’envoyer ma télé par la fenêtre, je préfère donc ménager mes nerfs.)
Voilà...
C’est dit...
Maintenant, passons à quelque chose de plus positif ! \o/
Parce que du coup, la dernière fois, je ne me suis vraiment pas étendu sur ce trailer, alors qu’il y a pas mal de trucs à en dire. Pour commencer, Midgar. Oh my GOSH !!! Elle est magnifique, imposante, tout ce que vous voulez. Là, pour le coup, on se rend vraiment compte à quel point cette ville était impressionnante et, wah ! Mais j’espère qu’ils vont se donner du mal, au niveau des environnements. Qu’ils seront riches, grands, et qu’ils nous laisseront toute la liberté nécessaire pour pouvoir les explorer.
Avec ça, j’adore le visuel d’Aerith. Je la trouve sublime. Ouais, je crois que je n’ai jamais trouvé ce personnage aussi beau que dans cette version. Cloud, pareil. On est sur un Cloud dans la lignée de Crisis Core. Une bouille ronde, avec cet air déprimé / fait la gueule à la Advent Children. Sans dec’, je l’aime déjà. Et ces sourcils ! Non mais visez moi ces sourcils. Je fantasme déjà dessus. (Sans commentaire, d’accord ?)
Et la scène finale où l’on voit Sephiroth de dos. De Dieu ! Ce frisson ! Cette ambiance ! Et l’expression de Cloud. Aaaargh ! Vous voulez ma mort, c’est ça ? D:
Pour finir, je ne vais pas tarder à me commander la version japonaise de “Lateral Biography Turks”. 1) parce que j’ai lu deux traductions anglaises de ce roman et qu’il y a entre chaque des différences au niveau de certains détails qui me dérangent et... du coup, je veux jeter un œil à la version japonaise, pour savoir qui a merdé dans l’histoire. (Par exemple, dans la traduction de Yen Press, je n’arrive pas à retrouver un paragraphe que je suis persuadé d’avoir lu dans la traduction faite par des fans. De mémoire, Tseng y comparait sa façon d’agir dans son boulot, de manipuler les gens, à celle de Jenova. Ce que je trouvais intéressant, mais....... soit ce paragraphe a été supprimé... soit c’est moi qui ait loupé des pages... soit c’était une pure invention, ce qui me surprendrait beaucoup.) 2) parce qu’il n’y a rien à faire, il y a un tas de subtilités et d’informations qui sont perdues une fois que l’on cherche à traduire le japonais. Sur la façon de s’exprimer des personnages, comme leur personnalité, par exemple.
Donc... tout comme la version JP de On the Way to a Smile, celle de Lateral Biography Turks sera prochainement mienne ! \o/
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coolmarriagerecords · 5 years
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Cinq B.O de films
Par Benj’ Metal, publié dans Psycho Disco #2
On m’a présenté le truc comme ça : « si tu veux nous faire un top 5 des tes meilleures weed, de tes cambriolages ou de tes musiques de film préférées, on est preneur ». En vrai une proposition comme-ça, ça se refuse pas. Le plus dur finalement dans cette histoire, ça a pas été de choisir 5 B.O., ça a été de pas choisir de faire un top 5 sur la weed. Hum. Ce qui suit est donc un second choix, que je suis malgré tout pas mécontent d’avoir fait.
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Bernard Hermann - « Vertigo » Putain je commence avec LA B.O. qui m’a pas quitté depuis la vision de ce film, c’est-à-dire 1986 je pense. Même à 12 ans je me souviens que la musique m’a complètement tourneboulé la teté. Hermann a clairement composé les meilleures musiques des meilleures films d’Hitchcock (mis à part peut-être Waxman sur « Rear Window » qui a sû mettre un be-bop qu’Hermann aurait évidemment désapprouvé et qui va tellement bien avec la Ville de cette époque comme la filme Hitch), et là on est à l’apogée. Les notes claires des violons, qui frisent la dissonances sur le dernier mouvement, le tout dans un mouvement complètement hypnotique, j’en ai encore des frissons au fion à chaque fois que j’écoute le morceaux d’ouverture. Du violon, donc,  sous toutes ses formes, langoureux sur les errances de la fantasmatique héroïne, pincé pour pauser une ambiance, strident pour nous foutre les jetons. ajoutez à cela un espèce d’orgue branché sur un espèce de phaser qui colle une impression de Fantastique, et vous aurez… Bah en fait je sais pas ce que vous aurez et on s’en fout un peu… Vous aurez un truc balèze, voilà ! Aucune musique ne me rappelle plus une séquence de film que celle-là ! Et puis y’a l’emphase, jamais vraiment grandiloquente pourtant, toujours un peu borderline, mais qui a le chic pour coller à la narration et à l’histoire…Hé ouais, « Vertigo » est évidement un film sur le fantasme, et c’est là qu’Hermann est bonnardo, c’est qu’il arrive à insuffler ça dans son score. Ayé Bernardo. Bien ouèj !
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Kristofer Komeda - « The fearless Vampire killers » Définitivement mon film de chevet. Bah ouais y’a de la neige tout le long, de la bonne neige de studio filmée en studio. La classe ultime. Je crois que Komeda a pas fait des masses de B.O. mais celle-là vaut vraiment le coup. Tout l’intérêt de ce compositeur vient du fait qu’il mélange musique d’ambiance de film plutôt classico et jazz. Mais pas en mode je met un peu d’ambiance et après je vous colle un bon vieux jazz de chez papa. Nan nan, le mélange se fait dans les morceaux et ça donne une ambiance de la mort. Bref, du rire, des larmes, des cachets au fond du slobard, tout le monde va en prendre pour son grade. Bon je connais tellement le film par coeur que chez moi, l’écoute des morceaux me renvoie direct à la séquence correspondante, mais je crois pas me tromper en disant qu’ici encore, la musique colle parfaitement aux différentes scènes du film. Il faut écouter la contrebasse du côté jazz, et la flûte (j’avais envi de dire « le flutiot » parce que ce mot me fait bien marrer mais en vrai je pense que c’est de la flute hein… encore que si ça se trouve le flutiot, ben c’est un truc qu’existe pas…) Bref, la flute, donc, et les choeurs du côté cinoche. Et puis, tout le monde arrête pas de me dire que c’est une comédie ce film mais moi ça m’énerve vachement en fait, parce que c’est pas du tout qu’une comédie. C’est aussi un vrai film d’horreur et de vampires et je trouve qu’il y’a vraiment un côté malsain tout le long. D’ailleurs le film se finit plutôt très mal - comme d’hab chez Polanski le mal triomphe à la fin - et c’est là que la musique tue aussi, parce qu’elle mélange vachement bien le côté comique et le côté horrifique. Une B.O. ambivalente pour un film ambivalent, donc.
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John Barry/Duran Duran - « A View to a Kill » Ouais ouais ouais, j’en vois déjà certains qui vont hurler aux petits pois sur ce choix plutôt douteux. Douteux parce que les scores des James Bond comptent dans leurs rangs deux petites pépites qui auraient plus leur place ici et sur lesquelles je vais revenir tantôt, et douteux par la nature même des films considérés par certains comme nanars abominables. Mais j’avais vraiment envie de jouer un peu les emmerdeurs. Et puis ça peut pas faire de mal d’écouter des morceaux un peu kitsch mais diablement jouissifs. Pour commencer il faut dire que les titres phares interprétés par les groupes/chanteurs-euses sont toujours très biens, y compris quand le groupe est mauvais. Y’a eu McCartney et les wings pour « Live and Let Die », Rita coolidge pour le culcul la praline mais génial « Octopussy », Nancy Sinatra pour « You Only Live Twice », Aha pour le sous estimé « The Living Daylight » et évidemment Shirley Bassey pour « Moonraker » (qu’on oublie souvent), et « Goldfinger ». J’en passe et des meilleures. Ensuite il y a quand même la qualité indiscutables des thèmes composés par John Barry que l’on retrouve encore dans les Bond actuels, 40 ans après. Le personnage Bond possède sa propre musique, au même titre que Dark Vador… c’est quand même pas rien bon dieu de bon dieu. Ici on deale avec Duran Duran et un Simon LeBon qui dégouline de son bel organe un morceau assez martial mais bien gaullé. Faut quand même lutter pour pas ouvrir de grands yeux d’étonnement à l’écoute de l’intro du morceaux qui se lâche pas mal sur des rythmiques de guerre que jouent de jolis tambours électronique comme seul les eighties ont su faire dans une quintessence de mauvais gout. Splendide. En vrai je sais pas si c’est de la nostalgie à la con (surement !), mais j’aime vraiment ce morceaux. Et puis y’a la musique à proprement parler du film, et là, ben y’a pas grand chose à dire parce que c’est quand même toujours un peu la même choses, avec toutefois quelques exceptions. Je veux dire que ce score est pas le meilleur qu’a produit Barry, mais pas le pire non plus… Le ventre mou quoi… Je l’écoute toujours avec plaisir en tout cas. L’exception sus-mentionner fait bien sûr référence à « Goldfinger » qui reste à mon avis le meilleur score de tous les bond. Y’a tout le mystère et la violence de ce film dans ces putains de descentes de violons. (Note pour celui qui allait râler sur mon choix mais qui peut pas parce qu’il est au Canada : je pouvais pas choisir « Dr No » puisque même si c’est un excellent album de Calypso, il est pas du tout représentatif de ce que j’aime dans la musique des Bond… Tsss, bah ouais…)
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Ryuichi Sakamoto - « Furyo » Y’avait une chiée de trucs nouveaux pour moi quand j’ai entendu pour la première fois ce disque. D’abord c’était des sons que j’avais pas l’habitude d’entendre du haut de mes 9 ans et fort de ma culture mi-varietoche mi-prog/synthwave que je devais à mes frères et soeur. Des instruments auxquels j’étais pas du tout rodé et des progs de synthé complètement fofolle pour l’époque. Y’a aussi les constructions en boucle et la superposition progressive des nappes, ça c’était un truc de ouf pour moi et franchement, malgré tout ces trucs nouveaux et bizarres, ça sonnait quand même comme des bon vieux tubes. La mélodie et ce bon vieux côté catchy… Et puis en vieillissant j’ai appris le caractère particulier des films d’Oshima en matière de « déviances » sexuelles, mais à l’époque je panais rien à tout ça moi, sauf que… Sauf que aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été autant fasciné par la pochette du disque que par la musique et avec le recul, le symbolisme du dessin est édifiant. Alors, ça fait de ce disque un obscur objet du désir de mon enfance. Pour être clair, je crois que j’ai aimé cette B.O. parce que je l’ai trouvé chelou. J’ai vu le film quelques temps après avoir écouté la musique et ça n’a absolument pas changé mon avis sur la question. C’était aussi ambigüe et étrangement dérangeant que la musique. Je me souviens encore de la gueule de mes ramps devant les relations crypto-homo-sadiques entre Bowie et Sakamoto, parents qui n’arrêtaient pas de m’emmener voir des films totalement inadaptés à mon âge avec la plus grande naïveté . Bref, voilà un score qui défonce et qui n’a pas pris une ride. Franchement si vous pensez ne pas connaitre ce disque, c’est faux, vous en avez au moins entendu le thème principale, « Merry Christmas Mr Lawrence », une fois dans votre vie. Le reste est du même acabit, ça vaut donc vraiment le coup de s’y pencher.
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Paul williams - « Phantom of the Paradise » Bon, celle-là elle est assez évidente il me semble. Mais encore faut-il aimé les chansons. Je veux dire une vraie chanson, avec plein de jolies mélodies, de jolis choeurs, de jolis arrangements, de jolis instruments bien joués etc… Bah là c’est exactement ça. Je veux dire qu’on a vraiment l’impression que tout tombe parfaitement en place au bon moment. Et puis là où ça devient vraiment cool, c’est que non seulement « Phantom of the Paradise » est un film sur la musique, mais aussi un film sur las affres de l’industrie musicale. Alors à nous d’en tirer les conclusions qui s’imposent via une savante équation entre cette perfection musical, l’histoire du film pas tendre pour les producteurs et le plaisir de l’auditeur… Tout ça se mords donc joyeusement la queue dans une des ces fameuses mise en abîme dont on nous rebat les oreilles depuis quelques années. Voilà une B.O. très intelligente parce que très bien cerné par De Palma (Brian hein, pas l’autre abrutit) qui sait très bien de quoi il cause et qui veut maitriser son film de bout en bout, jusqu’à sa bande sonore qui doit évidemment faire partie intégrante de l’histoire, eu égard à son propos. Si vous avez une certaine affection pour les tubes, ce disques est pour vous. Demandez, vous obtiendrez, dans le désordre, un tube rock, un tube pop, un tube ballade, un tube slow, un tube chanson triste, un tube chanson fun etc… Le tout bien écrit, composé, arrangé, joué… que demande le peuple.
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cequilaimait · 5 years
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Knut – 4. Mercredi – Visites et miaulements – 4.1 Le musée Skansen (1/3)
SMS du mercredi 14/12/2016 6h52
 *Téléphone de Justin*
 Justin : Aaron, tu dors ? J’ai une question !
Aaron : Nan, je ne dors pas… Je suis en train de me faire réveiller par un blond assoiffé d’amour. Le bonheur conjugal <3 Justin : Mais… X_X (*chaton choqué* ! moi, personne me fait de bisous…) Aaron : T’en veux ? Toi, t’en as le droit à autant que tu veux ! Et j’les fais aussi bien que lui :3 Justin : Nan, là, j’voulais te parler de mes cheveux en fait ! *chaton innocent, plus innocent tu meurs* Aaron : Tes cheveux ? Justin : Oui *____* Mon violet est tout passé, donc je le vire. Du coup, bleu, rose, orange sanguine ou argent ? Aaron : … Mon mec me turlute et mon chaton me demande mon avis sur sa prochaine couleur <3 Vous voulez être deux à me causer un orgasme en même temps, avoue ? :D Justin : <___< Réponds idiot ! Aaron : Mhhhh… J’hésite ! Le bleu, j’adore et l’argent ça te va bien de ouf… Mais là, j’veux te voir en rose ! C’est mignon le rose ! (envoie-moi une photo, hein !) (Rha, putain, Kilian…) Justin : Okay ! Merci Roron ! Bisous ! (Passe-lui le bonjour et dis-lui que je l’embrasse… Enfin, que je l’embrasserai dès qu’il se sera lavé la bouche ^o^ )
 *****
« Donc en fait, si tu t’es comporté comme un p’tit con quand tu m’as vu dimanche, c’est parce que ta sœur avait récupéré mon nom via Madame Duvanel et m’avait stalké sur Facebook et trouvé trop mignon ? »
Grognard, Knut préféra tourner la tête en fronçant les sourcils et  en replongeant sa brosse à dent au fond de son gosier plutôt que de répondre à la question de Justin, basée sur les allégations d’une sœur un peu trop bavarde ce matin au petit déjeuner. C’était réduire la réalité à sa part la plus limitative et nier la complexité et richesse de son comportement de gamin. Des raisons, il y en avait en réalité plein d’autres ! Comme s’être vu imposer de partager sa chambre, ce qu’il n’aimait pas, voir débarquer comme en terre conquise un inconnu un peu trop chaleureux à son goût, ce qui était effrayant, ou même encore que la Suède venait de perdre deux buts à un le vendredi précédent contre la France en éliminatoire de coupe de monde. Rien que cette désillusion justifiait pleinement d’en vouloir à tous ces foutus coqs arrogants, dont il adorait pourtant la langue, la culture, la mode et la cuisine. Si seulement ils avaient été mauvais en foot, ils auraient été parfaits. Mais là, Justin avait dégusté pour les autres. Même s’il habitait en Suisse. Et qu’il préférait jouer au ballon plutôt que de regarder ce sport à la télé. Et qu’il soutenait le Brésil, ce dont Knut se fichait bien. Tout ça, ce n’était jamais que des justifications stupides ad hoc à sa propre bêtise, mais le jeune blond était bien trop fier pour avouer devant son innocente victime qu’il était simplement concon et que sa sœur avait raison. D’autant plus qu’il savait au fond de lui qu’il pouvait être encore plus débile s’il le voulait. Et puis là, une chose l’intéressait bien plus que sa propre turpitude, à savoir ce que son colocataire improvisé était en train de faire avec ses cheveux. Il y avait un petit quelque chose d’hypnotisant que de voir la petite routine à laquelle s’adonnait Justin.
Avant toute chose, le chaton était rentré dans la douche et avait fait couler une eau bouillante qui avait largement déposé sa buée sur le miroir à quelques mètres de là, puis il s’était lavé les crins plusieurs fois de suite à l’aide d’un mélange de shampoing antipelliculaire et de bicarbonate avant de terminer par un shampoing préparateur. Là, une serviette simplement nouée autour de la taille, il expliqua la routine de cette première étape au curieux petit Suédois :
« D’abord, j’enlève la précédente couleur avec des trucs bien méchants. Surtout, jamais de deux en un, sinon, c’est la cata. Et le reste du temps, j’hydrate à mort pour contrebalancer et pas casser mes cheveux. Comme tu peux le voir, à part la racine, ils sont clairs, c’est parce que je les décolore toujours pour que les teintes accrochent mieux. C’est compliqué sinon, quand on est brun. »
Même s’il ne comprenait pas tout, Knut buvait les paroles de son camarade et, surtout, le regardait faire avec une certaine touche d’admiration. Gants sur les mains, Justin se colorait les cheveux avec la même aisance que lui pouvait se maquiller : il savait ce qu’il faisait, comment il le faisait, et pourquoi il le faisait. En trois seconde, il se sécha la tête à l’aide d’une serviette pour garder ses cheveux encore humides. En dix, il sortit son mélange du jour de sa trousse. En à peine trente, il appliqua sa coloration au pinceau.
« Je change tout le temps. J’ai commencé en seconde, et je suis devenu accroc ! Je ne supporte pas d’avoir la même tête plus de quinze jours ! J’ai essayé un tas de marques avant de trouver les bonnes. Et j’me suis même noté mes recettes dans un carnet pour me faire des teintes persos en en mélangeant plusieurs. J’leur donne un nom à chacune. Rien que le bleu, j’dois bien avoir dix versions différentes, selon mon humeur ! »
Le bleu… Knut ne put s’empêcher d’imaginer Justin avec cet éclat s’accordant si bien à ses yeux. Il aurait été magnifique. Sauf que là, le Français avait fait le choix d’un rose crème, assez clair et plutôt pastel, qu’il répartissait avec soin au peigne en insistant jusqu’à parfaite émulsification, et qu’il avait nommé « Pink Sweety ». Pour le coup, vu qu’ils s’accordaient déjà avec le reste, il laisserait ses ongles au naturel. Puis vint la longue phase d’attente de presque trente minutes, film plastique sur la tête, avant de pouvoir passer une dernière fois à la douche pour enfin découvrir le résultat.
« Alors, tu aimes ? »
« Mj… Mj… Mjauuuu… »
« C’est vrai, ça te plait ? »
Knut n’avait même pas réfléchi avant de murmurer son miaulement. Il était sorti du cœur. Avec toute la sincérité que pouvait exprimer sa petite voix légèrement cassée à la vue de la nouvelle tête de Justin. Après le violet qui lui donnait un air sombre, presque torturé, ce rose changeait tout. Là, c’était l’innocence sucrée qui éblouissait. Justin était adorable. Trop peut-être. Les pommettes un peu rouges, le blondinet finit par calmer son ronronnement et grimaça, avant de sortir en claquant la porte de la salle de bain derrière lui, non sans lâcher juste avant une petite menace à son « rival » officiel :
« Tu veux jouer au plus mignon avec moi ? Okay ! Concours de chaton toute la journée ! Et fais gaffe, je joue à domicile ! J’vais venger l’honneur des Suédois, tu vas voir ! »
En effet, il avait l’avantage du terrain, et surtout un public déjà acquis à sa cause. Profitant du séjour en Suède de Claude Duvanel et de son élève, Franciska Eklund et d’autres professeurs avaient proposé aux volontaires une grande journée « visite des musées de Djurgården », une île imposante située dans la partie est de la ville de Stockholm. Trois lieux étaient au programme, et pas des moindres. Tout le club francophonie s’était évidemment inscrit, un peu forcé par Lillemor, il est vrai. Knut était naturellement de la fête. Il connaissait la majorité des participants et savait parfaitement comment les faire craquer. Pour ça, il choisirait la tenue la plus chatonesque possible, une qui justifierait à elle seul son surnom de « Kisse ».
Si Justin voulait avoir la chance d’attendrir plus de cœurs et de déclencher plus de regards doux que son adversaire, il devait ruser. Se jetant dans son sac, il en sortit son arme secrète, qu’il avait normalement gardée pour faire le show le dernier jour. Pas le temps d’attendre. Il devait le mettre maintenant. C’était son honneur même qui était en jeu.
Passant la tête par l’encolure, alors qu’il était lui-même à moitié nu en train de choisir sa tenue, Knut grimaça, lâchant au passage un ronronnement qui trahissait autant son attendrissement involontaire que sa colère. Justin avait osé ! Un Sweat gilet totalement noir, tout ce qu’il y avait de plus bête au monde, si on omettait ces deux adorables oreilles de chat au contour noir et à l’intérieur blanc, comme greffées à la capuche. Sur n’importe qui, cela aurait été adorable. Sur Justin, c’était une cause sévère d’arrêt cardiaque et d’insuffisance respiratoire pour cause de choc oculaire. Il n’était pas « mignon ». Non. Il était à croquer, à bouffer, à embrasser, à câliner, à adorer et même à vénérer. Pourtant habituée par l’incroyable potentiel de son frère en la matière, même Lillemor craqua en voyant cette petite tête rose sous sa capuche féline agiter ses petits coussinets devant son visage et elle se grignota le bout des doigts pour ne pas lui sauter dessus et lui mordiller la joue.
Qu’importe. Même s’il venait d’ores et déjà de se prendre un 1 – 0 dans la tronche, Knut fit mine de ne pas réagir et s’enferma à double tour dans sa chambre pour se préparer. Un match de chatons se jouait en bien plus que quatre-vingt-dix minutes. Il avait toute la journée pour s’imposer. Là, ce n’était encore que l’échauffement. En abattant déjà une de ses meilleures cartes, son adversaire français avait commis une erreur stratégique. Lui serait bien plus fin que ça.
Après bien vingt-minutes, alors que sa mère lui hurlait dessus pour qu’il se dépêche vu qu’ils étaient déjà bien en retard et qu’ils devaient absolument retrouver sur place le reste du groupe à neuf heures et demi, l’adolescent sortit enfin de sa piaule, droit comme une diva, et déjà parfaitement préparé à affronter le froid.
En toute objectivité : deux mots s’imposaient pour décrire sa tenue.
Classe et féline.
Classe, parce qu’il avait chaussé aux pieds une élégante paire de bottes en cuir noir. Hautes jusqu’à la base du genou, elles étaient parcourues chacune d’un long lacet fin se terminant par un simple et large nœud.
Classe, parce que chaque jambe de son jean slim écume – pantalon des plus chics – affichait en prime deux longue bandes longitudinales transparentes, l’une à l’intérieur des cuisses jusqu’au mollet, l’autre à l’extérieur, ce qui permettait de goûter d’un regard discret à la douceur et clarté de la peau du jeune Suédois sans jamais s’en rassasier.
Classe, parce que sa parka imperméable présentait une coupe droite au col haut et au maintien équivalent à celui des tenues des plus grands officiers militaires, mais sans le faste ni la sophistication ridicule qui les caractérisaient. Elle se teintait d’un noir uni qui, par certain aspect, se révélait presque aussi envoutant que le célèbre Ventablack, Une capuche doublée d’une épaisse toison blanche et grise protégeait son cou et réchauffait jusqu’aux regards qui se posaient sur elle.
Classe, enfin, parce que pour rehausser encore plus sa grâce, Knut avait fait le choix d’une chapka matelassée blanche parsemée ici et là de petits pois noirs à la dimension variable. La partie en fourrure, encore plus claire, semblait faite d’un jeune vison perdu dans la neige. L’ensemble était d’un raffinement rare, magnifié par la musculature fine et droite de ce jeune garçon aux cheveux blonds et au minuscule grain de beauté sous son œil gauche, qui brillait toujours comme le droit d’un bleu à l’azur céleste.
Et pourtant, malgré tout, la tenue était profondément féline. Comme si des petits détails avaient été placés ici et là exprès pour rappeler au monde entier que ce garçon était encore un enfant qui adorait miauler, s’amuser et faire le pitre comme cet animal totem qui lui collait à la peau. Les languettes de ses bottes avaient la forme d’une tête ronde de chat, terminées à chaque fois par deux petites oreilles pointues. On retrouvait un motif équivalent, à une moustache, un nez et des yeux clos près, dessiné en blanc sur des moufles noires protectrices et assorties au manteau. Quoique, sur le bras droit, une longue manche rouge qui avait oubliée d’être remontée s’échappait et descendait jusqu’au bout du gant, comme pour rappeler que, sous cette tenue millimétrée, battait toujours le cœur d’un gamin débraillé.
Ce que Knut cachait là-dessous ? Mystère ! Mais son sourire ravi, fier et en réalité presque amusé de lui-même, montrait bien que, sous le blouson, il en avait encore une sacrée dose de mignonnerie en réserve pour plus tard. Justin dut l’admettre à contre-cœur : son adversaire était redoutable.
Quinze minutes de bus plus tard, toute la petite troupe retrouva les élèves et professeurs volontaires sur l’île de Djurgården. Puisqu’il fallait profiter du ciel bleu et des faibles rayons du soleil tant qu’il faisait jour, la première étape de la journée fut naturellement le Parc Skansen, connu pour être un des plus majestueux musée en plein air du monde. Les adultes aimaient s’y promener entre les constructions traditionnelles de leur pays, démontées de leur emplacement d’origine et remontées pièce par pièce sur place. Les enfants adoraient contempler les animaux du zoo. Les petits félins, enfin, ne pouvaient se passer de l’idée sublime de courir, chahuter et se battre dans la neige à coup de boules et autres bousculades.
Autant Knut que Justin, les deux garçons les plus adorables du groupe démontrèrent dès leur ticket validé que leur principal objectif de la journée était bel et bien de charmer chacun le plus de filles, afin de récolter le plus de câlins et de remporter le titre qu’ils convoitaient l’un et l’autre. Celui de « meilleur chaton ». Ou « bästa kisse », pour les non francophones.
Les départager n’était malheureusement pas chose facile. L’un était beau comme un dieu et connaissait suffisamment son public pour que même sa manière de glisser dans la neige soit mignonne et attendrissante. L’autre avait des cheveux roses et une capuche aux oreilles de chat. Et les deux étaient à croquer. Les deux adolescents ne pouvaient même pas faire quelques mètres sans se faire happer par des bras féminins qui voulaient absolument les « réchauffer ». Lillemor et Sabina furent même les deux plus généreuses en la matière, au grand désarroi de leurs petits copains, naturellement jaloux.
Heureusement, s’il était délaissé par sa copine, Viktor pouvait toujours jouer avec ses bagues, ou servir d’interprète à Justin auprès des élèves qui ne le comprenaient pas. Il avait de quoi s’occuper, et son énergie lui permettait sans peine d’endosser le rôle de leader, et donc d’ouvrir la marche. Et tant pis si Lillemor se montrait distante. D’une certaine manière, c’était presque préférable. Il préférait largement penser à autre chose et profiter de sa journée.
Du côté d’Hakon, par contre, certains signes furent plutôt mal vécus. Voir sa promise prendre Knut par la main pour l’aider à se relever après une bousculade avec l’autre chaton – ils avaient tous les deux finis le nez dans la neige en essayant de faire chuter l’autre – passait. Que son adorable « Kisse » la remercie d’un immense câlin – ça lui en faisait toujours un de plus –, pourquoi pas. Mais voir Justin se rejeter sur son homologue pour le faire tomber à nouveau sans que l’adolescente ne réagisse autrement qu’en ouvrant à nouveau ses bras, par contre, cela déclencha une dispute. Il lui reprocha, en suédois, d’être peu précautionneuse, autant avec Knut qu’avec lui, qui se sentait bien seul. Elle lui répondit sur un ton légèrement colérique que s’il n’était pas content, il pouvait jouer aux chatons-sitter lui-même. La bisbille n’avait pas vraiment de sens et mélangeait des mots en plusieurs langues. Personne ne comprit vraiment ce que le jeune homme reprochait à sa petite amie, ni pourquoi elle lui en voulait en retour. Toujours est-il qu’après ce crépage de chignon, et alors qu’il lui avait à peine adressé la parole ce matin-là, Hakon ne lâcha plus Knut d’une semelle et le traita comme un véritable petit roi qui avait tous les droits. Se retrouvèrent au programme compliments, câlins pour le féliciter d’être le plus mignon – même si, offert par un garçon, ce présent n’avait malheureusement aucune valeur dans la compétition du jour – et moqueries récurrentes envers son pauvre adversaire, qui n’avait rien demandé et n’avait que ses tristes yeux vert-bleu pour pleurer.
D’ailleurs, ce fut ce que Justin fit assez rapidement, ou plutôt fit mine de faire, en collant près de ses paupières ses deux poings emmitouflés puis en lâchant un énorme reniflement et un timide mais sonore « nif » afin de capter le plus d’attention possible. Omettre le « S » de « snif » rendait ce son encore plus mignon et fit immédiatement craquer Sabina, qui se jeta à son cou pour le serrer contre elle. Assez grande, la jeune femme dépassait sa peluche du jour en taille d’une demi-tête, ce qui permit à Justin de bien profiter de la douceur de sa gorge et de la vue sur ce dont la nature l’avait généreusement dotée, quelques centimètres plus bas. Forcément, la scène provoqua immédiatement l’ire d’Hakon, et une nouvelle dispute.
Assis tous deux sur un banc, genoux sur les cuisses et joues dans les gants, Knut et Justin regardèrent la scène en échangeant quelques regards blasés. Eux, à la base, ils étaient partis pour un concours de coussinets, pas de briseurs de ménages. Le Suédois s’autorisa même une petite critique acerbe :
« Ils font chier. À chaque fois que je traîne avec eux, ils s’engueulent au lieu de simplement me trouver mignon comme les autres. Le pire, c’est qu’ils me trouvent mignon ! J’le sais, Sabina arrête pas de me le dire, et Hakon m’offre des bonbons ! T’y comprends quelque chose, toi ? »
En retour, Justin lâcha simplement un léger ricanement, avant de se remettre à simplement sourire. Bien sûr qu’il comprenait. C’était gros comme une maison, encore plus grosse que celles qu’ils s’apprêtaient à visiter et qui était tout bonnement énorme. La vérité derrière ce couple était cramée à mille lieux à la ronde. Mais plutôt que de l’expliquer clairement au grand naïf qui se remettait la chapka en place en grognant, Justin préféra une boutade, ce qui ne manqua pas d’énerver son interlocuteur.
« La bouffe, c’est le meilleur des langages… Moi, j’me fais draguer au chocolat, ça marche du tonnerre. D’ailleurs, si un jour tu veux que je t’embrasse, file-moi du blanc, j’comprendrais tout de suite ! Par contre, j’garantis pas ton innocence si tu m’offres du noir… »
« Vade Retro, chatanas ! Même pas j’t’en offrirais au lait ! J’ai aucune envie d’aller en enfer avec toi ! »
Knut avait certes la capacité de faire de l’esprit, mais ses joues pivoines et sa bouche ondulée trahissaient clairement qu’il n’était pas du tout prêt à en entendre plus. Et vu que Viktor rallait au loin sur les retardataires, que la dispute entre Sabina et Hakon semblait finie et que ce dernier était venu chercher son Kisse par la main pour l’entraîner vers le prochain bâtiment, il n’en eut même pas l’occasion.
Au moins, sur le plan culturel, malgré le froid, le parc Skansen avait pour lui de sérieux atouts. Si plusieurs bâtisses en bois des siècles derniers, typiques de plusieurs régions du pays, étaient disséminées un peu partout, ce n’était rien à côté de la réplique fidèle d’un petit village, avec ses figurants en costumes qui s’amusaient à faire semblant de vivre comme à l’époque en se promenant dans les rues et en tenant les différentes échoppes, tout en étant toujours prêts à expliquer aux « visiteurs du futur » leurs activités. C’était folklorique, intéressant et bien plus ludique que la majorité des musées. Tout dans le parc était fait pour que l’on puisse s’y balader en s’y sentant bien. Et parce que noël approchait, un marché rempli de petits stands avait pris place en son centre, comme le réclamait la tradition depuis le tout début du vingtième siècle, ce qui brassait naturellement énormément de monde.
S’échappant de la foule, les jeunes arrivèrent à la partie « zoo », composée de deux sections : le zoo des enfants et le zoo des animaux nordiques. Et forcément, il ne fallut attendre que quelques secondes pour qu’arrive ce qui devait fatalement arriver :
Justin craqua littéralement un câble.
« DES COCHOOOOONS ! ILS SONT TROP BEAUX ! Vas-y, Knut, fais une photo avec moi devant eux ! Lilly, prends-nous ! Rha la classe… »
D’abord circonspect, Knut lâcha rapidement la main d’Hakon qui faisait tout pour le retenir pour se joindre à son copain et s’extasier lui aussi. Vu comment avait réagi sa sœur en se mordant la lèvre et regardant au ciel pour ne pas hurler à quel point elle avait trouvé la réaction de Justin mignonne, forcément, s’il ne voulait pas perdre son duel du jour, lui aussi devait faire ressortir son naturel.
Ce qu’il fit, du coup, devant une énorme grenouille dans son vivarium, à l’intérieur.
« ELLE EST BEEEEELLE… Enfin non. Elle est moche. Mais c’est trop cool quand même ! Justin ? Mais il est où, Justin ? Mais il est chiant ! J’parle français pour lui et il disparait ! J’vais parler suédois, s’il continue, moi… Lilly, il est où, Justin ? »
« En train de baver devant un lapin… Il veut le bouffer. Et du coup, tu as Sabina et les autres filles qui sont en train de baver sur lui qui bave devant le lapin… D’ailleurs, je vais les rejoindre, là… C’est trop chou ! »
À sa décharge, comme il le rappela ses deux paumes et le nez collés à la vitre, Justin était un chat. Et les chats, ça bouffe les lapins. Une analogie quelque peu flippante si on la poussait un tout petit peu plus loin en pensant à toutes ces demoiselles qui étaient à deux doigts de le croquer lui. Du coup, il dut rapidement fuir, et tomba sur un nouvel enclos.
Pour que les animaux se sentent bien, les responsables avaient reconstruit leur habitat naturel. Alors voir se dessiner une réplique d’appartement moderne, cela ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose :
« C’EST MA MAISON ! Y A DES CHATS ! C’EST MA FAMILLE ! LAISSEZ-MOI ENTRER ! »
Malheureusement, ni lui, ni Knut qui réclama aussi immédiatement le droit de faire des conneries avec les félidés et de partager avec eux la masse de tétines que les visiteurs leur avaient laissé – dans le lot, il y avait peut-être même la sienne qu’il avait déposée lors d’une visite avec sa grand-mère quand il était petit – n’eurent le droit de déranger les matous, pas plus que le jeune Suédois ne fut autorisé à escalader l’enclos du Lynx. Même si en effet, on pouvait le considérer comme un chat encore plus classe… exactement comme lui.
Pour le reste, les ours dormaient, les bisons et les élans glandaient et les loups faisaient les quatre cents pas dans leur immense jardin. Mais l’heure tournant, les jeunes furent invités à passer par la boutique souvenir, avant le déjeuner et la suite de la journée. Adossée à une fabrique de verre, l’échoppe proposait de nombreux produits en cette matière. Devant la beauté des objets, Justin n’hésita pas longtemps avant de sortir son portefeuille pour faire la queue à la caisse avec une belle petite sculpture dans les mains. Il voulait absolument faire un cadeau à quelqu’un. Quand les autres lui demandèrent qui, il répondit sans hésiter :
« Aaron ».
À partir de là, les questions fusèrent, et Viktor se donna bien du mal pour traduire tout l’échange. Qui était cet Aaron ? Un garçon très important. Pourquoi ? Parce qui l’avait beaucoup soutenu. Son tempérament ? Aussi prétentieux qu’intelligent ! Ou vivait-il ? En France. Est-ce qu’il l’aimait ? Énormément. Ce garçon, était-il gay ?
Là, Justin tiqua un tout petit peu avant de répondre, sans vraiment prendre conscience à ce moment-là qu’il s’agissait en réalité d’une question détournée qui ne concernaient pas que le brun.
« Euh, ouais… »
Tout de suite, cette « révélation » déclencha deux types de réaction : un regard choqué et gêné de la part de Knut et d’Hakon, bien que chacun avait des raisons différentes de réagir ainsi, et la passion du reste de l’assistance, à commencer par Lillemor et Sabina qui jouèrent des coudes pour mener le débat. Si la curiosité était un vilain défaut, alors elles n’en avaient strictement rien à foutre. Justin venait en un mot de s’imposer comme la petite coqueluche de tout Stockholm. Et elles, elles avaient lu des mangas. Certains clichés s’imposaient d’eux-mêmes. Elles devaient en savoir plus.
« Il est tendance actif, ou passif ? »
L’index posée sur ses lèvres souriantes, sa capuche toujours sur la tête, l’adolescent fit mine de réfléchir, puis lâcha la seule réponse qui s’imposait :
« Mhhhh, j’dirais ‘tendance méchant’, c’est comme ça qu’il se définit. J’crois que ça veut dire actif, mais en méchant ! Aaron, quoi ! »
Pas gêné plus que ça par la teneur de la conversation, Viktor traduisit chaque mot, malgré Knut qui s’était jeté dans son dos pour essayer à tous prix de le faire taire en plaquant ses mains sur sa bouche. Il l’avait entendu une fois en français, il ne voulait pas le réentendre en suédois. Tout comme il ne voulait pas du tout que Justin découvre dans sa langue la question suivante, prononcée par une Suédoise bien curieuse, à savoir si lui-même avait fait des choses avec ce garçon. Devant cette scène, le concerné éclata de rire, finit de payer et laissa son ventre gargouiller. Il avait la dalle. Ça aussi, c’était mignon. Un sujet en chassant un autre, toute la troupe se mit rapidement à table, dans une salle du restaurant « typique dix-neuvième » que Franciska Eklund avait réservé pour l’occasion. Tous se mirent à leur aise, sauf Knut, qui mangea rapidement sans se dévêtir. Au menu ?
Des boulettes de viande. Un grand classique.
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