Tumgik
#Mirage Verre
sibelin · 2 months
Text
I was tagged by @music-for-them-asses to tag six albums that are in my current music rotation. Thank you so much Alyssa!! The list is comprised mostly of what I listen to when working at the office :
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Kontravoid - Too Deep
Spike Hellis - Spike Hellis
Riki - Riki
Automelodi - Mirages au futur verre​-​brisé
Ladytron - Light & Magic
Magdalena Bay - Mercurial World
Tagging : @electrosquash @thatgothicfairy @lesbian-i-ching and @6uts !
13 notes · View notes
albert-prous · 8 months
Text
ACT 119
tractopelle à poil lisse à chenilles
pelleteuse en dit long location longue
louche inox si rare si chère internet
à la place mon coude plié main creuse
poêle inox avec pas mal d'atomes pin
casserole inox poignée longue voyelle
à aucun moment entièrement poêle
placard mal rangé trop de molécules iris
soupière étain sn liaisons sel et poivre
youp la la boum la cuisine cuillères café soupe bols couvert verre robinet eau froide assiettes creuses serviette sel condiments sole décongelée vol au vent tabouret oranger mirage dessert lèvres vagues
prous
2 notes · View notes
gaboushkabzbz · 8 months
Text
La poésie s’évapore et s’amenuise dans des programmes tv, des robots ménagers et des machines à laver. Elle s’égare puis réapparaît comme un mirage. Un truc qu’on avait oublié mais qui est toujours niché quelque part, dans une eau trouble. Probablement de la vase.
Parfois je la retrouve dans la poussière, l’odeur de pluie et les visages d’enfants pas sages.
Elle est nulle part et partout à la fois. L’entretenir c’est aimer le calme, les livres, les musiques qui élèvent. La poésie c’est aussi parfois chérir le noir de la chambre et des pupilles éclatées de sérotonine. C’est apprécier les canapés qui nous enfoncent vers un ailleurs pendant que le chat se blottit dans notre cou. La poésie c’est ce bout de verre qui ensanglante le pied mais qu’on accepte malgré tout. C’est courir à sa perte, c’est courir pour sa vie, c’est fuir la police et le bonheur bon marché.
3 notes · View notes
eilosyne · 1 year
Text
TEMPÊTE DE SOLITUDE
Octobre 2021
La solitude m'effraie. Je pense à cet appartement parisien, vide, épuisé par les ouragans qu’il a épousés. C’est dans ce petit espace perché que je vis. Un espace que j’ai réussi à manier, à rendre mélancolique sous ses lumières bleues et nostalgiques sous les lavandes.
Je me suis essoufflée. À penser que le soir me rendait plus belle, à savourer la douce tristesse épatante des lunes se reflétant dans des verres de vin. J’ai usé de cette amertume, je l’ai utilisée, j’en ai fait un noyau dur — mon essence, un symbole. Elle accompagne les lettres, le tourne-disque, le mirage.
« Mirage ». J’ai rassemblé des titres, des mélodies aigres-douces, sous ce simple mot. L’illusion, le rêve évanoui. La volonté d’enlacer, une dernière fois, des fractions de temps. J’ai vécu l’immémoré pour penser à elle, comblant cette éternelle quête d’un manque qui ne s’assouvit jamais. L’adieu, pénétrant et implacable, me colle à la peau et remplit mes nuits de terreur. Suis-je au sommet de l’illusion ? Combien d’années me suis-je punie, combien d’années l’ai-je désirée ?
Je cherche sans savoir quoi chercher, je peine à le découvrir. Un être partagé entre la volonté d’exister par un trou de serrure de porte fermée à double tour et celle de rester éveillée au milieu de mille autres. Je cherche toujours et parfois je crois savoir, miracle, ce qui a toujours manqué. Je m’immole, non pas dans le satisfaisant mais dans le transcendantal. J’admire l’excès et l’irritation des matins où je me sens transparente. Je m’incline un instant, prenant l’apparence d’un être moins fragmenté, plus doux et permanent.  Vient ensuite l’idéal de recoller les morceaux, de les chercher chez les autres, dans les jours de pluie, dans les ruelles inhabitées. Peut-être aussi dans un réveil semi-tardif où la mélancolie est collée au plafond, attendant un instant que mes paupières s’ouvrent pour dégouliner sur moi et m’envelopper du gel matinal.
Car là réside toute ma terreur, le terreau du sommeil agité. La solitude consumée et à consommer. Pour m’en défaire je ne cherche qu’une seule chose : la solitude embrassée à deux.
5 notes · View notes
sdaryane · 1 year
Text
Du rêve partagé…
Quand on traverse le désert, j’imagine qu’à la vue du premier verre d’eau on hésite peut-être…Les sentiments d’excitation et de doute se mélangent probablement.
Vais-je enfin être soulagée de ma soif ? Ne suis-je pas en train de rêver ? Suis-je sauvée ? Est-ce un mirage ?
Quand le liquide coule enfin dans ma gorge, je suis partagée entre les bienfaits intenses de l’eau et la douce brûlure que suscite son contact avec mes lèvres asséchées et lacérées par le soleil. Malgré tout le bien que cela me procure, je dois me raisonner et ne pas tout boire d’un seul coup. J’ai peur de ne pas en avoir assez ou pire d’en renverser. J’ai peur de mourir quand ce verre sera épuisé…
Si j’utilise cette analogie avec ma vie amoureuse c’est précisément car c’est ainsi que je la vis actuellement…
J’ai été jetée dans le désert comme une punition, une condamnation à l’errance et à la solitude. J’ai souvent souhaité fermer les yeux pour ne plus jamais les rouvrir tant ma souffrance sous le feu aride de ce décor était violente et inhumaine. Je ne comprenais pas pourquoi on m’infligeait cela alors que je n’avais fait que suivre le chemin que l’on m’avait tracé depuis mon enfance. Je n’ai jamais traversé en dehors des clous ni même désobéi loin de là. J’ai épousé le schéma social dans son ensemble, sans broncher ni me plaindre. Mais alors étais-je destinée à autre chose ? Aurais-je du me rebeller contre ce diktat de la famille idéale ?
Alors que les dunes de sables me semblaient constamment identiques, j’ai commencé à me résigner et à croire que cet horizon fait uniquement de couleurs monotones serait ma dernière perspective. Je marchais encore et toujours droit devant mais le paysage ne défilait plus depuis longtemps. Seule la douleur imposée par le feu de l’air ambiant me rappelait que j’étais encore vivante. Le feu…voilà ce qui avait fini par m’envahir ! Tous les sentiments liés à cet élément destructeur et bien souvent incontrôlable étaient mes seuls alliés : la haine, la colère, la rage, la vengeance, le dégoût, le mépris et la solitude. J’avais fini par me laisser envelopper de ses nouveaux partenaires comme autant de boucliers et d’armes disponibles à profusion.
Je devais tuer la petite princesse qui croyait aux contes de fées pour laisser naître cette guerrière invincible et inaccessible. Elle, seule, pouvait me sauver comme ce verre d’eau imaginaire. Elle était capable de garder sa direction et de ne jamais regarder en arrière, elle avait la force de combattre encore et toujours pour protéger son clan, elle n’avait plus peur de finir seule…elle n’avait plus de rêves ! Ne dit-on pas que le meilleur guerrier est celui qui n’a plus rien à perdre ?
Quand soudain…malgré sa détermination et sa force de caractère, elle a détourné son regard de sa direction toute tracée. Les nuits sont froides dans le désert mais à cet instant précis elle fut surprise de ressentir encore la chaleur du soleil se répandre sur elle.
Voilà ce que j’ai ressenti quand tu as fait irruption dans ma vie Jérémy !
J’étais seule et abandonnée, j’avais froid alors que tout mon être était en feu permanent, je n’espérais plus rien de la vie tout en souhaitant le meilleur mais pas pour moi bien sûr. Je n’avais plus de rêve ni de croyance en l’être humain, j’étais rongée par le dégoût et le mépris de l’autre. Plus jamais je ne pourrais accorder de crédit ou de confiance en qui que ce soit. J’étais littéralement assoiffée et mourante émotionnellement parlant et je n’en avais même pas conscience jusqu’à ce que tu m’offres ce verre d’eau qu’est ton amour infini.
En bonne guerrière, j’ai évidemment tenté de combattre cette chimère que tu représentais. Le paysage devenait moins aride et plus coloré, tous ces changements m’ont effrayé et m’ont dérouté de mon itinéraire vers la vie que j’avais finalement décidé de mener. Mais tu t’es battu plus fort que moi…Tu as refusé de rentrer dans ma stratégie puérile d’indifférence et de négativité. Tu m’as forcée à boire ce verre d’eau pour me faire réaliser que j’avais encore envie de vivre de belles choses pour moi et moi seulement, que je le méritais car j’en valais la peine et que personne n’avait été capable d’en prendre aussi bien la mesure que toi. Tu m’as sauvé du désert et de l’aigreur fatale qui me guettait…
Aujourd’hui, la guerrière n’a plus de combat à mener si ce n’est celui de veiller sur toi. Elle n’a plus envie de fuir ni de vivre terrée dans l’ombre de ceux qui profitent de la vie. Elle veut voyager vers d’autres horizons à tes côtés et découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles couleurs. Elle a chaud malgré le froid quand elle est dans tes bras et plus rien ne lui parait grave ou insurmontable. Elle est beaucoup plus forte en réalité et grâce à toi !
C’est pour cela que j’aimerais être à tes côtés constamment, tu es ma meilleure source d’énergie et de détermination. Tu m’as donné de nouveaux buts et de nouveaux projets à réaliser. Tu as ouvert mon champ des « possibles » et mes yeux aussi sur le fait que tous les êtres humains sont les mêmes mais ne se ressemblent absolument pas ! Tu me comprends, me devines, m’apprends et m’accompagne vers ce nouveau chemin qui se dessine désormais devant nous et je ne veux pas le prendre sans toi !
Je ne veux plus jamais retourner dans le désert…
2 notes · View notes
thatgothicfairy · 2 years
Text
I was tagged by @sibelin to list my 5 fave albums lately :)
Children by the Mission | Classic cheesy goth music, definitely a comfort album of mine
Hyaena by Siouxsie and the Banshees | Classic and I love spaghetti western shit
Mirages au futur verre-brisé by Automelodi | Super gr8 modern synthpop, I’ve been obsessed with this album since it released
Songs for the Broken Ones by the Eden House | Lovely dream pop/post punk that I like to refer to as goth Enya
Spike Hellis by Spike Hellis | This is really good if you like modern EBM but otherwise it would be a hard listen lol
I don’t have many mutuals so I don’t know who to tag xd
If we’re mutuals and ur interested in doing this I’d love to see it :)))
4 notes · View notes
justachaoticmey · 28 days
Text
Douce Torture
J'ai envie de toi comme un mirage.
Je veux t'embrasser comme on avale un verre d'eau en plein milieu de la nuit, réveillé par la soif,
Je veux mordre ton cou comme on croque dans un fruit mûr en été, du bout des dents dans la chair tendre,
Et le sucre coule le long de ma gorge.
Je veux négliger le monde.
C'est tellement fort j'ai l'impression que tu fais mine de ne pas voir,
Ne pas entendre l'orage au creux de mon ventre.
C'est une obsession qui existe juste parce que je ne ferai rien, c'est la règle,
N'empêche que tout parfois semble pointer vers toi.
Mais j'aime prendre mon mal en patience surtout que l'attente est délicieuse aussi.
Presque plus que tout ce qui pourrait arriver,
J'aime imaginer la cassure, le point de non-retour,
Tes mains sur mes hanches ou mon cou
Mes dents sur tes lèvres juste avant de plonger.
1 note · View note
manue-ringo · 3 months
Text
La déchéance de Parker partie 1
Tumblr media
Le lendemain en fin d'après-midi, les autorités levèrent le protocole d'urgence après le passage de la tempête qui s'était abattu très près de la région. Par chance, la commune d'Allenwood ne fut presque pas touchée. L'agent Mulder et Parker purent enfin repartir pour Washington chacun de leur côté. Le jour qui suivit, Skinner convoqua les trois agents autour d'une réunion avec le service afin de faire le point sur la situation. Sauf que ce jour-là, Parker manquait à l'appel. Skinner commençait sérieusement à s'impatienter. Il tenta de la contacter à plusieurs reprises sans y parvenir. Tous se regardaient perplexe. Il déclara avec colère :
Bon sang, mais que se passe-t-il encore ? Auriez-vous une idée où elle pourrait être en ce moment ? Je commence à perdre patience !
Je n'en ai aucune idée monsieur. J'espère seulement qu'elle va bien. Répondit Scully en jetant un regard inquiet en direction de son partenaire qui resta étrangement silencieux.
Bon, écoutez-moi tous. Au vu de ce regrettable imprévu, je vais devoir être dans l'obligation de reporter cette réunion. Je vous tiens aux nouvelles au plus vite. Dit Skinner en s'adressant à ses collaborateurs.
Lorsque tout le monde repartit, Skinner retenu les deux agents pour les interroger ;
J'ose espérer que vous puissiez m'en dire plus. Où est-elle ? Vous avez bien une petite idée non ? Skinner se tourna vers l'agent Mulder cette fois. Il semblait embarrassé. Voyant son mutisme, Skinner reprit :
Je vous ai posé une question agent Mulder. Vous êtes avec nous ?
Oui, je ne suis pas sourd merci ! Je ne peux pas vous répondre monsieur. Pourquoi je le saurais ? Demanda-t-il très remonté.
Et bien peut-être par ce que vous étiez partie à sa recherche. Voilà pourquoi. Oui, je suis au courant. Dit-il dans le regard sévère.
L'agent Scully parut sidéré de l'apprendre.
C'est vrai Mulder ? Je n'en reviens pas que tu ais fait ça. Elle avait besoin de parler à son père. Tu n'avais pas à t'en mêler ! Intervenu Scully avec incompréhension.
Je suis bien d'accord avec Dana. Vous avez dépassé les bornes agent Mulder ! Qu'espériez-vous obtenir en y allant ? Voilà ou nous en sommes à présent. Vous êtes fière de vous ? Déclara Skinner furieux.
Mulder se leva brusquement de son siège pour quitter la pièce dans une rage folle. La porte se referma avec fracas. Scully se mordit nerveusement les lèvres. Elle paraissait extrêmement confuse. Voyant la mine abattue de cette dernière, Skinner reprit plus calmement en se massant le haut de crâne :
Scully écoutez moi, j'ai besoin de vous pour régler cette histoire. Vous devez me retrouver Parker à tout prix, c'est très important. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment. Nous avons des affaires urgentes à régler, ne l'oubliez pas.
Oui, je comprends monsieur. Je vais faire de mon mieux. Comptez sur moi. Dit-elle en repartant se mettre au travail.
L'agent Scully était très angoissé rien qu'à l'idée de devoir s'en occuper elle-même. La jeune femme rousse n'avait aucun moyen de savoir où elle pouvait être. Cette fille avait le don de disparaître comme bon lui semble. La situation paraissait désespérée, elle n'eut d'autre choix que d'interroger son partenaire pour tenter d'en savoir plus. Mais l'agent Scully était bien loin de s'imaginer ce qu'il en était réellement. Aussi, par un improbable concours de circonstances, le téléphone de Scully se mit à sonner. Elle décrocha aussitôt :
Allô ? Andréa, c'est toi ?
Dana Scully ? Demanda l'inconnu.
Qui êtes-vous ? S'interrogea Scully inquiète.
Pardonnez-moi, je suis le gérant de l'établissement du Mirage, j'ai votre collègue qui je pense à besoin de quelqu'un pour se faire ramener. Au vu du nombre de verre qu'elle a consommé, j'ai bien peur que votre amie ne soit pas en état de reprendre la route. Alors je me demandais si vous pouviez…
Entendu, j'arrive tout de suite, merci infiniment de votre appel. Dit l'agent Scully en raccrochant précipitamment pour partir la rejoindre au plus vite.
Quelques minutes plus tard au Mirage :
Scully entra dans le bar pour y retrouver son amie. Parker était encore passablement attablé sur sa chaise un verre à moitié vide à la main. La jeune femme rousse s'approcha d'un pas rapide vers elle, puis déclara quelque peu soulagé :
Je n'en reviens toujours pas de t'avoir retrouvé et encore moins dans un endroit comme celui-ci. Dit moi, je peux savoir ce qu'il t'arrive ? Regarde-toi, tu es complètement éméché.
Hé ! Salut, Assis toi ma belle, on va discuter un peu. T'as une cigarette ? Dit-elle en articulant difficilement.
Non, je n'en ai pas ! Andréa reprend toi s'il te plaît ! Pourquoi n'es-tu pas venu à cette réunion ? Tu sais combien c'est important. Au lieu de ça, tu passes ton temps à boire, je ne sais combien de… Que s'est-il passé de si grave pour que tu puisses en arrive là ? Demanda-t-elle abasourdi.
Parker se mit à rire bêtement sans parvenir à répondre quelque chose de censé à sa partenaire. Scully perdu patience, elle reprit en s’asseyant en face d'elle :
Bon ça suffit, tu vas me suivre gentiment, je te ramène chez toi. Tu n'es visiblement pas en état pour discuter de quoi que ce soit.
Mais non, ça va, je te dis ! Je gère, détends toi un peu… Vas-y, qu'est ce que tu veux savoir au juste ? Dit-elle en s'efforçant de reprendre ses esprits.
Je ne suis pas certaine que ce soit le meilleur moment pour ça, mais bon. D'accord, écoute, je suis au courant pour Mulder. Je suis navré. Je ne pensais pas qu'il irait jusque là. J'ignore l'étendu de votre dispute, mais il va falloir mettre tout cela de côté pour l'instant. Nous avons d'autres priorités et tu le sais. Dit Scully calmement. 
0 notes
arthurdetilsitt2022 · 10 months
Text
4.44
Mon amour il m’est impossible de trouver le sommeil ni le repos.
J’ai voulu ce soir ne pas me shooter aux médicaments, en vain.
Mon cerveau ne cesse de penser à toi, à tous les mots que j’aimerais t’écrire mais que je dois par pudeur dissimuler ici et là.
J’aimerais te dire que tu as été mon plus beau rêve éveillé, mes plus beaux couchers de soleil, mes plus beaux petit déjeuners, les plus belles siestes, mes meilleurs souvenirs, mon plus bel avenir.
Je me souviens pleurer au cabinet, seul, quelques semaines après notre rencontre.
Je pleurais de t’avoir un jour rencontré, au milieu de nul part, dans l’un des plus beaux paradis terrestres.
Si longtemps que je t’attendais, si longtemps que j’espérais, si longtemps que je te voulais.
Je m’accrochais à mes rêves comme certains à des promesses.
J’étais persuadé qu’il ne s’agirait pas d’un mirage mais d’un mystère, le mystère de la vie.
J’étais persuadé, avant même que l’on sorte ensemble, que nous étions destinés.
J’étais certain que je pourrais panser tes blessures.
J’étais sans doute trop optimiste, cavalier ou trop déterminé.
Dieu sera le seul juge de mes errances.
Tu étais mon évidence, ma meilleure alliée, mon meilleur argument celui qui laisse sans voix.
J’ai cru réussir, j’ai cru que ma patience épongerait tes plaies pourtant béantes que je ne voulais voir.
J’ai cru en moi, j’ai cru en toi.
J’ai cru en nous, j’ai cru que nous serions plus fort que tous ces couples insipides.
J’ai cru que cet amour le Vrai ne servirait pas une histoire qui ne fut que quelques pages dans un livre entaché de souffrances.
Mon désespoir est grand. Mes rêves demeurent.
Je suis vide, vidé, éventré, agonisant.
Je pleurs pour un rien pour un tout.
Je pleurs pour tes chaussons délicatement rangés sous la table de nuit que j’avais achetée pour toi.
Je pleurs ces tiroirs vides, je pleurs tes crèmes de nuit qui se sont envolées dans mon sommeil.
Je pleurs la Pipi.
Je pleurs ces verres d’eau que je me précipitais de remplir pour honorer mes obligations.
Je pleurs ces attentions que je ne peux plus t’offrir, je pleurs ces carres de chocolat noir, ces mousses au chocolat, ces blancs en neige qui recouvrent le plan de travail, je pleurs ces draps parfaitement pliés, je pleure ton rasoir posé sur le rebord de la baignoire.
Je pleurs cet appartement vide de toi. Je pleurs tes manteaux jamais suspendu sur un cintre, ton pyjama plié sous le coussin, ton verre d’eau à côté du lit, tes sous vêtements dans la panière à linge.
Je pleurs t’es cheveux sur le balcon agrippés à l’olivier.
Je pleurs le saumon au four avec des courgettes.
Je pleurs chacun de tes plats, tes pâtes au pesto avec la mozzarella, je pleurs tes pieds que je caresse et toi qui réagit par un geste brutal.
Je pleurs te mettre de la Biafine partout, je pleurs chaque grain de peau, je pleurs tes jolis seins tes fesses indomptables. Je pleurs t’es lèvres, tes yeux verts.
Je pleurs tout.
Je pleurs ta tête qui se pose sur mon épaule quand je t amène en scooter.
Je pleurs la Frecha, le klaxon sous les ponts.
Je pleurs même ta mauvaise tête en rentrant de ta journée.
Je pleurs tes doutes et incertitudes.
Je pleurs les taches inutiles : retoucheur alors que les pantalons sont à la bonne taille.
Se plaindre pour les pantalons en velours qui se détendent.
Je pleurs toi qui cries parce que j’ai mis de l’eau partout en sortant de la douche et toi qui t’évertue à m’expliquer comment utiliser le pommeau de douche et comment me positionner.
Je pleurs de ne plus rentrer dans des églises avec toi.
Je pleurs tes peurs.
Je pleurs tous ces voyages et paysages. Ces weeks end improvisés.
Ne pas réussir à faire l’amour dans la baignoire.
Je pleurs tes certitudes. Je pleurs ta vérité.
Je pleurs ton apprentissage de l’italien à peine initié.
Tout ce qui m’appartient t’appartient.
Aujourd hui je n’ai plus rien.
Que des souvenirs.
5.02
Io no.
Le soleil se lève. Je n’ai pas dormi de la nuit.
J’ai perdu ma vie.
Je ne vis plus je survis entr deux océans.
Tu étais mon plus beau mistral, mon pacifique ma lumière.
Tu as donné du sens à ma vie.
Merci
0 notes
loric2020 · 11 months
Text
19 et 20 mai , Death Valley, la vallée de la mort 🌵☀️🏜️
Même pas peur 😱 👀
Nous quittons Las Vegas les poches débordantes de billets. Personne n'y croit bien sûr. Pas de jackpot, pas de pactole, que du bonheur. Il fait déjà chaud de bon matin. Dans le désert, c'est chose courante. Nous partons pour la vallée de la mort en empruntant la route de badwater par le sud. C'est pas tout de suite mais c'est pour donner des indications au chauffeur. Nous mettons au moins 30 à 40 minutes à sortir de la zone urbanisée autour de Las Vegas. En chemin, nous nous arrêtons à Shoshone. Nous sommes revenus en Californie. Shoshone est le nom d'un peuple autochtone améridien. Wikipedia nous dit qu'ils s'appellent également snakes ou gens du serpent. C'est aussi un village de 18 habitants. C'est également un point de départ pour rayonner dans la vallée de la mort. Nous n'avons pas prévu de dormir ici alors nous poursuivons notre route par la Jubilee pass road puis par la Badwater road. Nous voyons progressivement apparaître les étendues de sel qui reflètent le soleil comme autant de mirages. En s'arrêtant au visitor center de Furnace creek, nous pouvons voir affichée au thermomètre la température de 45°. Et puis vient le moment de bifurquer vers la route panoramique "Artists drive". Comme on peut le lire dans les guides, la nature offre ici toute une palette de couleurs. Nous profitons des œuvres polychromatiques de cette galerie à ciel ouvert 🌈 pendant près de 15 km. Il commence à se faire tard et nous prenons la route de Beatty, où nous faisons étape pour la nuit. En arrivant à Beatty, nous découvrons étonnés que la pension Bed and Breakfast "Shady Lady" se trouve à 50 km de là en direction de Goldfield. Nous gardons notre sang froid pour arriver tranquillement à destination. C'est un petite oasis que nous voyons depuis la route, au milieu de nulle part. La maison, jaune aux volets verts apporte une touche de couleurs parfaitement en harmonie avec les arbres qui l'entourent. Elle est cernée par une colonie de paons, tous aussi flamboyants les uns que les autres. Certains font la roue. C'est peut-être un signe de bienvenue. La propriétaire vient à notre rencontre toute souriante. Elle s'appelle Jennifer. Elle nous présente son époux Nigel. Jennifer nous annonce qu'elle nous surclasse dans la chambre victorienne avec salle de bains ! Après un petit tour du propriétaire, Jennifer et Nigel nous propose un rafraîchissement avec deux grands verres de vin blanc bien frais. Nous réchauffons le reste des morceaux de pizzas achetées la veille à Las Vegas. La soirée commence dans la convivialité. Jeff, un pilote d'avion privé se joint à nous. Ses patrons sont à Las Vegas pour plusieurs jours et il s'offre un peu de détente en attendant de les récupérer. Nous restons à discuter là. Les étoiles s'invitent elles aussi dans le ciel. La soirée se termine comme elle a commencé, à discuter. Nous avons échappé au pire car un voisin rencontré plus tôt nous dira qu'il ne faut pas s'aventurer dans le noir car les coyotes rodent et peuvent à tout moment nous sauter dessus.
Un petit déjeuner royal nous attend le lendemain matin. Tous les hôtes sont déjà attablés. Il y a les deux jeunes allemandes, originaires de Francfort et de Hambourg, venues 3 semaines faire un circuit depuis San Francisco jusqu'à Los Angeles. Il y a Jeff, le pilote d'avion. Il y a également un couple d'américains de l'Indiana, arrivé tard la veille. Elle dit être physicienne et gymnaste. Les sujets de discussion sont un peu décalés, voire mal à propos quand il est question de la seconde guerre mondiale. Très vite le doute s'installe.
Après un au-revoir chaleureux et l'échange d'adresses, nous prenons la route pour notre prochaine étape en traversant de nouveau la vallée de la mort par les dunes de Mesquite Flat Sand Dunes. Le mot de la fin revient à Jennifer et Nigel qui nous avoueront que même s'ils nous détestent car nos 4 mois de vacances les rendent jaloux, ils nous aiment.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
1 note · View note
virnalorentz · 2 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Saga MIRAGE BLUES 🌊🐬
"À l'horizon, les plateaux désertiques, découpés sur un ciel mauve, s'étaient parés d'un orange rosé à faire pâlir d'envie tous les flamants de Miami. Un demi-soleil jaune paille émergeait derrière, telle une tranche d'ananas à califourchon sur le rebord d'un verre à cocktail."
MIRAGE BLUES 🌊 page 385 (version brochée).
1 note · View note
sweet-berry-sims · 3 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Jasmine soon gave birth to her daughter Gardenia Meadowsweet while Vitrail had a second set of twins, Sonnet and Cinquain. Canvas gave Jasmine the old Light house so that she could live separately from her brother and she took in a “roommate” in the form of Lemondrop and her son, Yarn Meadowsweet. 
Though Lunette and Gossamer tried, luck had not been in their favor in terms of conceiving. 
Regulus loved his new daughter Serenity dearly despite not sharing blood with her. He genuinely loved the girl as his and never considered treating her differently to his unborn biological child whenever they got there. Mirage and Regulus welcomed a son together and decided that their little family of four was complete with Candle. 
9 notes · View notes
voyance-nostradamus · 5 years
Photo
Tumblr media
Christmas magic!
1 note · View note
introject-stimz · 2 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
@mirage-system asked: :] yalls blog is verr pog. We have a request of a stimboard for Gordon Freeman from Half Life (there are so many in this system...)
aw, thank you!! and I hope yall like this!! - Mod Venti
X | X | X
X | O | X
X | X | X
49 notes · View notes
xjoyce66 · 3 years
Text
Le couple imparfait
Il y a ce foutu mythe hollywoodien à déconstruire à l’intérieur de nous, si on veut pouvoir vivre sereinement nos amours fous ! Il faut dégommer ce spectre du couple parfait. Avec tendresse... Moi je ne connais que des couples imparfaits. Je ne connais que des insatisfaits, des frustrés, des histoires qui finissent toujours par imploser, ou exploser, ou s’user, des complicités qui laissent rêveur mais ne durent jamais, au pire quelques mois, au mieux quelques années. Je ne fais le constat que de fusions ratées. Sauf si un autre type d’espace est créé...moins étriqué ! Mais je pourrais le dire autrement. Je ne connais que des rencontres, que des chemins qui se croisent, se tissent et se côtoient, mais je ne connais pas deux chemins qui n’en soient devenus qu’un. L’altérité reparaît, toujours. Les barrières du moi disent les psys. Tu sais, ce désagréable moment ou l’autre ruine enfin ton fantasme d’être ce que tu voudrais qu’il soit ? Je ne crois pas à ce pacte du mariage-mirage. À moins de savoir sagement le formuler. Je ne crois pas à ces amours pour toujours, à ce bonheur promis, à ces « pour la vie ». Comme si maintenant n’était pas assez...?! Pourtant être avec, sans rien jurer, ça n’empêche pas de se dire oui ! Mais autrement... et c’est tout aussi engageant...mais différent... Parce qu’un jour ou l’autre, d’une manière ou d’une autre on est de nouveau seul face à soi-même. Et que ce « soi-même», tant qu’il reste un problème, cherche des exutoires pas des complices. Je ne crois plus à cet union des mairies et des églises. À ces moraux supplices. Je ne crois pas non plus à l’exclusivité absolue des sentiments, de « n’aimer que toi » jusqu’à ce que la mort nous sépare, parce qu’alors que devrais-je faire de tous ces êtres que je suis invité à aimer tout au long de ma vie ? Quelle place leur faire dans une promesse qui rétrécit, alors que l’univers s’expands, lui ? Je crois en autre chose. Je crois que le couple est à réinventer. Et je chemine avec quelqu’un pour l’acter. Je crois au témoignage de deux amis qui se sont dit « je ne t’appartiens pas et tu ne m’appartiens pas, mais j’espère qu’on sera ensemble pour la vie... »; Je crois qu’on aurait tout à gagner à transcender nos schémas transgénérationnels, nos formes culturelles figées, sclérosées, névrosées... et aimer, oui ! à en être surpris ! Je crois qu’on peut être heureux avec l’autre sans le mettre en cage, sans tout l’emballage, sans les préfixes et les suffixes, en le laissant libre de tous nos bavardages Affectifs, nos peurs, nos scénarios, nos plans, nos idéaux ; Il a grande valeur ce chemin qu’il nous faut marcher, pour apaiser nos cœurs, nos peurs d’insécurité, et apprendre avec l’autre à se connecter plus libres, plus vrais, plus proches de ce à quoi on a toujours profondément aspiré. Je crois en cet amour là. Au delà de ce qu’on connaît. C’est bien plus puissant d’aimer l’autre sans mettre sous verre nos Divinités... Moi libre, toi libre, l’Amour viendra peut-être parfois nous visiter... — Guillaume Calabretto
Tumblr media
13 notes · View notes
bloodunicorn · 2 years
Text
« Je voudrais qu'on arrête de me parler d'avenir Il fait si peur, il fait si froid dans ma tête la nuit Je m'ennuie, je voudrais quitter mon corps, enfin être libre Mes sourires sont les esclaves de mon savoir-vivre J'ai ouvert la cage à mon corbeau noir sous le clair de lune Il m'a chuchoté des mirages et m'a prêté sa plume Je voudrais partir d'ici si personne me comprend Car j'ai moins peur du vide que de faire semblant J'veux pas de vos vies inintéressantes et artificielles Finir avec les mains rongées par le liquide vaisselle J'veux pas de la petite maison au gazon bien tondu J'voudrais pas être moi et quelqu'un d'autre non plus Les gens de mon âge sont ridicules mais c'est pas de leur faute On grandit pas, on remplace juste la cour de récré par une autre Alors faites votre spectacle de menteurs et d'idiots Je m'occupe d'éteindre la salle et de fermer les rideaux J'ai des aiguilles dans le cœur, s'il s'arrêtait de battre ça ferait moins mal La tête dans la baignoire j'entends une voix qui m'chuchote Rejoins-moi Les jours sont amers, mon visage en atteste Les minutes sont acides, elles me lassent, elles me blessent Qu'on me lâche, qu'on me laisse pour quelques milliers d'années Je voudrais prendre la pause, qui ne finit jamais On est tous en sursis La fin est la même pour tout le monde, j'prendrai juste un raccourci Et je souffre de décevoir tous ceux que j'aime J'ai plus de peur que de la peine J'suis jeune mais vieux dans le fond j'suis creux Y'a que du verre dans mes veines Qu'elle m'apporte de l'autre côté et qu'on m'y laisse J'écris un mot au cas où, par politesse L'avenir c'est un mur qu'il faut casser à mains nues S'accrocher et forcer, et monter pierre par pierre Le futur c'est un mur qu'il faut briser à mains nues Mais j'suis même plus sûr de vouloir voir ce qui se passe derrière »
2 notes · View notes