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#Perdues dans New York
pierppasolini · 7 months
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Lèvres de Sang (1975) // dir. Jean Rollin
Perdues dans New York (1989) // dir. Jean Rollin
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danceofthedruid · 8 months
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Et quand la douleur fais son grand retour
w/ @x1037
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Cela faisait maintenant plusieurs mois que Mark était rentré à New-York, sans même le vouloir, mais à cause de sa blessure à la jambe qui le rendait inapte à continuer de servir son pays, comme il l'avait toujours fait depuis qu’il en était parti. Mais les choses avaient changées, il avait dû rentrer à New-York pour recevoir les soins, que même les médecins militaires ne pouvaient lui prodiguer, fautes de moyens. C’est donc à contre-cœur qu’il avait dû quitter l’armée et reprendre une vie civile qu’il n'avait jamais souhaité reprendre, à son plus grand désarroi. Mais à son retour en ville, Mark avait commencé sa rééducation et avais consulté un nouveau médecin, comme il lui avait été conseillé, car même s’il ne serait plus jamais le militaire qu’il avait été, il ne voulais pas rester handicapé à vie, il voulais tout de même retrouver un maximum de ses capacités motrices, même s’il ne la retrouvais pas à cent pourcent, mais au moins assez pour avoir une vie civile un temps soit peu normale et ne pas avoir à être dépendant des gens qui vont l’entourer.
Mais lors de ses visites pour sa rééducation, il ne s'attendait pas le moins du monde à y retrouver son ancienne fiancée, elle aussi engagée en tant que militaire comme infirmière, chargée de soigner les soldats blessés au combats et faisait la même chose à New-York quand elle n'était pas déployée sur une ligne de front. Revoir cette fiancée qu’il avait quitté pour l’armée, lui avais fais un pincement au coeur, car même s’il l'avait quitté pour ne pas qu’elle attende un soldat qui ne reviendrais probablement jamais, il ne voulais pas infliger un tel fardeau à la femme qu’il aimais, car il le savais, il ne quitterais pas le front de ci-tôt, et il avais fallu qu’l soit gravement blessé et jugé inapte pour le faire rentrer au pays, retrouvant ainsi une vie civile qu’il n’avais jamais souhaité reprendre. Malheureusement, ce choix ne lui appartenait guère à présent, obligé de faire avec, mais sans pour autant laisser tomber sans se battre pour améliorer un maximum sa situation, même s’il était condamné à vivre loin des lignes de front.
Pendant des mois, il n’a fait que se rapprocher toujours un peu plus de toi, ses sentiments étant toujours présents et l’ayant tenu en vie, même dans les moments les plus difficiles quand il devait faire face à ses ennemis, pour rester en vie, encore et toujours. Mais sa condition actuelle l'empêchait d’envisager quoi que ce soit pour un avenir, qui pour lui, n'avait toujours pas de sens, en tout cas, pas tant qu’il n'aurait pas retrouver un maximum de ses capacités motrices, il ne voulais pas être un fardeau, il voulait retrouver son autonomie, ou tout du moins, autant qu’il le pouvait, afin de reconstruire une nouvelle vie ici, à New-York, à défaut de pouvoir retourner protéger et servir son pays comme il l'avait toujours fait par le passé. Tant que tu étais en ville, tu l’aidais du mieux que tu le pouvais en plus de son médecin, pour aider le jeune Conrad à retrouver cette mobilité perdue, mais également, pour l’aider à retrouver un sens de la vie qu’il avait perdu quand le nouvelle de son inaptitude était tombée, ne sachant toujours pas ce que l’ancien militaire allait désormais bien pouvoir faire de sa vie. Puis tu fus rapidement déployé de nouveau, mais sans pour autant laisser le jeune homme sans nouvelles, puisque tu lui envoyais des lettres dès que tu en avais l’occasion, lettres auxquelles il ne pouvait répondre, il le savait.
Mais un jour, il reçut un appel de son ancien beau-père, général militaire pour lequel il avait la plus grande estime, et inversement, mais le général Dawz ne lui parla de rien au téléphone, une mesure que tout militaires connaissaient, au cas où les ennemis les auraient mit sur écoute, Mark s’était donc rendu tant bien que mal sur la base avec ses béquilles, sa mobilité n’étant pas totalement revenue, il lui restait encore beaucoup d’efforts avant de pouvoir espérer marcher un tant soit peu normalement, mais dès qu’il fût sur la base, il apprit la terrible nouvelle de la part de son ancien beau-père, sa fille, l’ex fiancée du jeune homme, venait d’être capturée par les terroristes les plus dangereux du monde après que son convoi ai été attaqué. La nouvelle laissant le jeune Conrad sous le choc, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire puisqu’il n’était plus apte à servir son pays, et donc, aller au secours de son ex-fiancée, qui restait tout pour le jeune homme, bien qu’il ne lui ai jamais avoué, préférant attendre de retrouver sa mobilité pour ne pas être une charge supplémentaire pour la jolie blonde. Il regarda alors le général, affirmant qu’il ferait tout ce qu’il peut à son niveau, sachant qu’il ne pourrait jamais retourner combattre ses forces à cause de cette blessure à la jambe droite qui l'handicapait.
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rheo-tu · 6 months
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Perdues dans New York (1989), dir. Jean Rollin
Практически артхаус. Вампиры здесь чисто номинальные, выступают как метафора невыразимых чувств. Это история дружбы длиною в жизнь. Однажды девочка, гуляя, забредает на старое кладбище и там знакомится с другой девочкой. У той есть статуэтка богини Луны и волшебная книга, если читать которую, можно отправляться в путешествия по разным мирам. Одним из таких миров становится Нью-Йорк... Поздний Роллен. История простая, почти схематичная, как будто ей чего-то недостает. И почему именно Нью-Йорк?.. (Все европейцы мечтали о Нью-Йорке? Тут мне вспоминается, конечно, Кафка с его "Америкой".) Вместе с тем фильм очень настроенческий. Некоторые вещи лучше воспринимать только чувствами.
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kilfeur · 6 months
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Il est vrai que Marinette perd souvent dans les finaux de chaque saison. Mais elle gagne aussi de choses importantes dans la saison 1, elle a pu avoir une meilleure amie, s'affirmant davantage n'ayant plus peur de faire face au harcèlement de Chloé. Dans la saison 2, elle gagne une équipe sur lequel elle peut s'épauler et bien qu'elle a eu une opportunité manqué comme l'idée d'aller à New York pour sa carrière de styliste, elle reste quand même une personne accomplie. Dans la saison 3, elle a perdu Maître Fu se retrouvant dans une position de gardienne tout est nouveau pour elle mais elle n'est pas seule désormais car elle a un entourage.
La saison 4 est là où les choses se corsent pour elle, sentant le poids et ses responsabilités de son rôle en tant que gardienne mais aussi a du mal à garder le contact avec son partenaire. Elle a tout de même gagner une confidente lui permettant de souffler un peu et de pouvoir mieux comprendre et maîtriser ses pouvoirs. Et elle a comprit ce que signifiait être un héros et un gardien, c'est pas seulement tout garder tout sous contrôle ou bien avoir un plan en toute circonstance ! C'est de comprendre que Ladybug et Chat Noir ont donné l'espoir au peuple de Paris malgré la terreur du Papillon. Leur permettant de la soutenir quand elle va mal ! Dans la saison 5, elle finit par confesser son amour pour Adrien et être avec lui et réparer sa relation avec Chat Noir. Elle grandit tout comme les autres et continue d'aider les autres même ceux qui le méritent pas ! Et maintenant elle est là avec Adrien désormais et son entourage, la mort de Gabriel est certes encore présente dans sa mémoire ! Mais elle arrivera à se relever car elle n'est plus seule désormais !
Oui Marinette a perdu pas mal de choses mais a aussi gagné tout autant. Je trouve ça dommage qu'on ne retient que ses échecs alors qu'il y a bien plus que ça
It's true that Marinette often loses in each season's finale. But she also gains important things in season 1: she was able to have a best friend, asserting herself more and no longer being afraid to face Chloe's harassment. In season 2, she gained a team she could lean on, and although she had a missed opportunity like the idea of going to New York for her fashion career, she was still an accomplished person. In season 3, she has lost Master Fu, finding herself in the position of janitor - everything is new for her, but she's not alone now as she has an entourage.
Season 4 is where things get tough for her, as she feels the weight and responsibility of her role as Guardian, but also struggles to keep in touch with her partner. All the same, she has gained a trusted confidante, allowing her to breathe a little and gain a better understanding and mastery of her powers. And she's learned what it means to be a hero and a Guardian - it's not just about keeping everything under control or having a plan for everything! It's understanding that Ladybug and Chat Noir have given hope to the people of Paris despite the terror of the Papillon. Allowing them to support her when she's down! In season 5, she finally confesses her love for Adrien, being with him and repairing her relationship with Chat Noir. She grows up just like everyone else and continues to help others, even those who don't deserve it! And now she's here with Adrien and his entourage, although Gabriel's death is still fresh in her mind! But she'll get back on her feet, because she's not alone anymore!
Yes, Marinette has lost a lot, but she's also gained just as much. I think it's a shame that we only focus on her failures, when there's so much more to it than that!
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freddieraimbow74 · 2 days
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En mémoire de Jo Dare, un ami de Freddie 😔💔🕊️
Jo Dare était un chanteur né au Texas qui a enregistré une chanson avec Freddie, « Hold On », ils l'ont enregistrée à l'été 1985 à Munich.
Jo était bien connu dans le Queen Fandom et une jolie dame avec de si beaux souvenirs
Voici un extrait d'une interview avec Jo Dare par Royal Trilogy
JO OSE : UNE VOIX FORTE
1. Vous considérez-vous comme un fan de QUEEN ? Si oui, quelle est votre chanson de QUEEN préférée de tous les temps ? Avez-vous eu la chance de les voir en concert ?
Je suis un grand fan de reine, ma chanson préférée est Bohemian Rhapsody. Non, je ne les ai jamais vus en concert.
2. Dans quelles circonstances avez-vous entendu pour la première fois la chanson "Bohemian Rhapsody" ? Quel effet a eu cette chanson sur vous ?
Je l'ai entendu sur bande quand il est sorti et j'ai perdu la tête... Peut-être que je l'ai entendu à la radio je ne suis pas sûr mais, ça m'a juste époustouflé !
3. Comment avez-vous rencontré Freddie Mercury pour la toute première fois ? Quelles étaient vos impressions sur lui après une rencontre en personne ?
J'étais à Munich au MusicLand Studio pour enregistrer ma musique avec Mack. Freddie est entré et je n'arrivais pas à y croire ! Il était si gentil avec moi et nous sommes devenus vite amis.
4. Cela fait 30 ans que le tournage de la vidéo de « Living On My Own », parlez-nous de votre participation à cette vidéo. Comment était le tournage ? Vous souvenez-vous d'une histoire drôle pendant le tournage de cette vidéo ?
Freddie m'a demandé si je voulais faire partie de la vidéo de "Living on My Own". Bien sûr que j'ai dit oui. C'était 4 ou 5 jours après la vraie fête. C'était pour que tout le monde puisse se remettre des festivités. Nous avons tous passé un bon moment et nous avons agi un peu stupide. Certains des gars perdraient leurs jupes, probablement exprès. Le tournage de la vidéo était comme si j'étais à la fête réelle.
5. Que pensez-vous du remix de "Living On My Own" réalisé en 1993 ? Ça vous a plu ?
Oui, oui ! MIX très créatif ! Jim Beach a réussi. Il était très responsable de créer cette version. C'était le numéro 1 des discothèques euro.
6. Parlez-nous de l'enregistrement de la chanson "Hold On". Comment est-ce arrivé cette opportunité ? Est-ce que Freddie et toi avez enregistré vos voix ensemble ou séparément ? Comment pouvez-vous qualifier cette expérience d'enregistrement d'un morceau avec Freddie ? Avez-vous aimé le résultat final de cette chanson ?
Il était souvent en studio, pendant que j'enregistre. Un jour, il m'a juste attrapé la main et a dit : "Pourquoi ne pas faire quelque chose ensemble, chérie" ? J'ai dit : "Bien sûr" ! C'était une très belle expérience. J'ai adoré le résultat final de "Hold On" !
7. Parlez-nous de votre amitié avec Freddie Mercury. Comment était Freddie avec ses amis ? Étiez-vous en contact avec Freddie ? Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?
La dernière fois que je l'ai vu, c'était quand je retournais à New York en 1988 et oui, c'était un triste au revoir.
8. Dans quelles circonstances saviez-vous que Freddie est décédé le 24 novembre 1991 ? Comment avez-vous pris ces tristes nouvelles ? Comment avez-vous réagi ?
Eh bien malheureusement je savais que ça allait arriver Je priais pour avoir plus de temps pour lui comme la plupart des gens. J'étais à New York, alors je l'ai entendu à la radio. Je n'étais pas prêt pour ça et ça me brise encore le cœur jusqu'à aujourd'hui !
Source : https://royaltrilogy.blogspot.com/2015/11/jo-dare-strong-voice.html
Les photos de la fête du 39e anniversaire de Freddie à Munich sont créditées à Dennis R Winits et les photos de Jo Dare sont gracieuseté de Jo et Royal Trilogy
Repose au paradis ma belle, tu es réunie avec Freddie 💔
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1939-wizard-of-oz · 6 months
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Un Trésor national voir Mondial : redécouvert dans une cuisine, un rarissime tableau de Cimabue entre au musée du Louvre
A National treasure or more a World treasure: found in a kitchen , a painting of Cimabue on a wood panel is coming in the Louvre Museum (Paris) !!!!!
Par Anne-Sophie Lesage-Münch le 02.11.2023 Connaissance des Arts
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Cimabue, Le Christ moqué (détail), 25,8x 20,3 cm, peinture à l'oeuf et fond d'or sur panneau de peuplier, Actéon Senlis, vente 27 octobre 2019.
Après trois années d’attente, La Dérision du Christ de Cimabue, petit panneau de bois du XIIIe siècle devenu le tableau primitif le plus cher du monde, rejoint les collections nationales.
Une bien discrète annonce pour une acquisition extraordinaire. En ce premier jeudi de novembre, où la tempête Ciaran occupe tous les esprits, le ministère de la Culture a diffusé sans crier gare un communiqué que beaucoup attendaient. Voilà en effet près de trois ans que la question ressurgissait de loin en loin : mais que devient le Cimabue sauvé d’une cuisine ? On apprend donc officiellement aujourd’hui que La Dérision du Christ, petit chef-d’œuvre miraculé classé Trésor national, rejoint les collections du musée du Louvre.
Ceci n’est pas une icône
Dans la famille des chefs-d’œuvre perdus et fortuitement redécouverts, ce petit panneau de bois peint d’à peine 25 cm de haut tient une place plus que remarquable. Son histoire récente débute en juin 2019 lorsque Philomène Wolf, commissaire-priseur pour la maison de vente Actéon, travaille sur l’inventaire de la maison d’une nonagénaire à Compiègne. Elle remarque alors, accroché dans la cuisine au-dessus des plaques de cuisson, ce que jusqu’alors la famille considérait comme une simple icône russe. De fait, l’art de Cimabue s’ancre dans la tradition de la peinture byzantine dont il s’affranchit cependant (et c’est là tout son génie) pour développer une nouvelle esthétique à l’orée de la Renaissance.
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Classé Trésor national en 2019, le tableau La Dérision du Christ de Cimabue rejoint les collections du musée du Louvre. ©Actéon
L’œuvre est alors soumise à l’expertise du cabinet Turquin qui l’attribue finalement, après des mois de recherche, au fascinant peintre florentin, maître de Giotto, dont on ne connaît à ce jour qu’une quinzaine de réalisations. Cette étude permet également de comprendre que le panneau appartient à un diptyque (un objet de dévotion privée) composé de huit scènes de la Passion du Christ, datant de 1280, dont seulement deux autres panneaux nous sont parvenus : La Flagellation du Christ, conservé à la Frick Collection de New York depuis 1950, et La Vierge à l’Enfant, acheté par la National Gallery à Londres en 2000.
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Reconstitution du diptyque auquel a appartenu le Christ moqué de Cimabue ©Actéon
Une exposition exceptionnelle en 2025
Estimée entre 4 et 6 millions d’euros, l’œuvre est présentée aux enchères le 27 octobre 2019 où elle atteint le prix de vente record de 24 millions d’euros, devenant ainsi le tableau primitif le plus cher du monde (et accède également au 8e rang des tableaux anciens les plus chers jamais vendus). Le musée du Louvre, qui souhaitait se porter acquéreur, n’a alors pas encore pu réunir la somme nécessaire à sa préemption. Quelques semaines plus tard, la veille de Noël, on apprend que l’œuvre est finalement classée « Trésor national », un label qui exclut de fait toute autorisation de sortie du territoire français durant une période de 30 mois. Cette manœuvre va alors laisser le temps à l’administration de réunir les fonds pour l’acquisition du chef-d’œuvre.
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Cimabue, La Vierge et l’Enfant en majesté entourés de six anges (Maestà), vers de 1275 à 1300, tempera et fond or, musée du Louvre ©Wikimedia Commons
Aujourd’hui le musée du Louvre peut se féliciter de l’entrée dans ses collections de cette œuvre insigne qui, comme l’explique Laurence Des Cars, présidente-directrice du musée « constitue un jalon crucial dans l’histoire de l’art, marquant la fascinante transition de l’icône vers la peinture ». La Dérision du Christ met déjà en œuvre des questions qui deviendront centrales dans les arts de la Renaissance, en particulier la représentation de l’espace, de la lumière ou encore des sentiments humains. Elle rejoint la monumentale Maestà, autre chef-d’œuvre du peintre florentin qu’abrite l’institution parisienne, et qui fait actuellement l’objet d’une campagne de restauration. Les deux tableaux, qui à grande comme à petite échelle font la démonstration du caractère révolutionnaire de l’art de Cimabue, seront au cœur d’une exposition au printemps 2025.
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J’ai grandi dans la mer et la pauvreté m’a été fastueuse, puis j’ai perdu la mer, tous les luxes alors m’ont paru gris, la misère intolérable. Depuis, j’attends. J’attends les navires du retour, la maison des eaux, le jour limpide. Je patiente, je suis poli de toutes mes forces. On me voit passer dans de belles rues savantes, j’admire les paysages, j’applaudis comme tout le monde, je donne la main, ce n’est pas moi qui parle. On me loue, je rêve un peu, on m’offense, je m’étonne à peine. Puis j’oublie et souris à qui m’outrage, ou je salue trop courtoisement celui que j’aime. Que faire si je n’ai de mémoire que pour une seule image ? On me somme enfin de dire qui je suis. « Rien encore, rien encore... »C’est aux enterrements que je me surpasse. J’excelle vraiment. Je marche d’un pas lent dans des banlieues fleuries de ferrailles, j’emprunte de larges allées, plantées d’arbres de ciment, et qui conduisent à des trous de terre froide. Là, sous le pansement à peine rougi du ciel, je regarde de hardis compagnons inhumer mes amis par trois mètres de fond. La fleur qu’une main glaiseuse me tend alors, si je la jette, elle ne manque jamais la fosse. J’ai la piété précise, l’émotion exacte, la nuque convenablement inclinée. On admire que mes paroles soient justes. Mais je n’ai pas de mérite : j’attends.J’attends longtemps. Parfois, je trébuche, je perds la main, la réussite me fuit. Qu’importe, je suis seul alors. Je me réveille ainsi, dans la nuit, et, à demi endormi, je crois entendre un bruit de vagues, la respiration des eaux. Réveillé tout à fait, je reconnais le vent dans les feuillages et la rumeur malheureuse de la ville déserte. Ensuite, je n’ai pas trop de tout mon art pour cacher ma détresse ou l’habiller à la mode.D’autres fois, au contraire, je suis aidé. À New York, certains jours, perdu au fond de ces puits de pierre et d’acier où errent des millions d’hommes, je courais de l’un à l’autre, sans en voir la fin, épuisé, jusqu’à ce que je ne fusse plus soutenu que par la masse humaine qui cherchait son issue. J’étouffais alors, ma panique allait crier. Mais, chaque fois, un appel lointain de remorqueur venait me rappeler que cette ville, citerne sèche, était une île, et qu’à la pointe de la Battery l’eau de mon baptême m’attendait, noire et pourrie, couverte de lièges creux.Ainsi, moi qui ne possède rien, qui ai donné ma fortune, qui campe auprès de toutes mes maisons, je suis pourtant comblé quand je le veux, j’appareille à toute heure, le désespoir m’ignore. Point de patrie pour le désespéré et moi, je sais que la mer me précède et me suit, j’ai une folie toute prête. Ceux qui s’aiment et qui sont séparés peuvent vivre dans la douleur, mais ce n’est pas le désespoir : ils savent que l’amour existe. Voilà pourquoi je souffre, les yeux secs, de l’exil. J’attends encore. Un jour vient, enfin...
Albert Camus, "La mer au plus près (Journal de bord)", 1953, L'Été.
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J12 suite - Arrivée à New York
Arrivée à l'aéroport JFK avec une heure d'avance (quelle efficacité !), nous n'avons pas dormi du trajet pour être le plus fatigués possible en arrivant. Spoiler alert on est ko 😴
Nous sommes sortis de l'avion avec 1h d'avance... que nous avons ensuite perdue à la douane (quelle inefficacité 😅).
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Il est maintenant et nous venons d'arriver dans notre logement, ou plutôt notre chambre en appartement partagé qui s'avère être très bien équipé ! Nous sommes plutôt satisfait de notre réservation.
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Seul soucis mais va falloir s'y faire, on est aux États-Unis donc c'est clim partout... y compris dans le métro, du coup on surchauffe sur le quai 🫠
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Quel plaisir de remettre les pieds à New York après 14 ans 🤩 j'ai hâte d'être demain pour redécouvrir cette ville.
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marie-swriting · 1 year
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Tu Le Pensais Vraiment ? - Kate Bishop
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Marvel Masterlist
Résumé : Trois fois où les sentiments de Kate ont parlé à sa place et une fois où les tiens ont fait la même chose.
Warnings : s'embarrasser devant son crush, fluff, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 1.8K
Version anglaise
Prompt : "- You're cute. - What ? - I said you look like a fruit. - That doesn't even make any sense." (- Tu es belle. - Quoi ? - J'ai dit tu es un groseille. - Ça veut absolument rien dire.) de cette prompt list faite par @promptplanetblr
Tu regardes une nouvelle fois la carte de l'université tentant de comprendre dans quel sens tu dois aller. Le secrétariat te semble être dans un passage secret. Tu le cherches depuis une quinzaine de minutes sans succès. Tu as encore quelques papiers à remplir donc tu dois le trouver dans les deux minutes qui suivent ou tu seras en retard pour ton premier jour. 
Désespérée, tu te décides enfin à demander de l'aide. Tu te diriges vers une fille aux cheveux châtains foncés. Tu te racles la gorge pour annoncer ta présence. Kate Bishop se retourne en t'entendant. Son expression faciale passe du trouble avec ses sourcils froncés au choc avec ses yeux grands ouverts. Elle te regarde, la bouche presque ouverte, sans dire un seul mot. Embarrassée, tu te dis que c'est ton moment pour demander des indications.
- Excuse-moi, je suis nouvelle et complètement perdue. Tu sais où est le secrétariat, s'il te plaît ?
Tu attends une réponse qui ne vient pas. Elle continue à te regarder comme si elle ne comprenait pas l'anglais.
- Tu es nouvelle aussi ? continues-tu à demander, espérant briser ce moment gênant.
- Non, finit-elle par lâcher.
- Alors tu sais où est le secrétariat ?
- Euh, je… Oui.
- Tu pourrais me montrer le chemin ?
- Non, annonce-t-elle avant de partir, le visage rouge de honte. 
- D'accord…, déclares-tu avec confusion.
Tu la regardes s'éloigner de toi, maintenant autant perdue physiquement que mentalement. De son côté, Kate s'insulte de tous les noms à cause de sa réaction. Elle ne s'était pas humiliée de la sorte depuis longtemps. Elle a totalement paniqué. Elle sait qu'elle a fait une mauvaise première impression alors qu'elle t'a trouvée mignonne. Au moins, elle se dit qu'elle n'aura pas à se ridiculiser plus, car tu ne voudras pas être son amie, c'est sûr. 
Étonnamment, tu n'es pas restée sur ta première impression d'elle. Lors de ta première semaine, Kate a réuni tout son courage pour venir s'excuser de sa réaction. Elle a eu du mal à sortir ses phrases comme il faut, bataillant à se rappeler de son excuse. En effet, elle veut éviter de dire qu'elle a été aussi désagréable, car elle a été prise de court par ta beauté, mais tu as trouvé mignon la façon dont elle a essayé. Tu lui as pardonné sans hésitation. 
Rapidement, Kate est devenue ta première vraie amie à New-York. Et en tant qu'amies, vous vous aidez pour les cours. 
C’est le cas notamment pour ton exposé d’histoire des Etats-Unis. Ton sujet ne t’inspire pas énormément, donc tu n’es pas sûre d’avoir une bonne présentation. Tu as demandé de l’aide à Kate pour savoir si tes doutes étaient fondés. Elle est assise sur ton lit tandis que tu es debout, devant ton bureau, ton ordinateur posé dessus, faisant défiler les diapositives de ton diaporama en même temps que tu fais ta dissertation orale. Tu fais ton exposé avec seulement quelques accrocs, réalisant certains points que tu pourrais modifier. Quand tu finis de parler de ton sujet, tu ne lui laisses pas le temps de te donner son avis et tu commences à lui expliquer les passages que tu penses améliorer. Tout en lui exposant les faiblesses de ton devoir, tu as des illuminations sur des phrases que tu pourrais tourner autrement ou des points à ajouter. Kate, quant à elle, te regarde avec attention. Elle admire la façon dont ton cerveau fuse à cent à l’heure, voulant rendre ton devoir parfait. Tu continues à divaguer jusqu’à ce que Kate ouvre la bouche sans s’en rendre : 
-Tu es belle.
-Quoi ?
-J’ai dit ‘tu es une groseille’. 
-Ça veut absolument rien dire, rétorques-tu en fronçant les sourcils.
-Je… Ce que je veux dire c’est que… tu… tu divagues. Tu connais pas cette expression ? Je croyais que tout le monde la connaissait, rigole-t-elle nerveusement, les joues rougissant à vue d'œil. 
-Quel est le rapport avec la groseille ?
-Oh, tu sais, parfois les expressions n’ont pas de sens.
-Ouais, réponds-tu, peu convaincue. Enfin, qu’est-ce que t’en penses ? Je devrais faire ces modifications alors ?
Kate te regarde pendant une seconde, cherchant une réponse. Elle n’a pas du tout écouté les modifications que tu as suggérées. Son embarras grandit un peu plus. 
-Si tu penses que c’est nécessaire, oui. Personnellement, je le trouve très bien ton exposé, te rassure-t-elle avant de se lever de ton lit. Je dois y aller. Ma mère m’attend.
-Depuis quand tu écoutes ta mère ? ris-tu alors qu’elle range ses affaires rapidement.
-Depuis qu’elle m’a menacée de me priver de ma carte bleue. On se voit demain, en cours ?
Elle ne te laisse pas le temps de parler qu’elle quitte déjà ta chambre, telle une furie. 
Malheureusement pour Kate, ce moment n’est ni le premier ni le dernier. A de nombreuses reprises, elle t’a complimentée alors qu’il n’y avait pas lieu de le faire. Elle a toujours du mal à rebondir sur ses pattes. A chaque fois qu’elle se ridiculise, elle se torture l’esprit pendant les jours suivants. Elle aimerait pouvoir te dire ce qu’elle pense réellement de toi sans hésiter ou avoir peur de te repousser. Alors, dès qu’elle a l’occasion de réellement exprimer son admiration pour toi, elle le fait. 
Quand sa mère t’a invitée à un gala de charité pour la première fois après quatre mois d’amitié, Kate n’attendait qu’une chose : voir ta tenue. Elle a surtout hâte que tu arrives pour qu’elle ait enfin quelqu'un qui la tienne compagnie. Quand tu es au gala, tu trouves Kate avec son dos tourné. Elle regarde les personnes présentes dans la pièce avec un air ennuyé. Ignorant ta présence, tu lui tapotes gentiment l’épaule.
-Hey Kate.
-Salut Y/N, commence-t-elle en se retournant, mais ton prénom est seulement un murmure.
Kate te regarde de haut en bas, époustouflée par ta tenue. Elle réalise que ce soir, elle va un peu plus perdre ses moyens. Elle admire ton visage, encore plus magnifique que d’habitude grâce à ton maquillage. Elle n’avait jamais pensé que tu puisses être encore plus à couper le souffle. 
-Tu vas finir par manger une mouche, tu sais, rigoles-tu, la ramenant à la réalité. 
-Désolée, tu disais ?
-Tu me regardais la bouche grande ouverte. On aurait dit que ton cerveau avait cessé de fonctionner.
-Je… Je repensais à quelque chose. Tu es très jolie, ce soir, sourit Kate avant de se reprendre : Enfin non ! Je veux dire pas uniquement ce soir, mais ce soir encore plus que d’habitude.
-Tu es magnifique aussi, lui assures-tu, amenant un sourire radieux sur son visage. J’aime bien le costume.
En disant ceci, tu la regardes avec plus d’attention. Tu essayes de cacher ton trouble face à son apparence. Si tu pouvais, tu l’embrasserais maintenant, mais tu te retiens, sachant que vous n’êtes seulement qu’amies.
Et amies, vous le restez pendant encore plusieurs mois. Malgré vos sentiments naissants, vous tentez de rester le plus naturel possible. Cependant, vous ne comptez plus le nombre de fois où vous avez laissé votre coeur parler, heureusement l’autre ne semble jamais le remarquer. Alors, malgré votre attirance mutuelle, vous restez meilleures amies, passant autant de temps que possible ensemble. 
Une chose que Kate adore faire avec toi est te faire découvrir ses passions. Et puis, il ne lui faut jamais beaucoup d’efforts donc elle n'a pas eu eu mal à te faire essayer le tir à l’arc. Vous vous rendez à son lieu d'entraînement un jour où vous êtes seules. Kate étant dans ce club depuis des années, elle a l’autorisation de venir quand elle le souhaite. Ainsi, vous êtes tranquille pour ta première leçon de tir à l’arc avec Kate pour professeure. Elle commence à t’expliquer les bases et tu l’écoutes avec attention. Mais quand elle finit, tu joues la carte de la confiance, voulant l’impressionner. 
-Je suis sûre que je vais y arriver. J’en ai déjà fait quand j’avais huit ans.
-T’en as fait pendant un an ? demande Kate, surprise. 
-Pas vraiment. Mon cousin en faisait et j’ai pu utiliser son arc toute une après-midi quand j’étais allée chez lui. Bref, t’inquiète, je gère, dis-tu avant de te positionner, l'arc de Kate en main.
-Y/N, tu devrais être un peu plus droite, tente-t-elle de te corriger. 
-Je sais ce que je fais, déclares-tu avant de tirer et de louper lamentablement la cible. Je sais peut-être pas ce que je fais.
-Tu crois ? se moque-t-elle. Allez, Robin Des Bois, je vais t’aider à réussir à, au moins, toucher la cible. Déjà, positionne-toi comme il faut, ordonne-t-elle.
Tu feins d’être agacée, mais tu écoutes tout de même ses instructions. Kate te guide dans ta posture et la façon dont tu tiens ton arc. Tu retiens ton souffle en sentant ses mains sur ton corps. En voulant s’assurer que ta main tient bien l'arc, le visage de Kate est seulement à quelques centimètres du tien. 
-Remonte légèrement ta main, t’informe-t-elle.
-Comme ça ? demandes-tu en tournant ton visage vers elle.
Tes yeux qui cherchaient la réponse à ta question sur son visage finissent par se perdre dans les siens. Kate ne dit pas un mot, perturbée également par cette nouvelle proximité. Vous continuez à vous regarder, ignorant totalement comment agir quand ta bouche parle pour toi :
-J’aimerais t’embrasser.
-Quoi ?
-Je…, balbuties-tu en t’écartant de Kate. 
-Tu veux m’embrasser ? 
-Je ne sais pas ce qui m’a pris de dire ça, désolée ! Je… Je ferais mieux de rentrer, déclares-tu, mais Kate saisit ta main. 
-Y/N, attends. Tu le pensais vraiment ?
-Qu’est-ce que tu ferais si je te disais que c’était le cas ?
-Je t’embrasserais.
-Alors, oui, je le pensais vraiment. 
Il ne vous faut pas plus longtemps pour vous embrasser. Kate pose ses mains sur tes hanches alors que ta main droite se pose sur sa joue, ta main gauche tenant toujours l’arc de Kate. Le baiser est doux, mais passionné. Il ne dure pas longtemps, mais vous réussissez à partager vos sentiments naissants. Quand vous vous séparez, vous vous regardez avec un sourire. 
-Mon Dieu, j'attendais ça depuis si longtemps, murmure Kate.
-Je le sais, souris-tu, la faisant froncer les sourcils. 
-Comment ça tu le sais ?
-Tu n’as pas été très discrète sur tes sentiments. Je compte plus le nombre de fois où tu as tenté de cacher tes lapsus. Je me rappelle encore du coup de la groseille, pouffes-tu alors que les joues de Kate deviennent rouges. 
-Tu avais remarqué depuis le début ?! Je pensais me rattraper comme il faut comme tu disais rien. Et puis, si tu le savais, pourquoi tu n’as jamais fait le premier pas ? Ça m’aurait évité de nombreux moments embarrassants, t’accuse Kate. 
-Je… J’avais peur de trop lire entre les lignes, avoues-tu avec anxiété. Je me disais que, peut-être, tu pensais seulement ça amicalement, mais ces dernières minutes m’ont confirmé que j’avais raison.
-Il y en a pas une pour rattraper l’autre, rit-elle et tu la suis sans attendre.
-Je crois pas, non.
-Mais au moins, maintenant, on le sait, sourit Kate et tu l'embrasses une nouvelle fois.
Marvel Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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unevaguedeprintemps · 7 months
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« Nuit.
Et j’ai avancé ma main de mendiant
vers ton ombre, cramponnée
aux murs nets, ocre,
de la faim.
Au-dessus de nous, le ciel a fait
éclater son secret.
Au-dessus de nous, une charrue a fendu la terre
en deux.
J’ai vidé les constellations, puis
t’ai fourrée à nouveau d’éternité.
Nuit.
Et je t’ai verrouillé dans
la question qui s’écoulait de moi avec la rosée.
Et j’ai appris par cœur le silence.
Et j’ai bâti une réponse pour personne.
Et je suis remonté
de ton corps profond, lumineux.
Et me suis perdu moi-même
à jamais. »
Paul Auster, In Veille
.
.
.
Ph Horst P. Horst – Lisa on Silk, New York, 1940 for vogue
Fonte: lapetitemelancolie.net
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quentinbidaud22-23 · 2 years
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POST 1
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L'aventure de madame Muir, Joseph L. Mankiewicz 1947 Une histoire d'amour entre une femme et un fantôme, une vieille maison sur une falaise. Incontournable.
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Mon oncle, Jacques Tati 1958 La rencontre poétique de deux mondes, l'ancien et le moderne. Des personnages attachants. Cela pourrait être un poème de Prévert, mais c'est un film de Tati.
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L'année dernière à Marienbad, Alain Resnais 1961 Un immense jardin à la française, un colossal escalier, Delphine Seyrig et Giorgio Albertazzi qui ne cessent de rejouer la scène d'un rendez-vous manqué. Un chef-d'oeuvre qui gardera son mystère à jamais.
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Judex, Georges Franju, 1963 Digne des romans feuilletons du XIXe siècle, un justicier mystérieux qui s'attaque au banquier malhonnête. Des combinaisons noires, des intrigues, des masques en forme d'oiseau.
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Les lèvres rouges, Harry Kümel, 1971 La suite vampirique de Marienbad, Delphine Seyrig en comtesse immortelle buvant le sang des pensionnaires d'un hôtel d'Ostende.
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La montagne sacrée, Alejandro Jodorowsky, 1973 Délire hypnotique et fou, conte alchimique dans lequel les maîtres des neufs planètes devront gravir la montagne sacrée pour trouver la réponse savoureuse au grand mystère de l'existence.
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Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette, 1974 Deux sorcières solaires errant dans le Paris des années 70. Une maison mystérieuse, des numéros de magie. Un film à regarder à l'endroit ou à l'envers, éveillé ou endormi.
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Complot de famille, Alfred Hitchcock, 1976 Le dernier film d'Hitchcock, une fausse voyante et un chauffeur de taxi à la recherche d'un diamant volé. Un film du dimanche soir.
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Stalker, Andreï Tarkovski, 1979 Un voyage à travers des paysages de science fiction délabrés porté par une musique sublime. Une sorte de rêve.
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The Fog, John Carpenter, 1980 Une malédiction s'abat sur une ville de Nouvelle-Angleterre. Un brouillard vert fluorescent duquel émerge des fantômes. Une animatrice de radio tente de sauver les habitants depuis un phare isolé. Un film glacial et génial.
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Fitzcarraldo, Werner Herzog, 1982 Un homme passionné d'opéra entreprend de faire passer un bateau par dessus une montagne en pleine jungle amazonienne. On ne saurait le décrire autrement.
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Et vogue le navire, Federico Fellini, 1983 Un film comme un roman, au début du XXe siècle, des personnages hauts en couleurs embarquent à bord d'un paquebot afin de rendre hommage à une célèbre cantatrice.
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Paris, Texas, Wim Wenders 1984 Un homme qu'on croyait mort sort du désert et retrouve peu à peu les vestiges de sa vie passée. Une sorte de mirage porté par une musique sublime.
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Phenomena, Dario Argento, 1985 Un film d'horreur comme on n'en fait plus. Un adolescente qui parle aux insectes sur les traces d'un tueur en série. Jennifer Connelly invoquant une nuée de mouches, scène culte.
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Les ailes du désir, Wim Wenders 1987 Un très grand film de Wim Wenders. Un ange tombe amoureux d'une acrobate de cirque et décide de devenir mortel. Une promenade dans le Berlin des années 80. Peter Falk se frottant les mains dans la brume matinale. Incontournable.
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Prince des ténèbres, John Carpenter, 1987 Le film d'horreur le plus terrifiant. Un groupe de scientifiques découvre que l'Eglise a caché au monde le fait que Dieu n'existe pas. A sa place, une entité ténébreuse qui va bientôt se libérer. Vous ne vous regarderez plus jamais dans un miroir sans penser à ce qui vous attend de l'autre côté...
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Drugstore Cowboy, Gus Van Sant, 1989 Une petite bande de camés braque des pharmacies pour se défoncer. Leur chef décide de se ranger mais le passé ne s'oublie pas facilement. Un conte étonnamment léger. Une apparition de William Burroughs dans toute sa majesté.
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Meurtre mystérieux à Manhattan, Woody Allen, 1993 Un couple farfelu mène l'enquête sur la mort de leur voisine de palier. Le New York des années 90, des rebondissements, et Anjelica Huston au faîte de sa gloire en auteur de romans policiers.
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La cité des enfants perdus, Jean-Pierre Jeunet, 1995 Dans une cité portuaire verdâtre, des enfants disparaissent. Un savant fou tente vainement de voler leurs rêves. Un film génial, complètement glauque et immersif. Des costumes incroyables de Jean-Paul Gaultier. Un monde en soi.
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Dead Man, Jim Jarmush, 1995 William Blake tue un homme par erreur et prend la fuite, accompagné de l'indien Nobody, qui le prend pour l'esprit du célèbre poète anglais. Un récit initiatique tout bonnement génial, bercé par les improvisations de Neil Young à la guitare. Le meilleur rôle de Johnny Depp. Une apparition éclair de Robert Mitchum dans son dernier rôle.
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The pillow book, Peter Greenaway, 1996 La fille d'un célèbre calligraphe, devenue mannequin, recherche un homme capable de lui écrire un compliment sur toute la peau. Elle finit par devenir elle-même calligraphe et décide d'écrire un livre sur le corps de son amant. Un film sublime.
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La légende du pianiste sur l'océan, Giuseppe Tornatore, 1998 Un bébé est retrouvé dans la cale d'un paquebot. Devenu adulte, ainsi qu'un pianiste légendaire, il se mesure aux plus grands musiciens de son temps mais n'a jamais posé le pied à terre. Un conte magistral et bouleversant.
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Mulholland Drive, David Lynch, 2001 Un rêve, un cauchemar. Une femme amnésique, aidée par une actrice en herbe, part à la recherche de son identité. Un film porteur d'un mystère insondable. A voir et à revoir à l'infini.
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La famille Tenenbaum, Wes Anderson, 2001 Une famille de génies, disloquée par des querelles intestines, tente de se retrouver. Un vrai poème visuel, drôle et touchant. On aimerait vivre dedans.
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Kill Bill, Quentin Tarantino, 2003 Un chef d'oeuvre absolu. Le personnage d'Uma Thurman en guerrière vengeresse que rien ne pourra arrêter, figure allégorique mue par une force supérieure. Les cinq points et la paume qui font exploser le coeur.
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The Fall, Tarsem Singh, 2006 Un homme alité dans un hôpital raconte une histoire à une petite fille. En échange, elle dérobe pour lui des ampoules de morphine. Et le conte se mêle à la réalité. Visuellement grandiose et éblouissant. Une scène d'ouverture mémorable.
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The Fountain, Darren Aronovsky, 2006 Trois histoires entremêlées pour n'en former qu'une seule, celle de la recherche de la vie éternelle. Des scènes se déroulant dans le plan astral, toutes d'or en fusion et d'extase mystique. A couper le souffle.
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Melancholia, Lars Von Trier, 2011 Une planète s'approche dangereusement de la terre et s'apprête à l'engloutir. Deux soeurs, deux entités contraires, se dirigent en silence vers la fin du monde. Une expérience totale portée par des symphonies sublimes et des tableaux de Bruegel.
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Only Lovers Left Alive, Jim Jarmush, 2013 Un couple de vampires sublimes portent sur le monde un regard désabusé. Sur fond de rock indé lancinant, à travers Détroit ou Tanger, la décadence d'une communauté en train de disparaitre.
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Les Garçons Sauvages, Bertrand Mandico, 2017 Un groupe de jeunes garçons commet un crime impardonnable. Ils sont condamnés à accompagner en mer un capitaine étrange et colérique. Un voyage vernien, totalement organique et sensuel. A la croisée de William Burroughs et de l'île au trésor, de Cronenberg et du club des cinq.
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alain-keler · 11 months
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Avril 2023.
 Retour en Arménie avec des photos du mois d’avril. Beaucoup de hauteurs et beaucoup de photos en mouvement, prises de fenêtres de taxis ou de transports collectifs, avec beaucoup de bouger et de cadrages approximatifs dus au mouvement.
 Élevé au biberon des agences news je cherchais pour les parutions à avoir des doubles dans les magazines, jugées plus valorisantes, et plus visibles que les hauteurs, ainsi que des photos toujours nettes, les photos bougées étant considérées comme mauvaises.
 Pourtant, dans ma première vie photographique, les hauteurs ne me posaient pas de problème (America-Americas, tome 1 New York, suivi du tome 2, America-Americas,La tina).
 En agence, les portraits d’hommes politiques prises en hauteur nous laissaient espérer une couverture de magazine, en laissant au dessus de la tête de l’heureux élu (dans tous les sens du terme) la place pour le nom du magazine.
Cependant une hauteur peut être très belle, l’espace visuel étant resserré, il mets en valeur une action qui se situe à la verticale ou que l’on estime plus intéressante à la verticale. Le cadrage est aussi appelé « format portrait », mais on peut l’utiliser sans être un portraitiste, ce qui est mon cas.
Donc dans ce dernier voyage, j’ai beaucoup photographié en hauteur comme pour essayer de rattraper le temps perdu, mais nous savons tous que le temps perdu ne se rattrape jamais.
On peut quand même essayer !
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epellucid · 1 year
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Perdues dans New York (1989), via.
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littleharleen · 2 years
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RECHERCHE DE PRÉLIENS : ORSO - 34/38 ANS - BUSINESSMAN
Description du personnage : Orso c'est le genre de type qui est parti de rien pour arriver en haut de l'échelle. Issue d'une famille somme toute modeste, il a toujours eu une ambition à en faire pâlir plus d'un et c'est grâce à une bourse qu'il a réussit à intégrer NYU pour y étudier le business. Toujours aidé par sa famille, il leur a rendu l'appareil dès lors qu'il a obtenu un poste haut gradé dans une célèbre entreprise, et il se tourne souvent vers eux pour leur demander des conseils. Sa vie a prit un tournant violent quand il a perdu un proche (quelqu'un de sa famille, son meilleur ami, sa meilleure amie, au choix) et où il s'est rendu compte que la vie ne tenait qu'à un fil. C'est son psychiatre qui lui a donné le nom de l'association des endeuillés anonymes et il a d'abord refusé d'y aller avant de finalement accepter et il a dû se rendre à l'évidence que ça lui faisait un bien fou de pouvoir parler de la personne qu'il avait perdu sans être jugé et sans se sentir forcé de rien.
Description du lien : La première fois qu'il a vu Arya, c'était il y a quelques semaines. Ce qui l'a d'abord frappé c'est la fragilité qui émanait d'elle, cet aura mélancolique qui gravitait autour d'elle. Et puis, elle a raconté son histoire avec des trémolos dans la voix et il a rapidement fait le lien avec l'article qu'il avait lu dans le New York Times un matin, le policier qui avait été tué lors d'une intervention musclée. Il l'a regardé de loin, et puis la fois suivante il s'est rapproché d'elle et il lui a adressé ses condoléances. Il y a quelque chose en Arya qui lui donne envie de la protéger, comme une intuition étrange qui se forme dans le creux de son estomac. Mais il a compris que ce qui liait Jaden et Arya c'était plus fort que de l'amour, deux âmes soeurs et il voit bien à quel point elle est blessée, à quel point ça lui fait mal de parler de lui et il sent bien la tristesse et le désespoir qui se forme dans sa voix quand elle en parle. Alors il espère sincèrement qu'elle trouvera en lui, une épaule sur laquelle se confier et que malgré le mal que la perte de Jaden a engendré, elle réussira à remonter la pente sans trop de difficultés.
Possibilités d’avatar : boyd holbrook (40) - chris hemsworth (38) - ed westwick (35) - kit harington (35) - jamie dornan (40) - luke grimes (38) - oliver jackson-cohen (35) - zac efron (34) (d’autres noms se rajouteront plus tard)
(crédit avatar de gauche à droite : 
@bambieyestuff
@andthesunrisesagain
@kiki-icons
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roligthockeyspel · 1 year
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le temps des playoffs est compté
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Toutes les équipes se disputent une place dans les séries éliminatoires de la Coupe Stanley à partir du 17 avril. Certaines équipes se disputent la première place, tandis que d'autres se disputent les places de joker.
Le classement actuel des trois premiers est le suivant ; les Bruins de Boston (50-11-5) sont en tête du classement avec 208 points au total, et Lindholm, en maillot NHL pas cher, s'est blessé au pied ce week-end et est revenu avec des buts et des aides mardi. Les Hurricanes de la Caroline (44-14-8) suivent de près avec 188 points au total. Blessé après avoir perdu deux attaquants clés, Seth Jarvis est devenu la clé de la Caroline. Les Devils du New Jersey (44-17-6) se sont classés troisièmes avec 181 points au total. Vegas s'est classée quatrième cette semaine, en hausse d'une place par rapport à la semaine dernière et de quatre places par rapport à il y a deux semaines. Les Golden Knights remportent quatre victoires consécutives, sept victoires en huit matchs. Les Rangers de New York, qui ont remporté trois de leurs quatre derniers matchs (3-0-1), sont de retour dans le top huit cette semaine au 7e rang après avoir chuté au 10e rang la semaine dernière. Le Lightning de Tampa Bay est tombé le plus loin, perdant quatre places au n ° 10.
L'entraîneur-chef s'inquiète surtout des blessures des joueurs. Les séries éliminatoires sont dans moins d'un mois, ce qui n'est pas bon pour l'équipe.J'espère que tous les joueurs, portant des maillots hockey et concourant sur le court, feront également attention à leur condition physique !
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pauline-lewis · 1 year
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Baby it's cold outside
Je suis désolée de parler météo, mais l'automne m'a un peu terrassée cette année avec ses grosses bourrasques de vent et ses litres d'eau (bienvenus après l'été que la pluie vient chasser, soit). Je me suis mise dans une sorte de mode pré-Noël un peu maussade, j'ai même regardé mon premier téléfilm de Noël sur W9 dimanche dernier, c'est dire. Je suis malgré tout toujours rassurée de savoir qu'il y a chaque année sur ma télé l'histoire d'une énième avocate dynamique qui retrouve le sens de la vie à l'auberge du flocon de neige. Et qu'il y a une personne flemmarde sous un plaid pour la regarder.
Je me suis dit que j'allais me faire une thématique feel good avec uniquement des fictions/musiques qui m'ont fait du bien ces derniers temps. Même si le plus grand réconfort, je le trouve toujours dans les plus petits instants de la vie (c'est cliché mais que voulez-vous, je suis une personne qui regarde des téléfilms de Noël sur W9). Regardez par exemple, hier, je rentrais du tram à pieds dans mon quartier désert et au milieu des maisons aux volets fermés et des lampadaires allumés, le ciel plein de nuages s'est déchiré en deux pour laisser apparaître la pleine lune. J'écoutais la reprise de Sweet Child o'Mine par Taken By Trees, et même sur le capot affreux des SUV, les reflets de la nuit étaient sacrément beau.
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Broadway Limited, Un dîner avec Cary Grant de Malika Ferdjoukh (École des loisirs)
J'ai commencé à lire Broadway Limited en revenant de vacances et immédiatement ce livre m'a ravie et fait beaucoup de bien (je remercie Mathilde qui m'en avait parlé et qui avait visé juste !). Il raconte les histoires croisées des habitant·es d'une pension new-yorkaise : Jocelyn le jeune français encore traumatisé par la guerre, la mystérieuse Manhattan qui cherche encore qui elle est, Hadley qui a dansé avec Fred Astaire…
Avec son écriture légère mais précise, Malika Ferdjoukh nous entraîne dans le New York de la fin des années 40, dans les salles de spectacle de Broadway et dans l'ambiance particulière de l'après-guerre. C'est bourré de références toujours bien placées et jamais forcées à la comédie musicale, aux grands standards musicaux de l'époque et aux stars passées et futures du cinéma. Tout cela suffit à expliquer que j'ai aimé ce roman mais je peux vous ajouter que toute la fin nous plonge dans un New York enneigé autour de la période de Noël, qu'il y a beaucoup d'histoires d'amour et de plot twist et que c'est aussi un très joli roman d'initiation. Le seul problème c'est que j'avais pas mal de lectures prévues que je vais devoir mettre sur pause pour lire les deux autres tomes. Oups.
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Shall we dance ? de Masayuki Suo
En feuilletant un livre Taschen des plus grands films des années 90 que j'avais acheté quand j'étais ado, j'ai lu une double page sur le film de Masayuki Suo Shall We Dance. Dans ma jeunesse, j'ai bien évidemment vu mille fois l'autre grand film sur la danse de salon, Ballroom dancing de Baz Luhrmann, mais je ne connaissais pas du tout ce pendant japonais.
Shall we dance ? raconte l'histoire d'un homme en pleine mid life crisis qui décide de s'inscrire à des cours de danse de salon, après avoir été intrigué par le regard perdu dans le vide et mélancolique de la professeure. Par peur d'avoir l'air ridicule (on nous explique au début du film que la danse de salon a mauvaise presse au Japon), il n'en parle pas à sa famille et cette activité devient son petit jardin secret. Il se lie d'amitié avec les autres danseurs du cours, des personnages plus ou moins fantasque, et finit par nouer une relation assez émouvante avec la mystérieuse prof de danse.
Je n'étais pas particulièrement emballée par le côté "crise de la quarantaine" et pourtant ce film a su me surprendre et me toucher. La danse de salon devient un moyen pour le héros de s'épanouir, de s'évader de son job de bureau, d'envisager son corps autrement, de nouer des amitiés. Il contourne intelligemment l'histoire d'amour en partant dans d'autres directions, plus subtiles à mes yeux. Un film assez simple mais qui m'a fait du bien. (Il y a un remake avec Richard Gere qui a l'air assez nul, mais je suis intriguée)
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Barbra Streisand, Live at the Bon Soir
Mon obsession du moment a la forme d'un live inédit de Barbra Streisand, enregistré au début de sa carrière en 1962. Je suis tombée amoureuse de Barbra il y a quelques années, en regardant Funny Girl, pour toutes les raisons qui font qu'elle est elle et pas une autre : son humour, sa voix incroyable et sa capacité à mélanger les émotions, qui semble instinctive.
Le Live au Bon Soir est un objet absolument fascinant, dans lequel elle déroule des morceaux merveilleux avec un orchestre de jazz qui l'alpague de temps en temps. On a vraiment l'impression d'être dans la salle, tant sa voix enregistrée garde toute l'émotion intacte, comme si on pouvait faire un bond dans le temps pour la rejoindre à New York. Et puis elle est drôle, si drôle. Elle est capable de balancer blague sur blague puis de chanter Cry Me A River en mettant toute la salle à genoux. J'ai l'impression d'entendre sur l'enregistrement les larmes des gens rouler sur leurs joues, en marge de leurs rires éclatants. Vraiment un disque dans lequel je vais me blottir tout l'hiver jusqu'à ce que les premiers rayons du soleil viennent me récupérer.
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Starstruck
Je suis un peu en retard pour parler de cette série de Rose Matafeo qui raconte l'histoire d'une jeune femme qui rencontre par hasard un acteur très connu et commence une relation un peu compliquée avec lui. Tout le monde a dû faire cette comparaison mille fois, mais c'est une sorte de Coup de foudre à Notting Hill inversé. Je n'ai pas encore regardé toute la série donc si ça se trouve la série dans son intégralité n'est pas du tout feel good (il n'y aura pas de remboursement, ce blog est toujours gratuit) mais pour le moment, le personnage de Rose Matafeo me plaît énormément. J'adore son humour, sa légèreté, sa présence. Et puis une petite romcom, c'est de saison amiright ?
Allez je vous remets aussi ma playlist automnale ! Je la trouve assez feel good mais pareil — je ne peux rien promettre.
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