Tumgik
#Ponctus
sooforme · 1 year
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est-ce · 21 days
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madamecercle · 11 months
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Le singe profond sait se tenir
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negequwupuho · 2 years
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Management de transition pdf
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perduedansmatete · 2 months
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envie d’étriper ma collègue qui ponctue toutes ses phrases par « t’as compris ou pas? » « t’as compris? » ou « t’as capté? »
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homomenhommes · 2 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 94
Dans la soirée du dimanche, nous discutons de son absence (Marc doit s'absenter une semaine pour son taf). Il me dit qu'Eric passera le lundi soir pour s'occuper de mon cul. Le mardi il a demandé à Igor de me prendre chez lui. Le mercredi après le plan client de Jean, je n'ai qu'à aller voir Xavier et sa femme (il lui a déjà téléphoné et ce dernier est d'accord). Pour le jeudi il m'accorde généreusement toute liberté avec Emma et vendredi soir je doit être prêt à servir dans le donjon pour son retour. Si je pensais avoir une semaine toute à moi, c'est loupé ! Enfin, le programme qu'il m'a concocté est loin de me déplaire !! (serais je devenu un véritable accro au sexe.... Faut peu être que je me soigne ?!?).
Lundi soir :
Je rentre tout content de la soirée en perspective. Eric n'arrivera que vers 20h, ses cours de code moto ne se finissent pas avant. En attendant, je me prépare, lavement, graissage de mon petit trou, rodage au gode et mise en attente avec un plug, pas celui de " musculation ", un qui m'écarte la rondelle. Si je veux être dispo dès son arrivée, il faut que je maintienne une certaine " ouverture " ses 26cm par 5 à 7cm de diamètre le demandent !
Une fois bien prêt, en jock et le cul bouché, je me mets à la cuisine. Un truc qui sera facile à tenir chaud si l'envie lui prend de me baiser avant le repas (ce qui est fort probable).
J'entend sa moto. Je suis derrière la porte quand il entre dans la maison. Je me colle à son cuir (froid !!) et il me roule un patin d'enfer. Je bande ! lui aussi, je sens sa bite écarter le cuir pourtant épais de sa combi. J'entreprend de le déshabiller. Je lui retire le casque des mains et le pose sur la console, je dé zippe sa combi totalement, jusque sous les couilles. A genoux je déclipse ses bottes et les lui retire. Enfin, après avoir ouvert les fermetures éclair de ses poignets et mollets je peux enfin lui retirer sa " carapace ". Pendant que j'accroche le tout au porte manteau à coté de la mienne (de combi), il retire son Tshirt et ses chaussettes pour ne rester qu'avec son shorty déformé par son énorme pieu.
Je me recolle à lui. Même s'il me serre dans ses bras, j'arrive à lui descendre le slip pour dégager sa bite. je la fais glisser entre mes jambes et alors qu'elle cherche à se dresser à la verticale je m'assois dessus. Son gland pousse entre mes fesses. Je les écarte un peu et il vient buter sur la base du plug.
Eric me traite gentiment de salope, il pose ses mains sur mes fesses et les écarte. Le plug est légèrement tiré vers l'extérieur. Il me dit qu'on va en bas (salle de muscu), qu'il a besoin d'une douche après sa journée de travail. C'est vrai qu'il sent un peu le fauve !! Je me charge de le savonner. Sous mes mains ses muscles roulent. Je lui masse les épaules pour le détendre. Il apprécie et me le fait savoir. Je nous rince (évidement, j'ai reçu des éclaboussures) puis armé d'un grand drap de bain je le sèche, de la tête au pieds. Mon passage sur son bas ventre lui a redonné toute sa vigueur et il bande comme un taureau. A son tour, il me sèche. Il s'attarde entre mes fesses jouant avec le plug (rotation, retrait jusqu'au renflement puis réintroduction). Il me chauffe grave ! Je ne tiens plus et me penche pour gober sa bite. un coup de rein impérieux ponctue mon initiative, je manque de m'étouffer !
La position ne me permet pas d'avaler la " bête " entièrement. Je me dégage et vais me poser le dos sur un banc de muscu. La tête en dehors, poussée en arrière je l'attend. Eric se positionne au dessus de moi, il plie les genoux et sa bite se présente devant ma bouche. j'ouvre grand, elle me pénètre. Le gland est sur ma glotte, j'avale au moment ou il passe. Ma gorge se distend sous la pression (je vais encore parler grave demain matin !!). Il me lime deux trois fois. Mon cul me démange, je relève les jambes pour passer mes chevilles sous ses aisselles. Il se penche pour prendre appui sur le banc derrière mes fesses, il a une vue imprenable sur ma rondelle bouchée par le plug. Il me lime maintenant la gorge avec une régularité de métronome. Ça facilite ma respiration ! Il commence à jouer avec mon plug. Il le tire jusqu'à ce que son diamètre le plus gros m'écarte l'anus puis le relâche. Le plug rentre comme attaché à un élastique. Il me fait cela plusieurs fois, mon anneau s'étire à chaque fois un peu plus facilement. Quand il me sent bien prêt, il se libère de ma bouche et change de position. Je me retrouve mes chevilles prenant appui sur ses épaules à trouver le bon niveau en soulevant le bassin.
Il attrape la base du plug et me l'arrache. Surpris, j'ai une sensation de fraîcheur sur l'anus. Elle ne dure pas car, vite, Eric pose son gland dessus et s'enfonce doucement. Il est sacrément bien monté ! je le sens qui m'écarte bien la rondelle. Les derniers cm ont toujours un peu de mal à entrer. Il faut dire que le diamètre de sa bite à la base fait presque 7 cm, ça explique !
Je m'accroche à son cou. Il me dit que cette position lui donne une idée. Est ce que quand il se lève, je peux garder la position. Nous tentons. Je croche bien mes chevilles sur ses épaules, j'assure ma prise sur son cou et doucement il se redresse. Je décolle du skaï du banc. Il fait une pause assis sur le banc et moi planté sur son pieu. Il se lève (c'est une bête de muscle) je sens mes fesses s'écarter encore plus sous l'effet de mon poids et Eric rentre en moi comme jamais. Mon anus est carrément posé sur ses poils pubiens. Il m'aide à tenir en posant ses mains sur mes fesses (les écartant encore plus).
Une fois l'équilibre assuré, il donne un coup de rein en avant et se recule brusquement. Je recule aussi mais avec un temps de retard, ça fait sortir sa queue de mon cul et me la rentrer plus durement. C'est trop bon et je bande comme un malade. Il le fait une dizaine de fois et je ne peux me retenir de juter. Je nous éclabousse nos visages de sperme pendant que lui rempli sa kpote. Avant qu'il ne me repose, j'approche mon visage du sien et avec ma langue le débarrasse des coulées blanches qui marbre sa peau noire. Il débande doucement et sort avant de risquer de laisser sa kpote dans mon cul.
Je suis cassé ! Mon cul ne l'avais jusqu'à présent jamais pris aussi profond. Cette nouvelle position a fait écarter ma rondelle au plus fort. Même Eric ne s'y attendait pas.
Une nouvelle douche pour éliminer la sueur, résultat de notre fornication puis nous remontons dîner.
Je le cuisine pour savoir comment s'est passé le retour du nouvel an avec Kev.
Il me dit qu'ils avaient fait un crochet par chez lui avant qu'il ne le remette au train .... le lendemain matin seulement. Je lui demande des détails. Après tout c'est nous qui lui avons présenté et on a bien le droit de savoir !
Il me raconte alors leur soirée.
Pour le retour sur la moto, il avait dit à Kev de bien s'accrocher et ce dernier avait immédiatement passé ses bras autour de sa taille pour s'ancrer à son volumineux paquet. Après lui avoir ajusté ses mains comme il fallait et lui avoir expliqué qu'en cas de freinage, il devait les appuyer sur le réservoir, il lui a clairement dit que si il venait chez lui, il n'en ressortirait pas sans être passé sous sa bite. Kev lui a répondu qu'il l'avait bien compris comme ça et qu'il en avait une furieuse envie.
Pendant tout le trajet, Kev lui a malaxé le paquet le faisant bander sans discontinuer. Quand ils sont arrivés dans son garage, il l'a fait descendre et après avoir mis la moto sur sa béquille, il s'est occupé de lui. Lui, l'actif de compétition, l'enculeur sur commande, s'est retrouvé direct à genoux le nez plaqué sur le cuir tendu de l'entrejambe de son pilote.
Eric a ouvert sa combi et arrivé sous les couilles, son slip n'a pu continuer à maintenir son manche trop lourd de sang et sa bite s'est déployée sur le visage de Kev. Comme en manque, il s'est jeté dessus pour lécher et sucer le gros gland violacé. Eric me dit qu'il le faisait assez maladroitement. Il lui a pris la tête entre ses mains pour le guider. Après quelques minutes brouillonnes, Kev s'est calmé et s'est mis à le pomper comme il faut. Pour la profondeur c'était pas ça. Faut dire que 1èrement il a pas l'habitude et que 2èmement la taille de l'engin n'aide pas les débutants !
Assez vite, ils se sont mis nus (le garage est chauffé rassurez vous) pour continuer. Très excité par le retour en moto, Eric l'a entrepris plus directement. Le ventre plaqué en travers d'un établi, il s'est retrouvé avec une langue à lui détendre l'oignon. Un, deux puis très vite trois doigts lui ont écarté l'anus. Kev a protesté un peu du manque de progressivité. Je connais mon Eric, quand on le chauffe trop faut pas s'attendre à de la douceur. Il s'en est vite aperçu !
Les doigts on été très vite remplacé par sa queue. Kpoté, il s'est badigeonné d'huile de synthèse (utilisée pour la lubrification du moteur de sa moto) et après lui avoir enfoncé le bout de la burette dans le cul a pistonné deux/trois fois pour lui en entrer une bonne dose. Sans lui laisser le temps de réfléchir, il lui a demandé de pousser et en a profité pour s'enfoncer. Eric m'a dit que c'était trop bon. Un cul vierge trois jours plus tôt, pas encore aussi souple que les nôtres (Ric, Jean, Phil, Luc ou moi), avec une bonne résistance, y'a rien de meilleur. Il m'a dit qu'il lui avait tout mis d'une seule et lente poussée. Avec ce genre de mec, ça sert à rien de rentrer quelques cm puis reculer pour en entrer un peu plus. Kev sait parfaitement ce que c'est qu'une enculade, il l'a suffisamment fait subir aux autres. Quand il ne lui ait plus resté que 2cm à enfiler, il l'a pris aux épaule et l'empêchant d'avancer, c'est enferré d'un dernier coup de rein. Kev n'a pu se retenir et un long gémissement à accompagné son envahissement total.
Eric me dit que sous sa bite il a trouvé un vrai mec (musclé, bm 21x5,5) hyper chaud et salope. Il a pu le bourrer encore trois fois avant de le raccompagner à son train le lendemain matin. et depuis, Kev est revenu un WE pour se faire enculer grave. Quand je lui demande si il est passé passif exclusif, Eric me répond que non, il a garder ses " clients " qui lui assurent ses dépenses d'étudiant.
Je lui dis que nous aurons plaisir à revoir Kev dans nos touzes surtout si il est recto/verso et de ne pas le garder pour lui tout seul. Ça le fait rire.
Après dîner, Eric me laisse. Il m'a crevé, je me couche tôt non sans avoir fait une heure d'exercice pour mon anus sur le plug étroit, histoire de refermer mon cul pour le lendemain soir chez Igor et ses jumeaux. Là ça risque d'être chaud aussi !!
JARDINIER
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carraways-son · 1 year
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Lundi
Il y a bien des nuits que je n’ai pas vu la lune. je me console avec les oiseaux de mer qui me promettent lumière et infini. Hier, longue promenade au bord et au-dessus de la Garonne, dont soleil et vent frisaient la surface, jusqu’au musée des Abattoirs pour l’expo Niki de Saint Phalle. Les 500m de queue nous ont incités à en différer la visite. En revanche, les photographes Gabriele Basilico (”Retour à Beyrouth”) et Francesco Jodice (”West”) nous attendaient à la Galerie du Château d’eau. Alors que mes jours jouissent tous désormais du même statut, je continue à détester les dimanches, sans pour autant me réjouir des lundis. je suis pour l’abolition des semaines, des saisons aussi, et l’avènement d’un éternel été californien que plus rien ne ponctue, avec les Beach Boys, The Mamas & The Papas, J.J. Cale ou The Eagles en bande-son.
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WELCOME MY FRIEND
La Jungle de Calais février - octobre 2016
Textes de Marielle Macé, Michel Agier et Gilles Raynaldy
Ed. Le Point du Jour (version française) Parution : novembre 2022 Format : 23,7 × 31 cm Broché avec jaquette 80 photographies en couleur et noir & blanc 160 pages ISBN : 978-2-493674-00-5
Gilles Raynaldy a photographié la « Jungle de Calais » au fil des neuf mois précédant l’évacuation des réfugiés qui y étaient installés, entre février et octobre 2016. Dans le récit en forme de journal qui ponctue les images, il raconte son expérience d’étranger accueilli par les habitants d’un camp devenu, avec le concours de nombreux bénévoles, un lieu de vie commune, malgré la précarité et la répression. Si Gilles Raynaldy porte témoignage, c’est avant tout de sa propre découverte de ce territoire, du temps qu’il y a passé et des rencontres qu’il y a faites, comme des difficultés et des incertitudes qui furent les siennes.
L’écrivaine Marielle Macé éclaire l’approche du photographe, sa présence non intrusive, son attention aux lieux, aux détails, aux gestes. L’anthropologue Michel Agier rappelle, lui, les formes urbaines et les usages sociaux qui s’inventèrent dans la Jungle et dont les enseignements demeurent actuels.
http://lepointdujour.eu/pages/editions/#2107
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bugsinthebayou · 2 years
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love is just a history that they may prove and when you’re gone I’ll tell them my religions you when ponctus comes to kill the king upon his throne I’m ready for their stones I’ll dance dance dance with my hands hands hands above my head head head like jesus said I’m gonna dance dance dance with my hands hands hands above my head dance together forgive him before he’s dead because I won’t cry for you I won’t crucify the things you do I won’t cry for you see see when you’re gone I’ll still be bloody mary love we are not just art for michelangelo to carve he can’t rewrite the agro of my furies heart I’ll wait on mountaintops in paris cold jveux pas mourir tout seule I’ll dance dance dance with my hands hands hands above my head head head like jesus said I’m gonna dance dance dance with my hands hands hands above my head dance together forgive him before he’s dead because I won’t cry for you I won’t crucify the things you do I won’t cry for you see see when you’re gone I’ll still be bloody mary oooooohohohhhh love gaga gaga gaga gaga gaga gaga gaga gaga dum dum da di da dum dum da di da dadda da di da dum dum da di da dum dum da di da dum dum da di da dadda da di da dum dum da di da i won’t cry for you I won’t crucify the things you do do do I won’t cry for you see see when you’re gone I’ll still be bloody mary oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh liberate mi amor
I havent heard this one sowwy
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tulio-miguel · 1 year
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Cet élève qui ponctue toutes mes phrases avec un “poil au...”.
That kid who’s always making a joke when I say something.
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krisis-krinein · 2 years
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W. G. Sebald  Austerlitz
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sooforme · 2 months
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est-ce · 4 months
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madamecercle · 10 months
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Elements of landscape
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grand-mechant-loup · 1 year
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Un été avec P.
J’ai rencontré P. sur une appli de rencontre. Elle a 29 ans. Sur ses photos elle affiche un regard goguenard, limite bravache. P. est une jolie fille et elle a le mérite d’habiter tout près de chez moi. Genre 200 mètres. Malgré cela, nous ne nous rencontrons pas tout de suite. Cela prend plusieurs semaines. Déjà parce qu’elle a quitté l’appli quelque temps et que nos échanges de mots succincts ne nous avaient pas encore permis d’échanger nos numéros.
Je la retrouve peut-être 1 mois plus tard, elle se reconnecte et nous reprenons nos échanges. Le tout est agréable, mesuré, et finalement assez superficiel. On envisage de se retrouver dans un bar proche de chez nous pour nous rencontrer vraiment mais, au dernier moment, elle me dit qu’elle a eu un coup de cœur pour un garçon, qu’elle doit le rencontrer le week-end suivant et qu’elle va donc disparaître plus ou moins. Ce genre de petites déconvenues arrive relativement souvent et je ne m’en offusque pas.
Deux semaines plus tard, la voilà qui revient dans ma messagerie. Sa rencontre avec le garçon « coup de cœur » n’a rien donné et elle envisage toujours que nous allions boire une bière quelque part. Nos échanges se font plus réguliers, plus amicaux et plus drôles aussi. Nous basculons alors sur WhatsApp à son initiative.
Un jour elle me donne rendez-vous le soir-même pour que nous nous retrouvions dans un bar mais elle annule au cours de la journée parce qu’elle a un bouton sur le visage et qu’elle n’est « pas à l’aise avec ça ». Je lui dis que je comprends même si je ne m’attache pas à ce genre de choses. La conversation continue et finalement, P. me dit : « Écoute, si les boutons ne te font pas peur, tu n’as qu’à passer chez moi, je t’offre une bière. »
Je passe donc la soirée chez elle à discuter et boire de la bière. Elle ponctue la soirée de quelques cigarettes qu’elle se roule avec dextérité. Je passe un agréable moment et découvre une fille au premier abord sur la retenue, voire la défensive, mais qui quand elle se sent en confiance commence à se livrer. Je comprends d’ailleurs rapidement qu’elle n’a pas eu une vie facile sans avoir plus de détails.
P. vient du Nord. Et à l’écouter, c’est une région qu’elle a fuie. Ou plus exactement, c’est un contexte familial auquel elle a tenté d’échapper. Je n’en sais pas plus à ce moment.
Les jours suivants je vais chez elle, elle vient chez moi, je l’accompagne faire des courses parce qu’elle n’a pas encore de voiture, on cuisine, on mange ensemble. On se retrouve le plus souvent après le travail et tout ça est rendu très simple par le fait que nous habitions si près l’un de l’autre.
Au cours de nos conversations, elle me dévoile un peu son passé. L’histoire est trouble, sordide, elle m’en apprend chaque jour un peu plus. Elle a parfois un ricanement distancié qui ne cache que difficilement sa tristesse. Je suis tout autant horrifié par son récit que subjugué par son mental de guerrière et par (même si je n’aime pas trop ce mot) sa résilience.
Un week-end je l’invite chez moi. Je prépare le repas et on passe une bonne partie de la soirée à discuter. On rit, on écoute de la musique. Sur les coups de minuit, elle est dans mon canapé. Les yeux fermés, à moitié endormie.
« Tu peux rester dormir ici si tu veux. Il y a la chambre de mon fils, le lit mezzanine ou le canapé. »
Elle fait oui de la tête puis : « On peut dormir ensemble si tu veux ». Ah ok.
Elle disparaît à la salle de bain puis revient vêtue d’une culotte et d’un haut qu’elle doit traîner depuis l’enfance tant il est lâche et usé. Elle avait donc prévu. Elle s’allonge et se tourne vers l’extérieur du lit. Je viens à mon tour m’allonger derrière elle mais je me tiens à distance. Après tout, nous ne sommes que des amis. Je ne sais pas prendre les initiatives. Toujours peur de mal comprendre ou d’être mal compris. Et d’ailleurs je pense qu’elle dort déjà mais non. Elle se retourne presque brutalement, d’un mouvement de bassin vient coller ses fesses contre moi, prend ma main et vient fermement la coller contre sa poitrine. Nous restons comme ça de longues minutes, blottis l’un contre l’autre. Je sens sa peau si fine, sa cage thoracique si fluette. Elle est d’une délicatesse palpable que je n’avais jusque-là pas décelée. Nous ne dormons pas vraiment. Du bout des doigts je caresse sa clavicule, j’embrasse son cou, perds mon nez dans ses cheveux. Je sens au mouvement de ses fesses qu’elle m’invite à continuer. Je caresse alors ses seins que je trouve absolument magnifiques. Elle gémit un peu.
Nous faisons alors l’amour. Dans la pénombre je devine son regard. Il est une tendresse que je ne lui soupçonnais pas et ça me bouleverse. L’espace d’un instant je me rappelle tout ce qu’elle m’a raconté de son parcours et je n’imagine que difficilement le chemin parcouru pour arriver à faire preuve d’une telle tendresse.
Le lendemain, elle me dit qu’elle avait besoin de cette tendresse et de cette douceur. Et que ça lui a fait du bien. Je comprends que nous ne sommes pas un couple. Juste deux êtres qui se veulent du bien.
Elle est retournée un week-end dans sa région pour le mariage de sa sœur. Elle y a revu sa mère contre qui elle garde une rancœur pour tout un tas de raisons plus que légitimes. Elle a malgré tout fait bonne figure et su se contenir. Lors de la soirée, elle s’est échappée pour me téléphoner. Je crois qu’elle avait besoin de décompresser un peu. Ce soir-là je suis chez des amis. Je leur ai parlé de P.. Après son appel, mes amis me tirent un peu les vers du nez. Je leur raconte alors ce que je peux leur raconter. Je conclue par : « elle me manque ». Mes amis me regardent avec de gros yeux : « On n’a pas l’habitude de t’entendre parler comme ça. » De mon côté je sais cependant que ce sentiment de manque il va falloir que je m’en préserve.
À son retour le lundi suivant, nous nous voyons le soir même. Elle me dresse un tableau peu reluisant de sa famille et du week-end passé. Elle est heureuse pour sa sœur qui s’est trouvé « un bon gars ». Mais elle est épuisée et en colère. Je l’écoute et la fait parler. Elle se livre facilement mais ça l’épuise. À un moment elle disparaît. Je la pense aux toilettes ou à la salle de bain mais ne la voyant pas revenir, je me mets à la chercher dans l’appartement. Je la trouve allongée sur son lit, les yeux fermés, en sous-vêtements. Elle semble dormir. Je m’assois à ses côtés et lui murmure que je vais la laisser se reposer. Elle ouvre alors les yeux et me dis : « à quel moment tu vas réagir ? » Eh bien maintenant…
Je lui dis qu’elle peut me parler et me dire ce dont elle a envie, ce qui lui plairait. Ce à quoi elle me répond : « Tu peux faire ce que tu veux. » Cette réponse me désarçonne et me contrarie.
Nous faisons l’amour. Nous trouvons un peu mieux nos marques. Elle a un orgasme puis moi aussi. On s’allonge alors blottis l’un contre l’autre mais je comprends qu’elle pleure. Je sais à ce moment que je n’ai rien fait de mal alors je me contente d’essayer de la rassurer. Mais elle ne m’écoute pas. 
« Tu peux aller prendre ta douche si tu veux. » me dit-elle. Je pense alors qu’elle veut m’épargner ses pleurs mais je ne me sens pas de la laisser dans cet état. Elle insiste : « Tu peux aller prendre ta douche ! » OK.
J’en ai finalement déduit qu’il y avait eu un peu trop d’émotions ces derniers temps. Après nos douches respectives, elle se sent mieux. Elle est redevenue souriante. Autant que possible.
Les jours suivants nous nous revoyons tous les jours. Nous dormons ensemble. Nous ne faisons que rarement l’amour. Nous dormons l’un contre l’autre, partageons une douceur que je n’ai que peu connue jusque-là et qui contraste tellement avec l’image qu’elle a tendance à vouloir renvoyer, que je suis à chaque fois surpris et ému.
Chaque jour elle ajoute des pièces au puzzle du récit de sa vie, chaque jour je suis un peu plus triste pour elle et chaque nuit nous nous retrouvons dans une étreinte réconfortante et bienveillante.
Un soir, je lui offre un lapin en peluche. J’ai noté qu’il n’y a absolument rien d’enfantin chez elle. Ni dans sa personnalité ni chez elle. C’est une adulte depuis plus longtemps que moi. Alors j’instille cette note d’enfance. Elle rit, m’engueule un peu et on plaisante sur le nom qu’elle va lui donner : « Pan-Pan ? »
Puis soudain elle fond en larmes :
« Comment on peut faire ça à un enfant ? Comment on peut faire du mal à un enfant ? J’étais une petite fille gentille et sage en plus. »
Je m’assois à côté d’elle mais je n’ai pas les mots pour la consoler. Ses mots me déchirent le cœur d’autant plus que je n‘ai pas de réponse à sa question. À ce moment, je comprends qu’elle n’a jamais connu l’amour inconditionnel d’un parent mais je ne comprends pas comment on peut survivre à ça.
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bonheurportatif · 2 years
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Tout va bien,
mais nous savons sans l’admettre que nous ne lirons pas tous les livres à notre chevet. Mais nous bâclons les tâches que nous nous étions assignées. Mais au café, nous commandons un autre café. Mais quelqu’un ponctue chacune de ses phrases d’un petit rire inquiet. Mais certains couples qui durent nous semblent pourtant parfaitement désaccordés. Mais nous ne parvenons plus à nous intéresser à la vie politique. Mais une belle personne tient des propos idiots, et nous en sommes peiné. Mais le quartier est parsemé d’une même affiche de chat perdu. Mais notre fermeture-éclair ouverte était la cause du sourire amusé de la jeune fille dans la rue. Mais on nous rappelle un rendez-vous immédiat que nous avions complètement oublié. Mais nous entamons un semblant de course en chaussures de ville, pour tenter vainement de gagner quelques secondes.
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