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#Serge Joncour
icariebzh · 1 month
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 "Le matin, pour peu qu'il ait plu, pour peu que les fenêtres soient ouvertes sur une odeur de terre, le soleil hissé dans un ciel rincé, avec à la radio des airs qui donnent l'envie de chanter les jingles des publicités, on peut dire qu'on avait tout.D'ici on voyait les Pyrénées, à trois cents kilomètres de là. Entre eux et nous une terre au calme plat, bleutée comme dans l'atlas, et au bout de ça les neiges éternelles dressées dans leur oxygène.Le soir on était bien à jouer  dans la cour après manger. On jouait en fonction de ce qu'on avait vu à la télé. On se marquait des buts après France-Angleterre, on faisait Roland-Garros avec des fausses raquettes et le Tour de France avec des vrais vélos. Mais pour les gagner sans cesse ces épreuves-là, pour démonter chaque fois l'Angleterre et arriver premier en haut des cols, on ne nous voyait jamais à la télé. Pourtant tout y était, on portait le nom de nos vedettes, on mimait tous leurs gestes, on reprenait leurs travers, au fond il n'y a guère que les supporters qui manquaient. Ceux-là ils n'étaient jamais là. Les performances avaient beau être à la hauteur, les enjeux cruciaux et les défis chaque fois relevés, le public ne venait pas.Puisqu'il n'y a pas le moindre plaisir à gagner seul, chez nous c'est la haie qui faisait le public, et même si elle bruissait bien certains soirs, même si des feuilles montait une clameur...cela dit elle le faisait même quand on ne jouait pas.Le plus fort c'est qu'on entendait les commentateurs, avec ces phrases toutes faites des gens de la télé, des formules à l'emporte-pièce qui nous donnaient des ailes, des enthousiasmes qui nous exaltaient, nous décuplaient, jusqu'à ce que la voix de la cuisine nous ordonne de rentrer..../..." 
Serge Joncour extrait de: "Vu"
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citations-en-vrac · 1 year
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Ce sont souvent les mots les plus courts qui font le plus mal.
L’homme qui ne savait pas dire non - Serge Joncour
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viensdansmatete · 2 years
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Allez lui faire comprendre que c'est aux autres qu'il faut dire non, et pas à soi même, à ses désirs, à ses envies, à ses besoins sans quoi on n'en finit pas de se trahir.
Serge Joncour , L'homme qui ne savait pas dire non
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revuetraversees · 8 months
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Serge Joncour, Chaleur humaine, Albin Michel, août 2023, (21,90 – 345 pages)
Une chronique de Nadine Doyen Serge Joncour, Chaleur humaine, Albin Michel, août 2023, (21,90 – 345 pages) Les aficionados de Serge Joncour se souviennent certainement des propos que l’auteur avait confiés à Livres hebdo, à la sortie de Nature Humaine, en 2020. Il se disait «  embêté pour la suite, car il avait prévu une catastrophe écologique » or l’actualité l’avait rattrapé. Et d’ajouter :…
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The top 8 books to read in August 2022
The top 8 books to read in August 2022
Here are The top 8 books I plan to read in August 2022 Click on the covers to know more 📚 CURRENTLY READING 📚   📚 Human Nature, by Serge Joncour Literary fiction Expected US publication: August 22nd 2022 by Gallic Books Translated from the French by Louise Rogers Lalaurie Received for review  Serge Joncour is an impressive author. You can see for instance my review of Wild Dog. I actually…
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lisaalmeida · 9 months
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Tomber amoureux, c’est voir l’autre comme un mystère dont on ne supporte pas d’être exclu, c’est redouter de ne pas l’atteindre, ne plus penser qu’à une chose : le revoir, le côtoyer...
Plus je me disais que cette fille était un danger et plus elle en devenait désirable...
Serge JONCOUR
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abdou-lorenzo · 5 months
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C'est par l'esprit qu'un homme se rapproche au plus près d'une femme,
en faisant ce chemin qui va de l'égoïsme à la compréhension......💞✨✨
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Serge Joncour
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nemosisworld · 2 years
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Aimer c'est rayonner de l'éclat intime d'une lumière qu'on s'invente à deux et qui est là même s'il n'y a que soi.
Serge Joncour
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jamie-007 · 1 year
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Pour avoir les dents du bonheur, on se passait des lames de couteau entre les dents, convaincus qu'en les écartant un peu, on passerait nous aussi pour des heureux.
Serge Joncour
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gaboninfoslive · 6 months
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Littérature : Interview de Serge Joncour, l’auteur de « L'amour sans le faire »
Serge Joncour est une figure singulière de la littérature française. Aussi populaire chez les lecteurs qu’à bonne distance des médias, il construit brique par brique depuis 1998 une œuvre romanesque proche de la nature, qui garde les deux pieds à la campagne. Déjà récompensé du prix Interallié en 2016 (Repose-toi sur moi), du Landerneau en 2018 (Chien-Loup) et du Femina en 2020 (Nature humaine),…
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hcdahlem · 7 months
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(via Serge Joncour : Famille, chère famille...)
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Il y a des gens comme ça, s'y frotter c'est s'y rayer, dès lors qu'on les fréquente on est foutu.
Serge Joncour, L’écrivain national
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citations-en-vrac · 1 year
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Pour bien prendre toute la mesure de la brutalité du non, pour juger de son effet de nuisance, pour en apprécier tout le désagrément, il suffit de considérer l'effet qu'il produit sur nous-mêmes quand on nous le dit, le mal que ça fait de l'entendre. S'exposer à un non peut être perçu comme un rejet, une trahison, le non renvoie au néant, du moins à l'impression que nous sommes fondamentalement seuls, incompris, ou mauvais. Dire oui en revanche donne un sentiment de toute-puissance, il donne l'impression d'un pouvoir absolu, de tout comprendre, de tout accepter, de régler le sort du monde, de tout faciliter.
L’homme qui ne savait pas dire non - Serge Joncour
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darkpalmor · 2 years
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8 JUIN 2022
Programme de Saint Médard, et Jour du Ravalement
1°) Télégrammes incongrus (10 minutes) : X écrit à Y qui en parle à Z… On écrit successivement 5 télégrammes (style télégraphique !) qui constituent au total une vague histoire, pas forcément compréhensible. On indique les noms des expéditeurs et des destinataires, et un court texte à chaque fois. Contrainte de mise en route : Le premier télégramme (ou SMS, pour faire moderne) vient d’une certaine Annie, et il est envoyé à un certain Colas.
- Salut Colas. Peux me dire prkoi Michel me fait la gueule depuis élections ? Répond plus à mes mails. Pareil pour portable : refus d’appel à chaque coup. Bises. Annie.
- Salut Jacques. Ton frère il est tjours aussi taré ? Paraît qu’il cause plus aux abstentionnistes ? Non mais quoi ? Pas d’acc. ? Moi m’en fous j’ai voté. Arf ! Colas.
- Manu, tu sais pas quoi ? Y a une conjuration. Plus personne m’appelle depuis les résultats du 2ème tour. Et toi ? Pareil ? C’est le vide sanitaire ou quoi ? Michel.
- Coucou ma belle Annie. Paraît que mon frangin te snobe ? Pas grave. Ça lui passera. Trop susceptible. Pas digéré les résultats. Son candidat écrasé ! Je vois pas ce que ça peut être d’autre. Je le vois ce soir. Je te’ raconterai après. Bises. Jacques.
- Colas, salut mon vieux. Tu sais pas la dernière ? Michel a eu son portable en rade. Plus de batterie. Et vraiment trop con… Il s’en est pas rendu compte avant une semaine. Il recevait plus de nouvelles. C’est son frère qui le lui a débloqué. Quelle tache, ce Michel. Il va pas tarder à appeler tout le monde maintenant. Au secours ! Tous aux abris ! Manu
2°) Réhabilitation (10-15 minutes) : Nous avions tort d’en dire du mal… On fera l’éloge d’une personne que l’on considérait jusqu’alors comme ridicule, et on réhabilite sa mémoire, avec quantité d’excuses et de regrets. Personnage imposé : Manuel Valls.
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Nous avions tort d’en dire du mal. Du moins sur tous les sujets, parce que, à certains égards, Manuel Valls n’est pas le dernier des imbéciles. Certes il a tendance à rayer les parquets quand il sourit, mais c’est la faute de son dentiste. Ou alors c’est congénital. Ou c’est catalan. Et on a eu tort de lui reprocher ses mimiques de mauvaise humeur, ses coups de menton, qu’il a très fort, en passant, son langage agressif : être le point de mire, voire la cible, de toute une opposition politique, et en même temps qu’une bonne partie de ses alliés, cela oblige à se tenir sur la défensive. Et comme la meilleure défense c’est l’attaque, voilà pourquoi il a toujours eu ces allures de pitbull. Mais venons-en au point principal. Pourquoi nous sommes-nous acharnés à critiquer ses changements de parti, ses « retournements de veste », comme nous disions méchamment ? Rien n’est plus normal, rien n’est moins critiquable. Sa grande intelligence, celle d’une bête fauve, son enfance dans les quartiers chauds où l’on doit se méfier de tout le monde, sa formation universitaire, son admiration pour les grandes figures de politiciens professionnels, c’est cela qui l’a forgé et qui l’a toujours guidé. Quand on ne sait rien faire d’autre que ce métier, on s’adapte. L’adaptation est une forme d’intelligence et de survie, et Valls est un dans la lignée de nombreuses célèbres girouettes. Le président Edgar Faure ne disait-il pas, comme Gaston Defferre, comme François Hollande, et tant d’autres, que ce n’est pas la girouette qui change, c’est le vent ! Aussi, rendons-lui ce qui lui revient : le vent a tourné une fois de plus, et Manuel est désormais tourné dans la bonne direction : direction la sortie !
3°) Écriture longue (15 minutes) : Phraséorallye et citations express. On reprendra la liasse des citations express qui n’ont pas été utilisées le 16 mars, on en tirera 10 au hasard, et on refera l’expérience d’écrire un court texte homogène autour de et contenant ces fragments.
Voici les 10 phrases : - Vous voulez un soupçon de gin dans votre Martini ? (Serge Joncour) - Il faut dire que je le comprenais. Moi aussi j'aurais voulu être quelqu'un d'autre, j'aurais voulu être moi-même. (Émile Ajar) - Le garçon regarda dans la rue. Il faisait presque nuit noire. (William Faulkner) - Le problème c'est que l'insecte en question se dérobait constamment. (Noëlle Châtelet) - Mais on demande un pasteur pour un mariage. (Jacques Prévert) - La Dodge avait disparu. (Patrick Modiano) - Elle attendait, mais elle ne savait pas quoi. (Albert Camus) - Le père retire sa main et la pose sur la table. (Victoria Mas) - Il faut avouer que ce monde est une étrange chose. (Voltaire) - Mais pourquoi veux-tu l'emmener avec toi ? (William Faulkner)
La soirée avait commencé dans le grand salon aux rideaux tirés. La Dodge avait disparu. Ils étaient désormais entre eux, seuls, enfermés, et obligés de se mettre d’accord. Cela leur semblait aussi insurmontable que d’attraper une mouche qui vous agace, et le problème c'est que l'insecte en question se dérobait constamment. Le garçon regarda dans la rue. Il faisait presque nuit noire. La mère tenta d’adoucir les tensions, puisqu’on en était aux apéritifs. Vous voulez un soupçon de gin dans votre Martini ? Il n’y eut pas de réponse. Il faut avouer que ce monde est une étrange chose. On ne demande pas aux gens s’ils veulent la paix, mais on demande un pasteur pour un mariage, on offre à boire pour calmer les passions. Mais le monde est ainsi fait que cela ne marche pas à tous les coups. Alors la mère restait debout, immobile. Elle attendait, mais elle ne savait pas quoi. La discussion se prolongeait. Le garçon semblait perdu, absent, comme s’il n’était pas à sa place. Un indifférent. Il faut dire que je le comprenais. Moi aussi j'aurais voulu être quelqu'un d'autre, j'aurais voulu être moi-même. Et là, dans cette situation absurde, on le forçait à tenir un rôle qu’il ne comprenait pas. Les adultes parlaient de lui, il les écoutait vaguement, devinant que son avenir serait déterminé avant la fin de la nuit. Mais pourquoi veux-tu l'emmener avec toi ? Cette phrase incita les invités à vouloir prendre congé, tant la gêne était grande. Ils sont de trop, maintenant. Ils le sentent nettement. Ils esquissent les gestes du départ, commencent à se lever, pour saluer le maître de maison, parce que c’est normal de le faire, c’est une question de principe, de correction. Le plus gêné s’en va, et tâche de le faire sans augmenter le malaise. Le père retire sa main et la pose sur la table. Non ! Vous ne partirez pas, dit-il, pas avant que nous ayons décidé ce qu’il adviendra de Manuel. Alors ils discutèrent encore, longuement. Au matin, tout était réglé. La mère avait pleuré, servi à boire, on avait vidé les bouteilles, et l’enfant dormait depuis longtemps, recroquevillé sur le canapé.
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Paris in July 2022: Day 5
Paris in July 2022: Day 5
Paris in July 2022 #ParisinJuly Co-hosted by Readerbuzz and Thyme For Tea Day 5 Sharing more on the 26 French books I have read so far this year. Actually a lot of these I have listened to. Click on the covers to read my full review, or get more details on the books Read in February-March: Intuitio This was an intriguing thriller on a fascinating topic: intuition. A woman working for the FBI…
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les-toupies-h · 3 years
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« Par chance un roman n'a pas à dire la vérité, il peut bien plus que cela.» Serge Joncour | L'écrivain national
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