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#Souvenirs de notre tour du monde
homomenhommes · 3 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 67
Avec la rentrée, Le père de Ric m'a rappelé que je devais organiser un nouveau gang bang pour Ric.
Coup de tel à Eric pour qu'il me trouve une dizaine de blacks TTBM, puis j'appelais mon " client ;Xavier" (celui avec qui je baise sa femme) ses 26 x 6,5 ne seront pas ridicules au milieu des grosses bites noires.
Je louais encore une fois le même gîte et cette fois j'ai même eu droit à un rabais (la fin de saison + ma fidélité).
Le soir venu, après avoir préparé le lieu et surtout bien préparé Ric, les clients sont arrivés. Plus jeunes que les autres fois (35 à 45 ans), certains se connaissaient et ça blaguait pas mal pendant l'apéro/échauffement. Ric nous a fait un beau strip-tease, Quand il a été nu, les choses sérieuses ont commencée. Si mon " client " avait été un peu chahuté pendant l'apéro, quand il a sorti son trois pièces, certains blacks se sont retrouvés con car moins bien monté que lui ! enfin façon de dire car le plus petit des sexes devait quand même bien faire ses 24cm x 6 de diamètre !! et après il s'est fondu dans le groupe malgré sa blancheur. Comme les autres fois, je veillais à ce que toutes les sodos soient faites sous Kpotes même si certains essaye toujours de resquiller là dessus.
Quand en fin de gang bang, ils en sont arrivés aux doubles sodo, Xavier n'en croyait pas ses yeux et pensait impossible que Ric y arrive. Je profitais de l'occasion et participais à la première double sodo. Ma bite de 20x5 semblait moitié plus petite que la noire à laquelle j'étais collée. Ça ne pas empêché de prendre mon pied et de remplir ma kpote. Après que tout le monde se soit essayé à la pratique , ils ont tous juté sur le corps de Ric couché au milieu d'eux.
Ric envoyé à la douche, les protagonistes sont partis. Xavier me demanda si je croyait qu'on pourrait le faire avec Jean. En le raccompagnant à la voiture j'acceptais (Jean y est déjà passé avec Eric et Marc) bien sur en tarif double !
Une semaine après notre retour, c'était au tour de Bruno et Arnaud de rentrer. Et le soir même nous échangions nos souvenirs de vacances au bord de la piscine. Eux aussi avaient bien bronzer mais en maillots. Finalement je crois que je préfère avoir les marques et le cul blanc. Quand on se met nu, ça flash plus. C'est dit l'été prochain je reste en maillot de bain.
En attendant nous avons fini l'après midi moi sous la coupe de Bruno et Arnaud au bout de la bite de Marc. Echange de bon procédés. Puis chacun dans les bras de son homme !
Marc et Bruno ont décidé que le premier WE d'octobre serait consacré à la grande touze du groupe. Comme cela tous les retardataires de vacances (Phil et Luc qui commencent leur année d'étude vers cette date là), Seb et Nicolas partis ensemble en vacances en fin d'été seraient de retours. De plus elle permettra à Olivier de faire connaissance avec tous les autres.
En attendant, Xavier profitant d'une absence de sa femme, m'a convoqué le mercredi suivant avec Jean pour la double sodo. ;Il a fallu bousculer un peu le calendrier des clients de Jean mais nous y sommes arrivés. Quand nous sommes entrés, il était déjà prêt, excité par ce que nous allions faire. Juste vêtu d'un short, il sortait de la douche après un peu de muscu. Sans slip sa bite pendait par la jambe droite et commençant à gonfler tendait le nylon.
Rapidement, nous nous sommes mis nus dans sa salle de gym. Jean s'est occupé de la bête qu'il a entre ses cuisses, léchant suçant avalant le superbe morceau de viande. De mon coté, je préparais son anus à notre futur assaut. Après avoir rapidement entré 3 doigts, je l'ai enculé. Chaque coup de rein faisait s'enfoncer plus profond la bite de Xavier dans la gorge de Jean. Après l'avoir dilaté, j'ai cédé ma place à Xavier pour la deuxième dilatation. Je le laissais fair seul un moment puis suis venu placer un puis deux puis trois doigts le long de sa hampe pour élargir la rondelle. Prêt pour la double, je faisais coucher Xavier sur le dos et ordonna à Jean de s'empaler sur sa bite. un fois cela fait, je me suis agenouillé derrière Jean et le plaquant sur le torse de Xavier, mettait mon gland contre le sexe qui déjà lui occupait le trou. Je demandais à Xavier de sortir doucement et quand il ne resta plus que son gland en Jean, j'ai collé ma queue contre la sienne et nous sommes rentrés ensemble . l'avantage de ma position outre le fait que c'est plus simple pour celui qui à la plus petite bite d'être au dessus, me donnait un point de vue direct sur la dilatation anale. Il a bien fallu forcer un peu mais nous sommes arrivés à tout lui mettre. Je n'ai pas voulu privé Xavier d'un tel spectacle et nous avons inversé nos places. En dessous, je ne pouvais pas entrer autant de ma bite dans le cul de Jean mais Xavier lui s'est régalé la vue devant la souplesse du trou de Jean. Nous nous sommes finis, tous les deux couchées ur le dos collés par les fesses et Jean se pistonnant le cul sur nos deux bites. Quand il a juter sur Xavier, nous nous sommes retrouvés compressés l'un contre l'autre dans son cul et ensemble nous avons rempli les Kpotes.
Jean sous la douche, Xavier me demanda si je croyait possible que nous le fassions à sa femme. Je lui dis que déjà nous pourrions l'amener à nous prendre ensemble dans sa chatte ça ferait une première étape. Si elle acceptait ça, ça ne devrait pas être trop difficile de passer à son cul. L'étape psychologique de se faire mettre par deux mecs avait déjà été franchie lorsque nous l'avions baisé ensemble un dans sa chatte et l'autre dans son cul. Xavier était du coup impatient que l'on puisse avancer dans ce sens, persuadé que sa femme serait d'accord.
JARDINIER
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at the Museum
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enoramenguy · 4 months
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La Mère des Cendres
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« Tu vois que je ne suis pas morte. Il y avait un grand arbre ; il s’était battu contre le Feu, et il avait perdu. Il était couché par terre, et le Feu avait laissé des abeilles rouges qui le mangeaient. Je me suis approchée parce que c’était joli. À ton tour, ne t’approche pas de moi. Cela pourrait t’être fatal, et je pense que ces derniers mois t’ont en fait prendre conscience.
Tu vois que je ne suis pas morte. J’ai trop dépéri en ma couche ; l’appel du grand air et du Feu était plus fort. Six mois dans ce lit, entre ces quatre murs, avec pour seule compagnie une Bible, dont les pages me murmuraient, depuis la table de chevet, le souvenir de ma folie. Avec, pour seule conviction que le monde extérieur existait encore, la vue sur ce bel arbre, autrefois luxuriant, autrefois vert, maintenant noir.
Tu vois que je ne suis pas morte. Je sais que tout ce que tu voulais était mon bien. Qu’en m’attachant les poignets au montant du lit, à l’aide de lambeaux de tissus, tu pensais que tu pourrais me contrôler et épargner d’autres vies.
Tu vois que je ne suis pas morte. En m’abandonnant à mon sort tu pensais que je le serais enfin. Ce qui m’a tenue éveillée, ce sont ses cris. Ses pleurs me hurlant que je l’avais trahi, moi, dont le rôle premier était de le protéger. Parfois ses gémissements me réveillaient de ma torpeur, et ce moment entre le rêve et le réveil me faisait croire qu’il était toujours là, et qu’il avait besoin de mon sein. Ses cris résonnaient dans la pièce, comme si son berceau était toujours à sa place, près de la fenêtre aux rideaux rouges. Tout comme ce jour fastidieux où je l’ai pris dans mes bras. Tout comme ce jour où, lui aussi, a fondu dans les flammes. L’odeur n’était pas aussi enivrante que celle de l’arbre. Ce relent insupportable est témoin qu’un nouveau-né n’est pas censé prendre feu ; un arbre, parfois, si.
Tu vois que je ne suis pas morte. Mais je ne t’en veux pas de l’avoir souhaité. Je ne t’en veux pas d’avoir abandonné. Après tout, je n’ai pas emporté mon fils, j’ai emporté notre fils.
Tu vois que je ne suis pas morte. Mais peut-être devrais-je l’être ? Peut-être que Maman aurait-dû m’étouffer dès qu’elle m’eus mit au monde. Peut-être que, jetant un coup d’œil à la cicatrice rougeâtre qu’il lui restait sur le bras, dernier souvenir qu’elle avait de sa propre mère avant qu’elle ne s’immole, elle aurait sû que c’était la meilleure chose à faire. Peut-être espéra-t-elle que je n’avais pas hérité de ce fléau générationnel. Mais, quand à mes treize ans, la robe de ma camarade de classe pris soudainement feu, après qu’elle eut tiré sur mes nattes, j’imagine qu’elle comprit.
Tu vois que je ne suis pas morte. Mais peut-être, qu’intérieurement, je le suis déjà depuis longtemps. Fantôme pyromane, sorcière incontrôlable, fille des flammes de l’Enfer. Te rencontrer fût ce qui me ranima soudainement. A l’école déjà, tu étais le seul qui ne me fuyait pas. Tu m’avoua même que je te fascinais. Grâce à ta douceur, jamais je ne laissai une seule flamme sur ta peau, mais toi, tu en allumas une en mon cœur. Je me souviendrai toujours de nos exercices dans la forêt, où tu m’appris à contrôler ma colère, mes émotions, où je pu enflammer quelques brindilles, avec mon esprit, comme thérapie.
Tu vois que je ne suis pas morte. Mais, même si tu m’avais ressuscitée, et avais fait de moi ta femme, et même si tu m’avais toujours défendue et cachée des regard suspicieux, et n’avais jamais eu peur de ma monstruosité, je mourus à nouveaux, en même temps que notre enfant.
Tu vois que je ne suis pas morte. Mais lui, si. Trop tôt. Nous fûmes peut-être naïfs de penser que mon pouvoir était enfin sous contrôle. Mais, essaies de me comprendre. L’accouchement fût difficile. J’aurais préféré mourir en couche. « Souviens-toi que tu es née cendre et que tu redeviendras cendre. ». Le bébé ne cessait de pleurer, je ne dormais plus. Je me souvenais de tout ce que tu m’avais appris et essayais de garder mon calme. Mais il attrapa une mauvaise grippe, et ses hurlements me scindaient le cœur en deux. Il y avait comme un joueur de tambour dans ma tête et je nageais dans ma sueur. Je sentais que l’infection revenait. Mais tu n’étais pas là, ce jour-là. Tu étais partis au village, espérant trouver de quoi soigner l’enfant. Je ne pouvais plus supporter de l’entendre crier. Sa gorge devait s’enflammer. Alors, je me levais du lit et le pris dans mes bras ; ce qui ne le calma pas. Prise de désespoir, la chair de ma chair pris feu sous mon joug. Ce fût, de nouveau, incontrôlable. Je ne pouvais le lâcher, et tu ne retrouvas qu’un petit corps calciné dans mes bras, à vif, recouverts de cloques.
Tu vois que je ne suis pas morte. Cela grâce à ton amour et ta compréhension sans faille. Je t’en veux de ne pas m’avoir jamais blâmée, je t’en veux d’être tombée amoureux d’un danger vagabond. Je t’en veux de m’avoir donné l’espoir que je pouvais briser la tradition et vivre une vie normale, loin de toute émotion négative, sous contrôle de moi-même. Je t’en veux d’avoir essayé de ne jamais penser que cela n’était pas de ma faute, puisque je ne l’avais pas souhaité. Mais je comprends que tu ne pu jouer le jeu du déni plus longtemps.
Tu vois que je ne suis pas morte. Mais, maintenant que nous n’avons plus de progéniture, laisse moi briser la chaîne ; laisse moi être le Feu. Laisse le Feu m’emporter. Et ne laisse plus jamais le Feu t’atteindre. J’espère juste que, quand tu te réchaufferas près de l’âtre, avec tes futurs enfants et ta future femme, tu penseras à moi. Je te dois la vie, mais maintenant je me dois la mort. C’est en regardant l’arbre par la fenêtre que je compris quel était mon destin. Je cru entendre ses feuilles gazouiller comme un nourrisson, et alors que des larmes recouvraient mes joues, l’arbre s’enflamma. Il se battu longtemps, mais il n’avait aucune chance de gagner. Comme mon bébé. Mes liens prirent feu également, et je pu m’évader vers l’arbre vaincu. Non, ne pleure pas, ne t’excuse pas. Dès lors, quand tu admireras les flammes dansantes, tu verras que je ne suis pas morte. »
Enora Menguy
Suite inventée à partir de l'incipit de Le premier amour (1974) de Marcel Pagnol
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claudehenrion · 1 year
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8 mai 1945 – 8 mai 2023... ( I ) : L'effondrement d'un monde...
  Quelle tristesse ! Quelle horreur ! Au lendemain du feu d'artifice de joie, d'union et de patriotisme des britanniques qui ont étalé la communion entre un peuple et ses dirigeants –ce dont nous avons oublié... jusqu'à la possibilité–  la contemplation morose de ce roitelet (officiellement en exercice, mais déchu dans le cœur de ses sujets… qui lui tournent le dos et le vouent aux gémonies) a été un moment de torture pour tous ceux qui aiment encore la France, ou plutôt le souvenir de ce qu'elle a été --et malgré ce qu'elle est devenue ou, pire encore, ce qu'elle risque de devenir : les Champs-Elysées sont, depuis hier, la plus sinistre avenue du monde.
La joyeuse ''casserolade'' prévue (NDLR : elles sont toutes méritées. Et même si elles déplaisent à celui qui en est le seul responsable, elles sont ''la vie'' –qui n'est pas que silence, policiers, et acceptation résignée de ce qui est intrinsèquement mauvais !)– même si elle était peut-être un peu ''hors sujet'' dans les conditions et la symbolique de cette date, a cédé la place au spectacle terrible d'une ville morte, qui rappelait ce qu'elle était en d'autres ''8 mai'' --en 1943 ou 1944, par exemple, sous la botte humiliante de la Wehrmacht et la férule cruelle des Waffen SS. Une image s'est imposée ou, plutôt, s'est opposée : le Général De Gaulle descendant les Champs dans une foule ivre de bonheur, le 8 mai 1945... Sic transit gloria mundi !
Ce 8 mai 2023, nous avons retrouvé, hélas, à quoi pouvait ressembler ''Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé !''... Devons-nous souhaiter, espérer et désirer de voir aussi, bientôt...''Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle’’, pour évoquer la mémoire du Général De Gaulle ? Le cœur dit ''Oui''... et le plus vite possible, mais la raison dit ''Non, à aucun prix : rien n'est jamais plus inutile, plus néfaste, plus coûteux... qu'une révolution''. Je crains que ''demain'' ne soit donc pas la veille de notre réveil en tant que ce que nous sommes, avons été, et voudrions être. Devant un tel désastre, organisé, fabriqué, artificiel, inutile, masochiste et pervers, le légalisme dit de baisser le front, dans la honte et la souffrance... en espérant que, le moment venu, il restera encore quelques petites choses à sauver de ce qui fut ''notre France''. Les plus anciens s’en souviennent.
En allant plus loin dans cette réflexion... on se dit que, pour en arriver à une telle hostilité et à de tels rejets réciproques, il en a fallu, des mensonges, des horreurs, des bobards par containers entiers, et des déceptions résultant d’effroyables jugements, d'analyses tordues ou de décisions prises à l'opposé de ce qu'il fallait ! On s'en doutait, et certains le disaient tout haut, dans l'indifférence générale et de légers sourires méprisants dans les insupportables ''dîners-en-ville''. Mais voilà : l'immensité de la rupture entre le peuple français et ceux qui auraient dû être ses représentants (qui passent leur temps à lui ''enfiler'' le contraire de ce qu'il veut, de ce qu'il faudrait, et de ce qui serait ''bon pour lui'') nous saute soudain au visage : il devient difficile de faire semblant de ne pas le voir, de disserter sur des sujets sans connexion, ou de continuer à réciter les mêmes mensonges... En fait, personne n'a fait le tour des griefs qui doivent leur être reprochés –et qui n'ont rien à voir avec la litanie des faux problèmes dans lesquels ils rêveraient de nous emberlificoter : Hannah Arendt expliquait que ''les régimes totalitaires prennent le pouvoir sur les peuples en les arrosant d'informations contradictoires jusqu'à ce qu'ils n'aient plus aucun moyen de savoir où est la vérité. Dans tous les régimes de Gauche, sous Hitler, Staline, Mao, Pol Pot, Tito, Hodja (et plus près, la dynastie nord-coréenne des Kim), le citoyen ne savait jamais où il pouvait aller et où il devait ne pas aller...''
Je vous propose donc de consacrer cet éditorial et celui de demain à visiter cette ''omertà land'' que les soi-disant ''élites'' (NB : qui voudraient bien sauver leur pouvoir et leurs prébendes) et une presse subventionnée, corrompue et pourrie par son idéologie ''gauchie'' –qui tente de faire passer pour autant de vérités dites intouchables ce qui est à l'opposé de la pensée majoritaire des français, excédés. La totalité de ces ''bobards par système'', rituellement faux et dits incontournables, que des chroniqueurs trop bien payés présentent comme les seules vérités... n'est ou ne sont qu'autant de mensonges démontrés, avérés, ''certifiés''... Un exemple ? La France a dépensé 400 milliards d'Euros en mesures liberticides, répressives et inutiles ... et elle serait incapable d'en trouver entre 13 et 17 pour les retraites ?
Dans le répertoire de ces mensonges qui, à force d'être répétés, ont acquis pour certains une réputation d'exactitude –totalement imméritée--, j'ai dû procéder à des arbitrages, tant ils sont nombreux et tous azimuts. J'ai gardé la crise du covid,  évidemment, mais aussi tout ce qui a trait à l'immigration (dont nous parlons souvent. Nous n'insisterons donc pas), les ravages (budgétaires et autres) faits par une fausse écologie qui n'est qu'un vrai écologisme, le carnaval de la culpabilité humaine promue dans, à cause de, par les fantasmes du Giec, et cet autre ''scandale du siècle'' qui est le passage au ''tout électrique'' pour les bagnoles et le transport terrestre, le mythe indémontrable d'une ''extrême Droite'' fantasmée par la Gauche, et, last but not least, ce nouveau scandale qu'est le troc de notre eau douce devenue si rare contre du pétrole, qui est sans doute la plus belle –traduire : la plus minable-- démonstration de l'irresponsabilité criminelle de notre caste politique, dont la courte vue annonce et prépare des catastrophes sans nom.
Pour conclure la lamentable commémoration de ce ''8 mai'' qui devait être un jour soit de liesse soit de recueillement –mais pas un nettoyage par le vide-- voici une information qui montre la différence entre de vrais leaders politiques et nos amateurs restés à l'âge ingrat : Madame le Ministre de la Justice de Slovénie, Madame Domenika Švarc Pipan, a annoncé hier que, après l'accord de la Cour Constitutionnelle, son Gouvernement allait rembourser la totalité des amendes indûment perçues à l'occasion des faux délits ''pour avoir enfreint les règles relatives au covid''. Ces politiciens  honnêtes ont droit à toutes les majuscules, car pendant ce temps, la France, seul pays du monde civilisé à se comporter comme un état-voyou, refuse de rembourser les soi-disant ''suspendus'' qui sont, en fait, des ''condamnés par la doxa, sans raison ni procès'').  Mais lorsqu'on se dit que des argousins nous ont volé 135 € pour nous être assis sur le sable d'une plage ou pour être 3 dans une boutique, il y a de quoi haïr les fauteurs de ces abus de pouvoir...
Demain, nous continuerons notre périple dans les asiles qui sont comme une définition de l'Absurdie macronienne dans laquelle nous sommes condamnés à survivre et à subir, sinistrement, sans espoir, en regardant de vieilles photos de nos Champs Elysées tels qu’ils étaient il y a peu... Avant le cauchemar... (a suivre).
H–Cl.
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janelher · 1 month
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Magie
Et la vie va
Elle chante à toute vitesse
Et nous laisse
Sans un bruit
En nous donnant le choix
De cueillir la rose
Et si j’ose
De l’envie
Ou de l’ennui
Et la vie va
Elle court nous faire la fête
Et s’arrête
En une heure
On y pense
On en pleure
On bégaye nos erreurs
Et l’avenir
Ça laisse des miettes derrière les souvenirs
C’est cette petite voix
Qui s’élève un matin
On ne sait plus très bien
Abracadabra
On fait n’importe quoi
Et la vie va
Elle vient piller l’épave
C’est pas grave
C’est notre tour
On retrouve dans nos larmes
Des voyages
Du secours
Même pour un jour
Et la vie va
Elle fait comme tout le monde
Se dos ronde
À moitié
Et ses feux d’artifice
Rendent service
À l’été
C’est la saison, qui veut qu’on brûle encore
Qui veut qu’on aime…
Et la vie va
Qui retient quelques rires
En martyr
Honte à Dieu
Mais c’est la vie qui va
Et lâche du leste
Ce qu’il reste
Ce qu’elle veut
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sieclesetcieux · 1 year
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My commentary on Jules Simon's anecdote and how it was (badly) repeated and misinterpreted
Nous avons mis à part l’anecdote de Jules Simon, qui appartient à différentes catégories : il s’agit d’un témoignage sur Élisabeth Duplay-Le Bas dans sa vieillesse mais qui est principalement centré sur Charlotte Robespierre et Philippe Le Bas fils, et sur les relations de Jules Simon avec ce dernier. Il décrit l’ambiance de la période et s’inscrit ainsi comme une transition idéale vers le chapitre 1. L’anecdote se déroule lorsque Jules Simon était « élève de première année à l’École normale », ce qui placerait l’événement en 1833. Charlotte Robespierre décède le 1er août 1834.
Cette anecdote a un sens tout particulier en tant que témoignage direct, mais aussi comme source de discorde dans la transmission de la mémoire, comme le démontre la mauvaise citation de G. Lenôtre, qui influence à son tour la critique de Paul Coutant. Les interprétations qu’ils font de l’anecdote la rende d’abord suspecte, mais elle ne l’est pas ; la critique de Paul Coutant ne tient que sur la version abrégée de G. Lenôtre, qui simplifie et déforme l’anecdote. Celle-ci présente une version des rapports entre Charlotte Robespierre et la famille Duplay-Le Bas qui ne correspond pas exactement avec ce que ces derniers – soit Élisabeth et son fils – présentent dans leurs propres écrits. Dans son Dictionnaire encyclopédique, écrit onze ans après le décès de Charlotte Robespierre, Philippe Le Bas fils est assez sévère à son sujet, la décrivant comme « légère et inconséquente », et qui « ne rougit pas de recevoir des assassins de ses frères une pension »[1]. Il ne semble également pas très convaincu de la véracité de ses Mémoires, « qui contiennent de curieux renseignements, mais où le faux se trouve trop souvent mêlé au vrai »[2]. Certes, sa perception a pu changer en une décennie.
Au sujet de l’anecdote de Jules Simon, G. Lenôtre rapporte que « la mère (autrefois Mlle Duplay) et M. Lebas l’entouraient de respects, la traitaient presque en souveraine ». Paul Coutant s’offusque de cette description : « Je ne pense pas que le savant consciencieux qui traça ces lignes [soit l’article ci-haut mentionné] ait jamais traité Mlle Robespierre en « souveraine » : c’est « solliciteuse » qu’a voulu écrire Jules Simon ». Or, ceci repose en partie sur une mésinterprétation du texte. Simon se trouve invité à un dîner (ou un déjeuner) « avec des formes solennelles et mystérieuses qui me donnèrent lieu de penser que j’allais assister à quelque événement d’importance ». Il se trouve dans un milieu qui n’est pas le sien : il est « introduit dans le monde républicain » (notre emphase) par un compagnon universitaire (il n’est pas nommé) et par son professeur, Philippe Le Bas fils. Originaire de Bretagne, la perception de Jules Simon de la Révolution n’est forcément pas la même ; il a « le souvenir de [s]es morts et, en même temps, de [s]a haine ». Il est évident qu’il n’est pas des plus confortable auprès de ces nostalgiques de 1793, « tous républicains avérés et rédacteurs des journaux du parti ». Pour lui, 1793 est synonyme de « tueries » qu’il entend excuser et glorifier. À la fin du dîner, il n’ose pas répondre à la question de son professeur au sujet de Charlotte Robespierre et s’enfuit, en se disant « tout en courant à travers les rues de Paris, que je n’étais pas à ma place dans ce monde-là ».
Or, si « tout, dans ce temple, était respectable, excepté le Dieu », les coutumes et pratiques lui semblent distinctes – plus familières ou du moins républicaines. Il mentionne comment son professeur « se faisait annoncer dans les salons sous ce titre : ‘M. Philippe Le Bas, fils du conventionnel’ » ; mais, lors de ce dîner, il mentionne : « on n’annonçait pas dans cette modeste maison ». Il ne sait pas qui est « la personne qui avait donné lieu à la réunion [et qui] se faisait attendre ». Lorsqu’elle arriva enfin, « un grand mouvement se produisit » et tous les convives se déplacèrent « dans l’antichambre pour rendre la réception plus solennelle ». Il aperçut « une femme âgée qui marchait péniblement et qui donnait le bras à la maîtresse de maison » – la maîtresse de la maison est-elle Élisabeth Duplay-Le Bas ? Son fils est séparé de son épouse, qui est retournée vivre dans sa famille depuis 1828[3], et on voit mal Jules Simon, si conforme aux politesses de la grande société, présenter une compagne « illégitime » de son professeur comme étant la maîtresse de maison[4].
C’est après ce passage qu’il dit : « on la salua très profondément ; elle répondit à ce salut en reine qui veut être aimable pour ses sujets ».
Il s’agit de son impression sur le comportements de Charlotte Robespierre elle-même, et non, comme le laisse entendre Lenôtre, comment Philippe Le Bas fils et sa mère la reçoivent. Voilà plutôt comment il décrit leurs interactions : « Elle me parut grave, triste, sans austérité cependant, un peu hautaine quoique polie, particulièrement bienveillante pour M. Le Bas, qui la comblait d’égards ou, pour mieux dire, de respect ». Jules Simon a manifestement beaucoup de respect pour son professeur et ne cherche pas à le peindre de manière négative, comme l’interprétation de G. Lenôtre pourrait le laisser penser.
Ce que l’on perçoit de cette anecdote, c’est la vraisemblance d’une tentative de rapprochement de la part de Charlotte Robespierre, alors « aux approches de la mort », comme le souligne Jules Simon lui-même. Les relations avec son ancienne amie et son fils semble s’être adoucies. Si elle dément toujours l’existence d’une relation entre Éléonore et son frère, Charlotte semble toutefois agir avec « attendrissement » pour la femme « qui avait failli être la sœur de son frère », et donc la sienne aussi. La relation qu’il décrit est touchante :
Les deux femmes qui étaient là, quel que fut leur nom, avaient vécu dans l’intimité de Robespierre, écouté sa parole comme celle d’un pontife, admiré sa vie comme celle d’un héros et d’un sage. […] Elle sentit enfin que ceux qui s’étaient rencontrés dans ces jours lugubres devaient être réunis dans le souvenir comme ils l’avaient été dans la vie.
Or, bien sûr, il s’agit de sa propre perception des choses – et sa perception n’est pas toujours très perspicace, puisqu’il rapporte que les mémoires de Charlotte Robespierre « ne piquèrent point la curiosité ». Il s’est bien trompé à ce sujet.
[1] Philippe Le Bas (fils), « Charlotte Robespierre », L’Univers. France : dictionnaire encyclopédique, vol. 12, Paris, Firmin Didot, 1845, p. 114.
[2] Ibid.
[3] Florent Hericher, Philippe Le Bas (1794-1860), Un républicain de naissance, Paris, Librinova, 2021, p. 412.
[4] Outre son épouse, Philippe Le Bas fils eut deux compagnes : Marie-Madeleine Adèle Grujon, avec qui il eut deux enfants, Léon et Clémence Charlotte Élisabeth, et Marie Victorine Pierrette Ghibels, avec qui il eut également deux enfants, Éléonore et Philippe. (Voir l’arbre généalogique dans l’annexe, infra, p. 540.) Dans son testament, il mentionne comment « Mme Marie Victorine Ghibels […] avait bien voulu se charger de la direction de [s]a maison » (Florent Hericher, op. cit., p. 413). Or, vu la date de l’événement, en 1833, c’est Marie-Madeleine Adèle Grujon qui serait officieusement la maîtresse de la maison. Or, l’anecdote de Jules Simon n’en fait pas mention – ou peut-être ne connait-il pas les détails de la vie intime de son professeur.
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Barrage à "l’extrême-droite"? N’est-elle pas déjà au pouvoir? Quel régime s’appuie sur des entreprises privées pour vous inoculer de force des produits géniques expérimentaux et s’oppose à la volonté populaire en employant la police pour la priver de ses libertés fondamentales?
Ni gauche ni droite nitroglycérine.
Nous assistons à la mise en place d’un fascisme à prétexte sanitaire.
Fascisme est défini par le Larousse comme: "attitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par quelqu’un à un groupe quelconque, à son entourage"...
Que veut dire Walter Benjamin lorsqu'il déclare que chaque fascisme naît d'une révolution ratée?
Dans ses "Thèses sur le concept d'histoire" Walter Benjamin saisit l'histoire comme le texte d'une série d'événements qui "auront été", c'est à dire dont la signification et la portée historique ne seront lisibles qu'après-coup, à travers leur inscription dans le réseau symbolique.
Pour Walter Benjamin, le ressort de la révolution réside dans le réel de l'inertie fantasmatique...
Il y a chez Deleuze un moment proche de l’intuition Benjaminienne lorsqu'il écrit: "Aujourd'hui, la mode est de dénoncer les horreurs de la révolution. Ce n'est même pas nouveau, tout le romantisme anglais est plein d'une réflexion sur Cromwell très analogue à celle sur Staline aujourd'hui.
On dit que les révolutions ont... un mauvais avenir.
Mais on ne cesse de mélanger deux choses, l'avenir des révolutions dans l'histoire et le devenir révolutionnaire des gens.
Ce ne sont même pas les mêmes gens dans les deux cas.
La seule chance des hommes est dans le devenir révolutionnaire, qui peut seul conjurer la honte, ou répondre à l'intolérable."
(Pourparlers, Éditions de minuit, 1990)
Pour la psychanalyse, ce ne sont pas non plus les mêmes revolutions, révolution étant à entendre en son acception première, astrale, celle du corps céleste qui accomplit un tour complet sur son axe pour revenir à la même place, ainsi en est-il de la première révolution accessible au sujet en analyse qui lui aura fait faire un tour complet des quatre discours dans un sens, la seconde, décisive, s’opérant dans l’autre sens...
La notule de Deleuze a le mérite de raviver la différence entre avenir et devenir, en nous permettant d'entendre ce que savait déjà Platon, à savoir que le nouveau, le véritable nouveau, ne vient qu’avec la répétition...
Ce que la répétition répète, ce n'est pas la manière dont le passé "fut effectivement", mais la "pure virtualité" incluse dans le passé, que son actualisation dans la réalité a trahie, faite échouer.
En ce sens l'émergence du nouveau a le pouvoir de changer le passé lui-même, non pas en faisant que ce qui est advenu ne soit pas advenu (comme dans un roman de science-fiction) mais en faisant la différence entre la "réalité" du passé, et la "virtualité" du passé. La promesse qui était incluse dans le passé, et qui ne s'est précisément pas réalisée...
Cette lecture met à jour l'articulation entre "virtuel" et "réel", que l'on peut entendre comme la différence entre "l'esprit" et la "lettre".
Quant à la "réalité virtuelle", qui n'est qu'une imitation aplatie de la réalité, elle n'est pas à confondre avec le virtuel en tant que concept, le "virtuel" en tant que concept est paradoxalement à rapprocher ce que Lacan désigne par le terme de "réel", le virtuel ayant quelque chose à voir avec notre devenir, à ne pas confondre avec «l’avenir»...
La psychanalyse ne consiste pas à rechercher quelque chose «au fond de soi», ce n’est pas une introspection, dans la cure analytique, l'important n'est pas de parvenir à la vérité factuelle de quelque événement depuis longtemps oublié, ce qui est en jeu c'est la restructuration du passé, la manière singulière dont ce souvenir passé affecte la position d'énonciation présente du sujet.
L'effet de "vérité" recherché par la cure analytique réside en ceci: lorsque j'extirpe du monde insondable du refoulement un souvenir enfoui et que je l'intègre à mon "savoir", cela modifie non seulement la "compréhension" que j'ai de ma situation, mais la situation elle-même, en transformant mon horizon symbolique, après quoi, je ne «est» plus le même qu'auparavant…
L’avenir se présentant comme scellé, quel autre chemin reste-t-il au sujet que de changer son passé?
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ruppertmundysrevival · 7 months
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Finale | 16 septembre 2023
Souvenirs décousus d’une game de balle (Finale RMR 2023, An Oral History)
par Les Martres
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M. Raymond Je suis arrivé arrivé au terrain grâce à un lift d'Arthur Raymond, qui était quand même pas pire hangover. Cette année, c’était juste de sa faute à lui.
J. Bourgon Arthur Raymond est arrivé au terrain avec une bunch de bananes et s’est lavé le visage et les avant-bras aux Wet Ones.
A. Fontaine Rousseau C’est vrai que l’affaire des Wet Ones, c’était une drôle de vibe pour commencer la journée. Moi, je suis arrivé crinqué ben raide parce que j’avais écouté du Viagra Boys pis du Turbonegro ben fort à la maison pis là y’a un dude un peu blême qui s’frotte le corps avec des Wet Ones dans les estrades ? Pas la vibe à laquelle je m’attendais.
C. Charland Les vapeurs de Wet Ones m’ont fait tout oublier du match…
A. Fontaine Rousseau Je tiens à préciser que malgré l’affaire du dude qui se tartine avec des Wet Ones, j’ai probablement commencé la game avec ma plus belle claque de la saison. J’pense que c’était un signe.
M. Raymond Au deuxième but, après un solide coup sûr, Mayo s’est fait dire par Jules de se tenir prêt parce que celui-ci allait claquer un ballon-sacrifice pour le faire avancer. Le problème c’est que la définition de ballon-sacrifice était visiblement pas la même pour tout le monde. Mayo a surtout compris cours sur toute et s’est fait retirer comme un enfant d’école.
R. Thibodeau En fait, Jules a parlé en code plus subtil : « Mayo ! Ballon-sacrifice. OK ? » Je lui ai dit, à Jules : « Dis-lui pas ça, ça va le mélanger. » Et la suite me donna raison, lors d’un classique et chaotique REEEEEEVIENNNNNNS !
J. Bourgon Collision au 1er but quand Manu rentre dans Julie (ou Julie rentre dans Manu). Commotion cérébrale refoulée. Manu se sentait mal. Julie était en tabarnac. Mais ils ont fait la paix.
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R. Thibodeau Il veut bien se donner une image de brute, ce Ruiz, mais au fond c’est un cœur tendre.
J. Bourgon Jules ben trop excité de porter l’hélice et qui la sort trop tôt (d’habitude Bouchard la sort dans un moment iconique à la 6 ou 7e manche), mais qui fait quand même son move de pogner la balle nu main.
R. Thibodeau Après une 6e manche où on n’a pas réussi un retrait et où les Ninas s’amusaient comme des futurs gagnants, on est revenu au banc un peu débiné... Notre dernier tour au bâton, 7 points en arrière. C’est alors que je me suis rappelé la fois de. Vous rappelez-vous, la fois ? J’ÉTAIS EN RANDONNÉE au pied d’une énorme montagne. Le sommet, perdu dans la brume, me paraissait inaccessible. L'ascension, impossible. Puis, une petite voix m’a soufflé : cherche le réflecteur. C’était la voix d’une petite martre ! Elle me parlait du petit réflecteur cloué sur les arbres pour baliser les sentiers. Je l’ai écoutée, puis une fois au premier réflecteur, j’ai vu le 2e. Puis le 3e… Puis… LE SOMMET ! Un seul coup sûr. C’était ça notre réflecteur. Charland l’a trouvé vite en tabarouette. Puis un 2e, puis un 3e. Puis… LE SOMMET ! C’était fou, car je n’avais même pas pensé à l’histoire de la randonnée comme une métaphore de la partie de balle molle. Je voulais juste parler de ma randonnée, mais ça a semblé motiver les Martres et ébranler les Ninas. La vie est bien faite, quand même.
A. Fontaine Rousseau Vous souvenez-vous de la fois où on a fait une remontée folle en septième manche ?
C. Charland Toujours du mal à m’en rappeler…
M. Raymond J’arrive pas à mieux décrire Poulin en 7e manche qu’avec cette image :
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J. Bourgon Maxime a demandé à Christophe s’il se rappelait de la fois. Christophe comprenait rien. Maxime lui a rappelé l’histoire de la fois où on a gagné la finale.
Tout le monde s’est dit au revoir en pensant réellement qu’il y aurait une activité parascolaire aux quilles cet hiver.
C. Charland J’essaie de me rappeler, mais je me rappelle toujours pas de la fois.
R. Thibodeau C’est vrai, les quilles ! Quelqu’un a dit à Brouard qu’il allait s’en occuper, mais elle ne se souvenait plus qui. Peux-tu te manifester, SVP, organisateur.trice des quilles ?
J. Bourgon Julie et Mayo ont encore closé le parté.
Jules a partagé ses moments kinky avec le trophée (et ses grands bas mauves). La victoire de l’année prochaine risque de goûter un peu la graine.
Bouchard a essayé de nous faire croire qu’il a du coeur parce qu’il a porté le chandail des Martres pour jouer une autre finale que la nôtre.
R. Thibodeau Je me demande si Bouchard leur a fait le coup de la casquette à hélice, à son autre finale. Pour me consoler de son absence, j’aime me dire qu’il ne garde ça que pour la RMR.
J. Bourgon Dans tous les cas, les Martres ont démontré qu’elles peuvent gagner même sans hélice !
R. Thibodeau Après la partie, les Ninas ont souligné le fait que cette défaite-là, elle était dure à avaler. Je les comprends. Si j’étais eux, j’oublierais vite cette défaite pour me rappeler plutôt celle de l’an passé, dans cette finale dont on se rappellera comme “l’affaire Cousineau”. Ou même celle d’il y a deux ans, qui s’est finie à peu près 34-2 pour les Martres. Elles étaient un peu moins pires, ces défaites, c’est vrai ! Mais l’an prochain, c’est votre année, les Ninas ! On croit sincèrement en vous, et on vous souhaite de vous refaire des forces pendant la saison froide. Froide, comme la douche que vous avez prise après la partie, diront les langues sales. Mais on n’irait jamais là. Merci pour le bel été à tous ! Ninas 🖤, Martres 💚, RMR ⚾
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LES LAURÉAT.ES DU GALA 2023 DE LA RMR
1. L'AMÉLIORÉ.E Celui ou celle s'étant le plus amélioré.e le temps d'une saison, d'une partie, d'une manche, ou même d'une sortie à l'abreuvoir. Lauréate : TANTAWI Mentions : C. Raymond et M. Raymond
2. MEILLEUR ESPRIT SPORTIF Debout sur le banc, cette personne est toujours là pour aider et encourager son prochain, dans les beaux jeux comme dans les erreurs les plusses pires. Lauréat : THIBODEAU Mentions : Poulin et Hill
3. MEILLEUR ESPRIT DE BAVEUX Cette personne très gripette que tu adores détester et qui sait comment jouer dans la tête de l'autre équipe. Lauréat : RUIZ Mentions : E. Talbi et M. Raymond
4. LA PLUME D'ANGE Auteur.trice du meilleur résumé de la saison. Lauréats : M. RAYMOND et FONTAINE ROUSSEAU
5. LE PORTE-PAROLE DE LA RMR L'orateur ou oratrice par excellence de la ligue, qui donnerait les entrevues les plus divertissantes à RDS et TVA sports. Lauréat : HILL Mention : Berthiaume
6. MEILLEUR MANIEMENT DU BÂTON (FEMME) Celle dont tu redoutes la frappe. Surtout après la réalité du soleil. Lauréate : COUSINEAU Mention : Brouard
7. MEILLEUR MANIEMENT DU BÂTON (HOMME) Celui dont tu redoutes la frappe. Surtout après la réalité du soleil. Lauréat : BOUCHARD Mention : Charland
8. LA MAIN DE FER DANS UN GANT DE BASEBALL (FEMME) Celle qui attrape toutes tes balles sans scrupule. Lauréate : BOURGON Mention : Cousineau
9. LA MAIN DE FER DANS UN GANT DE BASEBALL (HOMME) Celui qui attrape toutes tes balles sans scrupule. Lauréats : RUIZ et GAULIARD Mention : Bouchard
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lace85 · 1 year
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Alors, il porte des choses féminines…
(Traduit de l’anglais pour nos amis francophones )
Ceci s'adresse à l'épouse, la compagne, la petite amie ou autre qui vient de découvrir que l'homme de votre vie porte secrètement de la lingerie féminine par moments. La façon dont vous avez découvert cela n'est pas importante, autant que la façon dont vous y réagissez. Cela dépendra à son tour d'un certain nombre de variables, notamment votre éducation, votre foi, votre éducation et vos attentes vis-à-vis de votre relation.
 La révélation est probablement un choc et vous laisse dans un tourbillon de sentiments et de questions. Est-il homosexuel ? A-t-il une liaison. Ne m'aime-t-il pas ?
 Tout d'abord, calmez-vous et réalisez qu'il est peu probable que ce soit la fin de votre monde ou la fin de votre relation. Votre homme se travestit, exprimant un côté féminin profond de lui que vous ne connaissiez pas car il s'est efforcé de vous le cacher, craignant de nuire à une relation qu'il considère comme très importante pour lui.
 Fait intéressant, les hommes qui se travestissent sont beaucoup plus courants qu'on ne le pense. Ce n'est pas une perversion mais une expression de quelque chose qui fait partie de lui, quelque chose qu'il a probablement réalisé en tant qu'adolescent ou jeune homme et quelque chose qu'il a probablement été ambivalent depuis, passant plusieurs fois par la culpabilité et l'acceptation réticente.
 Il y a en fait une grande échelle entre ce que notre culture a eu tendance à simplifier en un système binaire de « masculin » et de « féminin ». Votre homme est un peu sur cette échelle, à toutes fins pratiques un homme et confortable pour l'être, mais avec une composante féminine supplémentaire que notre culture lui offre très peu de moyens d'exprimer. Ironiquement, les femmes de notre culture moderne peuvent s'habiller soit de vêtements féminins à froufrous, soit de vêtements très masculins sans commentaire. La même latitude n'est pas donnée aux hommes, et s'ils portent publiquement quoi que ce soit qui soit le moins du monde féminin, ils sont appelés « poules mouillées », « pédés » ou autres noms insultants. Cruellement, notre culture a défini les « hommes » de manière très étroite et confinante.
 Fait intéressant, notre culture indigène indigène reconnaît depuis longtemps les personnes « bispirituelles », reconnaissant en outre que ces personnes ont de la valeur parmi elles en tant que personnes ayant une empathie, un respect et une compréhension des deux genres principaux. Ces personnes sont respectées, pas vilipendées.
 A-t-il une liaison? Non, ces objets féminins ne sont pas des souvenirs d'une affaire sordide. Il a probablement acheté ces choses, une par une, dans les rares occasions où l'occasion s'est présentée. Il garde ces choses cachées quelque part, craignant votre réaction s'il est découvert.
 Est-il homosexuel ? Certains travestis le sont, mais la plupart ne sont pas si enclins. Cependant, les travestis sont souvent attirés par d'autres hommes qui se travestissent, lorsqu'ils sont habillés, mais pas par des hommes habillés en hommes. Il y a un long terme pour cette condition, probablement étrange pour vous.
 Est-ce qu'il t'aime toujours ? Oui. Ironiquement, les statistiques montrent que la majorité des travestis dans une relation stable apprécient grandement leur relation avec leur partenaire. Cela augmente
 leur peur de nuire à cette relation. La plupart des travestis aspirent à être mieux compris par leurs partenaires
 La pire chose que vous puissiez faire est d'insister pour que votre homme jette sa réserve de vêtements féminins et de promettre de ne plus jamais penser à faire une telle chose. Il promettra. Il vous apprécie beaucoup. Il essaiera de tenir une telle promesse. Mais il ne pourra pas à long terme. Vous l'aurez simplement poussé plus loin dans les profondeurs du placard.
 La meilleure alternative est d'accepter la situation, en reconnaissant que cela ne va pas disparaître et qu'il y a une certaine sagesse dans le vieil adage "si vous ne pouvez pas les battre, rejoignez-les". La grande majorité des travestis sont des travestis "parfois", sans vouloir vivre à temps plein en tant que femmes.
 Une réponse pourrait être d'accepter que votre homme ait besoin d'exprimer occasionnellement son côté féminin, de lui donner des opportunités spécifiques de le faire, mais de déclarer que vous ne souhaitez pas être directement impliqué. Ce serait probablement un énorme soulagement pour lui de se débarrasser du manteau du secret, de ne plus craindre votre retour anticipé inattendu et le traumatisme de la découverte.
 Une autre réponse consiste à jouer un rôle actif. Certaines partenaires aident leurs hommes lors de l'achat de vêtements, que ce soit en magasin ou en ligne. Certains partenaires aiment savoir secrètement ce que leur homme porte sous les vêtements d'extérieur masculins lors d'une visite chez des amis ou lors d'un dîner et d'un spectacle. Certains couples achètent des sous-vêtements ou des vêtements de nuit assortis et aiment les porter ensemble. Certains intègrent le travestissement dans leur vie sexuelle, les jeux de rôle et les plaisirs sexuels tout en étant entièrement ou partiellement habillés. L'éventail des réponses possibles est large. Le rejet pur et simple est un choix imprudent et va inévitablement détériorer ou finalement ruiner votre relation.
 Que votre homme soit moins homme que les autres hommes que vous connaissez est une fausse supposition. Considérez-le comme plus qu'un homme. La terminologie actuelle est mal définie et déroutante, mais considérez-le comme un homme qui a une personnalité féminine sous la surface, peut-être bien cachée mais qui aspire à s'exprimer.
 Oui, il y a un risque à ouvrir une porte dans votre relation. Quelques hommes travestis finissent par franchir un seuil et cherchent à vivre à plein temps en tant que femmes, en nouant peut-être de nouvelles relations avec d'autres aux tendances similaires. Quelques-uns peuvent même s'engager dans des interventions chirurgicales qui confirment leur nouvelle identité de genre.
 Mais, cet essai s'adresse à la grande majorité des hommes qui cherchent "parfois" à exprimer un côté féminin d'eux-mêmes qui est supprimé par notre culture occidentale. Ils cherchent à être mieux compris, pas vilipendés. S'il vous plaît, donnez-leur de l'espace pour être qui ils sont pleinement.
 Lecteurs PS, si vous pouvez utiliser cette lettre vous-même ou si vous connaissez quelqu'un à qui cela serait utile, n'hésitez pas à la republier ou à la copier.
 AmandaJane70
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eamjournal · 11 months
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Lettre d'Avril II nº66
Cher Hugo,
Ce mois est riche en émotions de toutes sortes, je me suis parfois sentie déboussolée. Alors que les vacances touchaient à leur fin et que les partiels arrivaient, je ne me concentrais que sur Thibault. Notre relation prenait un tournant plus qu'évolutif quand nous étions impatients que je rentre pour nous retrouver. Et même si ca n'était pas dit de cette manière la, tout le laissait sous entendre. C'est pour cette raison que je suis passée le chercher à Caen le jour où je suis rentrée. Tout ce week-end a été le notre, intensément vécu à deux entre les soirées, le bar, le festival, les afters et les balades nocturnes en voiture. J'ai passé le week-end le le plus doux que j'ai jamais eu depuis Janvier. Notre bulle n'a jamais cessé et nous prolongions sans arrêt notre temps ensemble tant il était agréable.
J'ai aussi vécu mon premier festival en compagnie des faluchards et de leurs amis, tout cela grâce à Thibault. Tu le sais, même si je n'écoute pas du tout de Techno, j'ai absolument adoré le moment. L'ambiance était incroyable, accompagnée de gens adorables que je venais à peine de rencontrer pour la plupart. Jamais bien loin de Thibault, il y a eu de nombreux moments de complicité affectueuse. Une journée qui s'est prolongée par une discussion rien qu'a nous, seuls, chez moi, après toute cette émotion. Suivie d'un super after avec les copains et d'une balade sur les falaises, rien que lui et moi. De plus en plus tactiles, des idées nous traversent l'esprit. Nous avons une forte envie de nous rapprocher même si nous sommes bridés par sa situation. Sache qu'il compte vraiment beaucoup pour moi. Je ne sais toujours pas ce que je ressens pour lui, mais je sais que je ne souhaite qu'une chose, c'est qu'il reste auprès de moi. Je suis moi-même quand il est là. Je me sens légère, encore plus pleine d'ambitions et de bonnes énergies. J'ai envie que le temps s'arrete..
Cependant, comme la tradition le veut, il y a toujours une ombre au tableau. Un événement un peu dramatique est venu perturber notre relation florissante alors que tout se passait pour le mieux. Peha, mon parrain, a rompu ma confiance en envoyant une de nos conversations à propos de Thibault aux autres. Cette histoire à fait le tour du groupe d'amis et tout le monde a pensé que je m'étais moqué de lui. Thibault avait décidé de nous abandonner quand il a pensé que je l'avais pris pour un trophée. Je crois que ca faisait longtemps que je n'avais pas autant paniqué pour une histoire de coeur. Étouffée, désespérée et au bord du craquage, j'avais l'impression que notre chateau de carte s'écroulait sans que je ne puisse rien y faire. A ce moment précis, j'ai compris combien je l'aimais et combien il comptait pour moi, dans ma vie et mon quotidien en général. Cet homme était important et je ne voulais pas le perdre. Alors même si tout s'est arrangé depuis, cela reste encore un poids au fond de moi. Parce que vois-tu, les gens ne veulent pas nous voir ensemble et refusent catégoriquement ce que l'on forme à deux. Ils se tuent à la tache pour nous séparer et apparemment tous les moyens sont bons. Aujourd'hui, je sais que j'ai peur de le perdre. Constamment. Même si ca ne m'empêche pas de vivre. J'ai peur de le perdre comme on a peur d'être séparé de quelqu'un que l'on aime.
Autre ombre au tableau : toi. C'est vrai que même depuis l'autre côté de la planète, ton souvenir persiste. Tu restes important malgré tout et je te voue un amour universel constamment. Tout comme la flamme continue de brûler pendant que la cire fond, je continue de t'aimer malgré le temps qui nous efface doucement. J'ai eu de grosses conversations avec Paulo et Liam à propos de ton comportement plus qu'étrange sur les réseaux sociaux. Tu disparais et réapparais. Je me demandais si tout allait bien mais je me voyais très mal t'envoyer un message. Alors écoutes, si jamais tu me lis, je sais que ca ne va pas. Je sais que tu penses à nous, que tu penses à moi et que tu es tiraillé entre tes émotions en bazar et ce qui est socialement acceptable. Ce que je vais écrire ici n'est basé sur aucun égoïsme : revenir vers un ex, changer d'avis et admettre que l'on a pu se tromper n'a rien d'enfantin. N'a rien de "revenir en arrière". Parfois revenir vers un ex, c'est simplement aller de l'avant et revenir vers une personne que "l'on aime". Un adulte se trompe toujours, c'est le propre de l'humain, pas celui de l'enfant. L'adulte peut revenir sur des décisions, il le fait constamment dans la journée. L'adulte peut faire son meaculpa, il est capable de reconnaître des erreurs ou des changements de trajectoires intempestifs. Tout cela arrive et fait partie de la vie. Et surtout, l'adulte essaie d'être heureux. Nous ne sommes heureux que quand nous nous écoutons et non quand nous nous bridons, quand nous allons à contre courant de ce qui vient naturellement. Alors par pitié, évolue, tu en es capable. Écoutes toi et ne restes pas dans une situation inconfortable. Si tu veux me parler, fais le. N'attends pas que je recommences ma vie, n'attends pas que je ne veuille plus t'écouter, n'attends pas que le temps se soit écoulé. Car il y a un temps pour tout. Fais le pour toi, fais le pour nous. Une part de moi y croit toujours.
C'est ainsi que ma dernière lettre d'Avril s'achève. J'espère que tu vas aller mieux et te relever, réfléchir à ta discussion avec Paulo. Te remettre en question. Car ce qui est socialement acceptable n'existe pas, ce qui est important c'est ce qui est acceptable pour ton bonheur. Et chacun de tes amis/proches se plieront aux choix qui te rendront heureux car c'est ce qu'ils souhaitent pour toi.
Bonne nuit Hugo. Peut-être à bientôt si tu te reveilles. Profites de ta fin d'erasmus. Je t'aime débilos.
M.
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steff-02 · 1 year
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Et voilà, dernier petit-déjeûner, dernier au revoir aux lamas ...Il est temps de charger la voiture et de retourner à l'aéroport de Calama. Nous reprenons la route la tête remplie d'images et de souvenirs fantastiques 🤩 C'était une expérience inédite de vivre ces quelques jours dans l’un des déserts les plus arides du monde (plus de 50 ans sans aucune précipitation…) à plus de 2500m d'altitude (on en garde d'ailleurs de jolies couleurs 😁☀️). Après un petit tour à la laverie, nous rendons la voiture et c'est le moment de dire au revoir à l'Atacama. Notre vol se passe pour le mieux et nous arrivons à Santiago. Nous avons décidé de prendre l'hôtel en face de l'aéroport. Petit après midi tranquille avant de poursuivre notre voyage.
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alain-keler · 1 year
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Journal d’un photographe / Après une si longue absence / Journal d’Auvergne
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Samedi 16 juillet.
Je quitte mon hôtel avant la fermeture des routes prévue à dix heures. Dans le centre de Sainte Sigolène, il y a déjà un peu de monde. Vers 11 heures la caravane passe, précédant les coureurs de deux heures.  Devant des boutiques de la rue principale, des spectateurs assis sur des fauteuils de camping alternant avec des curieux debout, amusés par le photographe qui passe et repasse dans cette rue en les photographiant. Bref moment de célébrité. C’est bon enfant.
Devant le bar El Mambo, cannettes et autres consommations à la main, visages interrogateurs au passage de la caravane, une trentaine de jeunes et moins jeunes entament leur journée gaiement. La caravane passe vite, haut-parleurs hurlants. Un homme venu avec un parapluie ouvert intercepte des objets publicitaires lancés depuis un camion. Il doit être expérimenté car il fait mouche à chaque fois.
À la sortie du village un petit groupe attire mon attention : jeunes, moins jeunes, chapeaux et bobs sur la tête pour se protéger d’un soleil violent, un drapeau tricolore au centre de cette chorégraphie spontanée.
Je ne regarde plus le tour de France depuis des années. Autrefois il y avait des coureurs français qui déchainaient les passions des spectateurs. Dans ma première jeunesse, j’écoutais à la radio les commentaires de Georges Briquet du fond de mon Auvergne profonde, ou du Limousin où j’allais aussi en vacances. J’étais un petit garçon et l’unique chaîne de télévision ne couvrait pas encore toute la France.
À Clermont, nous avions Raphaël Geminiani. C’était un peu notre idole à nous les jeunes auvergnats. C’était il y a longtemps !
Avant une si longue absence.
                                                               FIN
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande.
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail. Ils sont écrits à partir de notes glanées pendant la journée et de souvenirs de route.
Une photo, celle de Roberto Neumiller, qui nous quitté en 2015, deux lignes de texte, le tout daté du jeudi 3 novembre 2011 et mis en ligne sur le site Tumblr le 1er décembre marquent le début du journal d’un photographe. En prenant la date du 3 novembre, le journal vient de passer la barre des onze ans !
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toilou-egypte2022 · 1 year
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Jour 8 - samedi 12 novembre
Comme prévu, le téléphone de la chambre sonne à 7h, "it's wake up call". On se lève assez rapidement pour aller prendre notre petit dej. Les autres sont déjà partis pour Abydos donc on mange en tête à tête sur notre grande table. Retour dans la chambre, on emballe les dernières affaires dans nos valises et on libère la chambre à 8h 🧳
L'objectif du jour : visiter les souks pour finir les souvenirs. Ça fait plusieurs jours qu'on demande à notre guide d'y aller mais visiblement il n'avait pas envie de nous y emmener (peut-être aussi parce qu'il n'aura pas de comm' comme dans les boutiques plus qualitatives où il nous accompagne 😇). A 8h15, on est parti vers le temple de Louxor où se trouvent les boutiques qui nous intéressent et le souk. Le temple est vraiment au milieu de la ville, on ne peut pas le louper et c'est toujours sympa de repasser devant. On commence par la boutique "fair trade", seul commerce où on ne peut pas négocier mais que les guides de voyage recommandent pour la qualité de ses produits et ses prix. On y fait quelques emplettes mais surtout, on tombe sur un vieux marchand singulièrement gentil qui s'avère être le propriétaire des lieux, une boutique gérée en famille comme souvent ici. Il nous explique, photos à l'appui, que sa famille tient une bijouterie depuis 1955. On décide d'aller y faire un tour, et quelle surprise ! Il n'y a quasiment aucun bijou visible dans la boutique excepté dans la vitrine, cachée derrière un rideau de fer. Malgré l'emplacement superbe face au temple et à deux pas du Nil, le commerce n'a même pas d'enseigne et paraît quasiment à l'abandon. Le désordre règne et les bijoux donnent l'impression d'être là depuis des années. Il nous explique que l'or et l'argent ayant beaucoup augmenté et le business n'étant plus si intéressant qu'avant, il se concentre surtout sur l'autre boutique et un business de location de vélos (une collection de vieux clous), plus rentables. Il insiste beaucoup pour nous offrir le thé, Antoine finit par accepter. Ce n'est pas recommandé au vu des conditions d'hygiène plus que douteuses qui règnent dans cette ville et au vu de la propreté de la tasse, mais son insistance nous fait comprendre qu'il serait très impoli de refuser : l'authentique hospitalité arabe ! Ayant mal au ventre depuis quelques jours, j'en bois quelques gorgées mais je finis par arrêter pour limiter les dégâts. Le vendeur boit son petit thé avec nous et au fil de la conversation nous parle de son chiot de tout juste un mois. Il se trouve qu'il est dans le local à vélo (occupé à uriner par terre dans l'indifférence de son maître quand on y arrive). Très mignon mais on résiste à l'envie de le caresser ! On finit par régler nos achats au bout d'1h15 et on enchaîne avec les souks.
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La caverne d'Ali Baba
On y reste 45 minutes pour finir tranquillement notre shopping et on repart au bateau sous un soleil de plomb. En arrivant, on monte sur le pont pour profiter encore un peu de la piscine et des transats. À 12h30 c'est le déjeuner, on se rend compte qu'il y a un très grand groupe d'anglais qui est arrivé ce matin sur le bateau. Cette semaine, le bateau sera plein alors qu'il devait être au tiers de sa capacité en moyenne au cours de la semaine passée. Quand on était "à l'aise, Blaise" - dixit notre guide - sur les transats, ce ne sera sans doute pas pareil les prochains jours.
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Notre bateau de jour 🛳️
Après le déjeuner, on décide de retourner à la boutique du petit monsieur acheter un dernier -beau- bijou (il m'aura fallu deux heures de réflexion quand même 😂). En plus d'un tarif ultra compétitif et d'un bracelet déjà offert le matin, il tient à m'offrir un bijou en argent. Puis retour sur le bateau où je fais une petite sieste pendant qu'Antoine rentabilise l'abonnement Le Monde et construit de superbes ponts sur le jeu "Poly Bridge", qu'il recommande chaudement 🥲
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On attend le reste du groupe qui ne devrait pas tarder pour aller manger dans un petit restaurant avant de décoller pour Le Caire ✈️
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claudehenrion · 3 months
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Petit retour aux sources...
Ne trouvez-vous pas que cela fait très longtemps que je ne vous ai pas parlé de mon cher Maroc ? Quand on sait la place qu'occupe ce pays dans mon histoire personnelle, on pourrait s'en étonner... Je vous mentirais, si je ne reconnaissais pas que je m'y réfugie en pensée, à peu près tous les jours, un petit moment... ou pour de longues échappées solitaires... Le célèbre diptyque de Raimbaud (''Je sais que je pourrais être plus heureux ailleurs... Je ne sais pas où c'est, mais je sais que c'est ailleurs'') est devenu, pour moi : ''Mais moi, je sais où c'est : c'est à Rabat''...
Permettez-moi de m'échapper quelques minutes de la grisaille ambiante –aggravée, comme si besoin était, par un temps... digne de la situation de notre pays et des non-solutions évoquées par nos ''meneurs'' : sinistre, glaciale, stérile, inutile, repoussante, glissante à en être dangereuse... Pourtant, chers Amis-lecteurs, permettez-moi de vous proposer de m'accompagner dans ce qui est pour moi (et de loin, après tant et tant de voyages et tant de tours du monde) la plus belle ville et le plus beau pays. Et ce d'autant plus que notre président, jamais à court d'une mauvaise idée, s'est débrouillé pour brouiller la France avec un de ses plus sûrs, plus fidèles, plus anciens amis... au profit (pour personne !) de l'antipathique et repoussant (et intrinsèquement mauvais pour la France) leader algérien Abdel Madjid Tebboune...
Pour ne pas que ce petit voyage évocateur tombe comme un cheveu dans la soupe, je profite d'un événement que personne ne pense à fêter : le nouvel an berbère. (La communauté berbère est très importante au Maroc et le Roi Mohammed VI a conféré à leur langue le statut de ''seconde langue officielle'' dans la Constitution de 2011). Dimanche, donc, la communauté dite ''amazigh'' (=''les hommes libres'') dans la langue ''t'Amazight'', fêtait son Nouvel An, celui de l'année 2978 dans leur calendrier (entre les 5784 ans des juifs et nos 2024 ans, mais plus du double des 1445 ans des arabes !). Le ''point zéro'' de ce décompte remonte à l'accession au trône de Pharaon du roi Amazigh Sheshonq 1er --dont Wikipédia m'a permis de découvrir qu'il est mort en 922 av. J.-C., qu'il était fils de Nimlot et de Tentsepeth et petit fils de Mehtenvreskhet (à vos souhaits !), qu'il eut pour enfants Osorkon Ier, Sheshonq II et Nimlot Ier, comme petits enfants Takelot Ier, Sheshonq III, Iouwelot et Nesbanebdjed III ... et qu'il régna de 945 à 924 av. J.-C. Mais bon ! Si vous insistez vraiment, j'arrête d'étaler un non-savoir que je n'avais pas il y a 10 minutes...
De manière moins académique, cette population Amazigh (également dite ''Chleuh'' ou ch'l Ha, et berbère au Maroc, kabyle en Algérie ou djerbienne en Tunisie) correspond aux premier habitants de tout le nord de l'Afrique jusqu'à l'invasion des armées d'occupation arabes (''les cavaliers d'Allah'') qui ne sont donc (et ils n'aiment pas qu'on le leur rappelle) que ''des colonisateurs sans espoir de retour''... Permettez-moi une anecdote, un souvenir personnel : mon épouse et moi traversions à cheval une oasis perdue du Désert blanc, dans la région de Siwa (entre Tobrouk et el-Alamein), lorsque nous avons croisé un groupe de paysans qui devisaient entre eux. Ma surprise quand j'ai réalisé que je comprenais ce qu'ils disaient n'a eu d'égale que la leur lorsqu'un ''n'srani'' (= un nazaréen, donc un chrétien) leur a parlé dans cette même langue. Les ''chleuhs'' occupaient bien tout le nord de l'Afrique, jusqu'en Egypte où ils ont donc régné !
Mais ces guerriers farouches (on parlait, au temps de l'Empire français, des ''irréductibles chleuhs'') n'ont jamais été soumis, et ils ont résisté aux carthaginois, aux romains, aux ottomans et aux européens (français et espagnols). Et s'ils ont cédé devant Allah, ce n'est que pour ce qui concerne la pratique de la foi (encore qu'il existe un fort reste chrétien dont mon regretté ami Mgr Pierre Boz était Exarque) : ils se sont repliés dans des zones montagneuses où ils ont conservé et protégé leur héritage culturel, leur langue, leur alphabet et leur mode de vie... avant de devenir, sous le nom prestigieux de ''goums'', les soldats invincibles qui ont eu raison de la Wehrmacht à Monte Cassino et au Garigliano, sous les ordres du futur Maréchal Juin, dans des corps à corps d'anthologie....
Une autre anecdote, moins personnelle mais plus amusante : depuis 1912, lors de la pacification du Maroc par les généraux Gouraud et Lyautey (et d'autres héros) le contingent français avait pu mesurer la vaillance de combattants chleuhs, dans la fameuse ''guerre du Rif''. Lorsqu'ils ont été ramenés en France après 1914 –et pour cause !-- nos ''piou-pious'' ont gardé l'habitude de désigner leurs ennemis du jour par ''les chleuhs''... Et voilà comment l'Armée allemande s'est retrouvée réputée être peuplée d'habitants d'une tribu du Moyen-Atlas !
Outre le maintien de leurs traditions vestimentaires, artistiques ou coutumières ( la ''Guédra'', la célèbre ''Fantasia'' ou le ''T'bourida'' –mot dérivé de ''baroud'' (qui veut dire la poudre ou la guerre)-- il leur reste de ce passé glorieux la pratique, dans les villages les plus reculés, de la Taskiwine, une danse martiale typique des montagnes du Haut-Atlas, qui tire son nom de la corne de bélier richement décorée que porte chaque danseur, le Tiskt, et fait vibrer les épaules au rythme des tambourins et des flûtes en bois d'olivier, ces ''raïtas'' au son si aigre. Cette pratique, qui encourage la cohésion sociale et l’harmonie, a joué un rôle certain dans l'histoire parfois difficile de ce peuple. Nul doute qu'on l'a dansée, et beaucoup, dimanche dernier...
Il me reste à demander pardon à ceux d'entre vous qui ne partagent pas mes choix (que je reconnais parfois contestables) pour tout ce qui touche au Maroc. Mais ceux qui me connaissent connaissent aussi l'analyse que je fais des relations franco-marocaines : ''L'Histoire retiendra que la France a exercé au Maroc une mission iso-coloniale. Mais la vérité est que tout français qui a mis les pieds dans ce pays s'est retrouvé lui-même comme ''colonisé'' par son charme, sa beauté, sa richesse, et la gentillesse de ses habitants''... qui deviennent souvent infréquentables, hélas, dès qu'ils s'expatrient. Mon ami d'enfance le Roi Hassan II aimait faire sur ce sujet des remarques éblouissantes... que nos dirigeants auraient mille fois mieux fait d'écouter religieusement, au lieu de nous enfermer dans leurs certitudes mensongères et doctrinaires qui ne mèneront jamais nulle part !
Nous reviendrons, dès demain, à des sujets plus habituels, c'est promis. En attendant, Bonne Année 2978 à nos amis berbères... même si cette notion n'a pas le moindre sens, en terre d'islam...
H-Cl.
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rarougrougrou · 2 years
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18. Choose a passage from your writing. Tell me about the backstory of this moment. How you came up with it, how it changed from start to end. Spicy addition: Questioner provides the passage.
🌼
"-Vous connaissez des chants Judéens ? En Hébreu ?
Notre jeune âme laissa échapper un soufflement de nez.
-Oui. Oui, j’en connais.
La rouquine continua de fixer l’écuyer, d’un regard empli de malice, semblant l’inciter à chanter quelque chose à son tour. Emilianne ricana en remarquant un tel regard. Elle se mit à réfléchir une seconde, avant de se lancer :
Ashira l'Adonai ki gaoh ga-ah
Ashira l'Adonai ki gaoh ga-ah
Mi khamokha ba'elim Adonai
Mi khamokha ne'dar baqodesh
Nah'ita veh'asdekha 'am-zu ga-alta
Nah'ita veh'asdekha 'am-zu ga-alta
Ashira, Ashira, Ashira
Ce fut au tour de Célice de s’arrêter complètement dans sa besogne pour écouter avec toute l’attention du monde ce chant qui semblait véhiculer tellement de joie. Elle se fit la remarque que l’écuyer avait une très belle voix, un peu timide, mais claire et douce, et d’un timbre toujours entre deux.
-Vous devriez chanter plus souvent. Affirma-t-elle, cet immense sourire étirant toujours ses lèvres. 
-Je prends ça pour un compliment dans ce cas. Répondit l’apprentie chevalier, sur un ton tout aussi enjoué.
-Et donc ? A quoi il correspond, ce chant ? Qu’est-ce qu’il raconte ?
Le sourire de l’élève du Roi sembla se faire imperceptiblement plus triste alors qu’elle se remémorait les souvenirs liés à cette mélodie. Toutefois, l’air de rien, elle expliqua :
-C’est un chant de réjouissance. Il raconte la joie et la reconnaissance du peuple hébreu envers Dieu, qui a aidé Moïse à les délivrer de l’esclavage en pays d’Egypte. Yetsiat Mitsrayim. Un événement qui se passe à la fin du shemot… comment disent les chrétiens ? She… Ezg… non, Exode ! Voilà, à la fin de l’Exode. 
La rouquine hocha la tête, compréhensive, affichant un léger rictus bienveillant, qui lui prenait chaque fois qu’Emilianne butait sur un mot de vocabulaire. Ainsi, les deux comparses continuèrent leur conversation, celle-ci rendant leur session de nettoyage bien moins pénible qu’elle ne l’était. Notre chère jeune âme tenta de traduire les paroles de ce fameux chant, tandis que Célice, elle, voulut lui apprendre les paroles du sien. 
Et pendant que la rousse et l’écuyer continuaient de chanter, sans que personne ne le remarque, Angharad s’était arrêtée de rouspéter."
Cet extrait d'ay'lonit se passe globalement après l'épisode de la bataille de fromage dans le livre 3 de Kaamelott. Comme la salle d'arme est en bordel complet, Angharad et mon oc Célice, une jeune servante, sont chargées de faire le ménage. Emilianne, mon autre oc, et l'écuyer d'Arthur, passe par là et décide de les aider, elle et Célice se mettent à chanter pour passer le temps
Emilianne a baigné depuis l'enfance dans une éducation juive, comme son père est originaire de Judée. Sa foi est quelque chose à laquelle elle tient beaucoup, et la musique également. Je voulais depuis longtemps écrire une histoire avec un personnage israélite et montrer comment cette culture l'influence dans ses valeurs et dans son quotidien.
Cette scène, je l'avais imaginée y'a très très longtemps, peut-être dès le concept de ma fanfic, donc elle a très peu changée entre la première image que je m'en étais faite et la version définitive
Et pour la chanson qu'Emilianne chante, c'est une chanson ben évidemment tirée du Prince d'Egypte. Donc c'est un anachronisme d'utiliser cette harmonisation et mélodisation, mais le texte est directement tiré de la Torah, donc je trouvais qu'utiliser cette version là allait parler à plus de monde en plus d'être la façon la plus claire de véhiculer que la foi peut être un moteur de joie et de plein de belles choses
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Des amours passantes et passagères
Dans l’un de tes poèmes, tu lui demandes de te parler des endroits où il a grandi, qu’il te montre sa maison, ses peines et ses souffrances, afin que ses souvenirs viennent tenir compagnie aux tiens. J’aimerais à mon tour te raconter, leur raconter, ce lieu où toi et moi avons grandi, où tes souvenirs sont devenus les compagnons des miens. J’aimerais raconter comment cette compagnie de souvenirs fusionna pour que ton souvenir vienne tisser la toile de ma mémoire. J’écris pour que la trace de ton souvenir ne puisse plus jamais quitter les miens. J’aimerais leur parler de cet endroit où a grandi notre romance contingente, éphémère, passagère, parisienne, printanière, tragique et dramatique.
Il existe au midi de Paris un endroit unique au monde, étonnant, cet endroit prend la forme d’un immense parc qui abrite en son sein différentes maisons liées à des pays ou à des institutions. Cet endroit, la Cité internationale universitaire de Paris, n’a comme unique cohérence que la bigarrure des architectures, où chaque maison trahit le souci d’exprimer un attachement à un temps, à un lieu, voire aux deux à la fois : ainsi cohabitent dans un même voisinage et en un même parc une « machine à habiter » brutaliste qui n’a de suisse que le nom et une maison aux allures de temple traditionnel japonais. Cet espace pas comme les autres, un espace autre, différent – différant – n’est pas une utopie. L’utopie c’est cet espace sans emplacement sur lequel nous projetons, fantasmons, rêvons, idéalisons une société parfaite. Cette cité puisque réelle – inscrite effectivement dans notre espace en un lieu donné – n’est pas une utopie, mais une hétérotopie. L’hétérotopie c’est un espace autre, une utopie effectivement réalisée comme nous le dit Foucault. Ce sont ces espaces autres ou différents qui sont hors de l’espace dominant. La Cité U est une hétérotopie en raison de la manière d’y habiter. Plutôt que de parler de résidentes, il nous faudrait parler de passagères : c’est un lieu où par définition nous y restons que de passage, le temps d’un échange académique, d’un stage, d’une résidence ou d’une thèse. Y venir, c’est déjà se préparer à partir. C’est un chez-soi qui ne sera jamais à soi. La résidente est nécessairement une passagère.
Au levant de cet immense parc se niche une maison blanche aux volets bleus, cette maison est la plus petite de toute la cité et peut-être aussi la plus hétérotopique de toutes. À en croire son directeur, elle serait la seule qui applique les souhaits de M. Honnorat de par son architecture. Hétérotopie dans l’hétérotopie, cette maison ne nous rappelle pas une usine, un hôpital, une école ou une prison. Les chambres ne sont pas juxtaposées le long d’un corridor, évoquant ainsi les couloirs lugubres et sans vie des architectures de l’enfermement, mais sont disposées de telle manière qu’elles encerclent le cœur de la maison qui devient véritablement un foyer. Chaque passagère, si elle veut rejoindre sa chambre, aller à la cuisine ou se rendre dans les salles d’eau devra nécessairement traverser la pièce commune. À chaque sortie ou entrée apparait la possibilité d’une rencontre – heureuse ou fâcheuse au gré de la passagère que l’on rencontrera.
Au cours des deux années passées dans cette petite maison blanche, pléthore de rencontres ont eu lieu: souvent celles-ci se limitaient à un seul et unique bonjour, un signe de tête ou un regard ; parfois s’établissait au fil des jours une forme de complicité pas tout à fait naturelle mais non plus pas feinte du simple fait de cette cohabitation nécessaire ; qu’en de rares occasions ces rencontres devinrent véritablement relations de telle sorte que le lien qui nous unissait n’était plus de l’ordre du passage mais de la pérennité de l’amitié excédant le bref temps de nos passages. Une seule et unique fois une passagère est devenue une amante.
Cette amante, c’était toi. Je te regarde et tu ne te doutes pas que je rédige ces lignes. Je vois ta gracieuse et fine silhouette, ta haute taille et ta démarche assurée. Je vois tes yeux bleus cernés de chaque côté par deux fines mèches de chaque côté de ton front, ces mèches se torsadent légèrement et prennent une courbe au niveau des joues roses et rebondies maculées de tâches de rousseur comme le reste de ton visage et qui te donnent un air espiègle. Ce que j’aime par-dessus tout dans ton visage ce sont tes rides qui témoignent d’une vitalité et une expressivité riche détonnant avec notre première impression de sévérité qui se dessine dans ton visage au repos. Il y a les rides de ton front : celles à la jonction du haut de ton nez et du coin intérieur de tes yeux. De l’autre côté, là où se torsadent tes mèches, des pattes d’oies se révèlent comme celle de ma tulipe noire. Si nous regardons ta bouche, tes fossettes nous sautent aux yeux ; celles-ci me ravissent à chacun de te sourires J’aime encore plus tes rides quand elles s’accentuent par une grimace, car je sais que tu délaisses un certain esprit de sérieux pour faire place à la malice et à la complicité. Ces rides sont d’autant plus touchantes car elles possèdent une certaine dimension dramatique, celle d’une perte qui t’a fait grandir trop vite à un moment, celui de l’adolescence, où le champ des possibles ne parait plus aussi infini qu’à l’enfance mais semble toujours marquée d’une incommensurabilité. Tes rides, dans la mesure où elles suggèrent un autre visage qui n’est plus, tracent sur ton visage la présence d’une absence, celle de la fin du monde, du monde qui t’a mis au monde. Celle-ci se devine aussi quand on observe ton petit nez d’une finesse délicate, ce nez minuscule orné de deux narines toute ronde encore plus prononcée par le contraste que produit ces rides. Il y a finalement ta bouche, cette bouche que tu tords et distords lorsque tu es prise par la cogitation ou la circonspection ; cette bouche aux lèvres roses et pulpeuses qui ne s’embrassent jamais réellement et de cette béance nous pouvons entr’apercevoir tes dents absolument blanches.
Nous oublions trop souvent d’écouter les mots, nous devons apprendre à entendre ce que les mots nous disent. Ta présence est ravissante, ravissante au sens le plus littéral du terme, je me suis senti comme pris de force par l’éclat de ton être, ton aura. Celle-ci m’a happé d’emblée. Puis nous nous sommes séduites et tu m’as ravie. Ton sens de l’écoute, ton sens de l’humour, ta curiosité et ta légèreté ont permis à un sentiment de confiance s’installer. Toute confiance véritable est une fiance, c’est-à-dire un engagement solennel et une promesse qui proclame : je veux que tu sois – je veux que tu existes (je veux que tu sois) et je veux que tu deviennes toi (je veux que tu sois). C’est dans le ravissement et la fiance que peut émerger le sentiment amoureux. Celui-ci émerge en s’abimant, ce n’est pas un hasard que l’on dit tomber amoureuse, car tomber amoureuse c’est s’abimer dans l’aura de l’être aimé, c’est désirer une errance infinie dans le paysage du corps de l’autre et s’aventurer dans le dédale des souvenirs de cet être afin que cette compagnie des mémoires puisse exister réellement. Le monde est chamboulé et l’on ne souhaite que l’être aimé devienne notre seul et unique cosmos.
Comment savoir si l’on est amoureux ? Est amoureuse, écrit Barthes, la personne qui attend. Force est de constater que chaque fois que je me rends dans le foyer de notre hétérotopie, c’est l’attente, ce tumulte d’angoisse, qui me submerge : seras-tu là ? Daigneras-tu discuter avec moi ? T’asseoir à mes côtés ? J’attends ta présence, mais plus encore j’attends un sourire, un regard et même une caresse ; je n’attends qu’un seul signe de tendresse ou d’affection qui à nouveau pourra me ravir et me rassurer. Chacune de mes venues dans les pièces communes s’accompagne de l’impatience de celle qui attend.
Cet amour, chère passagère, il doit être à la mesure du lieu où nous vivons, du lieu où je t’attends. Au sein de l’hétérotopie, je veux vivre avec toi une histoire inscrite dans un temps autre que celui des horloges et des calendriers, en dehors du temps physique et linéaire. Une romance authentique dans une hétérotopie doit s’inscrire dans une autre temporalité : une hétérochronie. Dans un lieu autre, penser un amour autre à partir d’un temps autre. Ce n’est pas l’amour des contes de fées que j’attends, je sais bien que nous ne vivrons pas heureuses jusqu’à la fin de nos jours et ayant beaucoup d’enfants. Toi et moi partirons au début de l’été dans nos contrées respectives et reprendrons le cours de nos vies comme ils s’étaient arrêtés le temps de notre passage. C’est évidemment un amour tragique car dès le moment de son éclosion il est voué à disparaitre à la fin de nos passages, il est par essence éphémère. C’est un amour qui jaillit, fleurit, éclot et périt. Cet amour sort du temps chronologique, ces successions de moments inscrits dans une linéarité, il est sans but hormis lui-même. Cet amour qui s’inscrit dans un temps autre, dans une hétérochronie, doit être kairologique pour qu’il puisse exister. Kairos dans la mythologie grecque prend la forme d’un petit dieu ailé, il représente l’occasion ou l’opportunité, ce petit dieu ailé ne se laisse apercevoir que par une touffe de cheveux au sommet de sa tête. Lorsqu’il passe devant nous, trois opportunités s’offrent à nous : ne pas le voir ; le voir et ne rien faire ; le voir et au moment de son passage tendre la main pour saisir l’occasion propice. Dans le cas d’un amour hétérochronique au sein de l’hétérotopie, il importe aux amantes de tendre la main à ce dieu ailé pour que les amantes puissent se tendre la main mutuellement, la prendre, la caresser et sentir la présence de l’autre en touchant et en étant touché. Cela exige d’être présent au moment présent, d’écouter son intuition et d’habiter l’instant dans une spatialité qui n’est pas linéaire. Dans le cas d’un amour passager, ce qu’il convient de cueillir est le sentiment amoureux propre dans tout son tragique et sa fugacité – Carpe amorem et qu’advienne l’amour passager.
À mes futures amours, ce sera cette saga que je narrerai quand je parlerai des lieux où j’ai grandi afin que mes souvenirs viennent tenir compagnie aux leurs. C’est cette même saga qui, à la fin de nos passages hétérotopiques, viendra à jamais hanter notre mémoire et les murs de cette singulière maison blanche aux volets bleus, où fugacement mes souvenirs ont tenu compagnie aux tiens.
L’attente amoureuse est l’attente que l’autre sache aussi saisir cet amour en attrapant la touffe du dieu ailé pour qu’advienne en l’hétérotopie la romance hétérochronique. La première fois que je t’ai pris la main chère passagère, j’ai cru que tu avais toi aussi aperçu ce dieu ailé, que tu l’avais attrapé par sa maigre touffe. Que les nuits d’amour qui suivirent cet évènement de la première caresse étaient la preuve que le dieu de cet autre temps était passé et que dyadiquement nous avions su le saisir. De simple amante, tu serais devenue l’amoureuse passagère. Les semaines s’écoulent et plus je passe du temps en ta compagnie, plus je me rends compte que certes Kairos est passé mais tu ne l’as pas saisi.
Le drame de cette romance est que toi mon amante, tu n’es pas devenue l’amoureuse passagère mais simplement la passante. La passante c’est l’incarnation de l’irréel du passé, de la contingence, de ce qui aurait pû ne pas arriver. En ne cueillant pas mon amour chère amante, il ne me reste que ta figure comme passante. Et mélancoliquement, je porterai ta présence de passante, dont la réminiscence sera teintée à la fois les souvenirs effectifs, ceux où les tiens ont tenu que trop brièvement compagnie aux miens, et les souvenirs du non-évènement de tout ce que nous aurions pu vivre mais que nous ne vivrons pas. C’est la compagnie de ces souvenirs réels et contingents qui viendront habiter mon cœur.
« Ô toi que j’eusse aimée ».
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miroir-de-sports · 6 days
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Yves Costille, cyclo navigateur
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Sortie vélo 12 janvier 2022
Parmi ceux qui ont souhaité partager l'hommage rendu à Yves Costille, ils sont nombreux à avoir découvert une passion qui l'animait et qu'ils ignoraient. Aux souvenirs du gardien de but de Pontailler-sur-Saône, du cycliste chevronné qui a inscrit son nom au palmarès du Challeng'Afrique en mai 2015, du pilote de tandem dévoué à Jérôme, déficient visuel du Club de Chevigny-Saint-Sauveur, s'ancrera désormais l'image d'un navigateur.
On doit la commémoration marine suivante, à Danielle, secrétaire de l'association Ascola, le Club croisière dijonnais.
Yves, je vais parler de toi au nom de l’ASCOLA association qui a permis à de nombreux dijonnais mais pas que, de pratiquer la voile de croisière sans bourse délier, même si Dijon, en France, est l’un des endroits les plus éloignés de toute mer.  
Tu as succédé à Maurice Bomann comme président et tu l’as été pendant 12 ans, ensuite tu es devenu trésorier, notre actuel président est Max Ducuing dont je salue la présence ici. 
Pour nombre d’entre nous tu as été le pilier de notre association, bénévole bien entendu. De nombreux chefs de bord nous ont aussi accompagnés bénévolement : Maurice, Jean-Paul, Hervé, Lionel, Max, Serge, Philippe, Robert, Gérard, Bernard et j’en passe. Beaucoup sont ici aujourd’hui. Ils ont emmené les membres de l’association naviguer en Italie, en Croatie, dans les Antilles, en Polynésie. 
Yves, certes tu aimais naviguer mais par-dessus tout partager et transmettre, tu nous a permis de découvrir et aimer ces voyages écologiques avant l’heure et si « prenants ». 
Tu as organisé, avec d’autres bien sûr, des croisières côtières, hauturières, des week-ends de voile de loisir à Panthier, des visites au salon nautique pour louer les bateaux et le fameux anniversaire des 20 ans de l’ASCOLA en 2002 où les adhérents se sont retrouvés sur 2 grands voiliers : l’Etoile polaire et l’Etoile molène pour un tour dans les Anglo- Normandes, navigation, chants et danses, bonne chère et bons crus, quelle Fête et quelle convivialité ! 
Grâce à tes connaissances très pointues acquises aux Glénans, à ton calme, ta patience envers les néophytes tu as su transmettre, rassurer, permettre de progresser et de devenir plus autonome. 
Attention, patience et calme ne signifient pas manque de fermeté car tu savais aussi cadrer quand il fallait.  
J’ai souvent navigué à ton bord avec Hélène. Avec toi j’ai appris le vocabulaire maritime nécessaire pour que l’équipage se comprenne : pas de cordes ou de ficelles mais des écoutes, des drisses, des bouts, des aussières, des bras de spi etc… 
Appris à lire les cartes marines, à calculer les 12èmes des marées, le marnage, les courants leur sens et leur vitesse, les allures de la voile au vent, comment négocier les vagues en cas de houle, de quel côté   franchir les bouées cardinales, les alignements de feux pour les entrées de port la nuit, les phares (les Héaux de Bréhat, Keréon, la Jument, le Stiff et reconnaître leurs éclats pour se repérer). Un autre monde. 
Nous n’avions pas de GPS et tout se faisait à l’estime. Heureusement, pour toi, c’était simple et clair même si pour certains d’entre nous c’était un vrai casse-tête. 
Tu nous as emmenés dans tous les ports et les mouillages de Bretagne et de Vendée, en Normandie aussi, au départ du petit port de Diélette dans le Cotentin, aux iles Scilly, à l’ile de Wight et à Portsmouth, dans les Anglo-Normandes : Jersey, Guernesey, Serk et les îles Chausey. 
Tu as pris la responsabilité d’escadres de bateaux, 3 ou 4 voiliers et même 8 ou 9 petits Muscadets dans le Golfe du Morbihan. Quelle responsabilité effectivement ! Toujours en alerte au cas où l’un d’entre eux soit en difficulté, s’avise de partir toutes voiles dehors en ayant oublié de relever son ancre par exemple, s’échoue sur un banc de sable ou ne parvienne pas à quitter son mouillage à Chausey où c’est toujours difficile ou encore parte dans la mauvaise direction. ça n’étaient pas des vacances pour toi mais toujours le partage, l’engagement. 
Avec toi nous avons navigué en toute confiance et sécurité, même dans les endroits dangereux dont les noms donnés par les marins  font peur : des récifs appelés Pater Noster ou la balise nommée La Noire Pute dans les parages de Guernesey. Avec toi on les passait sans trembler. 
Il y a tout de même une chose que tu faisais qui était désagréable c’est quand, bien blottis dans notre couchette, tu venais nous réveiller car c’était notre tour de quart de nuit. 
J’ai un souvenir heureux et ému d’un super quart de nuit avec Hélène. 
Et la vie à bord, l’amitié encore, le partage des tâches pour les manœuvres, la conduite du bateau et la vie quotidienne. Les repas arrosés ou non, les histoires drôles qu’on avait le temps de se raconter pendant les longs bords. Tu en connaissais beaucoup, je ne me souviens que de celle où il s’agissait de gagner des Bounty… ça dira sans doute quelque chose à ceux qui ont navigué avec toi. Beaucoup de rires partagés aussi. 
Une navigation m’a particulièrement interpelée : toi qui aimais les mouillages forains et les petites escales, cette année-là nous avons fait tous les ports ayant des cafés disposant de télévisions. 
En fait c’était en 1998 et, bien sûr, pas question de louper la coupe du monde de foot (une de tes autres passions), faut pas exagérer quand même. 
Bref Yves, je résume, désintéressement, partage, transmission, savoir rassembler autour de soi, amitié, responsabilité, énergie, gaieté, compétence, patience et bonne humeur. 
Pour moi Yves tu respires le large, le vent, l’ouverture et pour chaque coin de côte Bretonne j’ai dans le cœur Yves et Hélène. 
Bientôt je vais me rendre à l’île de Sein et là je vais vous retrouver  tous les deux entre les feux deTévennec, de la Vieille et le pignon peint d’une bande noire sur une maison, pour signaler l’entrée dans le petit port de Sein. 
A bientôt Yves 
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