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#Tanguy le retour
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pdj-france · 8 months
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D'après Matteo Moretto, la Real Sociedad est apparue comme l'un des nombreux candidats pour signer Sergio Reguilon de Tottenham Hotspur, qui a déménagé aux Spurs pour 25 millions de livres sterling le 19 septembre 2020, comme indiqué dans l'article de Moretto. Après avoir passé la saison précédente en prêt, il pourrait devenir un autre sortant alors qu'Ange Postecoglou tente de finaliser son équipe avant la date limite du mercato estival. Sergio Reguilon pourrait faire son retour en Liga Pas de sélection est un mauvais signe pour Sergio Reguilon L'Espagnol n'a pas été sélectionné pour la rencontre d'ouverture des Spurs en Premier League contre Brentford. Le manager de Tottenham semblant favoriser les talents de la nouvelle recrue Destiny Udogie, le défenseur gauche verra peu de temps de jeu cette saison à moins qu'un transfert vers un autre club ne soit effectué. PDJ: Les Spurs d'Ange Postecoglou donneront la priorité aux sorties avant de poursuivre le changement du "phénomène" de Harry Kane Alors que le club du nord de Londres ait acheté l'ex joueur du Real Madrid pour un montant de 27 millions de livres sterling, il n'a pas réussi à impressionner les managers passés et actuels, ce qui a entraîné un manque d'apparitions et de périodes de prêt. En conséquence, les frais de transfert potentiels seront certainement bien inférieurs à ce que les Lilywhites ont remboursé en 2020. Encore un achat décevant Reguilon serait peut-être classé comme l'un des nombreux transferts ratés que Daniel Levy a orchestrés au cours des dernières saisons. Il rejoint Tanguy Ndombele, Bryan Gil et Ryan Sessegnon en qualité de joueurs qui ont été achetés dans l'espoir qu'ils joueraient dans la première équipe pendant de nombreuses saisons à venir – mais ont perdu pour une raison ou une autre. PDJ: "Offre écrite": Tottenham Hotspur semble désormais prêt à faire une nouvelle offre pour l'attaquant "impitoyable" après la sortie de Harry Kane Toutefois pour lui, son prêt à l'Atletico Madrid n'a pas fonctionné. Le défenseur a raté de nombreux matchs en raison d'une blessure et n'a jamais joué 90 minutes complètes dans aucun match de la Liga. Regarder : Entretien avec un expert en matière de transferts Une bouée de sauvetage potentielle Alors que l'ex vainqueur de la Ligue Europa n'ait pas réussi à trouver le réussite sous Diego Simeone, il a eu du réussite en jouant en Liga avec Séville avant de passer en Premier League. Peut-être qu'en allant dans une nouvelle équipe alors qu'il est en pleine forme, il a une chance de relancer sa carrière après plusieurs années d'incohérence. Crédit image principale : Acabashi–CC BY-SA 4.0
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conatic · 11 months
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Libération d'Olivier Vandecasteele: les parents d'un Brugeois détenu au Cambodge appellent à l'aide
Après les efforts qu'a faits le gouvernement pour obtenir la libération d'Olivier Vandecasteele d'Iran, les parents de Tanguy Taller, un Brugeois emprisonné au Cambodge depuis quatre ans, appellent également à l'aide. Tanguy Taller a été condamné à la prison à vie pour trafic de drogues, ses proches clament son innocence.
Publié le 28-05-2023 à 13h45
Ils affirment qu'il a été condamné sur base d'une déclaration, dont l'auteur s'est ensuite rétracté. "Il a écopé d'un simulacre de procès, lors duquel toutes les règles de droit ont été bafouées et il a reçu une lourde peine symbolique pour un délit qu'il n'a pas commis", selon eux.
Les retours sur les conditions de détention dégradantes d'Olivier Vandecasteele s'appliquent également à leur fils, poursuivent-ils. "Tanguy a dû dormir sur des blocs en béton pendant 56 mois, dans une cellule surpeuplée, bruyante et constamment éclairée."
Ils espèrent que les Affaires étrangères feront autant d'efforts pour le libérer. Ces dernières confirment suivre le dossier Taller et affirment que des démarches sont entreprises tant au Cambodge qu'en Belgique pour lui permettre d'être rapatrié.
Selon le SPF Justice, entre 450 et 500 dossiers de Belges incarcérés à l'étranger sont gérés par les Affaires étrangères.
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L'actualité de la semaine du 27 mai 2023
Source: DHnet
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coulisses-tv · 1 year
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"Tanguy, le retour" à revoir sur M6 vendredi 21 avril 2023 - Vidéo
http://dlvr.it/Smjx5B
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bspolink1348 · 1 year
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Les nouveautés de la semaine (16/01/2023)
A la une : Leçons de sociologie criminelle / Émile Durkheim
Cote de rangement : HV 6026 .F7 D 265909 / Domaine : Sociologie
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"Ce livre est né d'une découverte exceptionnelle : un manuscrit inédit de la main de Marcel Mauss, qui permet de mettre au jour un cycle complet de leçons du sociologue Emile Durkheim sur le crime et la peine. Le XIX ? est le siècle des hygiénistes : on s'affole devant l'éventuelle contagion des comportements "déviants". L'anthropologie criminelle affirme le caractère pathologique du crime et propose pour la première fois une typologie des criminels. Cette perspective positiviste, Durkheim la renverse radicalement : pour lui, c'est l'influence de la société, plutôt que les caractéristiques intrinsèques des individus, qui permet d'expliquer les différentes formes de criminalité. Les changements de modèle de société, soumis au processus d'individuation, les crises économiques et politiques, les bouleversements de la structure familiale, l'effacement des croyances religieuses sont constitués en variables clés. Durkheim est ainsi le premier à envisager le crime sans considération morale, comme la simple transgression d'une norme. Ce cours a été dispensé en 1892-1893, l'année de la soutenance de sa thèse (De la division du travail social), un an avant la parution des Règles de la méthode sociologique, et quatre ans avant Le Suicide, trois ouvrages qui se trouvent désormais éclairés sous un nouveau jour." - Quatrième de couverture
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Sciences politiques
Atlas stratégique : de l'hégémonie au déclin de l'Occident / Gérard Chaliand, Roc Chaliand, Nicolas Rageau
Cote de rangement : G 1046 .F1 C 265853
La révolution par l'amitié / Dionys Mascolo
Cote de rangement : HX 542 M 265917
Du totalitarisme en Amérique : comment les États-Unis ont instruit le nazisme / Patrick Tort
Cote de rangement : JC 481 T 265914
La République ? Quelles valeurs ? : essai sur un nouvel intégrisme politique / Jean-Fabien Spitz
Cote de rangement : JN 2594 .2 S 265911
Le vote clivé : les élections présidentielle et législatives d’avril et juin 2022 / sous la direction de Pascal Perrineau
Cote de rangement : JN 2959 V 265912
Guerre et écologie : l'environnement et le climat dans les politiques de défense en France et aux États-Unis / Adrien Estève
Cote de rangement : UA 11 E 265910
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Gestion
Le travail et ses problèmes : biologie, sociologie et politique chez John Dewey / Emmanuel Renault
Cote de rangement : HD 4904 R 265902
Servir les riches : les domestiques chez les grandes fortunes / Alizée Delpierre
Cote de rangement : HD 8039 .D52 D 265903
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Sociologie
La peur des autres : essai sur l'indésirabilité / Michel Agier
Cote de rangement : HM 1033 A 265907
Quartiers confinés : vécus, ressources, territoires / sous la direction de Jessica Brandler-Weinreb
Cote de rangement : HM 1131 B 265915
Les violences sexistes après #MeToo / Catherine Cavalin, Jaércio Da Silva, Pauline Delage e.a. (dir.)
Cote de rangement : HQ 1237 V 265901
Au-delà du crime : ethnographie d'un gang transnational / Martin Lamotte
Cote de rangement : HV 6446 L 265922
Ils ne savaient pas... pourquoi la psy a négligé les violences sexuelles / Bruno Clavier
Cote de rangement : HV 6556 C 265920
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Finance
Vivre à crédit : le conservatisme financier à l'épreuve du temps / Tanguy Séné
Cote de rangement : HG 3701 S 265905
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Éducation
Les nouvelles portes des grandes écoles / Annabelle Allouch
Cote de rangement : LB 2351 .4.F8 A 265908
L'école sans école : ce que le confinement nous dit de l'éducation / [par Stéphane Bortzmeyer, Gilles Braun, Eric Bruillard e.a.]
Cote de rangement : LC 5800 E 265913
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Environnement
Mal de terre / Nikolaj Schultz
Cote de rangement : GE 195 S 265921
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Anthropologie
Exercices d'observation / Nicolas Nova
Cote de rangement : GN 346 .4 N 265919
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Communication
Monolithes : retour d'une mythologie de l'âge spatial / Antonio Dominguez Leiva
Cote de rangement : PN 1997 .A214 D 265906
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Religion
Face à une guerre sainte / Sylviane Agacinski
Cote de rangement : BP 65 .F8 A 265904
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Santé
Pandémies : nos sociétés à l'épreuve / sous la direction de Claudia Senik
Cote de rangement : RA 651 P 265916
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Sciences
Pasteur : une science, un style, un siècle / Bruno Latour
Cote de rangement : Q 143 .P2 L 265918
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Informatique
La révolution métavers : le défi de la nouvelle frontière d'Internet / Philippe Rodriguez
Cote de rangement : TK 5105 .8864 R 265900
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Tous ces ouvrages sont exposés sur le présentoir des nouveautés de la BSPO. Ceux-ci pourront être empruntés à domicile à partir du 30 janvier 2023.
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Tanguy Is Back (2019) 
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unetealombre · 5 years
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lesgenouxdanslegif · 3 years
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LE GENRE DE WEEK END A FAIRE PASSER UNE MELEE DE RUGBY POUR UNE DOUCE ETREINTE.
Accroche-toi, on sort la boîte à gifles.
CORSE : bon cette fois-ci t’es au courant, Lambert Santelli s’attaque au record du GR20. Aujourd’hui à 15 heures, il se met à table pour le menu dégustation : salade de cailloux, rochers à la broche et gratin de racines, île flottante aux névés. Record de François D'haene à battre sans indigestion : 31h06’. Lambert l’a écrit : il vise 31h05’.
DOLOMITES : un paysage méga stylé quand on lève les yeux, des chemins 4x4 pas du tout stylés donc pas besoin de lever les pieds. C’est le Lavaredo. Le jeune Xavier Thevenard devrait pouvoir intégrer le top 250.
CALIFORNIE : la Western States est de retour. Et Jim Walmsley aussi. La grande tige de Flagstaff sera face à deux choix difficiles : détruire la concurrence ou détruire son bide. Chez les filles, énorme bagarre de rue entre Ruth Croft, Clare Gallagher, Audrey Tanguy, Camille Herron ou Ragna Debats. Ça va être violent, un appel à donner son sang a été lancé.
ANDORRE : Pau Capell devrait s’imposer avec environ quatre jours d’avance sur le deuxième. À noter que c’est pas le mythique Andorra Ultra Trail mais une vulgaire copie qui fait penser aux sacs « Luis Vuitton » sur les ramblas de Costa Brava.
MAIS SURTOUT : le grand retour de Gérard au Trail des pâquerettes. Tout juste soigné d’une saloperie de pubalgie, il sera aligné sur le 11 kilomètres. Mireille sera quant à elle sur le 21 kilomètres (300 mètres de dénivelé) de la course nature des écureuils enragés. Mais aussi : Didier sur la grimpée des abricots pas mûrs, Stéphanie sur l’ultra des sauterelles albinos et Jean-Kévin en duo avec Kévin-Jean sur le 69 kilomètres du trail du pastis.Bon week-end à toutes et à tous avec le sport le plus stylé de l’univers.
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Photo Alexis Berg
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tanguy-de-saint-cyr · 4 years
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Aventure et Volcans, agence et tour-opérateur fondé en 1983 par Guy, Monique et Tanguy de Saint-Cyr, une famille de chasseurs de lave spécialisée dans les voyages et expéditions sur les volcans actifs depuis 37 ans. Avec plus de 50 circuits différents, nous vous proposons chaque année de nouveaux voyages en petits groupes accompagnés par de guides spécialistes, mais aussi des voyages individuels et des voyages sur-mesure. De la simple randonnée à la grande expédition nous couvrons les principales zones volcaniques de notre planète toujours à l'affut de nouvelles éruptions volcaniques ou de volcans en phase de réveil.
Pionniers dans ce domaine, nous avons ouvert la voie de nombreuses nouvelles destinations volcaniques au fil des années. Toujours soucieux de faire découvrir des volcans mythiques et peu connus dont seuls les noms étaient mentionnés sur les cartes et dans des récits historiques, nous avons souvent joué d'audace et de persévérance pour arriver à nos fins.
Mais, n'avez-vous jamais assisté à une éruption volcanique ? Parmi les spectacles qu'offre la nature, c'est sans nul doute le plus surprenant, le plus puissant et souvent le plus inattendu. Sans parler des éruptions cataclysmales capables de bouleverser des régions entières et dont l'impact climatique peut être ressenti dans le monde entier, nous vous invitons à crapahuter en notre compagnie sur les principaux volcans actifs de notre planète pour découvrir de magnifiques paysages minéral, assister à de nombreuses éruptions volcaniques et rencontrer les populations qui vivent aux pieds des volcans. Mais quel que soit la somme de bonne volonté et d’efforts exigés par l’ascension d’un volcan, l’observation d’une éruption volcanique ou par une situation hors du commun, la sécurité des participants reste le souci numéro un des organisateurs. Jouer avec le feu d’accord, mais pas avec la santé ou la vie des clients !
Un guide accompagnateur, spécialiste du terrain, encadre les groupes constitués de 5 à 12 personnes, gère les marches d’approche et les ascensions, mais aussi explique les mécanismes de l’activité volcanique et les méthodes de surveillance de ces monstres de feu. Enfin, il vous parlera aussi bien entendu des mythes et légendes encré dans les croyances des peuples qui vivent depuis des millénaires dans ces zones volcaniques.
Si les volcans sont bien sûr à l’honneur de chacun de nos circuits, pas question de passer à côté des musts de ces destinations souvent lointaines. Rencontre avec les habitants, approche culturelle des peuples croisés, découverte de la nature et de la biodiversité, observation animalière et découverte du patrimoine archéologique font aussi partie du programme.
Au fil des années, une alchimie aussi étonnante et mystérieuse que les secrètes convulsions souterraines de notre terre s’est créé progressivement entre guides et membres de la famille de Saint-Cyr, assurant une grande part du succès de l’agence.
La grande expérience de Guy, associée à celle de Tanguy lui-même tombé dans le chaudron volcanique dès la petite enfance, est la source inépuisable de nouveaux itinéraires, toujours surprenants et servis brûlants.
Tanguy, gérant de la société et chef de produits Europe et Afrique, accompagne lui aussi sur de nombreuses destinations. Toujours à l’affut des récentes éruptions, il élabore régulièrement de nouveaux circuits exclusifs sur les volcans actifs.
Guy, toujours prêt à partir en expédition ou accompagner un nouveau « spécial éruption » trépigne d’impatience quand ces phénomènes éruptifs se font désirer…
Morgan, le fils de Tanguy, gère l’agence à Lyon, s’active sur le commercial, répond à vos appels ou résout les imprévus et imbroglios logistiques. Chef de produits Asie et Pacifique, Il accompagne également sur de nombreuses destinations comme le Japon et la Nouvelle Zélande.
Roxana, la femme de Tanguy, chef de produits Amériques et plus particulièrement du Costa Rica dont elle est originaire accompagne elle aussi sur les volcans d’Amérique Centrale depuis de nombreuses années.
Mathieu, grand spécialiste du sur-mesure et des extensions de voyage sera votre interlocuteur si vous désirez réaliser un voyage personnalisé et exclusif ou simplement une modification comme un retour différé.  
Une partie de notre équipe vous attend à l'agence située à Lyon, 73 cours de la Liberté. N'hésitez pas à venir nous rendre visite pour nous demander des informations ou discuter de vos projets de voyages, nous nous ferons un grand plaisir de vous accueillir et de vous aider dans le choix de la destination volcanique.
Vous pouvez également nous téléphoner au numéro suivant : 0478605111 ou par mail : [email protected]
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unpeuchaquejour · 4 years
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Calligraphie en bois
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Mercredi 11 septembre 2019
Beau temps au réveil. Les moutons de l'autre coté de la grille, tu fais "bêêê" ils lèvent la tête et déboulent.
Café cannelé, jaguar noire, c'est JL qui nous fait la bise. Classe G performance de 911 prix d'un petit pavillon.
Tomates mozza jambon, sieste durant laquelle j'ai ronflé fort (parait-il).
Ensuite direction la plage. Le parking vers la plage gay est fermé. Ça fait bizarre. Encore un truc qui disparait, un truc qui touche notre intégrité. On file dans les dunes, des beaux, des moins beaux, des jeunes, des moins jeunes. Dessiné l'horizon. La dune noire de pins et d'herbes et de contre jour. Content du dessin pas réaliste mais suffisamment pour me satisfaire. Restés jusqu'à 18:00 puis retour sur le parking désaffecté. "HOMOPHOBIE" écrit sur le panneau de l'office des forêts. Gros tas de sable qui bouchent l'entrée et la sortie. Impression de lieu hanté, de présences qui voudraient revenir. Sur impression des picnics passés et luminosité sombre. Comme si la lumière avait été éteinte.
Bière à l'Ancre. Olives offertes par le patron. Photos des couilles du Pape de J qui ne se souviens plus que l’appellation venait de lui. Remis à jour le tumblr de dessin. Fait du bien le soleil sur mon dos, le sable sous mes pieds.
Photos de différents tronc d'arbres grisés et tordus, comme des calligraphies en bois.
Puis mon père au téléphone pendant une demi heure qui me raconte sa journée chez ma tante paraplégique, le naufrage et la ruine de cette vie, mon cousin, gentil ours Tanguy dévasté par l'accident de sa mère et je n'arrive pas à entrer dans le compassionnel.
Sable dans mes poches, sous mes couilles et dans le maillot de bain.
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Frise chronologique :
1917 Guillaume Apollinaire utilise pour la première fois le mot surréaliste. Les artistes André Breton et Louis Aragon se rencontrent
1919 Mars : La revue Littérature qui est dirigée par André Breton, Philippe Soupault et Louis Aragon publie sont premier numéro Mai : L'écriture automatique est née des mains d'André Breton et Philippe Soupault lorsqu'ils rédigent Les Champs magnétiques.
1920 17 janvier : L'artiste Tristan Tzara débarque à Paris. 23 janvier : Le Palais des fêtes à Paris fait son premier Vendredi de Littérature 30 mai : Publication des Champs magnétiques au Sans Pareil.
1921 14 avril : Rupture entre André Breton et Tristan Tzara lors d'une dernière manifestation du Dadaïsme. 13 mai : Scandale au procès Barrès salle des Sociétés savantes. Décembre : À Paris se tient une exposition collective des oeuvres de Joan Miro et Man Ray à Paris
1922 Formation du « mouvement flou », qui deviendra le surréalisme au cours de l'année 1924 Mars : nouvelle parution de Littérature avril : André Breton quite finalement le mouvement Dada
1923 Juillet : Tristan Tzara organise une soirée au théâtre Michel avec le poète russe Iliazd. Septembre : l'artiste André Breton fait la rencontre du poète Saint-Pol-Roux.
1924 15 octobre : L'écrivain André Breton publie le Manifeste du surréalisme 1er décembre: Le premier exemplaire de La Révolution surréaliste est publié
1925 juin : La Galerie Pierre tient une exposition de l'artiste Joan Miro à Paris août : À l'occasion de la guerre du Maroc, le mouvement surréalisme se tourne vers le communisme
1926 Mars : Man Ray fait scandale avec ses statues océanienne, dite indécentes, exposée à Paris
1927 Janvier : Le fondateur du surréalisme, André Breton se joint au parti communiste. Juin : la Galerie Surréaliste tient une exposition de peintures réalisée par Yves Tanguy.
1928 Un chien andalou, célèbre film surréaliste, de Salvador Dali et Luis Buñuel est présenté devant public pour la première fois.
1929 Juin : La revue Variétés publie un numéro spécial : « Le surréalisme en 1929 ». octobre : Un Chien andalou film par Salvador Dali et Luis Buñuel est projeté au studio 28 de Paris
1930 Mars : Le troisième manifeste, du surréalisme par Robert Desnos est publié, juin : Le Second manifeste du surréalisme est publié aux Éditions Kra. juillet: Le premier numéro du Surréalisme au service de la révolution, dirigé par André Breton est publié
1931 Première exposition des artistes surréaliste (Dali, De Chirico, Ernst, Miró) à Hartford aux États-Unis Salvador Dali et Luis Buñuel récidivent avec le film L'Âge d'Or
1932 l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires est créée À New York se tient une exposition surréaliste
1933 Mai : Le groupe pragois Devestil se joint au mouvement surréaliste. Juin: La revue surréaliste Minotaure publie un premier numéro
1934 Salvador Dali visite la ville de New York Le Musée Royal tient une exposition d'œuvres surréalistes à Bruxelles
1935 Février : L'artiste Alberto Giacometti est évincé du groupe. 9 avril : Premier numéro du Bulletin international du surréalisme . 18 juin : Décès tragique de l'écrivain René Crevel à Paris Octobre: Fondation du groupe surréaliste Contre Attaque. Novembre : La galerie Pierre tient une exposition des oeuvres de Victor Brauner
1936 Mars : Le groupe surréaliste Contre Attaque décide de se séparer Mai : La galerie Charles Ratton tient une exposition surréaliste à Paris Juillet : À Londres se tient une deuxième exposition internationale du surréalisme, y présentent des artistes tels : Duchamp, Giacometti, Picasso... Décembre : Le musée MoMa tient une exposition sur l'art surréaliste et Dada à New York
1937 André Breton publie le livre De l'humour noir.
1938 La Galerie des Beaux-Arts présente une exposition internationale du surréalisme à Paris. André Breton rencontre Léon Trotski au Mexique pour écrire le Manifeste pour un art révolutionnaire indépendant.
1939 Exile des surréalistes vers les États-Unis Coup de tonnerre, l'artiste Salvador Dali se fait rejeter du surréalisme
1940 À Mexico se tient l'exposition internationale du surréalisme Dans le Midi de la France, les artistes surréalistes se regroupent.
1941 Juillet : À cause de la guerre, André Breton s'exila à New York
1942 La galerie Art of this Century de Peggy Guggenheim célèbre sont inauguration à New York.
1945 À Paris se tient une rétrospective des oeuvres de Max Ernst
1946 André Breton est de retour en France
1947 Expositions internationales du surréalisme
1949 La galerie Drouin tient une rétrospective des tableaux de Francis Picabia à Paris
1950 La galerie Drouin tient une exposition des oeuvres de Max Ernst à Paris
1952 18 novembre : Décès de Paul Éluard à Charenton-le-Pont en France
1953 30 novembre : Décès du peintre Francis Picabia à Paris
1954 Les lauréats de la Biennale de Venise sont Max Ernst, Jean Arp et Joan Miró
1955 15 janvier : Décès de l'artiste français Yves Tanguy à Paris
1956 À Berlin se tient une rétrospective des oeuvres de Max Ernst
1957 1 janvier : Décès tragique de l'artiste Óscar Domínguez à Paris
1959 Le Musée d'Art Moderne tient une rétrospective des oeuvres de Max Ernst à Paris
1960 Une grande Exposition internationale sur le Surréalisme se tient à Paris
1963 25 décembre : Décès du célèbre Tristan Tzara à Paris en France
1964 La galerie Charpentier tient une rétrospective sur le surréalisme à Paris
1965 Le Musée d'Art Moderne tient une rétrospective du travail d'André Masson à Paris
1966 Fin historique du surréalisme. 7 juin : Décès de Jean Arp à Basel en Suisse 28 septembre : Décès du poète André Breton à Paris
1967 15 août : Décès de l'artiste René Magritte à Lessines en Belgique.
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olplus · 2 years
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Le retour inattendu de Tanguy Ndombele à l'OL (L'Équipe 💶 : https://olplus.fr/qhErV)
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equipedefranceinfo · 6 years
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La chatte à 2-2
  S'il fallait se convaincre que la Ligue des nations allait dévaluer un peu plus les matches amicaux, ce France-Islande est venu à point. Le manque d'intérêt des joueurs a été palpable et s'est traduit par un mélange de lenteur et de légèreté. Au moins y a-t-il eu quelque justice à voir les Nordiques punir de deux buts cette équipe dont l'esprit était parti ailleurs (ou resté avec Kanté et Matuidi). Et quelque intérêt à suivre une fin de match qui lui a permis de sauver les meubles.
  Ce retour a ainsi constitué le principal enjeu de la partie – une question d'amour-propre pour des champions du monde –, et il a été accompli par la grâce de l'homme providentiel de l'année et par un doublé très France 2018: csc et penalty.
  Cette prestation réalisée dans un stade mutique durant de longs moments n'a pas une grande portée, au-delà de bilan individuels peu flatteurs. Elle a au moins permis aux Tricolores de se souvenir qu'on ne gagne rien sans y mettre du sien. Pas même un amical contre une sélection qui venait de subir deux cartons, et qui est passée tout près de sa première victoire sur la France.
          La nalyse
(Christophe Kuchly) Le football aime faire des rappels. La leçon du jeudi soir a porté sur un point: l'engagement. L'investissement que l'on met ou non dans une rencontre et qui, selon l'approche tactique, sera sanctionné d'une façon ou d'une autre s'il n'est pas au rendez-vous.
  Pour une formation qui aime avoir le ballon dans le camp adverse, l'absence d'envie aura deux conséquences. Une circulation stérile d'abord, puisque personne ne fera la course – avec ou sans ballon – qui doit perturber un bloc bien en place. Des problèmes en transition défensive ensuite, la balle ne pouvant être conservée éternellement, et quelqu'un devant bien se sacrifier pour la reprendre. Voilà pour les hérauts du beau jeu, dont le jeu n'est pas toujours beau d'ailleurs, mais pour qui la punition est d'autant plus inévitable qu'ils mettent huit ou neuf joueurs dans le camp adverse.
        Pour les Bleus, le problème est différent. Si certains doivent se déployer, la France a besoin de son bloc. D'avoir des lignes rapprochées pour défendre, construire et même attaquer, acte préventif en cas d'échec dont le point négatif, la concentration de l'adversaire sur une zone réduite, est résolu par le talent des individualités tricolores dans les petits espaces. En clair, pour battre un plus petit qui ne va pas se livrer exagérément et qui a du répondant sur coups de pieds arrêtés, jouer haut et prendre des risques individuels peut suffire.
  C'est ce que les hommes de Didier Deschamps ont fait en fin de match, et ce qui leur a permis d'arracher un match nul qui reflète assez mal le contenu global. Pendant plus d'une heure, et sans que les logiques périodes d'inversion du rapport de forces ne soient de réels temps forts, ce sont en effet les Islandais qui ont maîtrisé les débats. Sans être à l'abri de mouvements collectifs bleus, mais sans surjouer non plus.
  Et même si le discours de mi-temps a dû être salé, les moments les plus inquiétants, avec des transversales islandaises trouvant des joueurs isolés au sein d'une équipe de France coupée en deux, ont finalement eu lieu en début de deuxième période, dans une phase où l'abandon avait remplacé la flemme – qu'on associera ou non à de la suffisance selon ce qu'on croit savoir de la mentalité des néo-champions du monde.
  Est-ce le seul dynamisme de Mbappé qui a transcendé ses partenaires, également plus équilibrés par l'entrée de Thomas Lemar? Avec Tanguy Ndombele au milieu, il a en tout cas donné un nouveau visage à l'opposition – même si le score évolue sur deux faits de jeu favorables.
  Ce basculement fait écho aux premiers matches du FC Barcelone cette saison avec Dembélé: à mi-chemin entre le médiocre et le cataclysmique dans ses choix, ambidextre dont on se demandait finalement s'il avait un seul bon pied et totalement hors de la dynamique collective, l'attaquant finissait toujours par faire l'enchaînement qui offre la victoire à son équipe.
  C'est l'autre rappel de ce match: quand la force collective permet d'offrir des munitions régulières à des joueurs déséquilibrants, cela finit souvent par passer. Même si on préfère quand même les symphonies aux solos.
        Kylian Solo
La une que lui a accordée l'édition internationale du Times dit la démesure de l'impact médiatique de Kylian Mbappé, qui semble tourner au délire. Lui marche sur l'eau, la providence dans sa poche. Après un quadruplé retentissant, il endosse le crédit de cette victoire, alors qu'il n'a somme toute "que" provoqué un contre son camp et transformé un penalty. Mais le Parisien symbolise ce qui, de la part des grandes équipes, provoque autant de frustrations que de buts.
  Là où Ousmane Dembélé et Florian Thauvin, très nettement hors du coup, ont sabordé plusieurs bonnes situations en première période, Mbappé a pris le match à son compte, quasiment en otage comme diraient les usagers de la SNCF, en recherchant uniquement la verticalité. Des choix souvent discutables du point de vue de ce que réclame le jeu, mais qui ont aidé à changer l'attitude générale de l'équipe, subitement plus agressive et motivée.
  D'autant que chez l'adversaire, il suscite la même terreur et provoque les mêmes dégâts qu'un Nazgul fondant sur l'armée du Gondor. Et quand Sigurjonsson le fauche spectaculairement mais sans grand danger, il soulève le banc français et une vague d'indignation dans tout le pays. La course pour le Ballon d'Or le transcende peut-être. "Je donnerai tout jusqu'au vote du jury", a-t-il affirmé au micro de TF1. On espère qu'il entend bien continuer après cette date.
          Les gars
Lloris aurait pu faire un miracle sur le premier but, il l'a réservé pour une triple parade (38e). Il a été trop sollicité pour passer une soirée tranquille – mais la justice britannique ne lui en tiendra pas rigueur.
  Ça reste compliqué pour Pavard, encore débordé sur son côté et peu utile devant. Un centre précis pour Mbappé (78e) et un bon tacle dans le temps additionnel ne rehaussent pas un bilan inquiétant.
  Son vis-à-vis, sans être extraordinaire, a montré qu'il disposait bien, lui, de la palette d'un latéral. Digne a adressé quelques bons centres, dont celui pour la tête de Griezmann (18e), et les Islandais n'ont pas fait grand-chose de son côté.
  En brave capitaine, Varane a d'abord maîtrisé sa zone, à l'image d'une interception impeccable (14e), avant de se montrer moins serein.
  Kimpembe est encore à l'âge où, quel que soit son potentiel, on peut rater un match. Alors que la douleur qui l'a mis au sol sur l'action du premier but islandais reste mystérieuse, il est largement devancé par Arnason sur second. Cela a éclipsé de meilleures interventions et son souci de relancer intelligemment.
        Pogba a fait du (bon) Pogba, en récupérant et bonifiant beaucoup de ballons, mais les Bleus ne pouvaient s'en remettre à ses seules ouvertures. Son remplaçant, Ndombele a vite mis plus d'impact.
  Alors qu'il réalise une bonne première période, conclue par une belle frappe (44e), avec un jeu vers l'avant intéressant, Nzonzi a ensuite manqué de volume et il a souvent été pris de vitesse.
  Première titularisation décevante pour Thauvin. Sa grosse frappe, passée près du cadre (52e) ne sauve pas un match où les maladresses ont à la fois signifié et aggravé son manque de confiance.
  Deux têtes en très bonne position (14e et 54e) mais sans plus de réussite que dans ses remises, quand elles faillirent être décisives. Griezmann a fait son match, en mode mineur.
  Dembélé fait du surplace en équipe de France. Ses gestes n'ont pas été à la hauteur de ses ambitions, tel ce coup du foulard inutile, cette tentative qui échoue sur le gardien (34e) ou ses nombreuses imprécisions. Deux centres qui auraient pu être décisifs pour Thauvin (29e) et Griezmann (54e), tout de même.
  N'ayant que bien peu de ballons à négocier, Giroud a cherché jouer juste dans de petits espaces, rarement avec l'efficacité de son joli relais avec Griezmann (34e). Encore un des meilleurs défenseurs français sur coups de pied arrêtés.
  Parmi les entrants, Lemar a peiné à apporter du mieux, perdant même une balle de contre pour l'Islande (64e), tandis que Payet parvenait à rapprocher le danger (son coup franc amène le corner qui provoque la main de Sigthorsson). Ndombele a réussi ses débuts, parfois avec finesse, parfois de manière sissokesque – son déboulé qui met Mbappé en position de frappe, sur la réduction du score. Zouma a joué avec un peu trop d'engagement, ne rassurant pas vraiment.
          Vu du forum
=>> Moravcik dans les prés - 21h06 Ça compte comme une sélection, pour Kerbrat? Ça serait mérité.
  =>> Mevatlav Ekraspeck - 21h41 Ça me rappelle ces soirées où tu t’endors paisiblement sur le canapé des potes avec deux grammes dans chaque bras, et au réveil t’as une manucure gratis, les cheveux roses, et plus de slip.
  =>> Mama, Rama & Papa Yade - 22h17 Je présume que Dembélé est gaucher du pied droit.
  =>> Moravcik dans les prés - 22h20 Ce scénario pour permettre à Mbappé de gagner le match tout seul dans les dix dernières minutes est quand même un peu cousu de fil blanc.
  =>> Breizhilien - 22h41 J'ai pris le match en cours, l'équipe en bleue qui va très vite en contre et qui marque sur corner, c'est bien la France?
  =>> Beau gosse chiant - 22h46 La Roudouroutourne va tourner.
  =>> L'amour Durix - 22h54 Une main sifflée sans la VAR, c'est devenu bizarre.
  =>> La Metz Est Dite - 23h33 Pavard est le seul joueur français à avoir joué l'intégralité des trois matches depuis le Mondial. Ce taulier!
  Les titres auxquels vous avez échappé En navrant Guingamp En Avant de guingois Champions du monde en pitre Une équipe de France mollassonne Geyser et damnation Bêcheurs d'Islande
    Le titre est de Pascal Amateur, les TAVAE de Mevatlav Ekraspeck, Toni Turek, environ bâillonné, L'amour Durix, Ximenez et Castolo, et McManaman.  
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matthieu-sgt · 2 years
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CAPSULE #003
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Bonjour ou bonsoir à toi!
Je me permets d’ouvrir une 3eme capsule un peu particulière, elle ne traitera pas d’un article, d’un coup de cœur ou d’une synthèse.
Comme annoncé dans le dernier post, je voulais te parler ici des améliorations à venir concernant la construction des capsules et des visuels du blogs.
J’en profiterai aussi pour évoquer le futur du blog et des articles, podcasts, vidéos à venir.
Après notre dernier cours de conception et réalisation numérique, Laurent, notre professeur a pu profiter d’une partie de la séance pour nous faire des feedbacks sur la progression de nos projets. J’ai eu l’occasion de lui montrer le début de Capsule Blog. Durant notre échange, il m'a donné des précisions sur la construction de l’article. Par exemple durant ma capsule #001, j’aurais pu parler de la durée de lecture de l’article et peut-être d’aborder une notion en plus plutôt qu’uniquement le lien entre l’application et les utilisateurs. Un point intéressant à ajouter qui dorénavant déjà visible, c’est l’ajout d’une petite iconographie sur la bannière de la capsule, elle permet d’indiquer la nature de cette dernière : contenu vidéo, textuel, audio…
Je te rassure (et moi même par la même occasion) tout n’est pas à changer, je suis assez fier de ce que j’ai pu produire pour la première fois. Il faut que je garde en tête la volonté de dégager en premier l’idée principale des sujets que je traite et d’apporter une petite conclusion personnelle sur mon ressenti.
Grâce au retard extérieur de mon enseignant sur mon travail, j’ai pu dégager de nouvelles idées, apporter des améliorations et corriger le tir. Même si je partage des choses personnelles, ce sont tes retours et ton regard qui permet de mettre en lumière les choses que je ne vois pas.
Je vais continuer à partager mon travail pour continuer à améliorer mon contenu!
Maintenant que le feed-back a été abordé, je voulais te parler du futur contenu que je souhaite partager. La prochaine capsule aura pour sujet : Windows 11, j’aimerai proposer un contenu audio, où j’écoute des proches ayant fait la mise à jour et d’entendre leurs retours d'expérience.
C’est durant une discussion avec un ami de ma promotion, Tanguy, que j’ai eu cette idée. Nous avons tous les deux fait cette m.a.j et celle-ci apporte son lot de nouveautés. Malgré tout, nous n’avons pas eu la même expérience. Durant ce podcast façon micro-trottoir, j’aimerai découvrir les différentes expériences que les utilisateurs ont pu vivre et comment cette nouvelle ergonomie a pu les affecter.
Une autre idée m’est venue, c’est de synthétiser les réponses obtenues et d’en faire de légers visuels rapidement communicables sur Instagram. J’espère que ces retours d’expérience permettront à certains de faire leur choix pour passer le cap ou non!
Le dernier point que je voulais aborder avec toi, sera un peu plus court mais il concerne la vidéo sur le sujet “VERT” que nous devons réaliser pour notre cours de conception et réalisation numérique. Pour ce sujet, je travaille en collaboration avec Emma. Nous nous sommes penchées sur la paire de chaussure Stan Smith et nous avons commencé à filmer notre projet. Emma et moi nous sommes rendus dans un centre commercial et nous avons demandé l’autorisation aux boutiques pour filmer les contenus que nous souhaitions exploiter.
C’est une expérience intéressante, je n’ai pas l’habitude de faire des vidéos mais je pense que c’est un média communicationnel très intéressant pour le message que nous souhaitons faire passer. Nous pourrons publier notre contenu sur TikTok ou encore YouTube Short vu que celui-ci dure 60 secondes chrono. Tu peux suivre l’avancée du projet sur compte Instagram !
Merci à toi pour la lecture, n’hésites pas à réagir à cette capsule ou consulter les précédentes si ce n’est pas déjà fait…
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henrycapetthings · 6 years
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Death in Béwé,
Le 13 aout 2018, 08h24, Henry écrit:
‘’ Bonjour à vous tous, un grand merci d’être là pour rendre cet hommage à mon père. 
Lorsque nous préparions cette cérémonie, nous avons demandé à notre mère d’écrire un petit mot. Le voici:
''Cher Alfred, J’avais encore tellement de choses à te dire''
Sa douleur est immense, elle qui a partagé sa vie pendant presque 60 ans, mais je gage que beaucoup d’autres personnes  dans cette assemblée ou ailleurs. Je pense au plus âgés qui ont du mal à se déplacer, ou ceux qui se dorent la pilule en cette période estivale. Je gage donc que beaucoup de personne avaient encore tellement de choses à lui dire ou à lui raconter. 
Voici comment va se dérouler la cérémonie: 
En sortant de l’église nous allons nous diriger  vers le cimetière de Sainte- Anne, ici à Waterloo et ensuite nous vous invitons cordialement à venir prendre une collation à la maison familiale, place Crapouillet,  numéro 48. Je propose que l’on se suivre en voiture. 
Notre mère ne nous suivra pas au cimetière donc ceux qui veulent ou pour qui il est difficile de nous suivre au cimetière sont invités à la suivre et à l’accompagner à la maison tout de suite après cette cérémonie. 
Encore une fois merci à vous tous d’être ici pour ce qui n’est pas tout à fait un dernier adieu à mon père parce que nous y penserons encore souvent’’.
 Hello Pamela, enfin me revoilà. Ci-dessus le texte de démarrage de l’enterrement que je devrais lire. J’en profite pour le soumettre à ton jugement précieux. Ce sera ma seule contribution orale. Je n’ai rien d’autre à dire. Je n'ai pas non plus ''tellement de choses à lui dire'' Ça fait longtemps que j’ai abandonné l’idée de lui faire passer un message mais je suis bon joueur.
Reprenons les choses dans l’ordre chronologique.
Jeudi, je suis passé visiter mon père à l’hôpital de Braine l’Alleud. Je savais que ça n’allait pas fort mais c’était choquant de le voir dans cet état. Il hoquetait, avait comme des convulsions et il regardait dans le vague. Pas l’impression d’avoir le contact, ces yeux normalement foncés étaient devenus clairs, gris clair et semblaient ne pas me voir. Je ne suis pas resté longtemps j’ai un peu parlé avec une infirmière qui semblait très gênée. Elle m’a dit que le docteur avait eu un long entretien sur la situation avec mon frère. Après je suis passé chez ma mère.
En arrivant, j’ai été surpris de voir mon cousin et son fils  me présenter leurs sincères condoléances. A ce même moment Tanguy était au téléphone avec Clara pour lui annoncer la triste nouvelle. Comme moi elle ne comprenait rien parce qu’elle venait de m’avoir en ligne et le savait au bout de sa life mais encore en vie.
‘’Mais je viens de le voir, il est en piteux état mais il vit toujours’’ ai-je rétorqué à l’assemblée. On s’est regardés gênés puis on a compris que ma mère avait fait une boulette. Elle  avait eu l’hôpital en ligne qui lui avait parlé d’un départ imminent.  Elle, elle avait compris qu’il était mort. Je n’ai pas su m’empêcher de dire :
‘’Non non il n’est pas encore mort, patience maman’ ‘
Disons que c’est la douleur qui m’égarait.
Comme ça sentait quand même vachement la fin on a décidé de retourner le voir avec Tanguy et Clara que nous avons retrouvée là-bas. Mes cousins sont restés avec ma mère. Même état qu’à ma visite précédente. Il était dans une chambre à deux lits, la télé gueulait chez le voisin alors qu’il avait de la visite et que je lui avais demandé précédemment de ne pas forcer sur la télé en lui disant que mon père avait besoin de calme. Il (s) ne m’avai(en)t pas écouté. Je n’ai pas eu le courage de refaire une remarque. Nous avons essayé de l’atteindre mais pas de réaction. Nous l’avons touché en espérant faire passer le contact mais rien n‘y faisait. Tanguy lui a dit que son épouse était une ‘’sosotte’’ et nous lui avons dit au revoir en précisant que nous allions rejoindre ‘’maman’’.
Clara est rentrée chez elle, nous chez notre mère où mon cousin et son fils nous attendaient. Ils sont repartis. Nous avons mangé, Tanguy et ma mère des tartines, pour moi, mon frère  a préparé affectueusement une assiette avec les restes du repas du midi. Après le souper, coup de fil de l’hôpital. Tanguy a décroché. Le vieux était décédé. Nous nous sommes accolés. Tanguy et ma mère ont versé quelques larmes, moi pas. Après je n’ai pas su m’empêcher de faire une bête blague: ‘’59 ans avec ce borné, tu mérites une médaille’’. Je ne suis pas toujours très adéquat. Heureusement la vieille ne capte plus très bien. Elle a dit : ‘’je suis veuve’’, ‘’douairière’’ ai-je rétorqué.  Clara et Tanguy se sont rejoints à l’hôpital pour constater le décès moi je suis resté auprès d’elle. Je lui ai une fois tenu la main. Gêne des deux côtés ma mère et moi n’avons jamais été très physiques. Tanguy est rentré avec Clara. Il nous disait qu’il avait l’air apaisé.  Je suis encore resté une heure ou deux. Nous avons fait remarquer à ma mère que grâce à elle il avait quand même ressuscité, ne fusse que pour deux heures :
‘’Ça lui aurait sûrement fait plaisir il était très croyant’’
Je suis rentré à Bruxelles en chantonnant : ‘’ il pleut sur Nantes, je me souviens, le ciel de Nantes rend mon cœur chagrin …’’
J’ai encore glandé une heure ou deux abasourdi avant d’aller dormir. Tu me connais, je ne pense qu’a moi. Je me disais : ‘’me voilà le plus vieux Capet du Béwé’’. Inutile de rajouter que dès l’annonce du décès je me suis demandé ce que j’allais porter à l’enterrement. Pour le moment j’en suis à un slim en toile noire légèrement élastique (levis 511), une chemise bleue avec col noir (H&M) et un coupe-vent noir (Gucci)  Il faut se faire beau dans l’adversité. Suite demain…
Question : peut-on porter un pantacourt à un enterrement ?
 Le 14 aout 2018, 14h21, Henry écrit:
Moi déphasé? Ca va aller je crois. Je m’applique à faire mon deuil ce que j’ai de mieux à faire maintenant. Je ne suis pas le seul à penser à mon look d’enterrement. Tanguy se demandait s’il allait porter des lunettes noires. Je lui ai déconseillé, lui disant qu’il ressemblerait à Laëtitia Halliday ce qui ne présage rien de bon pour la partage de l’héritage.
Le lendemain, levé après mauvaise nuit de 6 heures. J’ai réglé quelques trucs pour pouvoir aller l’esprit libre à Waterloo. Pendant ce temps Clara et Tanguy avaient pris contact avec l’entreprise de pompes funèbres. J’ai été tenu au courant des derniers développements à mon arrivée dans le Béwé. Nous devions réaliser les faire-part nous-mêmes parce que l’entreprise n’avait pas la possibilité de les imprimer dans la journée ??? Nous étions vendredi et les faire-part devaient partir le jour même pour que les gens soient prévenus à temps. Heureusement Clara est une as du world perfect. Nous avons donc été ensemble chez elle pour rédiger. Mon père avait déjà écrit un concept que nous avons repris: ‘’Il a rejoint ses enfants disparus trop tôt’’. L’imprimante de Clara buggait (satanées imprimantes) Nous avons donc été imprimer le faire-part à l’entreprise de pompes funèbres. Pendant ce temps Tanguy allait à la morgue déposer un costume pour habiller mon père (bleu foncé, chemise blanche, cravate). Nous pensions qu’ils allaient rendre le défunt présentable pour le weekend.
J’oubliais : à mon arrivée à Waterloo deux de mes nièces étaient là, l’une avec son mari et sa fille. La petite était adorable et faisait sourire ma mère.
Retour à la maison familiale où mon beau-frère et neveux étaient là. L’un des deux neveux, A est parti rapidement conduit par son père à son entrainement de basket. L’autre, R a consenti à rester un peu avec moi avant d’aller à son entrainement d’escalade. On a un peu fait les imbéciles et on s’est grattés mutuellement avec un gratte-dos.
Après il a fallu écrire les adresses sur les enveloppes. J’ai décrété que je ne savais pas écrire je me suis donc mis au pliage. Mon neveu a écrit quelques adresses avant d’aller à l’escalade. Nous avons mis la veuve au travail. Elle a écrit le gros des adresses sur les enveloppes. En face je pliais la centaine de faire-part. Je commençais à en avoir marre, à me sentir fatigué mais je n’arrivais pas à m’arrêter. Nous avons soupé vers 20 heures. Nous pouvions enfin manger quand nous le voulions. Avec daddy impossible de manger plus tard que 19 heures sinon il se comportait comme Léa, la chatte de mon frère qui commence à miauler à 18h45 jusqu’ à ce qu’on la serve et qui devient insupportable après 19 heures, heure officielle de la pâtée.  Après j’ai été vite me coucher, aussi parce que je devais me lever tôt le lendemain pour aller bosser. Dans ce cas de deuil direct j’avais droit à trois jours de congé entre décès et enterrement. J’ai donc pris le vendredi le lundi et le jeudi. Le mardi et le mercredi j’avais déjà congé. Je devais donc travailler le weekend dont le samedi à partir de 7 heures du mat. Je dois dire que j’ai été assez ému face à la sollicitude de mon boss quand je lui ai annoncé la nouvelle ce qui me confrontait à la gravité de l’évènement. 
Vaisselle/kiné…
Même pas fait la vaisselle, il faut dire que je l’ai faite souvent dans la famille. J’ai été chez le kiné puis je me suis recouché jusqu’ à maintenant. Je suis une vraie marmotte ça doit être l’influence du Béwé. J’oubliais ma dernière sensation avant de m’endormir le vendredi. Soulagement, débarrassé de l’empêcheur de tourner en rond. Je dormais dans son bureau/salle d’informatique/chambre d’amis qui était envahi de fardes diverses. En fermant les fenêtres j’avais dû me battre avec des morceaux de frigolite disparates posés verticalement sur l’appui de fenêtre… pour isoler je suppose ? Alors qu’il y a déjà des doubles vitres. J’avais une envie incroyable de jeter et de louer un conteneur pour dégager l’espace. Le vieux occupait tout le premier étage. Sa chambre dans laquelle se trouvait  un autre bureau, une petite pièce dont il avait fait une mini salle de sport (home trainer) et le grand bureau/salle d’informatique/chambre d’amis  où je dormais et où je chevauchais à la place de marcher. Enfin, il était chez lui, il faisait ce qu’il voulait.
Samedi donc, lever très tôt. Au réveil je constatai qu’aucune porte n’était fermée dans la maison. Donc en vaquant j’ai réveillé ma mère qui dort au rdc. Au boulot j’ai été distrait par une handicapée mentale qui disait : ‘’ totue/lapin’’ (ça voulait dire qu’elle voulait aller promener à la ferme urbaine) et un bipolaire en phase haute. Un juif Allemand qui se promenait en toge d’avocat, drapeau français et kippa (idée stylisme).
Quand je suis rentré, silence total. Ma mère dormait dans son lit installé dans le salon et Tanguy dans le canapé deux mètres plus loin. Je suis monté me coucher moi aussi. Deux heures plus tard je me suis réveillé et j’ai constaté que tante Cricri (Christiane) était en visite avec sa fille Claudy (Marie Claude). Blabla de vieux : ‘’si je peux faire quelque chose ma petite Elsa’’ Gentil mais que pourrait faire Tante Cricri sœur année de mon père, 89 ans. Elle nous a signalé que son autre sœur Binette (Sabine) proposait à ma mère de venir vivre chez elle. Ses enfants veulent la placer, il paraît qu’elle perd la boule, et voilà un subterfuge bien trouvé pour éviter le placement.  
Ensuite nous avons regardé ‘’Question pour un champion’’ puis nous avons mangé des spaghettis jambon/fromage après on a regardé un polar à la télé. Tanguy s’est endormi directement. Ma mère ne suivait pas, je devais tout lui expliquer.
Dodo, le dimanche je me suis recouché après le petit déjeuner puis j’ai été taffer. Ca nous mène à lundi.
Lundi matin nous avons été voir le curé avec Clara et Tanguy. Pas très dégourdi le mec. Ca puait chez lui. Il ne nous a rien demandé sur notre père et nous mettait à contribution. Dommage, le curé fixe qui connaissait mon père est en vacances. Celui que l’on appelle l’abbé noir, prononcer la baignoire. On est sortis de là un peu déçus. Je me disais que l’enterrement de  mon père serait un peu laissé au hasard, comme mon éducation peut être. Après nous avons un peu parlé des choses à faire puis je suis rentré à Bruxelles où j’ai dormi et écrit.  
Suite demain, après-demain ou après après-demain.
Il paraît que les cimetières ont des problèmes. Les cadavres ne se décomposent pas assez vite vu qu’on bouffe plein de conservateurs.
Quelles nouvelles de ta campagne ? J’ai cru entendre que Picardie a subi de fortes intempéries.
Vaisselle…
 Le 15 aout 2018, 10h00, Henry écrit:
J’oubliais, c’est dimanche soir, assis sur l’escalier qui mène au jardin, sirotant une Chimay blanche et fumant une marie jeanne, que je me suis dit que j’allais faire mon deuil, prendre le temps. Pas de distractions légères pour le moment: ‘’il faut laisser cet évènement m’influencer’’ Devrais-je rajouter : favorablement ? Non ! En me donnant le temps d’assimiler cet évènement somme toute assez naturel je ne peux que me faire du bien et me dégager d’un fardeau inutile plutôt que de nier la tristesse ou même la blessure égoïste. Tu vois ou je veux en venir ? Moi pas très bien, à mûrir.  Mais je vais mener quelques temps (au moins 15 jours) une existence  d’ascète. Je te tiens au courant.
J’avais oublié aussi de mentionner un gros manquement de l’entreprise des pompes funèbres. Le plus simple pour l’expliquer est de copier/coller le mail de Clara envoyé à cet entreprise. C’est en le lisant lundi matin que j’ai appris la bévue. Le voici :  
 Clara Capet <[email protected]>
À :Fanny Greffe,[email protected]
‎12‎ ‎août à ‎21‎:‎55
Bonjour Madame Greffe,
J'ai été choquée en me présentant à la morgue dimanche après-midi de voir mon père non encore présentable.
Je m'y suis rendue avec mes enfants (8 et 10 ans) et mon mari, imaginez-vous le choc ?!
Je vous rappelle que mon père est décédé jeudi en fin d'après-midi ! Nous vous avons apporté les habits le vendredi en début d'après-midi. Le Week-end ne me semble pas être une bonne excuse. Nous ne sommes pas les seuls dont un proche décède en fin de semaine.
Entre-temps il a eu pas mal de visites à la morgue…… Forcément les gens sont plus libres les week-ends que la semaine.
Faire le travail de présentation 3,4 à 5 jours après le décès va nettement compliquer la tâche de votre collègue.
Bref, vous m'aviez vanté un service parfait, une approche humaine. On en est loin. Sans compter l'erreur dans le bon de commande et les faire-part que j'ai dû réaliser moi-même alors que lors d'un décès tout est forcément urgent.
Pour la suite, je compte donc sur un service irréprochable et aucun autre supplément budgétaire.
Meilleures salutations,
 Je lis que Clara a aussi le sens de l’exagération. Elle ment sur l’âge de ses enfants qui ont 14 et 16 ans. Pour se rajeunir ? Je ne crois pas, plutôt pour donner plus de poids à ses propos. Bien envoyé Clara.
C’est lundi matin aussi que notre mère nous a lu son petit mot à Alfred : ‘’j’ avais encore tellement de chose à te dire’’. Après nous l’avoir lu, elle s’est mise à pleurer. Tanguy l’a enlacé, moi je regardais par la fenêtre.  
Que porter à cet enterrement, on prévoit de la pluie. Dans un éclair de lucidité la douairière m’a dit que mon K WAY orange ne fera pas l’affaire.   Pourtant : ‘’orange is the new black’’ et c’est aussi la couleur des moines bouddhistes.  Il parait qu’on rit beaucoup aux enterrements au japon. Dois-je rajouter un peu d’humour dans mon texte de présentation? Je pourrais par exemple faire ce petit discours sans texte sous les yeux. Le faire remarquer et faire une allusion au général de Gaulle que daddy admirait et qui faisait tous ses discours par cœur, ‘’sans la moindre note’’. Le tout avec un ton de pince sans rire. Quand penses-tu ?
J’oubliais aussi, il y a un registre de condoléances online. On n’arrête pas le progrès, plus facile à intercepter de l’au-delà ? Si l’entreprise de pompes funèbres n’a pas merdé encore une fois, hier un encart est paru dans La Libre Belgique, coût 800 euros mais grâce a une relation de Tanguy nous allons obtenir 50 % de réduction.
Glamour à Ibiza: La vie continue Pam (même si je fais mon deuil) J’ai eu X en ligne hier. Il y est avec son petit neveu et son ex belle-sœur, la richissime Jaguar Mercédès. La fortunée avait soudainement décidé d’inviter des gens à la maison de la plage. Quelqu’un de sa communauté avec ses deux amis, un couple qui fait dans le out let de chaussures. Pas envie de cuisiner ni de faire les courses dans la Jeep tape cul, par les routes ensablées. No soucis ! La belle-sœur a téléphoné vers 16 heures à un chef-coq pour qu’il vienne cuisiner et servir le soir même. Ce repas coûtera peut être plus que la réception de l’enterrement. Tout ça pour des gens fort ordinaires d’ après X : Un juif efféminé, un commerçant à l’accent bruxellois et une vielle blonde peroxydée. De plus ils ne décollaient pas. X a dû se mettre en pyjama à une heure du matin pour faire comprendre à l’assistance que la fiesta était terminée. La vie est contraste.  
 Le 22 aout 2018, 09h22, Henry écrit:
Haha tristesse à Ibiza ou vide à Ibiza. Quoique, cette idée chef-coq à domicile à bien inspiré X. le lendemain de l’enterrement alors que j’étais encore fatigué par les évènements et une journée de travail. X est venu cuisiner chez moi : Escargots de bourgogne et chateaubriand, réconfortant.  Non quand je parle de faire mon deuil, je ne parle pas de me forcer à être triste. Je parle de ne pas trop me distraire dans des légèretés pour intégrer l’événement qui surtout me rappelle que le temps passe.
Mon dernier mail date du jour avant l’enterrement. Cette journée encore, mini réunion de famille pour rendre la maison et le jardin présentable. Je suis arrivé vers 10 heures. Tanguy avait déjà bien avancé. Il avait enlevé les mauvaises herbes qui recouvraient le chemin pavé en grosse partie.  Je  me suis tout de suite attelé au travail en retirant tout ce qui traînait sur le gazon avec un râteau. Très vite pause lunch, pour avoir le temps de dormir avant que les autres n’arrivent.
Tanguy et moi étions déjà satisfaits de l’aspect du jardin mais c’était sans compter sur le perfectionnisme de mon beau-frère. Aidé de ses fils avec ses propres outils, il a encore retiré plein de mauvaises herbes pour que le chemin soit impeccable, tondu la pelouse et fait toutes les bordures. Ma sœur et mes nièces étaient là aussi. Elles se sont plutôt préoccupées de l’intérieur de la maison. C’est à ce moment-là que j’ai fait le film : ‘’Petites fourmis’’. Tiens je dois appeler Clara.  
 Le 30 aout 2018, 16h58, Henry écrit:
Où en étais-je. Plus eu la force d’écrire depuis une semaine. Reçu comme un retour de manivelle, l’impression d’avoir pris 10 ans en un mois. C’est peut être ça que je voulais dire avec faire son deuil. Se laisser déphaser ? Je ne suis pas tout à fait là. Je passe beaucoup de temps dans mes souvenirs qui m’apparaissent parfois comme dans un film que je serais incapable de retranscrire. Je saute d’une époque à une autre 70, 2000, 80,90…. Les années défilent.
Derniers préparatifs dans la bonne humeur, je suis resté dormir là. Je ne sais plus ce qu’on a fait le soir, télé sans doute. Je n’ai pas trop mal dormi même si je stressais un peu. Le lendemain, le grand jour, réveil dans le jardin, quelques aménagements encore puis en route.
Je suis parti avec Tanguy dans la Toyota automatique (chaise roulante dans le coffre). Clara a emmené ma mère dans sa voiture, plus haute donc plus facile d’accès pour la nouvelle veuve. Petit trajet en voiture sur lequel nous voyions d’autres gens âgés, des cousins éloignés à mon père, marcher vers l’église.
Full arrivé là-bas. Oncles et tantes, cousins cousines, voisins, amis et connaissances. Je ne savais pas où donner de la tête. J’ai aidé ma mère à s’installer dans la chaise roulante puis j’ai étudié l’accessibilité de l’église et constaté que nous devrions porter la chaise roulante vu les marches à l’entrée. Encore salué quelques personnes. Mes amis je crois X, Le teuton, Lady et Fabiababa. Je m’inquiétais un peu pour le timing.
La cérémonie a commencé. Le public était déjà assis, nous, nous avons dû attendre le cercueil au bout de l’église. Il est arrivé et nous l’avons suivi jusqu’ à l’autel. Je voyais sans voir sur les coté le public, reconnaissant certaines personnes que je ne saluais pas. La cérémonie a commencé. J’ai fait mon speech, plutôt sûr de moi, prenant le temps de laisser des blancs et ne regardant pas trop le public pour ne pas me distraire. J’ai quand même reconnu mon Oncle Paul dont mon père disait que c’était une épave. Il est toujours là lui, un peu effrayant, il est vrai, par sa maigreur. Je suis retourné m’assoir en contournant le cercueil  pour ne pas fouler le sol de l’autel comme je l’avais fait pour rejoindre le podium. Je me disais que c’était peut-être un endroit sacré. Ma mère m’a fait un signe d’approbation en penchant légèrement la tête. Les autres speecher n’ont pas pris cette précaution.  D’abord Tanguy qui a lu un texte religieux (comme moi il se protégeait de l’émotionnel en ne faisant pas trop dans le personnel) Ensuite Clara qui mérite un petit encart fashion.
Elle était époustouflante dans sa petite robe noire (Dior), avantageusement moulée et élancée par ses hauts talons, noirs brillants, 12 cm (Lanvin) qui prolongeaient ses jambes de gazelle et foulaient avec aisance le tapis rouge de l’autel, miraculeusement assorti à la couleur de son rouge à lèvres. Elle avait aussi fait boucler les pointes de ses cheveux. Je me demande si mon père aurait apprécié qu’elle soit si découverte (robe sans manche et coupée bien au-dessus du genou). Moi fidèle à mon adage,  je kiffais évidemment. Il faut dire qu’il faisait chaud pour sa décharge. Les blingblings aussi portaient des petites robes noires comme une deuxième peau. Tant qu’on y est, je salue un cousin à mon père, un beau vieux barbu qui portait élégamment un costume sombre, un peu usé mais bien coupé sur des Birkenstock/chaussettes rayées. Il n’a rien à envier aux hypster de Berlin. Puisse cet encart superficiel ne pas nuire l’intensité dramatique de mon propos.  La mode console, Pam.
Clara a été plus personnelle rappelant le grand père gâteau que le défunt était. Son discours a été interrompu par ses larmes. Ensuite ma nièce a dit quelque chose avec sa petite fille. Mes neveux ont allumé la bougie de la vie ? Un cousin a fait un discours qu’il a rapidement abrégé en signalant que justement mon père lui disait souvent :’’abrège’’ (Il l’a dit une dernière fois à Tanguy, un peu délirant, alors que celui-ci le visitait à l’hôpital).  La cérémonie continuait. Le prêtre que je trouvais fadasse avait une belle voix, un certain potentiel lyrique et semblait plein de vie quand il entonnait des champs religieux. Il était aidé par un paroissien bénévole qui lisait des textes, ce qui permettait à notre prêtre d’aller s’asseoir presque lascivement sur son canapé gisant au milieu de l’autel comme Beyonce ou Maria Carey. Non soyons honnête il ne s’agissait pas vraiment d’un canapé mais d’un banc en bois de style gothique.  Vois-tu ou je veux en venir : serait-il de la famille ? Le prêtre star aimait la technologie de pointe. Avant d’entamer ses lyriques il prenait le temps de bien ajuster son micro sans fil, pas du tout inquiété par le public qui attendait. Sa grosse montre argentée contrastait avec sa peau foncée et brillait comme un diamant dans la nuit.
Le moment de la communion et de la collecte est arrivé. Petit bug : le prêtre et son assistant ont d’ abord distribué les hosties aux moins valides puis au reste de l’assemblée. A la première rangée, soulagés, Tanguy, moi, Clara et sa famille pensions avoir été oubliés. Pas de bol l’assistant a indiqué au prêtre que nous voulions peut être communier. Le prêtre, fin psychologue a fait un non de la tête au vu de notre attitude fermée. J’aime bien cette solidarité que j’ai avec ma sœur et mon frère de ne pas aller communier. Comme nous ne l’avions pas fait 15 ans plutôt à l’enterrement de notre frère Fabien. Dans la confusion j’ai loupé la collecte, ouf. De toute façon je crois que je n’avais pas d’argent sur moi.  X a failli aller communier mais il s’est rappelé à temps qu’il n’était pas de confession catholique. Du coup il a empêché Lady d’y aller. Hollandais du sud, Lady est de ‘’notre’’ confession donc il aurait pu y aller mais bon … il n’était pas obliger de se laisser influencer par X.
J’oubliais, juste avant la cérémonie un cousin à mon père âgé de plus de 90 ans, un ‘’père blanc’’ a déboulé sur l’autel clopin-clopant, soutenu par une béquille en s’exclament je veux parler au prêtre. Je ne saurais jamais ce qu’ils se sont dit mais je gage que ce conciliabule a secoué le prêtre, d’ où peut-être ses riches envolées lyriques ? J’oubliais aussi de dire que à peu près au même moment Crazy l’ex de Tanguy est arrivée : visage dramatique, hugs envahissants, à croire qu’elle était la première concernée par ce deuil. 
Fin de la messe. J’ai eu l’honneur d’aller accrocher une petite croix sur une plus grande. Sur la petite était écrite le non de mon père, sa date de naissance et de mort. Cette petite croix rappellerait mon père aux paroissiens et nous pourrons la récupérer après le premier novembre.  L’assistant du prêtre m’a fait signe de me presser et de dépasser les gens qui faisaient la file pour saluer les endeuillés. Je me suis grouillé et me suis retrouvé premier de la haie d’honneur. Les gens défilaient selon le lien de proximité nous nous embrassions ou pas. Certains se présentaient, d’autres pas.  Je me souviens d’une africaine en vêtements traditionnels qui tirait une tronche jusque par terre. Je me suis dit qu’elle devait être homophobe. Il s’agit de la mère du mari de ma nièce qui d’ après X aussi est homophobe. Il s’est reculé froidement quand X a voulu l’embrasser.  Sais-tu qu’il a lancé une ligne de vêtements ? Plutôt sympa, look sport destiné à une nouvelle bourgeoisie hip hop, colorée. Après le couturier nazi nous avons maintenant un couturier homophobe (un comble, je ne cite pas son nom bien entendu). Bon je te quitte là mais ne pleure pas… demain je t’emmène  au cimetière.
 Le 31 aout 2018, 12h41, Henry écrit:
Levé bien tard ici. Hier, glandé devant ‘’Versailles’’ jusqu’ à deux heures du mat. Encore une journée étrange hier. J’ai appris que la tombe de mon frère Fabien allait être enlevée alors j’ai voulu aller lui rendre un dernier hommage. Arrivé sur place, tombe introuvable. J’avais un vague souvenir d’ où elle se trouvait et aussi le souvenir de l’avoir déjà cherché longtemps. Ne trouvant pas je me suis résolu à aller trouver un employé du cimetière. ‘’Non monsieur pas de Capet enterré ici’’. J’ai consulté le registre avec l’employé, effectivement pas de Capet sur la liste. ‘’Ce n’est pas possible’’, disais-je.
‘’Bon j’y retourne et je viendrai vous indiquer ou j’ai trouvé la tombe’’ ai-je affirmé téméraire avant de m’enfoncer une nouvelles fois dans le cimetière. Toujours introuvable donc j’ai appelé Clara qui y avait été récemment. Voice mail, j’ai laissé un message. Je croyais devenir fou. Un peu comme mon aïeul le duc d’Orléans lorsqu’ il était manipulé par le premier intendant du roi qui appartenait à je ne sais plus quel ordre douteux. J’ai pensé repartir et jeter mon pot de roses en signe de protestation devant l’entrée du cimetière ou allais-je le prendre avec moi pour le planter quelque part et ainsi me créer mon petit monument funéraire. Je me suis dit qu’on avait dû mal regarder le registre. J’insistai  au  prés de l’employé : ‘’je viens parce que c’est la dernière fois que je pourrais aller sur cette tombe, elle doit être enlevée bientôt’’. Nous avons reregardé le registre : ‘’regarder aussi les années d’avant, ‘’le temps passe vite’’, ‘’à qui le dites-vous’’. Enfin Clara m’a appelé : ‘’C’est incroyable la  tombe de Fabien est introuvable pas de Capet enterré ici en 2013’’. Elle m’a rappelé que 18 moins 15 ça fait 3 et pas 13. Je m’étais planté de 10 ans (encore 10 ans). Je me suis excusé auprès de l’employé : ‘’c’ est l’émotion’’ Sans lui faire remarquer qu’il aurait pu plus utiliser ses méninges de fonctionnaire. Je lui avais pourtant dit qu’il  s’agissait d’une concession de 15 ans qui se terminait.’’ Allée 36’’ m’a-t-il indiqué sur le plan.
Retrouver la tombe a été une piece of cake. Que faire, arrivé là ? Prier ? J’ai déposé mon pot à côté de celui de Clara puis j’ai fait quelques photos avec ma tablette dont une plutôt réussie oû les fleurs sont en gros plan et laissent supposer que la tombe gît dans un champ coloré. Jolie dernière vision, me disais-je en marchant vers la place Cardinal Mercier pour aller y manger des frites.
Je les ai prises à la sauce samouraï qui est plus piquante que la sauce andalouse. Je me devais de le vérifier. J’avais eu une longue discussion avec Fabiababa à ce sujet.  Un peu plus tard sms de Clara :’’les blingbling veulent prolonger la concession’’. Ma réponse : ‘’j’ y ai été pour rien alors‘’. Réponse de Clara : ‘’non tu as eu les frites’’.
Comment savait-elle que j’avais mangé des frites ?
En consultant l’historique des messages j’ai compris. Je lui avais écrit à la sortie du cimetière : ‘’Tombe trouvée,  je vais manger des frites’’.  Dans le tram sur le chemin du retour j’ai messagé à Fabiababa que la sauce samouraï était effectivement plus piquante que l’andalouse. Réponse : ‘’je le savais’’. Elle a raison, je n’aime pas ça.
Mais où en étions-nous, tu remarqueras à mon ton enjoué que je sors un peu de mon deep du temps qui passe mais je suis encore une peu confus. Ah oui sortie de l’église. Je crois que je me suis rendu au cimetière dans la BMW couleur cerise du teuton. En attendant le prêtre diva et le corbillard j’ai un peu bavardé ici et là. Lorsque la voiture funéraire est arrivée j’étais à coté de mon neveu R.
‘’Cool pour les vacances un long break comme ça il y a sûrement moyen de dormir dedans’’.
Le cercueil était porté par les employés des pompes funèbres mais aussi par des employés communaux débraillés, ce qui n’a  pas non plus échappé au regard aiguisé de R. Le cercueil a été posé sur la tombe pour une dernière prière. Le prêtre nous a demandé si nous voulions dire encore quelque chose. Réponse unanime : non. Le cercueil a été descendu en terre et le curé nous a donné des pétales de roses à jeter ou déposer dessus. Je ne sais plus qui m’a fait remarquer que c’était la crise : ‘’avant on aurait jeté des roses entières’’,’’ les temps sont durs’’. Ah oui ! C’est là aussi que j’ai rencontré une amie Facebook. La sémillante Chiara fille de mon cousin.  
Retour au palais Capet, J’y suis allé avec Fabiababa qui avait peur de se perdre dans le Béwé, accompagné de Clara qui commençait à peiner sur ses échasses. Brouhaha d’enfer dans la pièce du milieu où ma mère était très bien entourée par des gens de son âge. Je me suis vite dirigé vers le jardin accompagné de Fabiababa en passant par la cuisine pour ne pas être assailli par les têtes blanches. Là se trouvaient mes amis et cousins/cousines. Le soleil tapait et la plupart des gens s’agglutinaient à l’ombre d’un grand mur. Les cousins Capets du Hainaut buvaient de la Chimay (image immuable). J’ai un peu discuté avec mon cousin d’Anvers, un baba/junk de la première heure qui vit maintenant reclus dans un temple bouddhiste pour contrôler ses pulsions destructrices, sa sœur, ma marraine et cousine qui m’a dit qu’elle avait 69 ans. J’ai failli tomber à la renverse et je me suis exclamé :
‘’ Tu es sûre…mais alors moi, j’ai quel âge ?’’.
Je nous dois signaler que Craqueline la belle-mère de Clara, béwéwoise hardcore a été pour une fois très adéquate. Elle ne s’est pas vantée de sa villa à Lasne et avait pour une fois enlevé de son vocabulaire les mots : Porches, Range Rover, Hermes, Saint Tropez, San Remo et autres noms évocateurs/pognon. Elle n’a pas non plus fait allusion à ses parties de jambes en l’air devant le feu ouvert à l’époque de l’amour libre. Elle parlait d’oiseaux, elle en a des ressources cette Craqueline.
Il y avait aussi mes cousins d’Anderlecht: des gens adorables, hyper sympa et gentils qui n’ont rien à envier aux protagonistes de ‘’la merditude des choses’’. Le plus âgé, un ancien playboy avenant, avait un abdomen digne d’une peinture cubiste. Il avait subi plusieurs opérations relatées à sa consommation d’alcool et il avait un filet ou un grillage dans le ventre pour éviter que le tout ne s’écroule.
Ambiance très conviviale, les enfants jouaient dans le jardin et Lady me disait qu’il était content de revoir ma famille. Ce petit monde qui avait grandi. ‘’enfin grandi’’ m’ a-t-il dit en regardant sombrement mon neveu de presque 17 ans qui dépasse à peine le mètre soixante.  
Entre temps son papa avait apporté 150 mini sandwichs.
Petite anecdote : Ma tante Binette, passé nonante ans, celle qui perd la boule et veut inviter ma mère à aller vivre chez elle a demandé à mon beau-frère qui il était. Il lui a répondu : ‘’je suis le mari de Clara’’. Binette a éclaté de rire en lui disant qu’il était un petit rigolo et que Maria Clara n’ était pas un nom d’ homme. Elle devient sourde en plus.
Le teuton a été dans les premiers à partir. Juste après… Ding dong… c’était Crazy qui revenait de je ne sais où, une canette d’un demi litre de bière à la main. Elle est obsédée par mon frère Tanguy. Je crois qu’on peut dire qu’ils ont une relation amour haine, surtout elle je crois. Elle voyait peut-être une ouverture en profitant du désarroi de son ex. Nous avons parlé d’hypnose parce qu’elle donne des cours d’anglais en suivant cette méthode. Drôle comme je suis j’ai fait mine de l’hypnotiser et je lui ai suggéré : ‘’Forget Tanguy’’.
Tout d’ un coup les gens se sont mis à partir. Ca me faisait comme un pincement au cœur et j’avais un peu peur du vide qui suivrait. Fort de ma technique : partir avant que l’autre ne parte j’ai proposé d’aller faire une balade. Trop tard pour Lady qui devait rejoindre Amsterdam le soir même. Nous avons donc commencé la promenade par la gare où nous avons l’avons déposé. Ensuite avec X, Tanguy, Fabiababa et Crazy nous nous sommes dirigés vers le bois des bruyères. Belle balade autour de l’étang. Je parlais surtout avec Fabiababa lui vantant les merveilles de la région. Crazy qui avait disparu dans les bois est réapparue. Sa peau avait changé de couleur, elle avait l’aspect jaune curry. J’ai appris plus tard par X qu’elle s’était badigeonnée d’un remède naturel contre les piqures d’insectes. Ca faisait tache dans le Béwé mais elle s’en foutait. Voilà ce qui arrive quand l’énergie de la performeuse n’est pas canalisée.
Retour à la maison quasiment vide. Nous avons repassé le film de la journée avec ma mère et Tanguy plutôt satisfait/soulagé que tout ce soit bien passé. En examinant banderoles et cartes de visites diverses Nous avons retrouvé le carton des Comte et Comtesse de Ribaucourt. La carte était pliée en son coin. Ma mère m’a expliqué que ça voulait dire que ces nobles avaient participé à la cérémonie. Voilà qui aurait fait plaisir au soit disant Capet,  toujours en soif de gloriole.  
Je vais consacrer mon weekend à l’exercice physique et à quelques contacts sociaux adéquats. Je te retrouve lundi pour l’épilogue. Yes weekend
 Le 4 aout 2018, 14h12, Henry écrit: Epilogue,
Epilogue sans fin ou ‘’faire son deuil’’ Tu devrais me voire Pam, je tourne en rond, je chipote dans l’appart, je glande devant Facebook ou je bois du café en fumant, pieds sur la table. Je t’avais dit lundi, on est mardi. Bref je tergiverse plutôt que d’écrire cet épilogue.
Je repense à mon deep d’ après enterrement qui a suivi une période presque joyeuse, je faisais le pitre, je crânais et je pouvais tout dire, exemple : J’expliquais a une amie du teuton (celui que me répète toujours : ‘’tu as été voir sur my pension.be’’ et auquel je réponds inlassablement ‘’non’’) que le fait de perdre mon père à mon âge me donnait l’impression de ‘’prendre 10 ans’’. ‘’Je ne comprends pas tout à fait’’ à t’elle répliqué, ‘’ j’avais 23 ans quand j’ai perdu mon père’’. ‘’Tu en as de la chance, après 50 ans c’est vraiment plus compliqué’’ me suis-je exclamé, suivit de : ‘’mille confuses la douleur m’égare’’.  
Bref deep, période de grande fatigue, semaine sans écrire. Ça a été un peu mieux quand je m’y suis remis. Redeep ce jour parce que justement je veux terminer ce texte. Même sensation de vide qu’après l’enterrement quand tout le monde était partit. J’aime bien être la vedette d’un enterrement. Je me sens enfin reconnu dans ma douleur, respecté. Au court de ma vie J’ai souffert de choses bien moins tangibles et je me suis senti bien seul.
Les évènements se sont enchainés et me voilà déjà quatre semaines après le décès et trois après l’enterrement à accoucher laborieusement d’un épilogue, bien loin de l’exaltation du moment. Je me suis souvent dit que le départ de mon père ne changerai rien à ma vie quotidienne vu le peu d’échange que nous avions. ‘’ Mon chat me manque plus, il était là lui, omniprésent’ ’Tout va bien alors ? Non pas tout à fait…  
Une collègue m’a signalé que je souffrais peut-être du syndrome de Peter pan. J’ai googelé,  je m’y reconnais à moitié. J’ai lu que le sujet  passerait de l’enfance à l’âge adulte sans passer par la case adolescence. Période pendant  laquelle on intégrerait  la notion du temps et de la mort ‘’Peter Pan est éternel’’. Dans ce cas j’aurais pris plus de 30 ans en 30 jours, de quoi être fatigué. Je ne suis pas tout à fait d’ accord avec Wikipédia. J’ai plutôt l’impression de vivre une éternelle adolescence qui se termine abruptement pour passer au troisième âge. Ca y est je recommence à exagérer. Il y a de l’espoir.
Encore fatigué aussi par la période de déni d’avant le décès. Période de canicule pendant laquelle je faisais des selfies dans la piscine de Clara. Je nous y vois encore éclater de rire après nous être imaginé ce qu’on allait lui dire à l’hôpital, le sachant déjà mal en point : ‘’Daddy tu as été un papa fantastique’’. Je rigole moins maintenant et je garde la vision traumatique de mon père tourmenté, hoquetant, convulsant, incapable de parler, les yeux délavés sur ce lit d’hôpital.  
Je pense au magnifique film : La stanza del figlio  ou les parents d’un fils défunt, après l’enterrement,  accompagnent ses amis dans leurs périple sans savoir s’arrêter parce que après…
Ému aussi quand je revois ma mère, digne, pas théâtrale pour un sou, hausser les épaules et dire : ‘’bon c’est comme ça’’. Oui, elle avait encore ‘’tant de choses à lui dire’’, le soir de la cérémonie avant de se raviser elle formulait dans sa tête les évènements de la journée pour les raconter a son mari.  Je la sais bien entourée par Tanguy et ses aides qui lui font la bise. Je l’ai entendu dire à une aide-soignante qui l’aidait à faire sa toilette : ‘’ je suis têtue’’, ‘’moi aussi’’ lui répondait l’autre amusée.   La nouvelle veuve va avoir besoin de plus d’assistance maintenant que… mais pas de doute la grand-mère en image d’Epinal sait se faire apprécier.
Ton Henry,
 PS : A l’heure ou Henry écrit ces lignes,  sa close mail friend, Pamela de quinze ans son ainé est hospitalisée pour une pneumonie sérieuse. Comme le vieux Capet, elle a choppé une autre infection du genre staphylocoque blanc. Elle n’a pas la force de lire et de réagir à ses mails ‘’Serais-je au bout de ma life ? On est peu de choses’’ lui sms-t-elle.
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