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56 / Amougies Festival: Le Show continue
56 / Amougies Festival : le Show continue
Les Zoo démarrent (9 musiciens) la journée où midi est bien dépassé et la plus part des aficionados sont partis. Set court et largement instrumental ce qui a été accueilli froidement. Il est vrai quand Joël Daydé chante de sa voix forte et en anglais ça se passe autrement par exemple quand il entonne « If you lose your woman » matiné de musique progressive.  Ils jouent du jazz-blues à fortes influences psychédéliques – guitares électriques, violon électrique, orgue Hammond, saxophone, section rythmique très chargée.
Ils étaient allés au village de quoi ramener des victuailles pour se faire des super sandwiches. Marc avait l’âme de cuisinier et Fred suivait se contentant de payer quand il lui demandait à raison.
Dehors, il y avait pas mal de gens qui étaient assis en tailleur dans l’herbe sur des sacs ou autres protections – certains avaient allumés des feux. Ils jouaient de la guitare, du tambourin, de la flûte au milieu d’odeurs d’encens. Ils étaient sûrement saturés de sons amplifiés – besoin de décompresser près des vaches qui viennent brouter juste auprès du chapiteau.
Evidemment ils ont recroisé Mouna…, son vélo…, et ses fans… (Et ses dreadlocks avant l’heure) ­– Ça faisait un peu boy-scout et kermesse mais la musique est de bonne qualité et la foule décontractée au grand dam des politiques et de certains journalistes français des “grands“ médias.
Un grand dégingandé barbu, une sorte de Merlin l’enchanteur vêtu d’une redingote noire, parcourt la scène à longues enjambées avec son violon électrique et son chapeau large de paysan. Voilà East of Eden : un batteur, un bassiste chanteur, un violoneux à la formation classique, un sax électrifié co-fondateur du groupe avec le guitariste tendance rock.
— Je suis fan de ce groupe : premièrement parce qu’il y a un violon de formation classique qui ne peut qu’apporter à une rythmique rock-blues – deuxièmement parce que j’ai acheté leur album “Mercator Projected“ et que je l’ai écouté attentivement maintes et maintes fois tout en me méfiant de l’artifice des studios – en tout cas en essayant d’y faire abstraction car en public tous les effets tombent à l’eau, déclare Marc.  
Ils entament avec “Gum Arabic / Confucius“ : une musique de désert avec les tintements de clochettes assez longuet – évidemment on imagine le troupeau de chévres, puis la flûte magique, sautillante, discursive matinée d’Orient qui chantonne en leader comme Merlin et qui donne le rythme – thème repris à la basse comme riff d’un Jazz /Indo / Arabo / Psychédélique. En arrière-plan improvisation du saxo électrifié…
—  C’est une autre forme de Prog-rock  avec ici des sons et mélodies orientales parce que tout bonnement Dave Arbus (le violoniste, multi-instrumentiste) est allé en Arabie alors que les autres reprennent des mélodies classiques, du moyen-age, du folk de la renaissance, etc., commente Marc.
— C’est long mais pas désagréable – un peu intello tout de même ! concède Fred.
— Je t’avoue que je ne le connaissais car il n’est pas tout simplement sur le LP que j’ai. Mais il développe avec plus de facilité le travail commencé sur “Mercator“ ce qu’on devrait entendre par la suite.
— Le sax touche pas mal !
Le groupe enchaîne un autre morceau :
— Ça je reconnais le démarrage spatial c’est « Communion » puis le riff flûte et violon qui met une tension permanente et un sentiment d’urgence ainsi la batterie déroule une cavalcade de roulements. C’est parait-il une conversation drôle mais inutile de café-bar avec un serveur parlant presque couramment la langue serbo-croate (un truc bizarre en effet) avec à la fin une blague chantée en serbo croate du style un cheveu ou une mouche sur la soupe.
— Etrange, effectivement !
Le morceau “Northern Hemisphere“ hard-rock-blues-psyché au riff de guitare accrocheur où l’on rencontre dans les forêts les gnomes, et où les choses les plus étranges se produisent, ainsi un magicien disparaît et réapparaît, et de belles choses arrivent, des oiseaux qui volent autour des arbres de diamant, puis le vaisseau spatial décolle dans les larsens. Suivi de “Waterways“ chant sur des vautours roses, bleus et blancs, crocodiles, gondoles noires, pyramides, tombes secrètes des rois, capes écarlates, ailes d'or vers Babylone… plainte du violon en intro puis solos orientaux, tambourins…
Marc reconnaît “Bathers“ les baigneurs du lac hongrois de Balaton – « Parfois il y a des sorcières sur la plage qui s’envolent sur les routes de sable… puis se sont jetées à l’eau au son des flûtes gitanes“ chant mélancolique qui surfe sur la mélodie jouée par la basse. Et puis une gigue irlandaise au milieu de leur set qui surprend Marc et tout le public, avec roulement de tambour en intro ainsi que le violon dansant appelant la batterie qui cavalcade.
— Ils ne font pas que dans l’apport oriental ! Ils font également du folk… irlandais, je pense ? demande Fred.
— Je ne connaissais pas ce morceau. En tout cas il ne fait pas partie du LP.
 Ainsi le groupe continua leur exploration parfois expérimentale bordée de solos orientaux noyant la foule dans une « World Music »  avec toujours le sax free-jazz en rappel.
— Epoustouflant ! conclut Fred.
La foule subjuguée, a suivi et applaudi à tout rompre.
“The next band“ comme ils disent en anglais – Sam Apple Pie. Les puristes n’aiment pas – du rock-blues bien gras & bien couillu aux riffs à deux accords avec Frank Zappa aux soli – Moonlight ça s’appelle. Des spectateurs se lèvent et dansent un peu défoncés tout de même. Le chanteur également harmoniciste se livrent à une bataille de soli avec Zappa.
— Après les intellos, ça nettoie les neurones, commente Fred.
— Oui ! C’est bien qui n’est pas mis tout de suite Soft Machine car deux grands groupes musicalement parlant l’un derrière l’autre, on aurait saturé comme l’autre nuit avec le Gong qu’on a pas écouté, rappelle Marc.
— Absolument ! Mais c’est des “musikos“ qui ont fait la programmation ou des gens dont c’est le métier. Par contre il n’y a pas la dimension sociologique ou anecdotique de Woodstock qui « dit » des choses sur l’évolution ou une tendance d’une génération pour une nouvelle forme de consommation.
— Tu y es allé ?
— Non ! Mais j’ai étudié la possibilité car Rock & Folk proposait des billets avion+concerts pour toute la durée du festival mais ça me faisait trop cher. Concrètement ça me revenait à un mois de salaire sans « l’alimentaire » et les à-cotés. Par contre j’ai lu des reportages et vu pas mal de  photos  dans  la presse spécialisée – rock musique.
— Je n’ai même pas calculé l’éventualité d’y aller car je n’aurais pas eu tout simplement l’argent étant étudiant qui essaie de joindre les deux bouts. Mais quand l’opportunité s’est faite pour Amougies après toutes les défections connues, je n’ai pas hésité.
— Idem pour moi !
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neloangelo · 3 months
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Pink Floyd and Frank Zappa at Actuel Festival, Monte de Inclus, Amougies, Belgium (10/25/1969)
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ourladyofomega · 1 year
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Front 242′s Richard 23 performing live at Amougie’s W-Festival; 2017.
📸: Annie Myten
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aiiaiiiyo · 2 years
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Pink Floyd performing with Frank Zappa at the Amougies Festival in Belgium, October 1969. [655x549] Check this blog!
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sloebers · 11 months
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Vandaag waren onze monstertjes klaar voor de laatste dag in Amougies. We maakten onze valies en genoten van ons laatste ontbijt. Daarna trokken we er nog één keer op uit. Meester Anton had in het bos vreemde wezens gespot. Die gingen we zoeken! Het bleken 3 reuzen te zijn. We speelden nog wat in het bos en kregen een gezonde lunch. Toen was het tijd om afscheid te nemen van de kampplaats. We reden naar het zwembad in Kortrijk en met onze laatste krachten trotseerden we de wildwaterbaan en de glijbanen. Wat een leuke afsluiter van de bosklassen.
De sloebers en kapoenen gaan naar huis met leuke verhalen en mooie nieuwe herinneringen. Een schitterende driedaagse die we allemaal niet snel zullen vergeten!
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joeyclaire · 2 years
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you are like amougys baby to me… crewmate
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ty this is you and me
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kapoenen · 11 months
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Terug aan de slag!
We zijn opnieuw in de klas.
In Amougies hebben we veel samen gespeeld en leerden we samen te werken, te leven, op te ruimen, zelfstandig zijn...
Nu ligt de focus opnieuw op leren! We vliegen er deze week terug naarstig in.
Hierboven enkele foto's van de les splitsen. 🙌🏻
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bruxellescity · 2 years
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25ème Brocante (Rommelmarkt) - Amougies
25ème Brocante (Rommelmarkt) – Amougies
SAMEDI 3 SEPTEMBRE 2022 DE 05:00 À 23:45 Pas de réservation. Le prix s’élève à 1,5€/mètre. Pour plus de renseignements : 0472/42.19.43 ou [email protected] A très bientôt, Music Talents Geen reservaties. Prijs : 1,5€/meter. Meer info : 0472/42.19.43 of [email protected] Tot binnenkort, Music Talents https://www.facebook.com/events/616872376397486/
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wingsandpetals · 2 years
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my amougis was onthe floor :(
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more-relics · 2 years
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Rick Wright & Roger Waters  Pink Floyd, Actuel Festival Kluisbergbos, Amougies Belgium, October 25 1969. Photo by Jean-Pierre Leloir.
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kamionka-bolko · 6 years
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On  the road/Echoes Of Yul [16-18.08.2018]
W-Festival (Amougies Belgium)
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Amougies Festival 1969 : 4h00 du matin, mardi 5ème jour
55 /  Amougies Festival 1969 : 4h00 du matin, mardi 5ème jour
« Il est 4 heures du matin et on est mardi : une journée qui commence par la fin de l’autre. Etrange, pense Fred. »
— Normal ! aurait dit son pote (compère) volant.
Sauf qu’il n’a pas dormi.
Les Pretty Things le groupe beatnik par excellence – rock mâtiné de  solos  à l’orientale attaque « Alexander » avec son lick particulier décalqué sur un plan de basse. Le batteur remonté sur scène, a repris sa place que le bassiste avait assurée en partie sur « Blow your mind ».
         — C’est un groupe que je voulais voir. J’ai toujours en mémoire ces photos de S.LC. de groupes anglais dont les Pretty Things qui posaient avec une dégaine pas possible tel des clochards dans une rue pourrie de ville british industrielle sous les poutrelles métalliques du métro aérien, avec les cheveux hyper longs affichant le look volontairement sale et dangereux. Ça tombe bien que le batteur nous ait réveillés.
         — Moi aussi ! C’était les concurrents des Rolling Stones ; d’ailleurs le guitariste Dick Taylor (qui n’était pas là mais remplacé par un musicien qui joue comme lui – assez étrange d’ailleurs) a tenu la basse chez les pré-Stones puis l’a quitté à cause de Brian Jones qu’il lui avait pris la place à la “six cordes“.
         — Ça je ne le savais pas. Par contre, j’ai lu que le nom du groupe vient d’une chanson de Willie Dixon interprétée par Bob Diddley « Pretty thing » à la rythmique très syncopée en étouffant les cordes puis en appuyant sur les notes par intermittence. A ce propos il suffit d’écouter qu’effectivement ils développent un phrasé musical qui s’en inspire beaucoup. Ce n’est pas spectaculaire ; ça fait un peu pub dancing mais c’est carré. Peut-être que cette démarche leur a coûté un certain succès et ont été obligés pour leur alimentaire de faire des films ou une production pour un fils de milliardaire.
         — Sûrement ! Mais il parait que les Stones les empêchaient de passer à la TV notamment dans l’émission « Ready Steady Go ! »… Bob Diddley, c’est celui qui avait une guitare rectangulaire comme les cigar-box ?
         — Exact ! Son nom de scène vient d’un instrument primaire des joueurs de blues avant la guitare électrique : le Diddley Bow consiste à tendre une corde de guitare un la, un sol ou un ré, sur une planche en mettant une bouteille dessous pour tendre la corde faisant office de chevalet et un boulon avec écrous de l’autre côté pour le sillet et ça se joue avec un bottle-neck. C’est l’invention du slide où l’on retrouve la pentatonique suffisant pour jouer le blues.
         — Génial ! Certainement, leurs morceaux ne sont pas très originaux mais puissants – carrés comme tu dis.
         — Ça vient du rythme qui s’appelle d’ailleurs le Bob Diddley Beat provenant du Mambo et du Hambone.
         — Quésacko ?
         — Je ne joue pas au musicologue ; je l’ai lu parce que je m’intéressais aux « Pretty Things » et j’ai découvert que le Hambone consiste aux chanteurs et chanteuses de blues de s’accompagner de percussions en se tapant sur les cuisses, les jambes et les genoux ainsi que sur les joues.
         — J’ai déjà vu ça.  Ça me dit quelquechose. Effectivement les rythmes sont proches. Ça peut être l’explication.
— Ceci dit ils ont fait 3 titres et ça fait une heure. C’est certainement l’habitude des pros dans les pubs.
— Toi qui semble les connaître. Les solos du guitariste sont très spéciaux et courts.
— Je dirais que c’est plutôt des licks qui découlent de cette musique syncopée. Mais si tu écoutes Bob Diddley ; il fait des licks identiques. La différence c’est que le lead-guitar des “Pretty” joue des accords barrés etc., en standard alors que Diddley est accordé en open.
— C’est-à-dire des licks ? Et Accordé en open ?
— Lick, lécher ! Des coups de langues mot à mot mais on comprend ce que cela veut dire : Des courtes séries de notes utilisées dans les solos et les mélodies. Le riff c’est la même chose mais grosso modo avec les accords. En standard, on fait les accords que tu connais. En open, les accords sont différents certes mais tu as la particularité d’avoir à vide un accord sans mettre les doigts ou le bottleneck  dans la clé dans laquelle tu t’es accordée. C’est-à-dire si tu es en Sol Majeur et bien tu joues toutes les cordes et ainsi de suite ? Tu as donc le La à la 2ème case et par conséquent, toute la gamme pentatonique  en simple barré,
en slide ou avec le doigt (l’index).
— C’est vraiment particulier la guitare ; c’est un instrument qui n’est pas figé qui peut évoluer tout le temps.
— C’est pour ça qu’il est moderne et que des millions et des millions de jeunes veulent en jouer.
— Pour revenir au groupe évidemment le look du groupe de sales gosses interpellent mais en dehors de ça il y a l’influence américaine du blues très particulier d’ailleurs et leur manière de jouer pratiquement tout en accord à part quelques petits solos ça et là – dû parait-il à leur façon au début de jouer du “Rhythm & Blues trash“ et à leurs explorations psychédéliques dixit Phil May le chanteur.
Puis ils ont fait SF Sorrow l’un des premiers opéra rock en 1968 ; qui raconte la vie de Sebastian F. Sorrow enfant né dans l’Angleterre pauvre, l’usine, premiers émois sexuels, la guerre, la dépression, le désenchantement et la vieillesse.
Et il y a une autre chose qui me plaît chez Dick Taylor c’est son choix de guitares : Gibson 335, Hutchins copie Harmony H78 ou encore une Höfner verithin – un son trash tel une guitare bas de gamme fabriquée en Asie, guttural dans les basses et carillon dans les aigus comme dit l’autre.
— Bien vu ! Complètement d’accord !
Dave Burrell / le grand nettoyage sonore et le recyclage du verre / le lavage des scories et écouvillons du cerveau / plus de force de concentration pour écouter seulement submergé  par les vagues ardentes…
Surman /  Fatigue /  Froid /  Humidité  /  leitmotiv qui revient sur les lèvres des veilleurs / “Grandes vagues souples“, segments mélodiques explorés puis accélération… puis l’aube blanche à travers la toile de tente.
         Fred & Marc se lèvent et plient grosso modo leurs duvets puis jettent un œil sur la scène où le Gong s’est installé sur l’autre plateau pendant que les autres jouaient. Ils en écoutent un peu puis un musico’s prend un tambour “napoléonien“ ; et là c’est le trop-plein assommés comme ils le sont – et même si Daevid Allen ex-Soft Machine mérite leurs écoutes. Ils battent retraite.
         Les gardiens avaient ouvert en grand la porte d’entrée du chapiteau ; la (l’odeur de la) campagne s’invitait dans la tente, diaphane et calme. Le brouillard s’était dissipé et la pluie disparue ; un grand soleil était venu les remplacer. Cet éblouissement d’un ciel sans bruit pesait tel un grand manteau blanc en hiver sur des âmes épuisées.
         Peu de dialogues dans le chemin de terre boueux vers la tente (du – le - gîte) des couchages. Tout à chacun semblait noyé dans ses rêves, les sens encore (labourés) torturés par la rage sonore électrifiée. Mystifiés, transis par l’accumulation massive de concepts musicaux inédits, savants, ou inconnus…  
Dés l’entrée, ils assistent à une scène hyperréaliste de hippies telles les peintures du même nom – l’herbe du pré qui commençait à jaunir en touffes accueillait à même le sol des festivaliers assis sur le bord d’un plancher saisis dans leurs vêtements de sortie (d’apparat hip), écrasés par le sommeil.
A leurs têtes des détritus de toutes sortes mais aussi aux pieds de celles et ceux qui ne voulaient pas se coucher dans la “fange“ et restaient stoïques, assis sur le bord des praticables (modules) de la piste de salle de bal avant de sombrer la tête sur leurs genoux. Ils faisaient un peu 16ème comme celles et ceux qu’ils croisaient au Golf. Ils portaient des habits sans aucune froissure ? Tous leurs vêtements réfléchissaient une palette de couleurs chatoyantes.
D’autres étaient avachis sur les planches les bottes de cow-boy (en l’air) à l’air libre se reposant sur les coudes. Certain(e)s arboraient des tee-shirts car la tente était chauffée et de plus elle était quasiment remplie de spectateurs qui se reposaient. Fred & Marc durent se faufiler entre les corps affalés ou assis pour trouver une place.
Les coiffures avec les cheveux longs des types blonds, noirs, bouclés…etc, et celles des filles autrement plus sophistiquées dans le relâchement, laissait souffler un esprit de liberté (aurait dit Dylan) mais pas communautaire – chacun(e)s restaient dans son pré carré. Des chapeaux s’affichaient ça & là.
Des gens paradaient debout en discutant attifés avec des fripes des Puces de Clignancourt ou des vestes léopards du Carreau du Temple. Cela leur permettaient d’exercer une vigie dialoguée socio-musico-analytique en survolant du regard la masse informe des sacs de couchages à leurs pieds – évidement les cheveux (étaient) bouclés, crêpés et jetés nonchalamment  sur
les épaules.
Arrivés dans le milieu de la tente, ils trouvèrent de la place pour étendre leurs  duvets  puis Fred retira sa parka se retrouvant avec sa chemise à fleurs bleues et violettes époque d’Antoine en sur-chemise dont il remonta les manches sur un pull noir. Puis ils s’engouffrèrent dans leurs sacs en se couvrant le visage pour atténuer la lumière et recharger leurs batteries neuroniques.
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zenon413 · 2 years
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Amougies Festival Actuel 1969
Dans un billet récent Sam relate un concert de Pink Floyd auquel il a participé en 1977. Ce récit me remet en mémoire de festival d’Amougies (Belgique, province du Hainaut 24-28 octobre 1969). Pink Floyd s’y est longuement produit et Frank Zappa s’est joint à eux de temps à autre.
J’ai assisté à ce festival avec Eric. Les musiciens invités comprenaient notamment Pink Floyd, Ten Years After, Zoo, Archie Shepp, The Nice, Art Ensemble of Chicago, Yes, Gong, Soft Machine. Pas de souvenirs associé à l’acide à cette occasion (cela viendra quelques années plus tard) mais bien le souvenir émerveillé de princesses celtiques rassemblées autour de feux de camp peu avant le lever du jour.
La vidéo jointe commémore cet événement. Le film de Jérôme Laperrousaz and Jean-Noël Roy s’étend de 2 :48 à 1 :20 :00. Nombreux extraits du concert de Pink Floyd à 28 :50, 40 :35, 1 :34 :18.
Quelques flashes fugaces mais répétés de princesses celtiques à 13 :05 et 19 :21 notamment.
Souvenirs nostalgiques d’une époque depuis longtemps révolue.
youtube
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griffes · 6 years
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à la montagne ? à la mer ? sur terre ?
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kohihari-art · 2 years
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vent sketch lol
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Orgasme Interstellaire… (encore quelques temps sur Dailymotion)
Via Dangerous Minds
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