Tumgik
#année du coq
icariebzh · 28 days
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Tout est  simple et compliqué à la fois. Une rue dénudée à peine vêtue de fleurs et de quelques ombres précaires. Un silence à découvrir des sons, ceux qui étaient couverts comme l'on dit: "juste avant" par le mouvement quasi incessant de la ville. Ainsi, à l'aube, une autre fois, lorsque j'ai pointé le bout de mon nez à la porte pour m'absorber de l'humeur du jour... j'ai découvert  avec surprise et ravissement, qu'un coq sonnait l'appel du réveil matinal, à quelques encablures de la maison.  il était sans doute là depuis longtemps et je n'en savais rien... Ainsi par la grâce d'un poulailler, je me suis alors transporté du côté d'un village aveyronnais que j'aime arpenter en long, en large et en travers aussi. Tout est  simple et compliqué à la fois. Les relations humaines mélange de" Bonjour" souriants et suspicion au fond d'autres regards croisés à distance réglementaire. La  colère débordante de certains dans la queue d'attente à l'ouverture des portes du marché et le paisible d'autres tellement plus calmes et patients. Les collègues de boulot et le vivre ensemble révélé à l'aune d'une menace omniprésente et absconse. Mon détachement peu à peu pour cause de retraite à venir et de page à tourner dans quelques mois. Tout est  simple et compliqué à la fois. Le goéland niché comme chaque année sur la haute cheminée là-bas et que je regarde longuement à la jumelle. Bientôt l'oisillon donnera de la voix et un peu plus tard battra des ailes pour prendre son vol et aussi parfois se louper comme celui récupéré un jour dans le jardin... Les fleurs du jasmin commencent à tomber, je les récupère dans une soucoupe pour parfumer la maison, c'est légèrement capiteux et cela me rappelle ma grand-mère et son Arpège de chez Lanvin, un peu écoeurant à force. Tout est simple et compliqué à la fois. et je voudrais bien voler. Qui sait, un jour...
(avril 2020)
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sayitalianolearns · 11 months
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Multilingual time cause why not :)
Zodiac signs - (i) Segni zodiacali - (les) Signes du zodiaque - (los) Signos del zodíaco - 황도대의 별자리
ENG - ITA - FRA - ESP - KOR
Aries - Ariete - Bélier - Aries - 양자리
Taurus - Toro - Taureau - Tauro - 황소자리
Gemini - Gemelli - Gémeaux - Géminis - 쌍둥이자리
Cancer - Cancro - Cancer - Cáncer - 게자리
Leo - Leone - Lion - Léo - 사자자리
Virgo - Vergine - Vierge - Virgo - 처녀자리
Libra - Bilancia - Balance - Libra - 천칭자리
Scorpio - Scorpione - Scorpion - Escorpio - 전갈자리
Sagittarius - Sagittario - Sagittaire - Sagitario - 궁수자리
Capricorn - Capricorno - Capricorne - Capricornio - 염소자리
Aquarius - Aquario (Acquario*) - Versau - Acuario - 물병자리
Pisces - Pesci - Poisson - Piscis - 물고기자리
*fun fact = Aquario is the correct way to write this Zodiac sign. We may write "Acquario" anyway but that actually translates as "acquarium" (despite we add the capital letter -sometimes- to differentiate).
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Year of the... (Chinese Zodiac) - (l')Anno del/della... (Zodiaco Cinese) - (l')Année du... (Zodiaque Chinois) - (el) Año del/de la... (Zodíaco Chino) - 띠
Rat - Topo - Rat - Rata - 쥐띠
Ox - Bue - Beuf - Buey - 소띠
Tiger - Tigre - Tigre - Tigre - 호랑이띠
Rabbit - Coniglio - Lapin - Conejo - 토끼띠
Dragon - Drago - Dragon - Dragón - 용띠
Snake - Serpente - Serpent - Serpiente - 뱀띠
Horse - Cavallo - Cheval - Caballo -말띠
Goat - Capra - Chèvre - Cabra - 양띠
Monkey - Scimmia - Singe - Mono - 원숭이띠
Rooster - Gallo - Coq - Gallo - 닭띠
Dog - Cane - Chien - Perro - 개띠
Pig - Maiale - Cochon - Cerdo - 돼지띠
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darefollowme · 1 year
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Nouvelle année du Chat (et non du lapin), une particularité vietnamienne
Cette fois, nous y sommes.  C’est le Têt, le Nouvel an traditionnel, qui est, pour tout Vietnamien qui se respecte, la fête des fêtes…
Ce sera le 22 janvier sur le calendrier grégorien.
Sinon, cette nouvelle année qui arrive est celle du Chat, « du Chat d’eau » pour être très précis, puisque chaque animal du zodiaque est associé à l’un de cinq éléments fondamentaux. Si l’on en juge par les horoscopes qui fleurissent ça et là, ce matou aquatique n’a rien de très griffu, et autant le dire tout de suite, on ne risque pas de beaucoup l’entendre miauler: il préfère  ronronner.
L’année du Chat, donc… partout ailleurs, en Asie sinisée, cette année qui arrive à grand pas sera celle du Lapin.
Nouvelle Année chinoise du lapin
le Vietnam, quand il peut se démarquer de son voisin chinois, ne s’en prive pas
Les deux calendriers zodiacaux - celui du Vietnam et celui de la Chine donc - sont similaires, sauf sur deux points : le buffle vietnamien se substitue au bœuf chinois, et de même, le chat vietnamien au lapin chinois. Pour les dix autres animaux - Rat, Tigre, Dragon, Serpent, Cheval, Chèvre, Singe, Coq, Chien et Cochon -, rien à signaler.
Bien malin qui pourrait expliquer l’origine d’un schisme qui remonte à plusieurs siècles, voire à plus de deux millénaires.
Plusieurs ouvrages renvoient à une légende fondatrice, chinoise pour le coup, qui veut que Bouddha ait invité les animaux à faire la course, étant entendu que les douze premiers arrivés deviendraient les douze élus.
La suite est une histoire de concurrence déloyale : le Chat et le Rat, en principe amis, se juchent sur le dos du bœuf pour traverser le fleuve… Mais voilà que le Rat, le perfide Rat, voulant à tout prix arriver le premier (ce qu’il fera, au mépris de toute morale !), pousse le Chat dans l’eau.
Légende et linguistique du chat au Vietnam
Au Vietnam, la légende attribue l’organisation de la compétition au taoïste Empereur de Jade, et précise que le Chat sait nager.
« L’explication la plus probable est linguistique, le vietnamien venant en grande partie du chinois : mao, qui veut dire lapin en chinois, se rapproche de meo, qui veut dire chat en vietnamien. C’est un glissement de sens qui suit la pente du son, ce qui est un phénomène somme toute assez courant »,
Historique du chat par rapport au lapin
Le fait est que la Chine a occupé le Vietnam pendant plus de 1000 ans et que lorsqu’ils le peuvent, les Vietnamiens évitent de s’aligner sur l’Empire du Milieu.
« C’est une question d’honneur national que de ne pas avoir copié la Chine en tout point. Cette forme d’imitation dans la distinction est présente partout dans la culture vietnamienne », 
Plus prosaïques, les Vietnamiens estiment que le chat leur est tout simplement plus proche que le lapin.
« La plupart des Vietnamiens sont des paysans et le lapin n’a rien à voir avec eux, alors que le chat a toujours été leur allié: il tue les rats qui menacent les récoltes »
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ditesdonc · 3 months
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Les étés à Curtin
Texte écrit par Jean-Claude Long
Fin des années cinquante. La grande maison est divisée en deux, louée en partie l’été par les sœurs Rochet, Berthe et Denise, mariées plus tard à Robert Magaud et Georges Guichert.
Dans le coin cuisine, un grand évier noir, en pierre, sert aussi à se laver. Le réchaud fonctionne avec une bouteille de butane ; au fond de la maison, une pièce fraîche sert de cellier. Un garde-manger à grille , suspendu, dissuade les mouches et les fourmis .
Dehors, une pompe, qu’il faut « amorcer », c’est un jeu ; un puits, dont on ne se sert pas, des granges, des hangars, des greniers, des machines et des outils mystérieux, des odeurs de paille et de grain, des poules en liberté. La vraie vie est là, pas en ville.
Un chien noir, Jimmy, est attaché à une grande chaîne, en permanence. Il a creusé un chemin sur son passage. Robert le lâche parfois, Jimmy part courir dans la campagne, si vite qu’on dirait un dessin animé : il a douze pattes. Quelques heures après, il revient en lambeaux, boitant, saignant d’une oreille. Cinquante ans après, on aurait dit « il s’est mis minable ».
Lorsque Robert revient sur sa moto, Jimmy s’agite avant que les humains aient entendu le moindre bruit ; Berthe dit alors : « voilà Robert ».
A gauche en sortant de la maison, un pré, dont l’enfant rêve l’hiver, comme une préface à des récits d’explorateur. On le traverse pour aller à la boulangerie à Thuellin.
Souvent vient brouter un troupeau de vaches. L’enfant aime les vaches, à la robe marron et blanche, cette odeur à la fois sauvage et rassurante, leur chaleur épaisse et grasse, maternelle . Elles font un peu peur avec leurs gros yeux, mais sont paisibles, c’est fascinant !Aujourd’hui encore, l’odeur des vaches me met les larmes aux yeux.  "Voilà  les vaches ! " est un cri de fête, un alléluia païen. Avec les enfants qui mènent le troupeau, je crois qu’il y avait une Mireille, on va jouer à cache- cache , à Colin Maillart, à Mère veux-tu. On mangera la tarte aux pommes de ma mère, on boira du Pschitt, l’après-midi ne sera que féerie. La Dent-du-Chat est une frontière au loin, les dieux juchés nous observent.
Fête aussi les commerçants ambulants, qui arrivent en klaxonnant ; galopade ! Dehors en pyjama ! Ducard, petit monsieur chauve aux yeux vifs, sa camionnette bleue aux odeurs de sucre et de bonbons chimiques. Fontana, fruits et légumes, sa camionnette verte, « l’Increvable », ses grosses lunettes. Le boucher a une fourgonnette deux-chevaux, grise .
L’enfant aime la campagne ; la liberté est totale. Sa mère, si craintive en ville, le laisse pendant deux mois divaguer parmi les faux, les herses, les tracteurs, dont un jour il desserra un frein à main dans une pente, bourde réparée d’urgence. Il aime l’errance, nez dans les nuages, la rêverie dans les odeurs. Il est shooté au foin, au fumier, à la pluie, aux animaux, coqs, renards toujours lointains mais dont le glapissement est proche, témoin d’un monde secret qui nous entoure, le comprendra-t-il plus tard ?
Le soir, les chiens discutent de loin en loin, que se racontent-ils ? Il pose un jour la question, un adulte répond : « ils ne racontent rien, ce sont des bêtes ». L’enfant pense que le grand se trompe, je le crois encore aujourd’hui.
On peut prendre des bâtons tant qu’on en veut, pourfendre les ennemis ; les plantes, les herbes sont des légumes pour jouer à l’épicier ; infinie profusion de cailloux pour lancer et construire. Deux shorts, deux chemises pour tout l’été suffisent pour fouler l’herbe menue par les soirs bleus d’été et sans avoir lu Rimbaud. Ma sœur et moi allons chaque soir acheter le lait à la ferme Teillon, dont les bâtiments existent encore. Quand le soir tombe au retour, et que les hirondelles se rassemblent sur les fils électriques en prévision de la migration, c’est que la rentrée des classes est proche. On transporte le lait dans un bidon en aluminium, qu’on appelle une berthe. Je suis gêné que le bidon porte le même nom que la propriétaire, gentille et aimable. Je n’ose prononcer le mot de peur de la froisser.
Après la pluie, au retour, début septembre, l’ombre monte des fossés dans des odeurs de trèfle et d’orties.
Ma mère achète parfois un lapin vivant chez Mme Guetta (Guettat ?) Mon père pourtant plutôt doux et pacifique, mais initié par ses vacances enfantines ardéchoises, assomme, suspend, saigne, écorche et éviscère l’animal sous le regard de l’enfant.
Nous rendons parfois visite à la Génie, vieille dame moustachue qui habite une sorte de chaumière dans une cour herbue et intarissable pourvoyeuse de potins de village. Tonton Maurice vient aussi parfois, il y a toujours une bouteille de vin dans la pièce fraîche.
L’église et la procession du 15 Août font un peu peur.
Mais le plus étonnant c’est le bruit fracassant des métiers à tisser. Comme c’était étrange, ce bistanclaque pan (on dit tchique tchaque pan) parmi les chevaux de trait, les vaches, et l’odeur des charrettes de foin.
Merveilleuse époque : les locataires lyonnais devinrent amis avec les propriétaires, particulièrement Berthe et Robert, qu’ils fréquentèrent jusqu’ à la mort de ma mère, en 1979 ; celle-ci allait voir aussi Denise Rochet, installée à St Sorlin. Le pluvieux été 1958, la belote, les tartes aux pommes, les gâteaux de riz au caramel favorisèrent sans doute le rapprochement. Mon père et Robert, le citadin et le campagnard, « se chambraient » amicalement, ma mère et Berthe riaient en faisant la lessive, parfois au lavoir. L’on prêtait un vélosolex. Avec Denise les conversations étaient plus sérieuses ; Georges était taciturne.
Aujourd’hui, Curtin sort parfois des brumes et ressuscite l’enfant, dont les sens et la pensée s’ouvraient au monde : quelle place y prendrait-il ?
Je voudrais avoir des nouvelles de Brigitte et Jean-Claude Magaud, les enfants de Berthe et Robert. Michel Guichert, fils de Denise et Georges ; il habite encore la maison, me permettrait-il d’y entrer ? La famille Teillon ; j’ai vu qu’il y a un boulanger, un plaquiste, un décorateur. Tonton Maurice buvait rituellement un canon avec Victor, en embarquant la provision de pommes de terre de ma mère dans la quatre-chevaux. Mireille Rochet (existait-elle, est-elle encore en vie ?) Une jeune fille aujourd’hui vieille dame, Hélène, qui était horrifiée par mes acrobaties en trottinette : « je vais le dire à ta mère ! »
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D'autres soirs bleus, par Irène, août 2023.
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claudehenrion · 3 months
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Les faux modèles de la Gauche... et leur échec programmé...
Pendant le lamentable quinquennat de hollande, et même avant --lorsqu'un destin sinistre avait mis jospin à Matignon--, on nous bassinait avec les ''modèles'' (?) des pays scandinaves, comme si quoi que ce soit permettait de nous comparer à eux (nos gaucho-pseudo-modernistes'' oubliant de préciser qu'il s'agissait de petits royaumes, mais la présence d'un Roi / d'une Reine, ne les gênait pas : en Socialie, on prend ce qu'on veut, et on jette le reste !).
Souvenez-vous...Pendant toute la sinistre période mitterrandienne, il ne se passait pas de jour sans qu'une comparaison avec un pays scandinave ne vienne alimenter –ou fausser, plutôt-- tout débat. Cette comparaison tendait exclusivement à soutenir la thèse qu'ils étaient ''vachement'' en avance sur nous, qu'ils étaient drôlement plus intelligents, plus ''dans le coup'', et que nous devions impérativement avoir honte de ne pas faire comme eux.. Et (cela coulait comme de source) nous avions bien de la chance d'avoir porté au pouvoir un gouvernement tellement excellent que grâce à lui, nous n'aurions bientôt plus de raisons de remâcher notre honte méritée de ne pas être nés danois ou suédois...
Quelques années plus tard, c'est l'Allemagne qui est devenue le seul objet des fantasmes de nos politicards... (avoir Madame Merkel comme fantasme ne saurait être le signe d'un grand équilibre mental ou psychologique, surtout qu'à partir de 2015, elle s'est mise à ''yoyoter'' dans les grandes largeurs, en ouvrant toutes grandes les portes de l'Europe à ''toute le misère du monde'', sans rien demander à personne, ce qui prouve en quelle piètre estime elle tenait ses soi-disant ''partenaires'' --dont le petit coq gaulois (généralement… le ''coq ''U'', si on me permet, lorsque Marianne décide de tenir tête --temps moyen : 2 minutes-- à Germania, l'une offerte seins nus et l'autre casquée et armée de la tête aux pieds !).
Mais fi ! des réalités et de l'expérience : seule compte la théorie, et celle là était catégorique : l'Allemagne, c'est bien... et on doit faire comme elle (ou plutôt : ce qu'elle permet qu'on fasse comme elle !). Après qu'elle nous ait fait payer, dans notre naïveté persistante de puceaux-par-système (et par vocation), la totalité des premières places qu'elle nous raflait... il a fallu continuer. Et lorsque tout son système s'est bloqué (leur Europe masochiste ne pouvant plus se payer tant de folies et de stupidités), et que leurs paysans (ex-exemplaires), leurs cheminots (ex-parfaits), leurs syndicats (ex-modèles) et leur économie (ex-''de-rêve'') sont partis en ''quenouille'' comme de vulgaires gaulois (ex-prêts à être bouffés tout crus), nous n'en avons rien déduit, rien tiré, rien conclu, alors que, comme le titrait Valeurs Actuelles, notre voisin d'outre-Rhin n'est pas encore le nouvel ''homme malade de l'Europe'', mais c'est la grande pagaille, au pays de l'ordre et de la discipline. On a attendu, pour faire comme eux, une fois de plus. Une fois de trop ? 
Car pendant qu'on faisait du sur-place en marche arrière, en passant du hollandisme au macronisme --sic !-- le monde a continué à vivre, lui (et à l'opposé complet de nos visions gelées --comme j'aimerais oser écrire : ''con-gelées''!). Les autres ont bougé, compris, mûri, pigé où ils avaient vraiment ''joué aux cons'', en imitant notre gauche donneuse de leçons contre-productives. Les pays scandinaves ont oublié leurs fausses belles intentions (toutes suicidaires), et l'Allemagne est en passe de devenir un pays normal, avec grèves et bordel (d'ici qu'elle tourne le dos à ce qui subsistera de la fausse Europe si coûteuse... il n'y a pas loin !). En attendant, Paris et Berlin sont assiégées par des Panzer agricoles –bavure collatérale de la formidable idée de nos nuls d'un ''blocus de Poutine'' (qu'est-ce qu'il doit se marrer, celui-là!).
La "vague populiste" qu'ont évoquée avec terreur ces derniers mois nos ravageurs-destructeurs n'a pas encore submergé l'Europe, mais on sait que 2024 est une année faste pour les élections et l'espoir de salut : 46 % de la population théorique du monde va devoir se rendre aux urnes, dans les mois qui viennent, et cela pourrait signifier –enfin-- un vrai changement radical. Histoire de sourire un instant... imaginez une majorité enfin conforme aux souhaits des populations qui se présenterait à Strasbourg ou au Berlaymont, avec des attitudes et des comportements exactement opposés à ceux qui rendent irrespirables les faits et gestes de la grosse Commission actuelle, celle de Madame von der.... Imaginez (on peut toujours rêver!) un Parlement européen où les Verts seraient enfin ramenés à ce qu'ils sont, des néfastes et rien d'autre (de vrais écologistes sont, en revanche, ardemment désirés, en petit nombre)... et qui lèverait enfin l'interdit qui frappe l'utilisation du mot ''immigration'' lorsque c'est lui (ou elle !) qui est la source presque unique de tous nos problèmes... Rien que d'y penser, on a les larmes aux yeux (enfin... un peu !). Car la situation est grave, et plus on attendra pour changer tout lee système de référence à la mode et plus l'atterrissage sur une Terre redevenue amicale à l'homme sera difficile.
Les graves problèmes démographiques de l'Europe sont à peine mentionnés, au quotidien. Le changement de population en cours (qui est nié, contre toute évidence, par ''ceux qui refusent de voir et de savoir'') est traité comme un fantasme "de l'extrême droite". Les faits, cependant, sont indiscutables : en Europe continentale, les taux de fécondité sont très inférieurs au seuil de remplacement de 2,1 enfants par femme : 1,45 en Italie, 1,48 en Allemagne, 1,5 en Espagne, 1,4 en Hongrie et 1,38 en Pologne. En France (1,97) il est moins catastrophique, mais c'est le pays qui a la plus importante population musulmane d'Europe, et toutes les données disponibles montrent que les taux de natalité sont plus élevés dans les familles musulmanes. Résultat : l'Italie perd 250 000 habitants par an, et l'Allemagne a cru malin d'accueillir des millions d'immigrés en 2015 ''pour mettre fin au déclin de sa population'' (sic !), et cet afflux massif d'immigrants musulmans a été un désastre. L'intégration n'a bien sûr pas eu lieu et la plupart de ces nouveaux arrivants sont toujours sans emploi et dépendent des aides sociales pour survivre. Géniale, la Merkel !
Parallèlement, le nombre d'agressions sexuelles et de violences antisémites a beaucoup augmenté rendant la situation inquiétante, et pas qu'en Allemagne : les enquêtes montrent que la plupart des violences urbaines, du trafic de drogues et des attaques antisémites sont le fait d'immigrés musulmans, ce qui a conduit les pays scandinaves à devenir plus intelligents et à renoncer à leur ancien faux angélisme de bazar. Pas la France... où la situation n'est pas très différente, pourtant : pour le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), "le coupable est musulman dans presque toutes les attaques antisémites''. Le gouvernement français, qui raconte qu'il veut lutter contre l'antisémitisme, ne veut connaître que "l'antisémitisme de droite et de gauche", mais interdit de mentionner l'antisémitisme musulman, dans cette mortelle ''spirale de l'échec'' à laquelle le condamne une stupide ''omertà'' : énoncer la vérité ? Vous n'y pensez pas !
Dans cette ''spirale du pire'', nos paysans ont pour une fois réussi à faire aussi bien que l'Allemagne –où les tracteurs ont tout de même été autorisés à bloquer la Porte de Brandebourg, notre pouvoir anti-démocratique ayant fixé des ''lignes rouges'' (on voit la différence !). Les dirigeants français en profitent pour accumuler les erreurs, les fautes, les ratages en tous genres avec ces pauvres agriculteurs. C'est terrible, de voir une camarilla de nuls passer à côté d'un problème aussi grave, aussi structurant pour notre futur... sans être capable, une seule seconde, de se sortir de ses mauvaises analyses, de son mauvais vocabulaire et de ses mauvaises idées... ne sachant que répéter, en boucle, son catalogue de fausses solutions qui n'ont jamais marché nulle part, et brandir le spectre de leur fausse Europe dont personne ne veut, sous son déguisement actuel... Où tant de nullité bornée et endoctrinée va-t-il nous mener ? On peut redouter le pire, demain ou... dans quelques jours.
H-Cl.
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nietp · 7 months
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17 septembre 2023 | Par Caroline Coq-Chodorge
Le psychiatre Mathieu Bellahsen dénonce, dans le livre « Abolir la contention », la banalisation de cette pratique en psychiatrie, présentée comme un soin, alors qu’elle consiste à attacher les patients. À ses yeux, elle relève d’une « culture de l’entrave », un penchant naturel de la psychiatrie, qui exige des contre-pouvoirs.
« Abolir la contention », c’est la proposition du psychiatre Mathieu Bellahsen, dans un livre qui vient de paraître. Elle est provocatrice tant cette pratique – qui consiste à immobiliser, en les attachant, les patientes et les patients jugé·es trop agité·es – est répandue : en psychiatrie, dans les Ehpad ou aux urgences. En 2021, 10 000 personnes auraient subi une contention en établissement psychiatrique, un chiffre très en-deça de la réalité puisque ces pratiques ne sont pas toujours déclarées. Régulièrement, la contrôleuse générale des lieux de privation épingle des établissements de santé pour des atteintes aux droits humains dans leur pratique de la contention.
Pour le Dr. Bellahsen, ces pratiques relèvent d’une culture de l’entrave, une autre forme de culture de la domination, propre à la psychiatrie. Il affirme que la contention n’est pas indispensable : il l’avait bannie dans le pôle qu’il a dirigé à l’hôpital de Moisselles (Val-d’Oise). Environ 15 % des établissements psychiatriques n’y auraient pas recours. Mais loin d’être encouragés pour leurs bonnes pratiques, ils sont souvent sanctionnés ou menacés.
Pour écrire votre livre, vous avez recueilli les témoignages de personnes qui ont vécu la contention. Ils décrivent tous une expérience violente, douloureuse, traumatisante, qui a parfois brisé toute confiance dans l’institution psychiatrique. Ces récits vous ont-ils surpris ?
Mathieu Bellahsen : J’ai souhaité apporter ma pierre à l’édifice, sur un point qui n’est jamais abordé : comment se passe-t-on de ces pratiques ? Ma femme [la psychiatre Loriane Bellahsen – ndlr] m’a soufflé l’idée des témoignages, car c’est ce à quoi nous œuvrons depuis longtemps : que les premiers concernés prennent la parole, pour sortir de l’ordinaire de la psychiatrie, écrite par ceux qui ont le pouvoir… Et cela a été permis par les associations HumaPsy, Comme des fous et le Cercle de réflexion et de proposition d’actions sur la psychiatrie (CRPA).
Cette culture de l’entrave est un penchant naturel de la psychiatrie, qui se développe quand les conditions politiques y sont favorables.
Je savais que la contention était une expérience traumatique. En premier lieu pour les patients et aussi pour certains soignants. Ce qui m’a frappé, c’est à quel point les récits de ces violences ressemblent aux récits des violences sexuelles, de viol, d’inceste. On est sur un lit, attaché, des gens nous font des choses et on ne peut pas se défendre. Pour des personnes qui ont vécu des violences sexuelles – et elles sont nombreuses en psychiatrie – l’expérience de la contention réactive leur traumatisme.
J’ai aussi recueilli le témoignage d’un ami d’une personne morte en contention. C’était important d’avoir le récit de proches, et d’évoquer les morts. D’après un rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), il y aurait eu 42 morts en contention entre 2011 et 2019. Mais l’agence reconnaît elle-même que ce sont des décès volontairement signalés. Combien ne sont pas déclarés ? Les patients craignent des représailles, et leur parole est très souvent invalidée.
Dans votre travail de recherche, vous avez constaté qu’il y a très peu d’études sur ces pratiques, leur efficacité éventuelle ou leurs risques.
J’ai trouvé 300 articles dans la littérature internationale depuis les années 1970, et dans tous ces articles, il y a une constante : le manque de données. Par comparaison, il y a 110 000 articles sur les psychotropes. Cela indique que la contention mécanique est une pratique honteuse. Des études s’intéressent au vécu des soignants, très peu au vécu des patients.
En 2016, il y a eu un engagement politique à réduire les pratiques d’isolement et de contention. Elles n’ont en réalité cessé d’augmenter, comme le montre une étude récente.
En France, ces données sur l’isolement et la contention sont très récentes. Elles ne sont recueillies que depuis 2016 et réellement analysées que depuis quelques mois par des chercheurs. Et elles ne sont pas complètes : le récent rapport de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) sur le centre hospitalier de Niort relève que les mesures d’isolement et de contention n’y sont pas enregistrées.
Vous parlez d’une culture de l’entrave, par analogie avec la culture du viol. De la même manière, elle se dévoile parfois, comme à l’hôpital Sainte-Anne à Paris en 2010.
Deux services de l’hôpital Sainte-Anne à Paris ont accepté qu’un documentaire – Sainte-Anne, hôpital psychiatrique de Ilan Klipper – soit tourné dans ses murs. Avant sa diffusion, en 2010 sur Arte, il a été présenté au personnel et à la direction. Aucun patient n’était présent. Il a été reçu positivement, ces premiers spectateurs ont trouvé que de l’humanité se dégageait du film.
Mais à sa diffusion, il a fait scandale : les spectateurs ont découvert de la maltraitance ordinaire, des brimades, des mesures de rétorsion. Le documentaire montre des personnes attachées, parfois presque nues, malmenées verbalement par des soignants. Ce documentaire a été retiré et interdit de diffusion. Les chefs de service, dont l’un était aussi président de la commission médicale d’établissement de l’hôpital Sainte-Anne, ont été sanctionnés par l’Ordre des médecins de peines d’interdiction d’exercice.
Cela illustre bien la culture de l’entrave, cette culture de la domination, qui conduit à attacher les patients « pour leur bien ». Les soignants et la direction de cet hôpital n’ont pas vu l’horreur de ce qui était montré.
Cette culture de l’entrave est un penchant naturel de la psychiatrie, qui se développe quand les conditions politiques y sont favorables. C’est la phrase de Lucien Bonnafé : « On juge du degré de civilisation d’une société à la façon dont elle traite ses fous. » Elle a régressé à des moments clés, politiques : après la Révolution française avec Philippe Pinel, le libérateur des aliénés ; après la Seconde Guerre mondiale et l’horreur concentrationnaire, avec le développement de pratiques désaliénistes et de la psychothérapie institutionnelle.
Aujourd’hui, on vit dans une société traversée par l’obsession sécuritaire, la peur des migrants, des fous. Les soignants sont aussi traversés par tout ça. L’emmurement du monde produit un emmurement des relations humaines.
De nombreux psychiatres présentent la contention comme un soin, une manière de contenir le patient. Pourquoi est-ce que cela vous révolte ?
La psychiatrie actuelle enrobe ses pratiques douteuses, voire sadiques, sous des concepts progressistes et positifs. En 2021, Olivier Véran, alors ministre de la santé, a parlé devant l’Assemblée nationale de « la dimension thérapeutique de l’isolement ». La contention mécanique est une mesure de contrôle. Peut-être que l’on ne peut pas faire autrement dans certaines situations, mais de là dire que c’est « un soin »…
Cette culture de l’entrave est soutenue de manière officielle.
Des psychiatres argumentent que la contention apporte de la « contenance psychique ». Qu’est-ce que c’est que la contenance ? C’est la manière dont l’enfant, parce qu’il est regardé, porté, bercé, prend conscience des limites de son corps. Le bébé, au départ, ne distingue pas son corps du monde environnant. Chez certains malades psychiatriques, leur corps vécu n’est pas limité à leur corps charnel. On le voit notamment chez des personnes qui se promènent avec des tas de sacs, d’objets, qu’ils perçoivent comme des parties de leur corps. Contention vient du latin contentio, « tension », tandis que la contenance provient de continere, « maintenir uni ». Cela n’a rien à voir. Amalgamer la contention à la contenance est une entreprise de banalisation de la violence.
En psychiatrie, il y a une autre manière de travailler sur la contenance : le « packing », qui a été fortement décrié. Vous racontez avoir utilisé cette technique.
Le packing permet de se passer de la contention. La différence essentielle est que le patient y consent. Par exemple, je raconte que lors d’une garde, j’ai été appelé dans un autre service pour contentionner un patient. Heureusement, j’y allais avec des collègues qui étaient aussi formés au packing. On l’a proposé au patient, qui l’a accepté : à quatre soignants, on l’a enveloppé, massé, bercé, il a pu se détendre. On a pu comprendre que ce patient était furieux parce que sa famille n’était pas venue le voir. Après ce soin corporel psychothérapique, il n’a pas eu besoin de contention mécanique.
Au niveau juridique, des avocats et des associations d’usagers bataillent pour un encadrement des pratiques d’isolement et de contention. Chaque isolement, et a fortiori toute contention, doit être encadré par un certificat médical, et peut être contesté devant le juge des libertés et de la détention. Mais là encore, ce combat est perverti : vous estimez qu’en encadrant ces pratiques, on les a légitimées.
Oui, parce qu’il n’y a pas eu de débat de fond sur ces pratiques, on en est restés à de la pure forme. En psychiatrie, on devrait dire ce qu’on fait, et rendre des comptes. Mais qu’a fait le gouvernement ? Dans le même temps où on demande à l’hôpital psychiatrique de fournir des certificats, on diminue ses moyens. Aujourd’hui, dans nombre d’hôpitaux, ce sont des intérimaires, qui ne connaissent pas les patients, qui font des certificats à la chaîne. Il fallait au contraire investir dans le service public de psychiatrie, pour moins isoler, attacher, médicamenter et hospitaliser sans consentement.
Aujourd’hui, ces certificats sont souvent vécus comme une contrainte administrative supplémentaire.
Environ 15 % des établissements ne pratiquent pas la contention. C’était le cas du service que vous avez dirigé à l’hôpital de Moisselles. Mediapart a enquêté sur la façon dont vous avez été démis de vos fonctions par la direction, dans le cadre d’un conflit sur la pratique de l’isolement au moment du confinement en mars 2020.
Mathieu Bellahsen, psychiatre. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Dans notre secteur, la contention était bannie. Les portes restaient ouvertes, même pour les personnes hospitalisées sans consentement. On pratiquait l’isolement, mais de manière aussi courte et séquentielle que possible. Et on essayait d’en faire un moment qui crée du lien. On contactait tout de suite la famille, l’entourage. Et pour que le patient s’acclimate au service, on autorisait d’emblée la pause clope, voire la participation aux repas.
Nous tentions de développer une contre-culture du soin, les patients étaient au cœur de nos pratiques, on était au point de bascule où certains des dispositifs de soins se construisaient avec eux. Mais cela bousculait l’ordre établi.
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Collectivement, nous avons été naïfs : nous pensions qu’il y avait suffisamment de contre-pouvoirs dans l’établissement et en dehors pour qu’on soit soutenu. La Haute autorité de santé, le CGLPL, nous félicitaient régulièrement pour nos pratiques respectueuses des droits des patients. Cela flattait la direction, j’ai même été nommé « pilote droit des patients » avant le Covid.
Quand le premier confinement a commencé, la plupart des patients comprenaient la nécessité de l’isolement volontaire. Un de nos patients, dès février 2020, quand personne ne prenait ce virus au sérieux, nous a même dit : « Vous les soignants, n’approchez pas, vous allez me contaminer ! » Prescience du délire, il avait tout pigé avant tout le monde.
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Pourtant, dans plusieurs services de cet hôpital, les patients étaient systématiquement isolés dans leur chambre, porte fermée à clé notamment dans l’unité Covid.  J’ai saisi la CGLPL avec des collègues du collectif de soin, pour alerter sur cette confusion entre le confinement sanitaire et l’isolement psychiatrique. Elle nous a donné raison, et elle a publié une recommandation en urgence de portée nationale. J’ai pensé que l’hôpital ferait amende honorable comme l’avait fait le Centre psychothérapique de l’Ain, qui s’est remis en question de fond en comble (lire notre article). Il n’en a rien été. Et cela s’est retourné contre nous.
Une plainte devant le tribunal administratif est en cours pour dénonciation calomnieuse et harcèlement, retrait de chefferie abusive. Je suis aidé par le Défenseur des droits et la Maison des lanceurs d’alerte, car mon statut est compatible avec celui de lanceur d’alerte.
Vous n’êtes pas seul à subir des rétorsions.
Cette culture de l’entrave est soutenue de manière officielle, il y a de nombreux autres exemples. Le CGLPL a écrit en mars 2022 au ministre de la santé Olivier Véran, pour l’alerter sur la restructuration de l’hôpital de Chinon (Indre-et-Loire), qui menace les pratiques exemplaires de l’établissement, où il n’y a ni isolement ni contention. Olivier Véran a choisi de soutenir la restructuration, pour résorber la dette de l’établissement.
L’hôpital de Laragne (Hautes-Alpes) développe depuis des années une contre-culture. Il a refusé les crédits alloués pour créer des chambres d’isolement. Pour cette raison, l’Agence régionale de santé menace aujourd’hui de lui retirer son agrément pour des hospitalisations sans consentement. Par contre, les hôpitaux épinglés par le CGLPL pour leurs pratiques n’ont eux pas de problème… On étouffe ceux qui essaient de faire autrement.
En écrivant ce livre, j’ai compris qu’il y a un fourmillement d’initiatives de soignants et de patients, partout dans le monde. Localement, les gens essaient d’avoir d’autres imaginaires, allant de l’anti-psychiatrie à des pratiques de psychiatrie critique. La psychiatrie a besoin de contre-pouvoirs pour limiter ses penchants asilaires.
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Cet article a été modifié, le 18 septembre à 11h, pour intégrer quelques précisions. Le chiffre officiel de 10 000 contentions pratiquées en France en 2021 est largement sous-estimé, car seuls les établissements psychiatriques ayant une autorisation d'hospitalisation sous contrainte ont une obligation de déclaration. Or la contention est pratiquée bien plus largement.
Ensuite, l'encadrement juridique de l'isolement et de la contention fait suite à des procédures portées par des avocats défendant des personnes ayant subi ses pratiques, soutenus par des associations d'usagers, notamment le Cercle de réflexion et de proposition d’actions sur la psychiatrie (CRPA).
Enfin, ce n'est pas en 2011, mais en 2016, par la loi de modernisation de notre système de santé, qu'a été fixé un objectif de réduction des pratiques d'isolement et de contention.
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collinederigaud · 11 months
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Le nom des rues
C’était la première fois depuis presque 30 ans que je retrouvais cette ville comme je l’avais connue enfant, puis jeune adulte.
Qu’est-ce qui, lors de mes précédents séjours, m’a tenue éloignée de ce passé ? Pourquoi ai-je réduit le périmètre de mes pérégrinations en évitant un dédale de rues intimes ?
Ce jour de mai, je marche avec ma belle-sœur dans le quartier des Carmes, puis nous remontons la rue des Filatiers. Je lève les yeux, je reconnais les lieux, et je redécouvre ces rues dont le nom s’était effacé de ma géographie personnelle – pas les essentielles, bien sûr, celles où j’ai vécu (rue du Languedoc, rue Croix-Baragnon), ni les artères principales (rue d'Alsace-Lorraine, rue de Metz), mais toutes les autres. Celles aux sonorités romanesques : rue des Trois-Banquets, rue des Puits-clos, rue de la Pomme, rue Genty-Magre… Et ailleurs, rue Perchepinte, rue du Coq d’Inde, rue des Paradoux.
C’est étrange cette sensation d’être si loin de moi.
Car c’était moi qui remontais ces rues la nuit, le jour, sans prendre garde à la beauté de la ville. C’est moi faisant demi-tour pour revenir à une soirée, c’est moi assise sur cette fontaine place de la Trinité ; c’est moi sous ce porche avec des garçons de mon âge.
Terre inconnue, terrain connu.
C’est ce que je ressens dans ces venelles au tracé sinueux – tours et détours pour remonter le temps.
Ce soir de mai, je prends un verre avec l’amoureux de mes 18 ans et sa femme, place du Capitole. Au détour d’une phrase, une rue, encore, m'atteint en pleine mémoire.
“Alors lui, aujourd’hui, il habite en plein centre, rue Ninau, tu vois ?”
Je me sens pâlir… j’hésite… rue Ninau… ce nom… et puis ça me revient. Rue Ninau. Thierry. Mon frère. Mon frère aîné de retour à Toulouse dans les années 1980, après avoir perdu son boulot. Mon frère si mal accueilli (pas accueilli, en fait) dans l’appartement des parents. Mon père lui octroyant un lit dans l’entrée pour qu’il n’ait pas l’idée de rester. Et donc mon frère, pour son bien et le nôtre, trouvant une chambre d’étudiant rue Ninau. Oui, notre chance à nous : on allait le voir, Benoit et moi. On s’échappait de l’appart’ rue du Languedoc pour monter le petit escalier et le retrouver dans sa piaule rue Ninau. On était là, tous les trois. Thierry, Benoit et moi.
On me dit que ce qu’il manque à Toulouse, c’est l’eau… mais la Garonne et le canal sont là, et la marée remonte en moi comme en tous les lieux où j’ai vécu, ceux qui portent la trace de l’éternelle jeunesse – et de l’amour.
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Là-bas
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Demain, je prends une grande machine volante pour aller dans un endroit où les gens ont la peau pâle. On m’a dit que cet endroit s’appelait La France, et que ce continent s’appelait L’Europe. Mes parents y sont déjà, mais moi, je ne sais pas si j’ai envie d’y aller. Je ne connais qu’un seul pays, Le Togo, je ne connais qu’un seul continent, L’Afrique. Je suis bien ici. Là-bas, il n’y a pas grand-mère et les cousins-cousines, les oncles et tantes, il n’y a pas mon école et le grand marché, il n’y a pas le soleil ardent qui colore la peau et l’ombre des manguiers pour se reposer. Là-bas il n’y a pas le fufu que l’on pilonne à bout de bras dans le mortier, les brochettes pimentées qui piquent la langue et réchauffent le ventre affamé, il n’y a pas tout ça, là-bas. Cet endroit ne m’attend pas et je ne l’attends pas non plus. Alors je ferais mieux de rester ici, dans mon pays, pauvre oui, mais riche de tous les rires.
On m’a dit que là-bas, ce sera vraiment mieux qu’ici. Vraiment ? On m’a dit que là-bas j’irai dans de bonnes écoles où l’on m’apprendra à bien penser et à bien dire. Vraiment ? On m’a dit que là-bas, je serai bien habillée, bien coiffée, bien nourrie et choyée. Vraiment ? On m’a dit que là-bas j’aurai le droit de rêver, et même le droit de réaliser mes rêves. Vraiment ? Mais si mon rêve c’est de rester ici, à quoi me servira de partir là-bas ?
Là-bas, je rêverai d’ici.
Ici, c’est les histoires et les chants de grand-mère, les jeux avec Bienvenu, Pascaline, Espoir et Dagobert. C’est la tante Rose qui coud une robe pour la communion de Lucia, la tante Afi qui fait frire les bananes plantains et les patates douces. Ici, c’est la tante Essie qui donne le bain au petit dernier dans la calebasse en bois. C’est tonton Koffi qui répare sa moto, qui depuis quelques jours ne sait plus rouler. Là-bas, je rêverai de traverser encore la grande cour intérieure de la maison familiale, pour franchir le portail qui mène dehors.
Dehors, c’est Lomé. La ville et son fracas. C’est la boulangère ambulante qui fait sa tournée dès l’aube et dont le cri se rapproche lentement : « Petit pain, 500 francs, gros pain, 1 000 francs. Ma chérie, je te fais un prix, pour toi, gros pain, 800 francs. » Dehors, c’est le coq qui libère son plus beau cocorico pour annoncer la naissance du jour, qu’il fête chaque fois avec l’euphorie d’un premier matin. C’est les poules et les chèvres qui vous accompagnent pour un bout de chemin avant de s’arrêter pour brouter de l’herbe sèche sur le sol. Dehors, c’est la vendeuse de mandarine, qui s’appelle Clémentine, qui vous salue en levant la main, vous demande si vous allez venir à la messe le lendemain et qui rappelle avec entrain que « Il faut s’en remettre à Dieu. Dieu est grand ma soeur, et il peut tout ». Dehors, c’est les taxis-motos qui se bousculent pour prendre des voyageurs et qui ne manquent pas de vous bousculer au passage. Dehors, c’est Dodo, le patron du maquis qui ouvre son établissement Jésus sauve, où l’on se retrouvera avec les copains et les copines le soir venu pour rigoler et papoter autour d’une bouteille de Pompon ou de Malta. Dehors, c’est le vendeur de yaourt glacé qui fait résonner le bruit inimitable de son klaxon pour signaler que sa glacière est pleine. Dehors, c’est Félicie la coiffeuse qui vous demande de passer la voir bientôt parce que ça fait longtemps qu’elle ne vous a pas tressé. Dehors, c’est le brouhaha des moteurs, l’odeur féroce des pots d’échappement, les mots-colères des automobilistes. C’est la terre argileuse d’un chemin qui n’est pas une route mais un parcours vertigineux semé d’embûches rocailleuses et boueuses. C’est un peuple de déchets qui jonchent les pieds. Ce sont des rues sans nom qui défilent, des maisons sans numéro, des murs qui disent Il est interdit d’uriner et sur lesquels les gens urinent quand même. Les enfants courent. Les jeunes discutent. Les vieux sont assis et observent le silence. Est-ce que là-bas, ces gens que je ne connais pas savent observer le silence ? Il faudrait qu’ils apprennent à observer le silence. Alors, peut-être, je pourrai entrevoir la musique d’une grande espérance, le rythme enjoué d’un bonheur loin de chez moi.
Demain, je prends une grande machine volante pour aller dans un endroit où les gens ont la peau pâle. Moi, qui n’ai jamais connu que Le Togo, je vais rencontrer cet endroit qu'ils appellent La France. // Dédé ANYOH //
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selidren · 2 years
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Eté 1892 - Champs-les-Sims
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En début d’année, Adelphe a remporte son premier bras de fer commercial. Il a déjà dix-sept ans et marche si bien dans les traces de Maximilien qu’on pourrait le prendre pour son fils. Il cependant les traits de sa mère et de son oncle Matthieu. Je suis si navrée de n’avoir pu vous faire parvenir un cliché de lui tant il lui ressemble, le voir ainsi chaque jour a été comme garder une trace de mon frère et de ma soeur auprès de nous. Si il est moins naïf que Matthieu, il a en lui toute sa gentillesse et sa prévenance, et il a hérité de sa mère son intellect. 
Il a fait tant de progrès en un an. Il gère entièrement la comptabilité de l’exploitation, surveille personnellement l’entretien des ceps et écrit presque couramment en allemand. Il est dur à la tâche et cela nous rend tous très fiers. Cela lui a permis de signer un contrat d’approvisionnement pour un grand restaurant de Strasbourg, la Maison Kammerzell, coiffant au poteau les viticulteurs de Rangen à Thann (en Alsace). Adelphe n’en est pas revenu quand il a reçu la nouvelle, mais sa modestie naturelle reprenant le dessus, il a finit par préciser que ce vignoble était en perte de vitesse depuis plusieurs années.
Mon frère était fier comme un coq. Il n’a ni cherché à minimiser le succès de notre neveu, ni à l’embellir. Bien qu’il soit mon jumeau, j’ai à présent l’intime conviction que c’est à Adelphe qu’il a présenté son jour le plus honnête, mais aussi le plus affectueux.
Transcription : 
Maximilien : J’ai reçu une lettre de mon négociant de Strasbourg.
Adelphe : Déjà ? Cela ne me parait pas de très bonne augure.
Maximilien : Au contraire. Nous avons décroché le contrat avec les allemands !
Adelphe : Vraiment ? Ils nous ont préféré aux producteurs de Rangen de Thann ? J’ai du mal à y croire mon oncle, le Rangen est quand même un grand cru en Alsace.
Maximilien : J’admettrai que j’ai peut-être tiré quelques ficelles auprès de partenaires me devant un ou deux services, mais la majeure partie de ce succès est à mettre à ton crédit.
Adelphe : C’est mon premier contrat, et je l’ai remporté !
Maximilien : Ah quand tu souris comme ainsi tu ressemble tant à ta mère et à ton oncle Matthieu. Ils seraient si fiers de toi si ils pouvaient te voir.
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antigonegone · 18 days
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Avant le décalage puis le décollage de notre avion pour un port d’Italie, sous influence Austro-Hongroise, un petit détour par le centre Pompidou et son exposition du côté du sculpteur Brancusi. L’atelier de l’impasse Ronsin y est reconstitué pour partie en particulier ses outils et son établi. C’était un grand collectionneur d’œuvres d’art, de disques et il a reçu des cartes postales de Calder, Satie… des cartons inventifs, et délicieux pour les yeux et le reste. Je recommande chaudement l’exposition, il sculptait de mémoire, dans le matériau. Il s’est affranchi des moulages après un apprentissage par les ateliers de Rodin. Marcel Duchamp, Man Ray comptaient parmi ses amis. Le 1er lui a payé son loyer un certain temps. Parmi ses voisins, Tinguely et Niki de St Phalle. Ces ateliers d’artistes qui donnaient sur la rue de Vaugirard ont été détruits dans les années 1970… Il reste ses œuvres, son baiser, sa colonne sans fin, son poisson, son envol, ses visages, son coq, ses carnets, sa correspondance. Et o chance pour nous, il a tout conservé et légué !
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christophe76460 · 4 months
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LA PUISSANCE DU SACRIFICE
Le degré de révélation que nous avons de Dieu détermine le degré auquel nous verrons sa gloire. Si donc nous voulons être des instruments de Dieu, si nous voulons voir sa gloire dans nos vies, nous avons un rôle à jouer et nous devons être prêts à nous sacrifier pour cela.
Le SACRIFICE a un effet dans le domaine spirituel, à la fois du côté de la lumière que du côté des ténèbres.
Il est important de comprendre le domaine spirituel parce que les choses du domaine spirituel sont plus réelles, plus percutantes que celles du domaine naturel. Si vous vivez votre vie sans reconnaître le domaine spirituel et en ne vivant que par ce que vous voyez dans le domaine physique, cela vous laissera sans impact. Tout ce que vous voyez dans le domaine naturel, même dans les moindres détails, peut être retracé et attribué à quelque chose dans le domaine spirituel. Vos luttes d'aujourd'hui, vos difficultés d'aujourd'hui peuvent toutes être attribuées à une référence dans le domaine de l'esprit.
Demande à Sangoma ce que veut dire le sacrifice. Il te dira l'importance de l'huile sur le crâne, le sacrifice du boeuf, celui du coq noir, de la sodomie, de manger son caca, de boire du sang ou manger la chair humaine et bien encore plus. Ici, c'est le côté obscur et lugubre
Mais je parle à ceux qui ont décidé de rester dans la lumière. Le SACRIFICE ne doit pas seulement être défini comme un sacrifice, comme une offrande brûlée que nous voyons régulièrement dans les Écritures, mais un sacrifice peut également être décrit comme un don de quelque chose que vous appréciez. Vous devez donc ainsi payer le prix. C'est ainsi ce qu'on appelle la loi de réciprocité. Votre sortie est déterminée par votre entrée.
L'effort que vous faites pour vous aligner sur les principes de Dieu est votre sacrifice pour Lui. Cela signifie que vous ne pouvez pas rester immobile ou passif et vous attendre à ce qu'il y ait des mouvements dans le domaine spirituel.
Si vous ne vivez pas une vie de sacrifice; vous êtes vide dans le domaine de l'esprit.
Les sectes et les adorateurs sataniques semblent comprendre ce principe de base du pouvoir spirituel du sacrifice plus que les chrétiens, et c'est dommage. Vous devez comprendre que la bataille se gagne dans le domaine spirituel (2 Rois 3: 1-27).
C'est dans le spirituel que tout se gagne.
Si vous voulez la victoire, vous devez comprendre ces 4 principes et vous y engager:
1. La vie de prière
2. La vie du jeûne
3. La vie du donner
4. Vie de consécration
Ai-je parlé à quelqu'un ce 1er janvier 2024?
Pleurer n'est pas un sacrifice. Il faut passer à l'action et croire en ton action.
Shalom et bonne année.
PHÔNÊ TOU VRONTÍ
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pdj-france · 9 months
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En direct Des chiens dressés pour trouver des corps reniflés à travers des tas de gravats et de cendres bien que les survivants d'incendies de forêt meurtriers qui ont fait au moins 80 morts sur l'île hawaïenne de Maui ont fait le bilan de leur vie brisée. Les incendies ont quasiment anéanti la ville historique de 13 000 habitants et n'étaient toujours pas intégralement maîtrisés vendredi soir dans certaines parties de l'île. Le nombre de décès confirmés s'élève à 80, mais le gouverneur Josh Green a prévenu que le bilan augmenterait certainement à mesure que les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivraient. "La reprise va être extrêmement compliquée, mais nous voulons que les gens rentrent chez eux et fassent ce qu'ils peuvent pour évaluer sain et sauf, car c'est assez dangereux", a affirmé Green à Hawaii News Now. Des chiens renifleurs de cadavres ont été déployés pour rechercher les morts, a affirmé le maire du comté de Maui, Richard Bissen Jr. Les incendies de forêt sont la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l'État depuis de nombreuses années, dépassant le tsunami de 1960 qui a tué 61 personnes. Un tsunami davantage meurtrier en 1946, qui a tué plus de 150 personnes sur la Grande Île, a incité le développement d'un système d'urgence à l'échelle du territoire avec des sirènes testées mensuellement. De nombreux survivants de l'incendie ont annoncé n'avoir entendu aucune sirène ni reçu d'avertissement leur donnant suffisamment de temps pour se préparer, réalisant qu'ils n'étaient en danger que lorsqu'ils ont vu des flammes ou entendu des détonations. "Il n'y a pas eu d'avertissement", a affirmé Lynn Robinson, qui a perdu sa maison. Les autorités ont envoyé des alertes aux téléphones portables, aux télévisions et aux stations de radio, par contre les pannes généralisées d'électricité et de téléphonie mobile ont peut-être limité leur portée. Alimentés par un été sec et les vents violents d'un ouragan qui passait, au moins trois incendies de forêt ont démarré à Maui, traversant des broussailles desséchées recouvrant l'île. L'incendie le plus grave a balayé Lahaina mardi et a laissé une grille de gravats gris coincée entre l'océan bleu et les pentes verdoyantes. Les journalistes de l'Associated Press ont découvert que la dévastation concernait quasiment tous les bâtiments de Front Street, le cœur historique de Lahaina et le centre économique de Maui. Il y avait un étrange embouteillage de véhicules carbonisées qui n'ont pas échappé à l'enfer bien que les coqs survivants serpentaient à travers les cendres. Des restes squelettiques de bâtiments se sont inclinés sous des toits qui ont crêpé dans l'incendie. Des palmiers ont été incendiés, des bateaux dans le port ont été brûlés et la puanteur du brûlé s'est attard��e. "Ça a frappé si vite, c'était incroyable", a affirmé Kyle Scharnhorst en examinant son complexe d'appartements endommagé. Le danger sur Maui était bien connu. Le plan d'atténuation des risques du comté de Maui mis à jour en 2020 a identifié Lahaina et d'autres communautés de West Maui comme ayant des incendies de forêt fréquents et plusieurs bâtiments à risque. Le rapport a aussi noté que West Maui avait le deuxième taux le plus élevé de ménages sans véhicule de l'île et le taux le plus élevé de non-anglophones. "Cela peut limiter la capacité de la population à recevoir, comprendre et prendre des mesures rapides lors d'événements dangereux", indique le plan. Les efforts de lutte contre les incendies de Maui ont peut-être été entravés par un personnel et un équipement limités. Riley Curran a affirmé qu'il avait fui sa maison de Front Street après avoir escaladé un immeuble voisin pour mieux voir. Il doute que les responsables du comté auraient pu faire plus compte tenu de la vitesse des flammes.
"Ce n'est pas que les gens n'ont pas essayé de faire quoi que ce soit", a affirmé Curran. "Le feu est passé de zéro à 100." Curran a affirmé qu'il avait vu d'horribles incendies de forêt grandir en Californie. Mais, a-t-il ajouté, "je n'en ai jamais vu un manger une ville entière en quatre heures." — AAP
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les-degustations-ugo · 9 months
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🇫🇷❓❓Hello les amoureux du tire-bouchon. Et vous, avez-vous déjà trouvé ce petit goût de pétrole très caractéristique du Riesling ❓❓🇫🇷
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🍇🍷Aop Riesling Clos St-Ulrich 2020 Alsace du domaine Fernand Ziegler🍇🍷:
🍇 :
Riesling
💰:
9,00€ / bouteille
📌Situé sur la commune de Ribeauvillé en contrebas des trois châteaux. Les vignes s’arriment sur un raidillon à forte pente. Sur un sol sablonneux, caillouteux, peu profond et pauvre, sol principalement granitique issu du gneiss, une roche ancienne. Sa situation lui donne le privilège de bénéficier des vents frais lors des nuits d’été. Un lieu à la géologie unique. 📌
👁️ :
Une Robe de couleur jaune or
👃 :
Un nez sur des notes de fruits à chair blanche, les fleurs, citron
💋 :
En bouche, on a un vin avec une belle minéralité, un bel équilibre. Sur des arômes de pêche, zeste de citrons, fleurs d'acacia, pierres à fusil. Une belle longueur en bouche, avec une finale sur des notes légèrement pétrolé très sympathiques.
📜En résumé📜 :
J'ai vraiment beaucoup aimé cette cuvée de Riesling au bon rapport qualité prix, tout comme les autres vins du domaine d'ailleurs. Vous pouvez découvrir les vins de ce domaine avec le code UGO10 qui vous donne une réduction de 10 % sur leur site internet. Et pour prolonger le plaisir, ce code est valable tout l'été.
🧆Dégusté sur des fromages de chèvres et brebis 🧆.
🍷Quelques accords mets et vin possible avec cette cuvée🍷 : Cuisine chinoise, Blanquette de veau, Coq au Riesling, Huîtres, Saumon.....
📌N'oubliez pas, boire un canon c'est sauver
un vigneron. Allez voir le site internet du domaine pour voir toutes les cuvées et promotions du moment📌.
🔞« L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération »🔞 La plupart des vins ont été dégustés et recrachés. Dégustation non rémunéré.
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🇫🇷🗣️Description du Domaine 🇫🇷🗣️
Depuis 1634, la famille ZIEGLER consacre sa vie à la culture de la vigne.
Fernand ZIEGLER s’installe à son tour dans l’authentique village alsacien d’Hunawihr en 1959. Il reprend les deux hectares de vigne de ses parents et se lance dans la grande aventure en créant et commercialisant son propre vin. Dès 1961, les premières bouteilles quittent leur lieu de naissance.
Le vigneron Fernand, en 1964, achète sa première voiture la célèbre Rosalie ainsi que son premier tracteur sans jamais se séparer de son fidèle destrier Jimmy. Un événement bien plus heureux a enchanté notre famille vigneronne cette année-là. Sans le savoir, il donnait naissance au futur vigneron Daniel, le cadet.
L’essor prend dans les années 70, acquisition du premier pressoir pneumatique afin de préserver la qualité des raisins. Création du caveau où nous vous accueillons aujourd’hui encore avec plaisir. Fernand fait l’acquisition du futur et célèbre Clos Saint-Ulrich.
Dans les années 80, Daniel vient épauler Fernand, ensemble ils œuvrent à la naissance de grands vins. Le lieu-dit Muhlforst, le grand cru Rosacker ainsi que le grand cru Froehn font leur apparition.
Pour mieux partager, notre passion, notre métier, nous avons créé dans les années 95, nos gîtes ruraux. Les vingt années suivantes, nous les avons consacrées au bien-être de nos vignes pour qu’elles puissent vous livrer les délices de leurs terroirs.
En 2015, Antoine, le petit-fils, rejoint l’entreprise. Nous certifions le domaine en HVE (Haute Valeur Environnementale) sur notre surface de 10 hectares.
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⏬🇫🇷Français dans les commentaires🇫🇷🇮🇹Italiano nei commenti 🇮🇹⏬
🇬🇧❓❓Hello corkscrew lovers. And you, have you ever found this little taste of oil very characteristic of Riesling ❓❓🇬🇧
🍇🍷Aop Riesling Clos St-Ulrich 2020 Alsace from Domaine Fernand Ziegler🍇🍷:
🍇:
Riesling
💰:
€9.00 / bottle
📌 Located in the town of Ribeauvillé below the three castles. The vines are anchored on a steep slope. On sandy, stony, shallow and poor soil, mainly granitic soil from gneiss, an ancient rock. Its location gives it the privilege of benefiting from cool winds on summer nights. A place with a unique geology. 📌
👁️:
A golden yellow robe
👃:
A nose with notes of white-fleshed fruits, flowers, lemon
💋:
On the palate, we have a wine with a nice minerality, a nice balance. On aromas of peach, lemon zest, acacia flowers, gunflints. A nice length in the mouth, with a finish on very nice slightly oily notes.
📜In summary📜:
I really liked this Riesling cuvée with its good value for money, just like the other wines from the estate. You can discover the wines of this estate with the code UGO10 which gives you a 10% discount on their website. And to prolong the fun, this code is valid all summer.
🧆Tasted on goat and sheep cheeses 🧆.
🍷 Some food and wine pairings possible with this cuvée 🍷: Chinese cuisine, Blanquette de veau, Rooster with Riesling, Oysters, Salmon.....
📌 Don't forget, drinking a cannon is saving a winemaker. Go see the domain's website to see all the vintages and promotions of the moment 📌.
🔞 "Alcohol abuse is dangerous for your health, consume in moderation"🔞 Most of the wines have been tasted and spat out. Unpaid tasting.
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🇬🇧🗣️Domain Description 🇬🇧🗣️
Since 1634, the ZIEGLER family has devoted its life to growing vines.
Fernand ZIEGLER in turn settled in the authentic Alsatian village of Hunawihr in 1959. He took over the two hectares of vines from his parents and embarked on the great adventure of creating and marketing his own wine. From 1961, the first bottles left their place of birth.
The winemaker Fernand, in 1964, bought his first car, the famous Rosalie, as well as his first tractor, without ever parting with his faithful steed Jimmy. A much happier event delighted our winegrowing family that year. Without knowing it, he gave birth to the future winemaker Daniel, the youngest.
The boom took place in the 1970s, with the acquisition of the first pneumatic press in order to preserve the quality of the grapes. Creation of the cellar where we still welcome you today with pleasure. Fernand acquires the future and famous Clos Saint-Ulrich.
In the 80s, Daniel came to support Fernand, together they worked to create great wines. The place called Muhlforst, the grand cru Rosacker as well as the grand cru Froehn appear.
To better share, our passion, our job, we created in the 95s, our rural lodgings. The following twenty years, we devoted them to the well-being of our vines so that they could deliver to you the delights of their terroirs.
In 2015, Antoine, the grandson, joined the company. We certify the domain in HVE (High Environmental Value) on our surface of 10 hectares.
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🇮🇹❓❓Ciao amanti dei cavatappi. E tu, hai mai trovato questo piccolo sapore di olio molto caratteristico del Riesling❓❓🇮🇹
🍇🍷Aop Riesling Clos St-Ulrich 2020 Alsazia del Domaine Fernand Ziegler🍇🍷:
🍇:
Riesling
💰:
€ 9,00 / bottiglia
📌Situato nel comune di Ribeauvillé sotto i tre castelli. Le viti sono ancorate su un ripido pendio. Su terreno sabbioso, sassoso, poco profondo e povero, prevalentemente granitico da gneiss, un'antica roccia. La sua posizione gli conferisce il privilegio di beneficiare di venti freschi nelle notti estive. Un luogo dalla geologia unica. 📌
👁️:
Una veste giallo oro
👃:
Naso con note di frutta a polpa bianca, fiori, limone
💋:
Al palato abbiamo un vino con una bella mineralità, un buon equilibrio. Su aromi di pesca, scorza di limone, fiori di acacia, pietra focaia. Una bella lunghezza in bocca, con un finale su note leggermente oleose molto belle.
📜In sintesi📜:
Questa cuvée di Riesling mi è piaciuta molto per il suo buon rapporto qualità-prezzo, proprio come gli altri vini della tenuta. Puoi scoprire i vini di questa tenuta con il codice UGO10 che ti dà uno sconto del 10% sul loro sito web. E per prolungare il divertimento, questo codice è valido per tutta l'estate.
🧆Degustato su formaggi di capra e pecora 🧆.
🍷 Alcuni abbinamenti enogastronomici possibili con questa cuvée 🍷: Cucina cinese, Blanquette de veau, Gallo con Riesling, Ostriche, Salmone.....
📌 Non dimenticare, bere un cannone è salvare un enologo. Andate a vedere il sito del dominio per vedere tutte le annate e le promozioni del momento 📌.
🔞 "L'abuso di alcol è pericoloso per la salute, consumalo con moderazione"🔞 La maggior parte dei vini è stata assaggiata e sputata. Degustazione non pagata.
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🗣️🇮🇹Descrizione i Dominio 🗣️🇮🇹
Dal 1634 la famiglia ZIEGLER dedica la sua vita alla coltivazione della vite.
Fernand ZIEGLER si stabilì a sua volta nell'autentico villaggio alsaziano di Hunawihr nel 1959. Rilevò i due ettari di vigneto dai suoi genitori e intraprese la grande avventura di creare e commercializzare il proprio vino. Dal 1961 le prime bottiglie lasciano il loro luogo di nascita.
L'enologo Fernand, nel 1964, acquistò la sua prima automobile, la famosa Rosalie, nonché il suo primo trattore, senza mai separarsi dal suo fedele destriero Jimmy. Quell'anno un evento molto più lieto deliziò la nostra famiglia di viticoltori. Senza saperlo, ha dato alla luce il futuro enologo Daniel, il più giovane.
Il boom avviene negli anni '70, con l'acquisizione della prima pressa pneumatica per preservare la qualità delle uve. Creazione della cantina dove ancora oggi vi accogliamo con piacere. Fernand acquisisce il futuro e famoso Clos Saint-Ulrich.
Negli anni '80, Daniel è venuto a sostenere Fernand, insieme hanno lavorato per creare grandi vini. Appaiono il luogo chiamato Muhlforst, il grand cru Rosacker e il grand cru Froehn.
Per condividere al meglio, la nostra passione, il nostro lavoro, abbiamo creato negli anni '95, i nostri alloggi rurali. I vent'anni successivi li abbiamo dedicati al benessere delle nostre viti affinché potessero offrirvi le delizie dei loro terroir.
Nel 2015, Antoine, il nipote, è entrato a far parte dell'azienda. Certifichiamo il dominio in HVE (High Environmental Value) sulla nostra superficie di 10 ettari.
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mysteriis-moon666 · 1 year
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HAMMER SMASHED FACE
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Après un week-end mémorable où le quinze tricolore a cagué dans la litière de Twickenham le samedi 11 Mars 2023, puis a labouré la gueule au Rolling stone de la rose, figurez vous que nous n’étions pas encore assez rassasié.es de violence. Que nenni !
Ce mardi 14 mars 2023 ce n’était pas du Tchoupi à la salle du Bikini à Tolosa, c’était tripoux sonique, grattons de canard rythmique et chiffarnasse, Cannibal Corpse en personne était venu des grandes contrées de l’ouest pour étourdir avec sa hache de boucher ses mélodies carnassières.
Pour ceci nous devons remercier une fois de plus et heureusement encore, l’association NOISER, qui contre vent et marée de merde combat chaque année, round après round pour honorer le spectacle vivant le plus sculptural qui soit dans une région de rugbymen, tel que Jean-Pierre Rives, Jean-Claude Skrela, Fabien Pelous, Xavier Garbajosa, Magyd Cherfi et Ticky Holgado (exclusivement pour la 3ème mi-temps).
Au menu du soir : la barbaque bovine et chevaline de la famille de psychopathes sanguinaires Spanghero avec : CANNIBAL CORPSE + DARK FUNERAL + INGESTED + STORMRULER
La soirée débutait à 18h30, conséquence simple, nous sommes 4 et venons après le travail de Castres (« houuuuuuuuuuuuuuuu » dixit les stadistes) donc désolé mais le duo Black Metal STORMRULER est passé au ball-trap.
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INGESTED est un quintette de (brutal) Death Metal/deathcore en provenance de Manchester. Oui des Anglais d’Angleterre. Héhéhé…Les coqs tricolore 53 et un petit 10 pour les Rosbifs je le rappelle à toute fin utile.
Bon les gars d'Ingested c’étaient foutus des pinces de batterie calées sur chaque testicule avec un bon voltage triphasée pour ce conert. Je regarde mon pote Waz d’un coup d’œil après 2 titres, il remonte et baisse ses épaules pour m’annoncer « Ouaie c’est du rap quoi » puis se marre de sa couillardise. C'est vrai que c'est marrant. Siiiii. Peu après il compare Ingested à du Devil Driver lyophilisé. De fait, prenez celle qui vous va le mieux. Perso, je penche pour la seconde, notamment pour ce genre de coups de reins adipeux dans un groove thrashy 90’s avec des breakdowns deathcore et cette approche 2.0 pour la volumétrie d’un son déshydratée.
D’ailleurs côté vocal, du gruiiiiig au growl il n’y avait parfois que le vase communiquant d’une écluse du canal du midi, et Ingested sait combiner les styles musicaux des 90’s avec le 2.0. et il le fait super bien. Le bassiste avait l’air d’avoir 15 ans, il ne doit pas écluser autant de pinte que le batteur c’est certain. Dans le pit ça s’éclate bien les côtes flottantes, surtout pendant un wall of death plantureux, où un gars (très certainement du Gers, élevé en plein air) a mélangé tous les régimes, dunkan pour la viande, Tony Micelli pour les pâtes, et Maïté pour la cuisine des mousquetaires à la graisse d’oie et au cognac, avait planté sa carcasse de 140 kg contre des végétaux élevés comme une courgette. Qu’est-ce que vous voulez que ça fasse ? sinon de la purée de ratatouille…
Selon la légende Lemmy Kilmister : « Une guitare est un aimant à chattes. » Okay Lemmy si tu le dis…Saches toutefois que dans le death metal elles sortent les griffes, ne leur file pas du whiskas pour chatte difficile ça sert à que dalle, elles se vautrent dans les viscères avec délectation.
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Les malfaisants Suédois de DARK FUNERAL ont revisité leur 28 ans de carrière disco et leur 7ème album “We are the Apocalypse” de 2022 via Century Media, avec leur Black Metal rupestre et mélodique, qui évoquait au final rien de très exceptionnel, mais demeure efficace. Ça puait le cuir, les clous d’une crucifixion, les chaînes (pas en or), avec des rythmes rapides, guitares saturées où le guitariste fondateur Lord Ahriman attisait le bestiaire classique. Le chanteur Heljarmadr (ex GRÁ) a percé l’acmé du dark tout en conviant le macabre dans cette ode de metal noir et de métaux lourd. Son chant est gorgé de milles sépultures de valeureux guerriers sataniques. Il a aussi cette diction de vieux prof de théâtre tyrannique et la camaraderie d’un instructeur des classes du service militaire. Les blasts de Jalomaah ont quadrillé l’enceinte du Bikini à la mitraille, toutefois, la caisse claire en début de set avait la sonorité d’un baril de calgon. Le groupe a de super visuel, des pochettes chiadées, leur t-shirt déchirent la symbolique blasphématoire.
Sur scène les gars étaient habillés avec des clous en acier du moyen-âge, (il manquait la cartouchière de chasseur Corse) mais avec tout leur bordel ils ont dû clignoter au détecteur de métaux comme un strobo à l’aéroport de Blagnac. Ils occupaient l’espace comme l’aveugle de la petite maison dans la prairie. La posture était en châtaignier, bien ancrée à la terre du milieu, orienté Hail Satan, avec la mano qui pulse en branlant le manche. Si leur black metal mélodique est sans grande surprise, il est bien construit, avec des variations intrusives malfaisantes, puis ce décorum mystique est mythique, les mystères sont très malins, ils se cachent dans la lumière, et le black metal féroce et satanique du quintet est appréciable. Quand ça ripait dans la speederie black oldschool sweden, dark Funeral glissait dans la gorge de Satan de milles flammes ardentes, avec des guitares à cisaille comme un millier d’abeilles asiatique armées de sabre. C'était un concert exécuté façon grand classique, un peu chiant parfois, mais au final c'était du grand spectacle.
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Il existe plusieurs styles et sous-genre de films d’horreur et l’univers du metOl est similaire. Pour faire simple dans la comparaison, le cinéma d'horreur navigue autour de l’épouvante, fantastique, slasher, survival, giallo, etc…Bon bennnnnnnn CANNIBAL CORPSE c’est du gore. Un scénar de pâte à crêpe avec de la bidoche qui sort de l’écran et le fun de looping de l’agence tout risque.
Fondé en 1988 Cannibal Corpse est le mastodonte du brutal death metal, son évolution musicale est à ranger avec celle d’AC/DC, Motörhead,etc...Le seul truc que le groupe change c’est de t-shirt entre leurs concerts. De toute façon tout le monde est content, Cannibal fait du Cannibal et c’est le meilleur à le faire, à croire qu'il bouffe chaque rookie. Leur quinzième opus est une fricassée de onze titres à défoncer les maxillaires au niveau du rectum. En live ce sont des saigneurs. Une précision à couper le souffle avec une férocité technique immersive, la fragmentation des ténèbres pour un flamboiement d’hémoglobine, et pour ce set le groupe n’a pas retiré la graisse et les tendons, c’était cru, lourd, velu, avec un broyage du cerveau, du cartilage, de l’ouïe, et ceci sans difficulté, tu repartais de là avec des acouphènes de sirène de pompier jusqu’au passage des éboueurs à 5h00 du mat le surlendemain.
Émaillé d’un son plantureux Cannibal a dépiauté ses tranches de carpaccio, ses superbes paupiettes avec des seaux de sang, tu pouvais en tirer au moins une année de boudin de tous les charcutiers de Lacaune. Quand je dis un son de dingue je ne plaisante pas hein. Les trois groupes antérieurs avaient en comparaison une table de mixage de poche, tu pouvais jouer au mieux à Donkey Kong sur cette game boy. Pour Cannibal, l’ingé son avait une table de ping pong truffé de bouton, que les jumeaux Gersois Bogdanoff n’auraient pas été foutu d’interpréter dans leur émission Temps X. C’était un immeuble de 30 étages qui s’écrasait sur nous à chaque titre. Le lendemain j’avais encore des gravats qui obstruaient les cages à miel : Brutaaaaal deAth metOoooooooool.
Pour les gros morceaux le groupe a offert ses plus larges carcasses à découper, et donc le recours à la scie de boucher était essentiel. Vous savez quoi, il fallait bien trois groupes avant pour attendrir la viande hachée du pit, en d’autres termes, de rendre la texture de la fibre musicale plus souple pour qu’elle soit, par la suite, tendre et facile à mâcher. L’attendrisseur permet aux viandes à griller une meilleure pénétration lors de la marinade, et quand ce fut au tour de Cannibal Corpse, ça a juté sévère sur le grill. Feuille de boucher en main le son qui sortait des enceintes a permis de débiter les carcasses de viande du pit. Heyyyyyyyyyyy, tu ne crois pas que le groupe était juste venu en Europe pour ramener des clopes et un parfum de fête des mères du duty-free ?
Leur CV est simple. Le bassiste a chié 3 fois son C.A.P agent de sécu chez l’épicerie SPAR, le batteur s’est fait caresser les couilles par son cousin avant de sodomiser une tanche, les guitaristes quand ils sortent de leur grotte respective c’est uniquement pour éventrer tout ce qui bouge en moins de 3km juste pour se nourrir à l’apéro, et le cou de buffle à la chevelure vidal sassoon tournicotant façon pâle d’hélicoptère de béret vert , lui il a une corde vocale aussi pansue qu’un clitoris de vache. Bref un putinnn de ramassis de sauvages. Ce gang aurait très bien pu être dans la distribution d'un film de Rob Zombie, et pourtant c'est dans «  Ace Ventura, détective chiens et chats » que le groupe apparaît pour le titre « Hammer Smashed Face ».
Devant ce parterre de viande haché le groupe a lesté, tranché dans le vif, et le public de segpa a répondu avec mordant. Une pute de bestiasse du pit a fait une razzia de plaquage au garrot spécialement sur des rouquins, histoire de fêter la St Patrick en avance…Je pense que c’était pour rigoler avec les coupaings de l’ovalie dans un style porno amateur dans un champ de trèfle. Y’avait aussi un rasta blanc cerné de substrat plus mou au coin des yeux et munit de dreadlocks qui s’est allumé avec un jeune, il devait se croire à un concert de Six Feet Under et faire sa crise de la quarantaine. Sinon un bataillon de gars se sont pétés les cervicales, c’est certain.
Cannibal Corpse est un bulldozer chirurgical. Le bassiste Alex Webster a magnifié ses obus en traçant des lignes de scud d’outre-tombe. Paul Mazurkiewicz le batteur et membre fondateur est d’une précision de folie, il te découpe des tranches d’escalopes gourmandes avec la finesse d’un chirurgien pendant une résection de l'intestin grêle. Les solos d’Erik Rutan (ex Morbid Angel, Hate Eternal) volaient en rase motte dans le pit comme des vautours assoiffées de tripes. Le guitariste rythmique Rob Barrett a atomisé un riffing d’intensité millimétré (comme Malcolm Young, James Hetfiled, Scott Ian, Pete Townshend). Avant de rentrer sur scène le broyeur de cadavre George Fisher, doit boire au moins un litron d’éther qui a macéré avec des boyaux d’alligator en croûte de sel. Peut-être qu’en France il remplace l’ensemble par du beaujolais aux tripes avec des cuisses de grenouilles marinées à l’armagnac, l’effet doit être doublé même. Pour la nuque je ne sais pas ce qu’il se fout, il doit se masser avec des clous rouillés, des tessons de Kronenbourg ou de Pelforth, je ne sais pas, mais c’est efficace, faut le reconnaître.
Les ricains ont fini de racler la graisse restée au fond la plancha avec un supplément de sauce barbecue pour un final de psychopathe.
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Pour les photos : Charlotte Candido pour Pozzo-live.
Merci à la salle du Bikini, à l'association Noiser, à Stormruler, Ingested, Dark Funeral, Cannibal Corpse, et à ce public fan de Saw, Evil Dead, Cannibal Holocaust, Tucker & Dale fightent le mal, la colline a des yeux, Hostel, de la boucherie-charcuterie chez Francis à Tolosa et de l'abattoir de Saint Gaudens.
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ivoire-tv5 · 2 years
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Urgent : Agé de 116 ans, le vieux Ménékré est décédé
Urgent : Agé de 116 ans, le vieux Ménékré est décédé
Transféré à l’Institut de Cardiologie en urgence, le vieux Ménécré est décédé ce mardi 11 octobre 2022 à l’âge de 116 ans. Célestin Kady à l’état-civil, ‘’Vieux Ménékré’’, ou encore ‘’Dr Vis-à-vis’’, est un artiste musicien ivoirien, né en janvier 1906 à Ménékré dans le département de Gagnoa et révélé à la Côte d’Ivoire, autour des années 2003/2004, par l’émission satirique Du coq à l’âne, de…
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afriksport237 · 2 years
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Coq 🐓 SPORTIF VS FECAFOOT 🇨🇲🇨🇲🇨🇲🇨🇲🇨🇲🇨🇲🇨🇲🇨🇲🇨🇲🇨🇲🇨🇲 Les dessous d’un partenariat au rabais A son arrivée à la présidence de la FECAFOOT, Samuel Eto’o annonçait son envie d’entretenir de bonnes relations et de continuer à travailler avec avec Le Coq Sportif. Des déclarations qui n’avaient pas été du goût de l’opinion, qui milite depuis des années pour un nouvel équipementier. Toutefois, les bonnes intentions des premiers jours à la Fédération vont vite s’estomper. Rémy Ngono, journaliste consultant à Radio Foot International sur RFI, a dévoilé il y a quelques jours des éléments d’informations qui ont conduit au divorce. Tout commence en décembre 2018. Puma, équipementier des Lions depuis 20 ans, ne souhaite pas reconduire son partenariat avec les sélections nationales camerounaises aux mêmes conditions qui encadraient celui qui vient de s’achever. La firme allemande mettait en exergue le fait que l’équipe nationale du Cameroun était rentrée dans le rang et ne faisait plus partie des ogres africains. L’absence du Cameroun à la Coupe du Monde Russie 2018 n’aura rien arrangé. Alors que la FECAFOOT émargeait à plus 1,3 milliard de FCFA (environ 2 millions d’euros) par an chez Puma, l’instance faîtière du football camerounais s’est vu proposer la somme de 600 millions de FCFA (914.000€) au moment du renouvellement. L’ancien président de la FECAFOOT viendra tout de même affirmer que que la firme allemande proposait bien moins que Le Coq Sportif. L’avantage, non négligeable, que proposait Puma était la mise à la disposition des équipements sportifs pour l’ensemble des catégories des sélections nationales. Il est important de noter que Puma n’avait pas anticipé le renouvellement de son contrat avec la Fédération car elle attendait le prochain exécutif élu, ne souhaitant pas négocier avec le comité normalisation à l’époque dirigé par Me Dieudonné Happi. Le 12 décembre 2018, Seidou Mbombo Njoya est élu président de la FECAFOOT. Les hostilités pour la recherche d’un nouvel équipementier pouvaient commencer. Début 2019, Seidou Mbombo Njoya se rend en France pour négocier avec Puma mais annonce ne pas être parvenu à un accord https://www.instagram.com/p/CgFj3zTpi1F/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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