Tumgik
#arbre comestible
firstybook · 2 years
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Noyer
Guide sur les noyers en général.
Noyer, (genre Juglans), genre d’environ 20 espèces d’arbres à feuilles caduques de la famille des Juglandaceae, originaires d’Amérique du Nord et du Sud, du sud de l’Europe, d’Asie et des Antilles. Description du noyer Le noyer possède de longues feuilles composées de 5 à 23 folioles à pétiole court. Les organes reproducteurs mâles et femelles sont portés par des grappes de fleurs sans pétales…
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plantesauvage-com · 2 years
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Les noyers
Le noyer possède de longues feuilles composées de 5 à 23 folioles à pétiole court. Les organes reproducteurs mâles et femelles sont portés par des grappes de fleurs sans pétales différentes, appelées chatons, sur le même arbre. Les rameaux sont caractérisés par une moelle à plusieurs chambres. Le fruit n’est pas une véritable noix botanique : il s’agit d’une drupe dont la graine comestible (communément appelée noix) est enfermée dans une coquille à l’intérieur d’une enveloppe épaisse.
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Fruit du Maclura pomifera appelé couramment oranger des Osages ou bois d'arc est un arbre d'origine nord-américaine appartient à la même famille que les mûriers. Le Maclura est monotypique, ce qui signifie qu'il n'en existe qu'une seule espèce. Il se développe naturellement dans le sud des États-Unis. Il tire son nom des Oranger des Osages, une tribu indienne qui utilisait le bois du Maclura notamment pour la confection des arcs et des haches. Sa couronne est large et plus ou moins aplatie. Étant donné ses branches très épineuses, il est souvent utilisé comme arbre de haie en Amérique du Nord. Ses feuilles sont de forme variable, bien que le sommet du limbe soit toujours longuement acuminé. Elles deviennent jaunes en automne. Il s'agit d'un arbre dioïque ; il existe donc des spécimens mâles et des spécimens femelles. Il faudra donc un arbre avec des fleurs mâles pour produire du pollen et une autre arbre qui produit des fleurs femelles. Si fécondé cette femelle peut portes des gros fruits ronds de la taille d'une belle orange. Sa floraison discrète est suivie de l'apparition de fruits aromatiques rappelant quelque peu les oranges. Leur peau verruqueuse est initialement jaune verdâtre et vire au jaune orangé par la suite. Résistance moyenne au froid. Le fruits n'est pas comestible étant extrêmement amer. Il y également le cudranier de chine ou mûrier chinois de son nom latin cudrania tricuspidata renommé de nos jours maclura tricuspidata, il a un développement en mode nonchalance, dont il faut savoir attendre et mûrir dans la placidité, être serein armé de cette vertu de la patience qui plus est sachez que les premières fructifications apparaissent au minimum au bout de 10 à 15 années de croissances à partir d'un fuseau ou d'un scion, de plus qui n'est point négligeable ses fruits plus petits et rougeâtres sont comestibles et succulents. Et un avantage il se greffe très bien sur le maclura pomifera l'oranger des Osage, le fait qu'ils sont de la même famille celui de moraceae. Ainsi de cette greffe rendra la fructification encore plus précoce et plus importante, en âge adulte produit plus d'une centaine de kilos.
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franckdoutrery · 1 year
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Chronique de la faim
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Aussi loin que remonte sa mémoire, l’homme a toujours eu faim. Après avoir essayé plusieurs autres moyens d’y parer (le jeûne, le régime, le carême), il adopta le plus simple qui consiste à manger. D’où son intérêt soutenu pour les restaurants étoilés, le poulet au champagne, la surprise du chef et la note salée. On se souvient qu’au Jardin d’Éden, où les protéines, glucides et même lipides ne manquaient pourtant pas, Ève lorgna vers le seul arbre que Dieu avait frappé d’interdit. C’était un pommier de Reinettes, qui produisait des fruits à la chair ferme, croquante et sucrée. Mais vous savez comment sont les humains, surtout quand un serpent leur promet monts et merveilles. Il suffit alors qu’une autorité leur impose une limite, pour qu’ils traversent hors des clous. C’est l’attrait de l’interdit. Ayant donc craqué pour ce fruit croquant, Ève en offrit un morceau à Adam, qui ne se laissa pas prier. Et c’est depuis cette dégustation prohibée que l’homme n’arrête pas d’avoir faim. 
Sitôt déchu de l’Éden, il se rendit compte qu’un changement de régime s’imposait. Finies les balades dans un jardin luxuriant en cueillant une orange par ci, en goûtant une cerise ou une groseille par là. Il fallait désormais travailler à la sueur de son front et enfanter dans la douleur. La terre étant encore inculte, l’homme se mit à la retourner, à la fumer et à l’ensemencer pour qu’elle produisît des denrées gorgées de vitamines et de minéraux. Ensuite, animal parmi les animaux, il comprit très tôt qu’il devrait affronter un choix cornélien entre prédateur ou proie. Autrement dit entre manger ou être mangé. Après mûre réflexion, il opta pour le premier terme. Ce qui impliquait d’aller à la chasse tout en évitant de devenir soi-même denrée comestible. Il inventa donc la massue, le javelot, mais surtout l’arc et la flèche, qui lui permirent d’arrondir son ordinaire. Car après l’exclusion de l’Éden, le tigre et le léopard, naguère de gentils animaux de compagnie, étaient devenus des bêtes sauvages. Quand ils avaient le ventre creux, ils sortaient leurs griffes et ne dédaignaient pas un filet, une entrecôte ou un bas morceau humains. Pour se mettre à l’abri de ces carnassiers, l’homme dut donc se cacher dans des cavernes, dont il ne sortait que pour abattre l’antilope ou le mammouth laineux. Ayant atteint l’ère néolithique, il en découpait les meilleurs morceaux avec son silex biface aurignacien, allumait le feu et préparait des repas roboratifs dans des poteries céramiques préhistoriques. Pendant l’ère de glaciation de Würm, il restait à l’intérieur de son repaire, stockait la viande dans la glacière naturelle, et combattait le désœuvrement en peignant sur les parois des scènes de chasse peuplées d’aurochs, de cervidés, d’ours polaires et de chevaux de Przewalski. Ou alors, vêtu de peaux de bêtes, il s’attroupait autour de l’âtre et racontait des histoires salaces qui faisaient s’esclaffer toute la tribu. Car l’homme préhistorique était plus cultivé qu’on ne le croit souvent. Non seulement il avait le larynx baissé, ce qui lui permettait de parler le néolithique sans accent, mais il inventait des jeux de mots, des charades et même des chansons à boire.
Mais revenons à son menu. Car au gré de l’évolution darwinienne, l’homme était devenu omnivore. Ce qui veut dire qu’il mangeait de tout. Ce n’étaient qu’entrées de fruits juteux, plats de résistance copieux et desserts au choix. Sans compter qu’une alimentation variée, associée à une activité physique régulière, lui permettait d’augmenter son espérance de vie. A preuve le patriarche Abraham, qui n’atteignit le bout de son âge qu’à cent vingt-cinq ans, record largement battu par Mathusalem, dont le dernier gâteau d’anniversaire comportait neuf cent soixante-neuf bougies. Quant à l’activité physique qui permet de rester en bonne santé tout en surveillant son poids, l’homme des cavernes se livrait bien sûr à la chasse, à la pêche et à la cueillette, mais il aimait par-dessus tout le jeu de la bête à deux dos. Ce qui n’était qu’une façon agréable d’obéir à l’ordonnance du Dieu de la Genèse : « Croissez, multipliez et remplissez la terre ! » Il la remplissait d’ailleurs tellement qu’un problème allait bientôt pointer à l’horizon : comment nourrir toute cette progéniture ? 
Et c’est là qu’il eut une idée promise à un grand avenir : faire la guerre aux voisins. Dès lors il se dit d’un air dédaigneux : « Ceux-là ne sont pas comme nous. Ils parlent une langue à coucher dehors, s’habillent à la diable et mangent n’importe quoi. Bref, ce sont des Néandertaliens, voire des Dénisoviens, en tout cas pas des Sapiens comme nous. Si on les extermine en faisant main basse sur leur stock de viande et leur chasse gardée, ça fera de la place et des provisions pour nous. Si bien qu’à la fin des fins, on n’aura plus jamais faim. » C’est ce que l’homme fit depuis lors. Et qu’il fera dorénavant. C’est ce qui explique occupations, annexions, colonisations, camps de concentration et d'extermination, guerres saintes et bénites, sans parler des "opérations militaires spéciales" chères à Poutine.
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34 - Cuisiner avec des glands
4 recettes insolites et délicieuses à réaliser
28 août 2022
Quoi ? Non mais c’est quoi encore que cette histoire ? Voilà qu’elle veut nous faire avaler des glands maintenant !!
Les glands de chêne, l'arbre à pain des forêts tempérées...
Les Glands de Chêne sont comestibles après préparation. Les glands du chêne liège et du chêne vert sont des glands doux, presque agréables crus. Les glands des autres chênes, pubescent et sessile pour les plus communs, sont concentrés en tanins et demandent une préparation pour les adoucir. D'arbre en arbre, d'année en année, les variations existent. Une année très chaude donne souvent des glands plus sucrés. Un gâteau ou une terrine forestière aux champi sont vraiment nos plats favoris avec les glands, sucré ou salé. C'est un peu comme le praliné de la forêt.
L’idée de cuisiner des glands de Chêne m’est venue après avoir feuilleté quelques pages des livres de François Couplan et de Steffen Guido Fleishhauer parlant des plantes sauvages comestibles. J’y ai alors découvert un tout nouvel univers, mentionnant que les glands étaient comestibles….
POUF ! THE Révélation !
Il n’en fallu pas plus pour aiguiser ma curiosité et me décider à expérimenter la chose…
J’ai donc sollicité un ami possédant des chênes truffiers pour qu’il me fasse une récolte. Puis, je me suis enfermée dans mon atelier d’Apothicaire ma cuisine pour procéder à une transformation alchimique des plus démoniaques…
Et quelques heures plus tard… Tadaaaaa ! La farine de gland était née !
J’en ai alors profité pour concocter de délicieux cookies à faire déguster à mes cobayes  quelques personnes de mon entourage qui, bien que sceptiques, ont bien voulu se laisser tenter.
Et bien crois-le ou non, tout le monde a trouvé cela délicieux ! Et oui, car lorsqu’ils sont bien préparés, les glands peuvent s’avérer aussi délicieux que la châtaigne ! (Oui oui !).
Cela t’intrigue ? Entre dans mon labo, je t’explique comment procéder. (Attention, mauvais jeux de mots proscrits !)
Pourquoi manger des glands ?
Une base alimentaire très ancienne
Les glands de chênes sont remplis d’éléments nutritionnels très intéressants, se composant de  lipides, glucides, protéines et vitamines du groupe B. Ils sont ainsi deux fois plus caloriques que les châtaignes (composées quasi uniquement de glucides).
Utilisés aujourd’hui quasi uniquement pour l’alimentation des sangliers et des porcs d’élevages, les glands sont connus depuis la préhistoire pour leurs grandes propriétés nutritives. C’est ainsi que, bien avant l’avènement de la culture du blé, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs l’utilisaient très régulièrement comme base alimentaire.
Puis tout au long de l’histoire, les glands furent utilisés par certains peuples pour remplacer le blé lorsque les récoltes étaient insuffisantes, les préservant ainsi de la famine.
Des propriétés médicinales réputées
Depuis des siècles, le Chêne est utilisé comme remède dans toutes sortes de maladies. Nommé par les Celtes comme « l’arbre par excellence », il fut longtemps sacralisé par les druides, que ce soit pour sa longévité extraordinaire, son houppier majestueux ou ses propriétés médicinales.
Connu pour être un allié du système cardio-vasculaire, c’est de son écorce, de ses glands, de ses galles et de ses feuilles que l’on en tire ses bienfaits. 
Très riche en tanins, le Chêne présente ainsi des propriétés astringentes, vasoconstrictrices, stomachiques, anti-diarrhéiques, fébrifuges, antiseptiques et anti-inflammatoires.
En herboristerie traditionnelle, les glands se prennent soit sous forme de poudre en infusion (à raison de 30 g par litre d’eau, une tasse après les repas), soit sous forme de glands torréfiés et broyés, appelé « café de gland », puis préparés en infusion selon les mêmes proportions.
Où et quand les ramasser ?
De manière générale, et ce pour toute cueillette de plantes sauvages, assure-toi de bien choisir un lieu exempt de toute pollution. On évitera donc toutes les zones agricoles intensives, les espaces urbains, les bords de route etc… Oui la station d’épuration aussi…
Ramasse toujours par un temps clair et sec, en milieu de matinée une fois la rosée évaporée.
C’est au mois de septembre que les Chênes laissent tomber au sol leurs glands mûrs. Durant cette période, il te sera donc facile de les ramasser au pied des arbres. Choisis toujours des glands sains de l’année en évitant tous les glands noircis, moisis et véreux. Vérifie pour cela la présence de trous dans ton fruit, signe qu’un habitant y a peut-être élu domicile.
Puis stocke ta récolte dans un sac en papier ou un panier, jamais dans un contenant plastique.
Comment préparer les glands pour les rendre comestibles ?
Les glands ainsi ramassés sont très amers et immangeables en raison des tanins qu’ils comportent. Il va donc falloir préparer les glands d’une certaine manière pour qu’ils deviennent comestibles.
Après t’être assurée d’avoir ramassés un nombre suffisant de glands, entaille-les soigneusement avec un couteau acéré (sans te couper !).
Place –les quelques minutes dans une casserole d’eau bouillante, puis écorce les de manière à ne conserver que l’amande.
Hache grossièrement les amandes ainsi dénudées, puis place-les à nouveau dans une eau bouillante claire.
Lorsque l’eau devient rouge de tanins, vide-là, puis remplace là avec de l’eau claire. Lorsqu’elle redevient rouge, remplace-là à nouveau etc…. Jusqu’à ce que l’eau de la dernière cuisson reste claire et que les glands aient perdus la quasi-totalité de leurs tanins.
Une fois lavés de leurs tanins, les glands peuvent se déguster en laissant dans la bouche leur goût délicieusement sucré de châtaigne.
Plusieurs autres modes de préparations favorisent la suppression de l’amertume et l’inhibition de tanins, comme le séchage prolongé des glands (durée de 2 ans) ou le mélange avec la caséine de lait (crème fraîche, fromage, chantilly, lait frais…)
Les protéines de lait désactivent les tanins, donc une préparation avec du beurre, de la crème, de la chantilly, du lait ou du fromage neutralise de suite le goût amer.
C'est ok pour faire des gâteaux, des terrines forestières aux champi et même des pâtes à tartiner etc... Tous les palais aiment.
Un mélange avec des châtaignes, des noix, des noisettes est très agréable. Ma prochaine expérience est un chou à la crème style paris-brest version forestière... 
Cuisiner les glands de Chêne : recettes
En farine
On peut les transformer en farine au moulin à café et les tamiser pour la conserver. 
La Tarte de l’oncle Scrat
Prépare une pâte sablée, puis dispose-là sur un plat à tarte.
Prends les glands cuits, puis écrase-les avec un peu d’eau de manière à former une purée.
Dans un récipient, mélange la purée de gland à plusieurs yaourts, une ou deux cuillères à soupe de miel, et une poignée de raisins secs.
Aromatise de gingembre frais râpé ou de cannelle en poudre.
Coule le mélange sur la pâte à tarte, puis mets à cuire à thermostat moyen.
Le pâté végétal de glands
Dans un récipient, mélange de la purée de gland à de l’huile d’olive, des olives concassées, de l’ail, des échalotes, du persil, des baies de genièvres écrasées et un peu de sel.
Dispose le pâté dans un moule, puis mets à cuire à thermostat moyen.
Tartine sur une tranche de pain, puis déguste !
Le Café des gaulois
Prends tes glands décortiqués et cuits, puis fends-les en deux.
Dispose-les à plat dans un récipient, couvre-les puis mets-les à rôtir au four à feu doux (peut se faire aussi à la poêle).  Pense à les retourner de temps en temps, jusqu’à ce qu’ils soient tous grillés des deux côtés.
Broye les glands ainsi torréfiés. La mixture peut être incorporée à ton café classique, ou être utilisée directement pour faire du café de glands.
Pour ce faire, mélange une demi-tasse d’eau à 1 à 3 cuillères à café de poudre de gland, puis fais bouillir 3 minutes. Filtre, puis déguste !
La tisane des druides
Nettoie puis mélange :
1 feuille de chêne
1 feuille de Bouleau
2 jeunes feuilles d’ortie
2 à 3 feuilles de plantain
1 pincée de thym
1 pincée de gland moulu
Mets les plantes dans de l’eau froide, puis porte à ébullition. Coupe le feu, et laisse infuser 3 à 4 minutes. Assaisonne avec une cuillère à café de miel, puis déguste.
Cette tisane se boit ponctuellement et avec parcimonie en raison de la forte teneur en tanins. Aussi, il est conseillé de n’en boire qu’un bol par jour maximum.
Elle est d’ailleurs très favorisée pour soutenir le système immunitaire à l’entrée de l’hiver.
Autres idées culinaires à base de glands
La poudre de gland peut aussi servir de condiment alimentaire pouvant être incorporée dans les gâteaux, les galettes ou les pains. Les glands concassés peuvent quant- à eux servir de condiments dans les salades.
Bon appétit !
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skip-chiantos · 2 years
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Jour 12 : Champignon
    Michel était heureux. Il savourait son premier petit déjeuner de retraité. Rien de très exéptionnelle, juste un croissant trempé dans du café. Mais pas n’importe quel croissant : un croissant de la boulangerie. Et pas n’importe quelle boulangerie, celle du village : pour la première fois depuis très longtemps, il avait pu aller chercher une viennoiserie à pied. Pour ce cadre supérieur parisien, ce petit plaisir n’avait pas de prix. Il avait passé les 15 dernières années à économiser chaque centime pour pouvoir rénover la petite maison qu’il avait achetée en Bretagne. Michel avait passé sa vie seul, n’ayant trouvé l’amour. Mais ça lui allait après tout. Et puis bon, faire des rencontres à son âge été déjà difficile, mais quand en prime ont été gay ! Pensez-vous donc. 
Il termina son croissant et bu le café où flottait des miettes. Aujourd’hui, il avait prévu d’explorer sa foret, et pourquoi pas d’y cueillir des champignons. Il rangea la vaisselle et partie enfilé de bonnes chaussures. Il n’avait pas envie que les gens du coin ne le prennes pour un touriste, aussi avait-il soigneusement composé sa tenue d’un jeans savamment usé, d’une chemise en flanelle grossière, mais de marque, et d’une immonde doudoune sans manches kaki, dont il appréciait néanmoins les nombreuses poches. 
Il referma la porte derrière lui, et ferma à clé. On était jamais trop prudent, se disait-il. Mais c’est vrai qu’un chien pourrait être un bon compagnon, et un bon gardien. Il attrapa son panier à champignons tout neufs et se dirigea vers les bois. Il avait suivi un séminaire l’automne dernier pour apprendre à reconnaitre les champignons. Certes, dans le Bois de Boulogne, mais ça ne devait pas être bien différent de la campagne ! Il avisa une première souche où jaillissait une touffe de champignons blancs aux écailles jaunes. Il se précipita dessus, pensant trouver les délicieux Polypore en touffe ! Il sortit de l’une de ces multiples poches le petit manuel qui lui avait été donné lors de son stage, et déchanta : il s’agissait de polypore assurément, mais écailleux, et impropres à la consommation. Il se redressa et se ressaisit : au moins, il y a de la vie ici ! Il continua sa marche.
Au détour d’un sentier, il s’arrêta pour prendre en photo une superbe Amanite phalloïde. Il rigola en reprenant sa marche ; il était en effet assez amusant de constater combien de champignons possédait des noms ambigüe: l’amanite vaginée, le satyre puant, le gymnopile pénétrant. Il arrivait sur les limites de sa propriété d’après ces souvenirs. Devant lui, puissant, majestueux, se dressé un chêne plus que centenaire. Il s’en approcha et caressa le tronc ; une légère chaleur s’en dégageait. Il ne la remarqua pas tant il était fasciné par l’arbre aux puissantes racines. En le contournant, au milieu d’entre elle, il vit des champignons ! Des cèpes ! Trop heureux, il les ceuilli tous, sans vérifier s’ils pouvait appartenir à l’une des espèces non comestibles et si communes qui existaient. Son esprit divaguait alors qu’il saisit le tronc du dernier champignon ; il était plus épais que les autres, plus noueux, plus ferme. Son chapeau était aussi démesurément proportionné que le champignon en lui-même. Une marmite comme disait ma grand-mère ! Il caressa une dernière fois le chêne, et reprit le chemin de la maison. À peine arrivé chez lui, après avoir retiré ses chaussures, il s’afféra au nettoyage des champignons. Son esprit ne cessait de revenir à cet arbre, qui lui avait laissé une sensation de chaleur étrange. Michel avait ramassé suffisamment de champignons pour faire une bonne omelette, et une sauce riche. Il se souvint qu’il avait vu de magnifiques lapins chez le boucher jouxtant la boulangerie ce matin. Ni une, ni deux, il s’y rendit. 
Durant le laps de temps que cette emplette lui prit, une armée de champignons varié avait envahi son terrain. Le lierre grimpait plus haut sur la façade. Il ne remarqua rien en rentrant, trop préoccupé par son repas du soir.
Il lui fallut le reste de la journée pour préparer son festin de retraité ; une salade de gésiers aux noix en entrée, du râble aux cèpes, avec de la purée et une omelette en plat de résistance, un bon morceau de camembert en dessert ! Repus, il n’avait même plus le courage de manger un dernier fruit. La somnolence se fit rapidement sentir, et il décida que la vaisselle pourrait bien attendre demain, les bras de Morphée l’attendaient. 
Il tituba jusqu’à son lit, et s’y effondra tout habillé, empoisonné.
Michel aurait dû se renseigner avant d’acheter le terrain, ce dernier était maudit ! On disait qu’un sorcier avait enchanté la terre pour que jamais personne ne puisse la posséder, avant de disparaître dans la forêt. Tout le monde dans le coin connaissait la malédiction ; bovins et ovins qui venaient y brouter mourrait dans la nuit. Les fermiers les suivaient dans d’étranges circonstances. La mort sur tous s’abattait !
Et Michel ronflait. Un filet de bave commençait à poindre sur ses lêvres. Il commençait même à rêver. Un rêve étrange ; il se voyait nu qui avançait vers ce chêne, le caressant, dansant à son pied. Il voyait un feu, ancien, qui brulait en son cœur, un feu réconfortant. Il avait de plus en plus chaud et se réveilla soudain. La nuit était tombée, seule la lune, ronde, éclairait sa chambre. Il se redressa et constata non seulement qu’il s’était couché encore habillé de sa tenue de forêt, mais aussi par l’émotion qui gonflait son entre-jambe. Surpris par la réaction de son corps, qui n’avait plus manifesté de désir depuis de longs mois, il attribua cela au calme. La retraite avait vraiment des vertus insoupçonnées ! Il se déshabilla et se rendormit. La suite de sa nuit ne fut pas plus calme, il fut un rêve érotique, mais perturbant ; il se voyait nu, au pied de l’arbre, à manger ces champignons aux formes équivoques. Savourant les chapeaux du bout des lêvres, se délectant des troncs massifs, s’allongeant entre les racines, ces derniers caressant son corps offert. À son réveil au petit matin, son émoi n’était pas redescendu. Il profita de la solitude de sa maison isolé pour se balader nu chez lui, et prendre son petit déjeuner dans son jardin. Il faillit lâcher sa tasse de café en ouvrant le porte de ce dernier : le jardin, si vert hier, été couvert d’une foule de psylocibes et de coprins. En une nuit, un épais tapis avait poussé autour de sa maison. Un chemin bordait de vesses de loup s’aventuraient dans la foret. Il eu une envie puissante de le suivre, mais une brise fraîche le rappela sa tenue. Il avala rapidement son petit déjeuner de fruits, bu d’une traite son café, et couru se vêtir. Il ne se soucia point de son apparence aujourd'hui ; le premier pantalon venue, la première chemise, des chaussettes, des chaussures et il été déjà sortie. D’un pas décidé, il s’enfonça dans les bois. En quelques minutes, le chemin l’avais ramené vers le grand chêne. Les vesses de loup formaient deux cercles dans la clairière ; l’un entourant le chêne, l’autre, en face d’un trou dans le tronc. Attiré par un instinct ancestrale, Michel s’assit dans le cercle. Il n’était pas spirituel, et ne croyait pas aux légendes sur les cercles de sorcières. Pour lui, ces cercles avaient toujours été la manifestation du motif du mycélium. Assis dans ce cercle, pour la première fois de la matinée, il se sentit en paix. Il resta longuement à observer l’arbre. Il avait le sentiment qu’il l’observait aussi. Qu’il l’étudiait comme lui l’étudiait. Tous deux été ridés. Tous deux étaient noueux. Lui semblait plus puissant. Michel se surprit à imaginer un homme aux épaules larges, au ventre tendu par la bonne chair et une musculature profonde, aux jambes arqués par les années de labeur. Cet homme, aux cheveux blancs comme lui, lui plaisait. Michel avait beau savoir qu’il aimait les hommes, il n’était pas simplement attiré par eux. Non, il avait besoin de se sentir proche d’eux, ami, de les connaître pour pouvoir les aimer et les désirer. Un bourdon vint zonzonner dans son oreille et le tira de sa rêverie : était-il vraiment en train de fantasmer sur un arbre ?! Il se releva, commença à rebrousser chemin et réagit : les vesses de loup avaient poussé dans la nuit, tout du moins, celle qui encerclait l’arbre : jeunes, elles été donc comestibles ! Il les ramassa, caressant le feuillu. Il été chaud. Comme vivant. Il trouvait ça étrange, mais pas désagréable. Il revu son rêve de la veille, celui où lover contre l’arbre, il mangeait avec une sensualité déconcertante son champignon. Ému, il rentra chez lui, la chemise pleine de champignons, la douceur de ces derniers caressant son ventre rebondi à chaque pas. 
Une fois chez lui, il entreprit de les nettoyer et réfléchi. Il avait grand besoin de faire des courses, et pas seulement alimentaires. Il lui fallait des livres. Il avait beau avoir travaillé ces 20 dernières années uniquement sur ordinateur, il s’en passait allégrement. Sans se changer, il attrapa les clés de sa voiture et partit en ville.
Il rentra chez lui à la nuit tombés; il lui fallut deux trajets pour vider le véhicule ; outre des victuailles et des boissons, il avait trouvé une petite librairie qui regorgeait d’ouvrages fascinants. Tenu par une jeune femme aux regards déconcertant, elle lui avait immédiatement trouvé les ouvrages qui pourraient l’éclairer ; des recueils de nouvelles, des contes de sorcières et de sorciers, un livre de reconnaissance de champignons, bien plus fourni que son petit poche, un livre sur l’étude biologique de ces derniers, et un énorme livres de cuisine ancienne. Il rangea les courses, puis amena la pile de livres au salon. Il ne garda dans la cuisine que l’énorme ouvrage de cuisine. Il ouvrit les fenêtres, et déboucha une des bouteilles de vin. Il sortit deux verres, se ravisa, étourdi et s’en versa un. Mais où avait-il la tête, il ne connaissait personne, et n’attendait personne, quand bien même, s’il se surprenait à en rêver. Il commença à feuilleter l’ouvrage, marque d’un pli les recettes qui aimerait essayer. Il adorer cuisiner, mais sa vie active ne lui en laissait que rarement le temps. Il se dit qu’un potager serai une bonne idée, puis il réalisa qu’il ne savait pas par où commencer. La nuit était tombée, la lune s’était levée, quand quelqu’un toqua à la fenêtre de la cuisine. Michelle releva la tête et tenta de retenir ces émotions. L’homme dont il avait rêvé au pied de l’arbre. Cet homme se tenait devant sa fenêtre.
-”Bonsoir, pardon de passer aussi tard, j’venais vous apporter quelques victuailles, pour vous souhaiter la bienvenue.” Il avait un accent bourru, une voix rauque. Michelle ouvrit la bouche pour lui répondre, mais aucun son ne sortit. Il se contenta de sourire en se levant précipitamment pour ouvrir la porte de la véranda. Il ne remarqua pas que son portail était resté fermé à clé. 
-”Merci, c’est très gentil à vous, entrer, je viens d’ouvrir une bouteille !” déclara enfin Michelle. L’homme lui sourit. Il avait un sourire doux, qui faisait ressortir les rides du coin de ces yeux. Michelle lui rendit son sourire en le guidant vers la cuisine. Il s’arrêta un instant pour se demander quand il avait ressorti le second verre. L’invité lui demanda :
-”C’est du rouge, j'espère ?”
-”Non, du blanc, ça se marie mieux avec les vesses de loup !”
-”Bah té, jt’ai ramener des œufs, tu pourra te faire une omelette !”
-”T’en as apporté pour deux ?”
L’homme lui sourit, et sortie un plein panier d’œufs de derrière lui. Michelle le regarda en haussant un sourcil. Il n’avait pas remarqué qu’il tenais un panier. Ni qu’il portait une longue chemise en lin pourpre, et un pantalon qui semblait en cuir. Il lui tendit son verre et prit le panier. Ils commencèrent à bavarder :
-”Au fait, je m’appelle Tugdual, mais les gens du coin me surnomme le Sorcier. "
-" Enchanté moi, c'est Michel ! "
-" T'es pas du coin, qu'est-ce qui t'a amené ici ? "
-" Le boulot en quelque sorte. Y'a une dizaine d'années, j'avais rendez-vous dans le coin, puis j'me suis perdu. Plus de réseaux, plus de GPS, et par hasard, je suis tombé sur cette maison à vendre. Un coup de foudre avant même de l'avoir visité. Du coup, j'ai sauté sur l'occasion, puis j'ai passé 10 ans à trimer comme un acharné pour pouvoirs payer les travaux et me voilà pour mes vieux jours ! "
-" Les employés du coin te l'ont p't'etre pas dit, mais t'a sauvé quelques entreprises avec ton chantier. Tu les as remis à flot et t'a permis de former la nouvelle génération. Puis c'est courageux d'emménager dans un terrain maudits "
Michel lui sourit et répondit calmement /
-" Tu sais moi les histoires de malédiction… Je fais confiance à mon cœur, ça m'a toujours mieux réussi ! "
-" Et t'a ben raison Michel ! Mais d'ailleurs, tu vis seul ici ? Po d' femme ou d'enfant ? "
Michel éclata de rire, le vin commençait déjà à monter. 
-" Non, on va dire que c'était pas mon truc. "
Tugdual le regarda en souriant. Il prit une gorgée de vin, et s'adossa à sa chaise. 
-" Moi non plus, mon cher, moi non plus ". Les deux hommes explosèrent de rire. Ils continuèrent à bavarder, Michel se surprenant à raconter sa vie à cet homme qui été un quasi inconnu. La bouteille fini, Tugdual se leva et déclara :
-"Ton vin était bien bon. Permets-moi de préparer la ripaille !" 
Michel rigola :
-"Va pour la ripaille, en bonne compagnie, c'est toujours meilleur ! Mais permets-moi de t'aider, ordonne et j'obéis !" 
Tugdual se tourna vers lui et s'approcha. Il le dominé d'une bonne tête. Il le toisa et souffla :
-"Des mots puissants que tu viens de prononcer. Tu m'invite chez toi, tu m'offre le vin, et tu n'a pas peur ?" 
Michel répondit d'une traite :
-"Non. Pas de toi, quand bien même, tu semble plus fort. Mais j'ai eu confiance en toi dès la première fois que je t'ai vu". Tugdual lui sourit. Le même sourire doux. Ils se mirent à cuisiner : le panier renfermé curieusement, tous les ingrédients pour faire un fricot et une bonne salade. Michel aurai pourtant juré qu'il n'y avait que des œufs initialement. Tugdual dressa les assiettes, que Michel attrapa :
-"Il fait bon dehors, et la nuit est claire, profitons en ! Tu veux bien attraper nos verres et une autre bouteilles ?" Tugdual s'exécuta et le suivi sur la table dans le jardin. Un nouveau cercle de champignons avait poussé autour d'elle. Les deux hommes mangèrent en silence, appréciant les craquements de la forêt, le scintillement des étoiles. Une fois leur assiette vide, Michel demanda :
-"Tu viens de la forêt non ?" 
Un silence. Une étoile filante. 
-"Il y a longtemps, que je t'attendais." 
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finaguide · 18 days
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La végétation de la Thaïlande est dominée par des forêts tropicales à feuilles caduques (mousson), dans lesquelles poussent des tecks ​​et des acajous, des bambous et autres
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Dans les zones les plus humides, principalement dans les montagnes, sur les bords surélevés du plateau de Korat, sur l'isthme de Kra et au nord-est de la partie côtière, poussent des forêts sempervirentes humides.
 Les principales espèces de ces forêts sont les diptérocarpes, le houblon, les ficus, les pandanus et divers palmiers.  La végétation de mangrove est développée dans la bande côtière au sud.  Les savanes et fourrés d'arbres et d'arbustes épineux sont très répandus sur le plateau de Korat.  Sur les pentes sèches (sous le vent) des montagnes, dans la zone de 700 à 1700 m, poussent des forêts de pins et de chênes, dans la zone supérieure des montagnes - des arbustes à feuilles persistantes.
 Il existe de nombreuses espèces d'arbres précieux qui poussent dans la jungle.  Les résidents des zones forestières obtiennent diverses résines, baumes, gommes et vernis de ces arbres.  Les fruits de certaines plantes forestières (mangoustan, durian, bananier) sont comestibles.  Les cocotiers et les sagoutiers ont une grande importance économique.  Un arbre de teck pousse sur les pentes des montagnes du district nord.  Sa hauteur atteint 40 m et le diamètre du tronc est de 2 m.Le bois de teck est exceptionnellement résistant, c'est un excellent matériau pour la construction de navires et de structures portuaires.
 Les animaux les plus divers vivent dans les forêts et les bosquets de bambous : rhinocéros, éléphants, tapirs, tigres, léopards, chats sauvages, écureuils.  Il y a surtout beaucoup de singes là-bas.  Il n'y a pas que des macaques, mais aussi des humanoïdes - des gibbons.  
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citedesplantes · 5 months
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Les fausses térébenthines, un vrai problème
Où l'on aborde les bienfaits pour le sang des extraits de pin, la traite des esclaves en Méditerranée, la culture des pistaches, les dangers des solvants à base de pétrole et leur destruction par les microbes des végétaux.
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photo © mpn
En hommage au professeur André Picot
Il faut commencer par les mots. Therebenthos, c’est en grec classique le pistachier térébinthe, Pistaicia terebintus, ou simplement térébinthe, un arbuste de la même famille que les pistachiers et les arbres à encens : Anacardiacées.
Les blessures du térébinthe expriment un liquide : la térébenthine, qui se solidifie en mastic et que l’on garde en pots.
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Dans le Monde Ancien
Les humains ont compris très tôt que la térébenthine très odorante et parfaitement immangeable, empêchait les aliments de se décomposer. Cela s’explique aujourd’hui par le fait qu’elle tue les bactéries ( *1 notes en bas de ce billet ).
On en a trouvé les traces chimiques dans les tombes les plus anciennes d’Egypte, avant même les premiers embaumements (*2).
L’encens viendrait plus tard, et de plus loin : des bords et de la Mer rouge et de l’Océan Indien. Tandis que l’arbuste térébinthe pousse dans toutes les garrigues du tour de la Méditerranée.
Son centre d’excellence fut longtemps l’île de Chio, ou Chios, en Grèce, dont le dictionnaire Larousse recommandera encore la térébenthine, en 1933.
Les parfums dans l’antiquité servaient d’abord aux rites. On en brûlait sur les autels, pour modifier l’odeur de graisse animale qui montait aux cieux. De fait, le mot parfum dérive de pro fumo : pour la fumée.
Un verset de la Bible en interdit la fabrication pour un usage personnel (*3 ). Mais les Grecs et les Romains qui le pouvaient, se parfumaient sans état d’âme; et la médecine avait ses propres usages pour de tels produits.
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Une Matière Stratégique
La térébenthine est vulnéraire, c’est dire qu’elle soigne les plaies ouvertes, en les désinfectant bien sûr.
« Cette résine surpasse toutes les autres » notait vers 30 de notre ère, le botaniste Dioscoride, qui fera autorité plus de mille ans. « La térébenthine seule est un baume simple très-convenable pour la guérison des plaies » a écrivait un médecin de l’âge classique. Pour Louis XIV le guerrier, en 1681, c’est important. Pas question de cesser de s’approvisionner.
Sa flotte ira bombarder Chios, où se sont réfugiés des corsaires de Tripoli qui ont osé prendre des vaisseaux devant la Provence avec leurs passagers pour les vendre.
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Les commerçants français de produits orientaux proposent au Sultan un fort dédommagement et, comme par enchantement, les captifs sont libérés. L’Histoire n’a pas retenu le nombre des tués
Térébenthines d'Occident
Tout le monde ne pouvait pas s’offrir la térébenthine de Chios, et celle d’ici n’était pas assez forte pour guérir.
Tout au mieux pouvait-on greffer des pistachiers vrais, porteurs de fruits comestibles, sur les sauvages. Longtemps abandonnée cette culture vient du reste de reprendre, grâce à Maurice Chaudière qui a trouvé in extremis un pied mâle et un pied femelle d'une variété locale perdue, à des centaines de km de distance : il faut les deux pour obtenir des pistaches. Chaudière s'est amusé à en greffer dans les garrigues de l'Hérault et les meilleures pépinières du Midi en proposent désormais.
D’autres résines odorantes, celles des conifères, remplaçaient donc la térébenthine sous nos climats, en médecine et pour d’autres usages : fabrication de poix, vernis etc. A la veille de la Révolution, l’Encyclopédie de Diderot, en cite cinq sortes : « la térébenthine de Chio; la térébenthine de Perse, issue des térébinthes du Moyen-Orient; la térébenthine de Venise, issue de mélèzes, principalement du nord de l’Italie; la térébenthine de Strasbourg, coulant des sapins; et enfin, la térébenthine commune, issue des pins ». En outre, on en tirait par la distillation, selon une technique très ancienne, l’essence de térébenthine, dégraissant bien connu.
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Archéologie expérimentale : essai de distillation d’aiguilles de pin avec un alambic reconstitué à partir de fragments vieux de 3500 ans près de Mossoul, en Irak (l’essai a réussi). CNRS info.
Le résidu de l’opération, ou collophane, servait et sert toujours à graisser les archets des instruments à cordes frottées, comme le violon. Des pins seront bientôt plantés en masse dans les landes de Gascogne pour fournir en térébenthine les arts, la médecine et l’industrie.
De Nos Jours De nos jours, l’usage médical n’a pas disparu mais c’est l’essence de térébenthine qui soigne. On donnait avant guerre, à Bordeaux, des bains médicinaux de térébenthine. On en frottait le dos des enfants qui toussaient. Des stations thermales utilisent toujours cette huile essentielle, qui, en plus de nettoyer divers germes infectieux, facilite l’oxygénation. On l'e sait depuis l'a découvert au début du siècle dernier.
Un tel médicament devait être protégé. La loi du 31 décembre 1931 en punit la contrefaçon. Cette loi est toujours en vigueur; ainsi que celle qui menace les falsificateurs, en général, de centaines de milliers d’euros d’amende et sept ans de prison.
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Le chimiste René Jaquier a émis l'hypothèse que l'affinité de certains composants de la térébenthine pour l'oxygène, qui forment avec lui une liaison très labile, facilite le transport de celui ci dans le sang. Il en a tiré un appareil, le Bol d’Air, qui semble bien lui avoir permis, malgré son métier à hauts risques, d’approcher les cent ans (1911-2010).*4
L’essence de térébenthine donc, de par la loi, est entièrement végétale, et provient de pins vivants.*5 Toutefois, en anglais, le mot turpentine désigne bien des choses : aussi bien notre essence de térébenthine que les produits de la distillation des déchets de bois après fabrication de papier, viscose, etc. On les appelle dans l’industrie tail oils, « huiles de queue », ou de fin des opérations.
C’est ainsi que la libéralisation du commerce en 1994 a introduit en France, toujours en anglais, des turpentines de Scandinavie et d’Indonésie, de Russie, du Canada, d’Amérique latine, partout où l’on descend joyeusement les forêts.
Il y a peu, ces produits se vendaient encore sous le nom d’essence de térébenthine. Ils portent aujourd’hui des noms plus fantaisistes et rien ne garantit qu’il ne s’y trouve pas de solvants pétroliers.Il y a peu, ces produits se vendaient encore sous le nom d’essence de térébenthine. Ils portent aujourd’hui des noms plus fantaisistes et rien ne garantit qu’il ne s’y trouve pas de solvants pétroliers.
Les Solvants de la Pétrochimie
Les solvants se tiennent à la limite entre le liquide et le gaz. Divers règlements encadrent leur usage, car beaucoup sont extrêmement toxiques à respirer. Parmi les plus nocifs, figurent ceux qui contiennent du chlore, perchloréthylène, trichloréthylène etc. Cet élément chlore les rend incroyablement durables. Les résidus chlorés, souvent cancérogènes, s’accumulent pour des années dans les graisses des animaux et des humains. L’autre vraiment dangereux est le benzène, dont la formule, de six atomes de carbone formant un anneau ou cycle, perturbe la chimie du corps. Ses dérivés « poly-cycliques », dits aussi « aromatiques », ne sont certes pas recommandables mais le benzène est pire, qui cause la leucémie.
On trouve du benzène dans l’essence super et, pour ce qui nous intéresse ici, le white-spirit, dans la limite de 20 % d’aromatiques en volume (dont le benzène). L’Etat en tolère moins dans le white-spirit dés-aromatisé : 0,5 % de benzène en volume, pour 5 % d’aromatiques en tout *6.
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institut national du patrimoine photo DR Dans leur rapport à l’Institut National du Patrimoine, qui forme les restaurateurs d’objets d’art, le professeur André Picot & Nathalie Le Dantec ont classé le benzène au sommet des solvants toxiques.
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L'essence de térébenthine ne figure pas, bien sûr dans ce tableau*7.
En plus d’être des poisons, les solvants participent à la réaction qui, par beau temps, à la lumière des ultra-violets réfractée sur des sols clairs (graviers, béton…) remplace l’oxygène de l’air par de l’ozone, gaz hyper agressif. Aussitôt, les services d’urgences cardiaques voient affluer les patients. Tout le jour cependant, les plantes libèrent de l’oxygène et par leur ombre empêchent l’ozone de se former. Mieux, les sols plantés de végétation détruisent les solvants végétaux et de la pétrochimie. N’ayez jamais honte de vivre près d’un arbre ou dans un jardin : vous êtes un bienfaiteur public.
Destruction des Solvants par les Végétaux Le détail des opérations n’est pas connu entièrement, mais on en sait assez pour affirmer qu’il importe de cultiver des plantes d’intérieur. William Wolverton l’a montré en 1984 pour la NASA, qui cherchait un moyen de nettoyer les émanations de plastique dans les capsules habitées. Il enfermait des végétaux dans des cages en plexiglass, y injectait des solvants et mesurait leur vitesse de disparition.
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Dessins Catherine Willis, pour La Cité des Plantes, éd. Actes Sud
Certaines plantes détruisaient mieux certains gaz, comme si elles se spécialisaient *8, mais le plus intéressant est la suite de l’expérience. Quand on met du sable stérilisé autour du collet de la plante, en sorte que le gaz ne puisse entrer dans les racines, celui-ci ne disparait plus.
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Dessins Catherine Willis, pour La Cité des Plantes, éd. Actes Sud Peut être sont ce les bactéries des racines qui opèrent, et dépiautent les solvants en morceaux assimilables en échange des sucres que la plante fournit. Ou bien les champignons microscopiques : dans les années 80, on ne connaissait pas encore leur intime alliance avec tous les végétaux. Or les myceliums de champignons, on le sait aujourd'hui, digèrent tous les produits à base de pétrole, même les plus solides : dioxines, PCB Pfas et autres saletés. Les polluangts ne peuvent être "éternels" que parce qu'on oublie de s'en occuper *9.
Mais au fait, le pétrole est il réellement fossile et biologique  ? La preuve n’en pas été apportée, on ne connait toujours pas le microbe : micro algue, bactérie ou archea censé l’avoir produit … en attendant de découvrir d’autres royaumes microbiens.
La meilleure térébenthine La meilleure térébenthine aujourd’hui ne provient plus de Chio. Elle se récolte sur les pins maritimes (Pinus pinaster) de la côte atlantique, en France comme au Portugal.
C’est jusqu’à présent la seule qui ne contienne pas un composé toxique : le ∆3 carène (delta trois carène)*10, présent dans les essences du Nord et d’Asie. Ce pourquoi l’INRS, Institut National de Recherches sur la Sécurité, qui veille sur la santé des travailleurs, indique, dans sa fiche pour les peintres, de vérifier l’origine de l’essence de térébenthine, bien que celle- ci ne soit indiquée que très rarement.
Marie-Paule Nougaret
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*1 Mais la résine d'un arbuste frère, le pistachier lentisque, Pistacia lentiscum, fournit une excellente gomme à mâcher
*2 Paul Faure, Parfums et aromates de l’Antiquité, éd. Fayard, 1987 *3 idem
*4 pour plus de détails voir <hhtp://holiste.com>, pour la différence avec l'action de l'érythropoïétine voir La Cité des Plantes éd. Actes Sud, page 27.
*5 Cela ne va pas du reste sans danger pour les arbres et nous y reviendrons, si ce billet trouve assez de lecteur
*6 La prévention du risque, le remplacement des solvants toxiques par des solvants moins toxiques, Nathalie Palmade-Le Dantec et André Picot, INP 2010, ISBN 978‐2‐9531978‐1‐5.
*7 idem
*8 Wolverton B, Johnson CA, Bounds K: Interior landscape plants for indoor air pollution abatement (NASA/ ALCA Final Report): Plants for Clean Air Council. Mitchellville, MD, 1989.
*9 Megan Boland, plant-based mataerial can remediate PFAS, new research suggests, Envrionmental factor, sept 2022, https://factor.niehs.nih.gov/2022/9
*10 « Certaines essences de provenance étrangère contiennent des quantités non négligeables de Δ3-carène. » fiche 132 de l’INRS Institut National de Recherches sur la Sécurité https://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox/fiche.html?refINRS=FICHETOX_132
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entomoblog · 5 months
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Le lierre « tueur d’arbre » : entre préjugés, ignorance et réalité
See on Scoop.it - Les Colocs du jardin
Parasite, tueur d'arbre, toxique… Le lierre pâtit d'une bien mauvaise réputation. À raison ?
  Publié: 23 novembre 2023, 10:28 CET
Agnès Schermann Legionnet
Maîtresse de conférences, Université de Rennes
  Le procès du lierre semble avoir été rendu il y a bien longtemps. Dès 77 après Jésus-Christ, Pline l’Ancien assurait au livre XVI de son Histoire naturelle « Le lierre tue les arbres ». Dont acte, déplorent aujourd’hui certains acteurs de la protection de la biodiversité par exemple l’office national des forêts qui alertait en octobre 2023 sur le nombre de personnes coupant les tiges de lierres en forêt, privant ainsi les écosystèmes d’une plante jouant plusieurs rôles bénéfiques pour les écosystèmes. Alors, ce lierre, on le coupe ou on le garde ? Faisons le point.
  [...]
D’autres arguments pour défendre le lierre ?
Oui ! Il suffit d’observer un lierre en fleur en octobre-novembre pour constater la présence abondante d’abeilles, nourries par le nectar de la plante. Dernière plante à fleurir avant l’hiver dans bien des endroits, le lierre favorise la survie hivernale de très nombreux insectes pollinisateurs, dont une visiteuse spécialisée, l’abeille du lierre. Pierre Deom dans La Hulotte n°106 « Les trois vies du Lierre » rapporte qu’au moins 200 espèces d’insectes se nourrissent du nectar des fleurs du lierre. En automne, le lierre peut constituer jusqu’à 90 % des ressources alimentaires des abeilles.
Après la floraison vient la fructification, toujours à contre-saison par rapport aux plantes dominantes : les fruits sont à maturité en décembre-janvier. Ils sont comestibles pour les oiseaux, bien que pas très recherchés. Mais quand l’hiver est rude et que les autres sources de nourriture sont épuisées, les merles, grives et autres passereaux y trouvent de quoi survivre. Attention cependant, les fruits du lierre sont toxiques pour les humains !
  Et même quand il n’offre rien à manger, le lierre offre l’abri de son feuillage toujours vert et de ses branches enchevêtrées, un bon endroit pour se cacher, faire son nid pour des dizaines d’espèces d’oiseaux et d’insectes.
  [Image] Préservons le lierre pour nourrir les butineurs (Barbara Mai)
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christophe76460 · 6 months
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• LA NATURE NE NOUS ENSEIGNE T-ELLE PAS ? •
Oui BIEN-AIMÉ(E)S elle nous enseigne, et assez pour comprendre les VÉRITÉS Célestes, et celles de la vie terrestre.
Permettez-moi donc, une fois de plus, de vous en partager une.
C'était une matinée d'un week-end, alors que je méditais sur "le temps de préparation qu'exige le Seigneur JESUS avant l'entame publique du ministère", je contemplai un grand arbre bien enraciné. Et ce qui captiva plus mon attention était le fait que cet arbre en même temps son fruit servait de ration pour plusieurs animaux, en même temps son fruit était comestible, et son feuillage permettait également à s'abriter lorsque devenait brulant les rayons solaires.
De là, le Seigneur JESUS me fit comprendre:
<<Plusieurs de mes serviteurs ont bien débuté leur PÉRIODE de préparation à L'EXERCICE de leur ministère PUBLIC, mais à cause des ATTRAITS de ce monde, à cause de ce dont le diable leur a PROPOSÉ, lorsqu'il leur a également montré les RICHESSES du monde qu'il leur DONNERA si ces serviteurs se lançaient déjà dans la pratique de leur MINISTÈRE public, en négligéant mon TEMPS de PREPARATION. Ce qu'ils ont malheureusement, comme d'autres avant eux, accepté et qui par la suite a EMPIRÉla situation actuelle de mon Eglise. Or comme cet arbre, pour parvenir à être utile au plus grand nombre de mes créatures, cela lui a pris un temps précis de PREPARATION, mais eux n'en ont fait aucun cas pour ma Volonté>>.
En effet, BIEN-AIMÉ(E)S en CHRIST, jugez-en vous de même de cette réalité autour de vous: La plupart des serviteurs de DIEU actuels célèbrement connus, et qui sont du Seigneur JESUS, ont tous un même défaut "un VÉRITABLE MANQUE de temps de PREPARATION". Et au simple constat de ces faits:
¤ Ils vivent encore sous la pratique de certaines règles de la loi de Moïse, malgré le temps actuel de "la Grâce et de la Vérité", afin d'obtenir des bénédictions de DIEU.
¤ Ils pratiquent de terribles abominations en exigéant de l'argent appelé "dîmes", pour donner des enseignements, consulter les âmes, guérir des malades, pour oeuvrer pour DIEU.
¤ Ils ne considèrent que de grands bâtiments comme lieu conforme à leur culte.
¤ Ils s'associent aux gourvenants du monde dans la pratique de l'oeuvre de DIEU, et préfèrent par conséquent ne JAMAIS dénoncer leurs oeuvres ténébreuses, qu'importe l'insistance de L'ESPRIT-SAINT.
¤ Ils choisissent les versets bibliques à pratiquer, et tordent le sens des autres dans le seul but de convaincre ainsi ceux qu'ils trompent de continuer à les soutenir dans leur folie. Et sans repentance véritable, certains divorcent et se remarient, d'autres trompent leur épouse, et d'autres encore pratiquent le sexe avant de se marier.
...pour ne citer que ces quelques cas.
La Parole ne dit-elle pas:
"HEUREUX l'Homme...qui trouve son plaisir dans la pratique de la Parole de DIEU...il ressemble à un ARBRE planté près d'un cours d'eau: il donne son fruit en sa saison...TOUT ce qu'il fait lui RÉUSSIT" ?
Or, lequels des arbres qui existent dans le monde pour produire leurs fruits n'ont pas de temps de PREPARATION, de CROISSANCE ?
Ou encore, parmis ces arbres tous ont-ils la même durée de MÂTURITÉ ?
Ou plûtot, y'en a-t-il parmis qui contribuent de la même façon au bien-être de tous ?
Alors, connaissant vous même les réponses, sachez BIEN-AIMÉ(E)S qu'il en va de même pour tous les fils et filles de DIEU ici-bas qui font bon accueil au "Moule" de DIEU avant L'EXERCICE public de la mission que leur a confié le Seigneur JESUS. Ils obéïssent ainsi à ce principe: "D'abord la VISION(Révélation de la mission), puis la PROVISION(Ressources spirituelles et même physiques qu'ont reçoit durant le temps de PREPARATION à la mission), ensuite la DISPOSITION(Pratique publique du ministère)".
Contrairement à ces serviteurs là qui ont rejetté cette norme du Seigneur JESUS, eux ils ont préféré évoluer selon ce principe: "D'abord la VISION, puis la CONFUSION, et ensuite l'ABOMINATION".
Que cet enseignement ÉDIFIE le plus grand nombre de Chrétiens dans le monde, et PERMETTE à ceux qui sont dans l'erreur de se REPENTIR et de REVENIR en toute humilité au Seigneur JESUS, afin qu'il les façonne à sa convenance, et avant qu'il ne soit trop tard pour eux...au nom de JESUS !
AMEN !!!
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passage-rpg · 8 months
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Découverte du premier passage
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Un jeune étudiant solitaire, Nagano Korechika, de la ville d'Okinawa, n'ayant pas quitté son appartement depuis plusieurs jours, se motive enfin à faire les courses. En ouvrant la porte de son logement, il fut surpris de découvrir un voile brumeux se tenant devant lui. Pensant qu'il était simplement mal réveillé et en manque de lumière naturelle, il avança et traversa ce que l'on appelle aujourd'hui un passage.
Un grand flash de lumière, plus un bruit, il s'arrêta net, son cœur loupa plusieurs battements avant que ses yeux puissent voir de nouveau. Il ouvrit grand la bouche de stupeur lorsque face à lui se trouvait une jungle. Un grand soleil dans un ciel violet se faisait entrevoir entre les feuilles, des bruits d'animaux inconnus se faisaient entendre. Il lui fallut plusieurs minutes avant de réaliser qu'il n'était plus sur Terre, ou alors serait-il évanoui par manque de vitamines ? Était-ce le rêve de son coma ?
Il se retourna et la porte n'était plus là, disparue, aucun retour en arrière n'était possible. Après plusieurs minutes de réflexion, il se rappela de ce qu'il faisait dans les jeux vidéo de survie. Celui-ci lui rappelait d'ailleurs Ark, mais sans les dinos, quoiqu'il n'avait pas encore croisé d'être vivant en dehors des plantes. Il chercha alors du bois, des cailloux, peut-être du silex, de quoi survivre. Les plantes semblaient comestibles, mais il n'avait pour le moment pas encore faim. Après une heure de recherche, il remarqua des lettres gravées sur les arbres et rochers. Il les nota dans sa tête, regrettant de ne pas avoir de feuille et de crayon pour les écrire.
C'est avec un grand soulagement qu'il finit par tomber sur une porte, incrustée dans le mur d'une falaise qu'il dut grimper. À bout de fatigue, il ouvrit la porte et remarqua que celle-ci restait bloquée. Il observa autour de celle-ci et remarqua une boîte noire, composée de plusieurs signes, dont certains ressemblaient à ceux qu'il avait vus dans le monde. Avec concentration, il essaya de se souvenir des signes puis appuya dessus. Un bruit de cliquetis se fit entendre, la porte était déverrouillée. Il essuya une goutte de sueur sur son front et ouvrit la porte. De nouveau le flash, il se retrouva devant sa porte, complètement abasourdi par l'expérience qu'il venait de vivre.
Il observa son corps, les égratignures qu'il s'était faites dans l'autre univers étaient toujours là, alors ce n'était pas un rêve.
De jour en jour, les expériences se multipliaient et de nombreuses personnes passaient dans les médias locaux, expliquant leur étonnante aventure, toujours dans des lieux qui ne se ressemblaient jamais.
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omagazineparis · 8 months
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Découvrez les thèmes originaux pour un jardin personnalisé à couper le souffle
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Vous rêvez d'un jardin personnalisé qui reflète votre personnalité et vous offre un havre de paix au quotidien? Ne cherchez plus! Nous avons déniché pour vous des idées originales et inspirantes pour transformer votre espace extérieur en un véritable écrin de verdure. Laissez-vous séduire par ces thèmes uniques et créez le jardin de vos rêves! Un jardin zen pour une ambiance apaisante La magie des jardins japonais Pour un jardin personnalisé empreint de sérénité, optez pour un jardin zen inspiré des traditions japonaises. Composez un espace harmonieux avec des éléments naturels tels que des rochers, de l'eau et des plantes soigneusement sélectionnées. N'oubliez pas d'ajouter des lanternes et des statues pour parfaire l'ambiance mystique de votre jardin japonais. Le pouvoir des plantes apaisantes Cultivez des plantes aux vertus relaxantes pour créer un jardin personnalisé où il fait bon se ressourcer. Lavande, camomille et mélisse sont autant de plantes aux parfums envoûtants qui sauront vous apporter détente et bien-être. Un jardin gourmand pour ravir les papilles Un potager coloré et savoureux Pour un jardin personnalisé qui éveille vos sens, pourquoi ne pas aménager un potager aux multiples saveurs? Laissez-vous tenter par des légumes et des herbes aromatiques aux couleurs et aux goûts variés. Associez des plantes comestibles à des fleurs pour un rendu esthétique et gourmand. Un verger pour des fruits juteux à portée de main Transformez votre jardin personnalisé en un véritable verger où abricotiers, pommiers et cerisiers se côtoient pour vous offrir des fruits frais tout au long de l'année. Pensez à planter des arbres fruitiers nains si votre espace extérieur est limité. Un jardin artistique pour laisser libre cours à votre imagination Des sculptures pour une touche d'originalité Donnez du caractère à votre jardin personnalisé en y intégrant des œuvres d'art. Qu'il s'agisse de sculptures modernes ou de pièces plus classiques, elles apporteront une note artistique à votre espace extérieur. Un espace dédié à la peinture Pour les artistes en herbe, aménagez un coin de votre jardin personnalisé pour vous adonner à la peinture en plein air. Installez un chevalet et quelques accessoires pour créer votre propre atelier d'artiste en extérieur. Un jardin ludique pour les petits et les grands Un parcours d'accrobranche pour les aventuriers Pour un jardin personnalisé qui plaira à toute la famille, envisagez d'installer un parcours d'accrobranche. Cette activité ludique et sportive ravira les petits comme les grands et vous permettra de partager des moments inoubliables en famille. Un espace dédié aux jeux de plein air Aménagez un coin de votre jardin personnalisé pour accueillir des jeux de plein air tels que des balançoires, un toboggan ou encore un terrain de pétanque. Cet espace convivial sera propice aux rires et aux partages entre amis ou en famille. Vous voilà maintenant inspirée pour créer le jardin personnalisé de vos rêves! Ne tardez pas à mettre en pratique ces idées originales et à vous lancer dans l'aménagement de votre espace extérieur. N'hésitez pas à partager vos réalisations et à nous faire part de vos astuces pour un jardin unique et époustouflant! Read the full article
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pafquimperle · 10 months
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Hier aux Fonderies : repérage des plantes spontanées qui ont poussé dans la friche. Médicinales, comestibles, fourragères, elles sont nombreuses et variées.
On trouve également noisetiers, érables, frênes et saules. Une cartographie de la flore dans la friche nous permettra ensuite de garder dans le projet les espèces et les petits arbres qui un jour donneront de l'ombre et se plairont dans ce milieu !
Merci à Claire Tanguy d'Herbes Vagabondes et Plantes Sauvages  pour son oeil avisé et ses conseils précieux.
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plumedepoete · 1 year
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Oui, qu'est-ce qu'elle a ma pomme... - David Frenkel
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Je suis une pomme J’ai perverti l’homme Le paradis perdu C’est à moi que c’est dû Je déforme bien des cous Vous ne m’aimez pas beaucoup (1) Lorsque la discorde est dans le coin On dit que la pomme n’est pas loin (2) Pourtant multiplié par trois Le petit se mesure à moi (3) Et lorsque je deviens grande L'oncle Sam m'offre en offrande (4) Je suis tombé sur Newton Depuis plus rien ne l’étonne (5) Les personnes qui tournent de l’œil Je les gratifie d’un bel accueil (6) Épineuse ou pomme de merveille Je soulage et n’ai pas ma pareille (7) Fruit de pin je préserve La graine ma réserve (8) Cultivée pour mes tubercules Sous terre je croîs j’accumule (9) On se réfère à mon teint vert Quand il est vif et assez clair (10) Même si l'on compare certains vieux A la pomme ridée frappant les yeux (11) Au cœur d’une laitue Je suis de blanc vêtue (12) Sous l’aspect d’un arbre tropical Mes noix de cajou sont un régal (13) L’expression « aux pommes » convient Quand on veut dire c’est très bien (14) Mon nom à particule me flatte L’amour vous rappelle la tomate (15) Je peux être une poire Lorsque je me mets à croire (16) Flanquée sur un arrosoir Je deviens un aspersoir (17) Je suis surtout la tête D’une espèce à facettes   David Frenkel   1) pomme d’Adam 2) pomme de discorde 3) haut comme trois pommes 4) New-York, appelée aussi" la grande pomme" 5) La pomme de Newton 6) Tomber dans les pommes 7) Pomme épineuse. Fruit du datura, ou pomme de merveille 8) Pomme de pin. Cône du pin, formé d'écailles épaisses, imbriquées, portant chacune deux graines nues, munies d'une aile membraneuse et parfois comestibles 9) Pomme de terre 10) Vert pomme 11) Pomme (figure) ridée 12) BOT. Coeur d'un légume formé de feuilles serrées disposées en boule. Une pomme de choux, de laitue (Ac.). 13) BOT. Arbre de l'Amérique tropicale plus connu sous le nom d'anacardier*. L'anacardium occidentale ou cajou est un arbre de l'Amérique tropicale qui a pour fruit un akène; mais après la fécondation le pédoncule s'accroît en une masse charnue volumineuse, comestible, la pomme cajou (Bot.,1960, p. 107 ).B.− P. ext. Fruit de cet arbre appelé également anacarde* qui se mange comme la cacahuète. Cf. pomme cajou, ou par corruption pomme d'acajou (Bot., 1960, p. 934 ) 14) Aux pommes (pop.). Excellent, parfait 15) HORTIC. (notamment méridionale) Pomme d'amour. Tomate 16) Tête, visage. Synon. pop. gueule, tronche.Il a pris un obus en pleine poire (Céline,Voyage, 1932, p.134). 17) Pomme d'arrosoir. Partie mobile arrondie et percée de petits trous, s'ajustant au bec Read the full article
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ethnoplants · 1 year
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Arbousier, graines d'arbouses arbre aux fraises (Arbutus unedo)
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Le Micocoulier Remarquable et la Provence ,c'est à Amphoux !
Le Micocoulier Remarquable et la Provence ,c’est à Amphoux !
Le micocoulier est un arbre à feuilles caduques aujourd’hui apprécié comme arbre d’ornement dans le paysage méditerranéen où il peut vivre jusqu’à 600 ans. Au printemps, le micocoulier produit de petites fleurs vertes pollinisées par le vent et qui donnent alors des fruits comestibles. Ces drupes de 10 à 12 mm de diamètre que les oiseaux apprécient particulièrement s’appellent des…
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