Tumgik
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dollfacekay · 1 year
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imtjayyy · 2 years
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dustedmagazine · 1 year
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Bandgang Javar – Bandman (Self-released)
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Bandman is as raw as it gets, but keeping it real doesn’t always make for good music. Bandgang Javar is probably the most elusive of all the Bandgang members. He only reminds us of his existence once a year with a new tape, being busy with other (not very legal) occupations. Javar makes no secret out of it, as he states quite plainly on “I Ain’t Gotta Rap” that he sells “pills and pussy.” Street cred earned him the status of the rawest and most real of all the Bandgang members, but he’s hardly grown as an artist during his career.
Bandman is no exception. It’s 30 minutes too long, and only posse cuts make it stick. Javar never really raps; he’s more like a grumpy uncle saying raw and outrageous stuff over the beat. If it’s really outrageous, like his verse on “Wrong with Me” (which remains the most ignorant 30 seconds of rap music of the past two years), it works. His best lines stay with you for a long time (“I ain’t worried about that little cheese you’re flashing I already ate” from this tape, for example). But if he just spits out the regular “street” lines, like hundreds of other artists do, it tires the listener very fast. “Money 2” is one of the worst tracks here. When you hear rhymes like “AR on the table, I ain’t worry ‘bout no haters”, or “We don’t have that type of props, that is why they keep getting shot,” they don’t even make you chuckle. 
When Javar brings female guest stars to trade bars and get male-female perspective in the middle of the album (on tracks “What Was Said” and “All New”), it brings some freshness to the stale topics of the mean streets. It goes downhill from there. The Detroit MC is clearly a sprinter, not a long distance runner. Thankfully, his team members come for help, and six posse cuts make the tape worth a listen. Javar makes a 25-30 seconds appearance, delivers a few pounds of ignorance and fades into the background. And that’s all he’s good for. A few cuts on Bandman would make for good singles, but the whole tape is a slog. 
Ray Garraty
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fusilsapompe · 1 year
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Karma & Energy : A Lonnie Bands Interview by Tuego
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J'arrive à 18h30 dans un hôtel du nord de Paris, un de ces lieux modernes où se mêlent bar, restaurant et salle d'attente dans une ambiance tamisée et design. J’entre dans le hall au moment ou deux femmes sortent pour fumer une cigarette. A droite le bar, derrière un restaurant, devant moi des tables hautes en longueur où des clients assis sur des tabourets sont visiblement en train de profiter du WIFI de l’hôtel. Pas un lieu désagréable pour télé-travailler à vrai dire. Je me dirige vers ce qui semble être la salle d’attente de l’hôtel. J’aperçois un jeune noir assis sur un canapé, absorbé par son téléphone. C’est Onfully, jeune rappeur qui gravite autour de Lonnie, qui ne doit rapper que depuis quelques années seulement. Il accompagne le Bandman lors de son séjour à Paris. Je l’interpelle brièvement et lui explique pourquoi je suis là. On essaie de prendre l’ascenseur pour aller dans leur chambre d’hôtel mais il n’a pas la carte qui permet de l’activer. Il passe alors un coup fil « Tell Bandman somebody’s here for him », puis me dit qu’il va arriver dans quelques instants. Il me demande ce que je cache dans mon sac : Rien d’autre qu’une petite bouteille de Christaline, un calepin sur lequel j’ai noté mes questions et un parapluie. Quelques minutes plus tard Lonnie arrive. On se sert la main et on monte dans l’ascenseur. On entre dans la chambre, un troisième rappeur qui s’est joint au voyage est présent, Hitta J3. Il regarde des vidéos de stand up sur son téléphone. Lonnie s’excuse du désordre (« Sorry it’s a bit janky ») et me propose de faire l’interview sur le balcon. Effectivement c’est un peu le bordel, mais rien de choquant. J’attends quelques minutes sur le balcon. De là-haut on peut entrevoir tout Paris. Il fait encore un peu jour. Il se sert un verre, enfile une cagoule et me rejoint sur le balcon. « Oh, let me grab my cigarettes ». C’est bon, c’est parti …
C’est la première fois que tu es à Paris j’imagine ?
Première sortie du pays même, j’ai eu mon passeport deux jours avant d’embarquer pour ici.
Alors qu’est-ce que tu penses de la France pour l’instant ? Tu as eu le temps de faire quoi ?
J’aime bien. J’ai vu la Tour Eiffel, j’ai traîné avec quelques filles, j’ai fait un peu de studio, rencontré des artistes français.
Qui ça ?
Bu$hi, Manast, j’ai pas retenu tous les noms… Et Brodinski, que j’avais déjà rencontré à L.A.
Ah oui, il est connu aux USA, non ? Il a fait pas mal de choses, je ne sais pas si c’est sorti mais, avec ZMoney non ?
Oui, avec ZMoney, avec Shoreline Mafia.
Et avec Hoodrich Pablo Juan ? Je crois qu’ils ont un EP ensemble. Mais on a jamais entendu ce qu’il a fait avec ZMoney, ça devait être une tape je crois…
Ah oui, et c’est jamais sorti ?
Pas que je sache en tout cas. Sinon, j’étais au concert vendredi…
Ah, alors tu as aimé ?
Oui, très bon.
Merci
Je ne vais pas à beaucoup de concerts en vrai, mais j’ai apprécié. Comment tu as trouvé le public français ?
J’ai adoré. J’ai vraiment été touché de les entendre crier mon nom. Ça m'a presque mis la larme à l’œil…
Tu penses revenir alors ?
Bien sûr, obligé.
Pour un plus gros show avec plus de monde peut-être. Qui t'emmènerais si l’occasion se présentait ?
Tout le Bandgang
Tu es en contact avec tous, toujours ?
Oui, on est une famille. Moi, Javar, Biggs, on est vraiment cousins. Par le sang.
Ok, j’ignorais ça.
Et Paidwill et Jizzle, on a grandi avec eux. Depuis qu’on a sept ou huit ans
Dans le sous-sol de Biggs, là où tout a commencé
Le sous-sol de Biggs ! Exactement ! Putain t’es bien renseigné !
Et tu penses pouvoir faire le même genre de concert dans d’autres pays d’Europe, faire une tournée peut-être ?
J’aimerais aller à Londres. Et là je viens de découvrir que j’avais beaucoup de fans au Panama…
Qui l’aurait cru ?
Qui l’aurait cru…
Tu savais que tu avais des auditeurs en France ?
Je l’ignorais. J’ai compris que j’avais des fans en France quand on m’a proposé de venir ici. Merci à Eddy.
C’est lui qui a organisé ta venue ici ? Comment ça s’est passé exactement ?
Il m’a envoyé un e-mail. M’a demandé combien je voulais. J’ai dit que je prenais rien pour le concert s’ils payaient pour le reste. Parce que jusqu’au bout, j’étais nerveux, jusqu’au show. J’étais pas sûr que les gens écoutent vraiment ma musique ici.
Mais maintenant t’es rassuré ?
Oui, complètement.
Récemment tu as sorti Scorpion Eyes. Incroyable album. Pour moi ton meilleur, très personnel, sans invité, les productions sont folles…
… et j’ai fait l’enregistrement, le mix et le mastering seul, moi-même.
Oh tu as tout fait seul ? Ça tue. C’est la première fois que tu le faisais ?
Non, je m’enregistre souvent seul. Creatures In Paris, encore. Je l’ai enregistré seul, en même pas une journée…
Motivé par ta venue ici ?
Le voyage m’a inspiré oui, et je voulais montrer aux gens d’ici que l’amour est mutuel.
Pour Scorpion Eyes, comment s’est passé l’enregistrement exactement, comment t’as pensé l’album ? Est-ce que ce sont des chansons mises de côté au fil du temps parce qu’elles avaient quelque chose en commun ?
D’abord, j’ai écrit la chanson Scorpion Eyes. Je voulais la garder pour un album qui s’appellera Biggest Creature, mais que j’ai préféré repousser pour en faire mon prochain véritable album. Mais je tenais vraiment à cette chanson. Je vivais des choses particulières à l’époque. Tout ce que j’avais c’était mon studio portable, je devais beaucoup bouger d’un endroit à l’autre. Alors, j’ai enregistré une bonne partie de l’album en bagnole.
Genre dans un bus ?
Nan dans une petite voiture. Donc je devais toujours m’assurer que l’ordinateur était bien chargé. Et puis je me suis remis à écrire.
C'est-à-dire ? Que tu n’as rien improvisé ?
C’est la première fois que je ne freestyle pas depuis AntiSocial. C’est pour ça que les gens comparent beaucoup Scorpion Eyes à AntiSocial.
Ah oui, ta première tape. Ou peut-être la deuxième.
Ma première tape en solo. AntiSocial
Avec la chanson Narcotics dessus. C’était ma préférée sur la tape.
Comment ? Ah Narcotics ! Wooooooooow, tu connais ça !
Après l’avoir découverte, j’espérais que ce serait vraiment le type de chanson, la voie que tu prendrais… Ça été le cas, donc c’est cool.
J’ai arrêté d’écrire après ça, je me suis mis à faire uniquement du punch in parce que j’avais pris la grosse tête. Puis les années avançant, je réalise qu’il y  a un million de rappeurs, et que je dois pouvoir me démarquer même comme lyricist.
Ok ! On sent vraiment que c’est différent de tes autres albums. Pas seulement du point de vue des textes, même émotionnellement. T’es pas dans la vantardise - pas que tu sois vraiment dans ces trucs là - mais c’est vraiment du rap pour ressentir plus que pour montrer. C’est sombre, et ce que j’en retiens, c’est l’idée que le rap, le succès, s’avèrent ne pas être ce à quoi on s’attend au départ : c’est autant une malédiction qu’un cadeau, que le succès vient avec un arrière goût…
Mais c’est exactement ça.
En arrière-plan, il y a aussi ce point positif, cet espoir, que représentent tes enfants, le fait d’être un père de famille…
Avoir des enfants est une bénédiction. Maintenant, quand je m’apprête à faire un truc bête, je pense à eux. Si je suis plus là, c’est d’abord eux que ça affecterait. Donc le dilemme devient : est-ce que je vais laisser la rue prendre mes enfants ? La réponse est non.
On ressent vraiment ce cheminement dans la tape.
C’est parce que je veux avancer, je veux approfondir mon message. Je dois être meilleur, plus fin, pour que tout ce dont je parle prenne fin. Si tu vois ce que je veux dire. Je ne suis pas là pour transmettre un message comme le ferait Kendrick Lamar par exemple, mais je me dois d’être plus profond pour les enfants qui... Enfin, j’essaie de trouver cet équilibre dans ma musique. Parce que tout ça est d’une certaine manière lié à la réalité. Je veux qu’on comprenne que si ce dont je parle est arrivé, ça pourrait arriver encore. Parce que dans la rue il n’y a pas trente-six issues possibles. Moi j’ai réussi à m’en sortir, mais ce n'est pas le cas de tous. On ne peut pas tous revenir de ça. Je pense qu’il y a une force supérieure qui nous y maintient. Une chose qui n’est pas humaine.
Puis même si tu arrives à te lancer dans la musique par exemple, fais en sorte que ton truc soit carré avant de te lancer, fais en sorte de réfléchir à ce que tu vas dire, ce que tu vas faire, et garde le contrôle de ta carrière… On est jamais à l'abri d’un retour de flammes. L’argent ne protège pas de tout dans notre milieu. L’argent peut même tout rendre infernal. Elle peut même aggraver tes pires traits.
Quand tu parles de savoir ce que tu fais quand tu entres dans le business de la musique… La plupart du Bandgang est managée par Poody c’est ça ?
Oui. C’est le boss du label, TF.
Label sur lequel sont sortis quasiment tous les albums du Bandgang.
C’est mon frère de sang. Même mère.
Oh ok. A quel point t’a-t-il aidé pour toute cette partie business ?
Il m’a littéralement tout appris. J’ai suivi tout ce qu’il m’a enseigné, et l’applique aujourd’hui pour mon propre label, AntiMedia
Ah oui, les dernières sorties sont dessus. Et tu penses sortir des albums d’autres artistes ? Onfully, The Big Homie, Godfather,TeeJaee peut-être ?
Oui. Mais je les laisserai prendre leurs propres décisions. Je veux pas d’histoire de contrat, je veux pas de leur argent. Je les aiderai sans contrepartie. Ce sont comme mes frères, je veux juste les voir sortir de la rue.
Comment tu les as connu ?
On a grandi avec eux. C’étaient nos petits frères, on a grandi dans les deux mêmes rues. Mark Twain et Strath More. Tu vois, elles ont donné leurs noms à deux chansons de Scorpion Eyes. Les membres du Bandgang viennent surtout de Mark Twain, et sur Strath Mo’ c’était beaucoup le Shredgang. On n’avait personne, on n’a pas eu d’autres choix que d’être proches. On est une famille. Même si on se bagarre tout le temps.
Comme dans toutes les familles ! Il y a une personne dont j’aurais aimé qu’on parle, c’est Boldy.
Boldy James. C’est mon oncle.
Oncle, genre de sang, vraiment ?
Non, pas de sang.
Oh ok, c’est le Big Unk’. Tu peux me parler un peu de votre relation, comment vous vous êtes connus ?
Il est comme un mentor pour moi. C’est quelqu’un qui s’intéresse véritablement à moi. Quoi qu’il puisse m’arriver, il est toujours présent. Quand mes démons prennent le dessus, il est l’un de ceux sur qui je peux le plus compter.
Vous avez grandi ensemble ou tu l’as connu plus tard ?
Je l’ai connu quand j’ai commencé à rapper. Il avait déjà une petite notoriété à Detroit avec les Bully Boys, il était le plus jeune du groupe. Ca fait longtemps qu’il est là, même s’il commence seulement à gagner en reconnaissance. C’est grâce à tout ce que fait Griselda. Le mouvement autour d’eux, c’est vraiment une sorte de retour au rap strictement rap. Boldy James en a bénéficié.
Sur Manger On McNichols…
Sur quoi ?
L’album Manger On McNichols. Un album qui a été enregistré il y a plusieurs années mais qui n’est sorti que récemment, produit par Sterling Toles.
Oh je suis pas sûr de connaître, il sort tellement de trucs là. C’est celui avec Double Hockey Sticks dessus ? Ou non, ça c’est Bo Jackson, c’est le dernier que j’ai écouté, avec Alchemist.
Attends, je te montre. Celui-là. On peut faire pas mal de comparaisons entre ce disque et Scorpion Eyes.
Oh, il faut que je l’écoute.
Il le faut. C’est un des meilleurs albums, point, dans mon livre.
J’écoute très peu de musique en ce moment. Pour rester pur au moment où je travaille sur mes chansons, pour prendre le moins de choses à d’autres. Je m’occupe en regardant quelques vidéos, je passe du temps avec mes enfants, j’enregistre ou je m’intéresse à l’histoire. C’est tout.
Quand tu parles d’histoire, tu lis des livres, regarde des documentaires ?
Les deux. Récemment je lisais Art of Influence…  Mais je me suis pas mal intéressé à l’histoire de la Grande Bretagne… Comment ils ont bâti toutes leurs richesses grâce à l’esclavage. Parce qu’à l’école, on n’en parle un peu mais ils ne nous disent pas tout, on va pas au delà des guerres et ce genre de choses. On ne dit pas que la couronne est bâtie sur l’esclavage, que les joyaux, notamment certains bijoux à plusieurs dizaines de millions de dollars, ont été volés à l’Afrique. Je l’ignorais en tout cas. C’est pour ça que je te disais que je veux aller au Royaume-Uni après.
Tu as des comptes à régler.
Je veux leur demander d’où est-ce que vient tout ce qu’ils ont.
Je reviens à Boldy. Est-ce qu’il pourrait y avoir un album commun ?
Bien sûr, on en a déjà enregistré la moitié.
Génial. Ça sortirait quand ?
Quand ce sera prêt. Mais j’aimerais qu’il s’adresse à mes auditeurs. En fait, je n’ai pas l’intention de devenir une méga star, donc tout ce que je fais, je veux que ça plaise à la même base de fans. Si quelque chose au-delà arrive, je veux que ça soit de manière organique, je ne vais chercher personne, je m’adresse d’abord à ceux qui s’intéressent vraiment à moi. Je veux que tu viennes à mes concerts parce que tu sais que j’ai des bonnes chansons, parce que tu aimes vraiment ma musique. Et j’y tiens vraiment, parce que je pars de rien, et j’aurais pu rester un moins que rien, mais la musique m’a sauvé. Ca m’a aussi apporté d’autres soucis c’est sûr, mais j’en suis le seul responsable, et j’avance sur ces choses là… Parce que je suis plus le gamin que j’étais.
Aujourd’hui tu as 27 ans. Quand est-ce que ça a commencé à marcher pour toi ?
A 16 ans.  Quand on est arrivé avec le BandGang. Avec mes cousins. Moi, Biggs, Paid, Javar. L’idée est venue de Biggs, on était à l’école, on trainait dans Mark Twain. On était plus au départ, certains sont incarcérés, d’autres doivent encore mettre leur vie à l’endroit. C’est pas simple parce que quand tu deviens rappeur, d’un coup tes affaires judiciaires deviennent de « grosses » affaires. Aujourd’hui avec la culture drill tout est plus emmêlé que jamais. La rue et le rap sont une continuité, c’est plus difficile d’en sortir complètement. Et quand tu réussis tes problèmes personnels deviennent de plus gros problèmes aussi, parce que d’un coup, les gens se mettent à oublier que tu es un être humain. Même en étant connu, il m’arrive d’avoir des mauvais jours, d’être moins bien. Je dois le gérer comme tout le monde. Pour ça, je vais méditer, faire de la musique… Mais si je reste deux, trois jours sans faire de musique, je sens tous mes démons commencer à vouloir se réveiller. Aujourd’hui dès ma première pensée démoniaque, je me dis qu’il faut que je fasse de la musique…
Et le sport ça ne peut pas t’aider aussi ?
Je viens de prendre un abonnement à la salle de sport, juste avant de venir ici ! C’est sur la to-do list de mon retour. Parce qu’après le show… j’étais vidé, je manque d’endurance.
C’était ton premier show depuis longtemps ??
Le premier depuis un an. Mon dernier était dans le Connecticut. Je devais avoir un concert avec Nudy à Phoenix ce mois-ci, mais ils ont annulé.
Pour quelle raison ?
Pas assez de billets vendus, ils avaient vu trop grand. C’était une salle de 2 500 personnes et ils ne voulaient pas perdre d’argent.
Ok. Donc, on va attendre pour cet album commun avec Boldy James, un futur classique inévitablement.
Là j’ai le deluxe de Creatures In Paris qui arrive. Avec des artistes français.
Ah oui donc vraiment la créature à Paris. En parlant de musique à venir. Tu as enregistré pas mal de choses avec Rob Vicious, de Shoreline Mafia…
Je l’adore. Il est fort comme producteur aussi. Il est trop sous-estimé.
Votre chanson LonnieVicious, c’est un classique.
LonnieVicious, je ne sais plus si c’est Rob qui a fait la prod…
Si, il y a son drop au départ « I Think The Feds is Listenin’ »…
Ah oui c’est lui alors.
The Myth sur Scorpion Eyes est produite par lui aussi.
Un album commun est-il envisageable ?
Quand le temps le permettra. J’ai vraiment besoin de faire des pauses. Entre Hard 2 Kill et Scorpion Eyes, il y a un an et demi d’écart. Je fais ma meilleure musique quand je prends mon temps, le temps de vivre, d’être inspiré.
On sent l’évolution de ta musique entre les deux. Sûrement parce que ce qui t’inspire a été maturé.
Et ça m’a amené à devenir plus personnel. Parce qu’ils parlent tous de ce qu’ils ont, de ce qu’ils ont fait, on est moins à aller dans ces profondeurs intérieures.
Quand j’étais jeune, mes deux artistes favoris étaient Tupac et Michael Jackson, les deux plus grands.
On entend l’influence de Tupac sur Scorpion Eyes.
J’ai pleuré en écrivant certaines de ces chansons. Elles me plongeaient dans des flashbacks. Mais j’essaie de trouver un équilibre, pour quand même avoir du plaisir à le faire. Ma musique est liée à l’état dans lequel je suis. Si je vais bien, je vais faire de la musique feel good… Donc si Scorpion Eyes est si spécial, c’est parce que j’ai vraiment pris mon temps pour le faire. J’ai vraiment attendu d’être dans le bon état d'esprit pour chaque titre. J’avais cinquante chansons enregistrées à la fin, parmi lesquelles j’en ai choisi seize. J’aurais aimé en mettre cinquante, mais ça faisait trop hehe.
Après avoir été si introspectif, je me suis dit qu’il fallait revenir à quelque chose de plus fun. C’est dans cet esprit que j’ai créé Creatures In Paris. J’ai voulu y mettre des chansons plus légères. Pour Scorpion Eyes  j’ai pu faire une chanson qui correspond à chacun de mes états d’esprit, c’est plus écrit, je parle de choses dont les gens n’avaient pas idée… Donc là il a fallu que j’abrutisse un peu, que je ralentisse. Parce que j’ai compris qu’en tournée, ce que j’aimerais, ce sont des choses plus galvanisantes. J’aime quand les gens connaissent toutes les paroles et quand on ressent l’amour. Je veux pouvoir sauter dans la foule, et toucher les gens.
L’équilibre entre les deux est la clé.
L’équilibre est la clé. En numérologie, mon numéro c’est le 22, deux et deux, la dualité. J’ai une chanson qui s’appelle Duality, qui sera sur mon prochain album. L’équilibre. Noir et Blanc.
Le prochain c’est Biggest Creature ?
Creature in Paris Deluxe. Et après il y a une tape avec Harry Fraud. The Ghost.
Pour « The Ghost of Dede » ?
Juste The Ghost. Parce que c’est comme ça qu’on m’appelle. Parce que je peux me retrouver quelque part, et disparaître. Je te vois mais toi, tu ne me vois plus. Et ensuite ce sera The Biggest Creature. Puis Evil Genius. Boldy m’a donné ce nom. C’est lui qui m’a donné le surnom de Biggest Creature aussi.
Oui parce qu’il est la ConCreature.
C’est le seigneur des créatures. Il m’a dit que j’étais la plus grosse créature, parce que je fais ma place partout et que je survis à tout. Je me suis fait tirer dans la tête, me suis fait braquer, j’ai perdu du monde, vu tous les gens que j’aimais finir en prison. C’est comme si Dieu me testait pour une raison. C’est aussi pour tout ça que j’ai commencé un travail sur moi, que j’ai mis un terme à mes addictions aux drogues, arrêté de boire du lean. Pour que le monde tourne en ma faveur. Si je reste négatif, je n’attirerai que des choses négatives. Si j’arrive à dépasser tous mes démons, je pense pouvoir devenir the Biggest Person…
L’énergie c’est quelque chose de réel.
Je peux toujours sentir la balle ici, quand je touche ma tempe. Tu peux la sentir. (Lonnie se masse la tempe droite avec l’index)
C’est ce qui est arrivé à Vegas ?
Oui à Vegas. Mais ça a fait de moi une meilleure personne. Même me faire braquer a fait de moi une meilleure personne. Parce que c’est quelque chose que je faisais moi même subir à d’autres avant de le vivre. Le karma c’est réel. Tu récoltes tout ce que tu sèmes. Et personne ne sera jamais là pour te dire que tu es aller trop loin, qu’il est trop tard pour revenir en arrière. Ca m’a fait me recentrer sur moi. A la fin, tout ce qu’il peut te rester c’est ton ego. Et changer permet de changer les choses et les gens autour de soi. C’est comme quand tu pries pour éloigner certaines choses. Ça fonctionne comme la prière.
Je n’ai pas retrouvé la trace de tout ça en remontant instagram, c’était quoi Rich & Dangerous Art ?
C’est ma ligne de vêtements
Mais il y avait des sortes de peintures aussi ?
Oui, ma copine est peintre. Et je m’intéresse vraiment aux arts. Quand j’en aurai le temps et les moyens, c’est dans ce monde là que tu me retrouveras. J’aimerais par exemple être capable de faire faire des statues de Paidwill et Jizzle, façon sculptures grecques, et les faire installer dans leurs quartiers. J’aimerais faire ce genre d’art comme je fais ma musique. Quelque chose de concret, que personne n’a jamais vu. Je considère que je peins avec mes mots. C’est pareil. Quand on rappe, on a des visions, qu’on met en image avec nos mots.
Et tu travailles déjà sur ces arts là ? En cherchant des artistes ou … ?
Je le faisais, mais j’ai compris que j’avais d’abord beaucoup d’apprentissage à faire, et il faut que je me concentre sur une seule chose à la fois. Parce que j’aime faire les choses moi-même, je suis un égocentrique… donc je dois pouvoir m’appliquer. C’est ça le narcissisme, on a du mal à déléguer, on veut tout faire seul, mais à la fin on est de simples hommes. Avec deux yeux, deux mains, une bouche. Mais je n’ai qu’une seule oreille, je suis sourd de l’oreille droite. Bref, je prends mon temps pour tout ça. Parce que je n’ai pas encore vraiment fait de gros sous avec le rap. J’ai jamais touché de gros chèques, jamais signé de contrat, rien. Donc ça viendra quand ça viendra. Mais ça fait déjà dix ans que je m’en sors, je suis bien capable de m’en sortir pour au moins dix de plus.
Et quand est-ce que tu reviens au beatmaking ?
J’ai produit trois titres sur le dernier, Creatures in Paris, Kray et Come Here baby.
Tu aimes ça faire des beats ?
Je dois le faire avec un producteur. Je ne sais pas programmer. Je connais les notes, sais jouer du piano, de la basse, mais j’ai besoin de producteurs pour programmer les 808 et choses du genre. Mais les harmonies, tout ça, c’est moi. Souvent je ne me crédite pas, je laisse le nom du producteur parce que souvent ce sont des gens dont je suis proche. Je suis pas le genre de rappeur à collaborer avec tout le monde, même avec les rappeurs. Quand je travaille une tape, j’ai toujours à l’esprit d’essayer de la faire sans invité. Je m’adresse à mes auditeurs, je ne suis pas là pour leur faire entendre quelqu’un d’autre. C’est moi qui doit prouver des choses, je veux que les gens voient mon art. La musique c’est personnel pour moi, c’est ma vie que j’offre au monde. D’une certaine manière je vous donne un peu de moi, vraiment.
J’ai encore quelques questions, mais plus sur certains points précis de ta carrière. Ça te va si on continue ?
Ça me va totalement si on continue, j’apprécie là, tu es la première personne dont… je m’en souviendrai. Premier vrai concert hier, et là première vraie interview. Je m’en rappellerai toujours.
Alors, l’album Street Dream Team…
Très sous-estimé…
Mais oui ! Extrêmement sous-estimé. Il est fou, avec un sacré casting.
C’est avant tout la tape de FK1st, le producteur. On a d’abord fait la chanson Street Dream Team, puis il a voulu qu’on en fasse tout un concept. J’étais ok, parce que je suis toujours partant pour pousser et mettre en avant mes proches. Mais il n’y a eu aucune promo autour du projet. C’est en partie de ma faute. J’enregistrais Hard 2 Kill à l’époque, j’étais concentré sur autre chose. Mais c’est une tape incroyable. En avance sur son temps. Moi ça m’a ouvert à d’autres producteurs, et c’est là que j’ai compris que tout le monde aimait la musique de Detroit. Qu’ils voulaient faire sonner leurs trucs comme à Detroit. Je me suis mis à bosser avec Tommy II, un producteur qui vit en Nouvelle-Zélande, qui après a bossé sur Scorpion Eyes, et ses productions, c’est comme si elles ranimaient des souvenirs, comme si elles renvoyaient à l’esprit d’origine de toute notre musique, ce qui nous a bercé, influencé : la musique de la Nouvelle-Orléans. Juvenile, Soulja Slim. Cette musique qui vraiment te prend aux tripes quand tu entends le beat. Alors quand j’ai entendu ses beats je me suis dit… putain mon Dieu, c’est ça. C’est ça le son de Detroit, et là on tient le son de Detroit international. J’ai vraiment commencé à capter plus de monde à ce moment-là, je voyais mes chiffres monter. Une fois qu’on a sorti ça, on est passé de quelques uns à trois-mille personnes qui m’écoutent en France, et aujourd’hui vingt mille qui écoutent Creatures In Paris, sept jours avant que j’arrive ici.
Il faut que je bosse sur Creatures In London maintenant, haha. C’est une bonne idée non ?
Oui. Ça pourrait être… comment on appelle ça, quand tu projettes une idée qui devient réelle…
Tu la manifeste.
Parlons de Hard 2 Kill. Pour moi c’était comme ton gros album studio, probablement le plus gros depuis K.O.D.
Oui, ou depuis AntiSocial 1.5
Ouais, mais j’ai vraiment eu l’impression que celui-ci, il y avait un noyau dur de titres travaillés pour lui, mais aussi tout un tas de chansons qui y ont été ajouté, des bonnes chansons, mais qui trainaient par-ci par-là
Et tu as absolument raison.
Pour moi c’était plus une tape. Mais après tu es venu avec Hard 2 Kill, et dès la pochette, on ressent que ton intention est de frapper fort avec celui-là. De A à Z c’est cohérent. Même si personnellement ce n'est pas mon préféré.
Ce n’est pas mon favori non plus, parce que j’étais dans un état d’esprit diabolique au moment de le faire.
Juste après l’accident ?
C’était juste après. C’est pour ça que le titre est bon. Mais ce qui est fou, c’est que c’est une idée que j’ai eue avant l’accident. Comme si de l’avoir dit, je l’avais amené à se réaliser. Je fais très attention à ce que je dis maintenant. Je n’évoque plus la mort des gens par exemple, pour éviter le retour de flamme.
C’est ce qu’on dit de Drakeo aussi, parce que dans une chanson il disait « Dieu, réserve moi une place au Paradis » ou quelque chose du genre. Et s’est passé ce qu’il s’est passé.
Le lean fait ça. C’est la drogue du diable. Tu dis des choses que tu ne maîtrises pas, dont tu ne te rappelles même plus après. Ce qui est sûr c’est que la musique a un pouvoir… Un mec qui met sa musique sur les plateformes, son énergie voyage.
Et le lean, j’imagine que ça l’est mais je demande, c’est dur d’arrêter ?
C’est pas que c’est difficile d’arrêter en soit, mais c’est dur de devoir à nouveau faire face aux choses auxquelles tu essaies d’échapper avec. Ça commençait à altérer ma relation avec les gens que j’aime le plus, mes frères, mes enfants. C’est tout ce que ça t’apporte. En plus de te couter énormément d’argent. J’ai du dépenser 250 000 dollars en lean. T’es accroc à cette merde comme un crackhead. Ca te bousille le corps, je suis devenu énorme. Le COVID a été un accélérateur. J’étais chez moi, avec rien à faire à part boire.
Pour en revenir à Hard 2 Kill, tu semblais mitigé par sa réception, tu disais qu’on ne parlais que du couplet de Nudy…
Je l’ai sorti trop tôt. Certaines chansons ne sont pas correctement mixées… C’est dommage parce que certaines auraient pu être de très gros titres.
Lesquelles par exemple ?
Gate Keeper avec Reese Youngn. J’adore No Fakin…
Ah moi aussi.
J’adore No Fakin et… Faudrait que je regarde la tracklist.
Attend je te montre.
Rich & Dangerous… Where’s Marshall.
La vidéo était marrante aussi. C’est quelque chose dont tu aimes parler, les crack heads blancs, les toxicomanes blancs, pas seulement pour en rire mais c’est un thème récurrent.
C’est un sujet sur lequel je ne développerai pas d’avantage hehe.
Je capte. Pour moi, ta musique change à un moment. Quand tu sors le EP Can’t Ban The Bandman. Il y a un avant, un après…
Je fais de la bonne musique quand j’ai quelque chose à prouver. Parfois j’essaie de me mettre dos au mur, de me mettre moi-même en colère pour écrire. Mais je veux aussi essayer de rendre tout ça plus naturel. J’essaie de me dire que je n’ai pas besoin d’être aussi triste pour faire une chanson triste. J’ai évolué, mûri. Quand je fais Can’t Ban The Bandman, je suis à un moment où je pense arrêter le rap, limite à foutre ma vie en l’air. C’est pour ça que j’ai fait cette tape, sur toutes ces merdes que je traversais, pour m’en débarrasser.
Un autre projet perdu en mission : Detroit To Inglewood.
La chanson sur K.O.D. ?
Mais ça a été annoncé comme un projet complet, il y avait une pochette, j’imagine pour des collaborations entre Detroit, Inglewood et même plus largement Los Angeles.
Nan ça n’a jamais été plus qu’une chanson pour moi.
J’ai du me faire un film en voyant la cover… Bon je crois qu’on est bon.
Merci.
Nan merci à toi. Pour conclure, à quoi on doit s’attendre maintenant, de la part du Bandman ?
Plus de musique, de shows, de vidéos, d’artistes. Plus d’argent, de fringues, d’art au sens large. Plus de gratitude, et plus de succès.
Je te souhaite tout ça.
Merci. Très bonne discussion, vraiment.
Une bonne heure… Bon maintenant faut transcrire tout ça, ça va être moins cool comme boulot.
Ah mais t’es une sorte de vrai journaliste en fait !
L’interview s’achève. Il fait nuit maintenant et la température a bien chuté. En retournant dans la chambre, je remarque que les deux autres en ont profité pour faire une petite sieste. Lonnie me dit que ce soir c’est session studio. On se salue. Je l’entrevois une dernière fois sur le pas de la porte. Je lui souhaite une bonne fin de séjour et un bon retour.
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bb0007 · 2 years
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LL2D
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skinfadde · 1 year
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2022 Rap
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1. Zahsosaa/Dsturdy “Shake Dhat” 2. Glorilla “F.N.F. (Let's Go)” 3. Asian Doll/Bandmanrill “Get Jumped” 4. TisaKorean “Backseat” 5. Veeze “Let It Fly” 6. Billy Woods “Pollo Rico” 7. Bandgang Lonnie Bands “Creature Thoughts” 8. Kenzo B “The Realest” 9. Cash Cobain/Chow Lee “Slizzy Like” 10. Kodak Black “Haitian Scarface” 11. Babyface Ray “Sincerely Face” 12. Bandmanrill “Real Hips” 13. Tata/Kyle Richh/Jenn Carter/Dee Billz/Jay Gelato/Miah Kenzo “41 Bop” 14. Verde Babii/SSRichh33 “Ella Mai” 15. CEO Trayle “We Was” 16. TiaCorine “FreakyT” 17. Peezy “2 Million Up” 18. Luh Tyler “Back Flippin” 19. Rob49/G Herbo “Add It Up” 20. Ice Spice “No Clarity” 21. Skillibeng/F.S. “Whap Whap” 22. Certified Trapper “Hold On” 23. NBA Youngboy “PIMPINABITCH” 24. Iayze “556 (Green Tip)” 25. D4M $loan “Swagg Talk” 26. Lil Yachty “Poland” 27. Lil Poppa “Motivation” 28. Monaleo/Flo Milli “We Not Humping (Remix)” 29. Nardo Wick “Demon Mode” 30. Young Nudy “Impala” 31. EBK Bckdoe/Verde Babii/SSRichh33 “Angry Africans” 32. RX Papi “On The Radio Freestyle” 33. Daboii “Kickdoe” 34. Ralfy The Plug/Peezy “Big Loaf” 35. Ka “Ascension” 36. RealYungPhil “Everything We Need” 37. Baby Smoove/CEO Trayle “No Limit” 38. Dino BTW “Baby” 39. Future “Love You Better” 40. Chief Keef “Bitch Where” 41. Kendrick Lamar/Summer Walker/Ghostface Killah “Purple Hearts” 42. Lil Double 0 "GTA" 43. MarijuanaXO/Joe Pablo “Shake Back” 44. EST Gee “Who Hotter Than Gee” 45. Yus Gz “In My Mood” 46. Young Slo-Be “Hoodstar” 47. NLE Choppa/2Rare “Do It Again” 48. MIKE “What Do I Do?” 49. Lil Baby “Heyy” 50. Lay Bankz “Boyfriend N. 2”
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musictodrivebyto · 1 year
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2022. 25 ALBUMS
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Par ordre alphabétique. Un projet par artiste.
The RIP lists now, hard to even take its measure.
AJ Suede x Televangel - Metatron’s Cube / Seattle
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Bandgang Lonnie Bands - Scorpions Eyes / DE
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Billy Woods - Aethiopes / NY
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Boldy James x Real Bad Man - Killing Nothing / DE x LA
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Chippass - Still Here / OAK
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Dj Lucas x Papoo2004 x Subjxt5 - Continuous Improvement / NY x NJ
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Icewear Vezzo - Paint The City / DE
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Ka -  Languish Arts / Woeful Studies / NY
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Louie Ray x YN Jay - Ray & Jay Here To Stay / Flynt
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Lingo - Kickin’Dust / OAK
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Mac J - True Story / SAC
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MM4L Jayy - Hood Medicine (Deluxe Edition) / BR
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OTM - Off The Mussle (Deluxe) / LA
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Pusha T - It’s Almost Dry / VA
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R3 Da Chilliman - Bling Bling Boy / LA
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Rio Da Yung OG -  Fiend Lives Matter / Flynt
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Sauce Walka - Al Rage Walka / Houston
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Scando The Darklord x Mitchell - Blade Talk  / AOK
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Skilla Baby -  Detroit Raised Me / DE
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Sky Mask Malley - 1200 Timeline / Cleveland
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WB Nutty - City Of Addiction / DE
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Wiki x Subjxt 5 - Cold Cuts / NY & NJ
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Young Bleed - Dare' Iza' God / BR
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Young Nudy - EA Monster / ATL
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ZMoney - Back 2 the Blender / CHI
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thehotboxsocial · 2 years
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Too Much Cap On The Net I’m Gettin Offline
V8's & V12's [ShittyBoyz]
Big Loaf [Ralfy The Plug feat. Peezy]
Ion Care [Asian Doll]
Do It Better [Flo Milli]
Get The Blicky [Jugg Harden]
Stop Wrapping My Life [Bandgang Lonnie Bands]
They Fear Me [Kodak Black]
Cruise [Peezy]
Don't Worry [Peso Peso & BabyTron]
RTA [Drego & Beno]
Vaxuum Sealed [Drego & Beno feat. Babytron]
S.H.O. (Sl*t Him Out) [Baby Tate]
Back 2 Back [YN Jay & RMC Mike]
Raw Sippa [Baby Smoove]
Tour Bus Music [Top$ide feat. DaeMoney, WTM Milt & Veeze]
Thinking Bout My Dawgs [YSR Gramz & Wayne 616]
Not Nice [Megan Thee Stallion]
2 Much Pape [Lil Uzi Vert, YN Jay & Louie Ray]
Free Da Yung OG [MarijuanaXO]
Don't Like Me [Renni Rucci]
Florida Snap Shit [Bossman JD, Golden Boy & Soldier Kidd]
Ricky [Young Slo-Be]
Pandinus [BandGang Lonnie Bands]
heavy rotation new raps! RIP Young Slo-Be Free Young Thug & Gunna
dl              yt
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raygarraty · 2 years
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Lonnie on a Wayne beat
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tussive · 5 months
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dustedmagazine · 1 year
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Lost in the (Billy) Woods: Ray Garraty’s Year in Hip Hop
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Some years, you want to check more new music. Other years, you don’t.  2022 was one of the latter.  As always, music journalists race to name the Next Big Thing, but when you go check it and it turns out Not a Big Thing at all. And the next big thing, you just walk past it.
In the rush to discover something else, people don’t properly follow an artist they discovered a month ago. Yet, often, the artists they gave up mature, get better or even reinvent themselves. Nobody pays enough attention to those artists. We have fewer and fewer listeners and more and more streaming platform passengers. Thus, this year it seemed that nobody properly listened to Louie Ray, Bandgang Lonnie Bands, Chief Keef, even though they created their best music right NOW. For most listeners, they belong to past years.
That is why I was dreading the 2022 end of the year lists. I was sure that we’d get two types of lists. The first would be hype lists, full of Hot New Artists nobody will remember after January 1. The other would be those created by and for a highbrow, white, middle-class public who wants its rap to be “smart.” Thus, we get thousands of lists full of billy woods and the like, which is only good to show your college professor how brainy your music tastes are.
Anyway, 2022 had plenty of good hip hop music. Probably the best music this year was the one we didn’t get to listen to. Boyz Ent, a label holding Rio Da Yung Og catalogue, had some managerial trouble, and despite the promises from the CEO we got only two new songs by Rio (not counting his EPs with Boog and Wayne616). Which is a shame. On to the next one!
Best releases of the year
Louie Ray — My Signature (Still Grinding)
Kookei — Mr. Incredible (H$G)
Bandgang Lonnie Bands x ShredGang Mone — Shottas (TF Distribution)
Wayne616 — Grease Files (Still Grinding)
Z Money — Back 2 The Blender (4EverPaidRecords)
Best tracks
Roc Marciano — Bubble Bath
Kookei  — Chris Brown
Z Money  —  Bounce Back
BandGang Lonnie Bands & ShredGang Mone — 3 Kids
Cashclick Boog x Rio Da Yung OG  —  Sneak the Balls in
Rio Da Yung OG — Professional Shit Talker
Louie Ray —  Back Home
Chief Keef — Bitch Where
Best production
Sav: Kookei  — Chris Brown
???: BandGang Lonnie Bands & ShredGang Mone—Greatest Bome Back
???: BandGang Lonnie Bands & ShredGang Mone —3 Kids
Fre$co: Cashclick Boog x Rio Da Yung OG — Sneak the Balls in
???: Louie Ray — Crazy 22
Best produced albums
Louie Ray — My Signature
Wayne616 – Grease Files
Non rap releases
Apogeion — Astrolatria I: Initiatio
Blood Chalice — The Blasphemous Psalms Of Cannibalism
Ignorance of the year
Bizarre — He Got a Gun 
ShredGang Mone’s verse on “3 Kids”
Bizarre, of D12 fame, was long ago discarded as a washed up Eminem sidekick by ‘serious’ rap fans. But he steadily releases new music, of the weirdest and goofiest type. Imagine the worst B-movie, and Bizarre will surpass it with over-the-top amount of ignorance.
Mone on his verse claims he robs rappers, and ironically, his partner Lonnie Bands got his chain took this year. One has to wonder if it was Mone’s job.
Ray Garraty
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onminernstig · 9 months
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BandGang Lonnie Bands - Bitter Sweet
Ik hou de releases van de Bandman inmiddels niet meer bij. Cool om te zien dat de Frankrijk connectie in ieder geval goed uitpakt. Beat sprong er in ieder geval uit door de achtergrond. Brengt me terug naar de 90s natuurgeluiden CD's of de Bay dolfijnen die lange tijd zo kenmerkend waren.
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bb0007 · 2 years
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lyrics724 · 1 year
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Come On P
[Intro] (Come On P) [Verse] We used to hit the strip club just to strip somethin’ Now it’s fifty racks when I lift my wrist up, nigga Yeah, I got rich on my own, I ain’t dick suck Rich as fuck, still’ll wipe a— Huh, like a nigga sick or something Keep that rifle on me, nigga, like, I’m deer hunting Put the Benz in sports mode, it go two hundred I keep big pole, you know my fat ass ain’t…
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