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#blogquebec
camilleauquebec · 2 years
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Le premier tour
Le samedi 9 avril, les Français sont venus voter au Palais des Congrès de Montréal pour le premier tour de l'élection présidentielle. Ce sont quelques milliers d'expatriés qui ont attendu sous la pluie d'imposer leur vote dans la plus grande ville du Québec.
Ici, les québécois bravent les éléments la moitié de l'année pour vivre leur quotidien. Les Français de Montréal ont clairement tiré la leçon de leurs cousins, et l'ont démontré lors du premier tour de l'élection présidentielle qui avait lieu le samedi 9 avril au Palais des Congrès.
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Un serpentin de Français venus voter, à double sens autour du Palais des Congrès sous la pluie. La vidéo nous montre au tout début de la file d'attente, qui fait deux fois le tour du Palais avant d'entrer.
Depuis 2005, on estime que la population expatriée de Français au Québec a augmenté de 76% ! 80 900 grenouilles se seraient ainsi glissées parmi les caribous, sans trop faire de bruit. Chaque année, c'est d'ailleurs 4000 Français qui s'établissent au Québec dans un processus de résidence permanente (ma procédure avec Julien). Et nous avons pu témoigner en live de cette diaspora sauce beurre à l'ail, lors du premier tour de l'élection présidentielle.
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Sur ma convocation, le consulat nous prévient: entre midi et deux, la fréquentation atteint son pic. Mais nous, curieux pirates de la bureaucratie -toujours à s'en sortir malgré tout et au culot-, nous n'en avons que faire ! Bah tiens. Nous voilà trempés trois heures plus tard, à entrer dans le Palais des Congrès pour découvrir une autre file d'attente intérieure. Il nous faudra 3h30 pour arriver à poser mon vote. Julien n'étant pas une créature de nature patiente, j'étais soufflée par son calme et sa persévérance. Je veux dire, le pauvre, il n'était même pas venu dire à Marine Le Pen de se brosser, lui.
Heureusement, on a eu le plaisir de se faire des copains dans la file, vu qu'on était finalement tous dans le même bateau. On a fait la connaissance d'Aude et Pierre, expatriés depuis plusieurs années au Québec. Chacun a sa petite histoire: elle commence par un PVT ou une histoire d'amour comme moi.
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Le désespoir se sent tout de même dans la file. Des Français trempés et égarés, comme revenus des limbes, nous alpaguent: "Mais il est où le début de cette file ?!". On leur pointe du doigt un endroit flou, car depuis le temps qu'on attend, il s'est ajouté du monde et autant dire qu'il faut faire trois fois le tour du bâtiment avant de trouver ! D'autres demandent le temps que nous avons passé à patienter, et font demi-tour à l'entente de notre réponse.
On entend des "putain" et des "oh la la" un peu partout. Des anglophones (ou des touristes, peut-être) s'arrêtent et nous demandent ce qu'il se passe, pourquoi il y a autant de monde. Je leur explique la situation. Nos nouveaux amis rigolent: "T'aurais dû leur dire que c'était la soirée du siècle à l'intérieur". Peut-être même qu'il y aurait eu un effet New-Yorkais, d'autres gens qui n'ont rien à voir se seraient ajoutés à la file. Histoire de rester in et de tester la dernière tendance. Mais sincèrement, arrivés à l'urne, beaucoup de Français étaient au bord de la crise de nerfs.
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A Montréal, la majorité du vote des Français allait en faveur de Jean-Luc Mélenchon, bien qu'Emmanuel Macron et Marine Le Pen soient arrivés en tête. Le candidat de la France Insoumise est en effet arrivé en tête du scrutin avec 34,88% des suffrages exprimés. Emmanuel Macron, lui, récoltait 31,85%. Et preuve qu'il y a des Français sympas à Montréal: le Front National et Marine Le Pen ne récoltaient que 3, 97%. Presque quatre pourcents de trop mais bon on va essayer de rester neutre...
Toutefois, tous les bureaux de vote du Québec ont témoigné d'une forte abstention. Qu'elle soit due au temps d'attente ou à la difficulté de trouver un parti idéal, elle a en tout cas touché un tiers des électeurs. Sur la liste consulaire, 67000 Français sont inscrits à Montréal, 13000 à Québec.
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On a pas abandonné pour notre part ! C'était certes très long, mais la récompense valait la peine. Le Palais des Congrès se situe juste à côté du quartier chinois de Montréal: la boîte d'eggrolls qu'on a engloutie par la suite s'est avérée être le graal de cette situation.
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zonenailart · 4 years
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Le stamping, c’est quoi?
Pour les newbies dans le monde du nailart, sachez que le stamping sauve la vie! C'est LA façon nice & easy d'avoir des ongles fabuleux, originaux, colorés et qui débottent un maximum avec un minimum d'efforts. C'est l'une de mes techniques favorites, sinon ma favorite, et celle que j'utilise le plus. Avec les bons outils, du temps et une petite dose de patience, c'est la technique qui demande le moins de talents artistiques de l'univers, mais qui se remarque en un coup d’œil.
Dans ce post, je vous explique de quoi il retourne, comment ça marche et ce qu'il vous faut pour une expérience stamping réussie.
Tout d'abord, parlons jargon!
Le stamping, c'est quoi?
Le stamping est un processus de transfert de vernis, un peu comme une étampe faite en vernis qu'on appose sur l'ongle.
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Le stamping, ça prend quoi?
Les outils élémentaires du stamping sont :une plaque à stamping, un tampon en silicone, un scraper et du vernis à stamping.
Le stamping, ça fonctionne comment?
Voici une petite suite d'images pour illustrer le procéder  : (PS: sorry à l'avance pour mes mains suprême not sexy XD)
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Étape 1 : On met une petite couche de vernis sur le motif désiré. 
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Étape 2 : on passe le scraper sur la surface en donnant un petit angle à notre mouvement.  Voyez que la plaque n’est pas 100% propre autour du motif? Ce n’est pas grave, le motif va se transférer hyper bien quand même. Pour un bon transfert sur le tampon, il ne faut pas passer le scraper plus d’une fois sur le motif. À force de pratique, le coup de main va rentrer! :)
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Étape 3 : on passe le tampon sur la plaque. Il ne faut pas attendre entre les étapes, autrement le verni sèche et le transfert n’est pas réussi. Selon le stamper, il vous faudra faire un petit mouvement de balancier pour un bon transfert, ou alors juste appuyer de façon légère sur la plaque. 
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Ci-haut, le motif sur le tampon. Avec un bout d’adhésif ou un dotting tool, prenez soin de retirer du tampon ce qui ne fait pas partie du motif à stamper! 
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Étape 4 : toujours sans attendre, on vient appuyer plus ou moins fort sur l’ongle pour y transférer le motif. À prendre garde que votre couleur de base (ici, le turquoise) soit bien sèche autrement le vernis va coller au tampon et tout sera raté. 
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Et voilà, on a un stamping réussi! Étape 5 : pour sceller le stamp, une couche de top coat.
Étape 6 : à la fin de mes nailarts, j’aime ajouter une couche de top coat supplémentaire pour une manucure qui dure le plus longtemps possible. Selon l’effet désiré, c’est un top coat glossy ou mat pour un résultat final qui durera une bonne semaine sur ongles naturels. 
Effecturer le stamping prend en moyenne 10 à 20 secondes gros maximum pour chaque ongle. Entre chaque stamping, il faut nettoyer la plaque à l'acétone et le stamper (s'il reste des traces de vernis) avec une surface collante comme les rouleaux qu'on utilise pour enlever les poils d'animaux des vêtements.
Finalement, pour un résultat optimal, voici les deux mégas conseils de base du stamping!
Premièrement : pour un beau transfert, le plus parfait possible, le vernis à stamping est un incontournable. Le vernis ordinaire manque d'épaisseur pour un beau résultat. Celui dit "à stamping" possède une formule plus épaisse, puisqu'on doit l'appliquer en une seule couche, et il sèche également plus vite. Pour un kit de base, les indispensables sont, bien sûr, le noir et le blanc. Ce sont d'ailleurs ceux que j'utilise le plus lorsque je fais du nailart au stamping.
Deuxièmement : ça prend un top-coat anti-bavure. Ce n'est pas une obligation, mais pour le bien de votre santé mentale, je le conseille fortement. Passer vingt, trente minutes, une heure sur un design et le ruiner de bavures à l'application du top-coat, je ne connais rien de plus rageant à l'exception de s'écraser le petit orteil sur le coin de la table à café. Le top coat est d'ailleurs essentiel pour préserver le stamp, sinon celui-ci s'effacera (partiellement voir complètement) au bout de 2-3 jours à force de manipuler, toucher des choses, taper au clavier, changer bébé, se laver les mains... vivre!
Ceci conclut ce rapide coup d'oeil de ce qu'est le stamping. Il y a une foule de tutoriels sur youtube qui vont plus en profondeur sur la question, n'hésitez pas à aller fouiller.
Pour savoir où vous procurer les outils indispensables du stamping, je vous invite à aller faire un tour sur le post "Mes adresses stamping". J'y référence ce que j'utilis et où je me le procure! (Spoiler alert, sur le web, ouep, grosse surprise!)
Également, je vous laisse le lien vers un vidéo qui fait rapidement le tour des “do and don’t” du stamping pour les petits trucs de base pour un stamping réussi à tous les coups.
Bonne journée les addicts et des bisous tout plein!!
xXx
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moins-que-zero · 9 years
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’’45 minutes passé Québec’’ (partie 1)
«Je vendais presque fuck-all parce que je détestais ça et je passais mon temps à manger des Kit-Kat à la cannelle.»
J’avais fait application parce que je trouvais ça drôle de le faire, mais je n’aurais jamais pensé être accepté. J’avais fait application car je croyais que ça allait être pour moi, que j’allais aimer ça. J’avais fait application car je croyais qu’aller étudier loin allait être ce qu’il y a de mieux.
On était une vingtaine à avoir été sélectionné à travers le Québec pour faire cette technique. Une vingtaine à avoir des expressions et des accents différents les uns des autres pour ne pas dire quelque fois incompréhensibles. Ce qui donnait souvent un mix intéressant. Une vingtaine à avoir de grandes ambitions et dès la première journée, j’aurais pu dire qui allait rester jusqu’à la fin et qui allait abandonner la course. Je faisais malheureusement partie de la deuxième équipe.
Je me suis rendu rendu compte assez vite que travailler avec mes mains et grimper dans des échelles me faisait plus chier qu’autre chose. J’hais ça forcer, pis forcer quand t’es dans les airs est sûrement l’activité que je déteste le plus. Plus que chercher une job sur Emploi Québec ou simplement être dehors durant l’hiver. J’ai aussi tellement rien compris dans les cours de physique de la lumière que j’ai dû avoir une note aux alentours de 20%. J’avais plus de fun à niaiser dans les cours et à dire des conneries à tout le monde y comprit les professeurs, qu’à faire n’importe quoi d’autre d’important. (Sorry, j’étais un kid qui se trouvait bien drôle. Et encore...)
À part le fait qu’il ait fallu que je relise Tristan & Iseult, (Je l’avais lu en secondaire 5 et je n’ai pas plus aimé ça la deuxième fois) le cours de français s’est retrouvé à être le cours qui me plaisait le plus. (Même si je fais encore beaucoup de fautes)
*****
***FLASHBACK en 2007***
Alors que j’étais paisiblement assis devant mon vieil ordinateur de bureau gris entrain de passer le temps sur Myspace et en chattant sur MSN, j’ai finalement reçu le message d’acceptation par courriel sur mon vieux compte e-mail avec sûrement le mot ‘’punk’’ dedans ou quelque chose d’autre d’aussi crédible. T’sé quand t’es jeune pis que tu te créer un compte e-mail pour aller sur MSN, tu ne penses pas nécessairement que plus tard tu vas avoir l’air épais quand la fille de Desjardins va te demander ton e-mail pour t’envoyer tes documents d’assurance. Pis ça peut être chiant de changer d’e-mail un coup que t’as une couple de comptes qui passent dessus.
«Je vous envoie ça par e-mail?» ‘’Euhm, ouan’’ «Quel est votre courriel?» «[email protected]. Avec deux R» «D’accord...»
*****
Trois mois plus tard, je partais m’installer dans une ville plus loin que la ville de Québec mais avant Lapocatière, y’a toujours ben des limites! La charmante ville qui est reconnu pour son festival de l’accordéon et son festival de l’oie blanche: Montmagny. Je quittais alors ma banlieue avec mon gros ordinateur de bureau gris, mon immense ampli de basse et mes hautes attentes. La ville était belle, il y avait de beaux gros arbres et un beau bord de l’eau relativement cute. C’est pas mal tout.
Le gars qui était toujours au centre-ville de Montréal dès qu’il le pouvait s’en allait vivre dans une ville avec une seule rue principale et deux bars dont un vraiment très louche. La rue principale était tout de même charmante et les gens étaient vraiment très gentils et accueillants.
Je pensais vraiment pouvoir y rester 3 ans. Je mentais à qui? À moi.
*****
Je vivais dans un genre d’appartement qui se situait au sous-sol d’une énorme maison dont le couple de propriétaire était assez creepy. Je partageais le sous-sol de ce merveilleux manoir avec deux autres gars dans des DEP dont un qui portait un pyjama avec des voitures dessus. J’aimais ça le niaiser. En plus, il avait une voix vraiment aiguë alors quand il se fâchait ça devenait encore plus drôle. (Sorry, j’étais un kid qui se trouvait bien drôle. Et encore...)
C’était vraiment étrange, à chaque fois que j’invitais des amis le propriétaire venait au sous-sol pour une raison banale. Je vais toujours me souvenir de la fois où le bonhomme était descendu lorsqu’on était quatre ou cinq à se faire des hot-dogs avant de partir pour Montréal. Après avoir fait son discours des plus convaincant comme quoi ce n’est pas un endroit pour faire la fête, en refermant la porte le plafond a défoncé et il y avait de l’eau partout dans la cuisine. Un vrai désastre. Nous on trouvait ça drôle mais lui non, alors on trouvait ça encore plus drôle. (Sorry, j’étais un kid qui se trouvait bien drôle. Et encore...)
Mon voisin d’en face était le fleuve St-Laurent et la buanderie était mon endroit principal pour étudier. C’était tellement minuscule, humide et creepy dans mon sous-sol alors je m’arrangeais pour que mon lavage s’agence avec mes sessions d’études/travaux. J’étais incapable de rester chez moi autre que pour y dormir. La buanderie n’était pas non plus à proximité et il fallait donc que je marche pour m’y rendre. La marche en Décembre était quelque peu éprouvante principalement quand t’as une relation aussi proche avec le Saint-Laurent. Depuis ce temps-là je me suis promis de ne plus vivre sans laveuse.
À cette époque, je travaillais comme vendeur dans un La Source et le gérant était et est jusqu’à ce jour probablement la personne la plus triste que je n’ai jamais rencontré de toute ma vie, y comprit moi-même. Je vendais presque fuck-all parce que je détestais ça et je passais mon temps à manger des Kit-Kat à la cannelle. Il me fallait par contre une job pour payer ma Pabst et mon épicerie. Il n’y avait pratiquement rien d’autre de très attirant et le Couche-tard me tentait moyen. J’avais déjà donné un an de ma vie chez Couche-tard durant mes jeunes années de bassiste dans un band pop-punk et je suis pas mal certain que je suis sur la blacklist dû à ma chasse au trésor avec l’argent du coffre et les gratteux. Oui, t’as bien lu la dernière phrase. (Je reviendrai sur cette histoire une autre fois. Peux-être.)
Le gérant du La Source était un homme dans la mi-quarantaine tellement étrange. Le fait d’avoir des enfants avait totalement l’air de le rendre malheureux et il s’exprimait de manière à ce que personne ne le comprenne jamais à 100%. Je suis pas mal certain qu’il était un divorcé qui ne s’en était jamais remis dû a des clauses accablantes ou quelque chose qui tourne autour de ça. Je ne le blâme aucunement, car il n’a jamais été méchant ou quoi que ce soit, mais il était tellement étrange que quand j’y repense, j’ai encore de la misère à le décrire.
Je n’ai jamais su si il me détestait ou si il m’aimait bien. Probablement la première option car j’avais brisé une mouche téléguidée avec un autre employé en tirant dessus avec un fusil à fléchettes. Bang ! Direct dans l’aile gauche ! On jouait tout simplement à «Chasse la mouche»... (Sorry, j’étais un kid qui se trouvait bien drôle. Et encore...)
  J’en garde de bons et moins bons souvenirs, comme la fois où un de mes amis de l’époque et moi avions eu la brillante idée de se faire des rhums & coke en étudiant pour le dernier examen de la session. Pas l’idée du siècle, mais on a eu ben du fun! Nous nous étions pourtant bien installés dans le Cégep avec nos verres à café et nos bouteilles cachées dans nos sacs à dos. Assis confortablement dans le divan en récitant nos notes de cours, on était persuadé que ça allait nous relaxer/concentrer ou peu importe. On avait que de bonnes intentions. Notre session d’étude n’a pas durée plus qu’une heure qu’on s’est dirigé vers la SAQ pour se refaire une réserve. La soirée ne faisait que commencer... Trop tôt, encore une fois!
Vers 17h, lorsqu’on a décidé de se rendre chez moi, on était plus que crosside et la bouteille de rhum était vide de liquide mais remplie de bonnes idées. On a par la suite prit l’initiative de se faire des ailes de poulet au four que j’avais fait dégeler la veille.
L’affaire c’est qu’un four ça se réchauffe. L’affaire c’est qu’il faut attendre que le four soit chaud avant d’y déposer les ailes de poulet en question et ensuite attendre un 25-35 minutes pour qu’elles cuisent. L’affaire c’est que mon ami devait s’en occuper le temps que je m’occupais de nos gin/jus de raisins. (Parce qu’après avoir fini le rhum, le gin était le candidat suivant par excellence.)
Après 25 minutes, peux-être moins. Probablement moins. Mon compatriote d’études sort les ailes de poulet et on se les envoie dans le fond de l’estomac une après l’autre. Mon seul souvenir à partir de ce moment est de lui avoir dit :
«Man, as-tu starté le four avant des mettre dedans?» «Ouais... je pense...!?» «Non man, sont vraiment froides!»
Je check le four et il est température «Personne m’a starté!»
  On se regarde. «Ah fuck off, j’ai faim!»
On a alors eu droit à une dégustation d’ailes de poulet froides-pas-cuites. Personne n’en est mort mais je me souviens avoir été malade. Il m’a avoué lui aussi avoir été malade quand je l’ai appelé le lendemain matin pour essayer de récapituler notre soirée.
Le lendemain matin en sortant de ma chambre j’ai aperçu de la vitre partout sur mon plancher de cuisine accompagnée de taches mauves et il y avait des os d’ailes de poulet éparpillés sur le comptoir.
On m’a aussi dit que j’avais déboulé les escaliers en allant chez trois filles de notre technique qui restaient à trois/quatre coins de rues de chez moi.
«Vous étiez tellement saouls quand vous êtes arrivés chez moi, t’as déboulé les escaliers pis t’as dit: «Fuck off! Moi j’men vas j’suis ben trop saoul!» Pis t’es parti.»
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Le pire dans cette histoire c’est que j’avais raté des appels dont un de celle avec qui j’avais eu une date géniale en se promenant dans la ville, sur le bord de l’eau et dans le bois en écoutant du Dashboard Confessionnal. Digne de One Tree Hill !
C’était la plus belle de la ville et encore, c’est la plus belle ever. Je m’en suis voulu longtemps, car cette fameuse date, même si l’histoire s’est mal terminée, reste un de mes meilleurs souvenir de cette époque pour ne pas dire le meilleur. Reste qu’encore une fois, il ne faut jamais oublier que chaque ville a son «Boulevard of broken dreams.»
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J’ai tellement eu de «vies» un peu partout qui ne faisaient aucun sens et j’ai tellement essayé de trucs qui n’avaient aucun rapport avec ma personne que je dois avoir gaspillé toutes mes chances entre 20 et 26 ans.
  Au moins j’ai essayé. Il n’y a jamais trop de tentatives. Le deal c’est d’apprendre à s’écouter soi-même pour ensuite se connaitre et faire son choix pour que par la suite, t’essayes quelque chose qui semble être la bonne chose pour te faire plaisir. C’était par contre un peu le début, cette partie-là, que j’ai fait tout croche.
À suivre
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ninandco-blog · 11 years
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NINA FANG A LA RENCONTRE DES BLOGUEURS MONTRÉALAIS
Commençons donc par là...je viens de contacter le RBBM alias Regroupement des blogueurs et blogueuses de Mode de Montréal. Avec une rapidité incontesté ma proposition de rencontrer RBBM le mois prochain pour des photos et interview s'annonce plutôt concluante...à suivre! Une petite piste se dessine sur la réflexion du sujet blog mode...et je vais commencer par mon séjour à Montréal pour m'y atteler!!!
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camilleauquebec · 2 years
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En France (1)
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comme quoi hein ça va deux secondes les doubles standards… promis Katie je te chauffais pas ❤️‍🔥
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camilleauquebec · 2 years
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En québécois, s’il vous plaît.
#coolpants
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camilleauquebec · 2 years
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Bonne Saint Jean à toute ma gang d’originaux
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Et vive le cari de Madras 🌶
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camilleauquebec · 3 years
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C’est la même langue mais il y a parfois quelques petits pédalages dans la semoule niveau vocabulaire 😂 dédicace à ma québécoise, Line ✨
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camilleauquebec · 2 years
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Halloween
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camilleauquebec · 2 years
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Eh mec, elle est où ma caisse ?
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camilleauquebec · 2 years
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On a eu de la chance, il a fait très beau avant-hier alors comme Julien était en congé, on est allé patiner au Mont Royal. La patinoire était en top condition, un vrai plaisir, surtout qu’elle était presque vide vu qu’on était lundi ! Au belvédère, le ciel clair nous a permis d’avoir la meilleure vue de Montréal en hiver 💙
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camilleauquebec · 2 years
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Journée d’automne
On est allés chercher des citrouilles dans une ferme, près de Montréal, à Saint-Véronique. Que de belles natures mortes d'automnes offertes à notre vue !
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En France, on ne prend pas vraiment Halloween au sérieux... ni l'automne en général. A mon humble avis, le froid hivernal au Québec est tel que l'automne offre en général le dernier réconfort. Les dernières chaleurs se pavanent autant dans le rouge des feuilles d'érables que dans les températures encore clémentes. Derrière la porte, la sourde rumeur de l'hiver commence à poindre. En France au contraire, l'hiver s'adoucit chaque année, quitte à se travestir en mi-saison inquiétante.
Quand j'étais petite, je n'ai jamais sculpté de citrouille. Le seul déguisement que j'ai enfilé à mes sept ans a vite fini au placard, car après avoir toqué à deux portes du quartier, il n'y avait ni bonbon ni sort à donner. Personne ne se souciait vraiment d'Halloween, fête typiquement américaine, c'est-à-dire inusitée en Europe. On vivait sa petite vie tranquille, loin des rumeurs anciennes de Salem et des contes horrifiques échangés plus loin.
Quel plaisir alors, ici au Québec, de voir ces fermes de citrouilles ou les parvis des maisons de ville se recouvrir de décorations, courges et fantômes réunis. Les arbres vibrent intensément de leurs dernières palettes enflammées et on se prépare doucement à la morsure du froid, sans pour autant y prêter encore attention.
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Après la ferme, nous sommes allés souper à Orange Juicep, à Drummondville. Si je le prononce à la française ("Drumonville") tous les québécois rigolent à s'en tenir les côtes. On défend certes la langue française ici mais pour autant, on prononce le nom de cette ville à l'anglaise: "Dreummon'vill" (comme on l'écrirait grossièrement plus que phonétiquement).
Ici donc, à Orange Juicep, se mange la meilleure poutine du Québec, il paraît...
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On goûte un gros classique du Québec, la poutine à la salade de chou.
Orange Juicep est une institution de la poutine, version diner américain, qui existe depuis 1964. A l'extérieur du diner, un grand parking avec un couloir couvert, qui dans les années 60 à 90, servait de zone de take-out. Les serveuses venaient délivrer les poutines en rollerskates, et les clients pouvaient manger goulument dans les berlines en écoutant quelques tubes sur les ondes radiophoniques.
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Je dois avouer que d'autres places au Québec m'ont plus séduite niveau poutine, comme une certaine cantine de la gare à Rimouski... mais on a dormi comme deux ours en hibernation derrière. La poutine a donc fait sa job et on a passé un très beau week-end !
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camilleauquebec · 2 years
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“Siri, play ‘My little love’ by Adele”
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camilleauquebec · 2 years
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1er Octobre
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« Non mais calmez-vous, on est seulement le 1er octobre ! » serait ce que je dirais si je n’adorais pas Halloween. L’automne est ma saison préférée, et j’ai très hâte de découvrir la fête du dernier jour du mois ici, où on semble prendre ça beaucoup plus au sérieux qu’en Europe.
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camilleauquebec · 2 years
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camilleauquebec · 3 years
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Tikilluarit
Aujourd’hui, mes pensées vont aux aborigènes du Canada. Voici une illustration basée sur une photographie de deux enfants Inuuk (terme pour désigner deux personnes du peuple inuit). Au Canada, trois grandes familles d’aborigènes: les peuples des premières nations, les Métis et Inuit. Les Inuit sont le peuple vivant dans la partie Arctique du Canada.
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Illustration réalisé à partir d’un croquis fait de cette photographie. Source: Bibliothèque et archives Canada.
En 2011, on décomptait 60 langues aborigènes au Canada, réparties en 12 familles linguistiques. 🔎
Le gouvernement a récemment débloqué 27 millions pour la fouille des anciens pensionnats religieux à travers le pays, suite à la découverte d’un charnier d’enfants dans la ville de Kamloops en Colombie Britannique. Tandis que les peuples aborigènes font leur deuil au fil des découvertes macabres qui s’accumulent, beaucoup ici décident de boycotter le Canada Day aujourd’hui.
*: Tikilluatit signifie Bienvenue chez les Inuit.
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