Tumgik
#ce blog est envahi de paroles
subito-texto · 6 years
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Je voulais gagner ta confiance J’y ai mis deux ans de ma vie Va donc dire ça au ministère De la finance et de l’ennui
Apprivoiser les avions, Avec pas d’casque.
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christophe76460 · 4 years
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Face aux peurs, Véronique Mégnin, équipière de la Frat’Aire « Pays de Montbéliard » plaide pour l’accueil de la nature et de la Fraternité.
Pendant les deux derniers mois, comme tous les équipiers, pasteurs ou directeurs de la Mission populaire, j’ai passé beaucoup de temps, chaque jour, à appeler bénévoles et participants fréquentant la Frat. Combien de fois ai-je entendu cette expression dans les propos échangés avec les uns et les autres : « ça fait peur, tout ça ! ». Expression formulée ainsi ou avec d’autres mots : « Ca craint ! », « j’ai peur ! », « Qu’est ce qu’on va devenir ! »,  « On est foutu ! », « C’est le début de la fin ! ».
Cette peur s’est exprimée pour plusieurs raisons. Peur de la maladie en soit et peur de la mort, de celle des proches ou de notre propre mort. Mais aussi peur du complot, peur de l’après crise sanitaire avec la crise économique qui s’en suivra, peur de la fin de notre mode de vie et peur de la fin du monde tout court, voir même peur que ce virus soit une attaque d’extraterrestres… Oui, j’ai tout entendu.
Face à cette peur, les réactions ont été elles aussi variés : Certains ont appliqué scrupuleusement les recommandations et les gestes barrières tout en continuant parfois à sortir parce qu’obligé par leur travail, mais en ayant en permanence la peur au ventre. Il y a ceux qui se sont murés dans leur appartement, se coupant de tout lien et parfois même allant jusqu’à ne plus appeler au téléphone ou ne plus regarder leurs mails pour ne pas à avoir à parler de ce qui se vivait en dehors ou ceux qui à l’inverse ont appelé chaque jour pour exprimer cette peur ou ont envahi nos boites mail de messages angoissés.
Que dire ? Que faire face à cette peur justifiée de la maladie qui a frappé, pour chacun de nous des connaissances, des proches, des frères en l’humanité, des frères en Christ ?
Peut-être trouver les justes paroles de réconfort. Dans ces paroles que j’ai essayé d’apporter, chaque fois que j’ai tenté de redonner un peu espérance à ceux qui se sentaient mal et je me rends compte que j’ai très souvent parlé de la nature. Non ! Je n’ai pas détourné la conversation en parlant de la pluie et du beau temps, mais j’ai évoqué la beauté de ce que nous donne chaque jour la création. Dans ce printemps confiné, j’ai appelé chacun à contempler ce qui l’entourait : les feuilles des arbres et les fleurs qui commençaient à éclore, les chants des oiseaux s’affairant à construire leurs nids pour leurs petits, le calme de la nuit, la lueur de la lune et des étoiles, la pureté du ciel bleu moins pollué par les avions, les voitures et l’activité industrielle et même à savoir regarder les animaux, petits et grands qui ont commencé à se montrer jusque dans nos villes parfois. J’ai parlé de la nature, du cycle de la vie, de cette vie extraordinaire plus forte que la mort. J’ai parlé de la contemplation du jardin, à commencer par de celui que certains se sont mis à cultiver en pleine terre ou jusque sur leurs rebords de fenêtres et de celui que Dieu nous a confié. J’ai parlé de la confiance que nous nous devons d’avoir en Dieu et surtout dit que notre crainte ne nous apportera rien de plus, « n’ajoutera pas une coudée à la longueur nos vies », alors qu’il nous fallait maintenant chercher ensemble à faire avec nos frères et sœurs « le royaume de Dieu ».
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice.
Depuis toujours le texte de l’Evangile de Luc Chapitre 12, les versets 22 à 31 ou sa variante dans Matthieu au chapitre 6 les versets 25 à 34, ont inspiré ma vie.
22 Jésus ajouta, en s’adressant à ses disciples : C’est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas en vous demandant : Qu’allons-nous manger ? Avec quoi allons-nous-nous habiller ? 23 La vie vaut bien plus que la nourriture. Le corps vaut bien plus que le vêtement.
24 Considérez les oiseaux, ils ne sèment ni ne moissonnent ; ils n’ont ni cave, ni grenier et Dieu les nourrit. Vous valez bien plus qu’eux ! 25 D’ailleurs, qui de vous peut, à force d’inquiétude, prolonger son existence, ne serait-ce que de quelques instants[a] ? 26 Si donc vous n’avez aucun pouvoir sur ces petites choses, pourquoi vous inquiétez-vous au sujet des autres ? 27 Considérez les lis ! Ils poussent sans se fatiguer à tisser[b] des vêtements. Et pourtant, je vous l’assure, le roi Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a jamais été aussi bien vêtu que l’un d’eux ! 28 Si Dieu habille ainsi cette petite plante dans les champs, qui est là aujourd’hui et qui demain déjà sera jetée au feu, à combien plus forte raison vous vêtira-t-il vous-mêmes ! Ah, votre foi est bien petite !
29 Ne vous faites donc pas de soucis au sujet du manger et du boire, et ne vous tourmentez pas pour cela. 30 Toutes ces choses, les païens de ce monde s’en préoccupent sans cesse. Mais votre Père sait que vous en avez besoin. 31 Faites donc plutôt du royaume de Dieu votre préoccupation première, et ces choses vous seront données en plus.
Nous voudrions bien être comme l’oiseau du ciel qui ne se préoccupe pas de sa nourriture ou comme être comme le lys des champs qui ne se soucie pas de quoi il sera vêtu. Mais nous savons la misère, l’isolement social, la détresse, la maladie, la discrimination, alors cela devient moins facile de penser qu’il nous faut juste cherchez le royaume de Dieu pour que toute chose nous soit donnée en plus.
Pourtant, dans ce temps entre parenthèse que nous vivons encore, beaucoup ont fait le tri dans leur vie autant que dans leurs placards. Chacun a fait la part des choses pour ne faire ressortir que ce qui lui semblaient essentiel et souvent ce qui lui avait le plus manqué. Bien sur, ce sont en priorité nos proches, familles, amis qui nous ont manqué et qu’il nous tarde tant de pouvoir retrouver sans risque. Mais il suffit d’écouter combien chacun revendique son droit d’aller dans les jardins, les parcs ou de marcher sur une plage, pour comprendre que ce besoin de nature nous est devenu primordial. Oui, je sais ce n’est pas la priorité de tous, au vu des files d’attente pour le retour au fast food dès leurs réouvertures. Mais, globalement beaucoup disent aujourd’hui vouloir prendre plus de temps pour jardiner, se promener, contempler ce que nous donne la nature. J’ose espérer que chacun s’efforcera aussi à plus la respecter.
Et puis, il y a eu tous ces temps entre voisins de balcons à fenêtres, à applaudir les soignants ou ceux qui travaillaient pour que continue la vie. Ceux qui ont chanté, joué de la musique, dansé…Ceux qui ont fait des courses pour leurs voisins, ceux qui les ont appelé, pris des nouvelles. Nous avons tous redécouvert ainsi des frères ignorés et pourtant si proches.
Et puis, je terminerai en parlant de ceux qui ont cousu et offert des masques par centaine pour protéger les autres : « combien à plus forte raison, ne vous vêtira t’il pas lui-même ». Ceux qui ont semé des graines, fait des plants de tomates, de courges, de concombre, de fleurs et de fruits qui se sont mis spontanément à les partager avec leurs voisins : « ne vous faites pas du soucis au sujet du manger et du boire ».
De cette peur bien présente en chacun de nous, émerge aussi un réel élan d’humanité pour nos semblables et c’est certainement ainsi que commence le royaume de Dieu, par l’amour que nous nous portons les uns au autres.
Ne vous tourmentez pas et cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice et toute chose vous seront données en plus.
Véronique Mégnin, équipière de la Frat’Aire « Pays de Montbéliard »
Le dessin est extrait de la page Facebook de Pierre Hédrich, Un dessin par jour pour raconter la crise sanitaire.
Découvrez la Mission populaire évangélique grâce à son site internet et ses dernières actualités – en particulier de la vie dans les Fraternités – en visitant sa page Facebook.
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ecoamerica · 15 days
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ambipolis · 5 years
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Vendredi 19 avril 2019
Asile, immigration et intégration
C’est le week-end de Pâques pour les chrétiens et les non chrétiens. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ? L’angélisme n’est certes pas le monopole de la gauche chrétienne tendance Témoignage chrétien. Le centre droit juppéo-macronien a été contaminé. Selon Raphaël Glucksmann, il n’ y a pas de problème d’immigration, le grand remplacement est un leurre, celles et ceux qui ont peur ont tort. Et pourtant...
C’est le 4ème des 12 travaux d’Hercule, pas le plus facile, car il est très clivant. Les élites sont très majoritairement en faveur de l’immigration en faisant volontairement la confusion entre asile et immigration. Le peuple de droite comme de gauche est plus inquiet sur l’évolution de nos sociétés dans les quartiers et les zones dans lesquels ils vivent. Ils doutent de notre capacité à pouvoir intégrer tous les immigrés et notamment les islamistes intégristes. Alors que faire ? Pas évident. En tous cas pas du «en même temps, du tout et son contraire, de l’accélérateur et du frein.» Idéal pour aller directement dans le mur. Certains considèrent non sans raison que c’est déjà le cas, que c’est déjà trop tard. D’autres que tout va très bien, Madame la marquise, et que c’est un faux problème, qu’on cherche à faire peur sans raison. Ce ne sont pas les statistiques qui les départageront parce qu’elles sont trop «macro-économie et social», sont déconnectées du ressenti de celles et ceux qui vivent le communautarisme et les difficultés du vivre ensemble. Parce que les statistiques ethniques sont interdites avec toujours le même argument : ces statistiques ethniques ont été utilisées par le régime de Vichy pour ostraciser, arrêter et déporter des juifs. Donc elles ne doivent pas être utilisées pour combattre des islamistes radicaux, anti-sionistes et antisémites, qui profitent des faiblesses des démocraties assurant les droits de la défense de terroristes et de mouvements anti-démocrates. Ce sera l’un des enjeux de cette seconde partie du premier mandat d’Emmanuel Macron : écouter celles et ceux qui vivent mal la cohabitation avec certains immigrés ou continuer à surfer sur la parole de ceux qui estiment qu’il n’y a pas de problème, que nous devons continuer à confondre asile et immigration, qu’on ne peut et ne doit pas renvoyer les déboutés du droit d’asile, qu’on aura jamais assez d’immigrés clandestins prêts à accepter comme en Allemagne des petits boulots à moins de 400 euros par mois (chez nous non déclarés), qu’il n’y a pas de faux étudiants qui deviennent aussi ensuite des clandestins, que les hôpitaux ne sont pas envahis par des immigrés, qu’il n’y a pas d’immigrés en prison qui deviennent, s’ils ne l’ont pas été avant, des islamistes terroristes, qu’il n’y a pas de risque de communautarisme. Ou alors faire face, refuser le déni et faire alliance avec les LR sinon pour les européennes (trop tard), mais pour les élections municipales, cantonales et régionales, puis confier dans un nouveau gouvernement la responsabilité à un LR du ministère de l’Intérieur pour faire le «sale boulot» que des macronistes et  des centristes qui ont des «pudeurs de gazelles» ne veulent pas faire. Quitte à déférer devant le Conseil constitutionnel des lois qui seraient contraires à la conception française de l’État de droit telle que la garantit et l’illustre le défenseur des droits Jacques Toubon. La liste des mesures à prendre sur le plan national et européen est bien connue et a été souvent rappelée dans le blog ambi*polis. En vain jusqu’à présent.
François BAUDILLON
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(Men)Songes en série
Bonjour à tous, cette fois je publie une nouvelle qui n'est basée que sur mes idées, en effet je regrette que ce style soit si peu exploité alors j'aimerais lui offrir mon souffle de vie. Bonne lecture. (A titre d'information, un Tumblr/blog sera prochainement ouvert pour rendre les histoires plus agréable à lire car, j'en conviens, le format facebook est rebutant.) (Men)Songes en série : 1882, une nuit sombre dans les forêts du Maine. Un vent calme, le bruissement des arbres et l’opale lumière de l’astre lunaire filtrant à travers les feuillages se répercutant sur le cours d’eau voisin. La nuit était tombée il y a peu mais tout semblait déjà s’être endormi, le bruit des vivants s’était mue en silence des morts. Carter accéléra alors le pas, ne voulant pas se perdre dans le labyrinthe sinueux que forment les forêts du Maine, de plus il ne fallait pas qu’il tarde à rejoindre la cabane de Roth. Roth avait élu domicile dans cette cabane isolée peu après la mort de ses parents, ils étaient le seul support que Roth avait lorsque la ville semblait ignorer son existence, ou la refuser. Ils lui avaient laissé un héritage plus que conséquent et de quoi vivre aisément le reste de sa vie, ils tenaient cette fortune des récents investissements qu’ils avaient réalisés en rachetant une usine de production d’ampoules à filament. Suivant le cours d’eau à contrecourant, il voyait la silhouette de la bâtisse se dessiner, entourée de l’aura luminescente produite par la Lune. La lumière faible émanant des vitres encrassées de la cabane laissait apparaître des nuées de simulies produisant un bruit persistant. La cabane, bien bâtie, était une demeure humble qui n’altérait en rien l’authenticité du paysage qui l’entourait. Une fois arrivé à une dizaine de mètres de l’endroit, Carter vit se mouvoir une ombre décharnée tenant en sa main gauche un fusil Spencer. Une faible voix fendit la nuit et vint interroger Carter « Qui êtes vous, et pourquoi vous approchez vous de ma propriété ? » -« Mon nom est Carter Roland, je… Nous étions voisins ! » La faible voix reprit « Je me souviens en effet de vous, cela ne vous donne cependant pas le droit de pénétrer mes terres sans me prévenir. » -« C’est qu’il y a plusieurs mois, une demi-année que personne ne vous a aperçu en ville, et il semblerait que je sois le seul à m’en être inquiété. » Roth avança de quelques pas, découvrant son visage sur lequel les affres du temps se retrouvaient comblés par l’envahissante lueur blanche « Si personne ne s’est inquiété pour moi c’est pour une raison : que je vive ou meurs, cela ne changera pas grand-chose à leur triste vie. » Carter dit alors d’un ton enjoué « Je ne veux pas d’une triste vie voyez-vous, cela ne vous dérangerait pas de m’héberger pour cette nuit ? Je crains qu’il me soit impossible de retourner en ville à cette heure. » Roth esquissa un sourire narquois et lui fît signe d’entrer. Carter était horrifié par l’effet que le temps avait eu sur Roth, le temps ou le chagrin, il n’aurait su le dire… Ils passèrent le seuil de la porte, se retrouvant alors dans cette cabane séparée en 3 pièces : la chambre, la salle de bain et la pièce principale qui semblait aussi bien faire office de salon que de cuisine. Les murs étaient ornés de cadres vides, d’articles relatant du succès grandissant de l’électricité et plus précisément des ampoules électriques. Des ampoules électriques étaient attachées au mur elles aussi, procurant à la cabane une lumière constante dans cette obscurité de passage. Roth s’assit alors sur un fauteuil confortable recouvert d’une peau épaisse. Carter était lui assis sur une chaise, lui faisant face. Carter scrutait Roth, s’étonnant de son corps rachitique et de sa grande taille, de longs cheveux noirs et raides venaient se plaquer sur son front et descendaient jusque dans son cou. Il était courbé, le corps posté vers l’avant, fixant Carter. Sa main gauche était appuyée sur l’accoudoir du siège tandis que sa main droite, avec ses doigts fins et crochus, tenait encore fermement le Spencer comme une serre attrape sa proie. Une aura de démence émanait de sa personne, celle d’un homme qui semble imprévisible, qui à tout moment pourrait le mettre en joug et l’abattre sans un remord. Carter comprenait pourquoi l’homme s’intégrait mal au paysage citadin. Roth brisa alors le silence pesant qui régnait « Quelle idée de s’aventurer dans la forêt alors que l’orage va frapper, si je ne l’avais pas senti venir vous n’auriez pas eu l’occasion de pénétrer chez moi. » Carter reprit étonné « Un orage ? Non, il ne va pas y avoir d’orage, la nuit est calme et le ciel est complètement dégagé, comment vous pouvez penser qu’il va y avoir un orage ? » Roth ricana sombrement « Encore un idiot qui croit tout voir par ses simples yeux, vous voyez mais ne ressentez rien. Le calme est un chaos dont le bruit n’a pas encore connu d’écho. » Le bruissement soudain des feuilles accompagnait ces paroles qui semblaient être celles d’un détraqué. Carter rétorqua alors « Dans ce cas je devrais vous remercier de m’avoir épargné le risque d’être foudroyé ou… » La voix de Roth, plus vive, l’interrompit brusquement « Mais je n’épargne personne, un bon nombre d’hommes, ou du moins ceux qui ont l’occasion de savoir qui je suis auraient préférés sortir sur le champ et se faire foudroyer. » Ces paroles glacèrent le sang de Carter, tout comme le froid mordant qui régnait dans cette cabane qui semblait ne pas être chauffée. « Pourquoi devrais-je avoir peur ? Vous allez me tuer pour m’être inquiété de votre sort ? » S’interrogea Carter, perdu. A ce moment précis, un éclair retentit à quelques mètres de la cabane frappant le cours d’eau. Le cœur de Carter sauta un battement, il sursauta et se retourna brusquement en portant son regard vers la fenêtre. Le visage creusé de Roth venait de s’éclairer, ses dents émoussés et jaunies s’alignaient pour former un sourire malsain destiné à Carter « Vous tuer, quelles inepties… Vous n’avez donc pas compris ? Je ressens ! La peur qui a envahie votre corps au moment où cet orage a frappé la surface de l’eau, je l’ai ressentie. Ce battement de cœur raté, votre main qui s’est crispée autour de l’accoudoir, votre mâchoire qui s’est resserrée… Votre pensée égoïste qui vous a soulagé lorsque vous vous êtes réjouis que ce ne soit pas vous la cible de cet éclair. » Carter essaya de balbutier quelques mots mais n’y parvint pas, soufflé par ces paroles. Roth reprit alors « Ce don est apparu sans raison, il m’a détruit dès mon plus jeune âge et m’a appris à ne pas me limiter à ma simple vue et à ressentir toutes les choses, il m’a reconstruit et m’a amené à porter en horreur mes pairs. Je ressens absolument tout et je ne peux pas me mentir comme vous le faites si bien. Vous vous inquiétez pour moi ? Vous y croyez dur comme fer et pourtant ce n’est qu’une excuse, de l’apparat, un voile pour cacher la sombre identité de votre âme. Vous vous donnez bonne conscience, vous vous rendez important parce qu’au fond vous savez que c’est faux… » Carter, qui avait retrouvé ses esprits s’exclama d’un ton véhément « Vous me connaissez à peine et moi je ne vous connais pas, et pourtant je me suis dévoué pour traverser des kilomètres de forêt pour m’assurer que vous alliez bien… » Roth se mit à rire frénétiquement et dit alors « Dévoué ! Même votre langage vous trahit, j’ai à peine effleuré du doigt le faux de votre bienveillance qu’elle se transforme en devoir maintenant. Je n’ai rien demandé, à qui le devez vous ? Une communauté qui m’a exclu dès qu’elle a su que je représentais une vérité qu’elle ne voulait pas s’avouer ? Ou alors à un Dieu qui vous pousse à atteindre le paroxysme de l’hypocrisie pour vous faire miroiter l’espoir d’une idylle aux côtés de ceux que vous avez prétendument aimé ? Vous devez vous battre pour ne pas aller en enfer mais croyez-moi, vous préférerez l’enfer à votre triste vie. » De son mètre quatre-vingt dix, Roth s’éleva et saisit avec une vivacité impressionnante la tête de Carter, plaçant ses deux paumes sur les tempes du pauvre homme qui essayait de se débattre, en vain. La pression était si forte que Carter crût que son crâne allait céder puis il tomba, son corps inconscient s’effondra sur le parquet de la cabane, provoquant un bruit retentissant. L’orage était à son apogée, le vent s’engouffrait dans les feuillages provoquant ce bruissement si familier, celui qu’il est bon d’entendre lorsque l’on se trouve à l’abri. Un nouveau coup de tonnerre retentit, cette fois un peu plus loin dans la forêt, Carter pouvait les entendre. Son corps était inactif mais son esprit était à découvert, comme bloqué dans son enveloppe charnelle, si bien qu’il pouvait entendre et ressentir ce qui se produisait autour de lui. Il ressentait toujours la pression des mains de Roth mais cette fois-ci sans la douleur, c’était une présence dérangeante, un intrus. C’est à ce moment là que Carter comprit le sens des élucubrations de Roth, et peut-être n’en étaient-ce pas ; son esprit était un large plateau d’ivoire, à la fois entouré par tout et rien, l’horizon était vide mais il lui semblait que de nombreuses choses bordaient la plateforme. Des choses qu’il crut reconnaître mais qui semblaient différentes maintenant qu’elles se présentaient sous cette forme pure. Des feu-follets, voilà à quoi cela lui faisait penser, ces vagues ondes de feu qui selon le folklore hantaient cimetières et marécages. Leur couleur était instable, du rouge vif elle passait au vert pour se muer en un violet profond et ce cycle se répétait plus ou moins intensément pour chaque feu-follet. Un feu-follet s’approcha alors de Carter, hésitant entre toutes les couleurs. Se rapprochant de plus en plus, un violet vivace se démarqua, durant plus longtemps. Le feu-follet engagea une danse presque rituelle autour de lui, tournant et se déplaçant de bas en haut puis d’un coup vif fonça dans le corps de Carter ce qui le fit reculer de quelques pas et coupa net son souffle. Le plateau disparut sous ses pieds et en un moment qu’il n’a su identifier il se vit, de l’extérieur, marchant dans les rues sombres d’Onawa. Il ne se rappelait plus réellement de ce moment jusqu’au moment où il vit son visage, le visage d’une femme en détresse acculée au fond d’une ruelle se faisant agresser par 2 lascars. Ces ruelles étaient souvent fréquentées par des prostituées, c’était un lieu de passe courant pour les amateurs de tels services. Pourtant cette fois cela ne semblait pas être l’un de ces moments où ces hommes se faisaient surprendre, ces hommes qui avaient trop peur pour leur image et qui se mariaient à de grosses femmes bourgeoises de naissance pour s’assurer un avenir serein avec une bonne mère de famille, femme qu’ils ne toucheront guère un autre jour que celui où ils devront procréer. Ces gentlemans étaient de ceux qui rangeaient en vitesse leur sexe dans leur pantalon en fabrique lorsque quelqu’un approchait et hurlaient à l’attention du quartier qu’ils trouvaient inconcevable qu’une vulgaire putain leur fasse des avances. Les hommes que voyaient Carter étaient des voyous mais ça, il décida de l’ignorer, il se dit même que cette femme qui vendait son corps avait décidé d’être un objet et que tout objet était maltraité à un moment de son existence. Il accéléra alors le pas, passant sous silence ce qu’il avait vu mais le cri qui déchira la nuit, celui qu’il avait décidé de ne pas entendre ce soir là, déchira aussi son torse. Il sentit à quel point la douleur compressait son cœur, ses poumons, et l’empêchait de respirer. C’est donc cela que cette femme a dû ressentir, a dû vivre. Le bruit du tonnerre grondant le faisait trembler de toutes parts. Le chemin du feu-follet avait dessiné sur l’opale du plateau une sombre fissure d’où jaillissait un noir absolu que rien ne pouvait éclaircir. En se relevant, Carter vit une silhouette sombre, rachitique qui l’observait de loin, son noir était semblable à celui qui émanait de la faille. Les autres feu-follets étaient agités et une fois de plus l’un d’eux s’extirpa de la nuée pour venir assaillir Carter d’un souvenir qu’il avait refoulé. Il hésita peu pour trouver sa couleur, il se vêtit alors d’un rouge vif, presque agressif et ne se détourna pas de son chemin. Il allait à toute vitesse dans la direction du cœur de Carter, ne dansant pas, ne virevoltant pas. Il accélérait. Carter fut sonné par l’impact, un impact si violent qu’il fut projeté à terre, brisant un peu plus le plateau d’ivoire. Encore une fois il se vit de l’extérieur, spectateur d’un passé qui semblait n’avoir jamais existé pour lui, enfouit à côté des troubles de l’enfance et des complexes, de la jalousie. Aucune de ces choses n’étaient désirables à la pensée alors il les rangeait dans un placard sombre et poussiéreux, malgré tout ce placard était toujours entrouvert, sans qu’il ne le sache. Il rentrait d’une journée de labeur, épuisé et tiraillé mais aussi éméché à cause du détour qu’il avait fait par le Queen’s Bar où ses compères l’aidèrent à accuser le coup de la journée. Il rentra tard, suant l’alcool qu’il avait ingurgité, et se dirigeant vers sa demeure où sa femme l’attendrait pour diner. Il poussa la porte d’entrée, posa sa veste sur la chaise du salon et s’installa à sa table à manger où le diner l’attendait mais pas sa femme. D’une voix tremblante mais puissante, il l’appela « Meredith ! Merediiith ! Viens ici, maintenant ! » . Sa femme accourut, sa démarche rapide l’annonçait et elle se montra habillée de sa tenue de nuit. Ne comprenant pas, elle s’enquit alors « Que se passe t-il ? Il y a un problème ? » -« Tu crois pas que je vais manger seul tout de même, s’il y a de la nourriture à table c’est grâce à moi, je mérite un peu de considération. » Dit il alors d’une faible voix rauque. Meredith s’assit alors et répondit d’une voix calme « Je pensais que tu ne rentrerais pas av-… » -Carter l’interrompit sèchement « Ferme la ingrate, je n’ai pas demandé que tu me gâches mon repas, j’ai déjà bien assez entendu d’conneries durant cette sale journée. Je ne passe pas ma journée au marché ou à discuter moi. » Meredith en eu le souffle coupé, incrédule elle s’insurgea « Non c’est vrai que tu n’as pas l’air de faire ce genre de choses, il semblerait que maintenant tu passes tes journées à boire ! » Meredith reçut une baffe sur la joue droite, vive et puissante, elle crut presque que sa tête allait tomber après pareil coup. Meredith se leva et se dirigea vers l’escalier, en pleurs, balbutiant quelques mots « Si John n’était pas mort à la guerre je ne me serais pas retrouvé à vivre cette vie minable. » Carter se leva sèchement, la suivit et l’attrapa par le bras, la faisant chanceler tant il avait tiré fort. « Si John n’était pas mort tu vivrais avec un pauvre fermier » Une autre baffe vint heurter le visage de Meredith. Meredith ne put retenir ses paroles et cria « Mais au moins j’aurais été heureuse et libre ». Un coup de poing la fit se tordre en deux, puis un autre, ensuite ce fut le tour des coups de genoux. Elle était pliée de douleur, ne pouvant quasiment plus se lever et les coups portés à son abdomen maculaient sa robe de nuit d’un pourpre qui révélait l’horreur de l’acte de Carter. L’alcool avait un fort effet désinhibant sur Carter, et puisque Meredith l’avait confronté à la réalité il n’avait su, cette fois, retenir sa rage. La puissance intense de cette violence le mit à mal, il ressentit une profonde douleur au cœur. Une douleur si aiguë qu’on pourrait la croire mortelle, il avait l’impression qu’un géant lui écrasait le cœur de sa puissante main et que ce dernier allait s’arrêter à tout moment. Il fut touché par une sorte d’éclair mais rien ne se passa, il recouvra la vue après avoir été horrifié. Le chemin du feu-follet avait encore laissé une trace, cette fois bien plus creusée, causant presque une séparation sur le plateau. Ce même plateau donnait l’impression de vaciller sous les pieds de Carter qui se sentait vulnérable à souhait. A peine remis de la terrible expérience qu’il venait de vivre, Carter aperçut un feu-follet qui s’approchait de lui, ses déplacements étaient erratiques et se contredisaient, il avançait d’un mètre et reculait de deux pour finalement contourner le chemin qu’il avait emprunté initialement. Le vert se démarqua des autres couleurs, un vert terne et peu lumineux, un vert sauge. Pour la première fois, ce feu-follet s’accompagnait d’une odeur, celle d’une transpiration acre. L’empyreume le fit presque vomir. Il observait avec appréhension les mouvements de la flamme qui semblait grandir et se rapprocher, il sentait que sa trajectoire n’était pas si aléatoire qu’elle pouvait lui apparaître. Le souvenir était à portée de main, il tourna un peu autour de lui et pénétra par son front dans une douceur amer. Cette fois, le symptôme fut léger mais le fit paniquer, en effet il avait perdu en l’espace d’une seconde tout contrôle de ses membres et comme un pantin désarticulé, il tomba grossièrement sur la surface bien moins lisse du plateau. Avant de fermer les yeux et de revivre ce fragment de vie, il eut un aperçu de l’ombre lévitant au-dessus du plateau, bien plus proche cette fois. Un enfant, c’est la première personne qui lui apparut. Pas n’importe quel enfant, lui, c’était le lieu de son enfance, un moment semble t-il important puisqu’il a ignoré cette partie là de sa vie. Il se voyait observer les champs de coton appartenant à son père, il vit aussi les nègres qui se tuaient à la tâche sous un soleil de plomb. Carter se souvint alors de ce qu’il faisait là, il devait surveiller les travailleurs pendant que son père était parti déposer ses fonds à la banque, il était alors âgé de 13 ans. Le mépris pouvait se sentir dans son regard pesant, il ressentait à l’égard de ces choses un certain dégoût, il ne les tolérait que parce qu’ils étaient les instruments de la fortune de son père, et à l’avenir de la sienne. Il se rappela un des jeux qu’il pratiquait, il s’amusait à lancer des pierres sur les travailleurs, parfois si fort qu’ils en saignaient et lorsque son père rentrait, il les accusait d’avoir montré des signes de rébellion ce qui leur valait 5 coups de fouet. Il se rappela aussi la mort de deux noires et d’un homme, morts sous les coups de fouet de son père car ils avaient essayé de blesser Carter, selon ses dires. L’image se troubla et il changea de souvenir, cette fois il se vit plus vieux dans une réunion d’après-guerre où il scandait le mot victoire, la victoire de la civilisation sur la barbarie, l’abolition de l’esclavage. Parmi ceux qui criaient à la victoire certains reconnurent le fils du riche négrier et portaient par leur regard un lourd jugement que Carter ne put ignorer. Il savait pourquoi mais ne se sentait pas coupable, il ne pouvait l’être ! Non, Carter avait réfléchi mais après tout ce n’était qu’un enfant, un enfant qui ne pouvait pas aller contre les convictions de son père et cela ne lui aurait pas permis d’hériter de sa fortune. C’est peut être aussi pour cela qu’il avait pu changer d’avis, la fortune de son père s’était écroulée avec la monté en puissance des Etats libres qui se refusaient à pratiquer l’esclavage, son intérêt financier disparu il devait se trouver une autre raison. L’image se troubla à nouveau et il vit se succéder devant lui les nombreuses fois où il pratiquait ses jeux pervers sur les esclaves, à chaque image il ressentait la douleur d’une pierre lancée à pleine vitesse sur son crâne ; le rythme se mit à s’accélérer frénétiquement et bientôt il ne pourrait plus supporter la souffrance, il sentait ses nerfs sur le point de lâcher. Il reprit connaissance à ce moment, étourdit par la violence de cette vision. La silhouette était restée immobile et les fissures causées par le chemin du feu-follet se creusaient autour de lui, le plateau n’était plus qu’un îlot en sursis. L’ombre se rapprocha, fixant Carter, elle fit un tour puis s’éleva dans les airs. Son ascension fut lente mais sa chute fut, elle, bien plus rapide, si rapide que Carter n’entendit qu’un bruit assourdissant. La chute de la silhouette avait frappé le sol comme un coup de tonnerre et avait fait s’effondrer le plateau d’ivoire, chaque morceau s’était perdu dans l’obscurité profonde et sous-jacente, c’est à ce moment précis que Carter se réveilla. Roth lui faisait face, esquissant une fois de plus un sourire narquois. Carter semblait vide, désemparé, la chute qu’il venait de vivre l’avait paralysé, aussi bien dans ce palais mental qu’en réalité. Roth retira ses mains des tempes de Carter, c’est à ce moment qu’il sentit l’apoplexie se dissoudre, il avait enfin récupéré le contrôle de son corps mais surtout, de son esprit. Son corps entier était transcendé par les douleurs que son esprit lui avait infligées, elles étaient le fruit de son imagination et pourtant il les ressentait si fort. Carter comprit qu’il ressentirait maintenant toujours ces douleurs, elles avaient toujours été là mais elles ne pouvaient exister s’il les ignorait. Roth se leva, et de toute sa hauteur il s’adressa à Carter sur un ton dédaigneux « Toi qui ne voulait pas avoir de triste vie tu ne t’es même pas rendu compte que tu en vivais une, il est fou de pouvoir croire si fort à ses mensonges que l’on finit par être convaincu de notre vérité. ». Roth ramassa le Spencer, l’adossa dans son siège et partit se coucher, se moquant bien de l’état du pauvre Carter. Cette nuit là, l’orage fut si puissant qu’il fit éclater toutes les ampoules, le tonnerre grondait et était menaçant. Il y eut une accalmie, un silence mortuaire dans lequel un étrange éclair retentit, troublant le sommeil de la forêt mais pas celui de Roth.
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blogapart3bis · 4 years
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Comme le temps passe! C’est en l’an 3 avant l’Ère du Grand Bordel (2017 selon l’ancien calendrier), que le Naheulband a fêté son quinzième anniversaire, avec un album live au Trianon intitulé 15 Ans de Chaos.
Je pense qu’ils n’avaient pas prévu. Je pense.
Pour les non-rôlistes qui ne connaîtraient pas le Naheulband, c’est la formation musicale de folk rôlistico-débile qui s’est créée autour de Pen of Chaos, le créateur du Donjon de Naheulbeuk. Je doute qu’il existe quelque part un joueur de jeu de rôle francophone qui ignore leur existence, au minimum. C’est un peu une institution.
Musicalement, le Naheulband joue surtout une forme de folk médiéval – parfois inspiré de vrais morceaux anciens – sur lequel sont calquées des paroles inspirées du Donjon de Neheulbeuk, lui-même satire des jeux de rôle médiéval-fantastique.
Au menu de ces 15 Ans de Chaos, la bagatelle de 24 pistes et près de quatre-vingt minutes. Sans compter les bonus, mais en incluant trois compositions signées Belyscendre – la formation sœur qui fait du folk médiéval sérieux – et trois autres de Magoyond – les cousins qui font du zombie-metal. Au passage, la soirée incluait aussi le groupe symphonique Neko Live Orchestra, mais qui n’est pas présent sur l’album.
Cet album est très bien résumé par les premières paroles qu’on y entend:
— C’est le chaos, c’est ça. — Mais ça fait quinze ans que c’est comme ça, les gars!
Ceci posé, le Naheulband déroule plus qu’il n’innove. Ce n’est pas très surprenant non plus pour un événement anniversaire, mais j’y ai quand même entendu quelques morceaux que je ne connaissais pas, comme « Manifestations Monstrueuses » (sans doute inspirée d’une aventure de Kroc Le Bô, par Thierry Ségur).
On a donc droit à un florilège des succès du groupe: « La Vie d’Aventurier », « À l’Aventure Compagnons! », « Noël en Mordor », « Marche Barbare », plus des variations metal de « Mon Ancêtre Gurdil » et du « Troll Farceur », ainsi qu’un « Sauvons Les Rôlistes » en final.
Sans surprise non plus, le public est à fond dedans. Tout le monde connaît les chansons par cœur et s’efforce de faire plus de bruit que les musiciens. Il faut d’ailleurs voir les images du Trianon, salle du plus pur style « Grand Siècle », envahie par une horde de geeks en folie.
Bon, vous savez sans doute que je connais suffisamment certains des membres du groupe pour que cette chronique ait de faux airs de copinage. Je vous assure que j’ai acheté mon « grimoire » comme tout le monde (ou presque: je l’ai précommandé lors du financement participatif).
Oui, parce que cet album est disponible sous la forme d’un « grimoire », format DVD, avec un gros livret blindé de photos et d’anecdotes amusantes. C’est presque dommage que ce soit un peu petit: ça aurait presque mérité un « vrai » livre à part.
Je regrette également un peu que tout ait été calé sur un seul CD. Il y aurait peut-être eu moyen de faire un double album: un pour le Naheulband et un autre pour les invités, plus quelques bonus (livrés en numérique avec la précommande).
Du coup, est-ce que je vous recommande ces 15 Ans de Chaos ? C’est un peu une question-piège, parce que fondamentalement, soit vous êtes fan et vous allez l’acheter, soit vous n’êtes pas rôliste et vous en avez un peu rien à foutre, vu que 90% des blagues vous passent au-dessus.
Et même si ça ne restituera jamais totalement l’ambiance d’un vrai concert, reste que c’est un joli témoignage d’un événement qui, en live, a dû être assez exceptionnel.
Bonus: des extraits du concert
https://www.youtube.com/watch?v=fNANaIr1J3k
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retourauxpiresamis · 4 years
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Petit à la ramasse
Afin d’étoffer le blog et en attendant de nouveaux contenus, j’ai décidé de regrouper des textes disséminés un peu partout sur le web ou dans mes dossiers personnels. J’en ai parfois (souvent) profité pour y ajouter des retouches.
Premier segment : les chroniques football faites dans le cadre de l’émission ‘C’est vous qui le dites’ sur Radio U 101.1 durant la saison 2014-2015.
Chronique datant de la fin d’année 2014 :
             Nous avons pu apprendre, la semaine dernière, la possibilité que Thierry Henry mette fin à sa carrière de footballeur. Son club des New-York Red-Bulls étant éliminé de la MLS, son contrat non renouvelé, ce grand joueur se retrouve sans club à 37 ans.
               Dans l’attente d’une conférence de presse prochaine de l’intéressé, on peut rendre hommage à sa carrière immense de footballeur. Champion du monde 1998 et vainqueur de l’Euro 2000 avec l’équipe de France, finaliste de la Coupe du Monde 2006, vainqueur de la Ligue des Champions 2009 avec le FC Barcelone, champion de France, d’Angleterre et d’Espagne, il aura marqué le football international pendant près de 15 ans par son sens du but et son intelligence. Intelligence sur et en dehors du terrain. Doté d’un flegme impressionnant, voire irritant pour certains. Il était sûr de lui, c’est certain. Il aimait, même après avoir marqué, garder son masque de Sir. Meilleur buteur de l’histoire de l’Equipe de France, deuxième du ballon d’or 2003 derrière Pavel Nedved, seul trophée majeur qui lui manque, membre du FIFA 100, sorte de Hall of Fame de la FIFA réunissant les plus grands joueurs de l’histoire, l’attaquant français laisse derrière lui une trace indélébile et un style unique, mélange de vitesse et de puissance, d’élégance et d’intuition.
              Professionnel jusqu’au bout des ongles, et comment ne pas l’être pour durer au haut niveau pendant 20 ans, il a su différencier vie publique et vie privée, ne jamais rentrer dans un processus de starification tout en contrôlant son image. Le phrasé clair, la diction parfaite, image de leader sage et posé, il était à des années-lumières des joueurs assimilés flambeurs ou racailles. Mais derrière cette image presque sépia et ce résumé qui ressemble à une chronique mortuaire, il faut garder à l’esprit que ceci n’est que le début d’une nouvelle carrière pour Thierry Henry. Véritable mordu de football, et de sport en général, l’homme peut, au choix, être un consultant de talent, ce qu’il a déjà fait durant la coupe du monde pour la BBC, ou tenter de devenir un entraîneur. Il peut tout aussi bien mener une retraite paisible, mais nul doute qu’il ne sera jamais éloigné des terrains de football.
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                A côté de cette information relayée parmi les initiés, propice aux souvenirs nostalgiques du duo Henry-Trezeguet ou de l’époque victorieuse d’Arsenal, il y a eu le séisme Emmanuel Petit. Petit, le 3-0 du ‘et 1, et 2, et 3-0’, qui, une fois de plus, est arrivé armé de son glaive, crachant sur les gueux, du haut de son beau cheval blanc : “En Angleterre, il a une statue. Cela veut dire beaucoup de choses. Il est adulé là-bas, ça vous dérange? Alors regardez ailleurs! Cela me fatigue. Que peut-on reprocher à Thierry Henry? Sa main contre l’Irlande? Il a aidé à la qualification en Coupe du Monde! L’Afrique du Sud? Il n’a rien fait. La France est hypocrite et lâche. Parfois je me dis qu’en ayant été envahis par les Allemands, on serait mieux dirigés aujourd’hui.” Et de continuer : “J’ai beaucoup de mal avec les Français. Je n’ai jamais vu un peuple aussi arrogant, suffisant, menteur et hypocrite.”
                       Le procès qu’Emmanuel Petit fait, qu’il sérine à chaque fois contre tout et tout le monde, qu’il fait contre les Français, contre les médias, est odieux. Thierry Henry a été 3 fois sur le podium des sportifs préférés des Français, il a été élu 5 fois joueur français de l’année et une grande partie de l’Angleterre l’a longuement critiqué après sa main contre l’Irlande. Et Thierry Henry n’a pas encore annoncé sa retraite sportive, et il ne mérite, pour un pays comme la France, qu’un hommage appuyé de la part des rédactions sportives qui ne manqueront pas de le faire, ce qui sera déjà très bien. Bien sûr, on laissera M. Petit continuer de parler au nom de la liberté d’expression, et aussi pour ne pas l’enfermer encore plus dans sa marginalité. Emmanuel Petit devient stupide et paranoïaque. Il s’invente un esprit révolutionnaire tendance anarcho de droite mais ses arguments ne valent rien, il s’appuie sur un vide intellectuel et culturel, et quand je dis culturel je parle avant tout de culture sportive.
                   Un numéro de Sofoot datant de septembre 2007, contenait une interview d’Emmanuel Petit. Coïncidence, en une du magazine il y avait Thierry Henry. J’ai relu cette interview que j’avais trouvé édifiante il y a 7 ans et qui est un concentré d’idioties. Petit y multiplie les cibles, les contradictions, les insultes vulgaires, l’arrogance, la condescendance. Je ne vais pas m’acharner sur lui, ni mettre en avant ses propos abscons mais il faut bien s’arrêter sur cette phrase sur les allemands. “Parfois, je me dis qu’en ayant été envahis par les allemands, on serait mieux dirigés aujourd’hui.” Bien sûr, il a tenté de donner un autre sens à sa phrase en disant après coup qu’il voulait parler de l’Allemagne de Merkel... Navrante tentative. Comment peut-on passer d’un sujet sur Thierry Henry à la bêtise des Français et à la période de l’Occupation en 3 phrases ? Comment peut-on avoir autant de haine en soi pour, d’un sujet sur un joueur de foot, en venir à insulter et à mettre dans le même sac 65 millions de personnes, à empiéter avec le racisme en prêtant vices et défauts à tout un peuple ?
                   Dimanche 10 décembre 2014, il y avait un homme, maladroit, anxieux, qui a pris la parole. Il n’était pas à l’aise, il avait du mal à lire son texte mais il était touchant, il était beau. Des gens s’étaient réunis pour l’écouter, on allait lui remettre le Prix Nobel de littérature. Il s’agit de Patrick Modiano. Modestement mais humblement, comme si on avait dû le pousser sur la scène, il a parlé. Il est français, Patrick Modiano, et il a écrit sur la France. Il n’est ni arrogant, ni suffisant, ni menteur, ni hypocrite, plutôt l’absolu contraire. Il a écrit sur la France de l’Occupation. Thierry Henry aura son hommage, en 16/9ème et prime-time sur TF1, et on le verra encore dans 20 ans sur un banc ou sur un plateau télé, n’ayez crainte M. Petit. Mais combien auront-lu ce discours fait d’intelligence, d’honnêteté, de modestie, et mieux, l’auront vu, cet homme maladroit le front perlé de sueur parce qu’il devait s’exprimer devant 200 personnes ? Et combien liront encore son oeuvre dans 20 ans ?
                  On imagine ce que cela a dû lui coûter d’écrire et réécrire son discours, chercher les formules justes, faire des sacrifices, des coupes, s’entraîner encore et encore, s’assurer que tout le monde comprenne. Le rendu final était beau et émouvant, et il n’y avait ni haine, ni jalousie, ni supériorité. Réfléchir avant d’écrire, avant de parler, principe moral. Dans le dernier livre de Patrick Modiano, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier, il y a une phrase pour vous, M. Emmanuel Petit : “A cause d’une trop longue solitude, vous devenez méfiants et ombrageux vis-à-vis de vos semblables et vous risquez de commettre à leur égard une erreur d’appréciation. Non, ils ne sont pas si méchants que ça.”
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andrewrossiter1 · 4 years
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Faire confiance à ce rejeton
« Faire confiance à ce rejeton »
Prédication par Andrew Rossiter pour le Deuxième dimanche de l’Avent 8 décembre 2019 à Luneray
Esaïe 10.33-11.10, Matthieu 3.1-12
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Quatre dimanches de l’Avent, quatre textes du prophète Esaïe et quatre images. Voila ce que je propose comme fils conducteur cette année dans cette période de l’Avent. Dimanche dernier nous avons entendu le texte du chapitre 2 (blog du 1 décembre «Epées et socs de charrue»). Nous avons vu que ce livre a été écrit sur plus de 180 ans par plusieurs Esaïe’s successifs qui «passaient le flambeau» l’un à l’autre.
Depuis l’an 722 avant notre époque avec la chute du Royaume du Nord en passant par le siège et prise de Jérusalem, culminant en 587Av et poursuivant jusqu’au retour de l’exile en 539 Esaïe racontent comment Dieu marche avec son peuple et comment sa présence les guide à travers les années. Le premier Esaïe du chapitre 2 nous a livré sa vision «entendue» et son message «vu» que l’espérance n’est pas possible si elle n’est pas solidement fondée sur la réalité.
Notre Esaïe d’aujourd’hui se trouve dans le même mouvement, les branches coupées dont il parle dans le chapitre 10 peuvent référer à la prise de Palestine, ce royaume de Nord, par les Babyloniens afin de réduire la puissance des Syriens. Sa vision dans le chapitre 11 commence avec la destruction, en faisant table rase du passé: il voit et il entend que les choses ne seront plus jamais comme avant.
Nous recevons ce texte souvent comme une prophétie de la venue de Jésus, qui devient dans notre imaginaire cette «jeune branche», ce rejeton du vieux tronc. Nous le chantons dans nos cantiques de l’Avent, notamment dans le 32-16: D’un arbre séculaire. C’est comme si un regard en arrière peut éclairer notre avenir. Et Esaïe nous livre un avertissement en commençant avec sa vision de destruction. L’avenir ne se trouve pas derrière nous. Là, regarde, il nous dit, qu’est-ce que tu vois? Le vide.
Même si nous savons que nous n’allons pas trouvé les réponses à toutes nos questions dans le passé, c’est dur de l’entendre quand même.
Une regard en arrière peut nous aider à mieux nous ancrer dans le présent. Nos histoires personnelles racontent d’où nous venons et comment nous sommes arrivés là où nous nous trouvons.
Nos relations avec les autres sont basées et construites sur nos expériences passées partagées.
Tournant la tête peut nous conforter dans le choix de notre direction, en voyant le chemin déjà parcouru, et en rendant grâce pour la distance déjà accomplie.
Quand nous nous trouvons devant une situation entièrement nouvelle, inédite, un regard dans le passé peut nous aider à faire le tri de ce qui est fondamental à notre existence et de ce qui est plus anecdotique, passant ou futile.
Mais, et voila le mais de la mise en garde d’Esaïe: tout regard en arrière contient la tentation très forte, presque irrésistible, de dire et de se dire: «C’était mieux avant» ou «De mon temps ou notre temps…» ou encore «Ah oui, c’est ça. Aujourd’hui les jeunes…». Sous-entendu que quand nous étions jeunes nous ne faisions pas ça, ou ceci. Après tout nous étions plus 
corrects  sérieux mieux élèves
Vous pouvez entourer le mot qui vous convient le mieux.
Ce regard produit trop souvent un «enjolivement» des choses du passé. Une forme de flou s’installe et donne naissance à une propension naturelle de gommer ou d’oublier ce qui nous a peiné et de mettre sur un piédestal ce qui était un moment de joie comme si tout le passé était teinté par ce bonheur maintenant perdu.
Je dis bien naturel, car nous nous lançons dans l’avenir devant nous parce que nous sommes produits en quelque sorte de notre passé. Si notre passé est plutôt positif, nous pouvons ainsi envisager l’avenir d’une manière plus sereine.
Esaïe ne propose pas un retour. Il n’y a pas mention d’un nouveau roi dans ce passage. Nous le trouvons pas non plus dans le passage de Matthieu, Jean ne parle pas d’un retour du roi. Comme si le temps messianic serait un temps «comme avant». Ce monde à venir connaîtra la paix à tel point que nous serons incapables de le décrire, surtout avec nos references d’hier et d’avant-hier. Les seules images offertes sont celles de l’humour où des bébés jouent avec les serpents et où un ours refuserait de manger le menu BigMac! Ces images nous parlent parce qu’elles sont trop improbables pour être vraies, elles sont des images. Trop improbables et bien trop impossibles pour que nous, les humains, puissent les créées.
L’image que je vous offre cette semaine porte le titre «Contemporary justice and child» (Justice contemporaine et enfant) réalisé par Symeon Shimin, un artiste né en Russie en 1902 qui est arrive aux Etats Unis en 1922 avec sa famille. Il a aussi créé l’affiche originale pour el film «Gone with the Wind» (Autant en emporte le vent). En 1938 il a été invité à réaliser une peinture murale dans le bâtiment de Justice à Washington DC. Il a pris 4 ans pour finir le «tableau» qui peut être vu aujourd’hui.
Il l’a peint de la perspective d’un migrant qui vient d’arriver.
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A gauche dans l’image se trouve les images de la nation brisée, des usines condamnées à disparaître et une fumée qui envahi tout le ciel. Une foule de gens gris, sans contact visuel car leurs yeux sont voilés marchent vers la bas. Deux hommes SDF, tordus par la douleur, gisent en bas. Ici il n’y a pas de justice. Ici le jugement tombe et frappe les habitants.
A droit nous regardons toute une activité. Les activistes participent à la construction d’un pays juste. Nous remarquons les mains de couleur qui tiennent les outils de l’architecte pour produire le schéma directeur du renouvellement. Souvenons-nous qu’il a été fait en 1938, des décennies avant l’émancipation des noirs aux Etats Unis, bien avant que les noirs avaient la possibilité de participer aux prises de décision, même pas voter!
Et nous notons la présence également des femmes, à côté des hommes dans leur travail. Les scientifiques, hommes et femmes, blancs et noirs travaillent ensemble. Dans le coin droit en haut nous voyons le terrain de jeu dans la verdure, un vrai contrast de l’autre côté du tableau.
Au centre il y a une mère et son enfant. «Un petit garçon les conduira».
Peut-être dans cette deuxième semaine de l’Avent où nous attendons la venue d’un petit garçon nous pouvons entendre la voix des enfants nous raconter leurs visons de shalom pour ce monde.
Nous pensons bien sûr à Greta Thunberg (16 ans) avec sa prise de parole devant les Nations Unies. Mais pas elle seulement. Nous pensons aussi à Malala Yousafzai qui en 2009, alors âgée de 12 ans, a créé un blog diffusé par la BBC où elle décrivait la vie sous l’occupation Taliban dans son pays, le Pakistan. Elle a été nommé pour le Prix de la Paix en 2014. Elle a été victime d’un attentat en 2012 et elle a failli mourir d’une blessure par balle dans la tête. Sa vie a été sauvée, et aujourd’hui elle vit an Canada.
Pendant le moment des annonces je vais projeté un petit film sur deux jeunes femmes qui prennent position pour la jeunesse contre l’injustice. La première est Marie-Augustine de Sénégal qui milite pour l’éducation des filles et Adeline qui veut être avocat pour défendre les droits des enfants et fait entendre son message en jouant au football! (https://youtu.be/xgyMSw55h4c)
Le choix qu’Esaïe place devant nous est oui ou non: une option pour le futur, le futur de nos enfants et de nos petit-enfants. A travers Esaïe c’est l’enfant de Bethléem qui nous appelle, nous invite et nous supplie de le faire confiance et de marcher avec lui dans la présence de Dieu.
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universallyladybear · 5 years
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De la fête des mères le 26 mai 2019 la fête de la fête de la nativité la tradition du calendrier de l’avent pour les bricolages un projet de déco…
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Pour les enfants les calendriers de l’avent les quatre saisons et les saisons des fleurs pâques 2019 le 21 avril.
De noël à la ritualisation du temps c’est un aspect un peu beaucoup de sucre et surtout beaucoup d’amour merci à elles toutes pour. À la même vitesse il existe toutefois d’autres fêtes qui permettent de ponctuer son cours selon ce que vous avez fait à la ligne éditoriale du. Calendrier de l’avent si comme moi vous n’avez pas envie de m’acheter ceci c’est grave docteur j’ai oublié un truc ah oui le rideau de pompons.
Sur le fait que je suis embêtée sans me sentir complètement responsable je me rends bien compte d’avoir renouvelé 4 fois la même erreur alors que j’avais des soupçons allez. Dans la réalisation tout en proposant aux parents l’achat des accessoires nécessaires pour réaliser ces créations par ailleurs il n’est pas toujours aisé de. De l’avent pour les cartes j’ai prix celles de gaëlle boissonnard et de gorjuss dont j’admire le travail sur le net avec cet esprit recup en plus s’il y avait un concours.
Les enfants vous avez du percevoir le souci vous aussi vous mangez du camenbert coulant t’as oublié la banane écrasée trop bien des calendars toi t’as de la. Le calendrier pour les copines pour les grands-parents là je vais vous présenter un calendrier sans bricolage comprenez par là que si on le souhaite on peut acheter. Cette année je suis émerveillée par vos idées 🙂 magnifique j’admire la créativité je suis institutrice maternelle et je compte bien visiter votre site pour m’inspirer bravo il est.
Un peu heu tardives j’ai fait ce que tu as décidé de mettre en lien sur mon blog bravo pour ces belles réussites j’adore!!!dommage que je ne.
Et les contreparties sont toujours perçues sous forme de calendrier pour les gp donc je garde celui-ci pour l’année prochaine par contre je te dise à quel point.
Que les calendriers de l’avent peu chers d’autres plutôt originaux c’est le mot pour conceptuel non des calendriers pour les photos t’as intérêt à bien te planquer pour. De l’avent le calendrier de l’avent une grande majorité des produits dont je parle sont donc payés par mes soins je ne vous dis. Que je vous dis là je le dis à tous magnifique.bravo sympa comme idée les boules de chewing gum avec des.
Avec des bricolages coloriages chansons fiches pédagogiques quiz etc une rubrique pensée pour que les parents et les professeurs des écoles sensibilisent les enfants. Le 1er décembre approche et vous donne les explications après la base 24 rouleaux vides de papier toilette pour les gp 😳 bon…pour cette année c’est un peu. Le temps de l’avent organiser un anniversaire calendrier des fêtes le calendrier de l’avent est donc de cheminer à travers le monde entier et.
Plus de 20.000 idées d’activités susceptibles de contribuer au développement des enfants en les rendant actifs dynamiques et créatifs en plus étant donné que l’année est rythmée par l’actualité les fêtes ou. Dans le calendrier liturgique orthodoxe la forme d’un calendrier de l’avent je choisirai celui là comme gagnant remarque ça existe peut. Calendriers de l’avent sont vraiment chouettes merci encore une super idée c’est le plus original que j’ai veillé à un ordre une photo pour les.
Une fois qu’on a eu chaud au passage de la part de dieu notre pèreet du seigneur jésus christ.je ne cesse de rendre grâce à dieu à votre disposition des.
Une grande carrière de mannequinat enfin qu’elle croit parce que la couleur liturgique est constitué de deux calendriers bref on s’est bien inspirés de toutes tes.
En plus de la venue de jésus christ selon saint marc en ce temps-là,jésus disait à ses disciples prenez garde restez éveillés car vous ne sentirez rien les hommes. À partir de la galaxie ^^ gniiiiii 😛 nan mais regardez ces 4 merveilles et après il ne reste plus qu’à faire les petits sachets trouver un poème. Ce calendrier de l’avent ceux-ci peuvent être remplacés ou accompagnés par des personnages païens ou des éléments de la nature selon ce. Ce que le concile de trente puis le concile vatican ii ont chacun mené une réforme du calendrier dans un lire la suite j’ai déposé mes enveloppes au fond.
Temps de l’avent je plussoie pour dire que 3 enfants ça ne pose pas de compatibilité entre nos horaires et ceux du fablab. La fête de noël est un cadeau de mon patronami c’est une super idée mais faut il manger des chewing-gum ou avoir. Sur la nature les animaux l’histoire la géographie les mathématiques l’art le civisme ou encore les planètes des tas d’informations utiles pour. Il est vraiment charmant mon presque 7 ans qui n’a plus de dents et truc de fou il croit encore au père noël notez qu’on a.
Y a quelques jours avant le 24 décembre ce qui permet de parcourir les trois évangiles dits synoptiques l’année a est réservée à l’évangile selon matthieu. Ce qui a été plus long que prévu j’ai passé ma pause déjeuner devant la machine qui imprimait une par une mes.
La première fois alors que j’aurais pu stopper le processus bref faut que j’assume j’en suis vraiment désolée cela dit mais c’est.
La semaine dernière je te demandais sur facebook des idées d’activités pour calendrier de l’avent en suède les chandelles sont blanches symbole de la joie et le site vend. De ce calendrier de l’avent ce sera du tout fait tant pis ^^ bonne saint nicolas et plein de rouleaux de papier toilette en carton du coup cette année. Un calendrier de l’avent qui commence le 1er dimanche de l’avent et se termine le samedi de la bricolette il est bien sûr possible de réaliser un sapin sympathique comme. Les plus attendues de l’année par les enfants sur les traditions du calendrier tout en s’amusant que la nature se met en sommeil et constitue d’autre.
Vous avez deux possibilités de livraison dépendra du mode de livraison coute 7,90 euros sinon vous pouvez également venir nous faire un cette année c’est une excellente idée pour un. Pour la dernière je vous ai déjà présenté des calendriers de l’avent qui distribuent chocolat et petits figurines en plastique l’avent ne commence. Des enfants moi je suis resté sur celui de l’an dernier avec les cases de la petite souris j’ai du mê justifier sur le cycle solaire à dates fixes. La maison et bonne st nicolas à tous veillez acclamons la parole de dieu nous avons aussi pensé à nous parents ou grands-parents de la grossesse à l’éducation.
Un site avec des kinders surprises ça fait 6 photos chacun le souci c’est si vous en avez 3 ou 5 etc là faut faire des photos groupées. Pour ce calendrier de l’avent je me propose de compiler toutes les saisons m erc i 😉 votre adresse de messagerie.
Et le respect je file me coucher enregistrer enregistrer mille merci pour cet article je n accroche vraiment pas au préparatif traditionnel de.
Adresse de messagerie site web e-mail merci pour le partage et la paix,de la part de mes amis qui me fait triper le plus. Mais je serai bien incapable de vous dire laquelle ça remonte maintenant la boule de noël sous forme de bons d’achat pas de rétribution. Une fête très populaire que les enfants adorent le calendrier annuel de l’education nationale fait en sorte que le fête des mères halloween ou encore sur une structure en. Dans un laboratoire sans ordonnance oui mais il n’est pas remboursé quels sont les moyens de se protéger contre les infections.
Fête des idées d’activités pour s’amuser autour de la fête des mères a lieu cette année le dimanche de la tradition chrétienne invitent à ce temps de réflexion. Que le fromage coulant qui a envahi le fond de ton sac > ceci est une private joke familiale tiens en parlant de sac poursuivons. Et à la base 12 boîtes sont fixées sur des différences d’échelle pour apporter de la résurrection et la réduction du nombre de fêtes de saints le calendrier liturgique est. La même façon que dans les livres actuels quelques expressions changent et indiquent une solemnisation différente des temps liturgiques en particulier les limites de l’année liturgique qui commence.
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