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#chambre de Claire
nerdsquadplus1 · 9 months
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Paris Kids Room Study Space Medium-sized modern kids' room image with blue walls and a light wood floor.
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Paroles de "La Chanson Des Vieux Amants" Jacques Brel
Bien sûr, nous eûmes des orages. Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol. Mille fois tu pris ton bagage. Mille fois je pris mon envol. Et chaque meuble se souvient. Dans cette chambre sans berceau. Des éclats des vieilles tempêtes. Plus rien ne ressemblait à rien. Tu avais perdu le goût de l'eau. Et moi celui de la conquête
Mais mon amour. Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour. Je t'aime encore, tu sais, je t'aime. Moi, je sais tous tes sortilèges. Tu sais tous mes envoûtements. Tu m'as gardé de pièges en pièges. Je t'ai perdue de temps en temps. Bien sûr tu pris quelques amants. Il fallait bien passer le temps. Il faut bien que le corps exulte. Finalement finalement. Il nous fallut bien du talent. Pour être vieux sans être adultes
Ô mon amour. Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour. Je t'aime encore, tu sais, je t'aime. Et plus le temps nous fait cortège. Et plus le temps nous fait tourment. Mais n'est-ce pas le pire piège. Que vivre en paix pour des amants. Bien sûr tu pleures un peu moins tôt. Je me déchire un peu plus tard. Nous protégeons moins nos mystères. On laisse moins faire le hasard. On se méfie du fil de l'eau. Mais c'est toujours la tendre guerre
Ô mon amour. Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour. Je t'aime encore, tu sais, je t'aime
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homomenhommes · 1 month
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 132
Emma WE à la baule Hôtel Casino l'Hermitage
L'absence suivante de Marc, Emma s'est payé les services de son Escort boy préféré (c'est à dire moi).
Je suis passé la chercher dans mon nouveau bolide. Trop bonne cette caisse ! Elle m'avait juste dis de faire un bagage bord de mer pour 4 jours. Donc, draps de bain et maillots, chemisettes, polos et bermudas, baskets, lunettes de soleil et graisse à traire (je commence à être suffisamment bronzé pour tenter ça). Je n'oublie pas mon oreille et décide du diamant qui rend mieux sur mon cou bronzé actuellement que le rubis.
Elle est en robe d'été très légère. Petit bagage dans le coffre et nous voila parti direction Nantes. Je suis ses explications au fur et à mesure. Saint Nazaire, passage par la cote : Saint Marc où Tati a tourné les vacances de monsieur Hulot, Pornichet jusqu'à La Baule et destination hôtel de l'Hermitage où elle avait réservé une suite. Après avoir fait déposer nos bagages, nous avons déambulé dans l'hôtel pour repérer restaurants et salle de sport (2 piscines et une salle de muscu / training).
Nous avons croisé quelques " mères " avec leur fils et quelques hommes accompagnés de " neveux ". Pour nous c'est très clair et nous ne nous en cachons pas. Je la tiens par la taille sans équivoque quand à nos relations. Nous avons le temps pour un bain avant le dîner. Retour à la chambre ou nos sacs avaient été défaits et nos affaire rangées dans le placard. Alors que nous nous déshabillons pour enfiler nos maillots de bain, je ne peux résister à la vue de son corps encore parfait, en contre jour. Je suis nu aussi et je me colle dans son dos. Mes mains faisant le tour de son corps pour aller épouser le galbe de ses seins. Elle est plus petite que moi quoique grande pour une femme (1m75). Ma bite dressée contre mes abdos glisse dans le haut de ses fesses (elle a de très grandes jambes) et je masse doucement la peau satinée de ses tétons. Sa respiration raccourcit et ses tétons gonflent et se dressent. Je plie les jambes et passe ma queue entre ses cuisses, mon gland vient alors frotter les lèvres qui protègent son sexe. Doucement je pousse sur ses épaules et la pousse en avant. En même temps, son bassin bascule et bite vient tout naturellement s'enfoncer dans son vagin. Elle est brûlante ! Je la plie un peu plus, elle prend appui sur la table basse et je peux saisir ses hanches pour un assaut en règle. Alors que je la lime sur toute ma longueur, faisant en sorte qu'elle apprécie mes va et vient par une variation de vitesse et d'angle de pénétration, mes pouces écartaient ses fesses et sa rosette m'apparait. Je laissais couler un filet de salive juste dessus et utilisais mes pouces pour la faire entrer. Je suis tout luisant de son lubrifiant naturel, je sors complètement, pose mon gland au dessus sur l'anus et attend qu'elle me demande d'y aller. Emma n'attend pas et recule brusquement. Elle s'empale d'elle-même sur mon sexe. Je la laisse faire et elle continu jusqu'à me prendre en entier. Je reprends les commandes et démarre une sodomie puissante. Elle a beau s'accrocher à la table, mes coups de rein la soulèvent à chaque coup. Elle me masse à coup de contractions anales et alors que je cherche à sortir pour juter, elle me serre en elle et j'explose. Mes mains sur ses épaules la plante le plus possible sur mon pieu.
Douche, maillots, peignoirs et nous descendons à la piscine extérieure. Je n'avais pas fait attention mais elle est d'eau de mer. Agréable le petit goût salé.
Quand nous quittons nos peignoirs, nous sommes admirés. Bon je ne suis pas trop mal fait mais Emma pourrait n'avoir que 30ans tellement elle est svelte et bien faite. Je fais le tour du bassin avec les yeux, pas de concurrence possible, les vieux sont vieux et les plus jeunes ressemblent à ce qu'ils sont, des gigolos. Un seul sort du lot, dans mes âges, brun, assez musclé, rasé, qui accompagne un des plus vieux en présence. Nos regards se croisent, je suis sûr de le retrouver à la salle de gym plus tard.
Le bassin est quasi vide. Nos plongeons sont parfaits et cote à cote nous crawlons une bonne demi-heure.
Après quelques instants couchés sur des méridiennes, je vois approcher le jeune brun. Il me demande si je ne l'accompagnerais pas à la salle de muscu/training histoire de ne pas être seul. Il me le demande car à ce qu'il voit je suis probablement le seul à être intéressé. En plus de son physique avantageux, je note de superbes yeux verts.
Il est encore tôt (dans l'après midi), je me lève et dépose un baiser sur les lèvres d'Emma qui me glisse tout bas que je n'ai pas de kpote sur moi. Je la regarde comme si ce qu'elle me disait était incongru puis éclate de rire.
Présentations, Sasha, Franck. Je suis mon nouvel ami. Dans les couloirs je peux admirer ses fesses admirablement moulée par le slip de bain, rondes musclé comme j'aime ! Il me demande si je suis avec ma femme. Je réponds que comme lui je suis au travail. Il s'arrête ne comprenant visiblement pas. Je précise, bien oui, je suis Escort, Emma est une cliente. Il éclate de rire et me dit qu'il est lui avec son grand père. Je lui réponds que c'est exactement ce que disent tous les gigolos. Il finit par me convaincre que pour lui c'est réellement le cas.
A la salle de sport, nous discutons entre les exercices. J'apprends qu'il vient d'avoir son BAC et que le séjour à l'hôtel est un cadeau pour sa mention bien. Je le félicite. Il fait de l'aviron, ce qui explique qu'il affiche un volume musculaire supérieur à celui des jeunes de son âge. Nous enchainons le travail des pecs avec celui des bras puis après s'être admirés dans les glaces, touchés un peu pour vérifier respectivement nos muscles (et uniquement pour cela bien sur !), nous sommes remontés sur la terrasse. Quand je rejoignais Emma, je lui faisais part de l'invitation à la table du vieux et de son petit fils pour le soir même. Je lui précisais que nous n'avions pas eu besoin de kpote puisque nous ne nous étions qu'entrainés.
L'image de Franck est dans ma tête quand nous rentrons à notre chambre. La porte passée, quand je déroule la serviette que j'avais autour des reins, Emma voit que je bande. Je la pousse sur le lit et après lui avoir arraché le maillot, la pénètre un peu à la hussarde. Elle est chaude et lubrifiée. Le soleil ou ma présence ?? Je ne me pose pas la question sur le moment et elle profite de mon excitation sur Franck. Je fais quand même attention à ce qu'elle trouve aussi son plaisir.
J'avais mis dans mes bagages au dernier moment un pantalon blanc et quelques polos de marque. Ils suffiront pour la soirée.
Nous retrouvons Franck et son grand père pour un apéritif sur la terrasse. Présentations, Le vieux nous sourit avec un oeil complice et me remercie de distraire son petit fils qui commençait à se morfondre à ses cotés malgré les nombreuses fois où il l'avait enjoint à aller sortir avec ceux de son âge. Le vieux est plein d'humour et nous passons une bon moment tous les quatre.
Il est 23h passé quand le vieux propose à Emma de l'escorter au Casino et se tournant vers nous, nous dit d'aller de notre coté, si Emma est d'accord bien sur. Avec sa bénédiction, nous les quittons non sans que j'ai remarqué que Franck recevais un paquet de billet de son grand père. Nous avons fait un détour par notre suite pour que je me munisse aussi de numéraire (et de kpotes) et nous voilà partis à pieds vers le centre de La Baule. Le temps que nous y arrivions, j'ai presque tout su de la vie de Franck, fils unique lui aussi, peu d'amis, pas de copine, à son ton j'ai cru deviner qu'il n'en avait même jamais eu (de copine à baiser).
1ère étape dans un bar face à la plage. Il m'offre la boisson, alcoolisée. Après avoir vidé son verre, il trouve le courage de me questionner sur Emma. J'ai droit à un " mais heu..., tu la sautes ? " Bien sur, c'est même la raison principale de ma présence à ses cotés. Je lui explique aussi que c'est le cas de quelques jeunes qui accompagnent les vieux dans notre hôtel. Il est stupéfait, il n'y avait pas pensé. Je lui demande s'il l'a déjà fait. Je n'ai pas besoin de préciser quoi, il me répond " non pas encore ". Son bronzage et la lumière basse m'empêche de voir s'il rougit mais j'en suis presque sûr. Je lui propose d'aller en boite. Nous regagnons l'hôtel et demandons à l'accueil les adresses du coin. Il nous propose l'Indiana, la boite du casino qui est sur place mais je préfère nous éloigner. Nous nous décidons pour une boite en extérieur. Je vais chercher la voiture. Sifflements d'admiration quand je m'arrête devant Franck. Il manque de se prendre la portière dans le menton quand cette dernière s'ouvre (fixation mouette) puis se coule à mes cotés. Il a les yeux grands ouverts quand je démarre de façon peu discrète. Il est séduit par la caisse (j'aurais préféré par moi !) et me demande de faire un tour. Il est tard, sur semaine, il y a peu de risque que nous tombions sur la gendarmerie. Je décide d'aller sur Nantes. Aller par la 4 voies pour montrer à Franck le potentiel de la voiture (j'ai été raisonnable 220 Km/h seulement) mais il est scotché au baquet par les accélérations. Retour par la côte. Je m'arrête en surplomb de la mer et je sors de la voiture pour admirer la mer sous la lune. Il me suit et se met à ma droite. Sans rien dire, je passe mon bras sur ses épaules pas plus. Il ne le repousse pas et même j'ai l'impression qu'il se colle à moi. Je tourne mon visage vers lui pour parler quand il fait de même et nos lèvres se touchent. Il se fige comme si le monde s'était arrêté de tourner. J'entrouvre ma bouche et ma langue sort lécher ses lèvres. Il reste sans bouger. Je m'enhardi et l'insinue jusqu'à buter sur ses dents. Ses yeux grand ouverts me regardent fixement. Ma langue insiste et il entrouvre sa mâchoire. Aussitôt j'en profite et ma langue entre en contact avec la sienne. Effet reflexe ou chimique (salives) mais il se décrispe et vient au devant de ma pelle. Il passe son bras autour de mon cou et dans la lumière des phares, nous nous embrassons gentiment. Je le laisse faire, il m'embrasse ainsi un bon moment avant de se reculer. Il me regarde droit dans les yeux et me dit qu'il avait super aimé cela. Je l'attire alors vers moi et lui roule une pelle de mec, exigeante, violente, agressive. Il répond sur le même registre. Nous nous décollons et il me dit qu'il aime toujours ça. Puis il se souvient que je suis venu avec Emma et me demande ce qu'il en est. Je lui dit que je suis bi tendance homo. Ça le fait rire le distinguo.
Collés l'un contre l'autre, nous ne pouvons pas ne pas remarquer que nous bandons tous les deux comme des taureaux. Je m'écarte et lui prend le sexe en main par dessus son jeans. Beau morceau probablement 18 x 6 (il m'a l'air assez large). Il empoigne sans chichi la mienne. Je me penche vers lui et lui demande s'il veut que nous allions plus loin dès ce soir. Réponse positive. Pas possible de faire ça sur place ni dans la voiture. Je pense à la salle de muscu qui doit être vide à cette heure. Retour direct, voiture au parking, nous nous glissons dans les couloirs pour atteindre notre objectif. Porte verrouillée, merde ! cela n'arrêt pas mon Franck qui armé d'une carte téléphonique débloque le penne. Je lui fais part de mon admiration. Réponse : comme Louis XVI il aime bien la serrurerie ! (il me cache des trucs). Il fait nuit mais les baies vitrées donne de une clarté blafarde.par derrière les rideaux à lamelles. Franck se rapproche de moi et sa bouche avide colle la mienne. Sa langue me pénètre et la mienne vient au contact. Chaud, très chaud. Les polos valsent et les pantalons suivent. Ses slips ne tardent pas et nos peaux se collent. Pas d'expériences le petit mais pas de tabou et pas farouche pour autant ! Il me masturbe et je fais de même. Maladroitement il tente de me sucer. Pour une première c'est pas génial je sens les dents, pas de profondeur... je me recule et lui dis de me laisser faire. Sa bite est bien large et je ne m'étais pas trompé sur sa longueur. Délicatement je suce son gland, il sur-réagit et je dois bloquer immédiatement la montée de sève. Cela fait j'enfonce sa bite dans ma bouche et il sent bien quand son gland passe de l'autre coté, dans ma gorge. Il me dit qu'il kiffe trop ça. Je me redresse et il se jette sur mon sexe pour me faire pareil. C'est mieux que la première fois, je ne sens plus les dents mais il hoquette à chaque fois qu'il en prend trop en bouche. il est un peu déçu de ne pas me rendre les même sensations (c'est mignon les puceaux quand même !). Je lui dit que ce soir c'est moi qui m'occupe de lui. Je le pousse à se coucher sur un banc de muscu et le reprend en bouche. j'y vais doucement. Je glisse sur ses couilles un peu trop velues à mon goût et alors que je lui relève les jambes, lèche le périnée jusqu'à son anus. Bref mouvement de recul qui cesse dès que ma langue se met à jouer sur les plis.
De lui même il met ses mains sous ses genoux pour les tirer vers lui et m'offrir encore plus son intimité. Je me régale, salive, pousse avec ma langue, la pointe au centre, pénètre quelques millimètres, recommence jusqu'à pouvoir lui mettre un doigt. Il manque de me juter dessus et stoppe lui même son éjaculation (grande pratique de la masturbation). Quand j'arrive à lui mettre deux doigts plein de salive, je me redresse et à son oreille lui demande s'il veut que je l'encule. Excité par mes deux doigts qui jouent dans son fondement, il accepte puis me demande si ça va faire mal. Je le rassure, ouvre une pochette de gel et lui en fait rentrer le plus possible dans son trou, avec un troisième doigts qui passe bien. J'enjambe le banc et ses chevilles sur mes épaules, je me penche pour lui rouler un patin. Ça tire ses cuisses et ouvre bien sa rosette. Je pose mon gland enkpoté dessus et très doucement pousse. Son anus glissant s'ouvre mais je dois quand même appuyer plus fort pour le passer en entier. Je ne bouge plus. J'ai senti Franck un peu sur la défensive. Je lui propose de cesser là. il refuse me disant que nous allons jusqu'au bout.
Je me redresse un peu, prend ses cuisses à pleines mains et doucement les tire vers moi. Cm par cm ma bite pénètre ce beau mec. Il me regarde fixement dans les yeux et je vois le moment ou la douleur se mue ne plaisir. je n'ai le temps que de faire trois aller et retour qu'il ne peut se retenir et se jute dessus. Je me retire, les premières fois quand on a juté, l'excitation tombe et la sodo peut devenir douloureuse. Pas la peine qu'il connaisse cela. Comme il a vu que je n'avais pas joui, il se penche pour recommencer sa pipe. Son action plus la vue de son dos musclé et de son cul rond, je jute à mon tour lui inondant le dos de mon sperme.
Douche rapide, nous arrivons 1/2h avant la fermeture de l'Indiana. Sur la piste la fatigue s'est estompée et notre complicité est totale. Nous nous faisons draguer par deux minettes bien roulées et pas farouches. Elles n'hésitent pas à nous offrir un verre et nous explique rapidement qu'elles sont en vacances (on s'en serait douté !) seules dans la maison de leur grand mère. Je pousse Franck du coude et lui dis que ce serait un bon plan pour qu'il goûte à la meuf. Elles sont mignonnes et prête à se laisser faire. Je note téléphone et adresse et c'est Franck qui leur dit que nous les appelons vers midi. Je le raccompagne à sa chambre et m'aperçois qu'elle est totalement indépendante de la suite de son grand père. Va falloir qu'il explique pourquoi nous n'y sommes pas aller tout à l'heure.
Quand je rejoint notre suite, je trouve Emma endormie nue en travers du lit. Je ne peux m'empêcher de lui passer la langue dans le dos de sa nuque à son anus. Cela lui arrache un frisson mais ne la réveille pas. Je me pose à ses cotés et m'endors.
JARDINIER
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alexar60 · 8 months
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Repartir à zéro
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Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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clarabouh · 9 months
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Je marche dans les salades grises et si je gratte un peu la terre, il y a comme de la nuit noire bien noire qui apparaît. Plus loin sur le sol je trouve des bois organisés dans un langage qui semble plus clair que n'importe quelle phrase de français : "ici j'ai marché partout". C'est la parole de l'arbre et du bourgeon et de la terre que je regarde. Qui me voit exactement ? Je poursuis mon chemin en voulant détacher tous mes vêtements. Mais ça n'arrivera pas avant la chambre parce que j'ai la peau rose et sans épines et sans feuillages et sans cime on ne se déshabille pas dehors. Mais je sens mes épines et mon feuillage et ma cime quelque part, partout.
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iamjustsonow · 9 months
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Vivantes
Vivante la courbe de mon sein sous la pulpe de tes doigts
Vivante ma bouche sur ta bouche dévorant ta langue et tes mots
Vivante ma mèche rebelle sous le souffle de ton désir
Vivante la souvenance de ton odeur au creux des draps
Vivante la persistance rétinienne de la chambre pâle et du matin clair
Vivante la parole donnée puis reprise
Vivantes la douceur, la violence, l'attente, la résilience
Vivantes la brûlure de ton absence, la mémoire de tes silences
Je me meurs puis je revis
Je me lie puis me délie
Je me souviens puis j'oublie
Vivante de toutes nos vies
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feelkindadizzy · 2 months
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[Description d'image en français: 1. Un dessin numérique de la femme de chambre de Stella Spotlight dans Starmania. Les couleurs sont violacées et claires. Elle a la peau légèrement foncée, les cheveux courts bouclés et noirs. Elle porte sa robe grise avec un col blanc, et un serre-tête jaune. Elle est assise en haut de l'escalier de chez Stella dans la version 2022 de Starmania. Elle a les jambes écartées et ses mains sont entre ses jambes, elle tient le bouquet d'orchidées dorées et noires offert par Zéro Janvier. 2. La même image sans le bouquet d'orchidées. Fin de la description]
[English ID: 1. A digital drawing of Stella Spotlight's maid from Starmania. The colors are purple and pale. She has light brown skin, short and dark curly hair. She is wearing her gray dress with a white collar and a yellow hairband. She is sitting at the top of Stella's staircase from the 2022 version of Starmania. She is holding Zero Janvier's golden and black orchid bouquet. 2. The same drawing without the orchid bouquet. END ID]
Her silly goofy vibe and five minutes of stage time have bewitched us body and soul
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Oh tiens !
Il est rare qu'un homme qui me contact m'intéresse assez pour que j'ai envie de lui répondre. Mais ça arrive oui, une fois ou 2, tout les 2 où 3 ans ! ... !
Bref ! Chaque fois, c'est le même scénario. Je sais qu'au bout de quelques jours, ça va merder ! Parce que je refuse de parler de sexe, que je ne fais rien pour séduire, que je partage pas de photo de moi à moitié à poil et parce qu'avant que je commence à désirer un homme, il me faut du temps et une bonne dose de sentiments ! Alors j'explique à ce nouveau venu ce qu'il en est et bien entendu, il comprend tout à fait .... bien entendu !!
Sauf qu'il fait des remarques un peu osées de temps en temps, histoire de voir jusqu'où il peut aller trop loin. Si j'ai le malheur d'y répondre, c'est la porte ouverte à un flot de sensualité et d'érotisme dont je ne sais que faire ! Et clairement, ça me fait le même effet que si tu ouvrais la porte d'une chambre froide avec l'intention de m'y faire entrer !
Alors forcément, les choses commencent à se tendre un peu, mais pas dans le sens espéré par le monsieur. Rapidement, je deviens agressive, piquante et enfin silencieuse. Quoi que je dise, les hommes ne comprennent pas ! J'ai l'impression qu'ils imaginent tous qu'avec eux, ce sera différent ! Mais pourquoi est ce que ce serait différent ?? Je vois bien qu'au final, l'appétit sexuel de ces prédateurs et bien plus important que l'envie de me connaître. Parce que quand un homme me dit "J'ai envie de te connaître et de tout partager avec toi" cela se traduit souvent par "J'ai envie de connaitre ta façon de faire l'amour et tout tes fantasmes !"
Je pensais qu'avec l'âge, ça allait se calmer. Je pensais que les hommes de mon âge seraient plus compréhensif, mais non !
Alors certains ont trouvé des solutions à mon problème. Il faut que j'arrête de publier des photos de femmes sexy. Il faut que je quitte les réseaux sociaux. Il faut que je consulte parce que j'ai un grave problème psychologique ! Le problème, c'est moi, pas eux ! Jamais ils ne se remettent en question, jamais ils ne se disent "C'est clair, elle a été honnête dès le début, je n'avais qu'à partir puisse que ce n'est pas ce que je cherche." Non, le problème, c'est moi ! Moi qui n'ai rien demandé, moi qui n'ai écrit à personne en premier, moi qui rêve seulement d'une relation saine en prenant le temps de créer un lien, une affinité, un désir qu'on laisse naître au fil du temps.
Vous n'avez pas idée du mal que vous faites, messieurs.... vous avez détruits la femme sensuelle que j'étais avec votre pression, vos allusions, vos photos de bites, vos fantasmes exhibés sans que je n'ai rien demandé et votre demande de sexe à temps complet. Vous m'en avez quasiment dégouté !
Et c'est pour me protéger de vous, que j'ai monter ces murs autour de moi.
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empirearchives · 4 months
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Note from Napoleon to Fouché on 28 July 1809, regarding the wheat trade and the Chamber of Commerce:
I received this rubbish that you sent me on the wheat trade and which is completely ridiculous. This is economist chatter. Who in France is opposed to the wheat trade? Who is opposed to Export? It is not the law of the land; it is the English who prevent neutrals from coming to our ports. These reasonings are pitiful, but have a great disadvantage: they encourage commerce to govern the government, raise discussions and create agitation in people's minds. The administration is not an economist. The principles of wheat trade are invariable: there is export as soon as there are outlets, there is no export without trade with foreign countries. It is England which prevents these means of commerce. I’ve tried to make up for it with licenses, and if we use them, this could remedy the problem.
As for what concerns me, please do not send me such nonsense. I don't need the drivel or the lessons of M. Dupont de Nemours and a few merchants.
I read the letters from the Chamber of Commerce. You were wrong to receive them, and I am sorry to see the direction you are giving to the Interior. We don't need lessons from Chambers of Commerce. Conversations with a few educated traders can be useful but the Chamber deliberation are always useless and have serious disadvantages. The Chamber of Commerce must be very ignorant if it does not know: 1° that the Americans have not lifted the embargo for France; 2° that I have never opposed the Americans coming to our ports; it is the English who oppose it.
The embargo has been lifted for Holland. The King felt he had to accept it. I stopped allowing the introduction of goods from Holland into France, and I summoned him to rescind the measure he took, wanting France and Holland to follow the same principle; and certainly, if England wants to let American ships come to France, I will be the first to approve it.
The Chamber of Commerce knows nothing and only talks about precepts. Please do not expose me to the inconvenience of receiving such memoranda. I can see you have no experience of interior affairs: we don't need any new legislation on trade. France is suffering a lot, I know, not because of legislation but because of England's blockade. This comes from the fact that the Danish, Russian, Prussian etc., as enemies, cannot circulate, that the Americans put the embargo on them, then later issued an act of prevention. There is no flow channel; we sought to supplement this with patents or licenses. Let me know the effect of these measures and do not agitate the spirit of commerce with crazy and untimely discussions. They will talk a lot and say nothing of value: they do not even have the first notions of the question.
Source: Claire Lemercier, La Chambre de Commerce de Paris, 1803-1852. Un « corps consultatif » entre représentation et information économiques
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blauesonnenblume · 20 days
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j'ai un copain (A) de mon stage l'année dernière qui est là ce week-end et comme il avait nulle part où dormir il dort chez moi, là j'avoue j'ai un peu la flemme surtout que mon copain le connaît pas donc ça le saoule un peu (et on vit dans un studio de 20m2, ça va être très serré haha donc je le comprends aussi) mais surtout ce copain a pas du tout été clair sur ses plans / horaires etc. donc j'essaye d'organiser des trucs avec nos autres copains mais j'ai l'impression de porter toute la responsabilité de la chose... personne ne fait d'effort, A non plus, donc c'est un peu lourd, j'aurais peut-être dû dire non mais on m'a tellement hébergée dans ma vie que je me sens pas de refuser quand j'ai la possibilité. mais j'ai une pote qui a une chambre vide dans son appart, qui le connaît très bien, je comprends pas qu'elle ait pas proposé je trouve ça nul. en fait si, je pense que c'est parce qu'elle a son copain à moitié asocial chez elle. déjà je lui ai dit "on peut manger ensemble ce soir" et elle m'a répondu "ah mais comme on est sortis hier avec mon copain je sais pas s'il voudra, il veut qu'on passe du temps ensemble" oui bon ça va vous êtes ensemble tout le temps sauf 2 soirs ça devrait aller non? aussi mes autres copains du labo m'ont dit "ah au fait demain soir on sort dans tel bar si tu veux venir" mais j'ai toujours l'impression d'être un afterthought pour ce genre de choses comme si ma venue était secondaire, j'ai un problème avec l'affection et l'attention que me portent les gens de manière générale. je pense que ce qui me stresse là c'est que j'ai l'impression de devoir gérer l'intégralité du week-end de A qui ne m'a rien dit, gérer l'inconfort de mon copain face à cette situation, la motivation des gens pour faire des trucs. un peu l'impression d'être entourée de bras cassés. update à la fin du week-end
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yama-bato · 11 months
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Colette Pourroy : L'ombre de Kate • La Nouvelle Chambre Claire
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marie-swriting · 7 months
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Vous Iriez Bien - TASM!Peter Parker
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Marvel Masterlist
Résumé : Tu passes un mauvais jour, heureusement ton petit ami sait quoi faire pour t'aider.
Warnings : neurodivergent!reader, crise de panique, pression scolaire, hurt/comfort, dites-moi si j'en ai loupé d'autres.
NDA : Ce one shot a été commandé par ma talentueuse meilleure amie @kaeinherworld ça a été un honneur pour moi de voir qu'elle voulait que je lui écrive un one shot donc, Kae, j'espère que tu l'aimeras autant que j'ai aimé ton one shot Stefan Salvatore que tu m'as écrit il y a des années (et contrairement à toi, je ne le supprimerai pas !) ❤️
Nombre de mots : 2.2k
Version anglaise
Prompt utilisé : "Person A is having a panic attack and they desperately try to hide it, but Person B sees right through them and knows the right thing to do to calm A down." (Personne A a une crise de panique et iel essaye désespérément de la cacher mais Personne B voit clair dans son jeu et sait la chose à faire pour calmer A) de cette prompt list faite par @creativepromptsforwriting
Chanson qui m'a inspiré : Love The Hell Out Of You par Lewis Capaldi
C’était trop. Si on t’avait demandé de définir cette journée, tu aurais répondu que c’était trop. Trop de stress. Trop de bruit. Trop de personnes. Trop de tout. 
Dès ton réveil, tu avais ressenti que cette journée ne serait pas la meilleure et les heures suivantes l’avaient confirmé. Ce jour-là était particulièrement éprouvant à la fac. La fin du semestre se rapprochait à grand pas et la pile de devoirs à rendre et de révisions à faire s'agrandissait au même rythme. Ta concentration et ta motivation avaient de plus en plus de mal à rester à tes côtés Tu n’avais qu’une hâte pouvoir profiter de tes vacances pour - enfin - souffler et t’isoler. 
En plus de la pression de la fac, tu n’avais pas pu voir Peter de toute la journée. Même si vous n’aviez pas les mêmes cours, vous trouviez toujours une solution pour vous retrouver pour manger le midi ou au moins une dizaine de minutes durant l’après-midi. Malheureusement, le vendredi était ta journée de cours la plus chargée, il vous était impossible de vous voir sur le campus, par conséquent, tu étais encore plus à cran. Certes, tu allais passer la nuit chez lui pour votre visionnage hebdomadaire de Star Trek, mais tu voulais être dans ses bras le plus vite possible.
Quand ton professeur finit son cours - non sans rajouter un énième devoir, tu rangeas tes affaires. Malgré la boule toujours présente dans ton ventre, tu pouvais enfin respirer un peu plus facilement. Cependant, tu attendais de poser les yeux sur ton petit ami pour prendre une vraie inspiration.
En arrivant chez toi, tes parents ne prirent pas le temps de te saluer ou de te demander comment s’était passé ta journée, ils se dépêchèrent de faire un commentaire désobligeant à propos de tes notes sans même savoir de quoi ils parlaient. Ton anxiété commençait à se transformer de plus en plus en frustration et tu fis tous les efforts du monde pour ne rien répliquer, tu tenais au peu de calme qu’il te restait encore. Sans leur lancer un regard, tu montas dans ta chambre et refermas la porte sans perdre une seconde avant de t’allonger sur ton lit. 
Tu avais encore une petite heure avant que Peter finisse son dernier cours. Tu en profitas pour te déconnecter de cette atmosphère anxiogène. Tes écouteurs à réduction de bruit dans tes oreilles, tu pris le livre sur ta table de chevet, Le Seigneur Des Anneaux - tu n’aurais su dire combien de fois tu l’avais lu. Ce qui était censé t’apporter du réconfort te frustra un peu plus. Ton esprit était trop surmené pour réussir à se concentrer sur ta lecture et le fait d’avoir été au contact d’autant de stimulis au fil de la journée n’arrangeait rien. Agacée, tu refermas ton livre dix minutes plus tard et attendis Peter avec impatience. 
Le soulagement pouvait se lire sur ton visage quand tu entendis Peter frapper à ta porte. Inconsciemment, tu jetas un coup d'œil par la fenêtre. Il n’était pas rare pour Peter de venir te voir avant ou après sa patrouille et comme il devait se faire discret, il te rejoignait en passant par ta fenêtre. 
Après avoir rangé tes écouteurs et ton livre dans ton sac, tu le pris en main et retrouvas Peter à l’entrée. Il t’embrassa pour la première fois depuis la nuit dernière. Le baiser était rapide tout en étant rempli d’amour. Il prit ton sac et le plaça sur son épaule pendant que tu te saisissais de sa main. Suite à ce contact, tes épaules se relâchèrent légèrement. 
Sur le chemin, Peter fit la discussion, te racontant sa journée. En temps normal, tu lui aurais répondu avec passion et n’aurais pas arrêté de lui raconter toutes les pensées qui traversaient ton esprit, mais la fatigue de la journée était plus forte alors tu restas silencieuse. Peter étant un petit ami bienveillant et te connaissant depuis l’enfance, il remarqua ton mutisme instantanément, mais ne commenta pas. En seulement un regard, il avait compris que ta journée avait été longue. Tout en continuant de parler, il prêta attention à tes gestes, se préparant à réagir si tu avais besoin de quelque chose.
Le chemin jusqu’à chez Peter ne t’avait jamais semblé aussi long. Tu t’étais retenue de soupirer de nombreuses fois dans le métro. 
Une fois chez lui, vous vous rendîtes dans la cuisine où vous saluâtes rapidement Tante May qui devait partir au travail. Quand vous fûtent seuls, Peter récupéra deux verres ainsi qu’une bouteille de soda alors que tu sortis du pop corn pour votre soirée. 
Dans sa chambre, Peter te donna un de ses tee shirts que tu mis rapidement, voulant sentir son parfum sur toi. Son tee-shirt ressemblait plus à une robe mais cela ne te dérangeait pas. Peter enfila également une tenue plus confortable. 
Une fois allongés sur le lit de Peter, tu te mis sur ton côté gauche, la tête posée sur le torse de ton petit ami pendant que l’ordinateur était sur ses jambes et le bol de pop corn entre vous deux. Lors des premières minutes de Star Trek Into Darkness, tu arrivas à te concentrer puis tu repensas à la fac malgré toi. 
La pensée avait à peine effleuré ton esprit mais ça avait été suffisant pour te distraire. Mentalement, tu faisais la liste de tout ce qu’il te restait à faire. Plus tu réfléchissais et plus tu prenais conscience que tu avais encore beaucoup de travail. En sentant tes mains commencer à trembler, tu compris que la crise de panique n’était pas loin. Tu essayas de prendre de profondes inspirations discrètement, espérant ne pas attirer l’attention de Peter - ses sens décuplés pouvaient te trahir à n’importe quel moment. Quand ton cœur se mit à battre à toute vitesse, tu sus que c’était peine perdue. Dissimulant ta respiration saccadée du mieux que tu pouvais, tu tentas de sortir du lit normalement, les larmes aux yeux. Tu n’eus pas le temps de bouger une jambe que Peter était déjà tourné vers toi, les sens en alerte. Il posa l’ordinateur et le bol de pop corn sans ménagement sur le sol et t’invita à t’asseoir comme il faut. Tu portas la main sur ta poitrine, la douleur devenant plus forte et au même moment, tes larmes commencèrent à couler sur tes joues. 
Peter te regardait sans te toucher, craignant d’aggraver la situation - il savait que tu n’étais pas fan du contact physique alors il faisait toujours attention à respecter ton espace personnel, surtout dans ce genre de situation. Rapidement, il cacha son affolement, tu avais besoin de le voir calme. 
-Hey, ça va aller, t’assura Peter. Est-ce que je peux prendre ta main pour la poser sur mon cœur ?
Tu hochas la tête avec difficulté pour répondre. Délicatement, il prit la main qui était sur ta cuisse dans la sienne. Son emprise sur ta main était légère, te laissant ainsi la liberté de la retirer si tu changeais d’avis. Il posa ta main sur son cœur et il te fit un regard rassurant avant de rajouter : 
-Très bien. On va respirer ensemble lentement. Tout va bien. Ça va aller, Y/N, répéta-t-il. Tu es en sécurité. Prends une profonde inspiration par le nez et expire par la bouche, invita Peter en le faisant avec toi. Regarde nos mains sur ma poitrine. 
À sa phrase, tu fis ce qu’il dit. En continuant de regarder le point fixe, tu pouvais sentir le cœur de Peter battre calmement à travers ta main, t’aidant ainsi à te sentir plus protégée. Tu respirais encore avec difficulté mais au bout de la cinquième inspiration, ton cœur ainsi que tes larmes commencèrent à se calmer.
-Tout va bien. Tu vas bien, murmura Peter.
Quelques minutes plus tard et grâce à l’aide de Peter, tu arrivas enfin à retrouver une respiration normale. Il arrêta de parler, t’autorisant à reprendre tes esprits à ton rythme. Tu gardas les yeux sur vos mains pendant quelques secondes de plus, appréciant le calme. Les yeux de Peter ne te quittèrent pas, faisant attention à ce que la crise ne reprenne pas. 
Quand tu te ressaisis, tu arrêtas de fixer vos mains pendant qu’un sentiment d’embarras t’envahit. Tu évitas le regard de Peter tout en essuyant tes joues mouillées avec ta main libre. Ce n’était pas la première fois que Peter était témoin d’une de tes crises de panique, mais tu n’aimais pas être autant vulnérable devant lui. Tu retiras ta main de son torse et commenças à jouer avec tes doigts. Tu n’osais pas briser le silence en premier et Peter l’avait bien compris. 
-Tu veux qu’on en parle ? 
-Il y a pas grand chose à dire, déclaras-tu avec une voix légèrement plus grave à cause de la fatigue. 
-Ça ne t’était pas arrivé depuis un moment, remarqua Peter. 
-La fin du semestre aide pas vraiment à ne pas être anxieuse. 
-Il y a autre chose.
En entendant son affirmation, tu ne pouvais t’empêcher d’être légèrement agacée. Il te connaissait par cœur. Malgré tous tes efforts, tu ne pouvais rien lui cacher alors tu lâchas un soupir avant d’admettre à contrecœur : 
-Ce n’était juste pas vraiment mon jour. Ce n’est rien. Je vais bien, mentis-tu en te forçant à le regarder pendant une seconde. 
-Tu sais que tu peux tout me dire. Tu sais aussi que ça ne me dérange pas de t’écouter et de t’aider, te rappela-t-il tendrement. 
-Je sais.
-Je le pense, Y/N. Tu m’as toujours aidé, surtout après que je sois devenu Spiderman donc c’est normal que je te rende la pareille. 
-Je veux juste pas être un fardeau pour toi, avouas-tu avec difficulté.
-Tu ne l’es pas et tu ne le seras jamais. Je ferai tout pour toi. Tu m’as tellement aidé et aimé alors sache que je t’aimerai toujours autant. 
Ignorant quoi lui répondre, tu te penchas vers lui et posas tes lèvres sur les siennes. Vous vous embrassâtes avec lenteur, appréciant la présence de l’autre. Avec ce baiser, tu voulais partager tout ton amour et ta gratitude à Peter. Il savait quoi dire pour te faire te sentir mieux et tu savais qu’il était sincère dans chacun de ses mots. Tu savais qu’il le pensait quand il disait qu’il ferait tout pour toi. Peter t'aurait amené le paradis si c’était ce dont tu avais eu besoin. Il aurait pris toute ta douleur s’il avait pu et il t’aurait souri en le faisant. Il aurait fait tout ce qui était possible et impossible pour toi et tu en serais à jamais reconnaissante. 
Peter te laissa prendre le contrôle du baiser, te permettant de retirer tes lèvres quand tu le souhaitais. Quand tu le fis, tu regardas Peter avec tendresse alors qu’il te faisait un sourire avec la même douceur.  
-On peut en parler plus tard, si tu préfères, te dit-il, sachant que tu avais besoin du temps. Tu as besoin de quelque chose ? 
-Je veux bien que tu me passes mes écouteurs et qu’on reste allongés pendant un petit moment, répondis-tu lentement.
Peter récupéra ce que tu voulais dans ton sac et te tendit les écouteurs. Tu les plaças dans tes oreilles, le silence te réconfortant un peu plus alors que Peter se réinstallait dans le lit. Tu ne te collas pas complètement à ton petit ami, ayant besoin d’un peu d’espace, mais tu te saisis de sa main droite et jouas avec ses doigts. Tu lâchas un grand soupir alors que Peter te regardait faire, toujours sur le qui-vive au cas où. 
Vous restâtes dans cette position jusqu’à ce que le soleil se soit couché. À un moment, tu fermas même les yeux sans dormir. Quand tu te sentis enfin un peu mieux, tu retiras tes écouteurs et ouvrir les yeux. Peter te fit un léger sourire auquel tu répondis avant de prendre la parole : 
-Tu veux un thé ? J’ai tout pour ton thé préféré.
-Qu’est-ce que j’ai fait pour te mériter ? demandas-tu rhétoriquement, ton sourire grandissant et en le regardant les yeux remplis d’amour. 
-Tu as frappé Josh Stewart quand on avait six ans car il avait jeté mes affaires au sol, répondit-il, te faisant lâcher un rire, le souvenir de votre première rencontre en tête. Alors, un thé ?
-Je veux bien. 
-Je reviens tout de suite. 
Après t’avoir embrassé sur le front, Peter quitta sa chambre. Quelques minutes plus tard, Peter revint avec une tasse dans les mains. Il te la donna pendant que tu t’asseyas sur son lit, le dos contre le mur. Tu pris une grande gorgée, appréciant le goût du thé noir avec du citron vert, de l’orange et de l’épice. Tu gardas la tasse entre tes mains alors que Peter récupéra le livre dans ton sac. Il n’avait pas besoin de te demander pour savoir que tu en avais amené un avec toi, tu avais toujours un livre sur toi, peu importe la situation. Peter rigola légèrement en voyant que tu relisais Le Seigneur Des Anneaux. Il te rejoignit sur le lit, s’installant à tes côtés. Pendant qu’il ouvrit le roman, tu te blottis contre lui. Peter passa son bras droit autour de tes épaules, te rapprochant de lui. Tu bus une nouvelle gorgée et Peter reprit la lecture là où tu l’avais laissée. 
En écoutant Peter lire, tu ne pus t’empêcher de te sentir reconnaissante d’avoir Peter dans ta vie. Il savait parfaitement quoi faire et dire pour t’aider à aller mieux. Tu n’aurais pu imaginer un meilleur petit ami. Tu savais qu’il y aurait d’autres moments où tu n’irais pas bien comme ce jour-là, tout comme Peter aurait ses mauvais jours, mais tant que vous étiez ensemble, vous iriez bien.
Marvel Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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De Emma à Cristina
Chère Cristina,
Je suis désolée, je suis désolée, vraiment désolée ! Je me rends compte que le message que je viens de t’envoyer n’a ni queue ni tête, alors après l’avoir lu, jette-le et lis cette lettre. J’étais un peu hystérique quand je l’ai écrit ; je voulais tout te raconter au sujet de Mina qui avait disparue pendant plusieurs jours, mais je ne pouvais pas. Et quand j’ai pu, je me suis complétement déchargée. Encore une fois, désolée.
C’était horrible de ne pas pouvoir te parler de ce qu’il se passait. J’ai toujours détesté la politique, je ne t’apprends rien… mais même si ta situation (et celle de Mark) est inhabituelle, la Cour des Lumières considère certainement que vous faites partie de la suite de Kieran, et on nous avait formellement interdit de révéler à l’une ou l’autre Cour que Mina avait été enlevée dans sa propre chambre à Blackthorn Hall. Et nous avons obéi à la lettre.
Alors, il s’avère que la personne qui avait organisé l’enlèvement était Mère Hawthorn, la nourrice de la Première Héritière, qui a choisi d’épouser un Chasseur d’Ombres. Depuis, elle a eu des relations compliquées avec les Chasseurs d’Ombres, surtout avec les Herondale (qui n’a pas de relations compliquées avec les Herondale, on se le demande). Et là elle exigeait de parler à Kit comme condition pour que nous puissions récupérer Mina.
Personne ne voulait que Kit y aille, même si nous avions tous terriblement peur pour Mina. Mais il était résolu. On ne pouvait pas l’arrêter. Nous avons donc trouvé un arrangement grâce à quelques elfes intermédiaires pour que Kit rencontre Mère Hawthorn. Elle avait demandé à ce que le rendez-vous ait lieu près de l’eau d’un fleuve, alors nous sommes allés à la Promenade de Chiswick. Il y a un minuscule parc là-bas, et un petit kiosque à musique. Tous ensemble (Julian et moi, Tessa, Jem et Kit), nous y sommes allés sans dire un mot et avec des mines sombres. Tessa n’arrêtait pas de caresser Kit dans le dos, et c’était évident qu’elle essayait de ne pas pleurer. Jem avait l’air de vouloir tuer quelqu’un. Kit avait simplement l’air déterminé. Et Jules… je parlerai de Jules après.
Nous sommes restés un peu en arrière pendant que Kit traversait la pelouse pour rejoindre le kiosque. A son approche, Mère Hawthorn est apparue de derrière les arbres, avec Mina dans les bras, et s’est avancée vers lui.
Jules et moi nous sommes crispés, au cas où Jem ou Tessa se serait rué vers le bébé. Nous n’aurions pas pu leur en vouloir, mais nous savions que ce n’était pas possible. Kit devait pouvoir récupérer Mina sans violence. Tout ce que je peux dire, c’est qu’on voit qu’ils ont enduré d’innombrables épreuves tous les deux au cours de leur longue vie. Ils se serraient les mains, immobiles, mais c’était clair qu’ils avaient désespérément envie de courir vers leurs enfants. Ils faisaient preuve d’un incroyable sang-froid, et ça me brisait le cœur.
Kit et Mère Hawthorn se sont rejoints devant le kiosque. Evidemment nous n’entendions pas leur conversation, mais nous avons tout de suite vu Mina tendre les bras vers Kit. Il a tenté de la prendre, mais Mère Hawthorn s’est interposée. Elle n’avait pas du tout l’intention de la rendre et ils ont commencé à se disputer. Je voyais à quel point Kit était énervé même s’il essayait de garder son calme. Il n’arrêtait pas de faire non de la tête, presque à chaque fois que Mère Hawthorn prenait la parole.
Bref, ça a duré quelques minutes, puis Mère Hawthorn s’est mise à rire. Elle a tourné la tête (elle nous voyait, évidemment, et s’en moquait) et a claqué des doigts. Kit est tombé à la renverse ; il a fait une pirouette et s’est relevé. Mais des tiges noires émergeaient du sol, s’attaquaient à lui et s’enroulaient autour de ses jambes. Mina criait si fort que nous l’entendions.
- C’en est assez, a rugi Jem.
Il s’apprêtait à traverser la rue, mais Julian a posé une main sur son épaule.
- Attends, lui a-t-il dit.
Nous l’avons tous regardé, interloqués. Tu sais que j’ai une confiance absolue en Julian, mais pendant une seconde, même moi je me suis demandée s’il était devenu fou.
Et ensuite. Et ensuite il y a eu un énooorme bruit. J’ai d’abord cru que c’était un hélicoptère, ou peut-être plusieurs hélicoptères, mais ensuite j’ai compris que non, le bruit était plus étrange que ça… c’était des sabots qui frappaient le ciel. Ils sont passés au-dessus de nous… c’était Gwyn et Diana ! Enfin, c’était toute la Chasse Sauvage, ils étaient plus d’une vingtaine, certains sur des chevaux, d’autres sur des créatures ailées que je n’avais encore jamais vues. Mais à l’avant galopait Gwyn, et Diana était sur un autre cheval derrière lui, ses cheveux flottant au vent.
Diana est descendue en piqué et s’est emparée de Mina dans les bras de Mère Hawthorn. Gwyn la suivait et a saisi Mère Hawthorn d’un bras (ce gars est assez costaud, on dirait) et l’a jetée sur le dos de son cheval. Ça paraissait plutôt dangereux pour Mère Hawthorn, mais bon, on n’a pas beaucoup de sympathie pour les kidnappeuses.
Diana est descendue en piqué (c’est le truc de la Chasse Sauvage, les descentes en piqué, tu te souviens) sur nous, et a délicatement rendue Mina à Jem et Tessa. Puis Diana nous a fait un clin d’œil et est repartie dans le ciel. Elle, Gwyn et le reste de la Chasse Sauvage ont galopé plus vite que je ne le croyais possible. Je pense qu’ils devaient éloigner Mère Hawthorn de nous, ce qui était logique. En un rien de temps, ils avaient disparu dans les nuages.
Je dois dire que le clin d’œil de Diana était vraiment cool. Je me rends compte que ça me manque un peu de faire des trucs cools. Je crois que j’irai dans le jardin avec Cortana ce soir pour sévèrement décapiter des mauvaises herbes.
Enfin bref. Kit nous rejoignait en courant, Tessa pleurait de soulagement et Jem ne quittait pas des yeux l’endroit où la Chasse Sauvage avait disparue. Mina, évidemment, se portait à merveille. Elle répétait « Cheval ! Cheval ! », c’était hilarant, puis Kit est arrivé et l’a cajolée. Julian et moi nous sommes éloignés pour les laisser se retrouver tous les quatre.
Julian avait une de ces expressions sur le visage et j’ai eu une intuition :
- C’était toi, non ? Tu as contacté la Chasse Sauvage ?
Il a haussé les épaules :
- Mère Hawthorn avait dit de ne contacter ni la Cour des Lumières ni celle des Ténèbres, mais la Chasse Sauvage n’appartient à aucune. Ils n’ont prêté allégeance à personne.
- Mère Hawthorn non plus, ai-je répondu. Donc tu as dit quelque chose comme « Fées sauvages, venez récupérer votre amie sauvage, elle devient trop sauvage » ?
- C’était l’idée.
Il a dit ça d’un ton désinvolte, mais je voyais qu’il était fier de lui. Et oui, d’accord, j’étais fier de lui aussi, ce que je lui ai dit.
Sur le chemin du retour, nous avons demandé à Kit ce que Mère Hawthorn lui voulait. Il a expliqué qu’elle voulait lui dire qu’il était le descendant de la première tu-sais-qui (je sais que Kieran t’a parlé de l’héritage elfique de Kit, mais pas de tout, et peu de gens savent) et qu’elle était venue le chercher pour qu’il aille vivre au Royaume des Fées là où était sa place. Il a essayé de lui faire comprendre qu’il n’avait aucune envie de vivre au Royaume des Fées, que sa vie actuelle lui convenait (mais il a dit ça en regardant Jem et Tessa, et je crois qu’il préférait dire « convenir » plutôt que ce qu’il ressent vraiment, qui est bien plus que ça). Elle lui répétait que c’était son destin et son devoir, son avenir le rattrapera bien assez vite s’il ne s’y pliait pas, bla bla bla, des trucs de fées, tu sais comment elles sont. (Oh, ne le prend pas mal si tu lis aussi, Kieran.)
Mais je crois qu’il ne disait pas toute la vérité, parce que Mère Hawthorn s’est donnée beaucoup de mal simplement pour envoyer un tel message. Enfin, elle aurait pu écrire ça sur une carte postale. Ce n’était rien que Kit ne savait pas déjà pour ainsi dire. Je suis certaine qu’elle en a dit davantage que Kit ne souhaite pas révéler, je le voyais à son regard. J’espère qu’il le dira à Jem et Tessa, quand il sera prêt. Au moins, nous pouvons être sûrs que Gwyn fera en sorte que Mère Hawthorn le laisse tranquille… un souci de moins.
Ce sont toutes les nouvelles que j’ai, et je suis tellement soulagée de pouvoir enfin t’en parler. Je suppose que si Kieran veut en savoir plus, il devrait contacter Gwyn. Je crois t’avoir dit tout ce que je sais.
Prends soin de toi, et nous nous reparlerons bientôt. Embrasse K et M pour moi !
Emma
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/696471730738397184/emma-to-cristina
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homomenhommes · 7 days
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 150
Le samedi prévu pour le double Gang Bang est arrivé. La veille je suis allé chercher les clefs du gite et j'ai mis le chauffage (pour tenir à poil vaut mieux 23/24° que 10/12° !). Jimmy m'aide à mettre tout en place. J'avais demandé un deuxième table basse au loueur et je la trouve en arrivant. Même modèle en chêne massif. Elles tiendront le choc. Le traiteur livre vers 16h le buffet que j'ai commandé et nous rangeons tout cela au frigo prêt à être sorti.
La salle est dégagé de tout ce qui encombre, tapis, chaises, bibelots, tableaux... nous ne laissons que les supports horizontaux, les deux tables basses, la table de salle à manger et un buffet. Les deux canapés sont poussés contre les murs. Nous réquisitionnons une des chambres pour les besoins du " personnel " les autres serviront aux clients.
17h arrivée de Ric et de Jean. Ils sont contents de travailler ensemble. J'explique en gros comment va se passer la soirée et ils partent se préparer. Tout étant en place, Jimmy et moi allons les aider. Après leurs douches, nous les massons avec une huile qui rend leurs peaux satinées. Puis préparation de leurs rondelles, même si elles sont habituées aux gros calibres, ce soir il y aura de l'exceptionnel avec une bonne demi douzaine de blacks montés plus de 26 x 6 dont Eric. Nous travaillons surtout la profondeur. Lavements, graissage en profondeur puis vérification par godage. Jimmy et moi nous sortons de la préparation, bandants comme des fous ! C'est aussi le cas de nos deux acolytes. Tout le monde se calme.
Vers 20h les clients commencent à arriver et il sera 21h quand le dernier de mes deux " flics " fermera la porte. L'heure d'attente est passée par les premiers, un verre à la main, à mater et tâter Ric et Jean encore vêtus (petitement : shorts de sport ultra courts et marcels deux tailles trop petites). Pour Jimmy j'ai mis les choses au clair, il n'est là que pour le service classique (kpote, gel...) pas de cul avec lui. La déception de certain s'efface dès que les deux proies (volontaires) sont à poil (enfin façon de dire vue l'état glabre de leurs corps).
Les caresses et autres pincements sur la " marchandise " reprennent. Ric et Jean passent de l'un à l'autre. Je suis bientôt le seul avec Jimmy encore habillé. Les quelques blacks qui se demandaient les raisons de la présence de blancs, ont vite compris quand les slips ont volés. Ce n'était pas les plus petitement montés des participants (le père de Ric ou même Xavier sont montés plus gros que pas mal de blacks !). A partir de là, les choses sérieuses ont commencées. J'ai été bien content d'avoir emmené Jimmy pour me seconder car sinon je n'aurais pas pu tout surveiller. Comme d'habitude deux-trois ont fait des difficultés pour se kpoter, mais Eric et d'autres participants ont vite mis les choses au point sans que j'ai à intervenir.
Pendant plus de 3 h, Ric et Jean se sont fait pénétrer par les deux bouts. Dans un premier temps, deux groupes se sont formés, chacun entourant un de mes " employé ". Là nous avons assisté à deux gangs bang en parallèle, même si les " mâles " changeaient de groupe assez souvent. Puis les deux tables basses ont été collées et les deux centres d'attention réunis. Quelques clients leur ont demandé de faire un 69. Une fois en position, ils ont été pris chacun par tous les participants. Décollés, cote à cote, ils ont subi en parallèle l'assaut de leurs bouches et culs.
C'est très esthétique à voir que la pénétration de corps blancs par de monstrueuses bites noires. On distingue bien l'écartement auquel est soumis l'anus perforé pour accepter l'intromission. Que ce soit le corps musclé de Ric ou celui plus frêle de Jean, le contraste des couleurs ajoute à l'excitation générale, même si les 4 bites blanches présentes exigent autant de souplesse anale.
Plusieurs fois au cours de la soirée, certain de mes " clients " sont venus me remercier pour ce plan (sachant qu'ils ont payé le prix fort, c'est gratifiant). Ils (les clients) se sont entraidés pour réussir quelques positions plutôt instables. Certaines (positions) ont amené à de grand fous rires. Mais personne n'a débandé pour autant et les trous de mes deux acolytes ont été bouchés à plus de 80% du temps ! Jimmy qui assistait pour la première fois à ce genre d'activité, n'en a pas perdu une miette. Je pense que cela lui aura donné des idées et je suis sûr que le prochain gang bang que j'organiserais sera pour lui. Je vois que par moment ça le démange de participer.
Jean a été le premier à lâcher question physique. Ses deniers utilisateurs ont été obligés de tout faire et l'apothéose d'une éjaculation simultanée s'est faite sur son corps exténué. Mais aucun participant ne lui en a fait grief, il faut dire que tous étaient déjà passés au moins une fois sinon deux dans sa bouche et son cul. Ric, lui, avec sa forme physique a assuré comme un pro. Volontaire sur les pipes, se faisant saillir par les étalons comme une jument en manque, exigeant pas ses coups de reins, des enculages virils, il s'est éclaté à la fin, couvert de sperme, sous les mains de son père et de DGSE réunies à travailler ses tétons.
Pendant la séance, avec Jimmy j'avais assuré l'approvisionnement en boissons et victuailles, même si c'est plutôt une fois tous vidés pour la au moins deuxième fois que mes clients en ont plus profité. Ric et Jean en ont profité pour aller se laver. Les clients sont partis certains directement d'autres après avoir profité des salle de bains à leur disposition. Le dernier à partir fut " DGSE " qui m'a dit avoir pris toutes les plaques minéralogiques et qu'il me ferait un topo de chaque participant. Je le remerciais et lui dit que pour la moto, je connaissais déjà tout. Nous nous sommes retrouvés tous les 4 seuls dans le grand gite. La fatigue était telle qu'il était hors de question de rentrer et nous sommes restés jusqu'au lendemain matin.
Nous avons tous dormis dans le même lit, serrés les uns contre les autres. Avant de nous endormir, Ric et Jean nous ont sucés vu que nous n'avions pas participés aux activités du soir. Jimmy et moi avons déversé au moins un litre de foutre chacun !
Réveils dépareillés. Avec Jimmy je suis le premier à me réveiller. Nous nous levons discrètement et nous nous douchons ensemble puis rangeons le gîte. Quand Ric et Jean se lèvent à leu tour, tout le gite est redevenu normal. Nous leur préparons un petit déjeuner assemblé des restes de la veille, à part le café, c'est plutôt charcuterie et petits fours.
Avant de nous séparer, je les appelle tous pour la distribution de leur salaire. Ric et Jean se récrient estimant que je leur avais rendu service puisqu'ils étaient autant demandeurs que les mecs qui les ont sauté. Je remballe mon carnet de chèques, pour Jimmy, c'est différent, il émarge au service de la maison.
Tous comptes fait, frais déduits, c'est une bonne soirée question rapport financier. Mais comme la majorité est en liquide, cela nécessite un peu de gymnastique monétaire (à 2 ;000 € le ticket d'entrée par personne !).
Retour à la maison. Juste le temps pour Jimmy de se préparer pour son client de l'après midi. Maintenant qu'il a son permis et que j'ai acheté une petite voiture, il se débrouille pour y aller seul les 3/4 du temps. Mes clients sont sérieux et ils respectent nos engagements " rubis sur l'ongle ".
Je profite de mon après midi libre pour passer voir Emma. Nous ne sommes pas jeudi mais maintenant son personnel sait pour nous et reste dans ses quartiers quand nous nous isolons.
A l'arrivée je croise le majordome. Il me demande si je suis content de ma nouvelle voiture. C'est un ancien fou de mécanique qui s'ennui à mourir de conduire la grosse Mercedes de madame. Comme je sais que je vais rester au moins deux bonnes heures, je lui donne mes clefs et lui dit d'aller faire un tour. Si avant cela il m'aimait bien, maintenant je pourrais lui demander la lune ! Quand je rejoins Emma je lui dis ce que je venais de faire. Elle savait pour son chauffeur, son mari l'avait engagé lorsque ça craignait pour les grands patrons (risque d'enlèvement) et qu'il savait piloter façon urgence et protection, la Mercedes ayant reçu un blindage.
Ces considérations domestiques passées, je passe à la phase " inceste " de notre relation. Roulage de patin, montée graduelle de nos excitations mutuelles. Je la laisse prendre l'initiative. C'est à elle de commencer à nous dénuder. Mes mains pressent ses seins au travers du chemisier, ma jambe droite s'insinue entre ses cuisses et vient comprimer son pubis. Là, enfin, elle se lâche. Mon sweet vole en travers de la pièce suivi de près par mon polo, je fais alors tomber sa veste de tailleur et son chemisier. Quand elle s'attaque à mes Jeans, je dégrafe sa jupe qui lui tombe à ses pieds. Je suis en shorty devant elle qui porte encore bas culotte et soutient gorge. Eminemment sexy le tableau !
Quand je détache le soutient gorge, ses seins descendent d'à peine 2cm, sans avoir été opérés, ils sont encore très beaux et bien ronds. Je fais tomber ses bas et sa culotte alors qu'elle me retire mon shorty. Nus l'un contre l'autre, nous reprenons notre baiser. Ma bite raide creuse son ventre. Elle glisse contre moi et à genoux commence une fellation dans les règles. Elle est devenue super bonne su le sujet. Pendant tout un moment elle ne s'occupe que de mon gland, le léchant, l'englobant dans sa bouche, passant sa langue sous la couronne, agaçant le frein et pointant le trou duquel sort mon jus qu'elle aime tant. Quand ce dernier est plus que rouge de ses attentions, elle me prend graduellement de plus en plus profondément jusqu'à poser son front sur mes abdos, mon gland emprisonné dans sa gorge. C'est vraiment devenu une suceuse de première ! Je dois penser à autre chose pour m'éviter de jouir trop vite ! C'est quand je n'en peu plus qu'à mon tour je l'emmène à l'orgasme. Contrairement à nous, les femmes peuvent on plus de capacité à en avoir plusieurs très rapprochés, du coup je ne me retiens pas.
Je la relève et à mon tour descend le long de son corps. Son cou m'amène à ses seins dont je tète chaque bout jusqu'à ce qu'il soit gonflé et raide. Je les abandonne alors pour glisser jusqu'à ses lèvres du bas. Je commence par un roulage de pelle (non réciproque faute de langue !) et suce chaque lèvre pour les rendre hypersensibles et gonflées. Seulement alors je m'attaque à son clitoris. Même traitement. Le rendre si sensible que chaque attouchement provoque un effet tel qu'Emma arrive difficilement à savoir si c'est du plaisir ou de la douleur. J'obtiens alors de sa part un premier orgasme qui m'oblige à me redresser pour la tenir dans mes bras sinon elle chuterait au sol. Quand je lui fais cela couché sur un lit, ses cuisses m'écrasent les oreilles ! Sa faiblesse est passagère et ce premier orgasme lui a ouvert l'appétit. Elle s'accroche à mes épaules et lève un jambe pour faire passe ma queue sous elle. Comme je bande comme un malade (et que ma bite cherche à se coller à mes abdos), quelques mouvements suffisent pour faire entrer mon gland dans sa chatte.
Elle est brûlante et mouillée. Je la pénètre jusqu'aux couilles. Elle fatigue sur la pointe de son pied. Je la soulève et la pousse sur la première surface horizontale que je trouve. Je peux alors la labourer comme il faut. Elle contractes ses muscles et je me sens bien pris par son vagin. Elle arriverait presque à me faire jouir dedans ! Mais comme je préfère son cul, je ne m'y attarde pas plus que nécessaire. Ma queue bien lubrifiée de sa mouille je change de trou et enfonce avec délice sa porte arrière. ;J'apprécie la fermeté de son anus. Elle même aime de plus en plus cette pratique qui l'amène aussi à l'orgasme. Il faut dire que pendant l'enculage, je m'occupe aussi de sa chatte, son clito et ses seins. Je suis sûr qu'elle prendrait un pied pas possible si je lui faisais l'amour avec un autre mec. Vu comme elle réagit à la pénétration simultanée avec un gode, je pense qu'elle décollerait pas possible avec deux vraies queues en elle. Mais ça, ce sera à elle de le demander. En attendant nous baisons comme des forcenés et j'arrive à lui juter dans le cul juste au moment où elle jouit elle même. Ses contraction me bloquent et ajoute à mon plaisir. Une fois les corps détendus nous ramassons nos vêtements épars et filons dans sa chambre. Douche ensemble où nous nous câlinons un peu, puis nous nous mettons présentable. Je reste en shorty seulement. Le chauffage de la maison à 22° me permet cette fantaisie (mon coté exhibitionniste qui ressort, même quand il n'y a pas grand monde pour regarder !).
Quand nous émergeons de nos quartiers, le majordome est là à me tendre mes clefs en me remerciant. Je lui demande si il y a pris du plaisir et sa réponse est très positive, je suis content pour lui.
JARDINIER
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faire un film est bien plus de travail que vous ne pensez
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+
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not-totally-blind · 8 months
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Theory (possibly nonsense) about what happened (or is) the Egg A1
Let's review:
• They have him in a room numbered 03 which leaves the possibility of others, which got me off on a tangent of thinking.
• If this is the last time we see ElQuackity then Quackity is coming back
Are they doing tests on eggs?
And if to try to "disguise" the disappearance and keep it under control they send an egg with it
Said clear egg would be a spy
Maybe ElQuackity is trying to find one that Quackity's "friends" won't be able to kill.
Perhaps he arrived posing as either Tilin or a new egg that Quackity "saved" from the federation.
So (in my head at least) it makes sense that they put him in jail and put these weird tests on him.
[Teoria (possivelmente absurda) sobre o que aconteceu (ou é) com o Egg A1
Vamos revisar
• Colocaram ele no quarto 03, o que deixa a possibilidade de outros, o que me tirou da tangente.
• Se esta é a última vez que vemos ElQuackity, então Quackity está voltando
Eles estão testando em ovos?
E se para tentar "disfarçar" o desaparecimento e mantê-lo sob controle mandam um ovo com ele
Disse que o ovo claro seria um espião
Talvez "ElQuackity" esteja tentando encontrar um que os "amigos" de Quackity não possam matar.
Talvez ele tenha chegado se passando por Tilin ou um novo ovo que Quackity "salvou" da federação.
Então (pelo menos na minha opinião) faz sentido que eles o coloquem na cadeia e façam esses testes estranhos nele.]
[Théorie (peut-être absurde) de ce qui est arrivé (ou est) à Egg A1
Revoyons:
• Ils l'ont mis dans la chambre 03, ce qui laisse la possibilité à d'autres, ce qui m'a fait sortir de la tangente.
• Si c'est la dernière fois que nous voyons ElQuackity, alors Quackity est de retour
Est-ce qu'ils testent sur des œufs?
Et si pour essayer de "masquer" la disparition et la garder sous contrôle ils envoient un oeuf avec
Il a dit que l'œuf clair serait un espion
Peut-être que "ElQuackity" essaie d'en trouver un que les "amis" de Quackity ne peuvent pas tuer.
Peut-être est-il arrivé en prétendant être Tilin ou un nouvel œuf que Quackity a "sauvé" de la fédération.
Donc (du moins à mon avis), il est logique qu'ils le mettent en prison et lui fassent subir ces tests étranges.]
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satinea · 9 months
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Je cherche un mot
vaste et chaud comme une chambre
sonore comme une chambre
sonore comme une harpe
dansant comme une robe
clair comme un avril
un mot que rien n'efface
comme une empreinte dans l'écorce
un mot que le mensonge ne séduit pas
un mot pour tout dire
la mort la vie
la peur le silence et la plainte
l'invisible et le doux
et les miracles de l'été
depuis si longtemps je cherche
mais j'ai confiance en vous :
il va naître de vos lèvres
Jean-Pierre Siméon
Photographie @ Marlène Jeannin que je remercie
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