I can’t totally explain it but there’s soooo many shots in station eleven that remind me of this exact painting. The tone or color pallet or something about the way that Kirsten is situated in a shot
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christina’s world, andrew wyeth, 1948
il demonio/the demon (1963) dir. brunello rondi
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museum of modern art, nyc
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Andrew Wyeth, Betsy Wyeth et Christina Olson
En 1948, le peintre Andrew Wyeth, qui n’était pas encore la figure artistique que les décennies ultérieures consacreront, présenta le tableau Christina’s World, une œuvre qui acquit avec le temps le statut d’icône de la peinture américaine.
Ce n’est que banalité de le dire, mais les sentiments que le tableau inspire et l’interprétation que l’on peut en faire sont liés à la subjectivité de chacun.
Toutefois tout le monde s’accordera sur le sentiment d’inquiétude et de vulnérabilité, voire la sourde angoisse, qu’inspirent l’œuvre. La composition, les couleurs éteintes et les bras grêles de la femme poussent en ce sens. Et le titre Christina’s World, seul élément de contextualisation immédiatement disponible, est suffisamment flou pour ne point apporter de contradiction à ce ressenti.
Sauf qu’un contexte supplémentaire nous a été apporté par l'exégèse. Cette Christina a existé. Il s’agit de Christina Olson, une voisine d’Andrew Wyeth, et qui habitait avec son mari dans la demeure représentée à l’arrière-plan du tableau. Christina Olson était paralysée des deux jambes à cause d'une maladie dégénérative, et pourtant cette femme mûre refusait tout fauteuil roulant et se déplaçait... en rampant. Wyeth l’avait vue un jour par sa fenêtre se déplacer par ce moyen dans un champ, ce qui lui inspira ce tableau.
Voilà qui change fatalement notre perception du tableau. La liberté d’interprétation s’éteint. À la lecture multiple d’une scène largement énigmatique se substitue dans notre esprit le portrait d’une handicapée et l’emphase sur la dureté de sa condition. Cela flatte notre goût pour la découverte des coulisses, les explications rationnalisantes, et de plus nous voici gratifiés de l’identité DU modèle du tableau. On s'imagine tout de go les séances de pose incongrues avec Mme Olson, rampante, et on s’apitoie encore davantage sur ses bras grêles (qui ne devaient en réalité pas être si grêles que cela dans la mesure où elle se déplaçait à la force des bras !)
Sauf que nous la voyons de dos, ce qui l’anonymise et est un procédé de composition facilitant la projection dans le personnage lui-même, comme les romantiques en firent largement usage. En outre, le peintre en réalité sollicita sa femme Betsy en temps que modèle principal. Le tableau, au lieu d’être un "simple" portrait de Christina Olson, est par conséquent une recréation à travers laquelle le peintre a sans doute opté de faire bien plus que le portrait de sa voisine, afin de toucher à une nécessaire polysémie.
Dès lors, une interrogation émerge quant à l’intérêt de connaître l’anecdote derrière le tableau, et surtout l’identité de la modèle, puisque ces informations auraient tendance à rétrécir l’univers déployé par l’œuvre. N’aurions-nous pas été plus heureux de n'en rien savoir ?
Nous sommes victimes de la séduction rassurante de la mimesis, qui permet de remplacer l’incertitude de l’impalpable intention de l’artiste par la simple anecdote, renforçant l’idée que le tableau existe par ce qu’il représente et par QUI il représente.
Si tel tableau réaliste met en scène un modèle dont nous connaissons l’identité, nous avons peine à ne pas y voir simplement une captation de la réalité du modèle, quand nous ne brodons pas carrément sur d’hypothétiques des sentiments de l’artiste pour le modèle, et notre appréhension de l’œuvre s’en fait plus chétive.
Ce n’est point sans poser un crucial problème à ceux qui militent pour que les modèles se fassent leur place dans l’histoire de l’art. Par ce biais, ne prend-on pas le risque de trivialiser des œuvres ?
L’on pourra rétorquer que, si la connaissance de l’identité d’un modèle vient s’insérer malgré nous dans ce que nous percevons de la diégèse de l’œuvre et ainsi réitérer la vieille opposition savante entre diégèse et mimesis, c’est par notre faible capacité à considérer l’artiste autrement que comme le traducteur du réel et le modèle autrement que comme un objet.
Or, l’artiste recrée, toujours. Et le modèle a sa propre production, toujours.
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Christina’s World Knows the Ocean
Christina’s World Knows the Ocean
Christina’s World: Andrew Wyeth
Christina imagined the ocean beyond the withering grass, the yellow hilltop, the gray house just above her vision. On the shore she would lift herself up without the fear of falling. Her hair was swept back by the considerate breeze. Her white dress flew backwards resisting the wind’s effort to delineate her body. The tidal pool caressed her ankles, swirling sand…
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