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#clandestine cabaret au
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The lights do a wonder with hiding the tears, but he's practiced it enough before he found us
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deschainartnerd · 4 years
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How unfortunate, had he a caring soul then he would not have had to walk the path he forced onto an innocent
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Brandissez ! Hissez les flaques de sang pour les detraqués
L'abolition des sangles est née 
Ce soir j'ecarlate, j'écartèle et j'éclate 
Pour les tarlouze ,les bouseux ,les gueux
Pour les handicapés et les putes
Pour les mal baisées,les trop prudes ou brutes
Les putes a crack ,celles qui s'injectent des flaques et des litres 
Les prudes,les épouses du vide et les pitres !
Pour les obèses qui ont les ovaires d'être à l'aise 
Pour les pas aisés et celles qu'on appele les mal baisées 
Brandissez ! Mouillez la justice ! Donnez de l'amour aux clodos ,toxicos et pas aux botoxés du cerveau
Ce soir la justesse nait dans les caniveaux 
Brandissez ! Hissez les flaques d'amour pour les carrefours sans chemins et les dingues sans destins et les fous du matins
A tout ces gens clandestins ,à tout ces gens sans turbin
A celui ou celle qui à retourner sa veste ,pas pour vous baiser par les fesses mais pour être à l'ouest ,dans les astres et le désastre qui conchie l'hérésie des codes ,des modéles et des modes
A celle qui ose démonter par la prose ,à toutes celles qui arrosent,explosent ,exposent et démontrent 
A celles et ceux qui osent aimer la mort et pas la montre 
 Car la si belle absurdité de l'aurore n'est qu'une chatte dans un monde où les pion se croient rois ,mordant des millions en obéissant à des fausses lois
Pour les bâtards ,les trop tardifs ,les tarés ,les taspés tordues  ,les mal branlés et baisées fendues, les illuminés perdues 
A tout les looser géniaux aux gueules de travioles,pleins de bémols ,à tout les coeurs pleins de défauts sans code ni banderole 
Brandissez ! Hurlez l'Amour !Pour les êtres trop colorées ,en colères ,tout le temps en colle à l'école ,tout le temps sortie d'une camisole 
C'est le chant des voyous hardcore ,des baltringues multicolores  ,des ringards bizarres  ,des fous mal foutus et des excentriques cosmiques 
Des trop basanés ,des trop sucrés ou des trop salé, des trop grand bazars éclopés dans le noir
C'est le chant de l'incomprise qui fait sourire une clodo juste en lui souriant sans dire un mot 
Continue à t'exploser par terre dans la rue et relève toi en dansant 
Si le sourire s'éclipse sur la piste ,soleil renaît de son sang
Entre extraterrestres c'est la révolution des passions ,des poux ,des astres fous et des morpions 
Pas besoin de came ,d'arme ,la poésie est une flamme qui encastre et castre le vide qui se fait putride devant la grandeur de l'éther et de ton coeur 
Brandissez le drapeau Rouge -Orange !Faites péter tout les murs par les cris de votre écriture !
 Brandissez ce qui dérange !
Que tu crois en Dieu et n'importe lequel ,au feu ,à la lumière de tes propres yeux ou même à une hirondelle 
Là où les costards pissent droit ,tu rentre dans le car et t'est maladroit
T'est le tocard qui pleure le crépuscule et fait brûler ta bulle 
Sortie d'hp,de zonzon ,de l'enfer du viol ,du fer d'une famille difficile , de la souffrance de l'école où de l'alcool 
 De n'importe quelle jeux de pions ou l'amertume te rend fou ou  folle 
Le fil de rasoir disparaîtra de tes bras ,TS ou  ,embrouille s'éclipsera 
Et dans le noir des déboires je te promet qu'un jour l'oiseau s'envolera 
Nébuleuse 
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Moi ,mon corps et mon âme nous somme Rouge comme un tueur en série,comme l'amour et le battement du coeur de la poésie.
Nous sommes insolent et pur , l'incarnation même et souvent totale de cette Couleur.
Nous sommes les sourcils en poil de sexe dans le carnaval du trouble féministe splendide et de la provocation
Moi ,le Rouge ,je suis la saleté et l'ardeur pourtant si claire.
Je suis le triomphe des soleils voyous en pleine extase puissant.
Elle me colle à la peau .Que je l'aime avec violence et danse cette salope de couleur car elle est moi et moi je suis le crachat indécent mais aussi la générosité qui viens du sang
Je suis un cri d'amour et de folie qui tente d'atteindre l'éternité
Je suis la force ,la faiblesse ,le vice ,le délice ,la pureté ,l'oxymore ,la mort et la vie
Je suis la sale connasse artiste pleine d'humanisme explosif et de vérité ,l'excentrique trop maquillée , fringuée et pleine de pics poétiques dans les cabarets,les scènes ou les théâtres
Je suis l'insoumise ,la banquise en feu ,le coup de pied dans les couilles des banques
Je suis la démarche d'un mec bien plus qu'affirmé ,je suis l'écriture et le pot d'encre est remplie de sang quand le stylo est une seringue
Je suis le bilingue de cri et de poésies ,le flingue qui crépite de joie,la foi,la défiance ,l'extase euphorique ,l'embrasement de l'essence de l'âme
La baltringue pourtant somptueuse ,divine même si elle est hideuse et dingue comme belle et immortelle
Je suis tout les paradoxes unis dans un être qui se rassemble ,toxico à la poudre de Vérité qui est une drogue belle mais violente
Je suis le cri qui cherche Dieu
La fragilité ,la puissance ,l'amour ,la rage ,la révolution de la personnalité et des opprimés en rimes tordues
La main et le coeur tendues aux sans abris
Je suis le non ,l'opposé ,la contradiction ,l'interdiction bafouée car je ne supporte aucune règles juste celle de mon sexe
Je suis l'enfermement et la liberté ,je suis la grande joie et la colère des detraqués
Car il pleut dans mon sang et je suis cette décadence pourtant si pieuse
Car il pleure dans les sangles et j'abolit cette pisse rance avec ma nébuleuse
Car je suis la timidité et la beauté
Ce qui est fébrile ,fragile pourtant glorieux
Je suis également l'espagnole des terres chaudes,du flamenco et des urines ensanglantées de femmes sur Franco
Je suis la masturbation féminine qui fait un doigt d'honneur
Je suis la passion ,la création ,la pulsion fatale et merveilleuse qui sauve du suicide .
Je suis la peureuse trop courageuse qui ose quand même et brutalement être
Je suis la justice mais je ne suis pas la lois
Je suis ce qui jamais ne glisse en dehors de sa foi
De l'exhibition qui parle trop fort à la grande pudeur plus mystérieuse et profonde que la mort et la matrice
Le mal et le bien ,la souffrance ,la transe ,la chaleur sans limite d'un crépuscule fou et libre
Je suis ce qui brûle ,la vie et sa trop grande complexité
Je suis le taureau qui fonce sur l'exclamation de la liberté mais qui n'est qu'une poussière incomprise à la fois grandiose et si petite devant le cri de l'éternité
Nébuleuse
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lookatthescreen · 4 years
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Chronique #8 - Une ville mystérieuse et fantasque ! (Thème du mois d’avril - Paris fait son cinéma)
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“Il y a quelque chose de plus important que la logique : l’imagination” disait Alfred HITCHCOCK. Or, si il y a bien deux genres qui font fonctionner notre imagination, ce sont bien le suspense et le fantastique. Soit, pour être exactes, ce moment d’un film, d’une œuvre littéraire où l’action tient le spectateur, l’auditeur ou le lecteur dans l’attente angoissée de ce qui va se produire.  Une œuvre littéraire, artistique ou cinématographique transgresse le réel en se référant, au surnaturel, au rêve, à la magie, à l’épouvante ou à la science-fiction.
L’angoisse suscité par l’un et l’irréalité de l’autre font travailler notre imagination et entretiennent un mystère. Ainsi, quoi de mieux, pour continuer notre odyssée cinématographiquement parisienne que de parler de Paris en tant que Ville de mystère ?
Paris semble alors avoir tout les talents, elle peut autant accompagner les romances que cacher des secrets, des mystères, des meurtriers…En premier lieu, Paris est le cadre des enquêtes policières du Commissaire Maigret. Le personnage, tout d’abord dans les livres de Simenon, s’est imprégné d’une ville qu’il a commencé à parcourir comme simple agent de police.  Sa connaissance de la capitale est profonde, intime, jouissive, jalonnée de lieux familiers. Entre son logement boulevard Richard Lenoir et le quai des orfèvres, ses enquêtes le mènent dans tous les quartiers, bourgeois ou ouvriers, riches ou pauvres, paisibles ou pris dans l’agitation nocturne. Paris est donc bien selon Maurice Piron, le “ second personnage de l’écrivain puis des adaptations à la télévision”.
Dédaignant en général le métro, trop clos, Maigret préfère se déplacer en voiture d'où il peut observer à loisir l’environnement ou à pied. Il s’emplit ainsi de la ville, considéré comme un terrain d’aventures : quais de la Seine et canaux où le mènent plusieurs enquêtes, bistrots et restaurants, Montparnasse et son monde cosmopolite, Pigalle et ses cabarets. On se rend souvent au 36 quai des orfèvres où se tient le bureau du Commissaire.
A l’image, Paris a tout d’une ville assez triste et sombre dans ces adaptations télévisées, prise au griffe de meurtriers… c’est le “Paris du crime”!
Dans un autre genre, la collection Mystères à Paris se déclinant en 7 téléfilms avec à chaque fois un meurtre/mystère dans un lieu emblématique parisien… Par exemple à la Sorbonne, au Moulin Rouge, à l’Elysée  ou encore Place Vendôme et d’autres encore… Ces histoires prennent chacune place au 19ème siècle, dans le Paris de la Belle Époque parmi les calèches et les robes en tournure et confère à la ville un goût entre crimes, secrets d’Etat, innovations mystérieuses et autres  recettes : décidément il s’en passe des choses à Paris !
Grâce au réalisme poétique, Paris se dévoile comme une ville “criminelle”... notamment au cours de l’Occupation allemande comme dans Dernier des six de Georges Lacombe où l’on parcours des rues inquiétantes au main de l’ennemi ou encore dans L’assassin habite au 21 d’Henri-Georges Clouzot qui nous plonge dans un Montmartre menaçant sur les traces d’un mystérieux assassin qui commet des meurtres en série et laisse sur ses cadavres sa carte de visite au nom de M. Durand...
Ce qui rend aussi Paris mystérieux au cinéma, c’est de le détourner. Christian VOLCKMAN réalise en 2006 un film d’animation intitulé Renaissance. Une enquête policière se déroule en 2054 dans un Paris futuriste. On y retrouve des lieux connus, et pourtant, la ville n’est plus complètement la même : Les Galeries Lafayette se sont installées sous le parvis de Notre-Dame, le béton ayant été remplacé par un sol en verre, permettant aux piétons de marcher tout en laissant entrer la lumière pour les boutiques souterraines. Le spectateur s’y retrouve tout en étant perdu.
Le mystère vient aussi de l'étrangeté, donc ce qu'on ne (re)connaît pas. René CLAIR fait  la même chose que Christian VOLCKMAN, avec 80 ans d'avance. Dans Paris qui dort, comédie fantastique, il donne à Paris un air étrange quand Albert, gardien de la Tour Eiffel se réveille dans un Paris vide. En effet, un savant fou fait planer un “rayon diabolique” sur la capitale qui plonge tout les parisiens dans un profond sommeil.                
Pour appuyer l'étrangeté, CLAIR joue sur le contraste : il nous montre des images connues de Paris, les gens se baladant puis la réalité d'Albert. La ville est donc dans ce cas, la source même du mystère.
The Crazy Ray : Rene Clair : Free Download, Borrow, and Streaming
Mais la fantaisie ne s’arrête pas là avec René CLAIR, puisque Paris se transforme de plus en plus en ville fantasque dans ses oeuvres...comme dans Le fantôme du Moulin Rouge où CLAIR met en scène des trucages féériques et poétise les extérieurs parisiens.
La ville en elle-même représente à la fois une aide et un obstacle à la résolution de la problématique. En effet, dans Renaissance, cité plus haut, les embouteillages parisiens empêchent le détective d’appréhender un suspect. Les toits de Paris (motif récurrent dans les films policiers) permettent à la fois aux malfrats et aux gentils de se balader discrètement (n’est-ce pas, Arsène LUPIN ?) et de se rencontrer clandestinement. Les égouts de Paris sont une bonne échappatoire, comme le met en scène Gérard OURY dans La Grande Vadrouille…Dans un angle plus fantastique, les égouts sous l’opéra de Paris sont transformé en véritable palais des sous-sol par Le fantôme de l’Opéra (de Joel SCHUMACHER) et il entraîne la jeune et belle Christine… La ville révèle aussi de mystérieux trésors d’architectures sous ses rues ! 
Le Fantome de l'Opera
Le fantastique, au delà du genre en lui-même, représente aussi l’irruption de l’irréel dans le réel. Au cinéma, un genre particulier a permis le fantastique : le surréalisme. Dans Entr’actes, René CLAIR filme Paris entrecoupé de deux gants de boxe sur fond noir. Ces deux éléments pris séparément, n’ont aucun sens. Et pourtant CLAIR rend ici à la fois un hommage au cinéma et à la Ville. En effet, le blanc des gants rappellent les premiers essais que l’on a pu faire en matière de cinématographie. On plaçait alors l’objet filmé (souvent blanc) sur fond noir afin de le faire ressortir. Avec cet hommage au début du cinéma, il rappelle aussi que Paris est une des villes les plus filmées grâce aux frères Lumière depuis le commencement de l’image cinématographique (qui n’est pas si vieille en 1924, quand ce film est réalisé).
Dada - René Clair (w Francis Picabia & Erik Satie) "Entr'acte" [1924] : Free Download, Borrow, and Streaming
Ainsi, le cinéma fantastique et Paris, c’est une vieille histoire d’amour qui s’étend de ses débuts à aujourd’hui.
Les films fantastiques, c’est aussi l’onirisme, qui rendent Paris irréel. Ainsi dans Quartier de la Madeleine de Vincenzo NATALI, inclus dans Paris, je t’aime, Elijah WOOD rencontre une vampire sur les toits de Paris. Ou encore dans La nuit fantastique de Marcel L’HERBIER (1942) où le personnage principal parcours un Paris surnaturel et fantomatique sur les toits obscurs de la ville. Paris devient alors le théâtre du surnaturel.
Parfois le fantastique est plus insidieux que des créatures légendaires. Il se joue dans les images. Prenons pour exemple Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, de Jean-Pierre JEUNET. Il dresse un portrait fantastique de la ville, en la filmant avec de longs plans panoramiques, des couleurs chaudes. On a l’impression de voler à travers la ville.  Cette manière de rendre Paris fantastique fait de la ville un personnage, avec une personnalité propre : Paris ne renvoie plus à la réalité, c’est le lieu de tous les possibles pour Amélie. C’est un Paris idéalisé, mais c’est Paris tout de même. 
Paris in the movies - Amélie
Ainsi, Paris est une ville aux mille visages. Qu’on soit sur les hauteurs de Montmartre ou de la Tour Eiffel, sur ses toits ou sous ses rues, elle cache autant de meurtriers, de Gentleman cambrioleur ou d’espions... Elle est souvent personnage secondaire, allié ou obstacle au héros. Ses ruelles pavées et ses toits permettent une esthétique sombre et surnaturelle. En bref, on pourrait dire que Paris est une ville … fantastique !
Chronique écrite par Lucie Basso de March et Eva Guiomar.
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pierrelauret · 5 years
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Montre tes nippons
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Festival du Film de Fesses : Paris et les postérieurs japonais
« Montre tes nippons » – Tel sera le mot d’ordre dans les cinémas du Quartier Latin de Paris – Reflet Médicis, La Filmothèque et Les 3 Luxembourg – du 28 juin au 1er juillet à l’occasion de la cinquième édition du Festival du Film de Fesses. Alors que Facebook censure de manière absurde la page du festival et témoigne à nouveau de sa pudibonderie, Journal du Japon a souhaité jeter un petit coup d’œil – discret – à cette rétrospective du cinéma érotique japonais des années 1960 à nos jours.
Postérieur #1 : KUMASHIRO Tatsumi
La programmation de cette cinquième édition du Festival du Film de Fesses s’arc-boute principalement autour du réalisateur KUMASHIRO Tatsumi, véritable pilier du cinéma érotique japonais. Surnommé “Le Roi des Roman Porno de la Nikkatsu”, KUMASHIRO est un réalisateur très prolifique qui a notamment signé une douzaine de films entre 1972 et 1974 et qui s’est imposé comme un des cinéastes au succès le plus constant dans l’histoire du cinéma japonais.
C’est lorsque la Nikkatsu a commencé sa nouvelle ligne éditoriale axée sur l’érotisme – le Roman Porno – pour empêcher le public de fuir vers la télévision, que KUMASHIRO a tiré son épingle du jeu pour devenir le réalisateur le plus émérite et accompli du studio. Bien qu’il soit né en 1927 – et ainsi l’un des réalisateurs les plus âgés du milieu -, KUMASHIRO fait parti des cinéastes ayant le mieux capté le Japon des années 1970, où les désenchantements des échecs révolutionnaires composaient l’essence même de la société japonaise.
Le cinéma féministe, libertaire et anti-autoritaire de KUMASHIRO Tatsumi sera exploré au cours d’une courte rétrospective de six films par le Festival du Film de Fesses. On peut notamment noter la présence de Sayuri, strip-teaseuse, l’une de ses réalisations les plus reconnues et ayant connu un véritable succès. Interprétant là son propre rôle, ICHIJO Sayuri – l’une des strip-teaseuse les plus célèbres de l’époque – amène le spectateur à découvrir la réalité de la vie des travailleurs du sexe dans le Japon des années 1970.
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Rue de la joie (Jeudi 28 Juin – 20h00 – La Filmothèque)
La vie de cinq filles de joie dans une maison close de Tamanoi, célèbre quartier des plaisirs de Tokyo.
La femme aux cheveux rouges (vendredi 29 Juin – 14h00 – La Filmothèque)
Kozo et Takao, deux ouvriers, abusent de la fille de leur patron. Leur vie va se transformer au contact d’une femme aux cheveux rouges, qu’ils recueillent au bord de la route un jour de pluie.
Désirs humides (Vendredi 29 Juin – 15h30 – La Filmothèque)
Hosuke, petit proxénète trouve un porte-feuille rempli de billets et décide de quitter Kamagasaki pour partir en voyage. Sur la route, il rencontre Meiko, qu’il persuade de devenir strip-teaseuse et s’installe avec elle dans le théâtre où travaille sa première amante, Yuko.
Sayuri, strip-teaseuse (Vendredi 29 Juin – 20h30 – La Filmothèque)
Dans les cabarets populaires d’Osaka, la jeune Harumi s’entraine avec une candeur stupéfiante pour devenir une grande strip-teaseuse, et rêve de supplanter la célèbre Ichijo Sayuri.
Extase de la rose noire (Samedi 30 Juin – 18h15 – La Filmothèque)
Juzo, minable réalisateur de pornos clandestins, se retrouve bien embêté lorsque Meiko, son actrice principale, tombe enceinte et lui annonce qu’elle veut faire une pause.
Les Amants mouillés (Dimanche 1er Juillet – 18h00 – La Filmothèque)
Après une longue errance à travers le Japon, le jeune Katsu revient dans son village natal pour fuir les représailles des yakuzas. Il y commence des aventures avec Katsu, sa patronne délaissée par son époux, ainsi qu’avec Yoko qu’il épie faisant l’amour.
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Postérieur #2 : YAMAMOTO Eiichi
Nuit Eiichi Yamamoto (Samedi 30 Juin – 00h00 – Les 3 Luxembourg)
Le temps d’une nuit aux 3 Luxembourg, le Festival de Film de Fesses propose de voir – ou revoir – trois des grands classiques de l’animation signés YAMAMOTO Eiichi : Les Milles et une nuits, Cleopatra et Belladonna la sorcière (ou La Belladone de la tristesse). Connu notamment pour son travail chez Mushi Production aux côtés de TEZUKA Osamu, YAMAMOTO est sorti de l’ombre avec la série Le Roi Léo en 1965, bien qu’il réalise depuis 1962. De 1969 à 1973, YAMAMOTO réalise une série de trois films érotiques – indépendants les uns des autres – réunis sous le nom « Animerama » et signe ainsi les premiers films d’animation pour adulte au Japon.
Si les trois films comportent de nombreuses similarités telles que l’usage du rock psychédélique en bande originale ou un érotisme reposant principalement sur la suggestion, Belladona la sorcière se démarque fortement de ces deux contemporains par ses allures expérimentales composant un véritable « trip » psychédélique à l’érotisme certain. Cependant, la nuit proposée par le Festival du Film de Fesses sera aussi de voir sur grands écrans les deux volets des Animerama, bien moins accessibles dans l’Hexagone.
Les milles et une nuits
Aladin est un jeune vendeur d’eau de Bagdad sans le sou, qui tombe amoureux d’une esclave nommée Miriam. Ils passent une nuit délicieuse ensemble, mais sont séparés par des bandits. Miriam mourra quelque temps après, laissant Aladin désespéré. Quinze ans après, ce dernier devient roi et cherche alors à se venger.
Cleopatra
Trois hommes s’embarquent dans une machine à remonter le temps, jusqu’à l’époque de Cléopâtre et de l’Égypte ancienne. Mais bien loin de l’idée qu’ils s’en faisaient, ils débarquent dans un monde où les artifices et l’érotisme règnent.
Belladonna la sorcière
Jeanne, abusée par le seigneur de son village, pactise avec le Diable dans l’espoir d’obtenir vengeance. Métamorphosée par cette alliance, elle se réfugie dans une étrange vallée, la Belladonna.
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Autres postérieurs
Outre ses succinctes rétrospectives autour des œuvres de KUMASHIRO Tatsumi et de YAMAMOTO Eiichi, le Festival du Film de Fesses garnit sa programmation « Montre tes nippons » de nombreux autres grands noms du cinéma japonais. Au menu, ADACHI Masao, MURAKAMI Ryū, SONO Sion ou encore TANAKA Noboru.
Abnormal Family (Vendredi 29 Juin – 17h15 – La Filmothèque)
La vie d’une famille se complique lorsque le frère aîné Koichi ramène Yuriko, sa nouvelle épouse à l’appétit sexuel vorace. Kazuo, son jeune frère, voit en elle une source de libération sexuelle.
Si sur le papier un hommage à OZU Yasujiro en version érotique peut surprendre, force est de constater que SUO Masayuki transpose cela avec brio sur pellicule. Abnormal Family est le premier long-métrage de ce réalisateur qui se fera connaître en 1996 avec Shall We Dance ? et témoigne d’ores et déjà de ce qui fera l’essence de son cinéma.
Inflatable Sex Doll of the Wastelands (Vendredi 29 Juin – 18h45 – La Filmothèque)
Un détective privé est engagé pour retrouver une femme qui aurait été assassinée dans un snuff movie. Cette femme s’avère bel et bien vivante et le détective aspiré dans une liaison torride avec elle, en vient à questionner son sens de la réalité.
Écrit et réalisé par YAMATOYA Atsushi, scénariste sur La Marque du Tueur de SUZUKI Seijun, Inflatable Sex Doll of the Wastelands est film expérimental avec notamment Tatsumi Noriko – surnommée « la première Reine des pink eiga » – dans le rôle principal et le pianiste jazz YAMASHITA Yosuke à la musique. Bien qu’il s’agisse d’un premier film à la réalisation pour YAMATOYA, Inflatable Sex Doll of the Wastelands est devenu l’un des films majeurs des années 1960 au Japon.
Guilty of Romance (Vendredi 29 Juin – 22h00 – La Filmothèque)
Izumi est mariée à un célèbre romancier romantique mais leur vie semble n’être qu’une simple répétition sans romance. Elle décide alors de suivre ses désirs et accepte de poser nue et de mimer une relation sexuelle devant la caméra. Un jour, le corps d’une personne assassinée est retrouvé dans le quartier des «love hotels».
Il est convenu aujourd’hui que SONO Sion est l’un des réalisateurs les plus appréciés de la rédaction de Journal du Japon. Avec Guilty of Romance en 2011, SONO signe un film entièrement à la gloire de sa femme et muse KAGURAZAKA Megumi. Explorant le quartier de Maruyama-Cho à Shibuya dans Tokyo – connu pour ses love hotels -, Guilty of Romance se dresse tels des limbes emplies de couleurs où le sens même d’émancipation est poussé à son paroxysme. L’occasion de redécouvrir ce film sur grand écran, bien qu’il soit regrettable que la projection propose la version internationale du film qui est amputée de trente minutes par rapport à la version originale.
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Gushing Prayer (Samedi 30 Juin – 14h00 – La Filmothèque)
Les lycéens Yasuko, Yôichi, Kôichi et Bill veulent échapper à ce monde étouffant et aliénant qui les écrase en s’adonnant au sexe collectif : ils espèrent forger leur propre vie loin d’une société adulte corrompue.
Lorsque l’on s’intéresse au cinéma érotique ou au cinéma politique japonais, il est difficile de passer à côté de ADACHI Masao. Proche collaborateur de WAKAMATSU Koji, il en est généralement le scénariste mais a occasionnellement enfilé la casquette de réalisateur. Connu pour son ancrage politique dans l’extrême-gauche, on retrouve son nom – ou son pseudonyme Izuru Deguchi – dans les films les plus politiques de l’époque tels que La Pendaison de OSHIMA Nagisa ou Va, va, vierge pour la deuxième fois de WAKAMATSU Koji. En tant que réalisateur, c’est son A.K.A. Serial Killer qui est principalement connu puisqu’il y développe la « Théorie du paysage ». Ce réalisateur très politisé et très théorique pourra alors être découvert sur grand écran avec Gushing Prayer, l’un de ses derniers films en 1971 avant de rejoindre l’Armée Rouge Japonaise au Liban.
Fleur Secrète (Samedi 30 Juin – 16h15 – La Filmothèque)
Senzô Tôyama, patron d’une importante société, demande à son jeune employé Makato, impotent depuis son adolescence, d’enlever sa femme Shizuko afin de l’initier aux plaisirs interdits.
Avec Fleur Secrète, KONUMA Masaru propose en 1974 la première adaptation d’un roman de DAN Oniroku en Roman Porno. Dans la continuité de ce film, de nombreux films de la Nikkatsu adapteront les histoires du plus grand écrivain SM du Japon. Non content de lancer une série d’adaptations, Fleur Secrète a eu aussi comme effet de propulser TANI Naomi – actrice principale du film – comme figure principale du Roman Porno japonais.
Funérailles des roses (Samedi 30 Juin – 18h00 – Le Reflet Médicis)
Tokyo, fin des années 1960. Eddie, jeune drag-queen, est la favorite de Gonda, propriétaire du bar Genet où elle travaille. Cette relation provoque la jalousie de la maîtresse de Gonda, Leda, drag-queen plus âgée et matronne du bar.
En proposant Les Funérailles des roses de MATSUMOTO Toshio, le Festival du Film de Fesses met en avant l’une des œuvres les plus importantes du cinéma queer japonais mais aussi l’un des films les plus innovants visuellement du cinéma japonais. Épousant à la perfection l’ère du temps en jonglant entre performances de rue, discours sur le cinéma, questionnements sexuels et identitaires tout en offrant des descriptions documentaires de la vie des drag-queens au Japon, MATSUMOTO a réalisé avec Les Funérailles des roses l’un des films les plus importants du cinéma japonais des années 1970.
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Marché Sexuel des filles (Samedi 30 Juin – 20h00 – La Filmothèque)
La vie difficile des prostituées du quartier pauvre de Kamagasaki à Osaka à travers l’histoire de Tome, dix-neuf ans, qui, tout comme sa mère, une rivale, vend ses charmes.
Le Marché Sexuel des filles de TANAKA Noboru est aujourd’hui est l’un des Romans Porno de la Nikkatsu les plus connus en France. Ouvertement pessimiste, le film réalisé en 1974 est l’une des principales fulgurances du réalisateur qui s’est illustré en 1975 avec La Véritable histoire d’Abe Sada. Si l’interprétation de SERI Meika est l’une des plus marquantes des films issus de la Nikkatsu à cette période, le film de TANAKA est tout aussi marquant tant il témoigne avec aisance la richesse du cinéma érotique japonais des années 1970 qui trouvait l’équilibre parfait entre cinéma pour adulte et cinéma politique.
Tokyo Décadence (Samedi 30 Juin – 22h00 – La Filmothèque)
Douée pour la langue des signes, Ai, 22 ans, est au chômage. Elle accepte de devenir hôtesse pour une agence spécialisée dans les échanges sado-masochistes.
Par le passé, Journal du Japon vous avait d’ores et déjà parlé de Tokyo Décadence de MURAKAMI Ryū lors de l’article Tokyo Décadence : Errances sexuelles d’une ville sans espoir. « Enivrant brûlot érotique », Tokyo Décadence est un long-métrage que MURAKAMI Ryū – romancier de formation – adapte de sa propre nouvelle Topaz qu’il avait publié en 1986. A l’image de son style littéraire, Tokyo Décadence est un film froid suivant les errances nocturnes de Ai allant de rendez-vous sado-masochistes en rendez-vous sadomasochistes. MURAKAMI signe ici une ode acerbe d’un « Japon pourri » où il ne réside désormais ni avenir ni espoir.
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Body Trouble (Dimanche 1er Juillet – 15h45 – La Filmothèque)
Un matin, un jeune homme dépressif nommé Hiromi se réveille dans le corps d’une femme. Déchiré entre le genre et le sexe, il cherche à tâtons une nouvelle façon de vivre.
Si le cinéma réalisé par des femmes n’est aucunement un genre – et ne sera jamais un genre –, Body Trouble est un film érotique japonais réalisé en 2014 par HAMANO Sachi qui, en utilisant simplement l’astuce scénaristique menant un homme à se réveiller dans le corps d’une femme, apporte un regard nouveau dans le cinéma érotique japonais. En présence de la réalisatrice, la séance sera l’occasion d’échanger avec une cinéaste évoluant dans l’actuelle industrie du cinéma japonais.
Wet Woman In The Wind (Dimanche 1er Juillet – 20h00 – La Filmothèque)
Kosuke, un acteur de théâtre qui a décidé de vivre en ermite au fond d’une forêt, se retrouve harcelé par Shiori, une jeune serveuse envahissante qui ne veut plus le quitter.
Si Journal du Japon était déjà revenu sur Wet Woman In The Wind à l’occasion de son article Roman Porno : Film rose nouveau cru à l’occasion de son retour sur les cinq films en hommage au Roman Porno pour les 45 ans de la Nikkatsu, le Festival du Film de Fesses permet aux spectateurs parisiens de (re)découvrir le film après son passage à l’édition 2016 de l’Etrange Festival. Réalisé par SHIOTA Akihiko, l’un des réalisateurs principaux de ce qu’on appelle parfois « nouvelle vague japonaise des années 1990 », Wet Woman In The Wind est un hommage à KUMASHIRO Tatsumi et son Les Amants Mouillés. Dimanche 1er Juillet, les deux films – celui de SHIOTA et celui de KUMASHIRO – viendront conclure cette cinquième édition du Festival du Film de Fesses.
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En somme, un programmation riche en saveur et qui annonce un weekend de quatre jours d’ores et déjà extatique. Cinéphiles et amateurs de fesses pourront dès lors réviser leurs classiques du cinéma érotique japonais qui est l’un des plus éclectiques et inventifs. Cependant, la cinquième édition du Festival du Film de Fesses n’est pas uniquement composé la rétrospective « Montre tes nippons » et nous vous invitons grandement à aller vous rincer l’œil avec le Septième Art, notamment – comment résister – à la projection Samedi 30 Juin au Reflet Médicis du sublime La Saveur de la Pastèque du taïwanais Tsai Ming-Ling que le Festival du Film de Fesses propose en odorama !
Programme détaillé : https://www.lefff.fr/programme
Critique publiée dans le webzine Journal du Japon.
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liledgyacrobat · 7 years
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Allez c’est l’heure pour plein de titres de bouquins wlw parce que la super libraire de Prinz Einsenherz à Berlin m’a filé un mini-catalogue que je ne pouvais pas garder pour moi. Et comme c’est pour vous, je me suis même amusée (haha) à chercher les titres anglais ou français (quand il y a, ce n’est pas toujours le cas), c’est cadeau (avec des traductions approximatives des résumés quand je n’en trouvais pas en français) (j’ai même sorti le dictionnaire, c’est du sérieux) (bon tbh c’est pas des traductions c’est des interprétations parce que j’ai la flemme de chercher les tournures de phrases exactes).
Ein Balkonplatz für flüchtlinge Abende, Yoko Tawada (2016) / Disponible seulement en allemand actuellement
A priori, ça parle d’identités, de fluidité (en terme de genre, de sexualité, de mentalité,...), et de plein d’endroits différents. (oui je sais c’est très vague mais ça en dit pas beaucoup plus sur le catalogue)
Sphinx, Anna Garréta (1986) / C’est français !
A* danse ; je erre, la nuit. Sur fond de boîtes et de cabarets, à Paris, à New York. Leur histoire d'amour semble répéter la légende ancienne : aux yeux de je, A* devient sphinx. Mais au gré de quelle énigme ? Je ne sait, mais ne peut que deviner obscurément que la résoudre serait perdre A* et ne la pas résoudre, se perdre. Ce livre est un premier roman. (résumé Grasset)
Hiding in plain sight, Nuruddin Farah (2014) / Pas trouvé en français (le titre allemand c’est Jenes andere Leben)
Bella apprend la mort de son demi-frère, Aar, dans une attaque terroriste a Mogadiscio. Elle se rend alors à Nairobi, où vivait Aar, pour s’occuper de ses enfants, car Valérie, la mère des enfants, a quitté la famille il y a des années et refait sa vie avec une femme. Mais aujourd’hui Valérie réclame la garde des enfants, s’ensuit donc une lutte entre les deux femmes à ce sujet.
So long, Luise, Céline Minard (2011) / Cocorico bis !
Une romancière mondialement connue rédige, au soir de sa vie, un testament en faveur de Luise, sa compagne. Naît alors un récit où souvenirs, mensonges et divagations se mêlent pour réinventer les lieux et les aventures qu'elles ont partagés au cours de leur vie commune. Tour à tour fantasque et sensuel, prosaïque et lyrique, So long, Luise nous emporte dans un voyage peuplé d'êtres quotidiens et féeriques. Une exploration romanesque où l'inventivité de la langue est portée à son paroxysme. (résumé Google Books)
Donnas Haus, Christina Maria Landerl (2016) / Seulement en allemand
Y a pas de résumé très précis, mais c’est l’histoire de deux femmes qui s’aiment-qui s’aiment plus-qui s’aiment. Enfin le résumé c’est “Liz, doctorante viennoise (mais pas doctorante en viennoiserie) et Kathy, photographe berlinoise arrivent chez Donna. Elles s'évitent, mais les fractures doivent être pansées. Elles se retrouvent petit à petit, jusqu'à ce qu'elles dépassent les limites”.
Vom Dorf. Abenteuergeschichten zum Fest, Antje Rávic Strubel (2007) / Allemand aussi
Si j’ai bien compris, la petite amie de l’héroïne se fait enlever peu de temps avant les fêtes de fin d’années. Voilà c’est très court mais c’est tout ce que j’ai.
Unter Schnee, Antje Rávic Strubel (2001) / Same
C’est un recueil de nouvelles avec des histoires de couples. (celle qui est mise en avant dans le texte que j’ai parle de deux femmes qui se sont rencontrées au ski) (y en a une qui est tombée sur l’autre et paf! ça fait des chocapics elles sont tombées amoureuses)
Aquarium, David Vann (2016) / VF dispo
Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d’une banlieue de Seattle. Afin d’échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l’école, elle court à l’aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lie toutes deux à cet homme. (résumé Gallmeister)
In the Time of His Prosperity, Barbara Vine (1995) / Anglais et allemand (Das Haus der Stufen)
Une histoire de colloc dont l’une a vraisemblablement un passé criminel qui la rattrape, le tout dans les années 60.
Die Dritte, Dorit David (2016) / Seulement en allemand pour l’instant
Just gals being pals puis en fait non c’est un peu plus que ça et en plus du mystère (oui voilà j’ai la flemme de traduire plus).
The Girls, Emma Cline (2016) / VO, VF, tout ça tout ça
Nord de la Californie, fin des années 1960. Evie Boyd, quatorze ans, vit seule avec sa mère. Fille unique et mal dans sa peau, elle n'a que Connie, son amie d'enfance. Lorsqu'une dispute les sépare au début de l'été, Evie se tourne vers un groupe de filles dont la liberté, les tenues débraillées et l'atmosphère d'abandon qui les entoure la fascinent. Elle tombe sous la coupe de Suzanne, l'aînée de cette bande, et se laisse entraîner dans le cercle dune secte et de son leader charismatique, Russell. Caché dans les collines, leur ranch est aussi étrange que délabré, mais, aux yeux de l'adolescente, il est exotique, électrique, et elle veut à tout prix s y faire accepter. Tandis qu elle passe de moins en moins de temps chez sa mère et que son obsession pour Suzanne va grandissant, Evie ne s'aperçoit pas quelle s'approche inéluctablement dune violence impensable. (4e de couv)
Chacun sa vérité, Sara Lövestam (2016) / VF dispo (en allemand c’est Die Wahrheit hinter der Lüge)
Depuis trois ans, Kouplan est dans ce qu'on appelle une "situation irrégulière". Sa demande d'asile a été rejetée par la Suède mais il ne peut pas rentrer en Iran, parmi les siens, sans risquer de perdre la vie. Sans-papiers, il lui faut échapper à la vigilance des autorités, tout en gagnant un peu d'argent pour réussir à vivre dignement, dans l'espoir de jours meilleurs. Dans son pays, Kouplan était journaliste. Afin d'utiliser au mieux ses compétences, il songe à poursuivre dans l'investigation. Un jour, il publie cette annonce sur Internet : "Avez-vous besoin d'aide dans une recherche ou pour un travail de détective ?" Une femme lui répond. Sa fille de six ans a été enlevée quatre jours auparavant, et elle ne peut contacter la police. L'enquête de Kouplan, pour retrouver cette enfant et confondre son kidnappeur, va le précipiter dans les recoins les plus troubles de la capitale suédoise, ce Stockholm underground où les clandestins sont des cibles faciles pour le monde criminel... (résumé GoogleBooks)
Voilà pour la première partie, il m’en reste encore pas mal d’autres à lister mais c’est un peu long et ça fait un moment que je parle de poster ça donc voici !
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laurent-bigot · 7 years
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Le Japon en 1949. A la radio, dans les bars, les cabarets, les baraques foraines, la musique est anglo-saxonne, italienne ou française. Les femmes s’habillent à l’occidentale. La foule se presse aux matchs de base-baIl. Ceux qui ont quitté l’armée, ou que l’armée a quittés, sont livrés à eux-mêmes. Deux d’entre eux vont s’affronter, à distance tout d’abord, puis en un face à face qui les réunira plus qu’il ne les opposera. L’un comme l’autre ont été victimes d’un vol, l’un comme l’autre y ont perdu leur identité. Comme leur pays.
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CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
L’histoire : En descendant d’un tram bondé, le Jeune policier Murakami s’aperçoit qu’on lui a volé son révolver. Il offre sa démission mais son supérieur la lui refuse. Comme Murakami semble très affecté, il lui donne même la possibilité de rechercher son arme. Grâce au fichier, Murakami retrouve une prostituée qui était près de lui dans le tram et doit être sa voleuse. Bien entendu, elle nie mais l’insistance de Murakami, qui la suit un jour entier, finit par la toucher. Elle lui donne une indication qui lui permet d’entrer en contact avec des vendeurs clandestins d’armes. Il parvient ainsi, peu à peu, à savoir qui est l’acquéreur de son révolver. Mais avant que Murakami ait pu le joindre, l’arme tue par deux fois et blesse grièvement un inspecteur qui aidait de son expérience le jeune policier. Enfin, Murakami a devant lui l’assassin. Il se lance à sa poursuite mais il est, lui, sans arme. Le meurtrier à demi-hystérique tire jusqu’à épuisement de son chargeur et ne réussit qu’à blesser légèrement Murakami.  Celui-ci saute sur le mauvais tireur et lui met les menottes. Puis il s’écroule, tenant dans sa main son révolver enfin retrouvé.
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CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
Gendarme et voleur
Chien enragé est né du désir qu’avait Kurosawa de construire un récit proche de ceux de Georges Simenon, un de ses auteurs favoris, avec Shakespeare et les écrivains russes, Dostoievski en tête bien sûr. Mais la nouvelle qu’il avait initialement écrite, contrairement à ses habitudes, s’est sensiblement transformée en devenant scénario. Et de Simenon il ne reste plus guère que le personnage du policier incarné par Takashi Shimura, avec ses vingt-cinq années de carrière, son caractère un peu désabusé, qui n’exclut pas la croyance en certains idéaux. Si l’on tient aux références littéraires, c’est surtout, une fois encore, du côté de Dostoievski qu’il faut aller les chercher. Et à mesure que Murakami, le jeune policier (Toshiro Mifune) se rapproche physiquement de Yusa le délinquant, il ressemble de plus en plus à Porphyre Petrovitch le policier de Crime et châtiment, traquant Raskolnikov.
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CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
La quête de Murakami, initiatique au plan professionnel, grâce à la présence de son collègue, l’est aussi sur un plan plus personnel. Murakami approche la réalité de son pays, plonge dans les aspects les plus noirs de la société japonaise de l’immédiat après-guerre. Chien enragé prend alors valeur de constat, un peu à la manière des films néo-réalistes italiens, qui décrivaient d’ailleurs une réalité très proche. On notera également que l’argument du film de Kurosawa est voisin de celui du Voleur de bicyclette, et que certaines scènes évoquent fortement quelques moments du cinéma de Fellini première manière, notamment celle où les girls, abruties de chaleur et de fatigue, s’effondrent devant une caméra qui traque la sueur ruisselant sur leur corps, le souffle court qui scie leur poitrine.
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CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
Cette descente dans les bas-fonds détermine l’autre sens de la quête de Murakami, le plus important peut-être. Délesté de son révolver, le jeune homme n’est plus vraiment un policier. Il pense même à démissionner. Et pour retrouver sa voleuse, il doit se fondre dans la masse, ressembler le plus possible à ceux qu’il combat. La poussière, la fatigue, le temps qui passe, lui font peu à peu perdre toute singularité. Et bientôt il n’est plus qu’un vagabond, à la recherche d’une voie à suivre. Il a perdu son identité, tout comme son arme, en changeant de mains, a changé de fonction. Et l’itinéraire de Murakami s’apparente alors à une véritable quête d’identité, qui ne pourra se conclure que lorsqu’il aura repris possession de son arme. Mais à ce moment-là, tout en restant dans le camp qu’il s’était, peut-être par hasard, choisi Murakami sera devenu le semblable de celui qu’il combattait, à l’issue d’une poursuite qui les rend l’un et l’autre impossibles à distinguer couverts de la boue du marécage dans lequel ils se sont affrontés. Et puisque la langue japonaise ne permet pas au niveau du mot, la distinction entre singulier et pluriel, pourquoi le titre du film n’associerait-il pas déjà gendarme et voleur ?
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CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
En attendant l’orage
Une structure policière traditionnelle a donc permis à Kurosawa d’aborder les thèmes qui seront au centre de toute son œuvre, de la peinture des bas-fonds à la quête d’identité. Comme toujours dans son cinéma, chacun des éléments du récit, qu’il soit thématique ou dramatique, se fond dans un ensemble d’une cohérence et d’une homogénéité absolues. Et comme souvent également chez lui, le lien est assuré entre des différents “moments” et les différents aspects du film, par un élément qui leur est en apparence extérieur, et qui en fait détermine, au moins en partie, le comportement des personnages.
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CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
Ce sont ici les conditions climatiques qui remplissent ce rôle. Un rôle d’autant plus important qu’il est assumé jusqu’au bout. Lorsque l’orage attendu tout au long du film éclate enfin, l’amie de Yusa change brutalement de camp, et quelques heures plus tard, les traces laissées sur les vêtements de Yusa par la pluie de la nuit, permettront à Murakami de repérer et d’identifier sa proie. Exemple parmi d’autres de la maîtrise d’un cinéaste qui en était alors à son dixième film et qui l’année suivante allait avec Rashomon prouver à l’Europe que Mizoguchi n’était pas le seul metteur en scène japonais.
CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
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Tournage du film
Dans “Comme une autobiographie”, Kurosawa dit combien le tournage de Chien enragé lui a été agréable. En raison aussi du plaisir à retrouver, après Le Duel silencieux, des membres de son équipe image et son, au temps de la Toho, ainsi que le directeur artistique Takashi Matsuyama, qui conçoit et dessine les décors réalisés par Yoshiro Muraki et le compositeur Fumio Hayasaka, dont on retrouve la touche particulière (l’air d’harmonica pendant la rencontre la nuit entre Murakami et Ogin, l’utilisation de la musique lors de la scène de la cabine téléphonique à l’hôtel). À souligner également la présence d’Inoshiro Honda, futur réalisateur de Godzilla (1954) et fidèle ami du cinéaste depuis leurs débuts ensemble comme assistants à la Toho à la fin des années 30, et qui sera réalisateur de seconde équipe pour les nombreuses scènes de rue et de foule de Chien enragé. « Chaque jour je lui disais ce qu’il me fallait, et il allait dans les ruines de Tokyo de l’après-guerre pour le filmer Il y a peu d’hommes aussi honnêtes et aussi sûrs que Honda. Il ramenait exactement le genre de matériel que je lui demandais, c’est pourquoi presque tout ce qu’il a tourné a été intégré dans le montage final. On m’a souvent dit que, dans Chien enragé, j’ai très bien su rendre l’atmosphère du Japon de l’après-guerre. Si c’est le cas, c’est à Honda qu’est redevable une grande part de cette réussite. » Ce qui poussera Kurosawa à dire, à propos de Chien enragé, qu’il révèle « le cœur de son équipe ».  [Charles Tesson – Chien enragé – Akira Kurosawa, les années Toho – Wild Side Film (2016)]
CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
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  Marche dans la ville
En renouvelant totalement la forme, la structure narrative, ainsi que l’esthétique, par rapport à ses films précédents (Un merveilleux dimanche, L’Ange ivre, Le Duel silencieux) Kurosawa s’impose comme celui qui a le mieux restitué la réalité japonaise d’après-guerre tout en diversifiant les approches, tant sur le fond (les sujets) que sur la forme (le style). Un merveilleux dimanche, sur un mode proche du néo-réalisme, était aussi l’histoire d’une déambulation, d’une traversée de différents lieux, au fil de la marche et des déplacements, sauf que tout était fondé, motivé et limité par la privation (manque d’argent), génératrice d’un repli sur soi, réel (la longue scène dans l’appartement du jeune homme), d’un sentiment de frustration et d’un attrait ou ouverture à l’extérieur par l’imaginaire (la maison de leurs rêves, le restaurant de leurs rêves, la symphonie « achevée »), seule manière de transgresser les limites de leur quotidien imposé par leur condition. En revanche, dans Chien enragé, la privation (vol du pistolet) produit une énergie qui pousse Murakami, interprété par Toshiro Mifune, à traverser, découvrir et conquérir de nouveaux lieux.  [Charles Tesson – Chien enragé – Akira Kurosawa, les années Toho – Wild Side Film (2016)]
CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
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  Générique enragé
Ouverture doublement magistrale de Chien enragé, le temps du générique (insert sur le chien haletant, exténué) et dès la première scène avec la voix off qui donne l’atmosphère, la tonalité de l’ensemble (« Par un jour d’épouvantable chaleur») dont l’image du chien, qu’on devine épuisé et assoiffé, a donné un avant -goût. Voix off suivie aussitôt par la première phrase de dialogue (« On t’a volé ton pistolet ? »), qui place le spectateur au cœur d’une situation dont le récit sera l’enchaînement de ses conséquences, tandis que la réponse du jeune policier (« Je n’ai aucune excuse »), outre de définir le personnage, situe l’ampleur du sujet : moins un film sur la faute ou la culpabilité que sur la notion même, fort complexe, de responsabilité, saisie elle aussi, à l’image de la ville, dans toute son étendue. Le titre français Chien enragé attaché à l’image du chien, oriente le sens, alors qu’on ne reverra plus l’animal qui pourtant, outre ce qui le caractérise par le titre, semble surtout souffrir de la chaleur, de l’épuisement point commun à tous les personnages du film : ventilateurs, éventails, mouchoirs pour s’éponger le visage, jusqu’à cette inoubliable scène des corps de danseuses, entassées et exténuées, la peau couverte de sueur, après leur numéro. Si Sato donne au titre sa signification explicite (« Un homme qui a tué est un chien enragé », à propos de Yusa), son ombre plane sur plusieurs occurrences. Ichikawa, lorsqu’il demande à l’inspecteur Murakami qui est son supérieur, le décrit en ces termes – « Ce n’est pas un tendre celui-là, il a l’air de mordre » – et Murakami évoquant ses souvenirs de la guerre ajoutera ceci : « J’ai souvent vu des types devenir des fauves. »  [Charles Tesson – Chien enragé – Akira Kurosawa, les années Toho – Wild Side Film (2016)]
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  À voir L’Ange ivre et Chien enragé, on comprend que Kurosawa, confronté par la suite au succès international avec Rashômon (1950) et Les Sept Samouraïs (1954), ait eu envie de revenir aux sources, à ses premières amours, liées à sa rencontre avec Mifune (le polar, le film noir). D’autant que les films de cette époque, dans la réalité de l’après-guerre, portés par une folle envie de cinéma, n’ont pas cette conscience d’art, quelque peu empesée (le théâtre, la peinture) que peuvent avoir ses autres films, sans que cela affecte pour autant leur profonde beauté. Ici, le cinéma regarde le cinéma et cela lui suffit. On sait le goût, voire la passion immodérée du cinéma de Kurosawa pour la peinture du chaos, son théâtre aussi, en particulier dans ses films historiques (Le Château de l’araignée, 1957. Kagemusha, 1980, Ran. 1985). La réalité d’après-guerre, plus prosaïque, moins solennelle, autre chaos, bien réel celui-là, tel un champ de ruines à reconstruire, est l’autre socle fondateur de son cinéma, formateur de son style et de sa vision du monde, dont il ne s’est jamais vraiment remis. [Charles Tesson – Chien enragé – Akira Kurosawa, les années Toho – Wild Side Film (2016)]
CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) avec Toshirō Mifune, Takashi Shimura, Keiko Awaji, Eiko Miyoshi, Noriko Sengoku, Isao Kimura
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Les extraits
Fiche technique du film
  CHIEN ENRAGÉ (Nora Inu) – Akira Kurosawa (1949) Le Japon en 1949. A la radio, dans les bars, les cabarets, les baraques foraines, la musique est anglo-saxonne, italienne ou française.
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reseau-actu · 6 years
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Dans les stades algériens, les jeunes entonnent des chansons révolutionnaires contre les autorités. Une chronique de Marie Blary
Les stades se sont transformés en tribunes pour des jeunes qui ne rêvent plus que d’immigrer à l’étranger. Les slams traduisent le malaise d’une jeunesse étrangère dans son propre pays et expriment l’envie d’une vie plus digne. Sur fond de totale impuissance face aux gouvernants.
Toutes les interrogations de l’Algérie sont passés au crible, avec un degré de culture politique qu’on ne soupçonnait guère chez ces jeunes algériens révoltés: le cinquième mandat, la maladie du président, la dictature, la crise du logement, le chômage, la corruption, l’impunité, l’histoire falsifiée de l’Algérie, la décennie noire, le fléau de la drogue, la liberté de Chakib Khalil, l’ancien ministre du pétrole de Bouteflika qui a échappé à des poursuites judiciaires par le seul fait du prince.
« Des villas à Paris »
La frustration des jeunes apparait dans la plupart des parole. Le traind e vie d ela nomenklatura algérienne à l’étranger est vivement mise en cause.
« L’Algérie a été vendue depuis longtemps et vous vous êtes partagé le gâteau et vous vous êtes offerts des villas à Paris».
Ce sont les enfants de harkis qui ont vendu l’Algérie et le pauvre citoyen algérien est locataire dans son propre pays,
Ils nous enfoncent dans la misère et nous manipulent : nous ne pensons plus qu’à la survie et à nourrir nos enfants,
Qui est à l’origine de nos maux ? Le pouvoir en est responsable,
La seule issue, c’est l’immigration clandestine,
Si je m’en sors à Malaga, je ne reviendrai jamais
Je deviendrai dealer de drogue à Barcelone,
Laissez nous partir, vous qui avez trahi les fellaga,
L’Algérie est un énorme piège à pauvres, je n’en peux plus de système,
Comment voulez vous que je reste sobre ? »
Adieu l’Algérie !
Tous les clubs algérois ou presque ont leur chanson antisystème et la concurrence est rude . Le CRB par exemple critique la longue absence du président :
« Je n’ai pas pu vivre avec la mafia,
Le président en charrette et les jeunes ivres morts à longueur d’année,
J’irai en Angleterre, adieu l’Algérie,
Ils ont venu le pétrole et nous ont laissé dans la misère »
Même son de cloche pour Wided Boufarik :
« Le président et son frère et sa chaise roulante sont absents,
Sellal est à Paris, Belkhadem au cabaret et Chakib Khelil à Miami
Said à Naples »
Cette jeunesse révoltée annonce-t-elle une implosion géénrale?
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You won't be in two minds when you see what they're capable of!
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deschainartnerd · 4 years
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Please bother me if I neglect/forget about my clandestine cabaret au on here or my cosplay account
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Dream to big and broad and it is so easy to lose the path
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Behold! The delicious corruption of man's soul!
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Is there a difference between genius and insanity?
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What delicious purgatory, put on display for your voyeuristic enjoyment
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Death is a matter one ought never entertain, lest their own be denied them
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How much of one's own personality lies in their flesh, and how much in their mind? We can only watch and wonder
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