Tumgik
#devant la loi
losttranslator · 6 months
Text
(toujours dans mon habitude de creuser le symbolisme biblique chez arthur, j'aimerais mentionner que c'est interdit dans la loi de moïse de prendre deux sœurs comme épouses/concubines, pcq ça crée une rivalité entre elles et tu mets la discorde dans leur famille. on peut ajouter ça à la liste des fautes d'arthur - ou en tout cas des preuves que si il y a bel et bien des dieux qui cautionnent son comportement jusqu'à un certain point, c'est les dieux païens et certainement pas Dieu)
3 notes · View notes
iweb-rdc001 · 6 months
Text
RDC : Devant la presse, le député national Ados Ndombasi Banikina présente sa proposition de loi portant statut de l’artiste et de professionnels de la culture et des arts
Le député national Ados Ndombasi Banikina a présenté ce mercredi au musée national sa proposition de loi portant statut de l’artiste et de professionnels de la culture et des arts. Cette proposition qui est le fruit d’un travail de longue haleine qui a été amorcé en 2019 vise à améliorer très significativement les statuts professionnels de l’artiste et de l’entrepreneur culturel, avec le souci de…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
hedgehog-moss · 8 months
Note
do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours: 
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
260 notes · View notes
eszamanli · 1 year
Text
Nazimkaandemir - Platin
Un avocat francophone peut être particulièrement utile pour les clients qui ont des besoins juridiques dans des régions où le français est couramment parlé, comme en France, en Suisse ou au Canada. Cela peut inclure des transactions commerciales avec des partenaires francophones, des litiges avec des parties francophones ou des questions juridiques liées aux réglementations gouvernementales ou aux lois du travail dans ces régions.
Un avocat droit de la propriété intellectuelle est un avocat spécialisé qui peut aider les entreprises et les particuliers à protéger leurs droits de propriété intellectuelle. Cela peut inclure la rédaction et la négociation de contrats de propriété intellectuelle, la défense contre les violations de droits de propriété intellectuelle et l'obtention de brevets, de marques ou de droits d'auteur pour des créations originales.
En ce qui concerne les traducteurs turcs français assermentés, ils sont souvent nécessaires pour la traduction de documents officiels, comme des contrats, des actes de naissance, des certificats de mariage et des documents gouvernementaux. Les traducteurs assermentés ont prêté serment devant un tribunal et ont ainsi acquis l'autorisation de traduire des documents officiels en toute légalité.
En résumé, ces professions sont toutes très importantes pour les entreprises et les particuliers qui ont besoin d'un soutien linguistique et juridique. Les avocats francophones et les avocats droit de la propriété intellectuelle peuvent offrir des conseils et des représentations juridiques précieux dans des situations complexes, tandis que les traducteurs turcs français assermentés peuvent aider à surmonter les barrières linguistiques et à traduire des documents officiels de manière précise et conforme aux normes juridiques en vigueur.
2K notes · View notes
sarahaubel · 6 months
Text
Concombre et fentanyl.
Tumblr media
En route pour Paris. Encore. Et quelle impatience. Toujours. Je suis partie en lui disant « je suis sûre d’avoir oublié quelque chose ». Et maintenant là sur le quai je sais. Mes chaussettes. Par contre j’ai pris 3 livres. Au cas où. 3 livres pour une nuit mais aucune paire de chaussettes. Je devine mon sens des priorités. M’évader en puant des pieds. Quelle vie de bohème je mène. / Voiture 15 place 48. Je le note là pour pas oublier. / Le chien des douanes ne s’arrête jamais sur moi. Non pas que je transporte 3kg de fentanyl mais j’aimerais tout de même qu’il me témoigne de l’intérêt. Sa truffe humide me méprise. Il me dépasse sans un regard. Ça me vexe à tous les coups. Il n’a pas vu la hors-la-loi qui sommeille en moi. / À chaque voyage, témoin de cette scène, je m’interroge : « je suis voiture 15 place 22 » « moi aussi » elle souffle « c’est de pire en pire ». Et l’un l’autre se mènent un duel sans merci à qui a raison, à qui sortira son billet le premier, mais si regardez c’est écrit là je vous dit, et l’autre de vérifier à son tour parce qu’il doute soudain. Ils se font monter la moutarde au nez alors que le wagon est presque vide. Ce n’est plus une histoire de sièges mais de faiblesse et d’autorité. L’être humain dans toute sa splendeur. / Sinon cette nuit j’ai rêvé qu’une ancienne copine de lycée, devenue actrice depuis me présentait son nouveau-né. Il s’appelle Concombre me disait-elle les yeux pleins d’amour. Entre nous je peux feinter devant une Clitorine ou un Robert mais la garce, elle m’avait coincée avec son Concombre.
Bref voilà. Je suis dans le train pour Paris. Je vous embrasse.
23 notes · View notes
empiredesimparte · 7 months
Text
Tumblr media Tumblr media
Henri: Louis! What's happened to you? You've been transformed. Napoléon V: The joys of marriage and vacations. Henri: Did you have a good time?
Tumblr media
Charlotte: Louis and I had a wonderful time. Napoléon V: Absolutely, a last breath of fresh air before returning to Paris for several months.
Tumblr media
Henri: Everything went well in your absence. Napoléon V (laughs): It makes you wonder if Francesim needs its Emperor! Henri: Believe me, Francesim does.
Tumblr media
Henri: The Duke of Rothsey went to the Tuileries Palace to speak with your mother. Napoléon V: Really? About Hortense?
Tumblr media
Henri: Yes, they discussed the engagement. I think Marie-Joséphine… Well. Their discussions were fruitful, which promises good diplomatic relations for the Francesim. Napoléon V: Yes, it wouldn't have hurt the feelings of Pierreland's allies any more than it already had.
Tumblr media
Henri: Prime Minister and the Minister of the Interior have announced the latest policing measures requested by your father, which apply as of today. In the light of events, the French seem to be in favor of tighter security. Napoléon V: The Chief of the Defence Staff thinks it's still too weak.
Tumblr media
Half an hour later, the imperial couple are on their way back to the palace...
Charlotte: Are you going to have an interview with the Chief of Staff? Napoléon V: We'll have to. But we disagree Charlotte: Why? Napoléon V: We haven't respected the protective measures associated with the state of emergency, nor declared the execution of the Emperor's exceptional powers. These are procedures that should have been followed since my father's death.
Tumblr media
Charlotte: Perhaps you should listen to the Chief of Staff's advice, as many French people are concerned about our family's safety. Napoléon V: I didn't want to take power as a dictator. If I had listened to him, we wouldn't have been able to celebrate our wedding or go on our honeymoon. Charlotte: Darling, the French wouldn't have seen you as a dictator. Napoléon V: Don't worry, I don't intend to ignore this country's highest military officer any longer.
Tumblr media
⚜ Le Cabinet Noir | Paris, 16 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Louis and Charlotte are back on French soil. His uncle and heir, Imperial Prince Henri, welcomed them. Louis acknowledges that he has overstepped the constitutional laws and that he will have to answer to several authorities, including the army chief of staff.
⚜ Traduction française
Louis et Charlotte sont de retour sur le sol français. Son oncle et héritier, le prince impérial Henri, les accueille. Louis reconnaît qu'il a outre-passé les lois constitutionnelles et qu'il va devoir y répondre devant plusieurs instances, dont le chef d'état major des armées.
Henri : Alors Louis ! Que t'est-il arrivé ? Tu es transformé Napoléon V : Les joies du mariage et des vacances Henri : Avez-vous passé un bon moment ?
Charlotte : Louis et moi nous nous sommes régalés Napoléon V : Absolument, un dernier grand bol d'air avant de revivre à Paris pour plusieurs mois
Henri : Tout s'est bien passé en votre absence Napoléon V (rigole) : C'est à se demander si la France a besoin de son Empereur ! Henri : Crois moi, elle en a besoin
Henri : Le duc de Rothsey s'est rendu au palais des Tuileries pour s'entretenir avec ta mère Napoléon V : Vraiment ? Charlotte : Je suppose que c'est à propos d'Hortense
Henri : Oui, ils ont discuté des fiançailles. Je pense que Marie-Joséphine ... Enfin. Leurs discussions ont été fructueuses, ce qui promet de bonnes relations diplomatiques pour la Francesim Napoléon V : Oui, il n'aurait pas fallu froisser davantage des alliés de Pierreland
Henri : Le premier ministre et le ministre de l'intérieur ont annoncé les dernières mesures de police souhaitées par ton père, qui s'appliquent dès aujourd'hui. Au regard des événements, les Français semblent favorables au renforcement de la sécurité Napoléon V : Le chef d'état major trouve cela encore trop faible
Une demi-heure plus tard, le couple impérial rejoint le palais.
Charlotte : Tu vas avoir une entrevue avec le chef d'état-major ? Napoléon V : Il le faudra. Mais nous sommes en désaccord Charlotte : Pourquoi ? Napoléon V : Nous n'avons pas respecté les mesures de protection liées à l'état d'urgence, ni déclaré l'exécution des pouvoirs exceptionnels de l'Empereur. Ce sont des procédures qu'il aurait fallu suivre depuis la mort de mon père
Charlotte : Peut-être devrais-tu écouter l'avis du chef d'état major, beaucoup de Français se soucient de la sécurité de notre famille Napoléon V : Je ne souhaitais pas prendre le pouvoir en dictateur. Si je l'avais écouté, nous n'aurions pas pu célébrer nos noces ou aller en lune de miel Charlotte : Chéri, les Français ne t'auraient pas vu comme un dictateur, voyons Napoléon V : Ne t'en fais pas, je ne compte pas ignorer le plus haut gradé militaire de ce pays plus longtemps
33 notes · View notes
homomenhommes · 23 days
Text
saga: SOUMISSION / DOMINATION 135
Passage de Franck à la maison.
Je reçois un coup de fil du Grand Père de Franck. Il me demande si je pourrais recevoir ce dernier quelques jours. La raison est que ses parents sont encore à l'étranger et que lui à des obligations qui vont l'empêcher de s'occuper de son petit fils. Je lui dis qu'à 18 ans, il peut quand même le laisser tout seul quelques jours. Il le sait mais Franck lui a fait un chantage pour qu'il lui paye un séjour chez moi. Je lui dis que s'il nous l'envoie, il sera amené à faire des expériences diverses. Il en est conscient mais c'est le désir de Franck. Je demande à Marc qui est près de moi, s'il était intéressé pour se faire Franck pendant 4 à 5 jours. Avec ce que je lui avais décrit du jeune mec, il n'allait surtout pas dire non. Je donnais mon accord au GP tout en lui précisant que mes décisions seraient force de loi pendant son séjour à la maison, quelles qu'elles soient. Je le rassure en lui disant que nous n'avions jamais été au delà de ce qu'acceptaient en toutes connaissances de causes nos invités. Il me répond que ce qu'il faut surtout c'est bien ouvrir les yeux de son petit fils, sur ce qui est correct et sur les sécurités à prendre.
Nous convînmes que j'irais le chercher à la gare de X le lundi suivant.
Avec Marc nous avons passé une partie du WE à cogiter sur ce que nous allions en faire. Il comptait le réserver pour nous pendant deux jours, puis après organiser sa première participation à une touze avec Eric, Igor et les jumeaux, et nos deux voisins Bruno et Arnaud.
Je vais le chercher à la gare. Je l'attends sur le quai. Il sort du train tout bronzé arrivant direct de Nantes un sac en bandoulière (à la maison nous faisons une grande économie de vêtements). On s'embrasse content de se retrouver. Trajet rapide en voiture et il découvre la maison. Il hallucine quand je rentre la voiture au garage et qu'il voit les motos rutilantes alignées les unes à coté des autres. Je lui dis que les deux à droite sont les miennes. Nous avançons vers la maison, la porte s'ouvre et Ammed vient au devant de nous pour prendre le bagage. Nous le suivons et trouvons Samir dans l'entrée. Je fais les présentations. Je lui demande s'il veut se rafraichir en premier. Le train parfois rend moite. Comme il accepte je l'accompagne à une des chambres d'ami et ouvre la porte sur la salle de bain. Ammed défait rapidement le petit sac, je vois qu'il a apporté deux maillots de bains, 4 slips, deux pantalons et 5 polos. Ammed nous laisse et Franck se dévêt pour se doucher. Je ne le quitte pas et mate son corps nu. Je lui rappelle les conditions de son séjour chez nous. Il me dit qu'il est d'accord avec. Il va à son sac et me sort l'enveloppe que son grand père avait préparé pour moi. Après avoir lu me montant du chèque, je vais vers lui et l'examine sous toutes ses faces. Face, un peu de poils brun sur les pecs, beaucoup autour de son sexe et sur ses couilles, jambes peu poilues. Pile, dos clean, fesses légèrement velues et tour d'anus poilu (ça je le savais déjà). Il me demande ce qu'il va y avoir à faire, se doutant bien que mon examen à un autre but que de le regarder seulement. Je lui tends un peignoir et lui dit de me suivre. Deux étages plus bas la salle de muscu et ses sanitaires. Franck est ébloui par l'équipement que nous avons. Je le pousse dans l'espace douche. Je lui dis alors ce que nous allons faire. Epilation du torse et des abdos, des fesses et du tour d'anus, des jambes et avant bras. Rasage des couilles et taille du pubis pour ne laisser qu'un petit trapèze de poil.
Je lui apprends, par l'expérience, ce qu'est un lavement. Après avoir trouvé cela bizarre, il apprécie le jeu.
Je le fais tourner devant les grandes glaces de la salle de muscu. Il s'admire, faut dire que son nouveau look lui va super bien. Il ne s'inquiète pas de son club d'aviron, les 4/5ème des mecs se rasent. Bon, pas aussi précisément coté sexe mais ça ne l'effarouche pas. Il me dit en connaitre trois quatre qu'il aimerait bien mettre dans son lit maintenant.
Je lui tends un jock lacé et nous entamons une séance de muscu destinée à gonfler nos muscles avant l'arrivée de Marc.
Il nous rejoint et nous dit de continuer. A son tour en Jock, il nous approche et après m'avoir roulé un patin, passe sa main sur la peau de Franck. Je vois ce dernier frissonner et bander. Il est bloqué dans son soulever de barre. Marc se place à sa tête et l'aide pour sa dernière répétition. Je vois que Franck à le regard rivé sur le jock plein de mon mec, ça le fait pas débander !
Marc me demande de lui présenter Franck. Je mets ce dernier quasiment au garde à vous. Je le fait tourner sur lui-même puis je recommence en lui faisant lever les bras les mains sur l'arrière de la tête. Au deuxième tour sur lui-même je lui enlève le jock qui de toute manière ne cachait plus rien levé qu'il était par son sexe raide
Marc me félicite de mon choix, il me dit qu'il est exactement comme il aime les jeunes mecs. Comme il bande bien raide lui aussi, je pousse sur les épaules de Franck. Plié à 90°, il à la bouche à la bonne hauteur ; marc écarte la poche élastique et Franck embouche mon mâle. Après s'être laissé agacer le gland, Marc attrape Franck par les oreilles et imprime la cadence et la profondeur de la pipe. Je passe derrière le suceur et lui écarte les fesses pour lui bouffer l'oignon. Je salive et la fait entrer en lui à coups de langue. Il se détend bien, plus facilement que quand je l'ai quitté. Il s'est fait ramoner régulièrement le conduit et ça l'a rendu plus souple et bien qu'encore serré, plus facile à ouvrir. Je me redresse et annonce que son trou est prêt.
Marc me le fait installer dans le sling que nous mettons en place devant ses yeux intrigués par l'engin.
Nous glissons ses chevilles dans les attaches prévues et, kpoté, mon mec s'enfonce dans Franck. Ce dernier prend son pied à se faire enculer. Je me mets à sa tête et mon gland se pose tout naturellement sur ses lèvres. Il entrouvre la bouche pour dire quelque chose mais je ne lui laisse dire plus que la première syllabe. Le reste du mot et de la phrase sont étouffés par ma bite qui s'enfonce. Je lui pousse la tête en arrière et lui défonce la gorge. Pris des deux cotés, il ne tarde pas à se juter dessus sans s'être touché. Marc et moi sommes plus résistants et nous continuons à utiliser ses trous. Après s'être tortillé comme s'il voulait finir, il s'est remis à me sucer convenablement et à décontracter sa rondelle pour que Marc le lime. Je descend un peu sa tête en lâchant de la chaîne. C'est plus facile pour lui enfiler sa gorge tout en me penchant pour un 69. Sa queue un instant molle à repris de la vigueur et il me défonce l'entrée de la gorge avec entrain. Sous mes yeux je vois la bite de Marc entrer et sortir de sa rondelle qui commence à rougir. Je délaisse sa bite le temps de cracher sur la jonction de leurs deux corps, puis reprend ma pipe.
Je sens que Franck va de nouveau jouir, je me redresse et deux coups de ma main plus tard, il rajoute une couche sur ses abdos. Je me branle à mon tour et ajoute mon jus en même temps que Marc qui venait de déculer et dékpoter dans le même mouvement.
Je prends une serviette et éponge le sperme qui coule de chaque coté de sa taille. Je l'aide à sortir ses chevilles des supports et nous allons nous doucher. Franck est savonné par nos 4 mains. Savonné puis massé, il apprécie la chose. Marc lui demande s'il a apprécié. Franck lui dit qu'il ne savait pas à quoi s'attendre mais que jusque là ça été très bon. Marc lui dit que pour deux jours, il devra être à sa disposition quand il est à la maison et à la mienne autrement. Avant que Samir nous serve le diner, nous nageons 1/2 heure histoire de détendre nos muscles martyrisés par la muscu et le sexe.
Franck mate Samir et Ammed quand ils viennent nous servir. Je lui dis que ces deux là ne son pas disponible pour lui. ;Je lui dis, avec l'accord de Marc que si il veut se faire un cul, je lui amènerai Jimmy. Il me questionne du regard. Je lui dis, pour le choquer, que c'est une de mes putes. Il encaisse l'explication sans en demander plus, de peur je pense que ce soit pire. Je le laisse mariner jusqu'à la fin du repas et au dessert, Marc demande à Samir de nous envoyer Jimmy. Pour des raisons de pratique, nous avons fait installer un système d'interphone entre la grande maison et l'appart des " hommes de service ". Jimmy déboule rapidement, juste en short et tong. Marc lui indique d'un geste le dessous de la table. Il s'y coule et bientôt nous entendons les bruits de succion caractéristiques d'une pipe en cours. Marc lui dit de tourner et je sens bientôt une bouche chaude recouvrir ma bite. il me chauffe bien avant de passer à Franck. Ce dernier apprécie l'attention dont sa queue fait l'objet. Une de ses mains est sous la table et je pense derrière la tête de Jimmy pour le plaquer fermement et enfiler sa gorge. Jimmy s'en sort avant que Franck ne jute. Marc est très excité, il appelle Jimmy qui se met debout à ses cotés et lui retire son short. Dessous son Jock blanc tranche bien avec sa peau sombre et de plus bronzée. Il repousse sa chaise et nous voyons ses 22cm bien verticaux attendre les nouvelles attentions de Jimmy. Il n'hésite pas, enjambe Marc et s'assoit son piquet. Pas un mot et la bite de Marc s'enfonce sans coup férir entre ses fesses. Il pousse le vice en fin de pénétration d'écarter ses fesses de ses deux mains pour entrer un cm de plus dans son cul. Franck et moi admirons le spectacle. Jimmy sur la pointe des pieds pistonne le sexe de Marc dans sa rondelle. Franck bande comme un malade, je lui interdis de se toucher, il risquerait de partir aussitôt. Je lui dis qu'il aura son tour si cela l'intéresse. Réponse plus qu'enthousiaste de sa part. Marc se lève avec Jimmy toujours sur sa bite, et le plaque dos sur la table faisant tomber verres et couverts. Ammed dégage le plateau. Marc poses les chevilles de Jimmy sur ses épaules et les mains aux plis de l'aine, il l'encule à grand coups de pine. Jimmy couine de plaisir. La table complètement débarrassée, Marc place Jimmy en travers et sa tête peut pendre de l'autre coté. J'en profite et me plaçant en face de mon mec, je m'enfile dans la gorge de Jimmy. Comme je vois que Franck est au top, je lui cède la place mais monte sur la table pour lui présenter ma bite. Marc jute dans Jimmy. Marquage du territoire ! Il nous le laisse. Je descends de la table et prend sa place. Excité par le fait que mon gland nage dans le sperme de mon mec et par les contractions de l' anus de Jimmy, je le lime comme un malade avant d'ajouter à sa " collection " mon propre jus.
Franck qui a réussit à se retenir de jouir, accoure pour me remplacer. Je le retiens le temps de lui enfiler une Kpote. il finit de la dérouler en s'enfilant dans le trou de Jimmy. Je dirige ce dernier, lui disant quand il doit serrer son anus ou non. Quand à Franck, ma main sous ses bourses maitrise sa trop grande envie de jouir par des pressions adéquate sur son périnée. ;Franck n'imaginait pas ce qu'un anus était capable de faire. Lors des quelques expériences de sodomisateur qu'il avait eu, il s'était contenté de pénétrer et bourriner jusqu'à remplir sa kpote. Au bout d'un moment je l'ai laissé faire. Il a accéléré le rythme et dans un dernier coup de rein s'est enfoncé jusqu'aux couilles pour décharger dans la kpote. c'est à ce moment là que Jimmy a giclé, éclaboussant leurs deux ventres accolés.
Comme il s'arrachait de Jimmy, il s'est tourné vers nous pour nous dire combien c'était bon. Marc lui a fait la remarque que son propre cul devrait bientôt avoir ces même capacités.
JARDINIER
Tumblr media
+
Tumblr media
8 notes · View notes
tournevole · 7 months
Text
Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux l'autorité de personne, alors c'est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie." Platon (IVe siècle av. J.C
21 notes · View notes
claudehenrion · 15 days
Text
Enfin une bonne nouvelle ?
Vous n'allez pas me croire... Pourtant, parfois, à l'opposé complet de tout ce que racontent tous les perroquets officiels (et Dieu sait s'ils sont nombreux et ne reculent devant rien !), il arrive un moment où finit par surgir de la brouillasse ambiante une vraie bonne nouvelle. Celle dont je veux vous parler aujourd'hui ressemble un peu à une divine surprise : ''LA VRAIE BETISE EST AUTO-DESTRUCTRICE''... et cette révélation frappe nos pitoyables dirigeants comme une pandémie (mais une vraie, cette fois !).
Les exemples abondent, hélas, de la malveillance, intentionnelle à en être vicelarde et qui paraît parfois être ''par système''... avec laquelle nos incapables ''leaders'', irresponsables mais très coupables, mènent le pays à sa perte. Immigration, écologie, Europe, démographie, dette, fiscalité, paix civile et sécutité, école, etc... la bêtise de chacune de leurs décisions crève les yeux de qui veut bien ne pas garder les siens ''grands fermés''. La démonstration –si besoin était-- de leur inaptitude chronique à trouver de bonnes solutions aux problèmes qu'ils devraient résoudre vs. les mauvaises solutions qui semblent être les seules qu'ils soient capables d'imaginer, tient en un seul souvenir, lourd de honte et de bobards : le covid.
Quand un groupe d'êtres plus inhumains que humains, mais nuls, devient détenteur d'une autorité qu'aucun d'eux ne mérite... et a le culot –devant la face du monde, le jugement à venir de l'Histoire, et la totalité de ses contemporains (ravalés au rang de sujets traités en objets)-- d'oser formuler le tiers du quart des phrases qui nous ont été imposées ''H 24'' et ''7 s/7'' pendant des mois, sans aucune raison valable ni, d'ailleurs'' le moindre début d'excuse, de pardon ou de mea culpa... c'est qu'ils (ces nuls) s'imaginent tout permis et se croient protégés par une immunité ''de système'', elle aussi. Décidément, plus on creuse et plus la ''bonne nouvelle'' annoncée en titre de cet éditorial se révèle être une catastrophe, pour d'autres : ''LA VRAIE BETISE RAVAGE TOUT'' !
La volonté de destruction de ces nuisibles touche tous les secteur de l'activité et de la pensée : le but officieusement poursuivi officiellement (vous suivez ?) est que plus personne ne s'y retrouve : toutes les références doivent sauter pour soi-disant permettre à leur rêve cauchemardesque d'un hypothétique ''homme nouveau'', indéfini en tout, de pouvoir exister dans son inexistence. Les instigateurs-propagateurs de ces idées mortelles et sans le moindre sens vont donc ''détricoter'' l'un après l'autre tous et chacun des ''chapitres'' de l'activité humaine et de toute civilisation.
Nous avions mentionné plus haut le covid, mais les mêmes stratégies de recherche d'absurde à tout prix se retrouvent partout, de l'atome à l'immigration, de la dette nationale aux jeux olympiques (que Alain Bauer, pourtant pas un excité, qualifie de ''crime-tels-qu'ils-sont-envisagés''), du conflit russo-ukrainien aux fantasmes russophobes de l'Elysée, de l'Europe à... l'Europe (car là, avec la mère von den truc, on est dans la folie au carré !), de l'industrie à l'agriculture ou du soi-disant ''sociétal'' à la religion –ou, plus exactement, au seul christianisme, l'islam ayant toutes les faveurs de nos ravageurs : il est nettement plus proche de la volonté de destruction que, par exemple, le catholicisme qui bâtit sans cesse, transmet, s'améliore et veut le ''vrai bien'' des hommes !
Et puisqu'on vient de mentionner cet ''ennemi public n°1'' des vrais ennemis des peuples que sont nos actuels ''maîtres-à-penser-de-traviole'', laissez-moi partager avec vous un de mes grands sujets de tristesse du moment : vous rendez-vous compte que le promeneur moyen, de nationalité française (NDLR - Même s'il n'est pas un de ces ''français de papiers'', ces fruits blets de lois injustifiables et d'une administration pyromane, qui n'ont de français que leurs ponctions moralement indues sur notre richesse nationale), qui se balade le nez au vent dans les rues de Paris (si ce modèle ancien existe encore !) est incapable de savoir à quoi ou à qui correspond le nom de 90% des rues, des places, des avenues qu'il emprunte ou croise, et que, lorsque le même promeneur va tomber (et dans les villes françaises, c'est à peu près tous les kilomètres) sur une superbe église ou sur une de nos sublimes Cathédrales, il ne saura pas trop à quoi peut bien servir ce grand bâtiment ou à quoi correspond le drôle de nom dont on l'a affublé...
Mais puisque je parlais ''d'une bonne nouvelle'' dans le titre de cet éditorial, permettez-moi, s'il vous plaît, le grand bonheur de vous confirmer l'effondrement dramatiquement spontané donc raisonné des ventes de véhicules électriques, hybrides ou pas, dans tous les pays. Je crois avoir été l'un des très rares –et un des tout premiers-- à prendre dès le début une position très risquée sur ce sujet écolo-politique, et à vous parler, souvent, de cette ''arnaque du siècle''. Tant que des gouvernements, myopes au point d'en être aveugles, ont subventionné dans des proportions insensées les achats de voitures électriques, on a pu croire à un succès de la folie sur l'intelligence. Ça ne pouvait pas durer longtemps ! La raison, normalement, reprend ses droits et l'intelligence, ses prérogatives !
Dès que l'actualité a rendu obligatoire l'arrêt de toute urgence des conneries absolues, la vérité a surgi du puits, belle, calme, incontournable, majestueuse : on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. Je suis si content de cette manifestation (très attendue, en ce qui me concerne) de la Justice immanente (dont les lecteurs réguliers de ce Blog connaissent l'importance pour moi...) que je vous en reparlerai très bientôt, ne serait-ce que pour vous confirmer –si besoin était-- que ''La Vraie bêtise est auto-destructrice'', CQFD !
H-Cl.
7 notes · View notes
Text
Tumblr media
«Je n'ai jamais écrit, croyant le faire, je n'ai jamais aimé, croyant aimer, je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermée.»
(Marguerite Duras, L’Amant)
La vérité de cette phrase de Duras fait écho
-d’une part au piège inhérent au fonctionnement de l’ordre symbolique où se prend le sujet, à savoir dans son fantasme, où le croire qui possède son moment de réflexivité propre lui permet de croire qu’il croit, et lui fait donc percevoir ce qu’il appelle "la réalité" seulement à travers la fenêtre de son fantasme
-et d’autre part au mur du langage, ce que Kafka décrit sous les auspices de "la porte de la Loi", où K découvre que derrière le masque des apparences, il n'y a rien ...si ce n'est une répugnante substance visqueuse de jouissance palpitant dans toute la monstruosité de son hors-sens ; loin de la visée traditionnelle où la Loi est présentée dans une pure perspective d'universelle neutralité, chez Kafka la Loi doit assumer son statut de bricolage inconsistant, pénétré de bout en bout par la jouissance.
Nous sommes dans l’attente de quelque chose qui n’arrivera pas pour la bonne raison que c’est toujours déjà arrivé, nous aurons été libres d’apprendre (à lire) qu’il n’y a pas d’autre objet que notre fantasme.
Rien d’autre au monde qu’un objet petit a.
10 notes · View notes
iweb-rdc001 · 6 months
Text
RDC : Devant la presse, le député national Ados Ndombasi Banikina présente sa proposition de loi portant statut de l’artiste et de professionnels de la culture et des arts
Le député national Ados Ndombasi Banikina a présenté ce mercredi au musée national sa proposition de loi portant statut de l’artiste et de professionnels de la culture et des arts. Cette proposition qui est le fruit d’un travail de longue haleine qui a été amorcé en 2019 vise à améliorer très significativement les statuts professionnels de l’artiste et de l’entrepreneur culturel, avec le souci de…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
lupitovi · 1 year
Photo
Tumblr media
Ernest Pignon-Ernest - Avortement 1975
Marie-Claire se réveille brutalement. L'angoisse l'étouffe. Elle rejette son drap. Un liquide poisseux l'inonde, un sang noir s'écoule entre ses cuisses. Elle s'affole. Elle appelle. Dans le lit voisin, ses petites sœurs dorment. Dans la chambre à côté, Michelle, sa mère. Elle ne l'entend pas. Marie-Claire glisse du lit. Elle sanglote. Elle va mourir. La sonde l'a sans doute déchirée. Elle se couche sur le sol. Elle n'ose plus bouger. Elle s'efforce de crier plus fort. Les petites bougent un peu, dans le lit voisin. Elle crie. Et Michelle, réveillée en sursaut, entre dans la chambre, allume la grosse lampe du plafond. Sa fille est là, allongée, couverte de sang. Son visage gris, son corps immobile lui font craindre le pire. Marie-Claire gémit doucement. Pas de téléphone. Personne à son secours. Un taxi ? Mais où ? Mais combien ? Une couverture. S'habiller vite, très vite. Porter cette enfant - son enfant - qui saigne, dans la nuit. « Tu n'as pas honte, à ton âge ? » Voix mauvaise du médecin des urgences. II approche les instruments. « Tu n'as pas honte : tu vas voir. Tu vas voir. » Douleur atroce. Va-t-elle mourir ? Devant le tribunal correctionnel de Bobigny, j'ai dit au juge pour la première fois de ma vie d'avocate que je me sentais, « toutes causes confondues, avocate et femme. Femme et avocate, car, messieurs, je suis une avocate qui a avortée ». J'ai dit aussi que je n'avais jamais vu condamner des femmes de banquiers. Ou de politiciens, ou de vedettes, ou leurs maîtresses. Au banc des accusés, toujours les plus déshéritées, toujours les plus vulnérables. Le président à l'avorteuse: « Le spéculum, l'avez-vous mis dans la bouche de Marie-Claire ? » J'ai bondi : « Regardez-nous et regardez-vous. Quatre hommes pour juger quatre femmes. Quatre hom mes pour décrire nos utérus, peser nos désespoirs, décider de nos libertés ! » Le délégué du conseil de l'ordre - procédure disciplinaire - accuse : « Vous avez porté atteinte à la dignité de la robe d'avocat. » Je proteste, j'explique , je suis une femme. « Non, une avocate n'avorte pas ! » Le conseil de l'ordre sanctionna. C'était en 1972. Puis vint la loi de 1975 - autorisant I'IVG (interruption volontaire de grossesse). Et d'autres encore qui suspendirent puis abolirent celle de 1920 et sa répression. Les femmes ont conquis une liberté: celle de donner (ou non) la vie. Mais l'exercice de ce choix devient de plus en plus difficile, faute de moyens. Les centres d'IVG s'éloignent, ferment. On est passés d'une liberté reconnue à un droit toléré, puis à un droit abstrait sans contenu. Or une liberté sans les moyens de cette liberté, est-ce encore la liberté ? On le voit, on l'entend, la souffrance revient et le combat continue.
— Gisèle Halimi - Malheur de femme 
40 notes · View notes
delta-rpg · 3 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
CHRONOLOGIE - PARTIE 2
● ANNEE 1738 - Résultat de plusieurs décennies de tyrannie par la famille Lazos, le peuple sorcier est de plus en plus pauvre et la famine les menace de plus ou moins loin. Les sorciers les moins favorisés commencent à se rassembler et une certaine haine contre la famille royale nait dans les rues des villes sorcières du pays. ● ANNEE 1743 - Apenimon et Mitexi Bylilly créent la Boulè de Thémis, conseil secret qui a pour but, sur le long terme, de renverser les Lazos et la monarchie. ● ANNEE 1748 - Face à la colère de plus en plus présente du peuple sorcier, Vasileios Lazos met en place les Douze Travaux, inspirés des travaux d'Héraclès. La première édition comprend vingt jeunes sorciers âgés de douze à dix-huit ans tirés au sort, devant s'affronter lors de douze épreuves, pour la plupart bien trop dangereuses pour des sorciers si jeunes. Le gagnant remporte gloire et fortune, et bien évidemment une place à l'Académie pour lui-même ou un membre de sa famille. ● ANNEE 1761 - Première révolte du peuple sorcier contre la famille royale et le système en place, lancée par les membres de la Boulè de Thémis et les sorciers sympathisants à leur cause. Plusieurs dizaines de sorciers sont arrêtés par la garde royale et emprisonnés, dont Apenimon Bylilly. ● FIN DU DIX-HUITIEME SIECLE - Après plusieurs révoltes et manifestations, les lois contre les opposants à la famille royale sont durcies et il n'est plus rare de voir un sorcier se faire emprisonner - ou disparaitre mystérieusement - suite à un acte vu comme dangereux pour la réputation des Lazos. ● ANNEE 1805 - Argyra Wolpers, sur ordre des Lazos, tente un rituel avec le reste de sa famille afin d'invoquer Circé et la piéger pour s'emparer de ses pouvoirs et les offrir à la famille royale. Leur plan ne fonctionne pas et Circé, furieuse, punit les Wolpers par une étrange malédiction. Chaque premier né de la famille devra servir le peuple sorcier en devenant l'Oracle, et ce jusqu'à la fin de ses jours. Ils seront condamnés à avoir des visions plus ou moins claires du futur et devront répondre à chaque question qu'un sorcier leur posera sur son avenir. ● ANNEE 1836 - Décès d'Argyra Wolpers ; sa fille aînée, Sémélé, devient alors le nouvel Oracle. Il est décidé la même année que l'Oracle serait logé à l'Académie, pour le protéger mais également pour délivrer plus facilement les éventuelles quêtes aux élèves. ● ANNEE 1845 - Apparition de Hécate à Ebenezer Hemming qui le met en garde ; Circé n'apprécie pas la façon dont sa famille profite de l'Oracle à des fins personnelles et risque d'intervenir s'ils n'arrêtent pas. ● ANNEE 1847 - Circé punit les Hemming qui n'ont pas pris au sérieux l'avertissement de Hécate. Toute la famille est maudite et chaque membre devient lycanthrope. Contrairement aux hybrides lycanthropes, aucun sort ou aucun remède ne pourra inverser la malédiction ou affaiblir ses effets, aucun membre ne pourra non plus y échapper.
7 notes · View notes
leseffrontesfr · 8 months
Text
Tumblr media
Bonjour Titiou, vous êtes oracle, poétesse lyrique et potinière au forum. Après avoir récité plusieurs harangues contre le mariage devant de nombreuses jeunes patriciennes, vous revenez avec un pamphlet intitulé Mon concubin et l’argent. Comment vous est venu ce réquisitoire ?
Dès l’enfance, les garçons reçoivent plus d’argent que les filles, auxquelles on offre plutôt des cadeaux : robes, bracelets, tuniques, esclaves… Par la suite, les hommes obtiennent des carrières rémunératrices : questeur, haruspice, consul, légionnaire, préfet, et cœtera. Leurs épouses sont obligées de se contenter des revenus du domaine, d’élever leurs enfants, filer la laine et se divertir. Il faut aussi compter tout le temps qu’elles doivent passer à superviser les serviteurs. On constate par ailleurs une tendance plus forte au concubinage, où l’homme reste libre de l’usage de son patrimoine. Ce système bénéficie toujours à celui qui a le plus.
Vous évoquez la « théorie du pot de yaourt » dans votre ouvrage. En quoi consiste-t-elle ?
Je prends souvent l’exemple d’Octavia et Marcus : Octavia n’a que la dot accordée par son père, elle en tire moins de rentes que Marcus ne touche de prébendes et, à l’arrivée du deuxième enfant, ils songent à changer de char. C’est Marcus qui achète le char et les chevaux ou les rembourse seul au prêteur. Pour compenser, Octavia lui prépare d’excellents yaourts au miel ou au garum. Au moment où ils se répudient, Marcus récupère le char qu’il a payé alors qu’Octavia n’a plus que les restes de sa dot, sa laine, ses domestiques et ses pots de lait caillé. Dans un couple, le plus petit revenu (la femme) est donc celui qui a le plus intérêt à s’assurer une sécurité économique : par exemple, pour l’achat d’un char, acheter les brides et les licols (quitte à moins faire de yaourts pour avoir le temps de choisir les bijoux équestres les plus luxueux possibles), afin de se constituer un petit patrimoine.
Selon vous, la nouvelle génération est-elle en train de casser les codes ?
À Rome, la situation des femmes va en s’aggravant parce qu’il y a un décalage entre la loi qui estime que les gens vivent selon les mos majorum, dans la communauté des biens, et la manière dont ils vivent réellement (en ne se mariant plus et en privilégiant le concubinage). L’écart entre les membres d’un couple continue de se faire au détriment des femmes. Les femmes font moins de tâches ménagères grâce aux esclaves mais ce sont toujours elles qui les prennent en charge. En revanche les mouvements comme #MeQuoque contribuent à une prise de conscience. Il faut déconstruire les stéréotypes virilistes !
Avez-vous constaté des contre-exemples à votre démonstration ?
En général, les concubines se reconnaissent beaucoup dans le théorème du pot de yaourt. Il y a évidemment des contre-exemples. Ma cousine Athenais m’a fait porter ce message : « Merci, je ne savais pas tout cela. Je vais hâter mon mariage. » Elle n’a pas compris... Je ne comprends pas.
11 notes · View notes
lepartidelamort · 3 months
Text
Tumblr media
Hommage à Louis XVI
Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.
Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l’Évangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s’est pas encore relevé. Il semble vraiment que l’exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s’est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s’accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu’il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi.
Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s’identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu’il soit bien dit que l’attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l’incarnation divine, et non la chair effrayée de l’homme. Son livre de chevet, au Temple, est l’Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l’échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n’est pas Capet qui meurt mais Louis de droit divin, et avec lui, d’une certaine manière, la Chrétienté temporelle.
Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu’à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau.
Source : Albert Camus, L’homme révolté, La Pléïade, p. 528-529.
5 notes · View notes
ecrisettaistoi · 9 months
Text
14 juillet
.
.
.
Liberté
de fermer sa gueule, de ne pas manifester,
de travailler jusqu’à épuisement, de se faire taper dessus
en manifestation, d’être convoqué par les pandores
pour des slogans, de finir sa vie avec presque rien,
de n’avoir aucune chance, de mourir pour un contrôle.
Egalité
pour tous, enfin, surtout pour certains mais pas pour d’autres
devant la loi, devant la justice, liberté, liberté chérie de ne pas
faire de vagues, de ne pas faire de bruit, d’accepter son sort
comme le veau à l’abattoir.
Fraternité
absente, perdue, diluée, dévoyée, limitée aux seuls nantis,
blancs, riches tandis qu’on meurt par centaines en Méditerranée,
tandis qu’on crève au RSA, tandis que d'autres se gavent comme
dans la Grande bouffe de Ferreri jusqu'à en exploser.
Liberté, égalité, fraternité, sous les oriflammes tricolores d'un pays fracturé, désuni, exsangue, indécent, pourri.
.
.
.
13 notes · View notes