Tumgik
#entre eux deux
fidjiefidjie · 2 years
Text
dailymotion
Bonne soirée 🆕️ 👌💞
Melody Gardot & Philippe Powell 🎶 Plus fort que nous
(Entre eux deux)
21 notes · View notes
ficuscircus · 1 year
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
2.01 — 2 300 calories
– Une civile sur des enquêtes. Pas toujours simple à gérer, j'imagine ? – Non, elle est très... Disciplinée. Enfin, déférente. Elle sait rester à sa place. – Rien à voir avec vos écarts récents, donc ? – Non, rien.
16 notes · View notes
kaplerrr · 1 year
Text
En vrai, la France a la meilleure communauté Twitch. Tout le monde se connait, tout le monde est plus respectueux, tout le monde est copain et quand t'as des "nouveaux" qui arrivent, ils sont v'là bienveillants, les commu elles sont pépites.
On a le Zevent et ses dérivés.
On gagne grâce au pouvoir de l'amitié contre les autres pays quand y'a des tournois ou des évènements (ça va l'Espagne ?)
C'est vraiment la détente de les regarder, le bonheur il est stratosphérique.
5 notes · View notes
jihef03 · 1 year
Text
On peut remercier Alexandre Astier et Louis Clichy pour beaucoup de choses dans leur adaptations d’Astérix, mais ce à quoi je pense surtout  c’est d’avoir refait du village gaulois une vraie communauté, active et solidaire. Je crois qu’on n’avait pas vu ça depuis Astérix et Obélix contre César.
Alors certes ça doit être en partie dû à ce qu’Astier utilise son crew habituel pour ses productions, mais Serge Papagalli en Abraracourcix, Florence Foresti en Bonemine ou Lionel Astier en Cétautomatix, on va pas dire non. Chacun à son petit moment dans les deux films et je trouve ça plus satisfaisant que lorsque les villageois sont une bande de figurants qu’on lâche au bout de dix minutes pour qu’Astérix et Obélix aillent faire du tourisme.
5 notes · View notes
blog59-world · 2 years
Text
youtube
1 note · View note
Text
.
0 notes
lilias42 · 2 years
Text
Retour à CF ! Chapitre 7 et 8 du canon : l'enlèvement de Flayn et l'après !
et voilà @ladyniniane ! J'espère que cela te plaira !
Bon. Comme il était écrit dans les livres sibyllins, 3nopes est pourrie mais en plus, Claude dans cette version est complètement massacré à coup de hache et de surin (comme pratiquement tout le monde d'ailleurs... sérieux, qui a demandé ça ?!) Donc ! On va rééquilibrer un peu les forces en mettant un chapitre de coopération entre les cerfs et les lions, plus un plus calme où - j'espère - Dimitri et Claude sont plus dans leur vrai caractère ! Voici donc les chapitres qui correspond à la période de l'enlèvement de Flayn, le chapitre 7 et 8 du canon du jeu.
Et comme toujours, un point de contexte !
=> rappel de rigueur : j'utilise ma version des Braves (voir mon billet à leur sujet)
=> étant donné que leur âme est bloqué dans leur Relique avec celle du nabatéen qui a servi à fabriquer l'arme, les Braves peuvent encore utiliser leur pouvoir de manière très limitée et dans des occasions spécifiques. Notamment, ils peuvent sauver d'une mort certaine leurs descendants s'ils ont leur emblème, le tout en laissant une marque de leur passage qui est vu par les personnes du nord et de l'est comme une bénédiction, même si cette petite difformité est vue comme une monstruosité par les adrestians. Plusieurs personnages ont ces difformité :
Félix a une marque d'écaille dans le dos qui a la forme de son emblème, quand Fraldarius a miraculeusement soigné les brûlures infligée par Arundel
Dimitri a une grande cicatrice gelée sur l'épaule droite, et une autre marque gelé sur son poignet (on dirait qu'il est fait de glace) qu'il peut cacher avec des gants. Blaiddyd l'a également sauvé en soignant la blessure sur son épaule et en l'empêchant de "tomber" dans l'abysse de la mort après Duscur
Sylvain a obtenu des petits crocs à la place de ses canines depuis que Gautier l'a empêcher de mourir de froid quand Miklan l'a abandonné dans la forêt
=> 3nopes n'existe pas, évidemment, je respecte les personnages de Fodlan. Bon, je plaisante (un peu) mais, je m'appuie sur les personnages du 3H original donc, dans cette histoire, les cerfs d'or et les lions de saphir s'entendent plutôt très bien. Je voie leurs pays comme étant assez proche (être des gars qui se sont tirés de l'Empire et qui ne veulent surtout pas se faire assimiler à nouveau, ça rapproche) et avec des relations cordiales donc, les élèves discutent facilement entre eux. Dans le chapitre précédent, Dimitri s'inquiète qu'Arundel soit au monastère (il a peur qu'il fasse du mal à quelqu'un d'autre comme avec Félix dans cette histoire, et il se méfie de lui comme dans le jeu de base à cause de Dusucr) et il a le réflexe de proposer aux cerfs et aux lions reste ensemble pour s'entrainer, afin que tout le monde veillent les uns sur les autres par exemple. Je voie aussi leur culture relativement proches, notamment avec les histoires des Braves et les retombées encore visible de leur sorcellerie encore visibles qui ne sont pas présente à Adrestia.
=> pour les aigles de Jais, c'est plus compliqué : l'Empire est assez mal vu par les autres pays étant donné qu'Ionius n'a jamais caché qu'il pense que l'Empire d'Adrestia devrait encore recouvrir tout le continent, ce qu'évidemment, les autres nations n'apprécient guère. Ils ont également une culture assez différente, plus centrée sur les Saints étant donné qu'ils sont liés à leur noblesse, et le nationalisme imprègne toute la société et quasi tout le monde sauf rares exceptions. Les auteurs du nord et de l'est sont par exemple très censuré par le comte Varley (vu qu'il est en charge de l'église, je suppose qu'il est également chargé de contrôler les bonnes moeurs et la censure qui va avec), et complètement réécrit pour correspondre aux "gouts" adrestians. C'est très difficile même pour les nobles de se procurer les originaux tellement le contrôle est strict. Les histoires des Braves sont d'ailleurs complètement tordues pour les transformer en de sauvages barbares juste bon à être civilisés par les Saints, ces derniers étant tous adrestians évidemment (des inspirations du racisme et du colonialisme du XIXe siècle ? Et de Charlemagne qui va porter la bonne parole à ces sauvages de Saxons ? Absolument !). C'est notamment le cas de leurs opéras qui mettent en scène des versions massacrées de ces histoires pour flatter l'égo et le nationalisme ambiants (une troupe adrestian qui se produit hors de l'Empire et joue ces histoires a de grandes chances de finir chasser de la ville, pour avoir osé trainer le Brave du coin dans la boue)
=> Dorothéa est particulièrement touché par le nationalisme, étant donné qu'elle a joué dans énormément d'opéras et elle est très touché par la propagande. Elle est notamment persuadée que les Braves étaient tous des sauvages, incapable de s'occuper d'eux-mêmes et de leur peuple correctement car ce sont des sauvages, que seuls les Saints ont pu dompter, souvent de manière humiliante histoire de bien enfoncer le clou (ex : elle pense que pour "civiliser" Gautier qui avait la capacité de se transformer en animal, il a fallu que Saint Macuil le dresse littéralement comme un chien et en utilisant des sorts éblouissants pour lui faire peur, afin qu'il acquière ce qui deviendra sa vertu qu'est la compréhension [car dans la vraie histoire, Gautier était un aveugle qui savait se transformer en animal mais, ce servait de sa langue bien pendue pour parler avec tout le monde et toute chose afin de trouver des solutions pacifiques à des problèmes, tout le contraire de sa famille actuelle qui suit déjà une histoire très déformée de lui qui a effacé son pacifisme et sa cécité], le tout en le déshumanisant complètement). Ajoutez à cela deux de ses soutiens que je voie vraiment comme du harcèlement (Ingrid et Félix, surtout au début pour ce dernier) et un qui me met assez mal à l'aise (Petra a 15 ans bordel ! Et elle ne comprend pas tout ce que raconte Dorothéa ! Dorothéa qui a 18 ans et de l'expérience dans les relations amoureuses ! Ne te jette pas dessus dès votre premier soutien !) donc, j'ai pas envie d'être gentille avec elle (ne vous étonnez pas si elle finit en méchante dans bye!) alors, elle a plus un rôle de nuisance et de simili-antagoniste dans cette partie avant l'ellipse. Elle va notamment harcelé Félix (car épouser un futur duc, c'est le jackpot pour elle) et Ingrid (car elle la trouve très belle, même si elle est fauchée, et qu'elle lui résiste) mais, elle va arrêté en découvrant la marque d'écaille dans le dos de Félix qui la montre exprès pour qu'elle lui fiche la paix, surtout que pour des personnes qui connaissent vraiment les histoires des Braves, ce n'est pas si étonnant (tous les généraux de la Guerre du Lion et de l'Aigle auraient eu des difformités similaires). Cependant, quand elle le découvre, elle se met à avoir peur des faerghiens et des leicesters car, elle les voie comme des sauvages pour ne pas en avoir peur, alors qu'elle claque des dents de terreur à cette difformité en trouvant que ce sont des barbares à cause de ça. C'est pour ça qu'elle garde une distance de sécurité avec eux lors des recherches avec Flayn.
=> cependant, c'est la seule à penser comme ça dans sa classe (Edelgard et Hubert mise à part qui évidemment, voie toute nation non-adrestienne comme inférieure et barbare au sens XIXe du terme). Petra reste très souvent avec les cerfs car elle s'entend bien avec Claude et Ignatz, Ferdinand squatte les cours d'Hanneman et de Manuela pour compenser la faiblesse des cours théoriques de Byleth qui est une vraie ignare dans cette version ne sachant que se battre (et j'avoue que j'aimerais bien un petit soutien entre Ferdinand et Ingrid qui commence avec leur passion des chevaux et qui finit sur leur responsabilité vis à vis des autres, ça ferait un couple platonique ou amoureux plutôt mignon à mon avis !), Linhardt connait les histoires des Braves car il étudie les emblèmes, et comme il les a racontées à Caspar, aucun des deux n'est choqué en apprenant pour les marques / difformités qu'ils laissent (et Linhardt sèche sans vergogne vu que les cours de Byleth sont truffés de faute et fait les leçons à Caspar et Bernadetta avec Ferdinand => note : trouvé l'occasion de faire un chapitre où on voie les aigles se débrouiller comme ils peuvent pour rattraper les cours malgré tout), et si Bernadetta a peur, elle est tout de même curieuse car, les "vraies" histoires des Braves sont bien meilleur que la version nationaliste. L'ambiance reste donc relativement bonne.
=> dans cette histoire, Félix aime beaucoup l'eau et nager, comme son ancêtre à qui il ressemble beaucoup. Un de ses passe-temps d'enfance était de plonger dans le lac Egua pour récupérer tout ce qu'il trouvait au fond (ce qui va du tesson de poterie au collier de perle en passant par divers objets en métal) et cela lui a permis de devenir un excellent nageur avec une très bonne capacité d'apnée. Cependant, à la mort de Glenn, en plus de rejeter son père pour s'éloigner le plus de lui, il se met à copier son grand frère, même des choses qui rendait Glenn fier de lui car, il veut lui ressembler et le surpasser (ex, même si ça ne dure pas, il essaye de manier ses armes comme un droitier alors qu'il est gaucher et a toujours appris à manier ses armes à gauche). C'est notamment le cas avec son amour de l'eau et de la nage étant donné que Glenn n'aimait pas nager et le faisait assez mal. Même si au fond de lui, il adore toujours l'eau, il voie à présent tout ça comme une perte de temps et ses chasses au trésor comme un jeu d'enfant stupide. ça va lui manquer et il replongera de temps en temps - surtout quand son père lui manque et qu'il cherche inconsciemment une excuse pour lui parler - mais après la rébellion réprimée avec Dimitri, il l'abandonne presque complètement et ne retourne sous l'eau que pour ne pas perdre son souffle.
=> toujours Félix, la dague qu'il garde avec lui pour l'autodéfense est celle de ses objets perdus, et c'est Rodrigue qui lui a offert. Dans cet univers, Félix et les jumeaux sont nés le même jour alors, ils passent toujours leur anniversaire ensemble, même si Félix fuit son père (il reste juste pour son oncle même s'il est aussi plus en froid avec lui qu'avant). Pour la deuxième année après Duscur, Rodrigue lui offre cette dague qui ressemble à une griffe de chat (d'où son nom) après être arriver in extremis à l'heure dès qu'il a pu rentrer chez lui. Félix ne l'avoue pas mais, il attendait aussi que son père rentre à la maison (même s'il prétend que c'est parce qu'il s'en fiche, ce à quoi Alix ne croit pas du tout vu qu'il a passé sa journée posté à la fenêtre d'où on voie arriver les gens de Fhirdiad). C'est un peu un moment d'accalmie qui aurait pu permettre à leur relation de s'améliorer un peu... s'il n'y avait pas eu la rébellion pour tout ficher en l'air évidemment. Félix déteste encore plus son père quand celui-ci nie qu'il sait que Félix dit la vérité quand il déclare avoir vu Dimitri déchiqueté des gens pour en faire des Glenn du camp d'en face - c'est d'ailleurs le moment où il le frappe -, et fait encore plus tout pour se différencier de son père et se rapprocher de Glenn (car il sait que son grand frère envoyait Lambert sur les roses quand il faisait trop d'âneries, le tout en niant que les jumeaux aussi le faisait mais, de manière plus subtil). Cependant, il ne s'est jamais séparé de cette dague et la garde toujours sur lui, même quand il nage car elle ne rouille pas. Il prétend que c'est parce que c'est sa meilleure arme de poing mais, c'est surtout qu'il ne veut pas se séparer d'elle car, c'est aussi un peu la dernière et seule fois depuis la tragédie et qu'il se soit séparé de son père que leur famille était réunie à peu près normalement et qu'il voudrait au fond de lui-même que ce soit à nouveau le cas - même s'il ne se l'avouera pas avant un moment.
=> le fait que Rodrigue et Félix détournent les yeux quand ils nient quelque chose a été instauré avant (Félix a surtout des tics de son père)
Bon ! C'était long (comme toujours) mais, je crois qu'il y a tout ! Sinon, n'hésitez pas à demander si quelque chose est incompréhensible, je le rajouterais à la la liste des éléments de contexte ! Bonne lecture !
(suite sous la coupe)
***************Chapitre 7****************
Les mauvaises nouvelles s’enchainaient cette année… à peine Lonato et Miklan vaincus que Flayn disparaissait à son tour. Dimitri ne pouvait même pas imaginé l’inquiétude de Seteth, l’homme était plus fébrile et inquiet que jamais, imaginant sans peine que le pire devait arriver.
« Nous devons aider à la retrouver, souffla-t-il à ses camarades de classes. Je sais que cette mission a été confié aux Aigles de Jais et que Byleth a refusé notre aide mais, nous ne pouvons pas rester les bras croisés.
– On est bien d’accord chers voisins !
Claude, suivit de tous les cerfs d’or et des loups de cendre, venait d’entrer dans leur salle de classe, des carnets et des crayons dans les mains, ainsi qu’avec un grand rouleau de parchemin sous le bras pour Claude et le tableau de leur classe sur les bras pour Raphaël. S’avançant d’un pas déterminé, il salua avec énergie l’ensemble des faerghiens en ajoutant avec un clin d’œil.
– Vous avez été jetés par Byleth vous aussi ? Bienvenue dans notre guilde ! Nous leur avons aussi proposé nos services mais, ils les ont refusés !
– Donc, vous venez nous interroger pour faire votre enquête de votre côté, devina Sylvain.
– On espère plutôt enquêter avec vous, rétorqua Lysithéa. Opérer chacun dans notre coin serait contre-productif, on va faire que passer les uns après les autres.
– Alors que tout ensemble, on sera beaucoup plus costaud pour retrouver Flayn ! Ajouta Raphaël.
– Ils n’ont pas tort, on sera beaucoup plus efficace en enquêtant tous ensemble, les soutiens Annette.
– Je le pense aussi. Tout le monde est d’accord ? Dimitri continua en voyant aucune protestation. Bien, donc, travaillons ensemble.
– Parfait ! On va pouvoir avancer ! On a déjà une carte du monastère et une liste de personne à interroger ! S’exclama Léonie, alors que le géant blond posait le tableau à côté d’eux, révélant toute une liste de nom, de trait, d’information et de remarque écrite dans tous les sens.
– Personnellement, je pense qu’elle a fait une fugue à cause de Seteth, intervient Hilda, en tirant tout de même le tableau des lions de saphir à côté du leur, afin de pouvoir aussi le noircir au fur et à mesure de leur enquête. Je sais que c’est d’avoir un frère ultra-protecteur et au bout d’un moment, vous voulez juste de l’air, c’est normal.
– Ce n’est pas vraiment le genre de Flayn de faire une fugue, lui fit remarquer Ingrid. Ce n’est pas vraiment son genre de laisser son frère se faire un sang d’encre. Qui avez-vous sur cette liste de personnes ?
– Nous avons listé toutes les personnes vivant ou restant la majorité du temps au monastère, puis nous les avons triées en fonction de leur… disons « curiosité » envers Flayn et leur attitude en général, leur exposa Lorenz en posant également une pile de feuillets, tous ornés d’un portrait réalisé à grand trait par Ignatz, juste assez précis pour reconnaitre la personne à qui il était dédié. Ce ne sont que des ébauches mais, avec votre aide, nous pensons pouvoir arriver à un résultat relativement complet.
– Et bien, vous n’avez pas chômé ! Vous y êtes depuis quand ? Les questionna Ashe en voyant tout ce qu’ils avaient déjà collecté.
– Nous tous ne travaillons dessus que depuis hier mais, Claude a commencé son enquête depuis l’annonce de sa disparition, les informa Ignatz. C’est lui qui a rédigé le brouillon des fiches que nous n’avons eu qu’à compléter. Et les loups de cendre ont déjà fouillés toute l’Abysses et trouver les cartes.
– Dès que nous avons entendu parler de la disparition de Flayn, nous avons passé l’Abysses au peigne fin pour tenter de la retrouver, leur apprit Yuri. C’est un endroit parfait pour se cacher mais, nous n’avons rien trouvé.
– Pendant nos recherches, nous sommes tombés sur des cartes indiquant plusieurs passages secrets, et nous avons rajouté ceux que nous connaissons ou avons creusé nous-même, ajouta Constance en s’appuyant sur l’épaule d’Hapi, épuisée au soleil, son amie continuant.
– C’est Cloclo qui est venu nous trouver pour avoir des informations. Il nous a étonné quand il a dit qu’ils ne nous soupçonnaient pas en premier. D’habitude, c’est sur nous que ça tombe.
– T’as vu ce qui traine dans l’Abysse Hapi ? C’est pas étonnant ! En tout cas, tous les gars du boss quadrillent les souterrains pour trouver des informations ! Et inquiet pour la petite demoiselle monsieur l’héritier Riegan ? Autant qu’Hapi ? Glissa Balthus.
– Elle doit être terrifiée Balthus, c’est pas le moment. Je sais ce que ça fait ce genre de situation. Je veux juste qu’on la retrouve en entier.
– Disons que je trouve tout ceci étrange. Il s’agirait d’un enlèvement classique, nous aurions déjà reçu une demande de rançon. C’est pour cela que je me suis mis à fouiner un peu avant l’ordre officiel. Et pour mettre mes brouillons en ordre et lisible, c’est toi et Marianne qu’il faut féliciter Ignatz. Mais ce n’est pas le sujet. Nous aimerions avoir votre point de vue sur nos fiches. La seule qui est à peu près complète, c’est celle de Tomas à cause de son lien avec la famille de Lysithéa…
Ils leur lurent leurs fiches, apportant des précisions et rectifications à chaque fiche. Ils refirent ensuite la liste des personnes à interroger en premier : Jeritza resta numéro un des personnes à trouver et interroger, tous le trouvant assez suspect et plus nerveux que d’habitude, puis vient Tomas qui posait beaucoup de question sur tout le monde, puis Hanneman, plus parce qu’il s’intéressait à son emblème que vraiment comme suspect… et ainsi de suite jusqu’à Manuela et Alois, qui n’avait aucun intérêt à s’en prendre à Flayn, qui se retrouvèrent en dernières positions. Gilbert aussi termina en bas de cette liste, une fois qu’Annette et Dimitri aient éclaircit les choses au sujet de ce dernier. Ingrid se méfiait de lui à cause de son attitude envers la petite magicienne rousse.
Après avoir bien reconstitué les évènements, ils notèrent tous les cas de figure envisageables, même les plus improbables ou pessimistes. Alors qu’ils établissaient la liste de question à poser, ils rajoutèrent aussi de mentionner l’incident similaire de l’année dernière que leur avait rappelé Ashe, ainsi que des questions sur les rumeurs de Chevalier Macabre. Ils ne devaient écarter aucune piste.
Une fois tout ceci fait, ils étalèrent la carte du monastère sur les bureaux rassemblés et découpèrent des zones où chacun enquêterait.
« Restons toujours deux par deux, proposa Dimitri. Ce sera plus prudent que d’être seul, même si cela réduit notre zone de recherche.
– Je pense que le petit prince a raison, le soutient Yuri. J’ajouterais qu’il faudrait des duos complémentaires. Un combattant à l’arme blanche et un magicien. Ce genre de tandem couvre à peu près toutes les situations.
– Par contre, pour nous quatre, va falloir qu’on reste dans l’Abysses, on la connait mieux que personne ! Ajouta Balthus.
– Et on risque de se faire défoncer à la surface et accuser d’être derrière tout ça, marmonna Hapi.
– Je le pense également. Par contre, les paires devraient être composé d’un cerf d’or et d’un lion de saphir. Vos deux classes ont des approches très différentes, cela permettrait d’avoir deux points de vue divergents sur les réponses collecter.
– Cela semble raisonnable et bonne idée Constance, approuva son chef.
– La professeur Manuela garde toujours une réserve importante de concoctions dans notre classe. Nous avons aussi fait des petites sacoches contenant de quoi appliquer les premiers secours, et ce sans avoir recours à la magie, leur apprit Lorenz.
– Elle ne nous en voudra pas si nous nous servons, ajouta Claude.
– Mieux vaut prendre ces nécessaires aussi, intervient Annette avant d’argumenter. Nous pouvons tomber sur des adeptes de « Silence » ou des monstres qui suppriment la magie. Et il faut souvent ajouter des soins médicaux après avoir appliqué de la magie de foi sur des blessures graves.
– C’est vrai et dans de telles circonstances, ce serait inconscient de ne pas bien se préparer, leur accorda Mercedes.
– Disons deux concoctions par duo, ainsi qu’une sacoche, cela devrait suffire à pallier des blessures légères, proposa Sylvain.
– D’accord mais, si vous tomber sur de trop gros ennui, enfuyez-vous à toutes jambes et aller chercher des renforts. Ne sautez pas à pied joint dans les ennuis et la mort.
– Je n’arrive pas à croire que c’est Claude qui nous dit de ne pas aller au-devant des ennuis, se moqua légèrement Hilda.
– Je suis toujours sérieux dans ce genre d’histoire, rétorqua-t-il.
– Nous devrions prendre des olifants pour sonner l’alarme, au cas où nous rencontrions des ennemis, proposa à son tour Dedue.
– Et des armes bien affutés, et qui permettent de se battre dans des endroits confinés, poursuivit Félix. Ils ne l’ont surement pas enfermée en plein air.
– Bonne idée, déclara Dimitri en hochant la tête. Et un olifant différent par groupe histoire qu’on sache qui a des ennuis. Maintenant, formons les duos et répartissons-nous… »
Ils se répartirent alors ainsi :
Dimitri et Marianne à la cathédrale.
Dedue et Lysithéa aux serres, étang et autour du réfectoire en général.
Ashe et Ignatz au marché.
Claude et Félix aux terrain d’entrainement.
Raphaël et Mercedes aux écuries.
Hilda et Annette à l’étage et à la bibliothèque.
Enfin, Ingrid, Lorenz, Léonie et Sylvain s’occuperaient d’inspecter les pourtours du monastère à cheval. Ils reçurent l’olifant le plus puissant pour être facilement repérer et si un duo les entendait, ils devaient lui-même doublé leur appel par une série de sonnerie brève.
Une fois tout ceci mis en place, il était onze heures et demie alors, ils allèrent manger en vitesse au réfectoire. Tous avalèrent leur repas en quelques minutes pour vite aller enquêter mais, ils prirent juste cinq minutes afin d’aller à la rencontre des Aigles de Jais pour connaitre leurs premières découvertes. Si Byleth, Edelgard et Hubert refusèrent de les informer des résultats de leur enquête, les autres furent bien plus bavard. Linhardt notamment apprit que l’emblème de Flayn était le majeur de Cethleann, un emblème extrêmement rare. Il pourrait intéresser Hanneman, même si Seteth lui interdisait de l’examiner. Cela ajoutait des arguments en faveur de la théorie de l'enlèvement pour son emblème comme mobile, comme des années auparavant... Ils ajoutèrent Shamir à la liste des personnes à interroger rapidement, après que Petra ai fait remarquer qu’elle était plus semblable aux guerriers de Brigid qu’à une chevalière de Seiros. Elle se demandait ce qu’elle avait fait avant d’arriver au monastère alors, elle décida de suivre Ashe et Ignatz au marché pour l’interroger.
« Vous avez bien plus avancé que nous, leur confia Ferdinand en regardant leurs fiches et leur plan d’opération. Nous, nous cherchons de manière bien plus désorganisée… puis-je me joindre à vous ? Je pense que ce serait plus efficace si nous nous regroupons tous et que nous suivons votre plan, même si Byleth n’est pas d’accord.
– Il pourrait rejoindre notre ronde à l’extérieur ? Proposa Léonie. Une paire d’yeux en plus, ça ne serait pas de refus.
– C’est vrai que nous devons être nombreux pour pouvoir tout couvrir, et plus on sera, moins on risque de se faire balayer si on tombe sur les ravisseurs de Flayn, argumenta Sylvain.
– Je me porte garant pour lui, intervient Lorenz. C’est un combattant capable et quelqu’un de très sérieux. Nous avons pu tous le constater lors des entrainements collectifs.
– Bien sûr, on a besoin de bras, d’yeux et de tête dans cette histoire, accepta sans problème Claude, avant de regarder Dimitri qui acquiesça légèrement de la tête, Ferdinand ne lui avait donné aucune raison de se méfier de lui. Bien ! T’es affecté à la patrouille externe alors !
Ferdinand les remercia en leur assurant qu’ils allaient la retrouver, quand Dorothéa entra en s’exclamant, l’air un peu inquiète.
– Personne n’a vu Manuela ?! Je la cherche depuis ce matin…
Elle s’arrêta et fit un pas en arrière en voyant les lions et les cerfs agglutinés autour de la table de sa classe, jetant un regard dégouté à Félix et Sylvain. Ce dernier lui rendit avec un sourire dévoilant un de ses crocs et un clin d’œil provocateur, alors que l’épéiste ne cacha pas sa satisfaction. Sa marque la faisait fuir et c’était tout ce qu’il demandait. Cela la faisait même fuir toute personne de leur classe cette histoire mais… vu comment elle se comportait avec eux, c’était peut-être pour le mieux…
– Manuela ? Répéta Hilda. Huuummm… c’est vrai qu’on ne l’a pas vu aujourd’hui mais bon, vu qu’on est dimanche, elle doit être en train de boire quelque part la connaissant…
– Ne me parle pas… lui interdit-elle, la dévisageant comme si elle allait se changer en être difforme, ou en une personne de son passé comme l’aurait fait la Brave Goneril, avant de souffler. Monstre… vous êtes tous des enfants de monstres…
– Oui, merci, on sait, tu nous l’as dit dix fois chacun, change de chanson, grogna Lysithéa. On a autre chose à faire de plus urgent. D’ailleurs, si Manuela n’est pas là, il faut quelqu’un pour la remplacer. Qui est de garde à l’infirmerie ?
– Moi… whoouuaa… ! Bailla Linhardt. Enfin, je pourrais en profiter pour lire un peu plus sur les emblèmes et sur celle de Flayn si vous voulez.
– Bien sûr ! Toutes les informations sont bonnes à prendre ! S’exclama Annette.
– Je vous aide aussi ! On va aussi fouiller dans le monastère ! Vient Bernadetta ! S’exclama-t-il en se tournant vers sa camarade. Je te prends sur mes épaules comme ça, on verra de plus loin !
– Quoi ?! Tu veux recommencer ?! Je t’ai déjà dit que je n’aimais pas ! S’exclama l’archère à cheval avant d’ajouter. Enfin, je veux bien essayer pour aider à retrouver Flayn…
– Bien ! On part tout de suite ! S’exclama le combattant en mêlée en la prenant tout de suite sur ses épaules pour filer.
– Eh ! Prévient Caspar ! Paniqua-t-elle en s’agitant sur ses épaules mais, son camarade tient bon en ajoutant.
– Pas le temps ! On a Flayn à retrouver et des vauriens à punir ! Ils ne perdent rien pour attendre ! Pardon Dorothéa ! S’excusa-t-il en l’esquivant de peu dans sa course folle.
– Tu veux aidez-nous ? La question Petra, finissant d’avaler son repas pour se joindre à leur enquête.
– Non… moins je m’approche de ces monstres, mieux je me porte ! Je continue à chercher avec Byleth et Edie… souffla-t-elle sans leur épargner un regard dégouté. Ce sera de toute façon toujours plus efficace que de suivre les idées de ces sauvages… »
Elle fila alors vers leur table en gardant une bonne distance de sécurité, ayant presque l’air de vomir si elle s’approchait trop d’eux… c’était peut-être mieux qu’elle ne soit pas venue en fait…
Les lions, les cerfs et les deux aigles retournèrent alors à leur enquête, retournant tout le monastère, avec Caspar et Bernadetta qui servait de messager entre les différents groupes pendant leur ronde rapide. Ils ratissèrent tout Garreg Mach au peigne fin, cherchèrent le moindre indice et interrogèrent tous les élèves, les professeurs, les simples passants… tout le monde et inscrivirent religieusement toutes les réponses et impressions. Ils recueillirent aussi tout ce qui pouvait être un indice, notant encore où et comment ils l’avaient trouvé.
Une fois leur zone passée au peigne fin, chaque groupe retourna dans la salle de classe des faerghiens où toutes leurs notes étaient restées, et les complétèrent avec ce qu’ils venaient d’apprendre. Ils durent même aller piquer le tableau des Aigles de Jais et celui dans l’Abysse pour tout mettre au clair et reconstituer les évènements. Il ne manquait plus que le groupe des cavaliers quand Claude s’exclama sans les attendre, comme prévu. Leur secteur à couvrir était bien plus grand alors, même à cheval et à cinq, ils mettraient plus de temps à revenir.
« Bon ! Résumons toutes nos découvertes ! Histoire de bien tout poser sur la table.
– Je suis d’accord, ce sera plus clair… admit Dimitri en amenant le tableau des aigles dans leur classe, encore relativement vierge. Vous avez pu parler à Jéritza ?
– Introuvable. Catherine était sur le terrain d’entrainement et elle ne l’a pas vu de la journée, marmonna Félix.
– Quand elle a su qu’il sortait toutes les nuits, elle est allée informer les chevaliers de Seiros, ajouta le chef des Cerfs d’Or.
– Pour Tomas, poursuivit Hilda, il a dit que s’il posait beaucoup de questions sur Flayn, c’est qu’en quarante ans de service à Garreg Mach, il n’avait découvert son existence que l’année dernière. C’est pour ça qu’il posait beaucoup de question sur elle.
– C’est vrai que personne ne savait même qu’il avait de la famille celui-là quand j’étais à l’académie avec Holst, intervient Balthus. Je l’ai appris comme tout le monde quand elle a débarqué. Enfin, la collecte d’info, c’est plus le truc de Yuri. Moi, je cogne.
– C’est étrange qu’il n’ait jamais parlé de sa sœur à qui que ce soit à l’Académie alors qu’il est là depuis dix-huit ans, marmonna Annette. Après, Dame Rhéa a l’air de bien la connaitre, elle la considère même comme sa sœur alors, peut-être qu’elle le savait depuis longtemps…
– C’est… c’est possible qu’il n’ait pas parlé d’elle à cause de son emblème justement ? Intervient Marianne.
– Hanneman a dit que son emblème majeur de Sainte Cethealeann est super rare, même si elle n’est pas toute seule à en avoir un, déclara Raphaël.
– Selon lui, celui de Seteth semble plus intéressant car, c’est le seul de l’histoire depuis Saint Cichol lui-même a en avoir un majeur, ajouta Mercedes.
– Il serait possible que les ravisseurs aient enlevé Flayn pour avoir un moyen de pression sur lui, proposa Constance. Sa liberté contre celle de sa sœur, cela semble être un marché intéressant pour un frère prêt à la cacher au monde entier pour la protéger.
– Oui, murmura Ashe avec inquiétude. Avec toutes ses rumeurs de Chevalier Macabre, Seteth doit être mort d’inquiétude pour elle…
– Même dans l’Abysses, il y a des rumeurs de chevalier macabre, compléta Hapi. Ils ont aussi vu quelqu’un qui ressemble à Tomas passé mais, c’est possible que ce soit pour trouver des livres retirés de la bibliothèque il y a un moment.
– Hum… pas faux… à noter, marmonna Claude en blanchissant le tableau à la craie.
– Nous sommes allé voir Shamir aussi, elle tournait au marché, poursuivit Petra, resté avec eux. Si elle semble différente, c’est qu’elle n’est pas à Fodlan mais, à Dagda. C’est pour ça qu’elle est différente des autres et qu’elle me rappelait Brigid. Il y a souvent des bateaux dagdiens là-bas. Elle dit aussi qu’elle n’a rien à voir avec l’enlèvement de Flayn.
–Les commerçants aussi ne l’ont pas vue depuis un moment, même si elle vient souvent au marché. Par contre, ils ont noté qu’il avait vu un drôle d’homme avec un masque rôder dans les parages quand elle était là, leur apprit Ignatz. J’ai pensé au Chevalier Macabre mais, ils ont plutôt décrit Jéritza.
– Vous leur avez montré son portrait ? Le questionna Dimitri.
– Je leur en ai fait un rapidement et oui, c’était bien lui, confirma l’artiste.
– D’ailleurs, intervient Annette, on a croisé le Capitaine Jeralt pendant que nous fouillions l’étage, et il nous a aussi dit qu’il avait croisé Manuela avec le masque de Jéritza dans les mains.
– Encore lui… je crois qu’on a notre suspect numéro un et une témoin de première importance, songea Claude.
– Finissons notre tour de table des suspects et ensuite, on reviendra sur Jéritza et Manuela une fois qu’on aura parlé de tout le monde, proposa Lysithéa. On a vu Alois et il a dit que même si Flayn lui criait dessus, ce n’est pas la seule à le faire car, elle trouvait ses blagues idiotes. C’est vrai que si tous ceux qui lui disait disparaissaient, le monastère serait complètement vide…
– Il nous a aussi informé qu’il la cherchait dans l’étang, déclara Dedue. Elle y va souvent alors, il craignait qu’elle soit tombée, même s’il n’a pas osé l’inspecter. Nous avons vérifié, il n’y avait personne au fond.
– Et de votre côté dans la cathédrale ? Demanda Claude.
– Personne n’a rien vu. Flayn vient souvent mais, ils ne l’ont pas vu depuis quelques jours, répondit Dimitri. Ils n’ont pas vu non plus qui que ce soit la suivre mais, cela pourrait venir du fait que la cathédrale est très fréquentée, c’est facile de se mêler à la foule.
– Elle… elle priait Sothis pour… pour que la paix perdure, ajouta timidement Marianne.
– Ils ont aussi parlé des souterrains du monastère qui pourrait la cacher. Vous avez trouvé quelque chose de nouveau ? Demanda le prince en se tournant vers les Loups de Cendre.
– Rien du tout pour le moment mais, les galeries de l’Abysses sont vastes, nuança Constance. Yuri est resté en bas au cas où de nouvelles informations lui parviendraient…
Elle s’interrompit en entendant la porte s’ouvrir sur Hanneman, des livres sous le bras. Ses yeux s’exorbitèrent en découvrant la foule et le désordre organisé dans sa salle de classe, composé de grands tas de feuilles volantes ou piqué avec tout ce qui leur tombait sous la main, d’objets ramassés et classés ainsi que de tableaux tous complètement recouvert de la petite écriture de Claude, à part celui de récapitulation générale d’avant enquête, écrit par Hilda pour que cela soit plus lisible.
– Mais enfin, qu’est-ce qui se passe ici ? Vous avez aussi fouillé dans tout Garreg Mach toute la journée ! Dimitri ! Claude ! Pouvez-vous m’expliquer ce que vous faites ?
– Ah ! Professeur ! Vous tombez à pic, on est en plein débat ! S’exclama le chef des cerfs d’or.
– Nous enquêtons aussi sur ce qui est arrivé à Flayn de notre côté, compléta son homologue des Lions de Saphir, nous nous inquiétons beaucoup pour elle. Veuillez nous excuser pour ce désordre, nous rangerons tout quand nous l’aurons retrouvée.
– D’accord, je comprends pourquoi vous avez retourné tout le monastère. J’espère que vous avez eu plus de succès que Byleth et les aigles de Jais, ils sont pratiquement au point mort.
– Et bien, nous avons un suspect principal et surement un témoin de poids… commença Dimitri.
Ils lui résumèrent les résultats de leur enquête, allant au plus important pour ne pas perdre trop de temps, jusqu’à ce que leur professeur finisse par marmonner, pensif.
– En effet, le comportement de Jéritza est extrêmement suspect, et connaissant Manuela, si elle a vu quelque chose, elle a foncé sans réfléchir au danger. Vous êtes allés dans le quartier des enseignants pour voir s’ils étaient là ?
– Non, nous avons besoin de l’autorisation d’un professeur pour nous y rendre, lui rappela Lysithéa.
– Oh professeur ! Il faut que vous nous la donniez ! S’exclama Annette. Chaque minute compte !
– Évidemment, je vous l’écris tout de suite et je vous accompagne !
Ils sortaient avec Hanneman, seul Ashe restant en arrière pour attendre le retour de Sylvain et Léonie, quand Bernadetta arriva en hurlant avec Caspar derrière elle, même si la voix du porteur de hache couvrit la sienne.
« Hé ! Venez vite ! On a entendu un cri de femme qui venait de chez le professeur Jéritza ! »
– Encore lui… dépêchons-nous ! S’exclama Dimitri.
Les trois classes se précipitèrent vers le bâtiment des enseignants, la peur au ventre, rejoint par Catherine et Shamir, attirés par le tapage qu’ils provoquaient. Un cor de chasse très puissant se fit alors entendre, celui d’Ingrid, Ferdinand, Lorenz, Sylvain et Léonie, venant surement de pile sous les remparts de leur position. Ils avaient pris celui-ci pour se faire passer pour des chasseurs et éviter de se faire trop repérer s’il voyait quelque chose de suspect. La sonnerie fut en continue, sans interruption et puissante, comme si elle ne devait surtout pas s’arrêter de se faire entendre. Ils virent alors un pégase s’envoler au-dessus des remparts, faire éclater un peu de magie très voyante, puis fondre à nouveau derrière les hauts murs.
« Ils ont des problèmes, s’inquiéta tout de suite Mercedes. C’est le code pour le cas où ils tomberaient sur des personnes hostiles !
– Bon. Que tous ceux qui ont des montures viennent avec moi ! Ceux en montures aériennes les premiers ! On va les rejoindre par la voie des airs ! Décida Claude, alors qu’Ashe arrivait en courant vers eux, alerté par le cor. On sera plus rapide !
– Bien ! Dimitri, va en renfort avec les Chevaliers de Seiros ! Ordonna Hanneman.
– Je sonne le rassemblement tout de suite ! S’écria Catherine. Qui sait sur quoi ils ont pu tomber !
– D’accord ! Edelgard, nous te confions la suite de l’enquête ! S’exclama le prince en filant en courant.
– Bien. Bonne chance », leur souhaita-t-elle d’un ton qui s’efforçait de rester aussi calme que Byleth.
Le groupe se scinda donc en deux. Claude, Dimitri, Bernadetta, Petra, Ashe, Marianne, Hapi, Constance et Shamir foncèrent vers les écuries. Ils ne prirent même pas le temps de mettre des selles, montant à cru pour aller plus vite, rejoint par Cyril également alerté par la sonnerie des quatre cavaliers roux.
Les troupes montées aériennes filèrent en quatrième vitesse au pied des murailles, guidé par Claude, découvrant Ingrid, Ferdinand, Lorenz, Léonie et Sylvain en train de batailler contre un groupe de mages noirs, leur face recouverte d’un grand masque de médecin de la peste. Le chef des cerfs pensa aux récits de missions que leur avait raconté Petra, du magicien avec un bec d’oiseau aidant Lonato et créant du brouillard… il faudrait qu’ils en attrapent quelques-uns pour les interroger…
Mais ça, se serait pour plus tard.
Pour le moment, l’archer monté attrapa plutôt une de ses flèches et la tira en plein dans le mille sur un des mages qui tentait d’attaquer Léonie dans le dos.
La bataille tourna court quand le reste de leurs camarades et les chevaliers de Seiros arrivèrent, bien assez nombreux pour tous les battre facilement. Ils en capturèrent plusieurs pour les interroger plus tard, les ligotant tous aux arbres de la forêt environnante. Les élèves vérifièrent bien qu’ils n’avaient pas de petits sacs de poison caché dans la bouche, pendant que les chevaliers de Seiros les plus expérimentés s’engouffraient dans la galerie d’où ces hommes en noirs étaient sortis, Alois et Catherine menant la charge.
« Je ne la connaissais pas cette galerie-là, confessa Hapi en finissant de prendre un sachet de poison à un mage noir. Elle a l’air récente. Yuri ne doit pas la connaitre non plus s’il n’a pas cherché là.
– Récente comment ? La questionna Claude.
– Surement avant notre arrivée et la création de l’Abysses, mais pas plus de dix ans à première vue, marmonna Constance, affaiblie par le Soleil, le ciel s’était découvert dans l’après-midi. Peut-être trois quatre ans, peut-être. Si nous avions su…
– Vous ne pouviez pas connaitre tous les recoins de Garreg Mach, lui assura doucement Dimitri en lui tendant sa cape, afin de se couvrir la tête et être un peu épargné par les rayons. Vous avez déjà fait un travail exceptionnel.
– J’espère…
– Attend Coco, je t’attache ça… »
Hapi noua la cape en une sorte de croisement entre un voile de religieuse et une sorte de turban, la protégeant un peu du Soleil le temps qu’elle rentre dans l’Abysse. Elles restèrent toutes les deux à l’ombre des arbres de la forêt avec leur monture, surveillant les alentours en cas d’arrivée de renforts ennemis avec les chevaliers de Seiros, jusqu’à ce qu’Alois ressortent avec Ignatz, Annette et Caspar. La jeune fille s’exclama, folle de joie malgré quelques brûlures de magie sur ses mains.
« On a retrouvé Flayn ! Elle est en vie et d’après Mercie et Linhardt, elle a perdu beaucoup de sang mais, elle va survivre !
– La Déesse soit louée ! S’exclama Ferdinand avec un grand sourire. Mais qu’est-ce qui s’est passé de votre côté ? Vous êtes blessés !
– C’est trois fois rien ! On est juste tombé sur le Chevalier Macabre et d’autres raclures donc, on leur a fait leur fête pour sauver Flayn ! S’exclama Caspar. La prof a même devancé tout le monde pour aller péter la gueule du Chevalier Macabre ! Bon, il est arrivé à s’enfuir avec un type bizarre mais, elle était à deux doigts de le capturer !
– C’est vrai qu’elle a failli l’avoir, même si je trouve ça un peu dangereux qu’elle vous ait laissés en arrière comme ça, marmonna le chevalier de Seiros avant d’affirmer avec plus de confiance. Enfin bon, Jeralt fait la même chose ! Elle a dû prévoir tout ça quand elle est allée l’affronter !
– On a également retrouvé une autre fille dans la crypte, ajouta la petite voix du peintre. D’après Hilda, il s’agit de Monica Von Ochs, elle a disparu l’année dernière mais, tout le monde pensait qu’elle avait fait une fugue…
– Ça fait un an qu’elle est enfermée là-bas ?! Couina Bernadetta. Non pas que l’idée d’être enfermé pendant un an me déplaise mais… mais ça devait être terrifiant d’être tout le temps avec des types pareils !
– Elle va bien ? Demanda Ashe, alors que Marianne finissait de bander sa jambe, elle avait cassé sous l’impact d’un sort lors de la bataille.
– Elle a aussi perdu beaucoup de sang mais, elle va s’en sortir aussi, lui assura Annette avec un sourire. Mercie s’occupe d’elle alors, tout ira bien !
– Tant mieux… en plus, on a quelques prisonniers à interroger », Shamir leur montra les mages ennemis ficelés aux arbres. « Je suis sûr qu’ils ont plein de chose très intéressante à nous dire.
– J’espère aussi car, du côté de la crypte, à part le chevalier macabre et cet empereur de Flamme qui se sont enfuis, ils sont tous morts !
– Dommage, il y aurait pu avoir des personnes qui en savaient plus que les petites mains dans le lot… marmonna Claude. Enfin bon, pas le choix quand il faut survivre…
– Le principal, c’est que tout le monde aille bien et ait survécu, ajouta Dimitri avec un sourire soulagé. Rentrons vite pour nous soigner nous-mêmes et prendre des nouvelles de nos camarades. »
Tous acceptèrent et le suivirent, alors que les chevaliers de Seiros emmenaient les mages noirs ennemis. Leur tenue lui rappelait celle des mages de Duscur… des masques de médecin de la peste… « Venges-nous… »… serait-ce possible… serait-ce possible que… « Venge-moi après avoir donné ma vie pour toi… »… cet empereur de Flammes… « ton châtiment pour avoir survécu »…
« N’essaye même pas Ashe. Tu ne peux même pas marcher avec ta jambe dans cet état alors, monter à cru une wyvern, pas la peine d’y penser.
– Je t’assure que je peux tenir Cyril ! S’exclama le lion, même si on l’entendit étouffer un gémissement de douleur. Tout le monde est tellement fatigué ! Et tu es toi-même blessé en plus ! Ton épaule était en sang avant que Marianne te soigne !
– Toi qui me dit tout le temps que je dois me faire aider, marmonna le jeune garçon en serrant le foulard à l’origine à sa ceinture sur son omoplate, afin d’être bien sûr de stopper l’hémorragie. »
Les voix des deux archers le tirèrent de ses réflexions et des supplications des morts, tous deux bien blessés par la bataille. Ce n’était pas rare quand des cavaliers wyvern affrontaient des mages alors, Dimitri se dirigea vers eux pour les aider à se rendre à l’infirmerie. Claude se mit discrètement sur ses talons et lui souffla tout bas, taquin malgré la situation.
« On ne peut pas les laisser seul cinq secondes ces deux-là. »
Le prince eut un petit sourire entendu et surtout inquiet à la remarque, avant qu’ils ne s’arrangent avec les deux amis pour qu’ils puissent rentrer sans aggraver leurs blessures. Ashe finit sur le dos de Dimitri pour ménager sa jambe, Cyril sur la selle de son cheval Gel et Claude se chargeait de rentrer les wyverns. Raphaël avait tendance à dire que Marianne parlait la langue des oiseaux mais, si tel était le cas, c’était sûr que le chef des Cerfs d’Or parlait celle de ces montures ailées. Il arrivait toujours à bien se faire obéir d’elles.
Heureusement, même s’il était assez joueur, Gel restait docile alors, il n’eut pas trop de mal à les emmener tous les deux à l’infirmerie, même si Cyril protestait qu’il n’en avait pas besoin. Heureusement, il y avait suffisamment de moines pour bien vérifier que tout allait bien, comme pour tous leurs compagnons.
Leur donnant un coup de main comme il pouvait, même s’il ne pouvait pas faire de bandage à cause de sa trop grande force de peur de trop serrer, Dimitri passa le restant de sa journée à aider à l’infirmerie, tout comme Claude et les autres élèves. Les blessures étaient en générales assez légères mais, ils devaient se méfier des infections. Félix était celui qui avait les plus grosses blessures, son bouclier ayant encore craqué à force de parer des coups et d’en donner mais, il s’en sortirait sans trop de problème, c’était juste de très grosses coupures selon les moines. Encore heureux…
Cherchant Edelgard du regard pour savoir si elle allait bien, il la vit arriver un peu après tout le monde, accompagné de Byleth, toutes les deux en un seul morceau.
« Merci Déesse… »
Une bonne partie des félicitations revinrent à Byleth et aux aigles de jais, même si Hanneman ne comprit pas vraiment pourquoi vu que leur enquête piétinait.
« C’est un coup de chance s’ils sont allés là-bas… Manuela n’aurait pas crié, elle aurait pu attendre encore longtemps pour qu’ils y aillent, et toutes les classes ont participé… enfin, l’important, c’est que Flayn soit saine et sauve, Monica retrouvée et que personne n’a été trop blessé…
– Oui, c’est le principal. Byleth a mené la bataille dans la crypte après tout, même si toutes nos classes étaient mélangées, », lui assura le jeune prince, trop heureux de voir Seteth retrouvé sa sœur vivante.
Cette fratrie était encore vivante, et c’était le plus important.
***************Chapitre 8 ****************
Quelques jours plus tard, Dimitri sortit le soir pour aller à la bibliothèque, comme souvent, éclairé par la pleine lune bien brillante dans le ciel. Il avait enfin trouvé les registres des donations et voulait vérifier quelque chose à l’intérieur, même s’il n’avait pas pu le faire avec toute l’agitation dans le monastère. Fallait dire, les évènements prenaient une tournure étrange… tous les mages noirs qu’ils avaient arrêtés lors de l’enlèvement de Flayn tombaient comme des mouches, que ce soit leur cœur qui s’arrêtait d’un coup, leur estomac qui rejetait tout ce qu’on leur donnait à manger ou alors, juste la mort qui les frappe au hasard. Les médecins de Garreg Mach avaient bien tenté de les garder en vie mais, il n’y avait rien à faire, la mort semblait tous les faucher. Non pas qu’il ait une quelconque pitié pour eux mais, c’était étrange, surtout que cela tarissait une potentielle source d’information… comme quand ce ravisseur avait… surtout que… ces masques…
« Meurs ! Mourrez tous !
– N’en laissez aucun s’échapper ! »
– Jeune loup ! Glenn ! Fais attention !
Le dernier cri de Nicola avant que son corps ne s’effondre au sol, dans un craquement atroce d’os.
Un homme immense à la peau rougit de flamme et de sang tout comme ces cheveux et ses yeux vides. Un grand habit de plumes. Une main gantée. Une lumière sombre noire et violette. Un rictus tordu. Le sort noir qui part.
– Je te tiens ! Vermine !
Lui incapable d’hurler, les poumons pleins de fumée, de cendre et de braises ardentes, ne pouvant presque plus bouger à cause de ses blessures et de ses brûlures.
– Dimitri ! Attention !
Le bruit des os et de l’armure qui explosent sous l’impact. Un crachat de sang qui macule ses bras levés devant lui, dans une tentative inutile de se défendre du sort. Le corps de Glenn qui s’effondre comme une poupée en bois, son visage tordu dans un dernier gémissement, un crachat de sang et de désespoir qu’il n’avait jamais entendu de sa part.
– Félix… papa… Alix… non… je veux vous…
La mort emporta la fin de sa phase avec son âme.
Un corbeau humanoïde face à lui riait aux éclats en tirant le corps de Glenn pour l’emporter il ne savait où.
Sans réfléchir, la vue brouillée par les larmes, des mots silencieux à cause de sa gorge en feu, Dimitri attrapa un tison ardent à pleines mains et fonça sur l’oiseau de malheur, enfonçant le bois à moitié calciné dans son bec, révélant que c’était un masque, comme ceux des médecins de la peste.
C’était la première fois qu’il avait ainsi du sang sur les mains.
L’orbite et le visage percé sous le masque, le corps qui tombe.
Lui qui tente de tirer Glenn à l’abri, trouver un médecin, un guérisseur, quelqu’un pour le soigner, n’arrivant pas à réaliser qu’il était déjà trop tard, comme pour Nicola dont le corps comme démembré trainait près de Glenn qu’il avait protégé.
Un autre ennemi qui arrive, une épée crépitant de magie dans les mains.
Son père qui intervient, l’attrape, le pousse derrière lui pour se mettre entre eux et l’épéiste, sa lance lui ouvrant la poitrine.
Son père qui le cache entre des rochers avant de retourner se battre.
Son père qui se jeta autour de lui en voyant un sort arriver sur sa cachette.
Le corps de son père qui sent le cramé tout en tentant de le rassurer.
« Je suis désolé… ça va aller… j’aurais dû les… »
Son père qui ne voie pas un autre ennemi arriver avec une hache grouillant de magie.
La tête de son père qui…
« Eh ! Dimitri ! Qu’est-ce que tu fais là à cette heure ?
La voix enjouée de Claude le tira de ses pensées sombres, se tournant vers lui. Il portait des habits assez décontractés de l’Alliance, un bandeau jaune retenant ses cheveux noirs autour de la tête et emmitouflé dans une cape courte mais épaisse, ils avaient le droit de ne pas mettre d’uniforme à la fin des cours. Il avait aussi un gros sac en bandoulière d’où dépassait une longue-vue. Il devait avoir une idée derrière la tête.
– Je me rendais à la bibliothèque. Je voulais consulter un ouvrage mais, je n’ai pas eu le temps de le faire…
– Tu m’étonnes ! Avec tout ce qui se passe, le monastère est sens dessus dessous ! Faut dire, c’est vraiment étrange toutes ces morts inexpliqués… et ces masques de médecins de la peste… si j’ai bien compris Petra, il y avait aussi dans les rangs de Lonato et de Miklan des mages noirs qui en portaient… c’est courant dans le Royaume ce genre d’accessoire pour les magiciens ?
– Non, pas du tout. Par contre, quand j’en ai parlé au seigneur Rodrigue, il m’a dit de m’en méfier comme de la peste elle-même car, des mages avec le même accoutrement ont déjà tenté d’enlever une des filles Charon et Félix il y a plus de quinze ans mais, ils n’ont plus été revus jusqu’à aujourd’hui. Eux aussi sont morts étrangement et sans vraiment d’explication.
– Hum… intéressant… ils ne sont donc pas à leur coup d’essai… et on sait ce qu’ils leur voulaient ?
– Non, même si on pense que c’était pour leur emblème majeur. Ce sont les seuls de notre génération dans le Royaume a en avoir une, du moins officiellement et chez les nobles. J’en ai parlé à l’archevêque dès que j’ai reçu cette lettre. Ils cherchent aussi de ce côté-là.
– D’accord, c’est toujours ça de pris comme information. Hum… mon grand-père aussi a un emblème majeur mais, il ne m’a jamais parlé de mage avec un masque pareil. Faudra que je lui demande dans ma prochaine lettre si ça lui dit quelque chose.
– Hum… effectivement, il en a peut-être déjà croisé, surtout s’ils cherchent à ce point les emblèmes majeurs… son regard glissa sur le côté où se trouvait les dortoirs, nerveux. J’espère qu’ils ne reviendront pas…
– Nous verrons bien. Enfin, pour le moment, ils seraient suicidaires de revenir, et doublement suicidaire de s’en prendre à nouveau à Félix, même blessé. Si c’était il y a plus de quinze ans, il a appris à se défendre entre temps, lui rappela-t-il avec un clin d’œil. Catherine et Seteth aussi savent rendre les coups, et Flayn est protégé par la prof désormais.
– Tu as raison, et il m’en voudrait surement si je m’inquiétais comme ça pour lui… et je pense aussi que la professeure saura protéger Flayn. C’est une combattante exceptionnelle, surtout avec l’épée du Créateur.
– C’est clair que c’est impressionnant de la voir manier cette Relique. Dans mes lectures, j’avais vu qu’elle serait capable de trancher une montagne, le ciel ou les mers, je serais curieux de la voir en action !
– Peut-être que tu pourras la voir plus tard, même si ça m’étonnerait qu’on l’autorise à participer à la Bataille du Lion et de l’Aigle. Hanneman a été clair qu’il ne voulait pas participer étant donné que Manuela était blessée. Byleth devrait aussi rester sur le côté pour cette fois.
– Huummm… d’après mes informations, ils sont d’accord pour qu’elle participe afin de tous nous voir en action. Elle a un peu protesté mais, nos profs lui ont dit qu’ils nous avaient tous bien fait suer sang et eau et que nous étions prêts à tous les affronter.
– Et bien, voilà qui est peu banal ! Ne put-il s’empêcher d’hoqueter un peu de surprise. Enfin, ne les décevons pas.
– Je suis d’accord ! J’ai hâte de voir la récompense !
– Mais comment tu as su aussi vite qu’elle allait participer malgré tout ? Le questionna Dimitri en s’attendant à tout.
– Cher prince, sachez que j’ai des oreilles dans les murs, et une wyvern me l’a dit, lui assura-t-il d’un ton taquin et avec une révérence malicieuse.
– Bien sûr… répondit-il sans trop entrer dans son jeu, préférant lui demander. Et toi Claude ? Où allais-tu aussi tard ?
– Faire des choses beaucoup moins sérieuses que toi, ne t’en fais pas ! D’ailleurs, ce sera mieux si je te montre, ça vaut le coup d’œil ! S’exclama-t-il en commençant à partir vers les bâtiments des bains. Tu me suis ?! Surtout qu’on les verra bien avec la pleine lune et on risque de ne plus pouvoir les observer d’un jour à l’autre ! Ton livre attendra ! »
Son père, sa belle-mère et Glenn grondaient tout autour de lui qu’il ne devrait pas le suivre, qu’il devait se concentrer sur sa mission, ne pas se lier à un gêneur comme lui qui l’en détournait, qu’il devait suivre sa piste au plus vite… mais la curiosité fut plus forte et il suivit son camarade. En plus, il avait le don pour se mettre dans les ennuis, même s’il s’en tirait toujours, mieux valait ne pas le laisser seul.
Avec une excuse envers Dedue d’arpenter presque seul le monastère la nuit en tête, le jeune homme suivit Claude qui contourna le bâtiment des bains pour aller grimper sur un tas de caisses et de rondins stockés à côté, lui assurant que c’était sans danger avant de se hisser sur le toit. Ça lui rappelait des souvenirs d’aller dans des endroits pas possibles comme ça… le suivant facilement grâce à sa plus grande taille, Dimitri monta aussi sur les tuiles en faisant attention à ne rien casser et le rejoignit là où s’était assis, ajustant sa longue-vue avant de s’exclamer.
« Oui ! Elles sont encore là ! Tient ! Tu sais manier une longue-vue ?
– J’en ai utilisé plusieurs fois, répondit-il en la prenant avec précaution pour ne pas risquer de la casser par accident.
– Tant mieux ! Tu voies la falaise en face de nous ? Celle sans arbre mais, couverte de brun. Regarde bien…
Obéissant autant à Claude qu’à sa curiosité, Dimitri mit un peu de temps avant de trouver l’endroit dont il parlait et effectivement, ça valait le coup de le suivre ! Tout une colonie de wyverns sauvages s’était installée là, mangeant tout ce qu’elles pouvaient trouver avant de partir migrer vers le sud. Il y en avait dans toutes les tailles, de toutes les nuances de bruns et de verts, plusieurs couvertes de rayures de camouflages, les plus grosses arborant d’immenses cicatrices partout sur elles, signe de combat et de survie avec leurs cornes cassées. D’autres, plus petites, se disputaient un peu mais, la plus grosse wyvern de la troupe vient vite les séparer et les gronder, ça devait être la femelle dominante.
– C’est incroyable… je n’avais jamais vu autant de wyverns sauvages rassemblés au même endroit !
– Ouaip ! Je me baladais quand j’ai remarqué que beaucoup d’entres elles allaient dans cette direction alors, je les ai cherchés et trouvés ! Elles vont bientôt partir pour le sud à mon avis, ça aurait été dommage de les manquer ! En règle générale, quand elles ont trouvé une base où se réunir avant de partir, elles n’en bougent pas, sauf si on va les déranger mais bon, je n’ai pas envie de me jeter dans la bouche d’une wyvern en train de faire ses provisions pour l’hiver !
– Tu n’as pas tort. Et tu t’y connais bien en wyvern, lui fit-il remarquer en lui rendant sa longue-vue. Rien que lorsqu’il y a fallu ramener celle d’Ashe et de Cyril en plus de la tienne, tu les dirigeais aussi bien que Marianne avec les chevaux.
– Mon père et un de ses amis s’y connaissent beaucoup alors, ils m’ont appris, lui expliqua-t-il en rangeant l’instrument. Surtout que j’habitais avant dans un endroit qui leur va très bien pour l’été alors, j’en voyais souvent, et une wyvern, ça a beau être majoritairement végétarien, faut faire gaffe à ce qu’elle n’ait pas envie de viande ce jour-là !
– Je comprends… il n’y en a pas dans le royaume, il fait trop froid pour elles mais, on nous disait aussi de faire très attention aux animaux géants et aux bêtes. Il y a beaucoup d’ours qui vivent dans les montages autour de Fhirdiad alors, il fallait faire très attention quand on s’y entraine. Il y a aussi beaucoup de loup à Fraldarius et d’oiseaux géants à Galatéa.
– Effectivement, faut faire gaffe ! Et à Gautier ? Tu connais très bien Sylvain aussi si je me souviens bien.
– Oui, depuis que je suis né ou dans ses eaux-là, comme pour Félix et Ingrid, sourit-il. Mais à Gautier, ça va, les animaux sauvages ne sont pas très agressifs envers les humains ou le bétail. Bien sûr, il ne faut pas empiéter sur leur territoire mais, ils n’attaquent que très rarement. D’après la légende, se serait grâce à son ancêtre, le Brave Gautier.
– Ah oui, j’ai lu sur lui ! Il savait parler et se transformer en bête si j’ai bien compris. Et ce serait grâce à son influence que la cohabitation est plus facile ? Ce serait comme à Derdriu, il n’a jamais de tempête ou de mauvais temps, c’est toujours ce qu’il nous faut car, le Brave Riegan contrôlait la météo et en particulier les éclairs, se remémora-t-il.
– Oui, c’est ça. Toutes leurs régions d’origines sont marquées par l’influence de leur magie extraordinaire. Même à Goneril, plusieurs édifices ou endroits du paysage semblent avoir été bâti par une géante, et se serait l’œuvre de leur Brave qui pouvait changer de taille et d’apparence à volonté. Elle aurait pu passer outre les limitations techniques de son époque et construire des choses encore impossibles à réaliser avec leurs moyens.
– C’est vrai que les constructions de Goneril sont étranges à cause de ça, même si elle a fait dans le solide la Brave. Enfin, ils avaient tous le corps déformé, même si on ignore encore pourquoi… j’avoue, j’aimerais bien savoir comment Riegan a fini avec des ailes d’oiseau dans le dos qui lui permettait de voler ! Dorothéa en avait peur l’autre jour mais, tu imagines si on pouvait s’en faire pousser aussi si c’est vrai ? On pourrait voler par soi-même sans monter sur un pégase ou une wyvern ? Ce serait génial ! S’enthousiasma-t-il d’un coup. Et tout le monde pourrait passer au-dessus de tout ce qui nous sépare pour se rencontrer les uns les autres ! Tout à chacun pourrait franchir une montagne !
– C’est vrai que ce serait extraordinaire, sourit Dimitri, l’entrain de Claude étant très contagieux et l’échange étant bien plus léger que celui d’il y a quelques semaines avec Dorothéa. Si on pouvait rencontrer les gens plus facilement, on verrait que nous ne sommes pas si différents… même s’il y a souvent une source de la détestation, cela peut être une énorme erreur ou immérité. Il faut parler pour se comprendre…
– Nous sommes bien d’accord ! Je crois que je me retrouve avec une paire d’aile, tu ne me revoies presque plus au sol à part pour dormir ! Qui sait, un jour peut-être après une bataille, je vais peut-être me réveiller à Derdriu avec des ailes et je pourrais m’envoler !
Le prince ne put s’empêcher de rire, ayant déjà eu des conversations semblables quand il était plus jeune et insouciant, des histoires qu’ils étaient les Braves quand ils n’étaient pas des chevaliers et avaient tous les attributs de magiciens, des rires et de la mauvaise foi sur qui avait le meilleur ancêtre.
– Tu irais surement aussi dans chaque recoin difficile d’accès du monastère pour les explorer, ajouta-t-il avec un sourire.
– Ça c’est clair ! J’irais parler à tout le monde aussi pour réaliser plus efficacement mon rêve. Et toi ? Qu’est-ce que tu ferais si tu te retrouvais avec des ailes ? Ou avec la capacité à maitriser la glace comme Blaiddyd ?
– Je crois que j’irais voir plus facilement les habitants du Royaume, pour savoir ce qu’ils veulent de manière plus directe. Et si j’avais les pouvoirs de mon ancêtre, je ferais souvent des tournées en hiver pour éviter que les champs gèlent trop…
– T’y penses vraiment toujours on dirait, souffla Claude, toujours impénétrable, même s’il semblait plus ouvert que d’habitude et détendu.
– C’est mon devoir de futur roi, il faut toujours que je pense à mon royaume, déclara-t-il simplement avec sincérité.
– T’en fais pas, je comprends, lui assura-t-il avec un sourire honnête. En plus, si j’ai bien saisi, c’est très courant que vos champs souffrent du froid alors, ce serait très pratique de pouvoir éviter qu’ils gèlent.
– C’est ça, et c’est comme pour Derdriu, le contrôle du temps est très pratique pour protéger le port des tempêtes et avoir des champs bien nourris pour alimenter une ville aussi grande.
– Qui sait ? C’est peut-être pour ça qu’ils ont développé des pouvoirs aussi puissants ? Proposa-t-il. En tout cas, faudrait que je me renseigne plus sur eux. J’aimerais bien comprendre comment ils se sont débrouillés pour être aussi puissant !
– Si tu ne l’as pas encore lu, je te conseille les ouvrages d’Homère Virgile Maro. Ces épopées sont assez romancées, vu qu’il essaye d’articuler toutes les anecdotes existant au sujet des Braves dans une seule histoire mais, il y a à peu près tout à leur sujet, même si ça donne l’impression que certains ont vécu des centaines d’années. Le professeur Hanneman doit aussi avoir de bons livres à te conseiller pour le côté très sérieux.
– Ah ! C’est dans ma liste de lecture ! Je sais ce que je vais lire le soir maintenant ! …
Ils discutèrent tous les deux encore pendant un moment, autant sur les Braves que sur leur pays respectif, jusqu’à ce qu’ils commencent à bien bailler. Claude profita encore un peu de la pleine lune pour observer les wyverns au loin, alors que Dimitri s’excusait à nouveau envers les morts de remettre sa lecture des registres au lendemain, encore et encore alors qu’il retournait aux dortoirs pour tenter de dormir un peu. Il n’avait même pas remarqué qu’il était aussi tard… l’air était légèrement frais mais, ce n’était rien comparé à celui de Faerghus la nuit, il avait l’impression d’être à la fin de l’été et pas en automne, même si Claude claquait presque des dents. Il craignait beaucoup le froid alors que de son côté, il n’avait même pas ressorti de couverture.
« Il doit vraiment faire chaud là où il a grandi… »
Malgré les protestations et les réprimandes des morts, le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher d’être content d’avoir suivi son camarade, plutôt que de s’enfermer dans la bibliothèque, la nuit était vraiment magnifique… pas un nuage ne voilait le ciel étincelant d’étoiles, l’Astre Céruléen trônant au milieu de toutes ses compagnes en compagnie de la lune d’argent, la légère brise courant des unes aux autres. On y voyait presque comme en plein jour, l’obscurité couvrant d’un léger voile de mystère tout ce qui entourait ceux qui était encore éveiller. Même les fantômes semblaient plus à leur place dans ce décor… des souvenirs d’histoires et de longues soirées d’hiver tournant dans sa tête… les légendes de créatures bonnes, mauvaises et ambigües sortant des bois et du brouillard pour danser toutes ensemble sous la lune… ce soir ressemblait un peu à cela… il aurait bien aimé montrer cette nuit à Marianne si elle était réveillée…
Quand il arriva près des dortoirs, l’étang scintillait comme un miroir, la lune semblable à une perle géante illuminant la surface. Ça lui rappelait des moments sans cendres, ni fantômes, ni devoir de les venger pour qu’ils puissent enfin reposer en paix…
Une silhouette blanche et noire perça l’eau une seconde avant de retourner à l’intérieur.
Dimitri passa sa main sur ses yeux, croyant qu’un nouveau fantôme venait s’ajouter à la ronde ou qu’il rêvait tout éveillé d’une de ses histoires écoutées, lues, relues et racontées un millier de fois. Après avoir discuté des Braves avec Claude comme ça, ce ne serait pas étonnant… Puis, après quelques pas de plus, la silhouette réapparut, s’approcha du bord et posa un petit artéfact sur le rebord mais, même sans cela, il devinait de qui il s’agissait à présent, Glenn se calmant un peu. Il l’appela, content de le voir reprendre ce passe-temps qu’il avait rejeté pendant longtemps, et devinant aisément pourquoi il plongeait aussi tard.
« Félix ? Qu’est-ce que tu…
Les yeux d’ambre le fixèrent une seconde avant de glisser à nouveau sous l’eau, visiblement irrité de s’être fait prendre. Soupirant un peu en le voyant agir ainsi, l’adolescent blond s’approcha du bord, en faisant attention à ne pas casser le bric-à-brac retrouvé au fond de l’eau par son ami.
– Désolé… je ne voulais pas te déranger. Je t’ai vu remonter pour reprendre ton souffle. Je dois avouer, je t’ai pris pour un ondin dans l’obscurité.
Le silence régna quelques secondes, avant que le visage pale réapparaisse, sa blancheur renforcée par la noirceur de ses cheveux trempés et la lumière tamisé de la lune, même si on ne pouvait manqué ses sourcils froncés.
– Tu voies très mal mais bon, ce n’est pas étonnant de ta part. Qu’est-ce que tu fais encore debout à cette heure ?
– Je voulais rattraper un livre mais, je suis tombé sur Claude qui m’a entrainé pour regarder les wyverns qui se préparent à migrer, lui avoua-t-il, sachant pertinemment que mentir ne ferait que le mettre plus en colère contre lui. C’était très impressionnant tellement il y en avait ! Et toi ? Tu t’entraines ?
– Je vais perdre mon souffle si je ne le fais pas et la nuit, je suis tranquille. Personne ne vient me demander ce que je fais dans l’eau comme Petra. En plus, cela évite que les gens se posent trop de question en voyant mon dos, lui rappela-t-il. Je l’ai montré que pour que Dorothéa me fiche la paix. Personne ne la croit mais, j’ai déjà dû botter le cul à certains qui ont tenté de regarder sous ma chemise.
– C’est vrai… », lui accorda-t-il, son vêtement complètement trempé devait être assez transparente pour montrer sa marque d’écaille. Lui-même ne se séparait jamais de ses gants à Garreg Mach pour ne pas montrer son poignet gelé et évitait les heures de pointes aux bains publics pour les mêmes raisons. « …Surtout que les gens s’inquiéteraient vu tout le temps que tu peux passer sous l’eau sans respirer… en plus, la nuit est claire donc, tu ne dois pas avoir de problème pour voir où tu vas.
– Pour ce qu’il y a… tout le monde jette n’importe quoi dedans. Enfin, ça fait des objectifs à remonter. Certains sont bien enfoncés dans la vase.
– Je comprends », répondit-il discrètement, arrivant à décrypter entre les lignes ce qu’il voulait dire. « Je voie des objets qui m’intriguent au fond de l’eau mais, ne pose pas de question, je ne devrais pas perdre mon temps avec ça ». « Je peux regarder ce que tu as trouvé ? Tu dénichais toujours tout un tas de choses incroyables quand tu plongeais à Fort Egua…
– Hum ! Fait ce que tu veux, ce ne sont que des bibelots sans importance. J’allais les jetés de toute façon.
Le nageur replongea sur ses mots, redevenant une forme blanche et noire sous la surface, le laissant seul dans le silence de la nuit alors qu’il attrapait le plus délicatement possible les petits artéfacts. Même s’il disait s’en ficher, il serait surement furieux contre lui s’il cassait quoi que ce soit. C’était déjà arrivé quand ils étaient plus petits, un collier de perles de verre qu’il avait saisi un peu trop fort sans s’en rendre compte et il avait écrasé les sphères colorées. Félix avait pleuré puis boudé toute l’après-midi… Dimitri mettrait sa main au feu qu’il gardait encore toutes ses trouvailles quelque part à Fort Egua.
Dans le petit tas de découverte, il y avait beaucoup plus d’objet métallique que dans le lac, moins de poterie aussi. Certains étaient complètement ruiné et ne ressemblait plus qu’à une plaque de métal rouillé, dont seul la forme laissait voir le travail d’un forgeron, mais d’autres étaient bien mieux conservés malgré la rouille…
« Ça, c’est sûr, mon ancêtre l’a porté !
– Et pourquoi il a porté cette épingle et pas une autre ? Ça ressemble plus à un oiseau alors, ce serait plus mon ancêtre qui l’a porté !
– Pourtant, Daphnel venait de beaucoup plus loin. Et si c’est un animal, ça peut aussi être Gautier, ou aussi Riegan si c’est un oiseau…
– Alors, ce serait un renard si c’était à Gautier ! Et Daphnel volait alors, elle a pu venir ici super vite !
– Moi, je sais que c’est Fraldarius car, ce n’est pas rouillé ! Sa magie rend l’eau du lac toujours pure alors, il devait savoir empêcher la rouille !
– Ça, ça ressemblerait plus au pouvoir de Gloucester pourtant… il contrôlait la terre et les métaux… et c’est quoi ça ?
– Je sais pas… on dirait un pot brisé avec juste l’ouverture qui est resté en bonne état…
– Oh ! Alors…
Un vif mouvement pour se remettre sur ses pieds, des mains encore trempées qui pose l’objet de terre cuite sur sa tête, les pics vers le haut.
– Alors, c’est la couronne de Blaiddyd quand il venait ici ! Après tout, Blaiddyd, Dominic et Fraldarius se connaissaient assez pour composer la Ballade tous ensemble ! »
« Hum ! Enfin…
Le murmure de satisfaction résonna dans la nuit, entrecoupée de respiration rapide pour remplir à nouveau ses poumons vidés, alors que Félix contemplait sa dernière trouvaille, une épée dans un fourreau de métal très travaillé, même si la rouille ne lui rendait pas honneur. Se hissant sur la berge pour être plus stable sans faire attention à son camarade, il s’assit en prenant juste garde à ne pas écraser la dague toute fine d’autodéfense attachée dans son dos. Il commença par faire couler son regard dessus sous toutes les coutures, de l’artéfact avant de frotter sa chappe pour dégager l’arme à l’intérieur. Elle finit par sortir après un peu d’effort, dévoilant une lame abimée par les eaux, mais qui semblait toujours d’un tranchant sans pareil, la lueur de la lune frappant le fer rendant son éclat presque spectral. Il s’agissait d’une arme exceptionnelle, il n’y avait aucun doute là-dessus !
– Comment une épée d’aussi bonne qualité a pu finir dans l’eau de l’étang ?! S’exclama Dimitri, impressionné par cette lame. Cela fait longtemps qu’elle est là à ton avis ?
– Surement un idiot. Elle était bien enfoncée dans la vase et c’est un très vieux modèle alors, je dirais que ça fait un moment qu’elle est là. Des épées comme ça, on n’en fait plus depuis la Guerre du Lion et de l’Aigle. Ça fait des jours que j’essaye de la dégager mais, je n’arrivais pas à voir ce que je faisais sans la pleine lune.
– C’est vrai qu’il doit faire sombre au fond mais, tu y es arrivée. Ça prouve sa qualité pour qu’elle soit en aussi bon état malgré le temps qu’elle a passé dans l’eau… eh ! Regarde sous le protège-pluie ! C’est l’emblème des Charon non ? Tu imagines si c’était Mercurius ? L’épée de Sybille Charon avant que…
– …Avant qu’elle ne soit reconnue comme étant la fille de son père avec Fulgurante qui ne la brûle pas, je connais aussi. Je l’ai trop bouffée cette histoire, et celle où elle aurait perdu son épée personnelle à la fin de la guerre…
– Oui ! Elle aurait fini ivre lors du banquet avant de lancer son épée dans l’eau en disant que ça ne servait plus à rien maintenant que la guerre était finie ! Ça aurait été la première fois que Pan riait devant sa désinvolture dans l’histoire ! Même si elle se serait faite réprimandé par sa cadette Irène car, c’était son épée à elle après que sa grande sœur ait reçu Fulgurante.
– Hum…  la forme correspond, la lame semble avoir été retravaillée, même s’ils ont gardé la garde et la poignée, y a l’emblème de leur famille… si elle est conçue pour faire circuler l’énergie assez facilement comme les épées de Levin, qui sait, même s’il faudra la faire réparer avant de savoir… enfin, je ne me souviens pas qu’ils aient fait la fête à Garreg Mach mais bon, ce n’est qu’une légende…
– Ce serait incroyable si tu l’avais retrouvée ! Tu peux me laisser l’inspecter aussi ? Le supplia-t-il à moitié d’enthousiasme.
– Tu plaisantes ?! Rétorqua Félix, Dimitri voyant presque les poils s’hérisser, sur la défensive. Tu vas la casser ! J’ai mis plus d’une semaine à la dégager de la vase sans l’abimer, hors de question de te laisser poser tes sales pattes de phacochères dessus ! Encore plus que pour l’épée de Zoltan !
– Mais je t’ai aussi dit que je ferais attention ! En plus, je ne veux pas l’utiliser, juste la regarder. Cette épée a été modifiée pour pouvoir être utilisé par Irène, qui était une magicienne avant d’être une combattante à l’arme blanche. Je me doute bien qu’avec ma force et toute cette rouille, je risque de l’abimer si je l’utilise pour taper sur quelque chose mais, je ne vais pas la tordre juste en la regardant ! Je suis juste curieux ! Je n’ai rien abimé de ce que tu as remonté !
Il eut un instant de silence, les deux se fixant alors que Félix le jaugeait de son regard brûlant, visiblement prêt à juste ressauter à l’eau s’il faisait un mouvement qu’il n’appréciait pas, ou à le mordre, sa dague fine comme une griffe dans son dos prête à être tirée.
Puis, il eut le long bruit d’une lame qu’on dégaine complètement, l’éclat fantomatique de l’acier à la lueur de la lune.
L’épéiste lui tendit l’arme rouillée, gardant le fourreau sur ses genoux, le visage aussi neutre et lisse qu’un lac calme.
Le remerciant d’un signe de tête pour sa confiance, Dimitri prit l’épée avec mille précautions, faisant glisser son regard sur le métal traversé de minuscules veines comme les nervures d’une feuille, rendu plus visible par le relief de la rouille. Pas de doute, elle datait de l’époque de Loog, Kyphon et Pan…
– C’est bien un prototype d’épée de Levin… on voie encore le rhizome pour l’énergie magique de son manieur… si je me souviens bien, Irène savait enchanté toutes ses armes mais, Sybille aurait insisté pour que son épée principale soit faite pour, afin d’éviter les accidents… toi aussi, tu savais faire circuler ta magie dans ton épée avant, même sans rhizome.
– Hum… ça ne servait à rien, marmonna-t-il d’un air indifférent, comme si la remarque l’ennuyait profondément. J’ai toujours une rapière pour les ennemis en armure ou à cheval et un arc pour ceux à distance.
– Oui, mais tu gagnais du temps en n’ayant pas à jongler entre plusieurs armes, lui fit-il observer en espérant ne pas le prendre par le mauvais bout. C’était même ta spécialité la magie quand on était petit.
– Les choses ont changé. Et Hanneman ne s’en serait pas mêlé, je n’en aurais jamais refait…
– Oui, il a bien vu toute la mauvaise volonté que tu y mettais, nota Dimitri en se souvenant de l’air dépité de leur professeur, ayant bien remarqué que Félix ne faisait aucun effort en la matière.
– Et ça ne lui suffit pas pour comprendre que ça ne sert à rien… grogna-t-il. Je lui ai pourtant dit que je ne voulais pas travailler la Raison…
– Il trouve plutôt que tu as pas mal de potentiel, même s’il faudrait que tu acceptes de l’utiliser… en plus, ce ne serait pas en contradiction avec ta maitrise de l’épée. Les fossoyeurs utilisent les épées et la magie, et se sont d’excellents combattants. La magie renforcera même ta pratique de l’épée à mon avis.
Dimitri n’obtient qu’un grognement avec un regard détourné comme réponse, signe qu’il ne devrait pas insister. Ça lui rappelait Rodrigue cette manière de nier les choses, même s’il risquait de se recevoir un coup de croc ardent s’il lui faisait remarquer… mieux valait en rester là, il était déjà content que Félix soit resté et l’ai laissé lui parler ainsi.
Il finit par lui rendre l’épée retrouvée, la nuit étant déjà bien avancée. Son ami la rengaina, puis lui tourna le dos pour emballer ses autres trouvailles du soir dans un linge afin de les porter plus facilement, sa marque d’écaille brillant par transparence sous la lune. Le prince pu alors mieux voir la dague d’autodéfense à sa ceinture, d’habitude caché par son gilet. Il retient un petit sourire en voyant que comme lui avait dit Ingrid, c’était la griffe de chat que son père lui avait offerte, deux ans auparavant.
1 note · View note
je-suis-ronflex · 28 days
Text
Quentin et un autre prof d'anglais : le revival
Il y a genre 2 semaines, j'étais de loge d'un examen d'anglais (en gros j'étais dans une salle pour accueillir les candidats et 2 profs dans la salle d'à coté faisaient passer les oraux) et parmi les deux profs d'anglais, il y avait une prof avec qui je m'entends hyper bien, qui est adorable et y avait un autre prof d'anglais hyper mignon que je n'avais jamais trop vu parce qu'il partage son service entre mon lycée et un autre établissement Du coup ça se passe bien on rigole bien et voilà. A chaque fois qu'on se croise, le prof d'anglais me fait des grands sourires, des coucous etc je pense qu'il est dans mon équipe hein bref je trouve ça sympa et je le croise mardi pour lui montrer mes super belles chaussettes avec la reine Elizabeth II et ça le fait beaucoup rire et il les valide
Du coup je me suis dit que j'allais tenter de le pécho, de voir ce que ça donne mais je ne sais pas comment l'aborder. Et c'est pas hier, je passe en salle des profs pour discuter vite fait avec la madame prof d'anglais qui me sort "oui Quentin avec les autres profs d'anglais on se fait un restau ensemble mais comme je t'aime bien et que tu t'entends bien avec nous ça te dirait de te joindre à nous ??" et j'étais là en mode "OUI avec plaisir" et j'arrive à demander indirectement si le prof d'anglais en question sera là et elle me confirme que oui du coup intervention divine je vais pouvoir manger avec eux ça va être cool
Je suspecte légèrement que cela soit un gay-tapant (riez svp la blague m'a fait rire) et que je sois invité parce que potentiellement je peux plaire au monsieur prof d'anglais MÊME SI je m'entends effectivement très bien avec les autres profs d'anglais donc je ne veux pas me faire de films
42 notes · View notes
rollinginthedeep-swan · 4 months
Text
Pourquoi rendre les RPGs plus sûr est capital
Et je vais témoigner de ma propre expérience, Tw : Validisme, comportements abusifs et foutage de gueule complet.
Je crois pas avoir déjà songé à VRAIMENT faire un poste complet pour expliquer ça, mais en traînant un peu sur la toile après 4 ans d'absence, force est de constater que j'en ai, des choses à dire. Ironiquement, le temps est passé depuis mes débuts et j'ai pris une bonne claque à mon retour. J'ai réalisé un truc auquel je m'étais pas trop préparée.
Je fais partie d'une génération d'RPGistes d'AVANT. (?? Sérieux ?) Dans cet entre-deux où on se foutait un peu de tout et où c'était yolo, mais où on déplorait déjà le 'bon vieux RPG'. J'en aurais des choses à dire, bonnes ou mauvaises. J'en ai, des mauvais souvenirs, des moments qui m'ont fait trembler en voyant simplement le header d'un forum sur lequel j'étais incapable de revenir et qui aujourd'hui encore, me font carrément grimacer. D'après mon titre, vous vous doutez que je veux en venir à un élément super important : Les RPGs qui ne sont pas sûrs pour chacun-e-s. j'ai donc connu cet entre-deux, où le RPG avait déjà un peu changé mais pas trop. À l'époque, on reprochait surtout au forum une tendance à se complexifier, tant au niveau du contenu que de l'apparence. Y a bien entendu des trucs qui me manquent, mais c'est totalement normal d'avoir de la nostalgie et personne n'a à reprocher ça à quique ce soit. (Du moment que c'est pas des trucs crasseux et mauvais)
En revanche, je vais vous dire cash ce que je regrette pas, ce qui m'a dégoûtée au point de me tirer quatre ans en pensant ne jamais revenir. (J'ai pas arrêté d'RP, j'ai arrêté de relationner avec le monde du RPG.) J'ai arrêté par dégoût d'une ingratitude crasse de certaines personnes qui m'ont prise pour acquise. J'ai beaucoup grapher, pour pas mal de personnes, et certain-e-s d'entre elle-eux ont su tirer sur la corde, faire pression, me repprocher de ne pas être pile à temps pour un délai, d'écrire 'plus avec truc qu'avec elle-eux', de pas avoir vu telle ou telle truc alors que j'étais pas admin, mais graphiste. Je regrette pas les blagues sur mes étourderies orthographiques très nombreuses à ce moment-là et les vannes validistes, je regrette pas les coups bas, les séances de bitching en coulisse quand on pensait que j'allais rien voir. Tout ça, je le regrette pas.
Ici, mon objectif n'est pas de poser un pugilat et de taper sur une personne en particulier, parce que je m'en fous complet aujourd'hui. Non, le but de ce poste c'est de vous dire un truc, à vous, la "nouvelle génération" d'RPGiste. C'est pas parfait, mais au moins vous le faite. Vous tentez des trucs. On n'échappera pas aux types d'individus qui ont fait ce que j'ai cité plus haut, on n'échappera pas aux abrutis validistes, aux joueur-ses un peu envahissant-e-s et culotté-e-s ou aux plagieu-ses-rs éhonté-e-s. Mais vous faite de votre mieux, chaque jour, pour rendre une activité géniale aussi sûre que possible, pile comme elle devrait l'être. Je vois des gens faire des publications pour inspirer les créateurices de forum à optimiser leurs forums pour qu'ils soient ok pour chacun-e. Y a des sources, des options intégrées par FA. (Il était temps.) On pense enfin à prévenir les gens lorsqu'un sujet risque d'être dur, on arrête enfin d'en faire des blagues sans prévenir au coin du flood, on laisse les Dys tranquilles et MIEUX, on les aide. De plus en plus de gens pigent que le RPG est un jeu et qu'il faut arrêter de stalker les joueur-ses. C'est pas partout, mais ça se développe. C'est pas toujours parfait et tout le monde n'y trouve pas toujours son compte, mais c'est là. Parce qu'on est juste là pour ça, à l'origine, inventer des univers à plusieurs mains sans devoir galérer, se justifier où subir du Gaslighting de la part d'un Staff démissionnaire lorsqu'on pointe un problème du doigt. (Sérieux, arrêtez de faire ça.)
Bref, lâchez rien.
49 notes · View notes
chic-a-gigot · 2 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La Mode nationale, no. 10, 9 mars 1895, Paris. No. 25. — Groupe de manteaux et toilettes de demi-saison. Bibliothèque nationale de France
(1) Jaquette polonaise en drap couleur muraille, attachée devant par des brandebourgs. Manches ballon, surmontées par des jockeys plissés, garnis de franges.
Chapeau de feutre muraille, garni d'une touffe de coques de ruban muraille et rouge.
(1) Polonaise jacket in wall-colored cloth, attached in front with frogs. Balloon sleeves, topped by pleated jockeys, trimmed with fringes.
Wall felt hat, trimmed with a tuft of wall and red ribbon shells.
(2) Corsage de passementerie noire et blanche, à basques coupées par une ceinture semblable. Col montant. Manches ballon, à hauts poignets unis. Jupe de velours noir, coupée par des bandes de passementerie, avec bande semblable en ourlet. Grand chapeau rond, en velours noir, orné de coques de passementerie, de choux de ruban et d'une aigrette colonel.
(2) Bodice of black and white trimmings, with peplums cut by a similar belt. Collar. Balloon sleeves, with high plain cuffs. Black velvet skirt, cut with bands of trimmings, with similar band at the hem. Large round hat, in black velvet, decorated with trimmings, ribbon bows and a colonel egret.
(3) Manteau de drap gris, à col Médicis, doublé de velours. Chapeau rond, orné en dessus par un papillon de dentelle avec chou de ruban.
(3) Gray cloth coat, with Medici collar, lined with velvet. Round hat, decorated on top with a lace butterfly with ribbon trim.
(4) Grand manteau de drap gris ombré, à col montant, avec bretelles de velours noir, croisées sur la poitrine et revenant, en ceinture, s'attacher sur le devant en grand nœud, avec longs pans et coques. Sur les épaules, grande pèlerine en velours, coupée par des entre-deux de dentelle, avec revers de dentelle à l'encolure. Jupe unie, tombant jusqu'aux pieds. Chapeau de feutre gris, garni de choux de ruban et de deux ailes droites.
(4) Large coat of shaded gray cloth, with a stand-up collar, with black velvet straps, crossed over the chest and returning, as a belt, to tie on the front in a large bow, with long tails and shells. On the shoulders, large velvet cape, cut with lace inserts, with lace cuffs at the neckline. Plain skirt, falling to the feet. Gray felt hat, trimmed with ribbon puffs and two straight wings.
(5) Grande redingote croisée et boutonnée sur le côté, recouvert du haut par une pèlerine plissée. Manches gigot.
Chapeau de feutre, orné par un groupe d'ailes.
(5) Large frock coat crossed and buttoned on the side, covered at the top by a pleated cape. Lamb sleeves.
Felt hat, decorated with a group of wings.
(6) Grande jaquette de drap quadrillé, boutonnée avec revers encadrant un plastron brodé et brodés eux-mêmes de palmes de soie. Grand chapeau de feutre gris, orné sur le devant par un nœud alsacien, doublé en ruban rouge, avec fleur fantaisie au milieu.
(6) Large jacket of squared cloth, buttoned with lapels framing an embroidered bib and themselves embroidered with silk palm leaves. Large gray felt hat, decorated on the front with an Alsatian bow, lined with red ribbon, with fancy flower in the middle.
(7) Grande redingote de drap, ajustée derrière et flottante sur le devant, avec boutons semblables. Manches flottantes, avec jockeys ornés de broderie; poches et devant de la jupe brodés. Chapeau de feutre rond, orné d'un groupe de coques entremêlées à des choux.
(7) Large cloth frock coat, fitted at the back and floating at the front, with similar buttons. Floating sleeves, with jockeys decorated with embroidery; embroidered pockets and front of the skirt. Round felt hat, decorated with a group of shells interspersed with cabbages.
(8) Grand manteau de drap vert-bouteille, recouvert du haut par une pèlerine formée par trois collets ornés de piqûres. Étole de drap, ornée de boutons, encadrant un plastron de dentelle. Col semblable, froncé sur les épaules.
Jupe unie, ornée de broderies dans le bas, tombant jusqu'au bas de la robe. Chapeau Midas orné sur le devant par deux oreilles d'âne, formées par une draperie, et derrière par un groupe de pensées.
(8) Large bottle-green cloth coat, covered at the top by a cape formed by three collars decorated with stitching. Cloth stole, decorated with buttons, framing a lace bib. Similar collar, gathered on the shoulders.
Plain skirt, decorated with embroidery at the bottom, falling to the bottom of the dress. Midas hat decorated on the front with two donkey ears, formed by a drapery, and behind with a group of pansies.
30 notes · View notes
fieriframes · 9 months
Text
Tumblr media
[The sea shall be like magic between us.]
IX - Nuit sans fin
La dernière conversation avec Christina, où je lui avais dit que j'avais utilisé les toilettes du Café d'Auteur, un café fermé depuis cinq ans, avait été un avertissement. Sans parler des huit heures que j'avais complètement bloquées, pendant lesquelles je lui avais apparemment demandé de rechercher d'éventuels liens entre Leonora Carrington et Italo Calvino. Des cartes de tarot, des chansons codées, des cartes du monde étranges trouvées sur des sites web encore plus étranges ? Euphémie ? Je perdais la tête.
Les mois passèrent et la vie reprit son cours normal. Trop de travail, trop de télévision, trop de consommation de nouvelles (qui devenaient de plus en plus déprimantes chaque jour). Le monde fascinant de Leonora et ce jeu (ou quoi que ce soit) était une tentation constante. Une évasion de la monotonie. Mais ça avait aussi un air de danger et j'ai donc réussi à résister à l'envie.
En février, j'ai pris l'Eurostar pour voir un ami à Londres. Et chaque fois que je suis à Londres, on va à Tate Modern, cet incroyable musée de la couverture de l'album Pink Floyd. L'expo cette fois ? "Le surréalisme au-delà des frontières", mettant en évidence l’ œuvre de Carrington. Bien sûr. Mon ami avait déjà acheté des billets et j'étais sûr que le jeu ne me suivrait pas à Londres. Donc, hop, on est parti.
L'expo était incroyable et consistait en des peintures d'artistes avant-garde un peu moins connus, comme Erna Rosenstein, Dédé Sunbeam, Ikeda Tatsuo, Hector Hyppolite, Eugenio Granell, Giorgio de Chirico et Remedios Varo. C'était comme passer d'un rêve étrange à un autre.
En particulier, les peintures de Leonora étaient fascinantes. L'expo présentait plusieurs de ses tableaux, dont sa toute première, intitulée Autoportrait (L'auberge du cheval de l'aube).
Tumblr media
Cette peinture est normalement dans le Metropolitan Museum of Art de New York et c'était cool de pouvoir la voir. C'est une scène (en fait, deux scènes si tu comptes ce qui se passe dehors) à la fois très simple et vachement dramatique, à la fois stéréotypé féminin et masculin. Leonora et la Hyène regardent directement le spectateur, reflétant le comportement de l'autre. En fait, Leonora était souvent liée aux Hyènes, disant "je suis comme une hyène, je rentre dans les poubelles, j'ai une curiosité insatiable". La Hyène réunit ici le mâle et la femelle en un tout, métaphorique du monde de la nuit et du rêve. Pour moi, ce tableau est une exploration de soi, le côté sauvage, le côté curieux, le côté qui cherche la liberté.
J'étais là depuis longtemps à regarder le tableau quand une jeune femme est apparue à côté de moi. Au début, on a regardé le tableau en silence, mais après un certain temps, elle m'a posé une question. "Qu'est-ce que vous pensez que c'est, cette tache à côté de la Hyène ?" Franchement, je l'avais à peine remarqué, mais j'ai répondu, "C'est une bonne question, j'ai supposé que c'était juste une erreur qu'elle essayait de cacher ?" "Une hypothèse sûre", a-t- elle répondu. "Bien que… Carrington était apparemment depuis sa plus tendre enfance très fasciné par les aes sídhe, un peuple féerique surnaturel lié à la mythologie celtique des Gaëls à partir des histoires que sa mère, sa grand-mère et sa nounou lui avaient racontées. Peut-être que ce sont eux qui font une apparition."
C'était la première fois que j'entendais ça et j'étais vraiment intéressé à en savoir plus. Elle s'est présentée comme Ester et on a longuement parlé de Carrington, les Tuatha Dé Danann (la mythologie celtique irlandaise) et du surréalisme. Elle possédait une librairie pas trop loin de chez moi et avait clairement plongé dans sa propre marchandise. Quand mon ami réapparu (il avait disparu dans les œuvres d'André Breton), elle m'a donné la carte de visite de sa librairie et m'a dit qu'elle avait un livre qui pourrait m'intéresser. Si je voulais, je pouvais venir à tout moment pendant ma visite à Londres. Je l'ai remercié pour la conversation et lui ai dit au revoir.
J'ai passé un bon moment à Londres, avec beaucoup de cocktails, pâtisseries scandinaves et cuisine indienne. Le dernier jour, j'ai retrouvé la carte de visite pour The Library of Babel que Ester m'a donnée. C'était à proximité. La commodité et ma curiosité m'ont rendu impossible de résister.
Après avoir parcouru les petites rues pendant trente minutes, j'ai finalement trouvé la librairie. Avec un nom si spectaculaire, je ne m'attendais pas à un endroit aussi discret; un petit panneau étant la seule indication de ce qui nous attendait à l'intérieur. Je suis entré et j'ai vu immédiatement livre après livre. Le magasin se composait d'un bureau en bois et d'un nombre apparemment infini de livres empilés au hasard derrière. Je ne pouvais pas comprendre comment quelqu'un pouvait trouver quelque chose là.
Je n'avais même pas remarqué la personne qui était assise au bureau avant qu’il me demande si j'avais besoin d'aide. Je lui ai dit que j'avais reçu une invitation de Ester. Sans même demander mon nom, il dit "Ah oui, Ester a dit qu'elle est désolée de ne pas pouvoir être ici aujourd'hui, mais elle vous a laissé ce livre." Je l'ai remercié et j'ai attrapé mon portefeuille, mais il a immédiatement dit "non, non, pas de soucis".
Une fois à l'extérieur de la librairie, j'ai vu la note attachée au livre, "J'espère que ce livre vous trouvera bien et éclairera le chemin. Que les aes sídhe soient à vos côtés, toujours."
Le livre était intitulé Nuit sans fin et était une sorte de recueil de poésie. Je l'ai feuilleté lentement jusqu'à ce que j'arrive aux deux pages du milieu. Un frisson parcourut ma colonne vertébrale. Là, au milieu du livre, il y avait la même carte que j'ai trouvée sur le site web crypté.
74 notes · View notes
alicedusstuff · 9 months
Text
Pensée nocturne_version française
Wukong n'a jamais écouté les conseils de Macaque. Chaque philosophie sombre était contrée par une pensée heureuse. Chaque avertissement était balayé d'un revers de la main, effacée d'un baiser, soufflée d'un câlin, ou épousseté de l'idée d'un idéal incertain. En soit, tout ce que le Macaque pouvait dire qui n’allait pas dans le sens du légendaire roi singe était ignoré de la plus belle des manières. Et ce n’est que maintenant, dans le creux de son lit, au milieu de la nuit, coincé dans les bras de la cruelle personne qui l’avait tant de fois rejeté et désiré à la fois, que l’esprit de Macaque lui fit un rappel bruyant de sa condition. 
"Wukong ne m'écoute pas…" réalisa Macaque. 
Et l'idée même que cette réalité se répète à nouveau dans le futur dans lequel il se trouvait le paralysait. Était-il sain de reprendre sa relation avec Wukong ? Non. Ça ne l'était certainement pas. Macaque savait plus que trop bien ce que l'un et l'autre voyaient en eux. Le singe de pierre voyait en Macaque, le compagnon fidèle et aimant qu'il regrettait avoir assassiné. Et le singe de l'ombre voyait en Wukong le doux bonheur brûlant qui l'avait forcé à tout nier pour se laisser consumer jusqu'à la tombe. 
C'était clair que si Macaque et Wukong s'étaient une fois  aimés sincèrement à leur premier "je t'aime"; ils n'aimaient tous deux chez l'autre,  aujourd'hui,  que le souvenir fané qu'ils représentaient. 
Aucun d'eux ne se connaissait plus. Leur mouvements restaient en synchronisation; mais ils n'étaient plus harmonisés de la même façon qu'avant. La différence entre ces deux faits était aussi fine et confuse que la différence entre amour et adoration. 
"Wukong ne m'aime pas." Réalise Macaque pour la seconde fois, tandis que son  souffle s'accélère. 
Le singe à la fourrure de jais se retourna dans son lit, et se blottit dans les bras de son compagnon. Depuis la destruction de la maison de Wukong sur la montagne de fleurs et de fruits, le singe de pierre était en cohabitation avec Macaque. La situation les avait rapprochés, et ils avaient alors décidé de reprendre leur relation, depuis longtemps brisée. Mais maintenant, Macaque doutait. Il aurait dû dormir. S'il s'était endormis,  il n'aurait pas pensé autant. Pourquoi diable ne dormait-il pas ? 
Macaque ferma fortement les yeux. Ses muscles se tendirent sous l’effort, comme si tout son corps essayait de le forcer à dormir. Malgré tout, le geste ne fait que rendre Macaque encore plus conscient de ses pensées parasites. Il ne devrait pas penser. Il ne devrait vraiment pas laisser son esprit lui jouer des tours. Mais il n’y pouvait plus rien. Chaque tentative mise en œuvre pour faire disparaître les pensées sombres était conclue par une vague encore plus forte de pensées obscures. 
Dieux! N'allaient-elles pas se taire !?
-Macaque. 
Le cœur de Macaque loupa un battement et ses oreilles s’agitèrent une seconde. Macaque tentait de regarder autour de lui. Il leva les yeux vers Wukong pour voir si ce dernier dormait réellement. 
Avait-il imaginé la voix du sage ? 
Le souffle de Macaque s’arrêta, uniquement pour écouter la respiration de Wukong, s’assurer de si ce dernier était bien celui qui avait ouvert la bouche, ou s’il avait juste entendu une voix. 
Cela lui arrivait souvent à l’époque. Les ombres lui sussuraient toujours un aperçu du futur, ou du passé de temps à autre. Et c’était si réel que Macaque avait du mal à les différencier de la réalité. Mais ces derniers siècles, il avait été seul quand ces manifestations vocales lui étaient arrivées. 
Le souffle de Wukong était régulier, et lourd. Sa peau était chaude. Et bien que Macaque adorait se coller à cette fourrure qui sentait le soleil; il était, là maintenant, bien trop concentré à s’assurer du fait que Wukong dormait bel et bien. 
-Wukong ? 
Murmurra Macaque, incertain, malgré le fait évident que son compagnon n’avait pas pipé mot. La respiration de Wukong changea de rythme, comme si ce dernier s'était réveillé à l’appel de Macaque. Mais non. Il dormait toujours. Macaque le savait. Le singe de l’ombre sourit, satisfait, et mis à l’aise dans les bras de Wukong; s’agitant comme un petit oiseau qui essayait de s'ébrouer pour retirer la pluie de ses plumes. Puis, quand il fut enfin bien installé, il ferma les yeux encore, essayant de remplacer ses inquiétudes par le battement de cœur de l’homme qu’il aimait. 
-Je t’aime Mac…
Macaque se tendit et leva des yeux surpris vers Wukong dont le rythme reprit un ton plus agité, laissant échapper au sage quelques ronflements. C’était une phrase dite de façon incompréhensible. Les paroles d’une personne endormie. Peut-être même que ce n’était rien de plus que les mots échappés tout droit des rêves de Wukong, mais Macaque les avait entendus de façon bien trop claire. 
Wukong avait dit qu’il aimait Macaque. Il avait dit Mac! Pas Liu Er. Wukong n’avait pas utilisé l’ancien nom de Macaque. Il avait…Wukong a…il aimait…il…!
Le cœur de Macaque battait trop vite dans sa poitrine. Il cognait si fort que le singe de l’ombre eut peur que le son réveille Wukong. Oh par pitié, faites que Wukong ne se réveillerait pas. 
Si il le faisait, il verrait certainement le visage rouge de Macaque, et le sourire qu’il était incapable de faire disparaitre. Les yeux du singe à la fourrure de jais montreraient certainement tout l’amour qu’il portait à Wukong? et Macaque n’était pas prêt à ce que Wukong voit cette expression de lui. Ce serait tellement honteux. Il se sentirait si déshonoré, si Wukong découvrait à quel point des mots aussi simples avaient excité le singe à ses côtés. 
C’était stupide de penser ainsi. Mais le Macaque serait prêt à tuer Wukong, plutôt que de lui avouer combien une simple phrase avait été efficace. Suffisamment pour lui permettre d’effacer ses doutes, et lui permettre de dormir à nouveau.  Dieu! Macaque détestait tellement Wukong! Ce crétin était beaucoup trop adorable pour le bien du singe de l’ombre. 
Tumblr media
https://www.tumblr.com/alicedusstuff/723736088501518336/nocturnal-thoughtenglish-version?source=share
75 notes · View notes
homomenhommes · 21 days
Text
saga: SOUMISSION / DOMINATION 139
Le samedi matin, je descends de mon R1 flambant neuf devant la concession SUZUKI.
Je suis en avance et la porte est encore verrouillée. Je lis sur la porte qu'en fait ils ne vont ouvrir que dans trois quarts d'heure. Je quitte mon casque et mate la vitrine. bientôt un jeune (mon âge environ) vient vers moi et me fait signe de retourner à la porte. il m'ouvre, on se salut et il me demande (en me tutoyant) ce que je cherche chez eux vu le matos que j'avais entre les cuisses en arrivant et de me mater l'entrejambe.
Je ne sais pas pourquoi mais les vendeurs en concession moto sont toujours jeunes ! Moi ça ne me dérange pas, qu'ils soient jeunes ! Mais niveau allusions, faudrait qu'ils soient plus discrets ! Je l'observe de plus près : jeans moulant un cul étroit et un paquet conséquent, polo siglé de la marque couvrant des épaules larges et chaussure sport/ville Adidas et au dessus de tout ça une tête sympathique couronnée de cheveux blonds en bataille. Mon inspection était nettement visible et quand mes yeux ont rencontrés les siens, il m'a demandé s'il me convenait ou s'il faudrait qu'il se fasse remplacer par un collègue. Je le rassure en lui disant qu'à ce que j'ai pu voir jusque là, il me convenait (je pense que cela lui aurait couté de me lâcher, après tout ils sont payé en grande partie à la commission) mais que ma machine n'était que la partie émergée de l'iceberg. Un grand sourire accompagné du passage de sa langue sur ses lèvres m'ont indiqué que nous n'en resterions probablement pas là.
Les choses étant calées, nous avons abordés le sujet de ma présence, en l'occurrence l'achat d'un GSXR 1000. Devant la moto, il commence le panégyrique. Je le laisse faire 5mn puis je le coupe en lui disant que quoiqu'il me dise je lui en achèterais un. Il me regarde sans comprendre. Je lui dis alors que c'est un cadeau pour un ami qui ne roule qu'en GSXR 1000 depuis qu'il a eu son permis. il me regarde droit dans les yeux pour me dire que j'ai des amis qui ont beaucoup de chance. Je soutiens son regard, beaux yeux bleus, je souris et lui glisse que j'attends quand même qu'il donne de sa personne. Je suis compris, et très naturellement il m'indique les toilettes et pousse la courtoisie à m'y accompagner.
Dès la porte refermée, il me plaque dessus et me roule une pelle d'enfer. Chaud le jeune vendeur alors qu'il sait déjà qu'il a vendu la machine ! collé contre moi, je sens sa queue gonfler sous le jeans et la mienne en faire autant sous le cuir. Le premier il se baisse et ouvre ma combi pour sortir ma bite. Sans la laisser à l'air plus que nécessaire, il la recouvre de sa bouche. L'impression de rentrer dans une étuve. Chaud, humide avec une langue qui voltige autour de mon gland, du grand art ! Je le relève avant qu'il ne me fasse jouir. Je lui dis qu'il n'est pas obligé d'en faire autant, il l'a déjà vendu son GSXR. Il me répond qu'il avait flashé dès qu'il m'avait vu de l'autre coté de la vitre et redescend me sucer. Avec un effort supplémentaire, il me prend en entier. Dieu que c'est bon d'avoir le gland serré dans une gorge ! Mais il va me faire jouir ce con ! je le relève une deuxième fois. Il me roule un patin où je retrouve le goût de ma bite.
Mes mains sont sur ses jeans. La bosse s'est transformée en une barre horizontale conséquente. J'ai du mal à déboutonner la braguette en tension. Quand j'y arrive enfin, une belle matraque tombe entre mes mains. J'y jette un oeil, bien rose, gland découvert, j'ai l'impression qu'elle est plus longue et plus grosse que la mienne. Comme nous sommes face à face, je superpose nos deux sexes. Finalement je dois faire quelques mm de plus en longueur mais il les rattrape en largeur. C'est son étroitesse de bassin qui m'avait trompé. Je lui glisse un interrogatif, actif ou passif ? Il me souffle que c'est comme je veux qu'on a encore 1/2 heure avant que ça s'agite dans la concession.
Je me baisse à mon tour et lui avale sa bite, direct du premier coup derrière mes amygdales. Histoire de montrer que je suis pas novice non plus. Il apprécie l'attention en me prenant la tête et en me pilonnant la gorge, le tout agrémenté d'un " putain, c'est rare ! ". Mes mains libres sont parvenues à faire glisser le jeans de ses fesses et mes doigts ont pris le chemin de son trou, petit mais bien chaud. Je tends mes doigts vers le haut et il me les suce, les enduits de salive. Je peux alors lui préparer la rondelle. Un puis deux doigts entrent assez facilement. Il ne bande que plus dur. Après avoir pu lui mettre un troisième, je me redresse, le tourne vers les lavabos. Il s'y accroche et le temps de me kpoter, je me présente à sa porte arrière. J'ouvre quand même un sachet de gel au dessus de mon gland et pousse fermement. Mon gland entre accompagné d'un gémissement de plaisir. Je pousse jusqu'à disparaître complètement en lui. D'une main je vérifie qu'il bande toujours. Je l'encule une bonne dizaine de minute puis me retire, j'ai envie de sa bite en moi. La combi une pièce ne facilite pas la chose ! je fini par la virer complètement avec son aide. Et je prend sa place après lui avoir donné gel et Kpote.
Il commence par s'accroupir derrière moi et me préparer l'oignon avec sa langue. Déjà dans ma bouche je l'avais trouvé très longue (sa langue), il allait me le prouver une nouvelle fois, réussissant à pénétrer mon trou de bien deux à trois cm. Aussi bien préparé et surtout excité par la situation, je me suis ouvert rapidement et tout aussi vite il me l'a mise. Pas de délicatesse, rapport viril et fort, je me suis fait sauter en beauté. Jeune mais déjà bien expérimenté, il à joué de sa bite comme un virtuose de son archet sur son violon. J'ai éclaboussé la faïence, utilisant mes muscles annaux pour lui bloquer la queue. Il a été très surpris de ne plus pouvoir bouger. En deux à trois contractions de la sorte je lui ai fait remplir sa kpote. Quand il a déculé, il m'a dit que c'était la première fois qu'on lui faisait ce coup. Et qu'il avait super aimé. Je me suis rhabillé avec son aide et une fois vérifiés mutuellement nous sommes retournés au magasin. Seul son boss nous a vu sortir des toilettes. Nous sommes retournés devant le GSXR et il a fait semblant de me convaincre. 1/4 d'heure plus tard (pour être crédible), il m'emmenait à son boss pour conclure l'affaire.
J'achetais donc un GSXR 1000 de base, couleurs blanc et bleu classiques à livrer à la maison et au nom de Eric X. Je dis au boss que son vendeur étant tellement bon, je ne discutais en rien le prix catalogue afin de lui assurer la meilleur commission possible. Il me répondit que parfois il avait cet effet là. je lui conseillais alors vivement de le garder. Il me dit qu'il n'avait aucunement l'envie de le laisser partir que c'était son meilleur élément. Je lui dis que je lui faisais confiance sur ce point n'ayant pas " testé " les autres. Comme le vendeur en question était encore à nos cotés, j'ai eu le plaisir de le voir rougir jusqu'aux cheveux. J'ajoutais à l'achat qu'Eric X (le futur propriétaire) avait crédit ouvert pour modifier sa machine (freins, pot d'échappement, durites, bracelets...). Et pour le garantir, je laissais un chèque de caution de 4 000 € à charge pour eux de me fournir les factures signées d'Eric.
En dernier point je demandais à ce que la livraison soit effectué par son vendeur qui avait su si bien me convaincre. Point accepté de suite, et de fixer le jour de livraison. Et dernier détail j'exigeais un paquet cadeau rose vif avec un gros noeud rouge.
Quelques jours plus tard j'attendais impatiemment ma livraison. 18h la camionnette arrive. J'avais décidé de mettre la moto dans le garage à la place de la berline de Marc. Je le fais reculer jusqu'aux portes et le vendeur sort me saluer. Je suis en jeans polo. Il s'approche et comme je vais pour lui serrer la main, il me prend le poignet et la colle à son sexe. De son autre main, il tâte le mien et collés me roule un patin que j'accepte volontiers. Je me décolle et lui dis " d'abord les choses sérieuses ". Il est d'accord et j'ouvre le garage pour qu'il descende la moto. Il la place au milieu de l'espace vacant et retourne chercher la boite cadeau qu'ils ont réalisés. Il m'a dit qu'avec un de ses collègue, ils s'étaient bien amusés à la faire. Résultat : un grand paralépipède rectangle rose fuscia avec son noeud rouge dessus qui couvre parfaitement la moto. Choses faites, il regarde un peu autour et voit notre alignement de motos, VFR, X11, Ducat 1100 S et le R1 et devant ma SLS toute neuve. Il se retourne vers moi et me dit que je ne m'ennui pas ! J'acquiesce et lui donne un billet de 100€ plié pour la livraison et le colisage. Il me remercie sans regarder la valeur. Il n'a pas débandé depuis son arrivée et m'avait mis dans le même état que lui.
Camion garé et portes du garage fermées, nous avons repris notre salutation. Il a vraiment une langue plus longue que la normale ! Mais c'est très bon. Nos jeans respectifs déjà trop étroits, le sont devenus encore plus et ça a été une véritable libération que de les ouvrir. A même le sol (béton propre) nous avons entamé un 69 torride. A qui avalera le plus loin la bite de l'autre. Sur ce point je l'ai battu de vitesse. Son gland obstruait mes voies digestives et respiratoires avant que le mien n'en fasse autant.
Pendant tout un moment ça n'a été que Slurp, Slurp. Puis ses doigts comme les miens sont entrés en jeu et nous avons alternés pipe / doigtage et anilingus. Cette fois c'est lui qui a enculé en premier. J'ai retrouvé toute la fougue qu'il avait mis à notre première rencontre. A 4 pattes, je me faisait monter comme une chienne. Deux fois je l'ai calmé car sinon il aurait juté. Puis ça été mon tour, je l'ai enculé debout, plaqué contre mon SLS. Alors que par les cheveux je lui tournais la tête pour profiter de sa langue, j'ai entendu les portes s'ouvrir automatiquement et perçu les phares de la berline de Marc éclairer le paquet cadeaux. Mon vendeur s'est aperçu alors que nous n'étions plus tout seuls. Il se serait je crois bien retiré mais je le coinçais contre la carrosserie et il n'avait pas la carrure pour me repousser. Marc est venu à notre hauteur et m'a rouler un patin sans que je ne me désaccouple. ;
Le vendeur hallucinait de la situation. J'ai fait les présentation le temps que Marc baisse son pantalon et se Kpote puis, je me suis retiré et il a pris ma place. Ses 2cm de long et son cm de diamètre de plus ont propulsé notre jeune ami vers les cimes du plaisir. Comme il n'avait pas débandé, je me suis intercalé et je me suis planté sur sa bite. Sous le rythme imposé par Marc, nous sommes doucement monté en pression. Je sentais la queue de Daniel prendre encore du volume, il était en train de remplir sa kpote. Sa main qui me branlait depuis un moment a reçu mon sperme. Avant qu'il ne jette ma production au sol ou qu'il ne s'essuie sur son pantalon, je lui ai pris la main et l'ai nettoyée avec ma langue (miam). Un " quelle salope " est venu commenter le fait. Nous avons terminé Marc tous les deux avec une pipe à deux bouches jusqu'à ce qu'il couvre nos visages de sperme.
Vu l'heure, Marc a proposé au jeune vendeur de rester diner. Après un coup de fil à son boss pour lui dire qu'il ne ramènerait le camion que le lendemain matin, il a accepté l'invitation.
JARDINIER
Tumblr media
les putes sont déjà au bois
+
Tumblr media
21 notes · View notes
horyia · 25 days
Text
Tumblr media
Idée forum :
Calydria, un monde en proie à un conflit séculaire entre deux continents hostiles, Erydor et Solastria. Au cœur de cette lutte incessante, le continent d'Erydor abrite trois prestigieuses académies, chacune formant une élite de combattants et de savants destinés à servir dans l'armée de défense contre les forces ennemies de Solastria.
Académie des Chevaucheurs : Cette académie forme les Chevaucheurs, des guerriers spécialement entraînés pour être les cavaliers des Éthéria (des dragons, des griffons, des wyverns, des aigles etc).
Académie des Élémentaires : Ici, les étudiants apprennent à maîtriser les éléments primordiaux : l'air, le feu, la terre, l'eau, la lumière et l'ombre. Les Élémentaires seront des guerriers capables de manipuler leur élément de prédilection pour des usages offensifs et défensifs.
Académie des Alchimistes : Les Alchimistes étudient les mystères de la science et de la magie pour créer des potions, des poisons et des artefacts magiques.
L'admission à ces académies est ouverte à tous ceux qui ont atteint la majorité et qui sont prêts à s'engager à servir dans l'armée d'Erydor. Contrairement à d'autres institutions, les candidats ne sont pas sélectionnés en fonction de leur origine sociale ou de leur statut familial, mais plutôt de leur volonté de défendre leur patrie. Ceux qui préfèrent ne pas suivre la voie des combattants peuvent opter pour des parcours administratifs, contribuant ainsi à la gestion et à l'organisation de la société et de l'armée d'Erydor.
Dans les profondeurs d'Auroria, le royaume des Éthéria, une alliance de créatures mythiques s'est effectués quelques centaines auparavant face à la menace grandissante des Dévoreurs d'Ombre, des abominations nées des expériences désastreuses des humains de Solastria, émergent des ténèbres pour semer la destruction sur leur passage. Les Éthéria ont décidés de s'allier avec les humains d'Erydor et de se liés à seulement certains d'entre eux qu'ils considèrent comme méritant.
Sur les continents en guerre d'Erydor et de Solastria, les tensions séculaires alimentent un conflit sans fin. Les deux factions se disputent le contrôle de Calydria, tandis que les champs de bataille sont le théâtre de combats acharnés pour la suprématie.
Ainsi, sur fond de conflit entre continents et de lutte pour la survie des peuples magiques, Calydria est plongée dans une bataille épique entre l'équilibre et le chaos. Le destin de chacun repose sur l'issue incertaine de cette guerre sans merci, où se joue l'avenir même de leur monde.
J'aimerais, peut-être, me lancer dans ce projet. Toutefois, je ne veux plus faire de projet seule alors si certains d'entre vous sont inspirées par ce début de contexte n'hésitez pas à me contacter par mp ! Repartage très fortement apprécié ♥
23 notes · View notes
lerefugedeluza · 4 months
Text
Bon. On est maintenant assez proche pour que je vous avoue un truc.
Je ne sais pas si vous vous y connaissez en Monoprix, mais sur leurs produits, en dessous du descriptif, ils ajoutent toujours une phrase amusante (voir photos plus bas). Et moi et mon humour plus que douteux, on est fans de ces phrases.
Quand je vais chez Monoprix, c’est juste pour passer dans leurs rayons et toutes les lires. Si un jour vous y faites vos courses et que vous voyez quelqu’un pleurer de rire entre deux paquets de céréales, ce sera sans doute moi donc n’hésitez pas à me dire bonjour (ou fuyez, les fous rires c’est contagieux).
Je vous mets quelques pépites de ma dernière visite chez eux (je rappelle que j’ai un humour absolument nul).
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
En prime, je leur décerne la palme des meilleures pubs (plutôt des courts-métrages à ce niveau d’ailleurs). Regardez-moi ça (maintenant vous savez comment déclarer votre flamme à votre crush) :
youtube
Bref, contre la dépression hivernale, une solution : Monoprix.
J’espère que leur équipe marketing est payé à la hauteur de leur génie.
(Et j’espère que mes imbécilités vous feront rire ou égayeront votre journée).
Des bisous ♡
39 notes · View notes
coolvieilledentelle · 5 months
Text
Tumblr media
Les pieds (poème humour)
Avec mes pieds, je n'ai que des déboires
Je les entends se chamailler tous les soirs
Chacun,à son tour,vient m'exposer ses griefs
Car après tout c'est moi le chef
Entre eux deux,je ne sais lequel croire
Ils me plongent vraiment dans le désespoir
J'ai souvent entendu le droit me dire
Sans moi,tu ne pourrais plus courir
Alors le gauche lui dit tout en colère
Sans mon concours,rien ne peut se faire
Me donner peu d'importance,n'est pas sympa
Même si ce n'est pas moi qui guide les pas
Je suis toujours là pour le réveil du pied gauche
On fera appel à moi chaque fois que ça cloche
A ça,le droit répond,d'un air moqueur
Moi, je n'apporte que la bonne humeur
Quand,par hasard,je serre les jambes
Je fais vraiment éclater une bombe
Car mes pieds ne supportent pas le contact
Quiconque dirait qu'ile manquent de tact
Se voir de si près les frappe et les agace
Il me semble même voir leurs grimaces
Un doigt qui bouge,ça provoque
Alors les petits défauts,ils les évoquent
Même les cicatrices se font alors la guerre
Certaines rappellent leurs causes et en sont fières
Quand je décide d'accélérer l'allure
Les mettre d'accord,n'est pas une sinécure
Le droit voudrait bien allonger le pas
Mais pour le gauche,ce n'est pas le cas
Je m'énerve,je suis à bout de patience
Je leur ordonne de hâter la cadence
Puis j'attends ce qu'ils peuvent bien me dire
Dans mon esprit, je les vois alors sourire
Pour me narguer,ils jouent l'indifférence
Ils me rappellent que les avoir, c'est déjà une chance
Confus, je ne sais quoi répondre à tout ça
Je veux tout simplement faire des pas
Alors je me laisse aller dans leur bon vouloir
Marcher, tant bien que mal, j'ose encore y croire
Mosfan
41 notes · View notes