Tumgik
#et de tous ces textes en général
chaarlyth · 1 month
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Ce qu'on ne veut plus voir dans les écrits ; édition : dépendances et drogues. Informations & co.
TW : Dépendance, Drogues, Overdose, Toxicophobie.
Привет! 'Parait qu'on peut causer par ici, alors autant que ce soit utile. J'balance ce billet comme une ressource sur les dépendances, sujet tabou que je vois maintes et maintes fois tourné et retourné sur les forums. Il peut servir dans l'écriture de vos persos, la modération de forum ou dans la vie de tous les jours. Le but, c'est de s'accorder vers un meilleur respect des personnes toxicomanes dans vos écrits, etc. Je le suis moi-même, dépendante à la codéine depuis mes 16 ans. Sobre depuis, mais toujours en lutte contre mes démons. Je suis aussi diplômée de neuropsychologie, avec une spécialité sur ce sujet (point bonus biais d'autorité 🤓). Plus sérieusement, je ne détiens pas la vérité universelle, faites vos propres recherches aussi : c'est important. Ce sera une liste de clichés à debunk, d'infos en vrac et de liens par-ci, par-là.
Précision supplémentaire : je ne parlerai pas d'alcoolisme qui mérite son propre billet. Mis à part car la prise en charge, son impact social et ses mécaniques (comme le Delirium Tremens) sont différents de ce que je connais, de ce que j'ai expérimenté et de ce que j'ai étudié.
CLICHÉS À DEBUNK
+ mon perso est accroc « à la drogue / aux médocs » : Truc à savoir : une personne toxicomane est plus ou moins dépendante à une seule substance. Les personnes dépendantes à plusieurs substances ça existe, mais c'est plus rare (nicotine et caféine mis à part). Par contre, oui, il est récurrent qu'une personne avec une dépendance sera amenée à tester d'autres conso' (et la dépendance peut aussi évoluer). Mais consommer, c'est pas être dépendant ; c'est quand tu reconsommes que tu l'es. C'est important de préciser parce que le type de substance change énormément le vécu de la dépendance. Je n'expérimenterai pas les mêmes difficultés qu'une personne accroc à la cocaïne par exemple. En vrac, ça joue un rôle sur : la prise en charge, consommation, symptôme de manques, durée du sevrage, comment les gens te perçoivent, sensations recherchées, dépendance physique, etc. Pour faire simple, j'vous définis trois grandes familles :
les DEPRESSEURS ; ralentissent le système nerveux, sensation de s'éteindre, tête vide. (opiacés, alcool, benzodiazépine, etc.).
les EXCITANTS ; l'inverse du coup (cocaïne, caféine, nicotine, amphet', etc.)
les HALLUCINOGÈNES ; non, pas forcément des éléphants roses, c'est une altération des sens en général. (LSD, scopolamine, kétamine, etc.).
C'est un résumé ultra simple, il existe des sous-catégories (comme les dissociatifs) et certaines substances rentrent dans plusieurs catégories. Le LSD serait plus un excitant et un hallucinogène. En ce qui concerne le très connu THC et bien... c'est les trois en même temps. C'est juste pour vous donner une idée de base, simple, pour mieux capter les différences. Pour une connaissance approfondie des substances, je vous link le site d'informations canadiens, très complet, et le PsychoWIKI. Vous pouvez aussi chercher du côté de psychoactif.org, un forum très intéressant sur l'usage des drogues et les consommer de façon safe. Vous y trouverez aussi des témoignages, etc.
TL;DR : Il est important de connaître le type de substance à laquelle une personne est dépendante. On est pas magiquement dépendant à la drogue en général, mais à une molécule particulière.
+ la drogue crocodile, la drogue du zombie ou nommer la toxicophobie... AKA j'ai besoin de titrer ma headline de journal avec du sensationnalisme. L'utilisation de ce genre de sobriquets racoleurs construit des paniques morales et justifie des textes de loi toxicophobes. La grande majorité du temps, ces « drogues » sont en vérité des dérivés du Fentanyl, un opiacé extrêmement puissant très virulent en Amérique du Nord. Donc, on laisse de côté les noms fantasques comme ceux-là pour amener un peu plus de vrai. Non, nous ne sommes pas des « cinglé·e·s » pété·e·s à je-ne-sais-quelle potion magique. Nous sommes des êtres humains à la recherche d'aide, méprisé·e·s par un système oppressif. Les dépendances, ça ne s'arrête pas à la conso'. C'est une condition quotidienne et de chaque instant. Même sobre, ça modifie ton rapport à toi, aux mondes, aux autres. C'est recevoir des violences médicales "parce que tu l'as bien cherché". C'est perdre des proches qui ne comprennent pas. C'est, à l'école, n'être considérée que comme la toxico qui dort en classe, qui ne fera jamais rien de sa vie (coucou). C'est aussi être la victime d'un système pénal punitif qui n'accorde aucune place à la réhabilitation. C'est beaucoup d'abandons, de solitudes, et énormément de culpabilités. C'est un cercle infernal et si tu penses qu'il faut juste le vouloir pour arrêter : n'écrit pas sur ce sujet. Je link ici une page canadienne qui parle des préjugés les plus courants, comment les déconstruire, etc.
TL;DR : on se renseigne sur la toxicophobie qui impacte énormément nos vies, ainsi que ses multiples mécanismes d'oppression. Elle est souvent conjointe à des oppressions de classe, du racisme, de la misogynie, de la psychophobie, etc.
+ L'overdose Que je vois beaucoup trop souvent traité dans les bio de perso comme une cerise sur un gâteau de morphine. Numéro 1 : c'est probablement l'un des événements LES PLUS TRAUMATISANTS qu'on peut expérimenter (que ce soit pour sa pomme ou qu'on soit un·e proche). Difficile d'écrire dessus quand on ne connait pas. Je flippe encore quand mon téléphone vibre à 3h du mat', incapable de l'éteindre non plus "parce qu'on sait jamais". Je ne veux PLUS VOIR de personnes qui survivent et qui repartent sans aucune séquelle physique et/ou psychologique. C'est une violence extrême pour le corps et la tête, c'est un truc dont on se remet doucement, après une longue période. Quand tu vis une OD, c'est rare de le conscientiser en tant que tel. Ce qui pique à tous les coups, par contre, c'est le réveil à l'hosto si tu survis. Il est très rare de reconsommer tout de suite après une OD. Numéro 2 : L'overdose arrive souvent en PÉRIODE DE RECHUTE. Parce que consommer, ça entraine une habituation (exception à certaines substances (cocaïne par exemple) d'où l'importance de savoir de quelle molécule on parle). Après une période de sevrage, cette habituation s'estompe, sauf qu'on a pas forcément le réflexe de diminuer la conso' qu'on prenait avant l'arrêt. Numéro 3 : On fait attention aux EFFETS D'INTERACTION. Non, ton personnage ne peut pas mélanger de l'alcool et des opiacés, c'est pas comme ça que ça marche. Certaines substances s'annulent, d'autres s'ignorent et certaines sont mortelles ensemble. C'est le deuxième cas typique d'OD, les mélanges. Plus de drogues, c'est pas plus de fun™. Pour ça, je link un tableau des interactions, mais vous pouvez aussi aller directement sur le site TripSit. Numéro 4 : La NALOXONE est un antidote contre les empoisonnements à la plupart des opiacés. Je l'ajoute là parce que je trouve ça aberrant qu'on en parle pas plus. Ça se trouve juste en demandant à la pharmacie du coin (en France, mais dans d'autres pays aussi. En libre service aux US et au Canada.). Si vous avez une personne dépendante aux opiacés dans votre entourage, je vous supplie d'avoir ça chez vous. Ça sauve des vies. J'en avais personnellement toujours dans mon sac et ça m'a été utile, vraiment. Par ici, tuto pour son utilisation sous forme de spray nasal et par là sous injection. Numéro 5 : Je fais un rapide rappel du premier point. L'OD est totalement différente suivant la substance prise. Il n'y a aucun cas de décès liés à une overdose au THC, mais sa surdose peut entrainer vomissement, nausée, etc.
TL;DR : On arrête de glamouriser l'overdose, on se renseigne et on comprend les séquelles qu'elle entraine. C'est pas un fatalisme à chaque dépendance, mais c'est pas à prendre à la légère non plus. Elle n'est pas l'unique source de décès liées aux dépendances.
+ Réalisme et symptôme de manque Dernier paragraphe de ce très long billet, c'est la façon dont on vit ça dans la vie de tous les jours. J'vais résumer ça en deux points plus ou moins liés. Le premier, c'est l'importance d'être dans la NUANCE. Souvent je lis le toxico complètement sale, super pauvre ; dans la galère et parfois l'inverse du patron accroc à la cocaïne comme si c'était juste un détail, avec aucun impact sur son physique et sa vie. C'est un spectre qui oscille d'une personne à l'autre, mais aussi d'une période à l'autre. C'est aussi plein de petits détails ; ton perso se pique aux niveaux des bras ? je t'assure qu'il évitera les manches courtes. Ton perso fume depuis longtemps ? Jaunis-moi ses dents. On partage le joint en le faisant tourner ? Lèvres gercées assurées. Certaines conso entrainent l'affaiblissement général du corps : c'est tombé malade plus souvent, un peu "pour rien". Beaucoup de soucis digestif, j'avais ; l'une des raisons pour laquelle mon régime alimentaire est devenu de plus en plus végétarien. Il faut aussi prendre en compte la zone géographique quand on parle de dépendance. Exemple : aux USA, la codéine se consomme via du sirop pour la toux. Elle est souvent coupé avec de la limonade (pour le goût) et des bonbons (c'est ce qu'on appelle la lean). En France, on consomme plus via des pilules (notamment parce que la codéine était encore donné sans ordo jusqu'en 2017). En ce qui concerne le manque, il faut voir ça comme des MONTAGNES RUSSES. Trop souvent je lis des personnages qui ne pensent qu'à ça, ou à l'inverse qui ne ressentent jamais le manque sauf quand il faut du drama. Aujourd'hui, j'écris ça sans ressentir du manque ; il y a une semaine, j'avais des symptômes quasi dignes d'un sevrage rien qu'en me réveillant. On est toxico toute sa vie, je sais que j'aurai des journées de merde juste parce que mon corps a décidé de ne pas être coopératif. Tu penses progresser un jour et le lendemain c'est une horreur à supporter. Néanmoins, faut pas occulter l'importance du progrès dans ses écrits. La dépendance, c'est beaucoup d'inertie et ça a tendance a englué le sujet dans cette image quitte à totalement effacer la courbe de progression. Il y a beaucoup de fatalisme dans les écrits et la conceptualisation de la drogue (qui termine souvent sur l'OD). Virez-moi vos plots de personnages sombres qui s'en sortent pas (point bonus ils sont méchants, toxiques et destructeurs (pas que ça n'existe pas, mais on souffle sur le cliché vraiment)). La dépendance, c'est aussi une mère qui croule sous la charge mentale et qui n'arrive pas à arrêter ses AD. C'est quelqu'un qui souffre de douleurs chroniques et qui doit se séparer de ses opiacés. C'est pas juste un jeune adulte ténébreux derrière son bar en manque de sensations qui se drogue "pour oublier". On a aussi le droit à des happy endings. On a aussi le droit d'être décrit comme gentils, parce que oui je vous assure des toxicos gentils, j'en ai croisé plein. Des caractères courageux, talentueux, qui portent des bonnes valeurs. Des personnes militantes, humaines, qui aident aussi les autres. On est surtout des gens qui essaient de s'en sortir, avec les outils qu'on a et la force qui nous reste. Moins de scènes de sasuke sombres, plus de scènes d'amours et d'entraides. Je link ici une page d'explication sur le soutien à apporter à une personne dépendante et par ici une page de prévention contre la rechute et ses triggers.
TL;DR : La dépendance doit être écrite et comprise avec nuance. Elle est une aventure complexe remplie de bas, très bas, et de haut, très haut.
Voilààà, c'est déjà super long. Donc, j'm'arrête là. J'ai pas trop parlé de sevrage, je lui dédierai un post entier. Je pense faire un post entier sur le THC parce que putain, il y en a des choses à debunk sur ça aussi. J'voulais taper sur les plus gros clichés et partager des sources utiles pour commencer. ALSO, si vous avez d'autres liens sympa, des expériences personnelles à rajouter, n'hésitez VRAIMENT PAS, à les ajouter dans les comms. Aux admins de forum et autre ; si vous voulez link dans vos forums, serveur, post, si vous voulez citer, etc. feel free le billet sert à ça. Vous pouvez me poser vos questions si vous en avez envie, mes MPs sont aussi ouverts. Bla bla. Prenez soin de vous. Plein de love, j'espère que ce post sera utile ! Пока!
PS : Dans l'utilisation de vos TW, n'hésitez pas à préciser le type de drogue dont vous parlez. Exemple : TW drogue (codéine). Si vous en parlez de plusieurs, pas besoin de préciser évidemment ; mais je conseille de mettre le TW au pluriel.
Et merci aux personnes qui m'ont aidé·e dans l'écriture de ce post.
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jawnressources · 17 days
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Aujourd'hui, on va parler de plagiat.
Au sens d’une définition pure, voici ce que le dictionnaire dit au sujet du plagiat.
Plagiat : acte de quelqu'un qui, dans le domaine artistique ou littéraire, donne pour sien ce qu'il a pris à l'œuvre d'un autre. Action de plagier, de copier l'œuvre de quelqu'un d'autre en la faisant passer pour sienne.
C’est quelque chose de malheureusement très répandu maintenant, il existe beaucoup de gens qui, sur les forums, se permettent de ne pas créditer les créations de ceux dont ils empruntent le travail pour la construction de leur forum, personnage, partenariat, etc. Cela vaut aussi bien pour le code que pour le graphisme car si les forums sont légions, les plagiats le sont tout autant.
Bien souvent, l’on oublie que derrière l’écran, il y a des gens qui donnent de leur temps personnel entre deux heures de travail ou à la fin d’une longue journée pour créer du contenu gratuit qui ne demande pas la moindre compensation pour être librement utilisé. Ces codes et ces graphismes-là sont en circulation depuis des années, qu’ils viennent de forums d’entraide qui réunissent tous ces créateurices, de Tumblr ou même de forums de libre-service qui en ont fait leur tête de proue. Il est également important de rappeler que si ces créations sont faites avec passion; que ça soit pour le code, le graphisme ou simplement l’envie de créer en général, ça ne rend pas moins légitime le vol de contenu. Au contraire, l’on prendra bien plus à cœur une création volée dont on y aura insufflé une certaine passion et un certain nombre d’heures.
Pourquoi plagier, c’est mal ?
Il y a, à mon sens, plusieurs façons de plagier et elles sont à différencier bien que menant à la même constatation.
Il y a tout d’abord ceux qui ne créditent tout simplement pas le travail emprunté, laissant ainsi penser que le travail est le leur. Le sujet de crédit n’existe pas, il n’y aucune mention de crédit ou que ce soit, qu’il n’ait pas été rajouté ou simplement retiré. C’est de l’appropriation pure et simple, c’est faire passer les créations volées comme siennes; alors que ça n’est pas le cas. Afficher un code après un simple copier/coller; afficher fièrement un avatar après un simple copier/coller ne fait pas de ces personnes-là les créateurices du contenu. Ça fait simplement d’eux des voleurs de contenu, des plagieurs.
Il y a également ceux qui créditent mais en leur propre nom, comme s’ils étaient les créateurs des codes empruntés. Ce sont des personnes qui se créditent en tant que créateurices pour avoir modifié quelques couleurs ou quelques tailles de texte; ce sont ces fameux “code modifié par : [PSEUDO]” sans aucune mention des créateurices de ce contenu. Ce sont des forums que l’on remarque tout de suite; car c’est quelque chose de tellement récurrent que c’est identifiable au premier coup d'œil.
Il y a ceux qui se permettent de réécrire un code tout entier, visuellement à l’identique, pour les en faire siens. C'est-à-dire qu’ils trouvent un code à leur goût, le reproduisent parfaitement ligne par ligne en changeant les balises et quelques couleurs pour ensuite s’auto-créditer. Il y a également ceux qui changent du tout au tout un code tout en gardant la structure de base identique ainsi que des éléments parfaitement identifiables par le ou la créatrice du contenu. Il en va de même tant pour les codes que les graphismes; un avatar reproduit à l’identique en changeant quelques placements ou couleurs ne rend pas caduc le plagiat pour autant.
Il y a, pour finir et c’est un avis personnel qui peut ou ne pas être populaire; ceux qui prennent un code en libre service, en changent toutes les balises tout en créditant la bonne personne. En soi, ça n’est pas si grave; le code est tout de même crédité me direz-vous, et puis quel mal cela peut faire de changer quelques balises que l’on ne remarquera qu’en y regardant de plus près ? Cela reste de l’appropriation de travail. Les IA sont basées sur ce principe, à voler du contenu déjà existant pour les réutiliser sous leur pâte. Si l’on reconnaît la base du travail volé, ça n’en reste pas moins un vol pour autant. Ce fait peut néanmoins porter à débat; si le crédit ou l’inspiration est clairement établi en soi, c’est bien moins grave -voire presque pas- par rapport à un code qui a tout simplement été volé.
Car oui, les plagieurs sont partout et c’est ce qui peut faire peur à toute personne voulant créer du contenu dans le domaine du code et du graphisme. Par exemple, certains forums très connus d’entraide ont au sein de leur staff des plagieurs avérés qui pourtant, restent impuni.es. Et pourquoi cela ? Parce que Forumactif est une plateforme qui se targue de posséder un pôle judiciaire alors qu’il ne s’agit en réalité que de la possibilité d’envoyer un message au fondateur/à la fondatrice de la plateforme concernée (notons ici qu’il s’agit d’une médiation à sens unique et non de régler un litige). Ainsi, les plagieurs se permettent de continuer leur œuvre; malgré que leurs pseudos soient connus, malgré que les codeurs s’échangent les personnes à ne pas croiser; malgré les bannissements intempestifs de ces personnes-là.
Mais surtout, le plagiat porte préjudice non seulement à des créateurs de contenus déjà bien installés dans le domaine des forums mais peut aussi effrayer les futurs créateurices qui pourraient ne pas vouloir se lancer par peur de ce qui pourrait être fait de leurs créations.
Le plagiat est sanctionnable au niveau de la loi seulement, les codes étant postés sur Forumactif, la responsabilité leur revient quant aux litiges qui peuvent arriver autour de cela. Ce n’est que très rarement voire jamais que l’on obtient juste cause, ce qui laisse malheureusement le soin à chaque communauté de rejeter ou non les personnes responsables -à raison et avec preuves- d’un plagiat.
Pour conclure, je dirais simplement ceci : ne plagiez pas. La plupart des codeurs sont des personnes parfaitement ouvertes à la discussion quant à une modification de leur code et s’ils ou elles le refusent, alors il faut simplement respecter le travail d’autrui. Venir demander un code exclusif qui n’est rien d’autre qu’un screen venant d’un autre forum (oui ça m'est arrivé), d’une commande réalisée ou d’un libre-service; ce sont des choses inacceptables; parce que oui, les codeurs.euses le verront quoi qu’il arrive.
C’est peut-être une façon trop rose de voir des choses, un peu trop utopistes, mais j’ai pour ma part décidé d’afficher publiquement les forums qui ne créditent pas mes codes. Force est de constater qu’en trois ans, les mentions ont largement diminué.
• Non, ça n’est pas au créateur d’aller directement demander d’être crédité, ça devrait être quelque chose de normal. Comprenez que personne sur cette planète n’a le temps de traquer tous les forums existants et d’aller mettre un petit mot en invité (lorsque c’est possible) pour demander ne serait-ce qu’une petite phrase qui prend quelques secondes à écrire dans le sujet de vos crédits. Quand le dit-sujet existe.
Non, les codeurs n’acceptent pas l’excuse de “c’est un oublie” quand un crédit n’est pas mis. Si le crédit n’est pas mis, c’est parfaitement volontaire et nous le savons. C’est une excuse que nous avons entendue des milliers de fois; c’est une excuse à laquelle nous ne croyons plus.
Non, un code que vous avez modifié ne vous appartient pas pour autant et cela ne vous donne pas le droit de vous désigner comme la personne qui l’a créé. Vous prétendre créateurice d’un contenu modifié donne simplement l’impression que vous espérez ne pas vous faire attraper et vous catalogue immédiatement comme plagieur.
Oui, il faut créditer ne serait-ce qu’un membre qui vous code une signature, qui vous graph’ un avatar; qui créé quoi que ce soit pour vous et uniquement pour vous. Que le code ait été fait la journée même ou dans l’année. Une fiche créée rien que pour vous doit garder son crédit quoi qu’il arrive. Une fiche modifiée sans consentement par un membre qui la clame pour la sienne ne vous donne pas le droit de réutiliser ce plagiat.
Oui, un.e codeur.euse est en droit de ne pas vouloir qu’une personne utilise ou non ses codes. Veillez à respecter cette décision, il y a sans doute une bonne raison à cela. Refuser de retirer un code que vous n’avez plus le droit d’utiliser ou X ou Y raison fait de vous des plagieurs.
Et enfin, oui, vous devez demander au codeur/à la codeuse si vous souhaitez réutiliser un contenu exclusif ailleurs s’il a été créé pour une plateforme. Le faire sans le consentement express du créateur ou de la créatrice, c’est tout simplement de l’appropriation de contenu. Surtout quand les fiches ne sont pas créditées puisque créés pour une plateforme en particulier de laquelle elles n’auraient jamais dû sortir.
Non, l’excuse de “ça va, c’est ton travail tu le reconnais pas besoin de le créditer” ne passe pas.
Et tout ceci fonctionne bien évidemment pour le graphisme. Il est beaucoup plus difficile d’aller vérifier que des avatars sont bien crédités, surtout sur des gros forums, mais ce sont des “oublis” encore trop répandus dans la communauté des forums RPG.
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bruleeparlalune · 4 months
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Traduction française de Fear & Hunger 2 - Termina - #2
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Comme prévu, nouvel update sur la traduction française de F&H2. Ça avance lentement mais sûrement, en espérant que je puisse la sortir avant la prochaine MAJ du jeu. Haha.
Traduction faite durant le mois :
Les objets : les noms et descriptions des objets, de la nourriture, des objets de soin, des livres et les morceaux de gens ou d'animaux ou d'autres bestioles pas protégées par la SPA.
Les noms des ennemis et de leurs membres.
L'extérieur du train. Comprends la discussion du début de jeu, ainsi que les discussions de hub.
Première rencontre avec Per'kele.
Maison de l'homme des bois. Avec le sous-sol.
Une partie de la vieille ville, qui correspond à la zone du soldat 1, de l'extérieur du manoir du maire et Karin à l'entrée de la maison.
Petit sneak peak juste en dessous !
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Il y a quelques points que je veux particulièrement remonter. Par justification de traduction, d'appel à l'aide, ou parce que c'est particulièrement intéressant.
Les ennemis
La majorité vont être traduit : Villageois/Villageoise, Fusilier, Homme-Pillier, Vieille aux rats, Dance Mécanique, Clébard Fétide, Cocon Imparfait, Lunette Chialeuse...
J'en profite du coup pour proposer la traduction de Moonscorch, qui serait du coup Flambelune. Cela donnera le cancer de la Flambelune, et un Flambeluné.
J'hésite grandement à traduire les nom Needles et Stitches, qui pourrait être traduit par Seringues et Soutures, mais ça ne sonne pas top. Mais ça fait flic de laisser des nom en anglais dans une trad française.
En parlant de flic, je comptais traduire Bobby par Flic/Flicaillon/Poulet, mais ça enlèverai le contexte du nom. En Angleterre, bobby est un mot familier pour désigner les policiers londoniens, avec leur casque bombé. Vu le design de l'ennemi dans le jeu, le nom restera.
Par contre, Bellend sera traduit par Gland. C'est très important.
Avis à la population, mais surtout aux experts : pour l’ennemi Sew Job, le mot existe bien en anglais, mais je ne trouve pas d'équivalent en français. Enfin si, ce serait Travaux de couture, mais ça sonne faux. Pour le moment, le nom placeholder pour cet ennemi serait Peau Rapiécée. Question pour les gentils messieurs et madames de mon PC qui font de la couture : est-ce que vous avez un mot pour Sew Jobs, dans votre domaine ?
2) Première rencontre avec Per'kele
Point général, car il concerne tout le texte, mais j'ai dû bidouiller un peu pour garder le texte le plus neutralement genré possible.
3. Extérieur du train
La manière dont est fait le jeu, chaque zone comprend tous les dialogues et textes possible dedans, que ce soit les Party Talk, les diagnostiques médicaux, les discussions avec les NPC, lorsqu'on fouille dans des objets... En même temps, des textes se répètent entre chaque zone, alors qu'ils devrait être dans l'onglet Common Events... Après, ce sont des textes que je ne traduit qu'une fois, puis je les recopie dans les autres zones. Je n'aurai pas à les retraduire et ça m'avancera le travail.
Cette partie là a été longue à traduire, car elle comprend à la fois la discussion du début de jeu (et les alternatives selon le personnage qu'incarne le joueur), mais aussi toutes les discussion de hub (Marcoh et Tanaka qui boxe, Olivia qui creuse la terre, Henryk qui fait sa popotte dehors, Daan qui clope). Il y a d'autres zones comme ça, qui sont pas mal chargée de texte, comme l'intérieur du train, le bar jazz, et l'intro des personnage.
Pas mal de dialogue sont des ref à d'autres média, comme par exemple la référence à Jimmy Buffet quand on demande un coup à boire à Daan au bar (je reviendrai sur celui-là plus tard). Là, lorsqu'on essaye de l'embrigader dans notre groupe alors qu'il est au complet, il refuse en disant qu'il sera juste un "party poison". Je n'ai pas réussi à trouver si c'était une expression idiomatique ou bien une référence. La seule référence que j'ai trouvé, c'est un titre de MCR (qui est nul à chier imo). Du coup, dans le contexte, je pense qu'il voulais dire "plombeur d'ambiance".
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Les "Bremen pigs" de Karin. On n'a pas l'air, en français, d'avoir un équivalent de l'insulte "pigs", sauf dans le cas de la police, où c'est poulet. Du coup, Karin dira dans la traduction "chiens de Bremen" ou "chiens brêmois", qui gardent le côté insultant et la comparaison aux animaux.
Je crois avoir bien passé en revu sur quoi j'ai taffé ce mois-ci. Avec les vacances de Noël, je devrais pouvoir mieux travailler dessus et bien avancer.
Prochaine update le mois prochain !
Joyeux Noël et bonnes vacances à tous !
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equipe · 8 months
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Nouvelle interface sur le Web
Si vous consultez Tumblr depuis un navigateur Web, vous avez peut-être constaté au cours des derniers mois que nous expérimentions une nouvelle interface de navigation du tableau de bord. À présent, et après de très nombreux ajustements, nous commençons à déployer la nouvelle mouture de cette interface pour tous les utilisateurs. Bienvenue dans le nouveau monde ! Enfin, c'est plus ou moins toujours l'ancien monde, mais avec un agencement différent.
Pourquoi ce changement ? Nous souhaitions faciliter autant que possible la compréhension du fonctionnement de Tumblr pour rendre son exploration encore plus intuitive, et ce, pour les nouveaux venus comme pour les utilisateurs de longue date.
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Les étiquettes plutôt que les icônes : Par le passé, lorsque nous mettions en place une nouvelle fonctionnalité, nous ajoutions une icône à notre interface sans nécessairement fournir davantage d'explications. Mais à l'évidence, personne n'aime cliquer sur un bouton sans savoir à l'avance ce qu'il lui réserve. Désormais, et lorsque la place le permet, les éléments de navigation intègrent également du texte. Et depuis lors, nous avons constaté que vous étiez plus enclins à vous aventurer dans les recoins parfois inexplorés de Tumblr. Quelle audace !
Quels ajustements ont d'ores et déjà été réalisés ? Grâce aux retours de la communauté, nos équipes ont pu réaliser des corrections et des améliorations dès le début de la phase de test. Voici quelques exemples d'ajustements réalisés : retour de certaines sous-sections des paramètres (Compte, Tableau de bord, etc.) dans la partie droite de l'écran plutôt que sous la forme de menus déroulants à rallonge sur la gauche ; correction de la fenêtre de messagerie directe sur les petits écrans ; clarification et simplification du menu Compte afin de faciliter l'accès à vos blogs…
Et, pour la suite ? Nos équipes planchent sur une version encore plus compactable de cette interface et réfléchissent à une meilleure optimisation de l'espace pour les utilisateurs d'écrans gigantesques. Une amélioration de l'accès au compte et aux blogs supplémentaires est également à l'étude.
C'est tout pour le moment ! Vous avez des questions ? Adressez un petit message (en anglais) à notre Support technique en choisissant la catégorie "Commentaire général". Nous vous prions de réserver la catégorie "Signaler un bug/problème technique" au seul signalement de ce type d'anomalie, merci d'avance ! Et n'oubliez pas de rester à l’écoute des dernières nouveautés ici même sur le blog de l’@equipe​.
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gavroche-le-moineau · 7 months
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Lamarque's Funeral
Below are excerpts of a translation I did in college from Alexandre Dumas' account of General Lamarque's funeral, an inciting event for the June Rebellion of 1832. The full French text can be found here.
"Mais il y avait une telle ardeur dans ces jeunes têtes politiques qui formaient le parti républicain, que, lorsque le briquet touchait le caillou il fallait que l'étincelle en jaillît, l'étincelle dût-elle mettre le feu à la poudrière, et la poudrière dût-elle nous faire sauter tous."
But there was such a fervor in these young political minds who formed the republican party, that as soon as the flint hit the stone it had to spark, the spark had to set fire to the gunpowder, and the gunpowder must make us all go up.
"Joignez à ces dispositions une chaleur étouffante, une atmosphère chargée d'électricité, de gros nuages noirs roulant au-dessus de Paris, comme si le ciel, en deuil, eût voulu prendre part à la fête funèbre par le roulement de son tonnerre."
Add to these circumstances a stifling heat, an atmosphere charged with electricity, heavy black clouds rolling in over Paris, as if the sky, in mourning, wanted to take part in the funeral cortege by the rolling of its thunder.
Arago ne se le fit point répéter ; il s'élança à son tour sur l'estrade. Un étudiant avait succédé au général Saldanha, il prend la place de l'étudiant et s'écrie : –Assez de discours comme cela ! Quelques mots doivent suffire, et, ces mots, les voici : C'est au cri de « Vive la République ! » que le général Lamarque a commencé sa carrière militaire, c'est au cri de « Vive la République ! » qu'il faut accompagner ses cendres. –Vive la République ! Qui m'aime me suive ! Pas un mot de l'allocution n'a été perdu ; à peine a-t-on vu un lieutenant d'artillerie prenant la parole, que tout le monde, fait silence. Puis le nom d'Arago, nom si populaire, a circulé tout bas au milieu d'un immense cri de « Vive la République ! ». Aux derniers mots de son discours, Arago s'est emparé d'un des drapeaux de l'estrade et – le drapeau à la main, Guinard et Savary à ses côtés – il s'est élancé vers notre batterie. Mais dans le mouvement qui avait suivi l'allocution, la foule avait rompu les rangs des artilleurs ; de sorte que les trois chefs, suivis d'une trentaine d'hommes seulement, avaient disparu aux yeux de leurs autres compagnons. En ce moment, quelques coups de feu retentissaient sur le boulevard Bourdon.
Arago did not need to repeat himself; he jumped up onto the platform. A student had replaced General Saldanha, he took the place of the student and cried out: –Enough of that talk! A few words should suffice, and the words are these: It is to the cry “Long live the Republic!” that General Lamarque started his military career, and it was to the cry of “Long live the Republic!” that his ashes must be accompanied. –Long live the Republic! Who loves me follows me! Not a word of the speech was lost; as soon as people saw that a lieutenant of the artillery was speaking, everyone was silent. Then the name of Arago, a very popular name, circulated in a whisper in the middle of an immense cry of “Long live the Republic!” With the last words of his speech, Arago seized one of the flags on the platform and – flag in hand, Guinard and Savary at his sides – he dashed towards our battery. But in the movement that had followed the speech, the crowd had broken the ranks of the artillery; such that the three leaders, followed by only about thirty men, had disappeared from the eyes of their other companions. At this moment, some gunshots rang out on the boulevard Bourdon.
I did this translation quite a long time ago and I posted without much revision so as always, corrections and feedback are welcome!
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jalonvie · 2 months
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QU'EST-CE QU'UN SERVITEUR DE DIEU ?
Un texte de Joël Badjonné
Maintenant que la foi chrétienne est devenue dans le monde un amalgame de toutes sortes de choses, il est aussi devenue difficile d'avoir une bonne connaissance des choses basiques de la bonne doctrine de l'évangile de Jésus-Christ. Il me souvient un temps où les chrétiens avaient un peu plus de respect de la part du monde à cause de leur Dieu qu'aujourd'hui. C'est dommage de constater que le milieu chrétien général maintenant devienne toujours plus éloigné de la volonté de Dieu que jamais.
Quelle image a t-on d'un serviteur de Dieu aujourd'hui ? Tant de choses se disent, tant de choses se font que les gens ont perdu de vue ce qu'est un vrai serviteur de Dieu. Et plusieurs âmes sincères envers Dieu ne savent plus qui suivre, tant les séducteurs, les manipulateurs et les imposteurs sont en grands nombres. Il est vrai que de manière générale, tous les enfants de Dieu sont des serviteurs et des servantes de Dieu parce que tous servent d'une manière ou d'une autre leur Seigneur qui les a racheté et qui a fait d'eux des sacrificateurs pour Dieu. Mais Dieu a voulu réserver et mettre à part quelques hommes qui le servent d'une façon particulière. C'est d'eux que nous parlons.
Aujourd'hui, un serviteur de Dieu, aux yeux des gens, c'est un homme qui est orateur, éloquent et capable de développer des sujets intéressants. Il a reçu une formation officielle dans le milieu pour être un prédicateur professionnel (car c'est maintenant sa fonction sociale). Il a ainsi un diplôme ou une attestation de réussite de ladite formation, qui certifie qu'il est un professionnel et qu'il peut exercer partout où on reconnaît cette attestation de profession, même s'il n'a aucun appel de Dieu à servir.
Il a un titre, et il y tient, il en va de ses honneurs. Le titre peut lui avoir été donné de ses précepteurs. Mais il peut aussi lui même prétendre être du rang d'un tel ou d'un tel autre. On ne peut l'appeler que par son titre, et il ne doit jamais être considéré, pas une seule fois, comme un simple frère comme les autres enfants de Dieu.
Il a une église, où il est un conducteur principal. Il a le dernier mot sur tout et il ne se trompe jamais, il n'apprend pas des autres, c'est lui seul qui doit prêcher aux autres. Sa place est spéciale, et peut-être mieux que cela. Si les autres s'assoient sur une simple chaise, pour lui, un trône royal est requis. Son entrée lors d'un culte doit attirer l'attention de tout le monde, sa montée sur un pupitre pour prêcher doit requérir des ovations (acclamations), son vêtement doit être distingué de celui des autres, etc.
Il a une femme qui l'accompagne dans le ministère. Non, plutôt il a une femme qui est son associé dans le ministère. S'il est pasteur, sa femme l'est aussi automatiquement. S'il est prophète, sa femme l'est aussi. S'il est apôtre, sa femme l'est aussi. On parle alors de couple pastoral, prophétique ou apostolique. Eux seuls sont mis en valeur sur la chaire, sur les affiches, sur les lèvres et dans les émissions radio ou TV.
Il a une autorité outre mesure qu'il impose aux autres. Il a un ton intimidant et une fierté mal placée. Quand il le veut il peut chasser quelqu'un de l'église. On le consulte comme on consulterai un PDG d'entreprise, et très souvent, par un long protocole.
Mais ce ne sont pas seulement là les choses qui décrivent les serviteurs de Dieu, aux yeux du peuple. D'autres, par contre, pensent qu'un serviteur de Dieu, c'est quelqu'un de zélé, qui aime parler de Jésus, qui est actif dans l'évangélisation, etc. Mais la vérité, c'est que ce ne sont pas là les choses qui permettent de reconnaître un serviteur de Dieu. Et l'on doit comprendre que l'activisme, ce n'est pas le service de Dieu, non plus que la simple direction d'une église ou l'habitude à parler régulièrement de Dieu.
Un vrai serviteur de Dieu l'est par appel et par sa vie. Ce n'est qu'ensuite que son service est considéré. Par appel, cela signifie que Dieu l'appelle à Le servir de façon pratique dans un couloir de Son œuvre. Dieu l'appelle simplement comme il a appelé Simon, Jean, Jacques, André, Lévi, Paul, Barnabas, etc. L'appel n'est pas un talent oratoire. L'éloquence a son utilité lorsqu'il est bien utilisé mais il n'est qu'un talent naturel et n'a rien avoir avec l'appel de Dieu à servir. Plusieurs sont appelés et utilisés par Dieu, mais ne sont que de piètres orateurs. Bien parler ne fait pas un vrai serviteur aux yeux de Dieu, même si les hommes acclament et disent amen.
Un serviteur de Dieu l'est ensuite par sa vie. C'est ici le point le plus négligé aujourd'hui. Pourtant, un bon arbre porte de bons fruits, cela est connu de tous. Et on reconnaît un vrai serviteur de Dieu à sa vie, et pas à son titre, mais cela les gens n'y prêtent pas attention. Celui que Dieu envoie, Dieu le sanctifie et l'amène à se consacrer profondément, Dieu le façonne à l'image de son Fils afin que le serviteur ressemble à Jésus-Christ dans son caractère et sa manière de servir. Dieu l'équipe du dépôt nécessaire pour servir et lui donne des instructions par rapport à comment servir.
La vie du serviteur de Dieu est alors une première prédication, avant toute parole parlée. Avant qu'il ne prononce douceur, on voit la douceur dans sa vie. Avant qu'il ne recommande de ne pas se metre en colère, lui-même sait se maîtriser et rester calme, et on le voit régulièrement maître de lui-même. Avant de prêcher de s'abstenir du péché, lui-même montre un exemple strict de sanctification et de justice selon Dieu. Avant d'exhorter les autres à manifester l'amour de Dieu et la compassion, on le verra être charitable, et plein d'attention.
Un vrai serviteur de Dieu, je le répète, l'est d'abord par sa vie, avant son service. S'il ne peut avoir une vie digne d'un serviteur de Dieu, une vie exemplaire de vertu, de grâce, de patience, de support et de bienveillance, il ne peut pas non plus exercer son service comme Dieu le veut. Toute sa vie doit être la concrétisation de sa doctrine, sinon il perd son temps.
Un serviteur de Dieu, ce n'est pas un homme à la belle allure, bien habillé. Tout le monde peut se procurer un costume élégant. Mais celui-là est un vrai serviteur de Dieu qui est un homme brisé, qui s'humilie et ne cherche pas à être estimer, qui n'a pas le cœur aux plaisirs du monde et à l'orgueil de la vie, mais qui concentre son coeur sur la vie de Dieu et la pureté de sa voie.
Il ne cherche pas être servi, mais il cherche à servir les autres. Il ne cherche pas à ce qu'on lui donne, il cherche à donner aux autres et se sent heureux de vivre ainsi. S'il reçoit des autres, il est reconnaissant, et continue son chemin. Il ne cherche pas à ce qu'on lui donne de grands honneurs, quoi qu'il inspire l'honneur par sa vie, mais il sait s'appliquer à honorer les autres d'une façon juste, à honorer ses aînés, à honorer même l'un de ces plus petits dans le royaume des cieux. Dans une assemblée locale, il sera celui qui rend le plus service aux autres, celui qui est le plus disposé à soutenir les autres spirituellement, et émotionnellement, voire financièrement.
Avant d'être un bon prédicateur sur une chaire, il est d'abord un bon mari dans son foyer, attentionné envers sa femme et ses enfants, doux dans ses paroles et non blessant, patient et tempérant dans ses actes et non agressif ou dominateur. S'il est colère, et s'emporte rapidement dans ses décisions et ses relations, son service finira par s'avilir et perdre de sa valeur devant Dieu. S'il ne vit pas seul, Il est un bon cochambré digne d'être admiré par son compagnon de chambre. Si à l'église on le loue, et que ceux qui vivent avec lui dans la même concession n'ont que son nom dans la bouche en mal, il perd son temps à servir.
Avant d'être immergé pleinement dans son ministère pour le Seigneur Jésus-Christ, il manifeste une vie de piété qui convient à un serviteur de Dieu. Dans sa vie de tous les jours, il est un exemple à suivre, tant en paroles qu'en actes, par sa douceur, par sa patience, par sa clémence, par sa simplicité, par sa rigueur envers les choses de Dieu, par sa consécration, par son zèle, par sa vie de prière et d'obéissance, par sa promptitude à être utile aux autres, etc.
S'il n'est pas marié, il sait s'éloigner de l'impudicité avec sagesse et garder son coeur de tout ce qui pourrait l'éloigner de la vie qui est en Christ, de peur d'être entraîné loin de la pureté et de devenir une occasion de chute pour les âmes. S'il est marié, il sait gérer son mariage pour avoir à être un époux aimant, aimable, et compréhensif, et un père avec les mêmes qualités. S'il est occupé à un travail, il sait bien faire son travail et cherche toujours à être un modèle afin de laisser derrière lui un bon témoignage partout où il passe. Et s'il n'a pas toujours un travail fixe, il sait néanmoins ne pas être toujours à la charge des gens avec le prétexte d'être serviteur de Dieu devant vivre de l'évangile. Bien qu'il soit respecté au milieu des saints, il sait aussi respecter son patron au travail, ou s'il est patron, respecter ses employés et les féliciter. Il ne se limite donc pas à être un bon moralisateur dans les réunions de l'église, mais est littéralement un exemple à suivre dans tout ce qu'il fait. C'est par un tel serviteur que le service est louable devant Dieu et les hommes spirituels.
Un serviteur de Dieu est un homme simple dans sa vie comme Jésus-Christ l'était, humble et pieux dans ses sentiers, brisé dans ses sentiments, et prude dans son allure. C'est un homme bon, bienveillant, hospitalier, joyeux et capable de communiquer la joie aux autres. C'est un homme vertueux, affable et agréable à Dieu et aux hommes par sa sympathie et sa gentillesse. C'est aussi un homme qui prêche droitement la parole de Dieu selon que le Seigneur Jésus-Christ l'a envoyé. Il ne s'écarte pas du chemin que Dieu a tracé pour lui, juste parce qu'il convoite le titre ou la position de quelqu'un d'autre. Il ne cherche pas à plaire aux gens dans son évangile, mais cherche avant tout l'approbation de Son Seigneur à qui il sait qu'il doit rendre des comptes, quitte à déplaire à la majorité de ceux qui l'écoutent.
Le critère de réussite dans le ministère, pour lui, n'est pas tant le nombre de fidèles qu'il instruit ou évangélise, ou le nombre de ceux qui le reconnaissent comme un serviteur de Dieu. Il ne mesure pas son succès en voyant à la beauté des décorations des chapelles d'église, ou à sa durée dans le ministère. Mais il mesure le succès de son service en voyant au nombre de ceux qu'il a concrètement bâti en Jésus et à la qualité de leur vie devenue accomplie et affermie, et pour qui il a travaillé dur en souffrant les douleurs de l'enfantement jusqu'à ce que Christ fut formé en eux. Il évalue sa réussite en découvrant et en considérant ce que Dieu lui a ordonné, le comparant à ce qu'il fait, savoir si cela est en accord et en accomplissement de ce pour quoi il a été appelé. Ainsi il sera capable de dire : j'ai combattu le bon combat, et j'ai achevé ma course et mon service. C'est là un serviteur de Dieu, peu importe le don qu'il a dû recevoir pour servir dans le champ de Dieu. C'est là un serviteur que Dieu aime et un serviteur dont Dieu est fort fier.
Es-tu ce genre de serviteur de Dieu ? Si oui, gloire soit rendue à Dieu, continue donc à suivre ce chemin étroit que peu empruntent. Si non, qu'attends-tu pour le devenir, toi à qui tant de reproches sont faits tous les jours ? Es-tu un serviteur aventurier qui n'a jamais été appelé spécifiquement par le Seigneur et qui continue néanmoins à être actif ça et là sans être là où Dieu veut que tu sois ? Et toi, projettes-tu de servir Dieu dans l'avenir pour vivre comme les prédicateurs modernes parce que tu admires leurs richesses et leur éloquence, et pas plutôt en aspirant à te dépouiller, renoncer à toi-même, et attendre que Dieu t'envoie où il souhaite que tu le serves et dans le couloir qu'il veut, même si c'est au détriment de ta fierté ?
Et toi, quel genre de serviteur de Dieu suis-tu ? Sur le modèle de qui marche-tu ? Qui aspire-tu à imiter ? Les enseignements et la conduite de qui reçois-tu ? Qui est-il, ce serviteur de Dieu ? Dieu le considère-t-Il comme Son serviteur, comme toi tu le considères ?
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claudehenrion · 4 months
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La grande muette : l’Eglise.
La France bruisse de rumeurs de ''ras-le-bol''. Elles sont partout et peuvent faire craindre le pire, toute révolution n'ayant jamais apporté que des pleurs et des grincements de dents. Un lecteur –dont je ne sais rien d'autre que le titre (prestigieux) et le nom-- me fait parvenir un texte qui devrait intéresser beaucoup d'entre vous, amis-lecteurs. Dans notre tradition d'ouverture, je suis heureux de l'accueillir. En ces temps où les crèches et les ''nativités'' sont pourchassées et interdites par les cons, et où les progressistes-au-pouvoir vont recommander le suicide comme solution aux problèmes qu'ils fabriquent, il faut appeler ''chat'' un chat ! Soyez le bienvenu, mon Général .
''Quand j’étais enfant, pendant la messe, mon curé montait en chaire pour son sermon qui comportait toujours un volet ''séculier''. Il évoquait la vie locale, quitte parfois à être un peu intrusif, et la vie nationale sur les grands sujets du moment. De sa position dominante, le prêtre appliquait ses leçons de morale chrétienne à la vie de ses paroissiens. Il n’y avait pas besoin d’avoir un esprit fin et délié pour tenter d’en traduire l’application à ce que le pécheur vivait. Le curé parlait ''cash'', comme on dirait maintenant... et même pendant l’occupation du pays par les Allemands, certains dimanches, il tenait des discours qui faisaient craindre pour sa sécurité. Il n’était pas un cas particulier, et il était courant, admis, attendu, que les prêtres se comportent ainsi. On attendait, parfois on appréhendait, le sermon du prêtre que certains trouvaient même un peu trop bavard et impliqué. Ce n’est plus le cas depuis longtemps et ce n'est pas un bon point ! En ces temps ''bénis par certains côtés'', le christianisme n’avait pas de concurrent sérieux sur le continent européen, sauf d'atroces doctrines en ''-isme'' dont tout le monde souhaitait la mort...
On a ensuite fait descendre les curés de leur chaire, et ils sont ipso facto devenus moins audibles, malgré des progrès techniques que leur offrait une sonorisation qui, croyait-on, ne rendait plus nécessaire de s’élever pour se faire entendre. C’était l’époque où l’église, acharnée de fausse humilité et en recherche de démonstrations de misérabilisme, avait déjà le désir de se fondre dans une masse qui, ayant changé de composition, lui était devenue étrangère. Mais des ''on'' avaient peur que la position dominante du prédicateur puisse faire croire que l’Eglise cherchait à manifester sa domination sur l’auditoire, ce qui semblait insupportable dans ces moments où commençait à être rejetée toute autorité, même morale. Le déni de soi a frappé nos curés, comme les instituteurs qu’on a descendu de leur estrade : devenus ''presque comme tout le monde'', ils n’impressionnaient plus grand monde.
Les curés sont donc descendus à hauteur des fidèles et depuis... ils n’ont plus rien à dire. Même lors de fêtes dites patriotiques, les allusions en rapport direct avec la commémoration de l’événement sont rares, et expédiées en quelques mots bien timides. J’ai entendu, il y a quelques années, lors de la cérémonie commémorative du 8 mai 1945, un prêtre déclarer que la violence ne règle jamais rien... alors qu’il rendait hommage aux victimes du nazisme qui ne put être abattu que par la violence. Seules les cérémonies d’obsèques ont, pendant un certain temps, échappé à la règle, qui veut des ''prestations'' désormais interchangeables : la même messe à Dieppe qu’à Carcassonne, une messe ''prête-à-porter'' , déconnectée du réel. rentrée dans le rang. C'est une mauvaise nouvelle de plus.
Bien sûr, la messe n’est pas une tribune politique, c est d’abord et avant tout un acte religieux dont la liturgie est le cœur. Les évangiles traitent certes de tous les aspects de la vie, mais leur sens restera obscur pour beaucoup s’il n’est pas explicité, traduit en termes clairs, appliqués au monde d’aujourd’hui, pour rendre accessible à tous les choses qui peuvent être dites des choses qui doivent être dites. Ce devrait être le rôle du prêtre, comme l'exerçait le célèbre Père Boulad, ce prêcheur enflammé, jésuite melkite égyptien connu pour ses prêches ''musclés'', bel exemple à imiter de toute urgence...
Pendant une période assez longue, cette déconnexion entre l’acte religieux et la vie terrestre a été sans grande importance. Mais depuis la constante progression de l’Islam en terres chrétiennes, ce mutisme de l’Eglise devient de plus en plus étonnant, à en être assourdissant, incompréhensible. Les imams n’ont pas ces pudeurs et n’hésitent pas à haranguer leur auditoire, exaltant, par exemple, la résistance à l’emprise sociétale du pays dans lequel ils ont pourtant choisi de vivre... quand ils ne font pas carrément appel au djihad, à la guerre contre les insoumis, c’est-à-dire contre tous les non-Musulmans, Juifs et Chrétiens en tête. Ils ont une grande chance, car les textes de l'islam sont essentiellement des appels au combat pour conquérir le monde par la conversion, la soumission ou la mort des infidèles. Et tout imam peut, comme récemment celui de Beaucaire, dire qu’il n’appelle pas personnellement au meurtre en citant des versets du Coran, puisque c’est Allah qui parle.
En face rien, ou presque. Des prêtres ''taiseux'', armés de textes humanistes ne prêchi-prêchent que l’amour de son ennemi. La partie n’est pas égale. Pourtant l’opposition aveuglante entre les textes religieux chrétiens, pétris d’amour de l’autre, et les textes islamiques, chargés de violence à toutes les pages dès qu’il s’agit des autres, autorisent des comparaisons (on dirait de nos jours : de la ''publicité comparée''). Une telle pratique serait utile à tous : à destination des musulmans si possible (même si son efficacité serait marginale, tant cette collectivité est déjà encadrée, soumise)... mais à destination des chrétiens, qui ne sont pas conscients de ce qu’ils vont perdre.
L'alternative est claire, et nous la voyons à l’œuvre, avec les dégâts qu'elle entraîne : faudra t-il se résigner, comme font les témoins de Jéhovah, qui refusent toute violence quelles que soient les circonstances car Dieu s’occupera de tout, à la fin des temps ? Faut-il s’en remettre à l'Etat, dont l’obsession laïcarde s’égare en discours vains, et qui est incapable d’endiguer l’invasion en cours ?
Toutes les civilisations n'ont pu naître que adossées à une religion. La nôtre est issue de 60 générations imprégnées de christianisme. Elle est menacée par une autre qui ne la vaut pas, à nos yeux en tout cas. L’Eglise ne peut pas se contenter de regarder passer le train. Elle doit parler. Elle dispose pour cela de milliers de bouches qui sans doute ne demandent qu’à être autorisées à le faire. Il nous faut une Eglise de combat. Mais est-ce un espoir raisonnable, avec le pape François ?
Signé : Général (2S) Roland Dubois
PCC, H-Cl.
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uchiha-kimimaro · 7 months
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Uchiha Sarada : Time Skip
Texte anglais pdf traduction google ci-dessous
Mes interrogations :
Qui est-ce ? Quel est ce personnage féminin ? Est-ce Sarada ? L'héritière des Uchiha ? Vraiment ? Dois-je regarder son emblème pour savoir à quelle famille elle appartient ? Où est elle donc passée la Sarada pleine de prouesse et de promesses de Kishimoto sensei ? Toutes enfants ressemblent à leurs parents, plus ici, alors, qui est-ce encore un fois ? Qui est -ce cette Sarada qui ne ressemble plus à sa maman ni à son papa ni même à aucunes des femmes Uchiha [Mikoto, Izumi, Naori] ? Je ne la reconnaît plus, elle ne ressemble plus du tout à une Kunoichi mais à un spectre. On dirait qu'elle est une pauvre enfant perturbée depuis que le père qu'elle estime, Nanadaime Hokage n'est plus là. Elle est devenue méconnaissable et coupée de ses liens familiaux [culturel surtout]... misère...
Mon malaise :
D'abord dans l’attitude de Sarada ; elle s’affiche libertine et est vêtue de manière débrayée et devenue carrément irrespectueuse envers la nouvelle autorité de Konoha ou surtout comme une adolescente en perdition [souvent en conflit avec papa] se trimbalent avec des genoux cagneux percher sur des hauts talons qu'Ikemoto lui fait porter comme une prostituée depuis ses 11- 12ans et qui ne sont portées que par des femmes adultes comme Tsunade et Sakura par Kishimoto-Sensei. Son attitude donne plus l’impression qu'elle est une ados qui sort de boite de nuit, plutôt qu'une Kunoichi qui sort de terrain d’entraînement. Ce sont des attitudes que l'on ne retrouves nullement dans l'adolescence et adulte de sa mère Sakura Uchiha.
L'apparence et l'habillage :
Mal fagotée et d'apparence gothique, elle n'est en rien élégante, ni même mignonne, cela ne ressemblent en rien à ses parents ni du Clan Uchiha pour ses membres connus. On dirait plutôt quelle débarque d'un autre manga et cela fait contre nature. Elle est plutôt un composite de plusieurs personnages qui sont sans liens avec elle [excepté Karin] !
La Tsuchikage Kurotsuchi pour la coiffure garçonne et les boucles d'oreilles.
Karin Uzumaki pour les lunettes depuis Gaiden.
La Mizukage Meï Terumî pour les épaules entièrement dénudées.
Eida pour le micro-short.
Avec tous ses éléments, on va encore se demander « qui est sa mère ? ».
Autre éléments troublant : Pourquoi lui faire mettre une veste qui évoque l'Akatsuki à Sarada ? C'est de très mauvais goût que de faire cette référence au passé sombre de son père et son oncle en vu de l'assombrir ! Pauvre Sarada, qui en plus d'être assombrie, devient laide avec cette nouvelle coiffure qui la dévisage et avec ses lunettes qui ne l’embellisse pas. Elle n'est plus féminine, mais tout bonnement féministe [y a pas de ça à Konoha] et cela ne ressemblent, une nouvelle fois, en rien à la coiffures de sa mère, de son père. Des inutiles hauts talons qui ne permettent pas le dynamiste des courses au combat. Une veste tombante et surdimensionnée au couleurs de l'Akatsuki, [manquent plus que les nuages rouges] qui ne convient pas au combat, cela ne fait qu'entraver les mouvements des bras en attaque. Ou alors dans un autre cas, en général, quand une jeune femme porte une veste surdimensionnée, c'est que cette veste est celle de son petit ami [QUI ?] mais le problème reste le même. Visiblement Ikemoto ne conçoit pas la nécessité de costume de Kunoichi pour Sarada, il ne la considère pas. Il ne conçoit de vêtements féminins que pour l'appât !
Commentaire :
Il aurait été tellement judicieux, subtile et intelligent [comme la pichenette d'Itachi ❤], qu'Ikemoto donne quelque référence culturel familial à Sarada en la laissant ressembler à Mikoto Uchiha, plutôt qu'à je-ne-sais-qui. Ainsi au travers de sa petite-fille en mission partie combattre, on aurait pu s'imaginer dans le dynamisme des actions, comment aurait pu être les attitudes et les compétences de Kunoichi de Mikoto dans sa carrière, vu que l'on n'a aucune connaissance sur le sujet. Cela aurait été un coup de génie, un coup de maître de la part d'Ikemoto vu que Kishimoto-sensei n'a jamais écrie dessus. Une connexion Sarada – Mikoto aurait été magnifique ❤ ! Une Sarada qui ne ressemble plus à une Uchiha est-ce encore l'héritière des Uchiha ? Ou dans un autre genre, un Boruto qui au lieu d'être devenu badass et Shinobesque, serait vêtu comme un proxénète et devenu un pervers-narcissique à lèvres vertes, ça serait déconcertant pour tous [sauf ceux aux goûts iconoclastes].
Un Boruto qui ne ressemblerait plus à un Uzumaki est-ce encore le fils du Nanadaime Hokage et du petit-fils Yondaime Hokage ?
Je n'ai trouver nul part parmi les fan-arts officiels et non-officiels (Tumblr, Pinterest, DeviantArt) une Sarada aussi terne, mal fagotée et horrible !
Au contraire, j'en trouves beaucoup avec des costumes Kunoichi dans un style art Kishimoto avec cheveux longs, ressemblent à sa grand-mère Mikoto, sans lunette, badass et mignonne, non sexualisée ou peu. Sarada sous Kishimoto-sensei : Était d'élite et respectée, elle avait une grande quantité de chakra et savait naturellement l'affiner, elle avait éveillées ses Sharingan et savait instinctivement les utiliser en bons escients, le sens de l'analyse accrue, elle utilisa le Taijutsu de sa mère « l'Ôkashô ». Elle rayonnait et son rêve était grand celui de devenir Hokage Légitime. De ce fait, elle aurait parachevé le rêve de son père en rétablissant l'honneur des Uchiha et mettant fin une bonne fois pour toutes au cycle de la haine de son clan. Mais hélas, son histoire c'est arrêter à Gaiden. Sous Boruto : Naruto next generations d'Ikemoto tout cela n'est plus qu'une fumisterie... Ikemoto ne conçoit pas Sarada pour être Hokage Légitime, trop peu d'efforts lui son consacrés pour qu'elle obtiennes des hauts-faits, une seul fois en tant qu'accroche, elle à marquée un point pour l'obtention c'était contre Boro-la-purge ! N'étant pas mâle et risquant de concurrencer le héros Boruto, la voilà systématiquement réduite à être une Loli destinée uniquement à l'appât, affichant ses cuisses de grenouilles, à un intérêt amoureux inutile et une demoiselle en détresse toujours...
Bref donner Sarada Uchiha à Ikemoto, c'est jeter des perles aux pourceaux. Vraiment navrant !
Je terminerais par cette illustration entre la Sarada de Kishimoto et celle d'Ikemoto.
Aurevoir Sarada-chan
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Note d’espoirs :
On peut encore espérer, quelques arroches pour rehausser son niveau :
Qu'elle obtienne un Kama de Kaguya Ôtsutsuki. Puisque Naruto & Sasuke ont perdu leurs pouvoirs, cela pourrait la libérer temporairement du Fûinjutsu Rikudô — Chibaku Tensei pour quelle puisse choisir Sarada comme réceptacle.
Qu'elle devienne le Jinchûriki de Kokuô [Gobi]. Cela lui rehausserait premièrement son niveau de chakra qui famélique et l’aiderais considérablement à se servir de ses Sharingan. Secondement à décupler sa force physique. Cela avait été utile pour Naruto contre Kaguya Ôtsutsuki.
Qu'elle devienne au dépend de son identité, une Nin-Cyborg par les soins d'Amado. Cela lui donnerais au minimum le niveau d'une Delta ou de Jigen au mieux + des pouvoirs sans chakra et magiques et permanent comme Eida & Daemon.
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1019-code · 1 year
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Editeur de texte Forumactif
Hey !
J'ai tenté un petit truc, ça fonctionne bien. J'en ai marre de cet éditeur :
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J'ai réussi à le modifier par un éditeur TinyMce :
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Bon, jusque là, ok, rien de nouveau. Techniquement, on peut basculer en What You See Is What You Get (WYSIWYG) sur Forumactif.
Mais pourquoi on ne le fait jamais ?
➡ parce que ça fout en l'air le HTML (des fiches, des codes RPs, etc).
Illustration avec l'ancien éditeur. Quand je copie/colle un code (un code, "30. Flowers (black)" de @cactuscodes) dans l'éditeur, ça m'envoie ça :
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Et dans le post :
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Bref, c'est pas super. Ca me rajoute des balises.
Dans le nouvel éditeur, ça donne quoi ?
Hé bien... la même chose, en fait.
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Mais !
Avec le nouvel éditeur, il y a la possibilité d'installer un plugin appelé code.
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Quand on clique dessus, voilà ce que ça donne :
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Si je remplace tout le contenu par le code en libre-service et que j'appuie sur enregistrer...
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Et je peux même modifier le texte directement dans cette prévisualisation !
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Après, quelques points à faire attention :
pour faire un retour à la ligne dans la div où il y a le texte, il vaut mieux utiliser Maj + Entrée, puisque le retour à la ligne classique donne en général une balise
je pense que ça dépendra beaucoup des codes copiés / collés
je n'arrive pas à modifier tous les textes en cliquant avec la souris ; par contre j'y arrive en remontant ou en descendant avec le clavier.
Et y a généralement un grand nombre de plugins qui viennent avec, une très bonne documentation, qui rendent en général TinyMCE très facile à utiliser. En vrac :
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Un plugin pour restaurer le dernier brouillon, enregistré automatiquement toutes les 30 secondes.
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Un plugin pour entrer du code et le colorier.
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Un plugin pour rajouter des emojis.
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Un plugin pour prévisualiser sans avoir à cliquer mille fois sur "prévisualiser".
Puis y a globalement beaucoup d'autres plugins, la possibilité d'en créer aussi, bref, c'est super super cool.
J'ai honnêtement juste suivi la documentation mais si vous voulez je ferai un tutoriel... un jour... voilà...
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linstantdavant · 1 year
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Portrait robot du bourgeois, par Régine Pernoud (deuxième partie)
DE LA BOURGEOISIE RÉVOLUTIONNAIRE QUI RENVERSE CHARLES X
Le texte qui suit est un extrait du livre de l'Historienne et Archiviste Régine Pernoud La bourgeoisie, PUF, col. Que sais-je ?, Paris, 1985, p. 7-21.,
Impérialisme et patriotisme au service du commerce
La liberté ! sa défense sur le plan du commerce extérieur a été remarquablement illustrée par le gouvernement anglais qui, toujours en avance sur la France en ce domaine, n’a pas craint d’engager ses forces navales l’année précédente (1839) en Extrême-Orient. L’attaque victorieuse du fort de Bogue à l’entrée de la rivière de Canton, bloquant la ville et bientôt celle de Shang-Haï, a obligé la Chine à s’ouvrir au commerce de l’opium que l’Inde produit en grande quantité — ainsi qu’aux prédications des missionnaires. Il faudrait souhaiter aux dirigeants de la politique française une attitude aussi résolue dans la protection du commerce national. Cette guerre est la première qu’une nation d’Europe ait livrée sur les rivages de la Chine : sujet d’orgueil pour les forces britanniques. L’Extrême-Orient s’ouvre désormais aux exportateurs avec ses débouchés à peu près illimités.
Il est vrai qu’un élan patriotique se fait jour en France et qu’en Algérie il semble qu’on se décide enfin à prendre pied. Après l’héroïque assaut de Constantine (1837), nos troupes que mène le brave général Bugeaud, prévoient sans doute des opérations de plus grande envergure. Bugeaud, on le sait, envisage une colonisation à la romaine et songe à installer sur ce sol plein de promesses des vétérans, des soldats-laboureurs.
En fait l’Afrique du Nord offre surtout à nos portes un champ immense au commerce français : or, à quoi bon produire si l’on ne peut écouler ses produits dans de bonnes conditions ? Les filatures de Manchester ont pris leur considérable essor parce que dans les Indes des populations entières sont vêtues des cotonnades qui en proviennent. Nos industriels doivent le comprendre pour développer ces richesses qui font la prospérité d’une nation et dont finalement tous ses membres profitent ; il faut vendre.
Ainsi peut-on résumer, dans leurs structures essentielles, les préoccupations premières du bourgeois, aux environs des années 1840.
La propriété
Des propriétés foncières souvent issues de la vente des biens nationaux
En dehors du domaine des affaires, son principal souci concerne la propriété qu’il possède — de préférence aux proches environs de Paris, car les longs déplacements l’ennuient et lui feraient perdre un temps précieux pour la conduite de ses activités.
Lui-même ou sa femme, ou l’un et l’autre, ont hérité de leurs parents terres et châteaux acquis lors de la vente des biens nationaux pour quelques poignées d’assignats sous la Révolution. Et il s’agit de toute façon de propriétés de rapport sur lesquelles vivent des familles de laboureurs sous la conduite d’un régisseur. Il y fait bâtir une maison de maîtres que son architecte a trouvé bon d’agrémenter d’une tourelle dans le style moyenâgeux et qu’il a entourée d’un parc à l’anglaise avec un cyprès, une pièce d’eau, des bosquets et des tonnelles qui abritent un Cupidon de marbre — cadeau fait à sa femme. Ses fermages constituent une portion solide dans ses revenus et il ne lui déplaît pas. bien que lui-même ne soit qu’un fusil médiocre, d’inviter à l’automne quelque manufacturier ou grand commerçant, ses confrères, pour une partie de chasse dans les bois qui lui appartiennent.
La propriété : un droit inviolable et sacré
Pour lui, l’article important entre tous de la Déclaration des Droits de l’Homme est celui qui fait de la propriété « un droit inviolable et sacré ». – Il est impitoyable lorsqu’il s’agit de réprimer les abus de ces paysans qui tentent, consciemment ou non, d’invoquer les anciens droits d’usage ; tout braconnage sur ses terres, toute coupe de bois illégale dans sa portion de forêt font l’objet de procès tenacement poursuivis. – Les murs qu’il a fait élever pour clore ses propriétés une fois pour toutes sont pour lui le symbole de ce droit d’user et d’abuser que le Code civil a reconnu au propriétaire il n’y a pas cinquante ans. Achetée par son père à la même époque, cette terre sert d’assiette à l’impôt foncier qu’il verse, moyennant quoi il se sait chez lui.
Défendre le régime bourgeois
Le revenu de sa propriété lui a permis dans sa jeunesse d’échapper au service militaire dont la Révolution a étendu l’obligation à tous les citoyens. Notre bourgeois s’est donc acheté un remplaçant, mais il n’en exerce pas moins un certain service armé dans la Garde nationale que Louis-Philippe a instituée dès 1831 : Pour défendre la royauté constitutionnelle et la Charte, maintenir l'obéissance aux lois, conserver ou rétablir l(ordre et la paix publics
Il s’y retrouve d’ailleurs en bonne compagnie : la garde se compose à peu près uniquement de bourgeois, commerçants, industriels, rentiers ou fonctionnaires ; on impose à chacun de fournir équipement et uniforme, ce qui suffit à en écarter les éléments indésirables. En souvenir de l’ancienne Rome, la garde se divise en légions qui élisent leurs officiers et sous-officiers. Notre bourgeois revêt donc certains jours l’habit bleu, le pantalon garance et se coiffe du shako au plumet tricolore.
Un impôt foncier (cens) qui donne accès au pouvoir politique
Mais ce qui importe surtout pour lui, c’est que l’impôt qu’il verse fait de lui un électeur. Notre bourgeois vote. Il fait partie de ceux qui, versant l’impôt foncier ou la patente, ont en mains les destinées de la nation.
Le régime censitaire a été institué par la Constituante en 1789 et maintenu par la Charte ; celle-ci imposait, pour être électeur, un cens d’au moins trois cents francs, pour être éligible au moins mille francs.
Avec Louis-Philippe le cens a été réduit de trois cents à deux cents francs pour l’électeur et à cinq cents francs au lieu de mille pour être éligible. Le bourgeois appartient à cette classe d’environ deux cent mille électeurs dont les votes déterminent la politique du pays : un pays qui comporte environ trente millions de Français sur lesquels dix millions payent un impôt. Il fait partie de ce que l’on appelle le « pays légal ». Des électeurs censitaires qui le composent, la moitié a plus de cinquante-cinq ans d’âge en 1840. La grande question qui occupera le centre des débats sous le règne de Louis-Philippe sera de savoir si l’on doit, à ces électeurs payant un cens suffisant pour faire partie du pays légal, ajouter un certain nombre de personnalités dont le cens est moindre, mais qui représentent une valeur importante pour le pays : c’est le fameux débat sur l’adjonction des capacités, qui soulèvera des tempêtes à la Chambre, et d’ardentes discussions dans la presse. On considérera finalement que des généraux, des membres de l’institut pourront être électeurs eux aussi, même si leur cens ne dépasse pas cent francs. Car on aurait tort de voir en ce bourgeois que favorise le régime censitaire un adversaire des valeurs intellectuelles.
La vie sociale
Le bourgeois français est un homme cultivé
Le bourgeois français est un homme cultivé, très cultivé même. Il tient à la culture classique qui a fait la gloire des trois siècles précédents.
Lui-même a bénéficié d’une solide formation humaniste, peut-être même dans un de ces collèges de jésuites dont il apprécie la pédagogie bien que, comme tous les libéraux de son temps, il ait voté leur expulsion sous la Restauration.
Il tient même essentiellement à cette culture classique et au latin qui en constitue la base — autant qu’il tient au droit romain qui constitue la base du Code civil ; il applaudira de toutes ses forces à la représentation de la Lucrèce de François Ponsard à l’Odéon en 1843 et considérera le succès de cette pièce comme une revanche sur le scandale d’Hernani.
Très amateur de beaux-arts, il professe, comme tout le monde ou à peu près à l’époque, que « l’antique est la première base de l’art », et rappelle au besoin que Colbert, lorsqu’il envoyait des jeunes gens à Rome, leur recommandait de copier soigneusement la sculpture antique sans y rien ajouter. Si pour lui le grand maître reste David, il est ouvert aux peintres de son temps et voue une fervente admiration à Ingres comme à Prud’hon.
Face à ces œuvres solides dans lesquelles semble s’incarner la vision classique, rien ne l’irrite autant que les fantaisies désordonnées de Delacroix en peinture, de Victor Hugo ou de Lamartine dans les lettres. Amateur averti, il suit le mouvement des salons et se plaît lui-même à collectionner des œuvres d’art d’une valeur éprouvée. Il fait confiance à ces critiques très écoutés que sont un Guizot ou un Thiers. a la suite de ce dernier il voudra avoir son portrait peint par Paul Delaroche et sera transporté d’admiration pour les statues qui décorent l’église de la Madeleine ou pour les bas-reliefs de l’Arc de Triomphe — ceux du moins de Cortot et d’Etex, plus classiques que celui qu’on a confié à Rude.
Il voyage peu mais s’il se permet quelque jour un voyage à l’étranger, ce sera pour visiter la Florence des Médicis. En attendant il achète d’excellentes copies, dues aux élèves des Beaux-arts, des chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne, qui meublent son salon.
Du beau monde dans son salon
C’est dire que cet homme mène une vie rangée mais pas nécessairement austère. Avoir un salon signifie qu’il reçoit. Il reçoit même beaucoup ; ses dîners réunissent des hommes politiques, de hauts fonctionnaires, des manufacturiers — tous hommes vêtus de la tenue noire de rigueur ; leurs femmes, épaules découvertes, chignons hauts, bandeaux encadrant sagement le visage, sont des figurantes dans ces repas qui ressemblent d’aussi près que possible : manières, vêtements, conversations, à ceux que donne M. Thiers.
Portrait de la bourgeoise
Une activité cantonnée à la vie domestique
Il apprécie chez sa femme les qualités de maîtresse de maison. – Elle appartient comme lui à une famille d’industriels, de commerçants ou de fonctionnaires. – De toute façon, elle a reçu une éducation soignée dans une maison religieuse où bons principes, bonnes manières et bons sentiments ne lui ont pas été ménagés. – Elle a durant toute sa jeunesse pratiqué les arts d’agrément, appris la danse, le piano, l’aquarelle. – Elle a par ailleurs apporté à son époux une dot respectable qu’il gère sans avoir à lui en rendre compte puisque celle-ci fait désormais partie de la fortune personnelle du mari.
Son temps à elle s’écoule surtout au foyer : surveiller le personnel domestique, veiller à l’ordonnance des dîners avec un soin que facilite sa connaissance exacte du protocole, grâce aux ouvrages sur le savoir-vivre et les usages en société qui sont alors très répandus.
Ses distractions
La mode, les concerts, le théâtre, où elle accompagne son époux, font ses distractions, ainsi que l’exercice d’une « charité raisonnable » selon l’expression d’Eliza Guizot : comités de bienfaisance, ventes de charité ; et comme elle est sensible et bonne, il lui arrive même, lorsqu’elle apprend que quelqu’un est malade dans les familles d’ouvriers qui sont logées sous les combles de son immeuble, de lui faire porter par sa femme de chambre un bol de bouillon.
Un fils unique pour préserver l’héritage
Elle s’est occupée aussi de l’éducation de son fils, mais cette éducation lui échappe depuis que le jeune garçon, interne dans un lycée parisien, ne passe que quelques heures en famille le dimanche. Il lui est dur de savoir que ce fils qu’elle chérit est élevé dans un encadrement quasi militaire, éveillé chaque matin à cinq heures au son du tambour suivant la stricte discipline du lycée Descartes (aujourd’hui Louis-le-Grand), mais elle reconnaît la nécessité de cette éducation sévère pour le futur polytechnicien, et les plaintes du jeune garçon contre les punitions que distribue à tort et à travers le maître d’études chargé de la surveillance et du silence au dortoir et au réfectoire lui apparaissent comme un mal inévitable. Du reste elle connaît trop son devoir pour s’élever contre l’autorité de son époux, en matière d’éducation comme dans la gestion de leur fortune.
Le ménage n’a que ce fils — les partages successoraux en seront évités — et si pour elle-même elle eût souhaité avoir aussi une fille, du moins se dit-elle que leur prudente abstention lui a évité de mettre au monde un être dont le destin eût été semblable au sien, voué à l’obéissance et à la résignation. Son fils aura la destinée qui sied au sexe masculin, plus favorisé par les lois naturelles.
La contrepartie : la maîtresse de l’époux
Elle n’ignore pas, certes, que — contrepartie aux restrictions qu’ils doivent l’un et l’autre s’imposer — son époux a une maîtresse, mais il a garde d’en faire étalage et se conduit envers son épouse légitime avec toute la délicatesse qu’elle peut souhaiter.
Elle sait qu’elle n’aura à craindre aucun de ces écarts qui peuvent jeter le discrédit sur une famille, et la blesser, elle, dans son honneur. Aussi ne manque-t-elle pas de s’apitoyer sur les femmes chargées d’enfants des familles ouvrières.
Il est vrai, les enfants travaillent et contribuent un peu par leur travail aux besoins de ces ménages sans cesse au bord de l’épuisement : c’est l’argument que compte faire valoir son époux lorsque la loi dont on parle, visant à interdire le travail des enfants de cinq à huit ans dans les usines insalubres, passera en discussion à la Chambre.
L’ambition politique du bourgeois
L’idéal du conservatisme
Pour en revenir au bourgeois lui-même, il serait faux de ne voir en lui qu’un homme aux ambitions limitées. Mais son ambition est autre que celle de son grand-père, qui eût tant souhaité épouser une fille de la noblesse, autre que celle de son père qui désirait être introduit à tout le moins dans la noblesse impériale : son ambition, il l’a mise au service de ses visées politiques et en ce sens il a réussi. Mais il en a une autre : après le siège à la Chambre des Députés, il vise le fauteuil à l’Académie des Sciences morales et politiques. Le bourgeois est un homme assis.
Ce sont là ambitions raisonnables et qui ne pourront mettre en péril la position de ses affaires : il se méfie de l’agitation quelque peu inquiète de ceux qui, par la spéculation, par l’accélération de leur industrie ou, plus grave encore, par la hardiesse de leurs conceptions politiques, menacent la sécurité à laquelle — après tant d’avatars ! — on se trouve parvenu sous le règne de Louis-Philippe. À tout ce qui menace cette sécurité il faut imposer un frein. C’est à quoi s’emploie un ministre parfaitement conscient des intérêts supérieurs du pays, Guizot, lequel sait à la fois stimuler une jeunesse turbulente (« Enrichissez-vous par le travail et la pratique des vertus morales ») et tempérer ou aplanir tout ce qui, à l’intérieur ou à l’extérieur, risquerait de provoquer une marche en avant désormais inutile.
À toute turbulence sociale, opposer l’inertie de l’administration
Au reste le bourgeois sait que la société possède un appareil d’institutions sur lesquelles on peut se reposer en toute confiance : cette administration dont l’a doté Napoléon, qui fut en réalité l’homme de la bourgeoisie ; on ne lui doit pas seulement la banque et l’université, mais cette précieuse mise au point d’une mécanique intérieure que lui-même résumait en trois mots : « mes gendarmes, mes préfets, mes prêtres ».
Dommage qu’à lui-même on n’ait pu en son temps appliquer ce système de freinage si précieux dont il a doté la France — en l’espèce son administration car, irresponsable et anonyme, capable par sa seule force d’inertie de paralyser toutes les turbulences, d’entraver toutes les initiatives irréfléchies, de couper court à toutes les inventions personnelles, l’administration française permet, avec une admirable continuité et dans un silence efficace, de mettre en œuvre, puis de poursuivre toutes les entreprises propres à assurer la stabilité des classes dirigeantes, celles qui ont fait la preuve de leur aptitude à détenir le pouvoir réel. Tandis que les jeux de la politique amusent le public et fournissent des dérivations à des ardeurs combatives qu’il vaut mieux tolérer, du moins en apparence, pour n’avoir point à les combattre de front, l’administration, elle, demeure ; avec le Code civil, elle est le grand œuvre du grand homme.
L’idéal napoléonien : administration et Empire
Aussi notre bourgeois a-t-il été le partisan enthousiaste du retour des cendres de Napoléon, que le roi des Français a réclamées et qui, revenues de Sainte-Hélène, sont installées cette année même, en 1840, à la crypte des Invalides, en attendant le somptueux tombeau dont on a confié l’exécution au plus grand des sculpteurs, Pradier.
C’est à Napoléon qu’on doit d’avoir mis le point final à l’organisation même du pays grâce à cette armée de fonctionnaires, réglementée par un cadre supérieur, un cerveau qui se trouve à Paris. Nulle part dans l’Histoire, on ne trouvera semblable réussite, sinon à Rome même, cette Rome sur laquelle s’est calquée la France bourgeoise. Car la France est à l’image de l’Empire romain. On ne peut la désigner que par le nom de sa capitale : Paris. Rome résumait l’immense Empire romain ; Paris résume la France, et bientôt son immense Empire.
Anticléricalisme, mais tolérance d’une Église d’État pour maintenir l’ordre social
Et c’est en ce sens que, bien qu’ayant hérité du solide anticléricalisme de toute la bourgeoisie, qui ne jure que par un Voltaire ou un Diderot, notre bourgeois approuve pleinement aussi le Concordat qui complète l’œuvre du grand homme et qui d’ailleurs ne fait que renouveler celui qu’avait conclu jadis le premier de nos monarques, François Ier.
Une Église d’État, pourvue de cadres qui sont autant de fonctionnaires : prêtres et évêques, est un garant de l’ordre social. Il faut bien promettre à ceux qu’écrase le libre jeu des lois naturelles un monde meilleur après celui-ci. Il faut une religion pour le peuple. Et Voltaire le premier en savait la nécessité. Deux conditions toutefois : que cette Église, payée par l’État, soit soumise à L’État et n’aille pas chercher des consignes ailleurs que dans ce pays légal qui assure l’existence de ses membres ; – il est intolérable que récemment (cela s’est passé en 1837) le pape ait renouvelé ses antiques prescriptions contre le prêt à intérêt dont chacun sait qu’elles sont définitivement périmées. Un pape réactionnaire ! Une Église qui se trompe de siècle ! Des prohibitions remontant à ces temps obscurs du Moyen Âge pendant lesquels le commerçant était brimé et la manipulation de l’argent interdite ! – L’autre condition, c’est que l’Église ne soit pas admise à diriger les cerveaux de la société éclairée. Qu’elle instruise le peuple, c’est fort bien, tant qu’il s’agit d’une bonne instruction élémentaire et technique formant des ouvriers honnêtes et capables ; mais qu’elle ne touche ni à l’université ni aux grandes écoles, réservoirs d’une jeunesse qui doit être formée à l’efficacité, au service de l’État, à la poursuite des légitimes ambitions de la société bourgeoise.
De même peut-on concéder à l’Église quelques avantages honorifiques et reconnaître son aptitude à bien élever les filles de la bourgeoisie, en leur inculquant une saine résignation à leur état et quelque crainte du péché —, ce péché de la chair qui, chez les filles, peut avoir des conséquences catastrophiques du point de vue social.
Car notre bourgeois serait volontiers manichéen à ses heures : une seule faute, celle de la chair — et elle est forcément moins grave pour l’homme que pour la femme, puisqu’elle n’entraîne pas les mêmes conséquences naturelles.
À la recherche d’une raison d’être
Ah certes ! cet univers de l’argent est par bien des côtés méprisable. Aussi le bourgeois ne cherche-t-il pas à se glorifier de sa richesse. Non, contrairement à ce que l’on croit, le bourgeois n’éprouve en réalité que mépris pour l’argent. Ce qu’il honore, c’est uniquement ce que l’argent lui a permis d’acquérir : les objets d’art qui peuplent son salon, les éditions précieuses qui commencent à meubler sa bibliothèque. Or il est bien certain que tout cela nécessite une élite.
Ce n’est pas le bourgeois certes, on le reconnaît volontiers, qui alimente les belles-lettres et les beaux-arts, mais c’est autour de lui et dans la société qu’il crée et qu’il maintient que peuvent vivre ceux qui se consacrent aux lettres et aux arts. Cette noblesse de l’esprit qui fait la grandeur d’un pays, elle ne peut subsister que grâce à ceux qui ont eux-mêmes acquis suffisamment d’opulence pour la faire vivre, et l’on peut en dire autant des découvertes scientifiques : Ce n'est pas le riche qui fait souvent ces sublimes découvertes, bien que ce soit lui quelques fois, mais c'est lui qui les encourage, c'est lui qui contribue à former ce public instruit pour lequel travaille le savant modeste et pauvre. C'est lui qui a les vastes bibliothèques ; c'est lui qui lit Sophocle, Virgil, le Dante, Galilée, Descartes Bossuet, Montesquieu, Voltaire. Si ce n'est lui, c'est chez lui, autour de lui qu'on les lit, les goûte, les apprécie, et qu'on réunit cette société éclairée, polie, au goût exercé, pour laquelle les génies écrivent, chantent et couvrent la toile de couleurs.
Il n’y a rien à ajouter à cette constatation de Thiers énonçant tout ce qui justifie à ses propres yeux l’existence du bourgeois.
Conclusion sur le régime bourgeois
Le pouvoir politique d’une petite minorité
Soulignons tout de suite l’objection qu’on ne manquera pas de formuler à la lecture de ce portrait-robot du bourgeois : c’est celui d’un très grand bourgeois comme il y en eut assez peu en France ; vers 1840, nous l’avons vu, le nombre des électeurs ne dépasse pas cent quatre-vingt-dix mille pour environ trente millions de Français. Par cela seul qu’il fait partie du pays légal, le bourgeois décrit ne correspond en effet qu’à une très petite minorité.
Mais cette minorité est celle qui gouverne et par conséquent détient le pouvoir. Il ne s’agit pas seulement du pouvoir politique : l’administration est à son service ; ce n’est que plus tard, et surtout au XXe siècle, qu’elle se trouvera de plus en plus indépendante des personnalités politiques élues — avec encore bien des exceptions !
Une petite minorité, modèle de tout le Pays
D’autre part, l’influence de cette minorité s’exerce en profondeur et cela d’autant plus que, par ses intérêts, par ses préoccupations familières, une fraction importante de la population — celle qui compose à Paris la Garde nationale — est toute disposée à accueillir cette influence ; il n’est pas une boutique où l’on n’accorde au bilan annuel, à l’actif et au passif, le même intérêt que le grand banquier ; pas une petite entreprise qui ne se ressente de l’importance nouvelle de la grande industrie, pas un petit rentier qui ne surveille le cours des valeurs en Bourse avec un intérêt aussi actif que le grand financier. Enfin, pas un notaire de province qui ne se fût senti honoré, comblé d’aise, à l’idée de recevoir Cunin-Gridaine ou d’être reçu par lui.
Ce bourgeois est donc parfaitement représentatif d’une classe qui déborde largement le pays légal et dont la mentalité sinon les structures se calquent sur la sienne, cela jusque dans les provinces les plus lointaines, ou disons plutôt dans les plus lointaines petites villes de province, puisque le bourgeois demeure l’homme de la ville.
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🔴 En 1871, Albert Pike écrivit à Giuseppe Mazzini au sujet d'une conspiration impliquant trois guerres mondiales, planifiées dans le but de conquérir le monde.
• Giuseppe Mazzini était un leader révolutionnaire italien du milieu des années 1800 ainsi que le directeur des Illuminati.
• Albert Pike (personnage maçonnique historique) était un franc-maçon du 33ème degré, occultiste, grand maître et créateur de la juridiction méridionale de l'ordre maçonnique du rite écossais.
Voici des extraits de la lettre, montrant comment trois guerres mondiales ont été planifiées depuis de nombreuses générations.
📍Voici la lettre complète :
« Lettre d'Albert Pike à Mazzini
Le plan des Illuminati pour trois guerres mondiales, 15 août 1871
Le texte suivant est une lettre qu'Albert Pike aurait écrite à Giuseppe Mazzini en 1871 au sujet d'une conspiration impliquant trois guerres mondiales, planifiées dans le but de prendre le contrôle du monde.
La lettre de Pike à Giuseppe Mazzini a été exposée à la bibliothèque du British Museum de Londres jusqu'en 1977.
De nombreux sites Internet affirment que cette lettre se trouve à la British Library de Londres, qui nie son existence.
- Giuseppe Mazzini était un dirigeant révolutionnaire italien du milieu du XIXe siècle ainsi que le directeur des Illuminati.
- Albert Pike (figure maçonnique historique) était un franc-maçon du 33e degré, occultiste, grand maître et créateur de la juridiction sud de l'ordre maçonnique du rite écossais.
Voici apparemment des extraits de la lettre, qui montrent comment les trois guerres mondiales ont été planifiées depuis de nombreuses générations.
"La première guerre mondiale doit être déclenchée pour permettre aux Illuminati de renverser le pouvoir des tsars en Russie et de faire de ce pays une forteresse du communisme athée. Les divergences causées par les "agentur" (agents) des Illuminati entre les Empires britannique et germanique seront utilisées pour fomenter cette guerre. A la fin de la guerre, le communisme sera construit et utilisé pour détruire les autres gouvernements et pour affaiblir les religions".
"La Seconde Guerre mondiale doit être fomentée en profitant des différences entre les fascistes et les sionistes politiques. Cette guerre doit être provoquée pour que le nazisme soit détruit et que le sionisme politique soit assez fort pour instituer un État souverain d'Israël en Palestine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le communisme international doit devenir assez fort pour équilibrer la chrétienté, qui sera alors contenue et tenue en échec jusqu'au moment où nous en aurons besoin pour le cataclysme social final".
"La troisième guerre mondiale doit être fomentée en profitant des différences causées par l'"agentur" des "Illuminati" entre les sionistes politiques et les dirigeants du monde islamique. La guerre doit être menée de telle sorte que l'Islam (le monde arabe musulman) et le sionisme politique (l'État d'Israël) se détruisent mutuellement.
Pendant ce temps, les autres nations, une fois de plus divisées sur cette question, seront contraintes de se battre jusqu'à l'épuisement physique, moral, spirituel et économique... Nous lâcherons les nihilistes et les athées, et nous provoquerons un formidable cataclysme social qui, dans toute son horreur, montrera clairement aux nations l'effet de l'athéisme absolu, origine de la sauvagerie et de la plus sanglante tourmente.
Alors, partout, les citoyens, obligés de se défendre contre la minorité mondiale des révolutionnaires, extermineront ces destructeurs de la civilisation, et la multitude, désabusée du christianisme, dont les esprits déistes seront dès lors sans boussole et sans direction, anxieuse d'un idéal, mais ne sachant où rendre son adoration, recevra la vraie lumière par la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, mise enfin au grand jour.
Cette manifestation résultera du mouvement réactionnaire général qui suivra la destruction du christianisme et de l'athéisme, tous deux
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SAMEDI 17 JUIN 2023 (Billet 3/3)
Avez-vous remarqué le nombre de fois, à la télé, à la radio ou dans les journaux, où les journalistes prennent tous les prétextes pour affoler les gens sur ChatGPT ou dénigrer cette « application ».
Nous n’allons pas entrer dans la polémique sur les dangers que représente ChatGPT, chacun a son opinion sur le sujet… mais sur leurs commentaires au sujet de cette « Intelligence Artificielle » qu'ils ne trouvent justement pas si intelligente que ça - c’est d’ailleurs à se demander pourquoi ils en ont si peur !
Et la dernière volée de bois vert qu’« elle » (nous mettons ChatGPT au féminin) a reçue, c’est quand on lui a fait passer tout dernièrement l’épreuve Philo du Baccalauréat.
Il y a eu entre autres une "confrontation" entre un célèbre et médiatique philosophe (Raphaël Einthoven pour ne pas le nommer) et ChatGPT, puis avec divers intellectuels. Bien sûr les copies étaient anonymisées pour ne pas influencer les examinateurs. A chaque fois ChatGPT a été « ridiculisée ». Par exemple, R. Einthoven a obtenu un 20 sur 20 et ChatGPT, un petit 11 sur 20. Mais vous remarquerez que ces « confrontations » n’ont jamais été organisées entre des lycéens lambda et elle. N’oublions pas que cette épreuve de Philo était destinée à des lycéens de l’« enseignement général » et « technologique ». Nous aurions été curieux de savoir ce que cela aurait alors donné.
Au fait, quels étaient ces sujets ?
Bac de philo 2023 : les candidats avaient le choix entre :
une explication de texte avec un extrait de « La Pensée sauvage » de Claude Lévi-Strauss
et deux sujets de dissertation :
« Le bonheur est-il affaire de raison ? » et
« Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? ».
Evidemment, vous nous connaissez, nous n’avons pas résisté au plaisir de choisir le sujet qui nous aurait personnellement intéressé et l’avons proposé à ChatGPT : « Le bonheur est-il affaire de raison ? »
Mais en lui posant la question du sujet, nous avons ajouté quelques paramètres personnels (nos goûts dans divers domaines, des critères que nous considérons essentiels, l’envie d’être un peu original, etc.) et demandé à ChatGPT d’en tenir compte. Et puis, pour finir, d’être brève. Nous ne voulions pas une vraie dissertation mais plutôt 2 ou 3 petits paragraphes pour bien préciser notre point de vue à des interlocuteurs éventuels (pourquoi pas des lecteurs/abonnés du Blog…).
Aussitôt envoyée, aussitôt reçue sa réponse… et ce, en une fraction de seconde !
Nous ne savons pas ce que vous allez en penser, mais nous, ça nous a très bien convenu.
« Imaginez que le bonheur soit une recette de cuisine que l’on souhaiterait délicieuse. La « raison » serait alors l'un des ingrédients clés, mais pas le seul. Pensez-y comme une pincée de sel dans un plat exquis. La « raison » peut nous aider à évaluer nos choix, à prendre des décisions éclairées et à trouver un équilibre dans notre vie. Cependant, comme toute recette, le « bonheur » nécessite également d'autres éléments. Ajoutons une cuillerée de passion. Laissez-vous emporter par les choses qui vous enthousiasment et qui vous donnent un sentiment de satisfaction profonde. Ensuite, mélangeons une poignée de relations significatives : les liens que nous créons avec les autres, l'amour, l'amitié… Ce sont des ingrédients indispensables pour une vie heureuse. N'oublions pas d'ajouter une touche d'aventure. Sortez de votre zone de confort, explorez de nouveaux horizons, relevez des défis excitants. Le « bonheur » a souvent un goût exquis lorsqu'il est accompagné d'un soupçon d'audace. Enfin, assaisonnons le tout avec un peu de gratitude. Appréciez les petites joies de la vie, soyez reconnaissant pour ce que vous avez et cultivez une attitude positive envers les choses qui vous entourent. Donc, si l'on considère le « bonheur » comme une recette, la « raison » serait un ingrédient important, mais pas le seul. Une combinaison savoureuse de « raison », de passion, de relations, d'aventures, de voyages et de gratitude peut créer un mélange délicieux pour atteindre le « bonheur » dans nos vies. »
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Et vous, quel sujet vous auriez tenté ?
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harriet-de-g · 1 year
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En finir avec la charité sexuelle
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[Vous pouvez retrouver ce texte dans sa version imprimable ici & dans une version zine avec plein d'autres. ]
Le 6 février, à la suite d'un débat regroupant plusieurs associations, le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) a décidé de lancer une expérimentation sur l'assistance sexuelle. L'idée avait été réanimée à l'époque par Sophie Cluzel, en pleine bataille contre la déconjugalisation de l'AAH (vous avez dit diversion ?). Le projet consiste à légaliser temporairement la pratique dans des régions spécifiques, afin d'imaginer un cadre juridique adéquat dans le futur.
Si on ignore encore la forme effective que cela prendra, on sait déjà qu'il ne s'agira probablement pas de remettre en cause la pénalisation du sexe tarifé en général, mais bien de créer une législation spéciale.
L'actualité a ainsi relancé l'éternel marronnier de l'assistance sexuelle, au grand désespoir de tant de militantEs antivalidistes. Vous voulez vraiment qu'on parle de (nos) culs, alors allons-y.
La vie sexuelle des handiEs, c'est un truc qui semble fasciner les foules depuis un bon moment. On a les personnes lambdas qui veulent absolument comprendre « comment ça marche ». On a aussi les artistes, vidéastes, étudiantEs, fascinéEs par nos corps difformes, qui croient sincèrement que leur fascination esthético-intellectuelles volent plus haut qu'une catégorisation porn parce qu'ielles y mettent les formes. Sans oublier les médias, qui peuvent faire dans le sensationnel en prétendant se soucier de notre bien-être.
Oui, j'envoie du lourd dès l'intro aujourd'hui. Il faut dire que je connais un peu le thème. Déjà parce que je suis moi, et puis parce que ça m'a tenu assez à cœur pour passer une année entière à étudier le sujet. Ce que j'entends par là, c'est non seulement gober chaque article, livre, documentaire qui me tombait entre les mains, mais également passer des dizaines d'entretiens avec d'autres handiEs pour parler de leur vie sexuelle. Je ne développerai pas plus là-dessus aujourd'hui, mais j'ai bien l'intention d'y revenir un jour. C'est ici plus un élément de contexte qui permet de comprendre qu'il y a plus derrière ce texte qu'il n'y paraît.
De quoi parle-t-on ?
L'assistance sexuelle, donc, est légale dans plusieurs pays, comme la Suisse, l'Allemagne ou les Pays Bas. Tous ces pays ont des législations réglementaristes1 par rapport à la prostitution, là où la France est abolitionniste2. Ce qui explique entre autres pourquoi ce débat n'en a pas vraiment été un dans plusieurs pays, qui considèrent l'assistance auprès d'un public handicapé comme une forme de demande de prestations sexuelles et/ou affectives parmi d'autres.
Ailleurs comme en France, les formations des assistantEs sont proposées par des associations, auxquelles font ensuite appel les bénéficiaires ou leur famille. Celles-ci luttent depuis des décennies pour légaliser la pratique et sont ravies par cette proposition d'expérimentation. Parmi les arguments avancés : le droit au sexe, dont nous priveraient nos handicaps.
Avant d'aller plus loin, il est important de préciser qu'un tel droit n'existe pas. Cette lecture biaisée des textes de lois sert à donner une assise juridique aux positions des associations pro assistance sexuelle. À ce titre, citons le très utilisé Art. 11 de la Loi de 2005 (pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées)
« La personne handicapée a droit à la compensation des conséquences de son handicap quels que soient l’origine et la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie » 
Par compensation, l'article fait référence au fait de répondre aux besoins des personnes handicapées. L'accès au sexe est ici considéré par ces associations comme un besoin nécessaire auquel l'état doit pourvoir. Les mêmes défenseurs feront aussi souvent appel à la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies mentionnant le droit d'éducation en matière de vie affective et sexuelle (Art 23). Celle-ci mentionne un droit à une éducation en matière de vie sexuelle et affective, la liberté d'exercer son droit à la procréation ou à la contraception, mais il n'est nulle part question de droit au sexe.
Un besoin de sexe ?
Les articles de loi ne sont pas les arguments les plus utilisés et les plus évocateurs dans ce débat. Les différents papiers qui évoquent la question parleront plus volontiers de la misère sexuelle des personnes handicapées, de l'isolement ou de la solitude, témoignages à l'appui. Le plus souvent, c'est le handicap qui est posé comme première cause.
On pourrait soulever que la ségrégation sociale ou la stigmatisation et l'absence de représentation des personnes handies sont des freins bien plus importants à notre épanouissement sexuel. Mais dans ce cas, l'assistance sexuelle ne serait pas la solution la plus évidente , ce qui expliquerait pourquoi nombre de militantEs ne parviennent à y voir qu'un écran de fumée. Au contraire, en posant nos sexualités comme relevant d'un cadre médical, qui exige des professionelLEs forméEs, est-ce qu'on ajoute pas une couche supplémentaire dans le stigma ? Nos désirs ne seraient plus que des besoins biologiques à remplir au même titre que se nourrir ou dormir ?
On oublie très vite que cette rhétorique du besoin sexuel, et plus largement du droit au sexe, s'inscrit dans une logique patriarcale. Elle a justifié par le passé nombre de violences faites aux femmes, (dont les féminicides), et continuent aujourd'hui d'alimenter les discours incels. Le sexe, c'est chouette, mais ce n'est pas un besoin vital, pas d'avantage pour les personnes valides que handicapées.
Dans un scénario où l'on accorde ce droit à une partie de la population, pourquoi une autre en serait privée ? Si le handicap est un motif légitime pour pouvoir recourir à l’assistance sexuelle, qu’en est-il de, qu'en est-il de la pauvreté, ou de la non-correspondance aux normes de beauté, ou encore la vieillesse ? Qui trace la ligne et sur quels critères ?
Pas surprenant d'apprendre qu'historiquement, les défenseurs les plus visibles sur l'assistance sexuelle sont en majorité des hommes hétérosexuels. Dans les associations qui partagent ces données, on sait aussi que les appels à leurs services sont largement à destination des hommes (plus de 90%). Comme chez les personnes valides le sexe vu comme un besoin impérieux à soulager est d'abord une affaire de genre.
On a vu récemment, comment le handicap peut être instrumentalisé pour échapper à ses responsabilités en cas d’agressions sexuelles. Dans le même temps, les femmes handies peinent à défendre leurs droits reproductifs : que ce soit dans le choix de leur contraception ou devenir parent. Elles sont plus exposées aux agressions sexuelles au cours de leur vie, qui sont souvent minimisées quand elles ne sont pas carrément considérées comme service rendu.
Pourquoi un régime à part ?
De là, difficile de croire que le rapport au sexe n'est pas régi par les mêmes règles misogynes dans la population handicapée. Le travail du sexe en général reste stigmatisé par les associations partisanes d'un régime particulier à l'assistance sexuelle. Celles-ci cherchent en réalité à tout prix à se distancier de toute activité qui pourrait ressembler à de la prostitution. Ici, on parle de soin, ou d'acte altruiste par des professionnlLEs du sexe subitement auréolé de bonté sacrificielle. Peu importe que dans les deux cas, on parle de personnes offrant des prestations affectives ou sexuelles de leur plein gré, le handicap transformerait-il un délit en acte charitable ?
Un acte charitable avec un coût, dont la spécialisation justifierait des tarifs à part. Dans la mesure où l'on parle ici d'une population qui vit largement sous le seuil de pauvreté, pour qui ce « droit » pourra-t-il être réellement accordé ?
De l'autre côté, un nombre important de personnes handies, discriminées du marché du travail, choisissent ou se voit imposer le travail du sexe comme alternative à la pauvreté. Elles subissent contrôles et répressions dans un silence assourdissant.
Si les débats sur l’assistance sexuelle débouchent sur des proposition de loi, en continuant d’ignorer la possibilité d'une dépénalisation globale du travail du sexe, ce n'est pas en premier lieu pour le bien-être des handicapéEs, mais dans une logique sexiste et putophobes3 qui ne bénéficiera qu'à un groupe en particulier.
Sexe réglementaire
Si les pouvoirs publics s'emparent du sujet, on est en droit de se questionner sur la façon dont nos sexualités seront prises en charge. Pour rappel, historiquement, lorsque les états se sont soucié de nos activités génitales, c'était plutôt dans une optique répressive. Des stérilisations forcées, aux contraceptifs imposés, il a surtout été question de nous empêcher de nous reproduire.
La vision angélique et asexuée des personnes handicapées prend ses racines dans un imaginaire religieux, mais aussi eugéniste. Cette même révulsion a contribué à nous classer hors des champs érotiques et à nous déshumaniser.
Penser que nous aurions besoin de traitements spéciaux ne fait que renforcer l'idée que nous sommes des objets de soin à manipuler avec attention et incapable d’interagir avec autrui. Quiconque trouvant une personne handicapée attirante et sexy ne pourrait être sincère.
Les personnes handicapées souffrent davantage d'isolement que leurs pairs valides, c'est un fait. Elles sont logiquement moins susceptibles de trouver des partenaires. Oui, il existe un stigma sur les corps handicapés, mais il existe aussi une somme énorme d'obstacles directement liés au validisme de la société.
On peut par exemple, pointer la façon dont peu de lieux sont pensés pour des corps non valides, et l'institutionnalisation des personnes handies comme norme. On peut également s’interroger sur la manière dont la majorité des espaces sociaux sont construits avec l'idée que nous n'existons pas, et nous rejettent implicitement.
Marginalisées, retranchées aux abords des villes, les personnes handies doivent faire davantage d'efforts pour maintenir une vie sociale riche et satisfaisante. Comment trouver le temps et l'espace mental pour nouer et entretenir des relations quand la difficulté de vivre handicapéE et malade en France prend tant de place ? Aucune assistance ne pourra compenser cette marginalisation imposée.
Si on commence à imaginer que les personnes handies peuvent avoir une vie sexuelle, on est encore à mille lieues d'imaginer la richesse que celle-ci a. Comment celle-ci pourrait-elle s'exprimer dans un cadre étriqué fixé par les autorités compétentes ? Car ces débats sur nos sexualités partent du principe qu'il existe une bonne façon d'être sexuellement satisfaitE, basé sur des critères valides, hétérocentrés4, et centrés sur le plaisir masculin.
À croire que les personnes handies gay, lesbiennes, bi ou trans, dont les pratiques sont parfois condamnées socialement et médicalement, font à peine partie de l'équation. Nos sexualités constamment présentées comme misérables donnent à penser qu'il n'existe pas de réalité ou être handiE, même « lourdement », et avoir une sexualité épanouie est une option envisageable.
Peut-on vraiment parler d'une vie sexuelle et affective satisfaisante si vos parents, médecins, et pourquoi pas même la sécu ont un droit de regard sur vos activités ? Personne ne voudrait devoir partager son intimité, en particulier sur ce sujet, à une quelconque autorité, mais pour nous handiEs ce devrait être une liberté retrouvée ? Une liberté qui, dans les faits, consistera la plupart du temps à devoir se priver économiquement et avoir l'autorisation de ses aidants faute de lieux de vie à soi.
Remboursé ou non par la sécu, je ne veux pas de votre charité du cul.
Si le débat sur l'assistance sexuelle est un tel enjeu politique : ce n'est certainement pas par empathie profonde envers nous. Si notre bien-être sexuel et affectif est une priorité, pourquoi continuer à nous exclure de la société ? Pourquoi nous enfermer dans des institutions que l'ONU compare à des prisons ?
À l'heure où les conversations sur l'assistance sexuelles était relancé par l'ex-secrétaire d'état chargée des Personnes handicapées, celle-ci combattait activement pour le maintien en place de lois nous privant de vie en couple. C'est la réalité de l'hypocrisie d'un tel débat.
Il ne s'agit pas de faire abstraction des personnes qui souffrent par ailleurs d'isolement et du manque d'affection, simplement de ne pas en oublier les causes réelles, sur lesquelles il est possible d'agir. Le but n'est pas de nier que certainEs puissent avoir besoin de tierces personnes pour les accompagner dans l'exploration de leur sexualité, pour des raisons fonctionnelles par exemple. Il n'en reste que nous sommes des êtres humains, dont le besoin de lien va bien au-delà de l'apport d'unE prestataire. Réduire nos désirs à la compensation d'un besoin sexuel n'est pas un acte charitable, c'est nous dire à nouveau à quel point nos vies valent si peu.
C'est déshumanisant, pour les êtres complexes, désirables et désiréEs, que nous sommes malgré tous les efforts faits pour nous éjecter des imaginaires érotiques. C'est insultant, pour nos partenaires présents, passés et futurs, qui ne sont pas là uniquement pour remplir une fonction, mais parce qu'ielles nous ont choisie.
Les processus d'accès à nos droits les plus élémentaires sont des parcours semés d’embûches et d'humiliations. Voir sa vie sexuelle reposer, elle aussi, sur une association ou une institution n'est pas une prise d'autonomie, mais une contrainte de plus.
L'autonomie, ça ressemble davantage à prendre ses décisions librement, en choisissant ou non d'y être aidéE. C'est vivre dans un monde ou l'on n'est pas une bête curieuse, où on peut circuler librement sans se mettre en danger. Avoir le luxe de la rencontre au hasard, du temps perdu, de l'invitation spontanée. Ça paraît complètement impossible à imaginer pour une personne handicapée ? Peut-être alors qu'il est là le vrai problème.
1 Ce qui signifie que les lois n'interdisent pas la prostitution, donnent un statu aux travailleur-euses du sexe et fixe un cadre.
2Les lois françaises punissent toutes personnes ayant un lien direct ou non avec le travail du sexe. L'idéal à atteindre ici, est un monde sans prostitution.
3Qui ressent ou exprime du mépris ou de l’hostilité à l’égard des personnes prostituées.
4Qui se base la relation entre un homme et une femme, et qui pourrait donner naissance à des enfants.
Vous pouvez retrouver ce texte dans sa version imprimable ici & dans une version zine avec plein d'autres.
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bbruitdefondd · 2 years
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From the comfort of your home
Lisa Sudhibhasilp Bruit de Fond × Belsunce Projects
Exposition : 25.08 – 11.09.2022 Ouverture sur RDV : mercredi – samedi (16 – 19h)
42 Rue Consolat, 13001 Marseille
From the comfort your home
Mon bureau actuel est entouré d'ustensils de cuisine, d'une machine à laver, d'un petit réfrigérateur, de piles de livres, de deux ou trois bougies, de quatre plantes, d'un miroir, d'une dame-jeanne verte, d'une armoire en bois, d'une table basse en verre fumé et métal noir, de quelques vases avec ou sans fleurs et d'un canapé convertible. Malgré son environnement, la surface réelle de mon bureau est en quelque sorte un petit îlot composé d’une vilaine table de bistrot récupérée dans la rue, d’une chaise en bois à moitié cassée et d’un coussin en velours pour éviter d'avoir mal aux fesses. Ce minuscule îlot flottant entre la cuisine et le salon, face à deux fenêtres assez grandes, est mon lieu de travail depuis un an. C'est ici que je prends la plupart de mes appels téléphoniques, de mes visios, que j'écris, lis, ris et pleure derrière mon ordinateur portable, à peu près tous les jours.
L'ancien atelier de Lisa Sudhibhasilp à Amsterdam était situé dans un magasin vacant au sein d'un grand centre commercial. Après deux ans, son bail précaire a pris fin lorsque l'espace a été loué à Getir, une société de livraison d'une épicerie en ligne, pour servir de lieu de stockage. Il est devenu courant de placer des artistes dans d'anciens espaces commerciaux. S’ensuit la gentrification du quartier et l'arrivée de nouveaux commerces beaucoup plus rentables.
Le matin, mon bureau est l'endroit où je prends mon petit-déjeuner et où je fume ma première cigarette. Le soir, le bureau devient une table à manger. Il devient aussi parfois un lieu pour la musique ou un cinéma pour une personne. Une nuit, j’ai apporté une chaise supplémentaire dans mon bureau pour qu'il puisse s'installer. Nous nous sommes embrassés.
Avant, la vue de mon bureau était différente. De grandes baies vitrées donnant sur une rue de Belsunce. Des cafés, des terrasses, des arbres, des poubelles, des étalages de magasins, des personnes et des voisins qui passaient. Mon îlot était une grande table blanche USM, une belle chaise en métal ou une chaise en bois bon marché, selon le jour. La vue de mon bureau d'aujourd'hui donne sur six autres domiciles. Des linges qui sèchent, des gens allongés dans leur lit, une douce heure d'apéritif, d’autres qui cuisinent et mangent torses nus. Ça aussi, ça dépend des jours. Parfois, la vue de mon ancien bureau me manque. Ça me manque de pouvoir fermer le rideau métallique de devanture et call it a day. Ce n'était jamais trop intime et encore moins privé. Il servait uniquement d'espace de travail. Ce qui me rend le plus nostalgique, c’est le moment de rentrer chez moi.
Cet ancien appartement qu'occupe Bruit de Fond ne servait plus à vivre depuis longtemps, mais à travailler. À travers de multiples couches de papiers peints déchirés, le temps est, non seulement lisible, mais montre physiquement ce changement. La fonction des espaces s’est modifiée au fil du temps. En général, pendant la pandémie, les espaces privées et publiques se sont entremêlées, augmentant la demande de production et d'efficacité du travail à la maison. Les changements qui affectent ce que nous considérons comme un "chez-soi" vont de pair avec le manque d'espace, la précarité de la main-d'œuvre et le changement des valeurs d’une culture capitalisée.
Pour cette exposition, Lisa a commencé à reproduire de manière obsessionnelle des tomettes, que l'on trouve généralement dans les maisons de Marseille et de Provence. Les tomettes représentent un certain style de vie ainsi qu'un attachement aux traditions et ont acquis une grande valeur au cours des dernières décennies. Faites à la main, avec une approche de labeur artisanale, portant certains slogans et textes, elles deviennent un sol à regarder. Cette tentative remet en question, de façon parfois absurde, ce qui fait d'une maison un chez soi.
Afin d'éviter l'expérience de l'éblouissement constant mais non intentionnel de mes soi-disant ‘voisins éloignés’ à travers les deux fenêtres constamment ouvertes, les cafés de quartier avec des prises électriques deviennent mon bureau temporaire. Deux mois d'été qui voient un supplément s’ajouter au loyer - de cinq à treize euros pour des boissons ou des choses à grignoter. C'est souvent dans ce bureau temporaire que nous avons travaillé avec Lisa, à distance, à travers un écran qui nous a amené à partager un autre espace momentané. Nous nous réunissons finalement au 42 Rue Consolat en plein milieu du mois d’août.
Les textes sur les murs sont ce que Lisa appelle des ‘Advertisement Poems’, inspirés de phrases d'accroche de sociétés de livraison de nourriture ou de slogans de travail à domicile. L'immatérialité de la lumière de son atelier à Maastricht, peint sur les stores verticaux typiquement utilisés dans les espaces de bureau, se glisse dans l'espace de Bruit de Fond. L'appartement vide révèle ses différentes utilisations au fil du temps, et jusqu'à nos jours,devenantà cetteoccasionunlieud’exposition.Ilconstituelecontextedel’installation tout en faisant partie intégrante de l'œuvre. Ces éléments rapportés par Lisa qui ont nécessité un intense travail manuel sont une autre couche de temps et de labeur que nous ajoutons pour la première fois en trente cinq ans dans cet espace. Ils disparaîtront également à la fin de l'exposition, mais laisseront certainement une trace de plus, celle des encres maculées sur les papiers peints.
Won Jin Choi en conversation avec Lisa Sudhibhasilp
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hikarinokusari · 2 years
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FF14 Writes 2022 - #1 Cross
[Masterlist] --- [About FFXIV Writes]
ENTRY #001 - “CROSS” - AU : Le Vol des Ailes Noires - 2836 mots
Inspiration : “Cross” ou “Croix” :  Un objet qui permet de soigner l’altération d'état Malédiction.
Résumé : Spectral rentre maudit d’une de ses pérégrinations personnelles après avoir joué avec de la magie nécrotique qu’il ne comprend ni ne sait utiliser. Eligos finit par comprendre qu’il est maudit et invoque par son pacte de sang un “ami” de longue date pour soigner le jeune guerrier de lumière. Le mage matérialise un artéfact ancien, un cristal violet pour absorber l’éther maudit du lancier. 
Texte non relu, sans queue ni grand sens ni tête.
-          «  Ta prime, comme convenue. »
Le Miqo’te ramassa d’un geste souple la bourse de gils posée sur la table sans mot dire et l’accrocha à l’une de ses ceintures. Il patienta quelques secondes comme à l’affût d’une nouvelle mission de son employeur mais rien ne vint. Au lieu d’entendre la voix mielleuse glisser des lèvres fines du paladin d’Halone, il vit ses sourcils s’arquer et sa tête faire un mouvement incompréhensif :
-          «  Qu’est-ce que tu attends ? »
-          «  Donne-moi un autre contrat. »
Les paupières du métisse se plissèrent et il considéra un moment le chasseur avant de lui dire d’un ton doucereux :
-          «  Je n’en ai pas d’autres. Ils ont tous été accomplis ou pris par les autres membres de notre joyeuse compagnie. » Il vit le visage de son employé se crisper de frustration et son regard se durcir – il le devinait malgré la lourde capuche rabattue sur le sommet de son crâne. « Je peux t’envoyer en renfort peut-être, mais le temps que tu arrives sur place avec ton dindon, les créatures seront certainement abattues. »
Un grognement de colère étouffée remonta le long de la gorge du lancier alors que son poing ganté se resserrait sur la table. Il n’aimait pas qu’on désigne sa monture pour ce qu’elle était mais il ravala toute remarque à ce sujet et insista  :
-          « N’importe quoi fera l’affaire. Un béhémot, des coeurls, des vers de sable. Je prends tout. »
-          « Vous avez abattu le dernier béhémot dangereux du Coerthas il y a quelques semaines. Ukiyo refuse qu’on touche aux coeurls, quand bien même ils seraient dangereux. Quant aux vers des sables … Sérieusement ? »
-          « Qui peut bien se soucier des caprices de ce gosse ? » cracha le miqo’te.
-          « Si jamais j’autorise la chasse aux coeurls, je perdrai « ce gosse ». Je préfère passer le prestige d’abattre une Regina et sa meute à quelqu’un d’autre plutôt que de perdre de vue ce petit. » expliqua sèchement Eligos. « Prends plutôt du temps pour te reposer en attendant que d’autres bestioles prolifèrent. Je n’ai rien à te proposer. »
-          « Alors donne moi d’autres proies plus petites. » persista-t-il. « Des loups. Des bombos.  Des souris du néant profond. Qu’importe. »
Le paladin croisa les bras avant de s’adosser contre la chaise de fortune de l’auberge où ils s’étaient donné rendez-vous. Spectral n’était pas homme à se soucier des petites chasses mineures, il avait dépassé ce stade depuis plusieurs mois maintenant. Il l’avait vu devenir un traqueur avide de proies toujours plus dangereuses et se désintéresser des petites créatures mineures qui ne posaient jamais de réels problèmes. Il était facile de deviner ses motifs en général. Tout ce que le Miqo’te faisait de ses journées était destiné à détourner ses pensées des pensées noires qu’il ruminait sans discontinuer. Pourtant, lorsque les missions étaient accomplies, il était courant de voir le chasseur disparaître et se complaire dans sa mélancolie morbide. Un tel excès de zèle était inhabituel.
-          « Serais-tu en manque d’adrénaline ? »
-          «  J’ai besoin d’argent Elly. Donne-moi quelque chose à faire. »
-          « D’ordinaire, on me demande une prime de chasse, pas plus de travail. » s’amusa le chevalier. « Il me semble t’avoir amplement rétribué pour tes derniers exploits alors dis-moi … Dans quel genre d’excentricités et fumisteries comptes-tu dépenser mon argent cette fois-ci. Courses de poulets, alchimie illicite ou pseudo-magie ? »
Le miqo’te garda le silence, laissant la question de son employeur en suspens. Il semblait s’agiter sur sa chaise comme la première fois où ils s’étaient rencontrés. De toute évidence, Spectral pesait à nouveau le pour du contre à répondre. Ce n’était qu’une question de secondes avant qu’il ne lui avoue vouloir investir dans le dernier courant de magie en vogue pour les nuls qui faisait miroiter monts et merveilles à tous les déficients en éther du continent. Devant le mutisme agité de son employé, le paladin commença à s’inquiéter :
-          « Ne me dis pas que tu comptes réellement investir dans la magie bleue ? C’est une arnaque. Tu ne tireras rien de cette arnaque hormis la honte d’être tombé dans ce grossier attrape-nigaud. »
La silhouette du chasseur cessa enfin de s’agiter mais sa mâchoire et son poing restaient désespérément contractés. Le sang-mêlé allait abandonner l’affaire quand le miqo’te porta ses deux mains gantées vers son front et découvrit sa tête de la lourde capuche qui le dissimulait. Ses pupilles devenues blanchâtre se relevèrent pour croiser le regard interloqué du Paladin :
-          « Je ne suis pas sûr que l’argent te soit d’une quelconque utilité pour … quoi que ça puisse être. Tu as besoin de soins. »
Eligos se rassit en écoutant ce que le chasseur avait à dire, tout en observant sa peau étrangement grisée et craquelée.
-           «  Je suis allé à Gridania, leur Padjal m’ont dit que leur magie ne ferait qu’empirer les choses. Les astromanciens ont baragouiné quelque chose sur des portes dans le ciel et des perturbations de je ne sais quoi sans rien résoudre. Ils ont juste aggravé les choses. Ils n’étaient pas utiles. »
Le miqo’te parlait plus lentement que d’habitude, et ce faisant, il défit sa cape et enleva la chemise qu’il portait pour dévoiler sa peau semblable à de la pierre, fissurée par endroit depuis ses doigts jusqu’à la base de sa machoire.
-          « … Et la gamine qui te suit, ne verse-t-elle pas dans la magie elle aussi ? » suggéra le chevalier en examinant les fissures qui faisaient lieu de cicatrices sur la peau durcie du lancier. L’éther du miqo’te était entièrement perturbé. De toute évidence, il avait offensé le mauvais adversaire et cet adversaire s’était fait une joie de lui faire payer.
-          « Si ses mentors Padjals ne savent pas résoudre le problème, elle ne le saura pas non plus. Elle ne fera que parler, me houspiller et s’inquiéter. Je n’ai ni envie de l’entendre à longueur de journée ni envie de la voir ou de me justifier. »
-          « Tu as croisé un catoblépas récemment ? »
Eligos ignora les justifications du miqo’te. Tout ce qui lui importait était qu’il préfère s’en remettre à lui plutôt qu’à la nuisance poilue qui le suivait. Sans oser toucher la chair à l’apparence de pierre, il remonta du regard la contamination grisée qui s’étalait depuis les doigts du miqo’te jusqu’à l’un de ses pectoraux. A voir comment Spectral arrivait à mouvoir malgré les signes évidents de pétrification était un cas atypique, il le concédait. Il entendit l’autre grogner un non sans pour autant s’expliquer sur ses dernières rencontres et soupirer d’impatience : 
-          « Tu ne pourrais pas utiliser ta magie ? »
-          « Non. » grogna à son tour Eligos. « Tu es maudit, ce n’est pas de ma clémence dont tu as besoin mais celle de celui que tu as offensé … ou d’une Croix pour lever la malédiction mais elles ne courent pas les rues. »
-          «  Ou je pourrai payer le voyage jusqu’à Sharlayan et demander les soins des Sages. »
Il dévisagea alors sans vergogne le miqo’te aux yeux blancs et à la sclère grisée.
-          « Les contrats que je te donne permettent d’éviter ce genre d’incidents Spectral. Chasser dans des environnements contrôlés ce qui a besoin d’être chassé. Quand bien-même j’aurai des contrats à te confier, tu ne peux pas aller combattre dans ton état c’est irresponsable. »
-          « J’ai besoin de travail, et je suis en état de le faire. » s’entêta le chasseur. «  Plus vite tu me donneras quelque chose à abattre, plus vite je pourrai me soigner. »
-          « Par Halone, dis-moi où tu es allé que nous puissions faire une enquête. Je te donnerai ton argent. »
-          « Je ne veux pas de ta charité Eligos. » se vexa le lancier.
-           «  Réponds-moi crétin. » ordonna le métisse.
Eligos élevait rarement la voix et les insultes étaient encore plus rares. La combinaison des deux suffit à faire se tendre le miqo’te comme un chaton face à sa mère étrangement. La mâchoire de Spectral se desserra, ses oreilles s’abaissèrent honteuses et il n’eut pas le courage d’affronter le regard d’acier qui le scrutait. A demi-mot il avoua :
-          « Le Palais des Morts. Il y a des êtres du néant là-bas et… »
-          « Oui. Je sais. » le coupa l’autre. « Ce ne sont que des parasites de rang inférieurs qui grouillent là-bas. Ils ne connaissent pas l’art de la malédiction. »
-          « Il y a aussi des morts-vivants dans les étages inférieurs. » poursuivit le lancier. « Des morts-vivants et des êtres du néant ne surgissent pas de nulle part en aussi grosse quantité. J’ai voulu voir d’où ils venaient. »
Il n’y avait pas de mots qui venaient à l’esprit du Paladin pour décrire l’incroyable stupidité dont pouvait faire preuve son meilleur chasseur parfois. Il le savait solitaire et persuadé qu’une mort noble ne pouvait se faire qu’au combat, lance à la main contre un adversaire coriace. Aussi ne s’étonnait-il pas de le voir partir seul pourchasser des bêtes qui auraient tôt fait de le briser au moindre faux pas. Il le savait parfois idiot à vagabonder là où ses pas le menaient. Il s’était égaré sur des territoires dangereux pour des raisons stupides des dizaines de fois. Voir la naissance d’un bandersnatch, la migration des mammouths « au plus près », savoir si les pères bombo résultaient d’une agglomération et fusion des bombos bleus. Mais aller se donner en pâture aux créatures du néant qui s’étaient appropriées le Palais des Mort pour voir d’où elles pouvaient bien venir, c’était une première.
-          « Laisse-moi deviner. Ils apparaissent depuis des portails. »
-          « Oui. Mais il y avait aussi un mage qui les invoquait. »
La curiosité du paladin fut piquée au vif.
-          « Un mage qui invoque des familiers n’est pas réellement une menace Spectral. Les diablotins sont tout au plus des singes volants qui volent l’éther des proies des créatures bien plus puissantes qu’eux des qu’elles ont le dos tourné. »
Spectral fronça les sourcils. Il ignorait que le Paladin connaissait le comportement des êtres du néant, ce n’était pas un sujet commun à Ishgard et ce n’était pas le genre de proies qu’il faisait traquer à ses hommes. A vrai dire, Spectral n’avait jamais vu un seul mandat demandant d’éliminer des êtres du néant émaner d’Eligos.
-          «  C’était un nécromancien Eligos. Il invoquait autre chose que des diablotins là-dessous. J’ai juste voulu discuter de son Art avec lui mais il a envoyé ses créatures. Je les ai abattues et il a profité de l’affrontement pour s’enfuir. J’ai fouillé son bureau et j’ai trouvé un parchemin et un sceau. »
-          « Et comme toute personne censée ne sachant pas manipuler l’éther tu as lu le parchemin en te plaçant dans le sceau n’est-ce pas ? Un sceau de quelqu’un que tu as identifié comme nécromant. »
Les oreilles déjà baissées du Miqo’te s’affaissèrent plus bas encore. Il tenta de se justifier maladroitement en remettant ses habits :
-          « Il invoquait les âmes des défunts. J’ai pensé que peut-être je pourrai faire pareil et parler av… »
-          « Tu es un demeuré irresponsable. »
Le Paladin se releva de son siège pour s’approcher du miqo’te. D’un geste sec il l’aida à se relever et remis sans ménagement la capuche sur la tête du chasseur qui le suivit en silence. Ils errèrent un moment dans les rues d’Ishgard, sans que le métis ne lui adresse la parole. Ils passèrent par des rouelles détournées pour arriver jusqu’à un lieu que Spectral ne reconnut pas. A l’abri des grandes tours et ponts de pierre pavée de la cité, il crut d’abord avoir été conduit dans les plus bas quartiers de Brouillasse. Il ne venait pas souvent par ici. Eligos le tira d’un coup sec vers une ruelle étroite qui se finissait en cul-de-sac et le plaqua contre un mur lorsqu’un chevalier en patrouille passa par le chemin principal.
Apparemment, quoi qu’ils aient à faire ici, ça n’était pas quelque chose d’officiel.
Malgré l’argent qu’il lui avait promis en échange de la vérité, Spectral savait qu’Eligos n’avait pas des fonds inépuisables. Les derniers contrats avaient été onéreux en frais et en primes – et il le savait, ses dernières cibles étaient abattues pour satisfaire la seule volonté du Paladin. Les demandes n’émanaient ni du Clan ni des quelques privés privilégiés qui finançaient la Compagnie de la Plume Noire. Spectral redoutait que les Valraven aient épuisé les fonds qu’Eligos avait constitué à force de négocier primes et frais à rembourser. Le miqo’te craignait qu’il l’ait emmené pour assurer sa garde le temps de faire crédit auprès de personnes peu recommandables pour honorer le paiement des informations.
Plusieurs minutes passèrent alors que le gant de fer empêchait toute parole du miqo’te fiévreux plaqué contre le mur par la silhouette du Paladin qui le dominait. Enfin, l’étreinte se libéra et Spectral allait demander des comptes d’un air rageur mais il se ravisa, incompréhensif, lorsqu’Eligos défit l’un de ses gantelets et se servit d’un couteau finement ouvragé pour entailler ses doigts et tracer des signes de sang sur la lame noire de son épée. Il ne fallut que peu de temps avant qu’il n’entende l’ouverture d’un portail puis de pas vers le fond de l’impasse.
Ses pupilles blanchâtres alternèrent dans l’incompréhension la plus totale d’Eligos vers l’inconnu masqué qui était sorti de nulle part depuis ce qui semblait être un portail du néant.
-          « Je vous avais dit de me faire venir lorsque tous les contrats auraient été exécutés Ser. Il me semble que certaines clauses sont encore à honorer. » le réprimanda l’homme au masque rouge.
Spectral observa le paladin dans l’espoir qu’il lui dise de qui il s’agissait mais ce dernier l’ignora. Son regard blanchâtre passait d’un homme à l’autre dans l’espoir de comprendre.
-          « Mon compagnon est sous l’emprise d’une malédiction. Il me faut le soigner ou notre accord ne pourra être rempli. »
-          « Vous en avez d’autres pour remplir ces objectifs. »
-          « Il est le seul qui puisse abattre la cible que vous nous avez confiée. Vous seul êtes à même de le soigner sans que des indiscrets ne se mettent à poser des questions. »
L’homme au demi-masque tourna son regard sur le miqo’te sur la défensive et s’approcha de lui. Il usa de magie pour ordonner à Spectral de dévoiler les parties malades de sa peau sans qu'il ne pose de questions ou ne se rebelle. Son sort exécuté, il ne laissa pas le miqo'te s'insurger de l'emploi de la magie contre son gré pour le faire s'exécuter lorsque demander aurait suffi. Le mage plaça la paume de ses mains face à face et concentra son éther pour faire apparaître un petit cristal violacé en forme de croix au creux de ses mains. Eligos se décala d’un pas rapide de l’objet invoqué et du miqo'te en lui intimant de rester tranquille en l’entendant feuler contre l’inconnu qui usait de magie contre son gré.
Les poils hérissés, le chasseur eut bien du mal à écouter le chevalier mais il se fit violence pour obéir. Il ne comprenait pas, mais il prit sur lui de lui faire confiance et cet acte de subordination volontaire surprenant et immédiat arracha un sourire à l’homme masqué :
-          « Vous l’avez bien éduqué … »
-          « Ce n’est pas un animal, il me fait juste confiance. » le corrigea le chevalier – qui n’en pensait pas pourtant pas moins. Voir un Guerrier de la Lumière lui obéir sans poser de question le grisait plus que de raison. 
Le petit cristal se mit à briller et un lien sombre se créa depuis la roche teintée jusqu’au miqo’te qui déglutit difficilement lorsqu’il sentit l’accroche éthérée sur lui. Peu à peu, le lien se renforça mais la conscience du miqo’te eut du mal à résiter à l’échange particulier entre lui et le cristal qui tournait à la manière d’une roue à mesure que le lien croissait. Chaque seconde passée à absorber la contamination grise menaçait de le faire défaillir, comme si son énergie était aspirée de concert avec celle de la malédiction.
Enfin, alors qu’il se sentait s’évanouir, le lien se brisa violemment et lui arracha un cri de surprise douloureux. La pétrification s’était atténuée. Ses yeux reprirent des couleurs. Les fissures se colmatèrent et reprirent l’apparence des cicatrices qui barraient par endroits la peau du miqo’te
-          « Qu’est-ce que … ? » demanda-t-il, encore sonné par l’effort magique.
-           « Une croix. C’est le nom qu’on donne à ces cristaux violets. Des artéfacts créé par l’Ancienne Magie pour absorber les maux des Malédictions. »
Il allait remercier le soigneur et Eligos lorsque l’homme masqué invoqua à nouveau son portail sombre et disparut sur ces mots : 
-          « Prenez-bien soin de celui-ci. Nous aurons besoin de ses services pour éliminer certaines créatures. Considérez ce service comme le salaire d’un des contrats que nous vous avons confiés Ser… »
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◀ 3 MARS ▶ Les Trésors De La Foi
Car tu n'abandonneras pas mon âme dans le sépulcre, et tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Psaumes 16:10
Non abandonnés à la mort
Cette parole a été accomplie dans la personne du Seigneur Jésus. Mais elle s'applique aussi, en une certaine mesure, à tous ceux qui sont en lui. Notre âme ne sera pas abandonnée après qu'elle aura été séparée de son enveloppe, et notre corps, lors même qu'il entre en corruption, sera ressuscité. C'est sur ce sens général plutôt que sur l'application littérale du texte que nous attirons l'attention de nos lecteurs. Notre esprit peut descendre si bas qu'il nous paraît être plongé dans les abîmes de l'enfer; mais Dieu ne nous y abandonnera pas. Il peut nous sembler que notre âme et notre coeur soient aux portes de la mort; mais il ne pourront y rester. Cette mort intérieure à la joie et à l'espérance peut aller très loin: elle n'atteindra pourtant jamais au dernier extrême du sombre désespoir. Nous pouvons être bien bas, mais pas plus que ne le permettra le Seigneur; nous pouvons être enfermés pour un temps dans le donjon du doute, mais nous n'y périrons pas. Si noire que soit la nuit, l'étoile de l'espérance est encore dans le ciel. Le Seigneur ne nous oubliera pas et ne nous abandonnera pas à l'ennemi. Demeurons dans cet espoir. Nous avons affaire avec celui dont la miséricorde dure à toujours et, de la mort, de l'obscurité et du désespoir, nous renaîtrons sûrement par lui à la vie, à la lumière et à la liberté. - Lire plus ici :
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