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windapapillon · 1 year

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Le jour où j'ai décidé de quitter Toulouse (partie 2)

Pour en revenir aux péripéties que j'ai rencontrées en choisissant de déménager à Marseille, le chaos a commencé lorsque je suis arrivée dans cette fameuse colocation à l'amiable. Tout s'est écroulé rapidement en fait. J'ai sentis une mauvaise énergie dirigée d'eux vers moi. J'avais l'impression qu'ils avaient prémédité quelque chose contre moi. Ils voulaient me faire payer plus cher ma part que la leur, et ça me suffisait pour me dire que je devais partir d'ici rapidement. Je ne voulais laisser personne saboter mes projets. Saboter la réussite que j'allais manifester dans cette ville. Alors je suis partie de façon précipitée. Là encore, j'ai fais une erreur.

J'ai toujours été impulsive d'aussi loin que je me souvienne. J'ai toujours laissé les émotions prendre le dessus sur la raison. Je n'ai jamais voulu remettre en question ce trait de ma personnalité car j'avais le sensation qu'il me protégeait. En réalité il me desservait. Et c'était l'heure de changer.

J'ai décidé de partir, je suis allée à l'hôtel. J'étais dans une rage noire. Contre l'Univers tout d'abord, à qui j'avais fait confiance en me jetant dans le vide. Et puis à moi, pour avoir pris la décision de quitter mon petit cocon trop rapidement.

De là, je suis allée d'hôtel en hôtel, sans savoir de quoi demain serai fait. J'ai passé des nuits dans les foyers du 115 de Marseille où une misère comme je n'en avait jamais vue était présente. J'ai dû faire face à la jalousie et l'aigreur de ces gens qui ne font rien pour s'en sortir et donneraient leur âme pour vous faire croire que c'est vous qui faites ça, vous voyez de quelles genres de personnes je parle ? Le truc c'est que quand on est dans ce genre de situation, c'est à dire quand on doit attendre 20h pour appeler le 115 et savoir si ils ont une place pour que vous puissiez passer la nuit au chaud, et que par dessus le marché on vous envoie des attaques de parts et d'autres, il faut vraiment avoir l'âme d'une guerrière pour vous en sortir. J'avais la rage. Tout ce que j'aurai voulu c'était pouvoir remonter le temps et prendre des meilleures décisions, mais quoi qu'il en soit, c'était fait, donc je devais me sortir de ce trou quoi qu'il en coûte. Et je peux vous assurer que le 115 c'était de la rigolade comparé à ce qui allait arriver.

Au bout de quelques jours et de quelques CV déposés sur Indeed, j'ai trouvé un job et les directrices de ce job ont "gentiment" proposé de m'aider en m'hébergeant. Je croyais être sortie d'affaire. C'était vraiment intense car j'étais déjà bien fatiguée des semaines qui précédaient , entre les kilomètres à porter toutes mes affaires qui n'étaient pas prévues à la base pour se déplacer si ce n'est de la gare jusqu'à l'appartement initial. Je vous laisse imaginer le poids... Enchaîner avec un boulot (surtout avec les enfants), me demandait beaucoup de ténacité et j'étais un peu en mode robot j'avoue. J'avais l'impression qu'il y avait comme un brouillard devant mes yeux. Je sentais que je ne vivais pas ma vie, ce n'était pas comme d'habitude, c'était vraiment étrange et même moi qui suis à l'aise avec les mots ai du mal à le décrire. Au bout de quelques jours ils ont décidé de ne pas me garder car j'étais soi-disant "trop hautaine, trop nonchalante". Bon, je peux entendre et accepter la critique, je peux me remettre en question quand il est nécessaire, mais là, je pense que c'était tout simplement de la jalousie ou une incompréhension face à ma personne. Je dégage une énergie et une présence particulière due à tous le travail que j'ai fait sur moi lors de mon parcours initiatique de retour à soi. Donc derrière cette présence assurée et charismatique il y a évidemment des heures de travail et de souffrance. Mais bref, ces personnes ne le savent pas. Et beaucoup le jalousent, parce qu'après l'avoir jugé en public elles viennent essayer de le voler en privé. Je ferai un article là dessus car on fait forcément face à ce type de personnes lorsqu'on travaille sur soi et que l'on est dans l'authenticité vis à vis de soi et des autres. Ca ne veut pas dire qu'on ne porte pas de masques et que l'on n'a pas nos propres failles. Ca veut dire qu'on à à cœur de les transcender pour trouver le bonheur qui ne viendra pas tout seul dans nos vies car c'est à nous d'aller le chercher. Ou plutôt, c'est à nous de faire le nécessaire pour s'ouvrir au bonheur, car il est partout, tous le temps, en réalité...

Ils ont décidé de ne pas me garder au travail car je pouvais faire trop d'ombre à ces personnes. Je le savais pertinemment, même si le doute commençait à m'assaillir. Et pour être tout à fait honnête, j'ai commencé à perdre confiance en moi à ce moment là. Je ne dis pas que j'avais une confiance en moi complètement guérie mais en tout cas j'avais fait un chemin incommensurable si on devait comparer à là d'où je venais. Les filles ont décidé que je devais partir aussi. Et là, j'ai chuté.

J'étais arrivée dans cette ville, tout s'était écroulé alors que je ne m'y attendais pas. J'avais réussis à remonter, et tout s'écroulait à nouveau. Je n'avais plus l'énergie, plus la force, plus la volonté... Je n'avais plus d'endroit où dormir, ils n'avaient plus de place pour moi au 115. Alors j'ai décidé de prendre un train et voir où le vent me mènerait. Lorsqu'on est coincé quelques part il faut bouger. Je n'arrêtais pas de me dire "le mouvement, c'est le changement". Et c'est vrai, ça fonctionnait, à chaque fois. Dans mes lourdes péripéties j'ai eu beaucoup de chance. Je sais que j'ai été protégée par l'univers, je n'ai pas dormis une seule fois dehors, ils ne m'ont pas laissé tomber, pas un instant.

J'avais donc décidé de prendre un train et je me sentais renaître. C'est vraiment une expérience particulière et rien que pour ça je ne regrette pour rien au monde d'être passée par cette étape de ma vie. Vous imaginez ? Vous n'avez pas d'argent, vous allez monter dans un train dont vous allez choisir la destination au feeling, vous ne savez pas où vous allez dormir le soir et pourtant, vous sentez un sentiment de plénitude profond, qui remplis tous les vides, vous fait sentir légère, vous ne ressentez aucun doute, aucune peur… Le calme n'a pas duré longtemps puisque sur la route j'ai croisé un homme qui travaillait dans une cantine du fameux travail. On a discuté, il m'a payé des verres, il m'a dit qu'il allait m'aider. Je savais que j'étais entrain de renoncer à ma liberté. Mais j'ai choisis de le faire en mon âme et conscience. Il m'a payé l'hôtel le premier soir et le lendemain il m'a lâchée. J'étais donc à nouveau livrée à moi-même.

Un jour, j'étais dans la rue entrain d'attendre qu'un miracle tombe du ciel, et un homme m'a abordé. Il m'a offert un thé et de la même façon que le précédent on a discuté, il m'a proposé de m'aider et j'ai accepté bien que je sentais que ses plans étaient foireux. J'ai quand même voulu essayer. Je ne sais pas qu'est-ce que je m'attendais à voir. En même temps l'Univers m'avait dit de rester là. Et oui, c'est complètement fou, mais oui l'Univers peut vous faire passer par des choses un peu barbares des fois quand vous ne voulez pas vous ouvrir à certaines réalité et vous rendre à certaines évidences vous concernant. Donc encore une fois il m'a "payé" l'hôtel, un hôtel vraiment miteux mais je me disais que je n'allais pas me plaindre parce qu'au moins je savais où dormir. La soirée a passé, il m'a proposé de prendre un cachet, ça ne m'a pas mis la puce à l'oreille… Au bout d'un moment il a commencé à m'agresser et me violer.

Le lendemain, j'ai décidé de quitter Marseille, pour de bon cette fois.

Il y avait une autre question que je me posais maintenant c'était : Est-ce qu'il y a quelque chose que je ne faisais pas correctement pour me retrouver dans ce genre de situations, ou est-ce que je devais passer par là pour me construire les armes nécessaires pour accomplir les missions qui m'attendent dans le futur ? En réalité, les deux. Oui. J'avais besoin de vivre tout ça. J'avais besoin de me prouver de quoi j'étais capable. J'avais besoin de me renforcer et obtenir les ressources nécessaires pour mes futurs combats. J'avais besoin de voir certaines choses telles que la misère présente à Marseille afin de m'ouvrir au monde et savoir pourquoi, et pour qui je voulais me battre dans ma vie. Quels actions je voudrai mener plus tard. J'avais besoin de ça, pour avoir la dalle de réussir, pour avoir le courage de me donner les moyens d'accomplir ce que je souhaite accomplir. Mais j'avais également besoin d'ouvrir les yeux sur ma réalité. Je me plaignais de ne pas obtenir ce que je voulais dans ma vie, mais quels étaient ces choix que je faisais qui m'empêchait de l'obtenir en réalité ? Où est-ce que je me leurrais ? Ou au contraire, où est-ce que j'avais raison et devais rester fidèle à mon instinct ?

Aujourd'hui, plus rien ne peut m'arrêter. J'ai besoin de réussite, et de justice. Ce monde m'a tellement déçue qu'aujourd'hui plus rien ne pourra m'empêcher d'être heureuse et de rayonner. Je me suis battue pour ce bonheur, je me suis donné les moyens d'atteindre cette paix intérieure. Et nombreux sont les gens qui voudraient le détruire, nombreux sont les gens qui voudraient le voler, nombreux sont les gens qui ne veulent pas te voir briller. Je ne les laisserai pas faire. Je ne les laisserai pas éteindre les étincelles qui donnent de l'espoir à ce monde car c'est ce pourquoi je me bat. Car ils ont tort de penser qu'il n'y aucun espoir. Ils pensent qu'ils ont tous les droits sur autrui. Ces gens choisissent la facilité et voudraient que tous le monde fasse de même pour se donner raison. Si on laisse les gens faire, ils détruisent tous ce qu'il y a de beau dans ce monde. Tout ce qui fait que la vie est belle, tout ce qui fait que la vie a un sens.

Alors c'est le corps tout meurtri de l'agression que j'ai subis il y a deux jours que je reprend des forces pour construire la vie qui m'inspire. La vie que je rêve de vivre depuis longtemps. Une vie faite de réussite sur tous les plans. Epanouissante et inspirante pour moi et les autres. Une vie remplie de partage, de chaleur humaine, une vie remplie de feux d'artifices. Je sais pourquoi je me bat, je sais qui je suis, et je ne laisserai plus jamais des clowns me rabaisser et éteindre ma lumière. Je ne laisserai plus jamais des clowns m'empêcher d'aller où je veux aller. D'accomplir ce que je souhaite accomplir. Et surtout, surtout, je ne les laisserai plus jamais m'empêcher d'écrire, et de dire la vérité. Ils ne couperont plus jamais mes ailes. C'est finit.

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