Tumgik
#fatigué de vivre
coolvieilledentelle · 10 months
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VIRTUELLEMENT SENSIBLE...
Le virtuel peut ronger de l’intérieur. Il peut tuer à petit feu...
Sur la toile, on aime, on se « like » mutuellement, on se découvre... On s'aime et on se tue petit à petit... On exprime nos rêves, nos envies, nos angoisses, nos peurs... Mais isolés dans notre sphère réelle, on se retrouve seul !
Pas de réconfort, pas de regard tendre, ni de caresses. Il n'y a que les mots et leurs immenses pouvoirs. Les mots et les maux...
Face à nous mêmes, il n'y a que notre propre reflet dans ce miroir. Usés, fatigués par tant d'épreuves. Je suis las de tant de combats, les cernes se dessinent sur mon visage.
'' Je voudrais, j'aurais aimé '', ce sont des mots que nous écrivons tous. Sur cette toile, nous vidons ce que nous avons sur le cœur. Mais en déversant sur le web nos surplus de sentiments, nous oublions que nous éclaboussons les autres de nos ondes positives, négatives, de notre énergie.
Ces autres, ces « amis » si virtuels qu'ils soient que l'on voudrait rencontrer ou réconforter... Ils n'existent pas dans nos vies, mais ont une place dans nos cœurs... Ils sont là, on ne les réconforte pas comme on le voudrait, mais par la magie de nos échanges, on arrive un petit peu à améliorer leurs quotidiens !
Le désir d'établir des contacts est ancré dans la nature humaine. L'attirance est le fruit de notre chimie interne. Nous produisons des hormones qui créent l'intimité. Nous créons des ponts neuronaux qui relient, d'un cerveau à l'autre, d'un cœur à l'autre. Une fois formés, ces liens ne peuvent être rompus.
Nos cerveaux, nos systèmes nerveux tout entier sont conçus pour que nous tissions des liens profonds et durables... Briser ces connexions peut avoir de terribles conséquences...
Chaque jour, par nos partages, on arrive à dire à l'autre, qu'il soit proche ou qu'il soit loin : « Je suis là ! Et je pense à toi ! » « Ne lâche pas ! Tiens bon, courage, Je t'aime ! »
Mais le virtuel, possède également le pouvoir d'éloigner les cœurs... Un mot de plus, ou peut-être un mot de trop et c'est toute une phrase qui peut être lue dans un autre sens que celui que le cœur voulait exprimer, quiproquos, amalgames...
Tout s'enchaîne, tout doit aller vite, de plus en plus vite, nous ne prenons même plus le temps de vivre, à l'image de cette société aux profonds abîmes, aux valeurs oubliées. Et qui nous a conditionnés à ne plus penser par nous mêmes, qui nous a enseigné à privilégier le fast food émotionnel, l'avoir ayant pris le pas sur l'être, la surconsommation n'ayant d'égale que le paraître...
Alors le cœur triste et gros, le lien même par l'intangibilité du virtuel se brise. On clique sur le fatidique « supprimer » ! Mais même si virtuel qu'il soit, un lien du cœur reste égale à lui-même.
Le cœur n'arrive pas à faire la différence entre le réel et ce qu'il n'est pas. C'est l'aspect basique de l'humain...
Parfois, je sais que je suis perchée haut, que je peux sembler si solitaire ou provenir d'une autre planète. Je suis comme je suis, pragmatique, entière, authentique, unique et sincère.
Quand j'écris, je n'ai pas cette censure qui provient très souvent de la peur de ce que peuvent penser les autres. Mes mots sont « brut de cœur », sans artifice... Sans arrière pensée.
Mes mots ne sont que des mots qui proviennent du fond du cœur, avec une authenticité et une entièreté sans égales. Je sais que nous sommes loin, que peut-être, nous ne nous connaîtrons jamais.
Cependant si tu lis ces quelques mots amis Tumblr..MeWe..Facebook ou ami « liker »... Sache que je pense à toi... Que j'essaye à chaque instant d'avoir le cœur comme une jolie fleur, de m'ouvrir à ce monde si froid et à la fois si envoûtant mais il y a des moments qui me rappellent que je ne suis qu'une femme faite de chair et de sang, aussi imparfaite soit-elle.
Je ne suis pas parfaite, je n'aspire pas à le devenir, loin de là... Et heureusement !!!
Le virtuel ne dispense pas d'être vrai et authentique. Du virtuel... Au réel, Quand les mots touchent, au delà des touches...  
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e642 · 13 days
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Plus le temps passe avec mon mec, plus j'ai l'impression qu'on se staff nos journées. Pas de mots mignons. Juste un "aujourd'hui j'ai fait ça, ça et ça", "d'accord super". Mdrrr. C'est littéralement les échanges vides que je déteste. Jpourrais avoir courru un marathon sur les mains qu'il ne le saurait pas, il ne demande pas. Une liberté si peu mise à profit, ça me donne presque envie de faire des dingueries. Jme dis qu'il a de la chance que j'ai pas de potes et que je sois fatiguée h24 et casanière, sinon jpense ça m'aurait arrangé qu'il ne me demande pas le contenu de mes journées. Je trouve ça fou qu'il n'y ait que moi qui sois au courant de ce que je fais de mes journées. Enfin non, c'est le principe de vivre sa vie mais on est tellement sollicité tout le temps que c'est étonnant que jamais personne ne puisse s'intéresser à ce que je fais genre. C'est plus de l'étonnement que de la tristesse. Ça ne changerait rien. Juste des fois grave envie de rac un truc drôle mais bah ya dégun quoi. C'est peut-être ça l'isolement ?
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jeanchrisosme · 2 months
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Vous n’êtes pas toujours fort tous les jours, et ce n’est pas grave. Je sais que parfois vous vous sentez tellement épuisé par votre vie et que vous ne pouvez tout simplement pas trouver le courage de vous battre pour vos batailles silencieuses. Je sais que parfois vous pensez que la vie est injuste envers vous et que vous voulez juste arrêter de vivre. Et je sais que parfois on se sent si faible qu’on n’a même pas envie de se réveiller tous les matins. Je veux que vous sachiez que ce n’est pas grave. Vous n’avez pas besoin de vous forcer à être fort lorsque vous êtes déjà en train de vous effondrer. C’est normal d’être vulnérable parfois. Vous n’avez pas besoin de vous faire croire que vous allez bien, même si la vérité est que vous êtes loin d’être bien. Vous n’êtes pas toujours fort tous les jours, et ce n’est pas grave. Parfois, il suffit de respirer et de se reposer. Faites une pause pendant un moment et soyez vulnérable. Aucun problème. Même la personne la plus forte pleure quand elle est fatiguée. Je veux que vous sachiez que vous n’avez pas besoin de cacher toutes vos peurs et votre tristesse juste pour avoir l’air fort devant tout le monde. Ce n’est pas grave de ne pas être fort. Il n’y a pas de mal à admettre que vous n’en pouvez plus. Et un jour, j’espère que vous vous rendrez compte que, que vous soyez fort ou non, vous êtes toujours digne.
Shiori X
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perduedansmatete · 1 month
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ce que j'ai oublié de dire de ce week-end c'est que j'ai encore pleuré à cause des mêmes trucs bourrée dans la salle de bain avec elyas, après avoir vomi je lui ai dit que je buvais trop mais que j'essayais d'arrêter (pas de boire mais de boire trop régulièrement pour supporter la journée) et de là je lui ai raconté plein de trucs je lui ai dit pourquoi je me mettais dans cet état lamentable selon moi, que je pouvais plus me voir aussi, que j'avais du mal à trouver ma place dans cette famille en repensant notamment aux dernières réflexions de mon grand-père qui ont accentué le fait que je ne peux plus me voir, il m'a dit que je cachais bien mes émotions mais qu'il avait vu que ça n'allait pas toute cette journée, je lui ai parlé des évènements récents et plus anciens qui me gâchent la vie, lui aussi m'a parlé du même sujet, de ce qu'il a vécu qui rejoint beaucoup de mes expériences bien qu'il m'ait dit qu'il ne ressentait pas les choses de la même manière et que ça ne l'avait pas marqué comme ça a pu me le faire, puis de là on a encore parlé de ma sœur car je crois que j'avais fait le lien entre ma réaction à certaines choses et la manière dont ma sœur m'a toujours traité, j'en avais déjà parlé avec Y la semaine dernière pour je ne sais plus quelle raison, je lui avais dit des trucs que je ne dis jamais et il m'avait répondu quelque chose genre « désolé mais ta sœur c'est une vieille meuf » puis qu'il comprenait mieux beaucoup de mes réactions et de mes ressentis enfin qu'il me comprenait beaucoup mieux tout court à la lumière de ces quelques trucs, là elyas m'a dit genre « elle n'est pas toxique mais elle est carrément égocentrique » puis qu'il avait vécu des relations tellement toxiques que ses comportements c'était en quelque sorte du pipi de chat pour lui même si ça l'affecte quand même et ça m'a fait tellement de bien de parler de tout ça avec lui, tout comme à lui qui m'a envoyé un message dans lequel il a écrit que ça lui avait fait du bien de parler de certains choses et qu'on partage des ressentis en commun sur la vie ou à propos de ma sœur, qu'il se sentait plus compris et tout mais malgré tout le bien que ces deux discussions ont pu me faire ça recommence à trop tourner en boucle dans ma tête je fais de nouveaux liens et je suis fatiguée d'avoir grandi avec une sœur qui prend toute la place qui n'écoute pas les autres, qui ne pense qu'à elle, qui m'a fait vivre beaucoup de choses méchantes qu'elle aime bien raconter comme si c'était des anecdotes drôles qui ne m'avaient pas profondément traumatisé et je suis fatiguée de me dire que beaucoup de ma personnalité découle du fait que j'ai toujours du arrondir les angles avec elle depuis toute petite, que si tout le monde a toujours dit à nos parents c'est fabuleux vos filles ne se disputent jamais et s'entendent tellement bien c'est parce que je faisais tout (et je le fais encore?) pour ne pas qu'il y ait de disputes, que j'ai appris trop petite que ce que je voulais et que mes émotions ne comptaient pas tant que ça par rapport aux siennes (et à celles des autres par la même occasion) que si je voulais qu'on m'aime et que j'ai de l'attention il fallait que je fasse abstraction de ce que je voulais moi, puis qu'il y avait toujours plus intéressant que moi d'ailleurs et tout plein d'autres choses qui me font penser que oui si j'ai des parents à peu près convenables j'ai quand même douillé sévère avec ma sœur et que ça continuera puisque comme m'a dit ma mamie cet été « c'est trop tard tu as mal éduqué ta sœur » (oui c'est ma faute du coup apparemment d'avoir voulu que ma grand sœur m'aime autant que je l'aime et qu'elle en ai profité pour prendre le dessus sur moi)
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Éloge de la fatigue
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Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine, qu'avec cette vie que je mène je me ruine, que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer. Vous me dites enfin que je suis fatigué. Oui je suis fatigué, Monsieur, mais je m'en flatte j'ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate, je m'endors épuisé, je me réveille las. Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas ou quand je m'en soucie, je me ridiculise. La fatigue souvent n'est qu'une vantardise on n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit ! Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ? Je ne vous parle pas des tristes lassitudes qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude, n'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons… Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon lorsque l’on n’a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre cette fatigue-là est mauvaise à entendre ; elle fait le front lourd, l'œil morne, le dos rond et vous donne l'aspect d'un vivant moribond. Mais se sentir plier sous le poids formidable des vies dont un beau jour on s'est fait responsable, davoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains, savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain, savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source, aider une existence à continuer sa course, et pour cela se battre à s'en user le cœur… cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur. Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre, on va aider un être à vivre ou à survivre et sûr qu'on est le port et la route et le quai, où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ? Ceux qui font de leur vie une belle aventure marquent chaque victoire, en creux, sur la figure et quand le malheur vient y mettre un creux de plus parmi tant d'autres creux il passe inaperçu. La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste, c'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes c'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit, non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit c'est le prix d'un travail, d'une journée remplie, c'est la preuve aussi qu'on marche avec la vie. Quand je rentre la nuit et que ma maison dort, j'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort je me sens tout gonflé de mon humble souffrance, et ma fatigue alors est une récompense. Et vous me conseillez d'aller me reposer !Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez, si je m'abandonnais à votre douce intrigue mais je mourrais, Monsieur, tristement, de fatigue. Robert Lamoureux
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bachassclub · 3 months
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Piochée ces derniers jours chez Éric Ciotti, cette image légendée comme suit : '…nous allons faire décoller notre ville '. Nice, bien sûr. Les chabeuillois connaissent bien ce mode de recours propagandaire et néanmoins tintinophile, l'emploi de la même fusée, support de la même métaphore du 'décollage'. Devenue donc un topique LR, quand les sondages, eux, refusent précisément de 'décoller' et que la situation politique de ce parti est justement celle-là : l'apesanteur.
LE COUP DE MOU D'ALBAN PANO. Mardi 23 janvier, le Conseil municipal de Chabeuil présentait ses voeux à la population. Du monde au centre culturel, et on semblait enfin revenu aux jauges d’avant Covid, quatre cent personnes aux premiers décomptes. L’an dernier, seule l’équipe majoritaire avait été invitée sur scène par le maire de Chabeuil et cette entorse à la démocratie représentative locale, une faute de débutant, avait été sévèrement jugée en son temps : correction donc en 2024 où l’ensemble du Conseil Municipal des chabeuillois avait été plus justement et décorativement disposé sur l’estrade. Seule absente sur scène, Cécile Trempil, représentante et singleton du Groupe Le Chemin des possibles, qui, en matière de voeux, avait préféré assister à ceux du valentinois Jimmy Levacher (LFI, qui lançait à Valence sa campagne municipale pour 2026), qui venaient d’avoir lieu. Autre absence notable, celle des services techniques, dont on ne repérait que peu de représentants, d’autant plus isolés que l’élu qui s’occupe d’eux dans sa délégation, Stéphane Planta, était absent lui aussi. Stéphane Planta a pris du champ avec l’action municipale, on en reparle plus bas… Pour le reste, le public habituel : corps constitués, sous-préfet, mirlitaires zà lavalières, associations chabeuilloises, fiers notables et pompiers divers et variés. Et Nicolas Daragon, bien sûr, qui a très sûrement son rond de serviette féodal (LR) à Chabeuil. Sans oublier Nathalie Iliozer, binôme d’Alban Pano au Conseil Départemental, qui y a ses pantoufles (LR) et sa tenue complète de chaperon. Bref de l’ordinaire, assez pauvrement ritualisé cette année, sans tambours ni trompettes, comme on dit.
Non, la surprise est plutôt venue du discours d’Alban Pano, terne, morne, et marqué tout du long par de nombreux bafouillages et glissements. Un discours ‘savonné’, qui suivait ensuite sa pente de clichés et d’images convenues, pour un maire pas en forme, ça se voyait et s’entendait, fatigué, loin de la pop’politique enjouée à quoi les chabeuillois commençaient à s’habituer, loin de cet habituel (souvent incongru, mais parfois emballant, voire charmant) optimisme insouciant qui faisait jusqu’alors la ‘marque’ Pano.
Chabeuil a affaire d'ordinaire à un jeune maire fluide et à l'aise, énergique mais ce soir-là la ville découvrait son Pano sans allant et sans joie de vivre, au discours qui ne décollait pas de cette tristesse empesée et des lourdeurs de style qui vont avec, prononcé gorge sèche et voix éteinte.
Intermezzo : un court film de réclame au montage rapide, bien rythmé, où crépitaient les images archibattues de fusées, de feu d’artifice, de biquettes environnementales, photogéniques, et brouteuses, de Tintin, de Tintin et encore un peu de Tintin, obstinément imposé comme signature visuelle de Chabeuil, sur fond d’infantilisation de la ville, encore et toujours.Alban Pano était fatigué, voilà tout.
Après que son petit clip touristico-tintinophile ait échoué à relancer la cérémonie, à lui redonner un peu d’élan politique et de ressort programmatique, il devait poursuivre sur le même ton. C’était censé évoquer des projets et mettre l’année 2024 en perspective, bref, donner de l’allant à l’année qui vient, mais rien, ou si peu n’attachait plus au fond de la gamelle :
-Projet Cuminal (une salle audiovisuelle dans l’enceinte de l’ancienne école de Chabeuil), mais sans les images montrées au dernier Conseil Municipal. Dommage. Et sans le montant global annoncé (Dans son compte rendu, le Dauphiné Libéré comblera cette information déficiente : 1,4 M€) : un peu court pour une première présentation publique d'un projet pourtant séduisant par bien des aspects.
-Une politique environnementale faiblarde, qui, les années passant, s’efface sûrement du bilan Pano et de son adjoint. Rien, hormis une nième (et très brève) mention du ‘relamping’ de l’éclairage.
-Mieux, au même chapitre, Alban Pano réalise le tour de force de passer sous silence les Points d’Apport Volontaires (PAV), pourtant la plus grosse affaire communale (entreprise par l’agglo…) de 2023, qui a d’abord pris du retard et qui, depuis l’installation des PAV en question, pétouille notoirement, exigeant des services des efforts répétés de nettoyages des alentours. Et ça tombe mal, parce ces fameux PAV sont du ressort du même évanescent adjoint à l’environnement, dont la délégation s’avère toujours plus faible : rien non plus sur le moustique tigre, rien sur le Canal des Moulins… Et rien de rien pour le traitement des déchets organiques pourtant obligatoire depuis le 1er janvier.
-Des ‘études’ pour l’école Cavalli, à Parlanges, sans plus de précision d’échéances (‘la fin de mandat’…) Rénovation de la salle des fêtes des Faucons, toujours sans beaucoup de précision.
-Ah si…la voirie, voilà la grande affaire, au moins budgétaire. Comme tous les ans. Le Dauphiné Libéré fait les comptes : 700 000 € en 2022 et 2023 et 900 000 € jusqu’en 2026.
-Ah si…on ne pouvait pas s’en sortir comme ça, sans Tintouin à Chabeuil, forcément Tintouin qui, en 2024 proposera de s’agiter autour des Cigares du Pharaon. Cette gaudriolante perspective [triompher à coup sûr (enfin!) de méchants trafiquants d’opium] rend un peu de sourire au maire de Chabeuil, qui annonce un programme de mobilisation citoyenne : ‘préparez vos babouches et vos cigares’. Un demi-clin d’oeil d’Alban Pano, avant qu’il replonge son discours dans la morosité d’une plainte très politique contre la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) traitée sur le ton très facile de la démagogie antiparisianiste, contre une loi qui serait imposée d'en haut, à quoi on oppose un imparable slogan ‘ici, ce n’est pas Paris’. Mais sans bien sûr aborder le sujet au fond : le logement social, bien sûr, ni apporter les chiffres qu’il faudrait fournir sur les perspectives de l’équipe Pano en la matière. Une autre paire de manches.
Bref, on se traînait : Alban Pano avait besoin d’un dopant, d’une relance. Ça tombe bien, IL est là, assis au premier rang du banc de touche. IL se lève et se dirige vers le micro et annonce dans un demi sourire : ‘…je vais refaire le discours d’Alban’. Une vanne (on est entre amis, n’est-il pas ?), qu’IL veut sans doute sympathique, mais qui annonce trop lourdement la redite littérale qui allait suivre. Parce que redite il y eut, Nicolas Daragon (il s’agit bien de LUI,) ne faisant en somme que répéter le discours d’Alban Pano, sans trop de vergogne. Sous couvert de présidence de l’agglomération de Communes, le maire de Valence repassait ni plus ni moins, les plats du discours du maire de Chabeuil, et déroulait son menu d’actualités locales, à l’aise, chez lui, tout sourire…IL poussait même l'imitation jusqu'à escamoter LUI aussi des PAV qui sont pourtant de la compétence de l'Agglo, se privant d'une bonne défense et illustration, concrète, de son institution, à quoi ça sert, et combien ça ‘rapporte’ à la Commune. Raté.
Nicolas Daragon devait ensuite reprendre pesamment la marotte LR, cette très fameuse ligne argumentaire d'un ruissellement bénéfique Wauquiez-Mouton-Daragon-Pano (LR inc.). Soit une continuité de financement Région-Département-Agglo-Commune théorisée ce soir-là comme suit : '…notre vision commune (LR) permet de développer nos territoires…'
Nicolas Daragon ne se lasse pas non plus de répéter ‘mon ami Alban par-ci et cher Alban par-là, appuyant sans aucune pudeur sur le tutoiement, répétant et flagornant : ‘Alban est un maire comme on (LR) les aime…’
Marie-Pierre Mouton présidente du Conseil Départemental (LR) l’an dernier, Nicolas Dragon cette année, les parrains et marraines politiques et partisanes viennent meubler les voeux d’Alban Pano et étoffer ses prestations, masquer ses difficultés, comme s’ils prenaient leur tour de baby sitting dans la petite classe de Chabeuil. Dans quelle autre ville du quartier est-ce que ça se passe comme ça ? Nulle part. Partout ailleurs les maires sont seuls maîtres de l'annonce de leurs projets, et de l'exposé de leur bilan, bien assez grands pour rester maîtres du rapport démocratique avec leurs administrés. Parce que c’est vexant, à la fin, cette infantilisation (encore !) de Chabeuil. Quand Les Républicains du coin vont-ils enlever les roulettes du petit vélo du maire de Chabeuil, pour qu’il fasse enfin seul le tour de la piste de ses voeux et de son bilan ?
Cérémonie dans la cérémonie, Alban Pano remettait ensuite une médaille de ‘citoyen’ ou ‘citoyenne’ d’honneur à six personnalités chabeuilloises, bien connu.es en ville, chenu.es et blanchi.es sous le harnais de l’action locale. Pour l’’énergie nouvelle’ dont aime à se vanter Alban Pano, on repassera, mais ça mettait un peu de chaleur humaine dans la soirée. Notabiliser des notables, c’est pas vraiment une performance et ça a le défaut surtout de distinguer (en les flattant) quelques chabeuillois, laissant dans l’ombre les associations qui les portent. Alban Pano décorait ainsi la trésorière de l’association des amis du Canal des Moulins de Chabeuil, sans même mentionner le nom de son association. Oubli, négligence ou mesquinerie, on ne sait trop...
BRÈVES COMPLÉMENTAIRES, qui expliquent le passage à vide du maire de Chabeuil, tel que mis en évidence ci-dessus :
-Le poste de Directeur Général des Services (DGS) de Chabeuil est à nouveau vacant. Poste à pourvoir, roulez jeunesse, tournez manège, le 1er mars, pour cette pièce centrale de la machinerie communale. Le titulaire était en place depuis juillet seulement, après la foirade de l’embauche de Vincent Campens, premier DGS de l’ère Pano, indûment recruté ‘hors classe’. La préfète de l’époque avait toussé et posé un recours au tribunal administratif de Grenoble : Campens avait piteusement quitté la place. Son remplaçant n’a donc pas tenu longtemps à Chabeuil et le recrutement du remplaçant du remplaçant est en cours, annonce publique publiée le 25 janvier, et aussitôt signalée par le groupe d’opposition Le chemin des possibles dans sa publication (Facebook) dominicale.
-La Chambre régionale des comptes a procédé à un ‘contrôle simple’ de la Commune de Chabeuil, et doit rendre bientôt son rapport ordinaire, qui concerne la période 2018-2023. Ce qui devrait en ressortir, rapidement : les subventions aux associations posent un problème, et l’absence de critères d’attribution surtout.///La location de salles à ces mêmes associations et la mise à disposition de salles soulèvent quelques questions. Sur le même sujet, on note que Groupe le Chemin des possibles a posé un recours au tribunal administratif contre une ‘délibération fixant les tarifs pour l’utilisation des salles municipales’. Rapport, recours : il y a donc bien un sujet sérieux.///Plus largement, le rapport relève une absence de politique de recrutement dans les services, pas de Ressource Humaines à proprement parler.///Toujours dans les services : une prime importante devra être intégrée dans les salaires, la situation actuelle étant irrégulière. S’attendre à des secousses sur ce sujet, internes et budgétaires. De même facture : les heures supplémentaires sont trop nombreuses et devront être régularisées.///Trop de commandes publiques passent ‘en interne’. A revoir.///Pour le reste, et dans la mesure ou ce contrôle est dit ‘simple’ : la Commune est déclarée ‘bien gérée’.
-Les services techniques, encore eux : ils ont de fait boycotté les voeux du maire (aux services) début janvier. Ce qui n’est pas rien, et traduit un climat tendu entre les élus de la majorité et les services. Les causes d’après plusieurs témoignages, recueillis à des sources multiples : 1-L’élu en charge, Stéphane Planta, délégué aux services techniques est aux abonnés absents, occupé par une carrière professionnelle nouvelle et prenante. Les services se plaignent à qui veut les entendre de ce manque d’interlocuteur. La délégation ‘services techniques’ est maintenant vide : problème. 2-Les DGS passent et veulent laisser leurs marques dans les services de la Commune. On enchaîne les nominations, on esquisse des recrutements, on réforme les organigrammes et…on s’en va. 3-Le népotisme qui avait présidé aux recrutements opérés par Vincent Campens dans les premiers temps de l’ère Pano passe toujours aussi mal. Il avait mis en place des proches, notamment au service accueil de la mairie, et une telle disparité de traitement provoque de multiples difficultés.
-Changement de poste au périscolaire : une titulaire très expérimentée part à la MJC. D’après quelques témoignages, ça tangue, au moment où, devant les besoins manifestes, la Commune ouvre des places supplémentaires à Gustave André, quand les listes d'attente s'allongent, et où les coûts pour les familles vont semble-t-il augmenter.
-L'actualité nationale vient d'imposer à Alban Pano une présence soutenue en appui à son parti, au moment où celui-ci tentait de récupérer à toute force la colère des agriculteurs : très présent dans un soutien appuyé à 'nos' agriculteurs, comme il dit, comme dit LR. Présence sur le barrage de Bourg-de-Péage, photo et déclaration conclusive à Valence. Sur ce sujet aussi, l'intégration verticale et l'alignement strict d'Alban Pano sur les préoccupations politiques partisannes des Républicains, son absence d'autonomie, a un prix : il est en surchauffe, surexposé. En novembre dernier, il a été élu délégué LR dans la troisième circonscription de la Drôme (164 inscrits, 88 votants) et il doit maintenant remplir ce rôle partisan. Pas de problème, mais ça ne doit pas l’empêcher en quoi que ce soit de travailler pour sa commune, ni bouffer son temps ni l’obliger à imposer à ses administrés, à tout bout de champ, les cadres locaux de son parti. On comprend bien à la fin, le coup de mou du maire de Chabeuil : grosses difficultés dans les services, absence de Directeur Général des Services, et nécessité d'une présence partisane aux côtés d'un parti LR à la peine au plan national. C'est sans doute trop pour un jeune maire inexpérimenté, qui vient d'arriver aux responsabilités, dans une ville qui, au passage, n’est pas LR.
claude meunier
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clochardscelestes · 5 days
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Chère Amie,
Je t'écris en ayant l'impression que ça fait plusieurs éternités que je ne l'ai plus fait. Je suis encore là, je suis encore à Rennes pourtant mes derniers mois se rapprochent beaucoup des pires que j'ai pu vivre. Je suis encore à Rennes et dans ce printemps qui semble enfin décidé à nous envelopper tendrement, j'aime à penser que c'est un peu de ton soleil d'Italie qui réchauffe ma peau, qui caresse mon coeur. Je suis conscient de ne plus avoir grand chose à dire, plus grand chose à apporter, ici comme dans la vie, ces 5 années à travailler m'ont asphyxiées jusqu'à sucer jusqu'aux dernières gouttes de ma sève d'antan. C'est le coeur flétri et l'âme en lambeaux que je t'adresse ces mots. Je me rappelle parfois ces printemps précédents, ces jours plus tranquilles bien que tristement immobiles et je crève de ce que le temps m'inflige, de ce que la vie a fait de mes nombreuses failures. Sur la platine, Gazzelle est en train de chanter "È stata la primavera più brutta di sempre" et rien ne m'a jamais semblé plus vrai que ces quelques mots en italiens, comme lorsque réécouter Bon Iver me renvoie instantanément au printemps 2012. C'est cette douceur amère, celle qui lacère la chair mais qui garde le coeur vivant, puisqu'il faut qu'il batte et qu'il batte encore, pour ressentir cette douleur de vivre, cette morsure qui me tient à la vie au bord du précipice. Tu sais, cette année ça fera déjà 15 ans, mon départ pour Londres le 8 Juillet 2009 et ce qui en a découlé. Ça fera aussi 10 ans que j'ai arpenté pour la toute première fois les rues ensoleillées de Turin au coeur de l'été 2014, sous une chaleur accablante, c'était le 12 Août, et puis 10 ans aussi, le 30 septembre cette fois, le concert de reformation des Libertines avec mon frère et ma soeur. Toutes ces dates, tu sais comment je suis avec les dates, même si j'ai énormément progressé avec ça ces dernières années avec mon ancienne psychologue, toutes ces dates font qu'il est vital pour moi que Turin se réalise cette année, le plus tôt possible, il en va de ma survie je crois, de ma santé mentale aussi, du moins ce qu'il en reste.
J'ai bien conscience que ce ne sont que de simples mots jetés à la va-vite dans l'immensité froide d'internet mais je voulais tout de même essayer de t'expliquer, pourquoi tout est si dur pour moi en ce moment, pourquoi je suis de plus en plus fatigué de continuer à me battre. Si il n'y a pas Turin, je ne sais pas, je ne sais pa ce que je ferais, il n'y a pas de plan B, il n'y en a jamais eu.
Tendrement.
Mathieu.
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lavoiedeleau · 12 days
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Le monde l'eau
Comme tous les nouveaux rdv, je raconte ma vie. Sauf que la thérapeute est chamane alors elle voit pas mal de chose. Je vais vous raconter comme je l'ai vécu avec mes mots.
Puis je rentre en méditation, je commence par couper les liens toxiques et voir une première vie antérieur ou une mémoire : c'était une petite fille réprimé par ces parents et n'osant pas chanter.
Après je suis arrivé dans une pièce noire, et je me suis dis tout ca pour ca, mdr. J'avais vraiment ma conscience en arrière plan, je pensais pas. Oui j'ai tourné mon regard pour changer de vue, et j'étais dans l'univers loin de la terre avec les étoiles. J'ai alors rapproché plusieurs étoiles pour faire un gros cercle et j'ai la phrase : tu es la pour faire du lien. Puis 3 grosses météorites (qui s'avère être des vrais étoiles) sont venue nous chercher pour sortir de cette noirceur gluante.
Nous somme montés sur un plan plus haut tout verdoyant ( monde des émeraudes je saurais après). Et la, je reçoit un soin quantique de dingue, une lumière très intense qui descend dans mon corps. Je suis souvent très fatigué mais la, j'ai étais energisés pour 4 jours. C'était vraiment magique. A ce moment, on me donne un livre et me dit : tu saura quoi en faire. (je sais toujours pas d'ailleurs ;))
C'est alors que je vois une petite vague au dessus à droite dans mon champ de vision, elle dit de la suivre. Je suis une baleine étoilé sur au dessus de l'eau et m'emmène à ce qui ressemble à l'univers d'Avatar 2 : La voie de l'eau (d'ou le titre). J'ai une sensation de chez moi directement et de retrouvaille. Je vois vite un sentiment d'urgence et de panique chez ces êtres (ressemble à des humains), il faut sauver la terre. Il me parlait comme si je savais et après c'est comme si il se disait : ah oui elle sait plus rien dans cette vie, alors viens je vais t'apprendre. Tu dois sauver les lieux et non les humains (tu peux mais ca sert à rien genre il a des gens plus doué). Il me montre un entreprise dans laquelle j'intervient depuis 1 mois nuit et jour pour résoudre des problèmes. Il me montre une boule d'eau avec une grosse pression qui part du sol et qui se jète dans l'univers.
Puis il me montre comment faire un jet comme un karcher de gauche à droite, j'ai du mal à comprendre sur le coup alors il me remontre. Je les remercie et je repars avec la baleine. (ce qui est fou c'est que mon chéri avait peint cette baleine 3 jours avant (photo de profil).
Quand je revient dans le monde de l'émeraude, on me montre le feu en haut à gauche mais on se met d'accord que c'était bien pour le moment.
Je redescend en visitant une vie que j'avais déjà vu mais pas compris le message. M'aide à me pardonner d'avoir abandonné ma femme de l'époque, j'ai utilisé l'eau pour guérir cet homme. C'était puissant.
Je n'imaginais pas un instant vivre tout cela, je pense que la version 2.0 de moi même est née à ce moment là. Quand je suis revenu dans mon monde, j'avais du mal avec le "tu dois sauver le monde" avec cette technique que je ne savais pas manipuler...
En tout cas, depuis ce jour, mon client n'a plus jamais eu de problème avec mes produits et personne ne l'explique à part moi. C'est vraiment la preuve qu'il m'ont montré que ca marche et que je suis pas folle. Par contre, je l'ai pas raconté à beaucoup de monde et je me suis senti tellement seule face à la chose incroyable que je venais de vivre.
Elle m'a dit que j'avais sauvé aussi des personnes du noir avec moi, j'en suis fière. Elle m'a dit, il me semblait bien que tu venait de mélusine, j'ai pensé en disant : à mais j'ai tiré cette carte dimanche. (bizarre or not bizarre ? )J'ai fait beaucoup de rêve d'intégration par la suite, mais toujours avec un oubli le lendemain.
Voila l'histoire la plus folle de ma vie, et c'est pas finit !
Like all new appointments, I tell my life story. Except that the therapist is a shaman, so she sees quite a lot. I'm going to tell you how I experienced it in my own words.
Then I went into meditation, starting by cutting the toxic links and seeing a first past life or memory: it was a little girl repressed by her parents and not daring to sing.
Then I came into a dark room and I thought, "That's what it's all about! I really had my conscience in the background, I wasn't thinking. Yes, I turned my gaze to change my view, and I was in the universe, far from the earth, with the stars. I then brought several stars together to make a big circle and I got the phrase: you're here to make a connection. Then 3 large meteorites (which turned out to be real stars) came to get us out of this slimy darkness.
We went up to a higher plane, all green (world of emeralds, I'll know later). And there I received a crazy quantum treatment, a very intense light that descended into my body. I'm often very tired, but here I was energised for 4 days. It was truly magical. At that moment, I was given a book and told: you'll know what to do with it. (I still don't ;))
That's when I see a small wave above to the right in my field of vision, it says to follow it. I follow a starry whale over the water and it takes me to what looks like the world of Avatar 2: The Way of the Water (hence the title). It feels like I'm right back home again. I quickly sense a sense of urgency and panic in these beings (who look like humans), who need to save the earth. He spoke to me as if I knew, and then it was as if he was saying to himself: ah yes, she knows nothing more in this life, so come on, I'll teach you. You have to save the place, not the people (you can, but it's no use - there are better people). He shows me a company where I've been working night and day for the last month to solve problems. He shows me a ball of water with a lot of pressure that comes up from the ground and shoots out into the universe.
Then he showed me how to make a jet like a karcher from left to right, I had trouble understanding at the time so he showed me again. I thanked them and left with the whale (the crazy thing was that my darling had painted this whale 3 days before (profile photo).
When I get back to the emerald world, they show me the fire at the top left but we agree that it's fine for now.
I came back down, visiting a life I'd already seen but hadn't understood the message. Helping me to forgive myself for abandoning my wife at the time, I used water to heal this man. It was powerful.
I never imagined for a moment that I would go through all that, I think that version 2.0 of myself was born at that moment. When I returned to my world, I had trouble with the "you have to save the world" with this technique that I didn't know how to handle…
In any case, since that day, my customer has never had another problem with my products and nobody can explain it except me. It's really proof that they've shown me that it works and that I'm not crazy. However, I didn't tell many people about it and I felt so alone in the face of the incredible thing I'd just experienced.
She told me that I'd also saved people from the dark with me, and I'm proud of that. She said to me, it seemed to me that you came from Melusine, and I thought to myself: "But I drew this card on Sunday" (bizarre or not bizarre?) I had many dreams of integration afterwards, but they were always forgotten the next day.
I came back down, visiting a life I'd already seen but hadn't understood the message. Helping me to forgive myself for abandoning my wife at the time, I used water to heal this man. It was powerful.
That's the craziest story of my life, and it's not over yet!
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Des canailles et des tarentules
(extrait de Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)
Ainsi ils seront consolés; et comme eux, vous aussi, mes amis, vous aurez vos consolations — et de nouveaux coquillages bariolés! —
Ainsi parlait Zarathoustra.
DE LA CANAILLE
La vie est une source de joie, mais partout où la canaille vient boire, toutes les fontaines sont empoisonnées.
J'aime tout ce qui est propre; pais je ne puis voir les gueules grimaçantes et la soif des gens impurs.
Ils ont jeté leur regard au fond du puits, maintenant leur sourire odieux se reflète au fond du puits et me regarde.
Ils ont empoisonné par leur concupiscence l'eau sainte; et, en appelant joie leurs rêves malpropres, ils ont empoisonné même le langage.
La flamme s'indigne lorsqu'ils mettent au feu leur coeur humide; l'esprit lui−même bouillonne et fume quand la canaille s'approche du feu.
Le fruit devient douceâtre et blet dans leurs mains; leur regard évente et dessèche l'arbre fruitier.
Et plus d'un de ceux qui se détournèrent de la vie ne s'est détourné que de la canaille: il ne voulait point partager avec la canaille l'eau, la flamme et le fruit.
Et plus d'un s'en fut au désert et y souffrit la soif parmi les bêtes sauvages, pour ne point s'asseoir autour de la citerne en compagnie de chameliers malpropres.
Et plus d'un, qui arrivait en exterminateur et en coup de grêle pour les champs de blé, voulait seulement pousser son pied dans la gueule de la canaille, afin de lui boucher le gosier.
Et ce n'est point là le morceau qui me fut le plus dur à avaler: la conviction que la vie elle−même a besoin d'inimitié, de trépas et de croix de martyrs: — Mais j'ai demandé un jour, et j'étouffai presque de ma question: comment? la vie aurait−elle besoin de la canaille?
Les fontaines empoisonnées, les feux puants, les rêves souillés et les vers dans le pain sont−ils nécessaires?
Ce n'est pas ma haine, mais mon dégoût qui dévorait ma vie! Hélas! souvent je me suis fatigué de l'esprit, lorsque je trouvais que la canaille était spirituelle, elle aussi!
Et j'ai tourné le dos aux dominateurs, lorsque je vis ce qu'ils appellent aujourd'hui dominer: trafiquer et marchander la puissance avec la canaille!
J'ai demeuré parmi les peuples, étranger de langue et les oreilles closes, afin que le langage de leur trafic et leur marchandage pour la puissance me restassent étrangers.
Ainsi Parlait Zarathoustra…
Et, en me bouchant le nez, j'ai traversé, plein de découragement, le passé et l'avenir; en vérité, le passé et l'avenir sentent la populace écrivassière!
Semblable à un estropié devenu sourd, aveugle et muet: tel j'ai vécu longtemps pour ne pas vivre avec la canaille du pouvoir, de la plume et de la joie.
Péniblement et avec prudence mon esprit a monté des degrés; les aumônes de la joie furent sa consolation; la vie de l'aveugle s'écoulait, appuyée sur un bâton.
Que m'est−il donc arrivé? Comment me suis−je délivré du dégoût? Qui a rajeuni mes yeux? Comment me suis−je envolé vers les hauteurs où il n'y a plus de canaille assise à la fontaine?
Mon dégoût lui−même m'a−t−il créé des ailes et les forces qui pressentaient les sources? En vérité, j'ai dû voler au plus haut pour retrouver la fontaine de la joie!
Oh! je l'ai trouvée, mes frères! Ici, au plus haut jaillit pour moi la fontaine de la joie! Et il y a une vie où l'on s'abreuve sans la canaille!
Tu jaillis presque avec trop de violence, source de joie! Et souvent tu renverses de nouveau la coupe en voulant la remplir!
Il faut que j'apprenne à t'approcher plus modestement: avec trop de violence mon coeur afflue à ta rencontre: — Mon coeur où se consume mon été, cet été court, chaud, mélancolique et bienheureux: combien mon cœur estival désire ta fraîcheur, source de joie!
Passée, l'hésitante affliction de mon printemps! Passée, la méchanceté de mes flocons de neige en juin! Je devins estival tout entier, tout entier après−midi d'été!
Un été dans les plus grandes hauteurs, avec de froides sources et une bienheureuse tranquillité: venez, ô mes amis, que ce calme grandisse en félicité!
Car ceci est notre hauteur et notre patrie: notre demeure est trop haute et trop escarpée pour tous les impurs et la soif des impurs.
Jetez donc vos purs regards dans la source de ma joie, amis! Comment s'en troublerait−elle? Elle vous sourira avec sa pureté.
Nous bâtirons notre nid sur l'arbre de l'avenir; des aigles nous apporterons la nourriture, dans leurs becs, à nous autres solitaires!
En vérité, ce ne seront point des nourritures que les impurs pourront partager! Car les impurs s'imagineraient dévorer du feu et se brûler la gueule!
En vérité, ici nous ne préparons point de demeures pour les impurs. Notre bonheur semblerait glacial à leur corps et à leur esprit!
Et nous voulons vivre au−dessus d'eux comme des vents forts, voisins des aigles, voisins du soleil: ainsi vivent les vents forts.
Ainsi Parlait Zarathoustra…
Et, semblable au vent, je soufflerai un jour parmi eux, à leur esprit je couperai la respiration, avec mon esprit: ainsi le veut mon avenir.
En vérité, Zarathoustra est un vent fort pour tous les bas−fonds; et il donne ce conseil à ses ennemis et à tout ce qui crache et vomit: “Gardez−vous de cracher contre le vent!”
Ainsi parlait Zarathoustra.
DES TARENTULES
Regarde, voici le repaire de la tarentule! Veux−tu voir la tarentule? Voici la toile qu'elle a tissée: touche−la, pour qu'elle se mette à s'agiter.
Elle vient sans se faire prier, la voici: sois la bienvenue, tarentule! Le signe qui est sur ton dos est triangulaire et noir; et je sais aussi ce qu'il y a dans ton âme.
Il y a de la vengeance dans ton âme: partout où tu mords il se forme une croûte noire; c'est le poison de ta vengeance qui fait tourner l'âme!
C'est ainsi que je vous parle en parabole, vous qui faites tourner l'âme, prédicateurs de l'égalité! vous êtes pour moi des tarentules avides de vengeances secrètes!
Mais je finirai par révéler vos cachettes: c'est pourquoi je vous ris au visage, avec mon rire de hauteurs!
C'est pourquoi je déchire votre toile pour que votre colère vous fasse sortir de votre caverne de mensonge, et que votre vengeance jaillisse derrière vos paroles de “justice”.
Car il faut que l'homme soit sauvé de la vengeance: ceci est pour moi le pont qui mène aux plus hauts espoirs.
C'est un arc−en−ciel après de longs orages.
Cependant les tarentules veulent qu'il en soit autrement. “C'est précisément ce que nous appelons justice, quand le monde se remplit des orages de notre vengeance”—ainsi parlent entre elles les tarentules.
“Nous voulons exercer notre vengeance sur tous ceux qui ne sont pas à notre mesure et les couvrir de nos outrages”—c'est ce que jurent en leurs cœurs les tarentules.
Et encore: “Volonté d'égalité — c'est ainsi que nous nommerons dorénavant la vertu; et nous voulons élever nos cris contre tout ce qui est puissant!”
Prêtres de l'égalité, la tyrannique folie de votre impuissance réclame à grands cris l'“égalité”: votre plus secrète concupiscence de tyrans se cache derrière des paroles de vertu!
Vanité aigrie, jalousie contenue, peut−être est−ce la vanité et la jalousie de vos pères, c'est de vous que sortent ces flammes et ces folies de vengeance.
Ce que le père a tu, le fils le proclame; et souvent j'ai trouvé révélé par le fils le secret du père.
Ainsi Parlait Zarathoustra…
Ils ressemblent aux enthousiastes; pourtant ce n'est pas le cœur qui les enflamme, — mais la vengeance. Et s'ils deviennent froids et subtils, ce n'est pas l'esprit, mais l'envie, qui les rend froids et subtils.
Leur jalousie les conduit aussi sur le chemin des penseurs; et ceci est le signe de leur jalousie — ils vont toujours trop loin: si bien que leur fatigue finit par s'endormir dans la neige.
Chacune de leurs plaintes a des accents de vengeance et chacune de leurs louanges à l'air de vouloir faire mal; pouvoir s'ériger en juges leur apparaît comme le comble du bonheur.
Voici cependant le conseil que je vous donne, mes amis, méfiez−vous de tous ceux dont l'instinct de punir est puissant!
C'est une mauvaise engeance et une mauvaise race; ils ont sur leur visage les traits du bourreau et du ratier.
Méfiez−vous de tous ceux qui parlent beaucoup de leur justice! En vérité, ce n'est pas seulement le miel qui manque à leurs âmes.
Et s'ils s'appellent eux−mêmes “les bons et les justes", n'oubliez pas qu'il ne leur manque que la puissance pour être des pharisiens!
Mes amis, je ne veux pas que l'on me mêle à d'autres et que l'on me confonde avec eux.
Il en a qui prêchent ma doctrine de la vie: mais ce sont en même temps des prédicateurs de l'égalité et des tarentules.
Elles parlent en faveur de la vie, ces araignées venimeuses: quoiqu'elles soient accroupies dans leurs cavernes et détournées de la vie, car c'est ainsi qu'elles veulent faire mal.
Elles veulent faire mal à ceux qui ont maintenant la puissance: car c'est à ceux−là que la prédication de la mort est le plus familière.
S'il en était autrement, les tarentules enseigneraient autrement: car c'est elles qui autrefois surent le mieux calomnier le monde et allumer les bûchers.
C'est avec ces prédicateurs de l'égalité que je ne veux pas être mêlé et confondu. Car ainsi me parle la justice:
“Les hommes ne sont pas égaux.”
Il ne faut pas non plus qu'ils le deviennent. Que serait donc mon amour du Surhumain si je parlais autrement?
C'est sur mille ponts et sur mille chemins qu'ils doivent se hâter vers l'avenir, et il faudra mettre entre eux toujours plus de guerres et d'inégalités: c'est ainsi que me fait parler mon grand amour!
Il faut qu'ils deviennent des inventeurs de statues et de fantômes par leurs inimitiés, et, avec leurs statues et leurs fantômes, ils combattront entre eux le plus grand combat!
Bon et mauvais, riche et pauvre, haut et bas et tous les noms de valeurs: autant d'armes et de symboles cliquetants pour indiquer que la vie doit toujours à nouveau se surmonter elle−même!
La vie veut elle−même s'élever dans les hauteurs avec des piliers et des degrés: elle veut scruter les horizons lointains et regarder au delà des beautés bienheureuses, — c'est pourquoi il lui faut des hauteurs!
Ainsi Parlait Zarathoustra…
Et puisqu'il faut des hauteurs, il lui faut des degrés et de l'opposition à ces degrés, l'opposition de ceux qui s'élèvent! La vie veut s'élever et, en s'élevant, elle veut se surmonter elle−même.
Et voyez donc, mes amis! voici la caverne de la tarentule, c'est ici que s'élèvent les ruines d'un vieux temple,—regardez donc avec des yeux illuminés!
En vérité Celui qui assembla jadis ses pensées en un édifice de pierre, dressé vers les hauteurs, connaissait le secret de la vie, comme le plus sage d'entre tous!
Il faut que dans la beauté, il y ait encore de la lutte et de l'inégalité et une guerre de puissance et de suprématie, c'est ce qu'Il nous enseigne ici dans le symbole le plus lumineux.
Ici les voûtes et les arceaux se brisent divinement dans la lutte: la lumière et l'ombre se combattent en un divin effort. − De même, avec notre certitude et notre beauté, soyons ennemis, nous aussi, mes amis! Assemblons divinement nos efforts les uns contre les autres! — Malheur! voilà que j'ai été moi−même mordu par la tarentule, ma vieille ennemie! Avec sa certitude et sa beauté divine elle m'a mordu au doigt!
“Il faut que l'on punisse, il faut que justice soit faite—ainsi pense−t−elle: ce n'est pas en vain que tu chantes ici des hymnes en l'honneur de l'inimitié!”
Oui, elle s'est vengée! Malheur! elle va me faire tourner l'âme avec de la vengeance!
Mais, afin que je ne me tourne point, mes amis, liez−moi fortement à cette colonne! J'aime encore mieux être un stylite qu'un tourbillon de vengeance!
En vérité, Zarathoustra n'est pas un tourbillon et une trombe; et s'il est danseur, ce n'est pas un danseur de tarentelle! —
Ainsi parlait Zarathoustra.
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pourlemeilleur · 3 months
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ça y est ma mère et ma soeur ont les billets d'avions pour cet été, et quand j'ai dû faire la réservation pour elles cette après-midi, en voyant les dates, j'ai eu une part de moi triste. Elles ne viennent pas une semaine, mais +, et ont dit "ça se trouve nous aussi on va quitter la France et vivre là-bas" et j'ai rigolé nerveusement.
parce que si je pars, c'est aussi pour être loin de cette famille qui n'a jamais cru en moi et qui ne m'a jamais vraiment encouragé. Pour vous dire, quand mon ex m'a quitté, ma mère a tout de suite pensé que j'avais fait quelque chose de mal. (Quelle mère réagit comme ça ? c'est dire comment elle me voit mdr). Je me suis construite de mon côté pour ne ressembler à personne, et je suis fatiguée de savoir qu'elles viennent + que prévu. Enfin, c'est bien pour elles. Mais moi je vais être épuisée mentalement.
je ne veux même plus présenter qui que ce soit à ma famille tellement je ne suis pas en accord avec les valeurs, tellement elle serait capable de me descendre devant la personne que je ramène. À coups de "olala ça se voit tu vis pas au quotidien avec elle car tu en aurais marre", "elle est tout le temps énervée", "elle est pas facile à vivre". Alors que... je suis comme ça seulement ici. Que les seuls moments où j'étais heureuse, où j'étais moi-même, c'était quand je n'étais pas avec elles. Partir chez mon ex, à Londres ou Paris, c'était du bonheur pour moi.
j'ai peur d'avoir des reproches à Montréal quand elles y seront ou de ressentir encore une fois que je suis juste une personne incapable de faire quelque chose, et j'ai pas besoin de ça. J'aurais pu faire semblant pour une semaine, mais pour + que ça... ça va être très très très dur.
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e642 · 4 months
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Pour de vrai, je suis fatiguée. Je me sens comme une pomme qu'on aurait pressé pour avoir le jus: ridée, déshydratée, fanée. Beaucoup de choses m'inquiètent, me chagrinent, me laissent profondément seule. Je ne m'y retrouve pas dans cette réalité. Ce n'est pas la mienne. Je me sens loin, à des années lumière de la vie que j'ai, de la personne que je suis. J'ai du mal à écrire des lignes solides, qui racontent quelque chose de nouveau. Tous les 365 jours et quelques, je fais le désolant constat que je m'essouffle, tant dans mes réflexions, que dans mes actions. J'arrête peu à peu de vivre et de luter, j'accepte seulement. Je suis à la fenêtre de mon existence, et comme un orage capricieux, j'attends que ça passe. Que l'air se fasse moins lourd, que l'espace se fasse moins exigu, que le temps se fasse moins lent. Rien ne change, et tout change à la fois. Ma réponse aux changements c'est de ne pas m'y adapter. Peut-être par faiblesse, peut-être par lassitude. Bloquée dans un jour sans fin, sans saison, sans sourire, sans légèreté. Chaque infime détail m'angoisse, humidifie mes yeux. Je ne pensais pas que tout pouvait être complexe. Que je ne trouverais plus les ressources d'avoir un lieu où je me sens bien, de côtoyer des gens qui me stimulent, de faire des choses qui me maintiennent en éveil. On me demande ce qui ne va pas, en soi, rien, tout va bien, mais je n'y arrive pas. Je fais pour faire. J'existe parce qu'il faut. Je parle le moins possible. Je dis plus rien quasiment. Je suis d'un ennui. Je m'ennuie moi même. Une misérable coquille vide, c'est ce que j'ai le regret d'être. L'absurdité de mon existence me grignote. Ça ne me fait plus rire. Je traîne mon corps comme on trainerait un poids, toutefois, la seule envie que j'ai, c'est de le lester.
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jeanchrisosme · 1 month
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Parfois, j’ai envie de crier et de dire au monde à quel point je ne vais pas bien. Je veux dire que je perds lentement la tête et que je perds tout espoir de vivre. Mais au lieu de le faire, je suis restée silencieuse et j’ai agi comme si je n’avais rien de mal. La vérité, c’est que parfois, j’ai juste envie de pleurer devant tout le monde. Je veux leur dire que j’abandonne lentement et que je n’ai pas pu m’empêcher de penser à moi-même. Les voix dans ma tête deviennent de plus en plus fortes et elles me disent à quel point je ne vaux rien. J’ai besoin que quelqu’un comprenne ce que je ressens, mais comment quelqu’un peut-il me comprendre alors que je ne peux même pas parler de ce qui m’arrive ? Je ne peux même pas parler de ma douleur. Je suis fatigué. J’avais l’habitude de me dire que j’allais bientôt m’en sortir. Mais maintenant, j’ai l’impression de perdre la raison. Je suis fatigué de ce sentiment. J’aimerais pouvoir oublier que j’ai mal.
Shiori X
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ecriremonbonheur · 1 year
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« J’ai le droit de ressentir de la peur et de la fatigue face aux épreuves qui se présentent à moi. »
S’il y a bien une chose de claire, c’est que mes sentiments m’appartiennent. Il font de moi l’être unique et magnifique que je suis. Et ce, même si certains jours j’ai plus de mal à m’en convaincre que d’autres.
Ressentir c’est permettre de vivre de l’intérieur pour une meilleure rencontre avec l’extérieur.
Que tu sois fatigué(e), joyeux(se), triste, aigre, malicieux(se), angélique, envahi(e) de peur ou de bonne humeur, ce que tu vis et ressens accueil-le comme il se doit.
Et n’oublie pas de ne pas garder ces émotions enfermées à l’intérieur de toi. Laisse-les s’exprimer au-dehors. Et surtout, n’oubli pas, tu as de la valeur et tu n’es pas seul(e)!
Pat
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assume-pas · 1 year
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Je suis fatiguée de vivre.
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rayondelun3 · 6 months
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Journal, 8 novembre 2023.
6:21 du matin.
J'ai des questions plein la tête : est ce que c'est une bonne idée de dire à mon petit-ami à mon petit ami que j'ai envie qu'on ait un rendez-vous romantique ? Et si oui comment lui demander ? Est ce que je lui parle du fait que je vais recommencer à faire en sorte du poids ou est ce que je le garde pour moi ? Je ne vais pas en parler à mes amies. Et mes amies est ce que je leur dis que je me sens seule, délaissée, par elles ? Je ne suis pas en colère, simplement je me retrouve parfois dans des situations stressantes qui finissent par me rendre triste [à cause] d'elles. Je suis fatiguée, normal il est tôt ce matin. Comment vais je rattraper tous les cours que j'ai manqué ? Est ce que je vais réussir à passer en L2 de Lettres Modernes ? Pourquoi je n'arrive toujours pas à faire de démarches administratives ou médicales pour mon bien ? Pourquoi je me défile tout le temps ? Pourquoi je n'en parle à personne ? Pourquoi je fais toujours la dure ? Est ce que L' et ses amies m'ont déjà oubliées ? Je me suis battue pour lui parler, dire ce que je ressentais et qu'on puisse être amies, qu'elle me comprenne, mais ni elle ni l'autre fille ne me saluent, pas un mot ni un regard. Suis je à ce point transparente ? Et toutes ces lettres jamais envoyées ? Toutes ces occasions manquées de voir une amie qui m'est chère ? Est ce qu'elle veut vraiment me revoir ? Pourquoi j'ai toujours froid, même à l'intérieur de moi ? Pourquoi j'ai peur sur Ask et je me remets à bloquer tous les anonymes depuis l'apparition de mon ancien bourreau ? Pourquoi après toutes ces années me reparler, revenir me hanter ? Est ce que j'aurais toujours peur quand je suis seule qu'il m'arrive quelque chose, cette paranoïa qu'il y a quelqu'un caché qui vit avec moi, qui me fait peur, qui va m'attaquer ou que je vais me faire du mal ? Pourquoi je trouve mon corps plus joli une fois que je suis scarifiée ? Pourquoi je m'impose ça, sans y prendre du plaisir, j'ai juste mal et suis satisfaite de m'être faite ces coupures ? Est ce que mon familier est toujours auprès de moi, même si elle est morte en septembre ? Est ce que c'est la raison pour laquelle je déraille autant ? Pourquoi je bois et je fume autant ? Pourquoi je dors énormément ou pas du tout ? Est ce que les douleurs dans ma poitrine vont revenir ? Pourquoi ces filles m'ont trahi ? Pourquoi tous ces mecs m'ont traitée comme une esclave sexuelle, comme de la chair fraîche ? Est ce que c'est de ma faute ? Parce que je culpabilise et je suis persuadée que c'est ma faute ? Pourquoi ma mère est si sadique envers moi ? Pourquoi mon père m'a abandonnée ? Pourquoi ma sœur m'évite et se comporte si froidement avec moi, pourquoi est ce qu'elle m'écarte autant de sa vie ? Pourquoi je n'arrive pas à m'empêcher de penser, de penser trop, de penser mal ? Est ce que je vais réussir ? Est ce que je ne vais pas finir par me tuer un jour ? Et pourquoi on se sert de moi puis on m'oublie, on m'efface comme la craie sur un tableau ? Pourquoi plus personne ne vient vers moi ? Est ce que je rechute encore ? Est ce que ça ira demain ? Est ce que je vais réussir à trouver un travail cet été, à temps plein, à le garder et à mettre de côté et continuer à chaque vacances sans que cet argent se volatilise ? Est ce que je ressemble à mes parents ? Est ce que je vais réussir à briser la chaîne ?
Est ce que je devrais essayer de me rendormir ?
Est ce que j'ai vraiment envie de vivre ou bien je veux toujours mourir ? Est ce que c'est possible d'éprouver les deux à la fois ? Est ce que je suis ridicule, je fais pitié ou je dérange, est ce que j'ai l'air d'une folle ?
Est ce que je ne serais pas folle à moitié ?
- Lisa.
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yaminahsaini · 6 months
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23 octobre suite : J’ai ensuite eu rendez-vous avec un médecin spécialiste dans le sommeil. C’est mon médecin généraliste qui m’a envoyé consulter suite à ma fatigue chronique qui perdure depuis trop d’années. J’en parlais aux différents médecins que j’avais et à chaque fois on me répondait des choses du genre «c’est normal d’être fatiguée», «On peut rien faire contre ça, il faut juste apprendre à vivre ainsi»… et c’est que maintenant qu’ils se rendent compte que ça me bloque a beaucoup de choses et qu’il fallait prendre en charge ce symptôme. Bref la consultation avec ce docteur du sommeil c’est extrêmement bien passé! Il a très bien comprit tout le parcours que j’ai enduré, était très empathique et surtout a prit mon problème de fatigue très au sérieux. Il était d’ailleurs choqué de voir que personne ne m’aidait par rapport à ça.. Selon lui je fais de l’hypersomnie (ça avait déjà été évoqué à l’une de mes hospitalisation mais sans plus) et qu’il soupçonne de la narcolepsie de type 2 (j’étais surprise d’entendre ça car dans ce genre de cas les personnes s’endorment d’un seul coup à n’importe quel endroit, or ce n’est pas mon cas mais même sans cela, pour le médecin ça peut être de la narcolepsie). J’aurais des examens à passer fin novembre, avec un suivi très régulier. C’est prometteur car du coup j’ai de l’espoirs d’être enfin entièrement débarrassé de cette fichu fatigue! Comme d’habitude je vous tiens informé de tout.
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