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#haillon
canonming · 6 months
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luc3 · 11 months
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(ce serait trop long à expliquer.)
Je n'arrive plus à écrire. Il faut que j'écrive.(Encore l'injonction. Tout n'est qu'injonction.) Je n'ai plus que les envolées lyriques de l'insomniaque, quand l'inspiration te saisit, comme un envol puis te laisse exsangue, tu n'as rien pu noter, c'était vraiment beau. Tu n'as rien pu noter.
C'était le jour où elle avait assigné sa pseudo autorité devant le petit Ruisseau, une plume comme messagère, un petit brin d'oseille et de roseau. Le serpent regimba, piaffa, mais ne rua pas. Mais Il ne fut pas content non plus. Les chants d'oiseaux s'en donnaient à cœur joie, comme pour la moquer. Comme pour la désigner. Elle convint alors d'une Promesse, et on sait qu'il ne faut jamais faire de promesse en l'air avec les serpents-les typhons, les êtres de l'autre côté du voile et leurs alliés. Ce texte est sûrement pour ne pas oublier.
Oui. Je voudrais tant arriver à consigner. Tellement de noms, de gens, de choses, de lieux, de sourires, de peurs. À noter.
One for beginning.Two means exchanges.. Three shows things growing...Four does not change. Le changement s'étire à perte de vue comme un champ vide, un champ fauché, un champ même pas une chanson, une vitre même pas en verre, quelque chose de stérile et triste.
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J'ai besoin d'écrire. J'étouffe. Écrire. J'étouffe. Il y a un œil et ses milles manières. Il y a tout à l'heure cette minuscule fleur. Il y a le Père qui n'a dit qu'une seule parole : son Fils. Et le Silence éternel en est l'écho. Il y a l'amour qui me broie, qui me ploie. L'amour qui ronge tout et ne résout rien.
L'impuissance de celle qui veut agripper. L'impuissance des tout petits.
Mais Il est allé nu-pieds et nu-tête, seul et en haillons, flanqué de son armée de pauvres, il a dansé sous le soleil qui nait de la ténèbre et se donne à tous, sans distinction. Il a crié au Désert, il a communié en Nature. Il a consolé et il a puni.
Comme Vous.
Et tout à l'heure cette araignée minuscule et noire dans l'oratoire si blanc. D'un blanc de coton, un blanc de nuages, d'un silence comme les vagues. Si poignant, si tendu, qu'il en vibre.
Et puis, les gens moi, ne sont bons qu'à être soignés ! La maladie seule est capable de te rendre la dignité que tu t'es aliéné, oh monstre capitaliste.
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(English below)
I can no longer write. I have to write. (Again the injunction. Everything is only injunction.) I only have the lyrical flights of the insomniac, when inspiration seizes you, like a flight then leaves you bloodless , you couldn't notice anything, it was really beautiful. You couldn't write anything down.
It was the day when she had assigned her pseudo authority before the little Stream, a feather as a messenger, a little sprig of sorrel and reed. The snake kicked, pawed, but did not really kick. But He wasn't happy either. The songs of birds gave themselves up to their heart's content, as if to make fun of her, as if to name her. She then agreed to a Promise, and we know never to make empty promises with serpents-typhoons, beings on the other side of the veil and their allies. This text is surely not to forgot.
Yes. I would so much like to be able to consign. So many names, people, things, places, smiles, fears.
One for beginning. Two means exchanges.. Three shows things growing…Four does not change. Change stretches as far as the eye can see like an empty field, a mown field, a field not even a song, a window not even made of glass, something sterile and sad.
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I need to write. I choke. To write. I choke. There is an eye and its thousand ways. There is this tiny flower just now. There is the Father who spoke only one word : his Son. And the eternal Silence is its echo. There is love that crushes me, that bends me. The love that eats away at everything and solves nothing.
The helplessness of the one who wants to cling. The helplessness of the little ones.
But, He went barefoot and bareheaded, alone and in rags, flanked by his army of the poor, he danced under the sun which is born from darkness and gives itself to all, without distinction. He cried out in the Desert, He communed in Nature. He consoled and he punished.
Like you.
And just now that tiny, black spider in the so white oratory. White cotton, white clouds, a silence like the waves. So poignant, so tense, it vibrates.
Besides, people myself, are only good for being cared for! Illness alone is capable of restoring to you the dignity that you have alienated from yourself, oh capitalist monster.
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child-of-hurin · 5 months
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Au fond de la forêt sauvage, à grand ahan, comme des bêtes traquées, ils errent, et rarement osent revenir le soir au gîte de la veille. Ils ne mangent que la chair des fauves et regrettent le goût de sel. Leurs visages amaigris se font blêmes, leurs vêtements tombent en haillons, déchirés par les ronces. Ils s’aiment, ils ne souffrent pas.
Deep in the wild forest like hunted beasts they wander, seldom daring to return in the evening to the shelter of the day before. They eat but the flesh of wild animals and they miss the taste of salt. Their emaciated faces turn pale, their clothes fall to rags, torn by wild brambles. They love each other, they do not suffer.
Joseph Bédier, Le roman de Tristan et Iseut (1922)
I hate the Hilaire Belloc 'translation' of this book, but I did think his adaptation of the last line of this paragraph was impactful (even if a little too autoral for my taste); he went with:
They loved each other and they did not know that they suffered.
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lupitovi · 1 year
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Ernest Pignon-Ernest - Arthur Rimbaud
Un renonçant surgit du saccage de Paris La lèvre lourde d'un décès Un renonçant à godillots et haillons Un abandonneur. L'ennui violent L’encoche du dégoût Le canif des yeux Il n'eut temps d'aucun spleen sauf cette hargne muette celte et concubine des pierres. Ce front ? La lenteur d'avant le coup de poing et le sac des ateliers. Cette bouche ? Le goût du non La manie de l'assez Le rompre là. Lord ovale aux yeux pâles Ramparé d'absinthe et de vers latins Exilé de soi dans le temps des fabriques Il opère solitaire Le bris des machines Le casse du poème
    Rimeur tourné voyou, il serre le poing sur le talisman de l'adolescence et les rêves perdus sur la route de Java, rhétoriques et dieux nègres, la peine est rendue, Paris mort sous Bismarck et Thiers, c’est relègue à vie et comment vivre sous le ciel fermé à demi ?     Un exilé attend sur le ponton, sac sur l'épaule.     L'or des poésies est ce mâchefer.     Le dédain est ce bouclier, la meilleure paroi, cette moue pariétale une pose avare que le dessinateur ressuscite par le protocole du noir gras et la couche légère.     Ernest ressuscite Arthur selon l'esthétique du coup de vent. Il place l'écorché dans la lenteur du monde et le sale des rues. Une chute, le voile matinal, une chute du papier le plus pauvre qui soit. Ernest abandonne Arthur à la déprave des villes. Sur le papier de médiocre blancheur prélevé dès l'aube dans les ateliers de linotypie.     Harpon des proses futiles     Estoc des filles     Yeux durs à désarçonner les assis.     Affiches, écorces de spectacles et polices civiques, vanteries des gloires, cirques, lassos, les jongleries. Chromos dessus les palissades avilies de crevures et de déchirements. Lézardes d'eau sur les crépissures, les climats assaillent, ciels, pluies, poussières et foins, pistils, sulfures.     L’urbaine pollution.     L'action byzantine des salpêtres sous la glu.     Sur ce chaos d'images et de typographies sommes laissés à surir, sur ce rêve perdu, les Versaillais ont gagné il y a un siècle et hier, ils insistent à toutes les issues, ces sirènes, ces panneaux nouveaux, la ville française est maçonnée de cette obsession, l'élimination des populaires et dédaigneux.     Ernest soumet l'enfant à l'usure du climat, infante canaille et frère à tous, sous l’œil des piétons et les coches hurleurs. Il refait l'ossature de Iange. Ernest endurcit le bibelot romantique vulgaire, c'est l'abandon des joues lascives pour le creux de la faim, c’est ce matin que la troupe disperse la barricade et la fumée du songe révolutionnaire.     Ernest remet l'escarpe dangereuse sous les ciels non purs de Charleroi et Paris, il fait sa louange et rejoue le sacrifice de l'éternelle gueuserie.     Ernest plonge Arthur aux yeux pâles dans l'abjection des rues.     Joues graissées de sucs. Nargue froide. Morgue engorgée dès la première pluie. Suies automobiles, onctions solaires et mercurielles, averses, crochets. L'ordalie, puis la griffe des assainisseurs de la mairie.     Rimbaud selon Pignon surgit vite et disparait. Usé, rincé, brûlé. L'œuvre est cette fibre promise à détrempe sur les murs morts soutenus d'étançons.     Un poète mitoyen de la pierre et du vent     Enfant lierre sous la persécution du climat     Halogénures et gemmes calcaires sous l’écaillis     L'insolence ?     Un élixir tourné.     L'iris soufre et or. Une cavale triste nourrie de gros pain. L’œil des crevards blêmes de faim et vacants à toute loi. La tristesse prolétaire. Le climat intime est cette tristesse des hommes de peine. Arthur dénonce le loyer poétique et chiffonne l'avis de déguerpir. Où finir mieux ?
— Philippe Bordas - Le goût du non 
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quentinyhk · 7 months
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La nuit de décembre d'Alfred de Musset [XIXème siècle]
LE POÈTE
Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau : À la lueur de mon flambeau, Dans mon livre ouvert il vint lire. Il pencha son front sur sa main, Et resta jusqu'au lendemain, Pensif, avec un doux sourire.
Comme j'allais avoir quinze ans Je marchais un jour, à pas lents, Dans un bois, sur une bruyère. Au pied d'un arbre vint s'asseoir Un jeune homme vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ; Il tenait un luth d'une main, De l'autre un bouquet d'églantine. Il me fit un salut d'ami, Et, se détournant à demi, Me montra du doigt la colline.
À l'âge où l'on croit à l'amour, J'étais seul dans ma chambre un jour, Pleurant ma première misère. Au coin de mon feu vint s'asseoir Un étranger vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ; D'une main il montrait les cieux, Et de l'autre il tenait un glaive. De ma peine il semblait souffrir, Mais il ne poussa qu'un soupir, Et s'évanouit comme un rêve.
A l'âge où l'on est libertin, Pour boire un toast en un festin, Un jour je soulevais mon verre. En face de moi vint s'asseoir Un convive vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau Un haillon de pourpre en lambeau, Sur sa tête un myrte stérile. Son bras maigre cherchait le mien, Et mon verre, en touchant le sien, Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit ; J'étais à genoux près du lit Où venait de mourir mon père. Au chevet du lit vint s'asseoir Un orphelin vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ; Comme les anges de douleurs, Il était couronné d'épine ; Son luth à terre était gisant, Sa pourpre de couleur de sang, Et son glaive dans sa poitrine.
Je m'en suis si bien souvenu, Que je l'ai toujours reconnu À tous les instants de ma vie. C'est une étrange vision, Et cependant, ange ou démon, J'ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir, Pour renaître ou pour en finir, J'ai voulu m'exiler de France ; Lorsqu'impatient de marcher, J'ai voulu partir, et chercher Les vestiges d'une espérance ;
À Pise, au pied de l'Apennin ; À Cologne, en face du Rhin ; À Nice, au penchant des vallées ; À Florence, au fond des palais ; À Brigues, dans les vieux chalets ; Au sein des Alpes désolées ;
À Gênes, sous les citronniers ; À Vevey, sous les verts pommiers ; Au Havre, devant l'Atlantique ; À Venise, à l'affreux Lido, Où vient sur l'herbe d'un tombeau Mourir la pâle Adriatique ;
Partout où, sous ces vastes cieux, J'ai lassé mon coeur et mes yeux, Saignant d'une éternelle plaie ; Partout où le boiteux Ennui, Traînant ma fatigue après lui, M'a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré De la soif d'un monde ignoré, J'ai suivi l'ombre de mes songes ; Partout où, sans avoir vécu, J'ai revu ce que j'avais vu, La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins, J'ai posé mon front dans mes mains, Et sangloté comme une femme ; Partout où j'ai, comme un mouton, Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuder mon âme ;
Partout où j'ai voulu dormir, Partout où j'ai voulu mourir, Partout où j'ai touché la terre, Sur ma route est venu s'asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie Je vois toujours sur mon chemin ? Je ne puis croire, à ta mélancolie, Que tu sois mon mauvais Destin. Ton doux sourire a trop de patience, Tes larmes ont trop de pitié. En te voyant, j'aime la Providence. Ta douleur même est soeur de ma souffrance ; Elle ressemble à l'Amitié.
Qui donc es-tu ? - Tu n'es pas mon bon ange, Jamais tu ne viens m'avertir. Tu vois mes maux (c'est une chose étrange !) Et tu me regardes souffrir. Depuis vingt ans tu marches dans ma voie, Et je ne saurais t'appeler. Qui donc es-tu, si c'est Dieu qui t'envoie ? Tu me souris sans partager ma joie, Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t'ai vu m'apparaître. C'était par une triste nuit. L'aile des vents battait à ma fenêtre ; J'étais seul, courbé sur mon lit. J'y regardais une place chérie, Tiède encor d'un baiser brûlant ; Et je songeais comme la femme oublie, Et je sentais un lambeau de ma vie Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille, Des cheveux, des débris d'amour. Tout ce passé me criait à l'oreille Ses éternels serments d'un jour. Je contemplais ces reliques sacrées, Qui me faisaient trembler la main : Larmes du coeur par le coeur dévorées, Et que les yeux qui les avaient pleurées Ne reconnaîtront plus demain !
J'enveloppais dans un morceau de bure Ces ruines des jours heureux. Je me disais qu'ici-bas ce qui dure, C'est une mèche de cheveux. Comme un plongeur dans une mer profonde, Je me perdais dans tant d'oubli. De tous côtés j'y retournais la sonde, Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde, Mon pauvre amour enseveli.
J'allais poser le sceau de cire noire Sur ce fragile et cher trésor. J'allais le rendre, et, n'y pouvant pas croire, En pleurant j'en doutais encor. Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée, Malgré toi, tu t'en souviendras ! Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ? Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée, Ces sanglots, si tu n'aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ; Mais ta chimère est entre nous. Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures Qui me sépareront de vous. Partez, partez, et dans ce coeur de glace Emportez l'orgueil satisfait. Je sens encor le mien jeune et vivace, Et bien des maux pourront y trouver place Sur le mal que vous m'avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle N'a pas tout voulu vous donner. Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle, Et ne savez pas pardonner ! Allez, allez, suivez la destinée ; Qui vous perd n'a pas tout perdu. Jetez au vent notre amour consumée ; - Eternel Dieu ! toi que j'ai tant aimée, Si tu pars, pourquoi m'aimes-tu ?
Mais tout à coup j'ai vu dans la nuit sombre Une forme glisser sans bruit. Sur mon rideau j'ai vu passer une ombre ; Elle vient s'asseoir sur mon lit. Qui donc es-tu, morne et pâle visage, Sombre portrait vêtu de noir ? Que me veux-tu, triste oiseau de passage ? Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image Que j'aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse, Pèlerin que rien n'a lassé ? Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse Assis dans l'ombre où j'ai passé. Qui donc es-tu, visiteur solitaire, Hôte assidu de mes douleurs ? Qu'as-tu donc fait pour me suivre sur terre ? Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère, Qui n'apparais qu'au jour des pleurs ?
LA VISION
- Ami, notre père est le tien. Je ne suis ni l'ange gardien, Ni le mauvais destin des hommes. Ceux que j'aime, je ne sais pas De quel côté s'en vont leurs pas Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon, Et tu m'as nommé par mon nom Quand tu m'as appelé ton frère ; Où tu vas, j'y serai toujours, Jusques au dernier de tes jours, Où j'irai m'asseoir sur ta pierre.
Le ciel m'a confié ton coeur. Quand tu seras dans la douleur, Viens à moi sans inquiétude. Je te suivrai sur le chemin ; Mais je ne puis toucher ta main, Ami, je suis la Solitude.
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[Illustration dessinée par le peintre Eugène Lami au XIXème siècle.]
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VENDREDI 17 NOVEMBRE 2023 (Billet 1 / 3)
Mercredi matin, au réveil, miracle, beau temps sur Paris ! Nous avions prévu éventuellement de nous faire une toile mais les sorties cinéma de la semaine ne nous disaient pas grand-chose. Juste peut-être « Simple comme Sylvain », un film canadien, à mi-chemin parait-il entre Denis Arquand et Woody Allen, dont on nous a dit du bien…
Mais pourquoi pas une Expo ? L’Art, dans ces temps plus que troublés, est peut être un très bel antidote (ne tiquez pas, « antidote » est bien du genre masculin et nous avons choisi « bel » au lieu de « beau » pour une question d’euphonie) à la morosité ambiante… et quand nous écrivons « morosité », vous l’aurez compris, c’est un énorme euphémisme !
Après Nicolas de Staël et Van Gogh, il y avait l’Expo Modigliani au Musée de l’Orangerie qui nous intéressait. Le hasard a fait qu’il restait encore quelques disponibilités à 14h30 et nous avons pu réserver pour le jour même. Indispensable pour avoir une chance ne serait-ce que de rentrer dans le Musée. Mais problème identique à celui du Musée d’Orsay, les jauges des visites sont trop « généreuses », il y avait BEAUCOUP TROP DE MONDE dans les salles ! Et c’est très dommage !
Mais bon, nous n’avons quand même pas boudé notre plaisir, nous aimons beaucoup ce peintre même si nous avions déjà vu une très belle rétrospective de son œuvre : « Modigliani, l’ange au visage grave », exactement le 1er janvier 2003 à 17h30, au Musée du Luxembourg (JM avait collé le ticket d’entrée dans un album photo…).
En comparaison, peu d’œuvres dans l’Expo du Musée de l’Orangerie, mais cela fait toujours plaisir de retrouver le « style » très particulier de l’artiste. Nous, on aime beaucoup. « Poète ardent et peintre grand parmi les grands […]. Il passa tel un météore : il fut tout grâce, tout colère, tout mépris. Son âme hautaine d’aristocrate flottera longtemps parmi nous dans le chatoiement de ses beaux haillons versicolores. » (Paul Guillaume)
Par contre, petit conseil : réservez à la première heure du matin, vous aurez une chance d’avoir moins de monde.
ET SURTOUT : ne partez pas sans vous recueillir dans les 2 salles consacrées aux « Nymphéas » de Monet. Nous en parlons dans le Billet suivant.
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AMEDEO MODIGLIANI. Un peintre et son marchand
Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Près d’un siècle après la rencontre entre les deux hommes en 1914, cette exposition se propose de revenir sur l’un des moments emblématiques de la vie d’Amedeo Modigliani, celui où Paul Guillaume devient son marchand. Elle s’attachera à explorer la manière dont les liens entre les deux personnages peuvent éclairer la carrière de l’artiste.
À son arrivée à Paris en 1906, Modigliani, artiste juif d’origine italienne, est peintre. Sa rencontre avec Constantin Brancusi, sculpteur d’origine roumaine, en 1909, agit pour lui comme une révélation : il s’initie à la sculpture et s’y consacre presque exclusivement jusqu’en 1914. Sa rupture avec cette pratique est aussi soudaine que totale : de 1914 à sa mort en 1920, il renoue avec la peinture et produit alors de nombreux tableaux consacrés principalement à la seule figure humaine. C’est cette pratique de la peinture qui est au cœur de la relation entre l’artiste et le marchand. Paul Guillaume l’encourage, lui loue un atelier à Montmartre, fait connaître ses toiles dans les cercles artistiques et littéraires parisiens. Il achète, vend et collectionne ses œuvres. […]
Outre les cinq peintures de Modigliani conservées aujourd’hui au Musée de l’Orangerie, plus d’une centaine de toiles ainsi qu’une cinquantaine de dessins et une dizaine de sculptures de l’artiste seraient passés par les mains du marchand. Ce nombre dénote à la fois l’implication du galeriste dans la promotion de l’artiste mais aussi son goût personnel pour ses œuvres, largement présentes sur les murs de ses différents appartements. On y trouve des portraits des figures marquantes du Paris de l’époque, Max Jacob, André Rouveyre, Jean Cocteau, Moïse Kisling, mais également des modèles inconnus, ainsi que de très beaux ensembles de portraits des femmes qui ont partagé la vie du peintre, l’écrivain Béatrice Hastings tout d’abord, puis la jeune peintre Jeanne Hébuterne, sa dernière compagne et la mère de son enfant.
L’exposition évoquera ainsi, à travers le choix d’œuvres emblématiques, les différentes caractéristiques de ce corpus tout en explorant les liens du peintre et de son marchand dans le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910.  
(Source : « La plaquette de l’Exposition »)
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Ouverture : le Musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9h à 18h (fermeture à 21h le vendredi).
Adresse : Jardin des Tuileries / Place de la Concorde (côté Seine) / Paris 75001
Tarif horodaté : 12,50 €
Métro : Concorde
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spiraliastatica · 10 months
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Masque explosé (2023)
Tuer ou être tué
Briser ou être brisé
Arracher l'illusoire masque à rayons
Dévêtir la Vérité en haillons
Taper, cogner
Défoncer
Enfoncer
L'épais mur des fausses certitudes
Pour rejoindre la béatitude...
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plumedepoete · 10 months
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Écho à Arthur Rimbaud - Cédric Étienne
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.......... Écho à Arthur Rimbaud.....,. ...... le vallon qui pleure.... une rivière chante dans un trou de verdure d'argent sur cette folle nature, Ceci : c'est un vallon qui fleuri de lumière. Jeune soldat,sans casque,bouche en ouverture , Nuque baignée, sûr bleu pétale , cresson primaire, Pâle dans son nid vert où pleure la rivière. glaïeuls au milieu des pieds, il sourit. Dort comme Dormirait un enfant malade, en paix en somme: Le soleil, réchauffant sa main, Sur sa poitrine, elle est défunt. Son odorat n'hume plus cette nature; Le vallon pleure de sa verdure Il est mort,Berce le contre toi ardemment.il a deux trous rouge au côté droit. ... drix...... .... le dormeur du val..... C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud, octobre 1870
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DIGNITÉ ….. « En file à la caisse, l'afficheur indique 26,80 €, le visage hébété :
"Oh désolé j'ai oublié le distributeur, je n'ai que 25€ je retire quelque chose". Dans le petit chariot il n'y a pas de frites ou de nourriture inutile, je vois du pain, des pâtes, du lait, des tomates, du papier toilette. La gêne pour ceux qui ne sont qu'à un mètre de distance est palpable, le visage d'une mère d'un peu plus de 50 ans est renfrognée, elle doit choisir quoi retirer à ses enfants. C'est ainsi que je regarde le plus beau film italien, réel plutôt que néoréaliste, juste derrière un autre monsieur dans la file : "Excusez-moi, quelque chose est tombé". La dame est surprise, il y a un billet de 10€ par terre, elle sait qu'il ne lui appartient pas. Le regard amoureux de l'homme la convainc, c'est trop pour elle de dire que c'est le sien. Elle n'a pas de vêtements de marque mais elle ne porte pas de haillons, elle n'a pas de maquillage mais son visage respire le sacrifice. Le monsieur se penche, ramasse le billet et lui dit : C'est probablement arrivé quand tu as ouvert le sac. Maintenant, elle ressemble à une enfant, elle est heureuse, surtout avec son honnêteté. Il paie et en sortant elle sourit à l'homme qui est devant moi. Elle le regarde une dernière fois et lui dit Merci. J'assiste et je suis content aussi, j'ai compris la leçon. Cet homme aurait pu dire Ne vous inquiétez pas, je vais le faire. Au lieu de cela, il a choisi de préserver sa dignité et celle de la dame. Quiconque a fait un bénéfice, tais-toi, souviens-toi de celui qui l'a reçu." Rappelons-nous que le bien se fait en silence, le reste est une étape. Serguy
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ochoislas · 1 year
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LOS DESENCAJADOS
Entre la nieve y bruma, negros, en la lumbrera que se enciende, culos en corro,
de hinojos cinco pobres críos al panadero miran que hace el gran pan rubio.
Los fuertes brazos blancos ven formar la masa gris, meterla por boca clara.
Escuchan cómo el pan se cuece. Con cebona sonrisa el hombre gruñe una copla.
Ovillados, ni uno se aparta de la lumbrera que resopla cual tibia teta.
Cuando, con forma de brioche, para alguna temprana parva sacan el pan;
cuando, bajo tiznadas trabes canta la olorosa corteza junto a los grillos,
cálida vida sopla el hoyo... el alma se les embelesa bajo los pingos;
tanto sienten la buena vida, los cencellados jesusitos, que allí se quedan,
pegando el rosado hociquillo al cancel, y no se qué gruñen por los boquetes,
tan sandios, diciendo sus rezos, encogidos, a aquellas glorias del cielo abierto,
tanto, que los calzones rompen, y sus camisillas tremolan al frío cierzo.
*
LES EFFARÉS
Noirs dans la neige et dans la brume, Au grand soupirail qui s'allume,    Leurs culs en rond
A genoux, cinq petits, — misère ! — Regardent le boulanger faire    Le lourd pain blond.
Ils voient le fort bras blanc qui tourne La pâte grise et qui l'enfourne    Dans un trou clair.
Ils écoutent le bon pain cuire. Le Boulanger au gras sourire    Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge, Au souffle du soupirail rouge,    Chaud comme un sein.
Quand, pour quelque médianoche, Façonné comme une brioche,    On sort le pain,
Quand, sous les poutres enfumées, Chantent les croûtes parfumées,    Et les grillons,
Quand ce trou chaud souffle la vie Ils ont leur âme si ravie,    Sous leurs haillons,
Ils se resentent si bien vivre, Les pauvres Jésus pleins de givre    Qu'ils sont la tous,
Collant leurs petits museaux roses Au treillage, grognant des choses    Entre les trous,
Tout bêtes, faisant leurs prières, Et repliés vers ces lumières    Du ciel rouvert,
Si fort, qu'ils crèvent leur culotte, Et que leur chemise tremblotte    Au vent d'hiver.
Arthur Rimbaud
di-versión©ochoislas
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ponctuel · 1 year
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(…) Voici que je suis devant toi Mère, soldat aux manches nues Et je suis vêtu de mots étrangers, où tes yeux ne voient qu'un assemblage de bâtons et de haillons. Si je te pouvais parler Mère ! Mais tu n'entendrais qu'un gazouillis précieux et tu n'entendrais pas Comme lorsque, bonnes femmes de sérères, vous déridiez le dieu aux troupeaux de nuages Pétaradant des coups de fusil par-dessus le cliquetis des mots paragnessés. Mère, parle-moi. Ma langue glisse sur nos mots sonores et durs. Tu les sais faire doux et moelleux comme à ton fils chéri autrefois. Ah! me pèse le fardeau pieux de mon mensonge Je ne suis plus le fonctionnaire qui a autorité, le marabout aux disciples charmés. L'Europe m'a broyé comme le plat guerrier sous les pattes pachydermes des tanks Mon cœur est plus meurtri que mon corps jadis, au retour des lointaines escapades aux bords enchantés des Esprits. Je devais être, Mère, le palmier florissant de ta vieillesse, je te voudrais rendre l'ivresse de tes jeunes années. Je ne suis plus que ton enfant endolori, et il se tourne et retourne sur ses flancs douloureux Je ne suis plus qu'un enfant qui se souvient de ton sein maternel et qui pleure. Reçois-moi dans la nuit qu'éclaire l'assurance de ton regard Redis-moi les vieux contes des veillées noires, que je me perde par les routes sans mémoire. Mère, je suis un soldat humilié qu'on nourrit de gros mil. Dis-moi donc l'orgueil de mes pères!"
Leopold Sedar Senghor, Hosties Noires (1948)
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circeeoflesbos · 2 years
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Couverture de À l'Heure des Mains jointes de Renée Vivien, illustration de Lucien Lévy-Dhurmer, 1906.
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"Sous les cyprès qui semblent des flambeaux éteints, / Elle vient partager leur couche désirable, / Et l'ombre sans regrets des sépulcres l'accable / De sanglots oubliés et de désirs atteints." – La Pleureuse, Cendres et Poussières
"Mon ombre marche à pas de louve, / Droite et longue comme un cyprès." – Chanson pour mon ombre, la Vénus des Aveugles
"L’odeur des frézias s’enfuit / Vers les cyprès aux noirs murmures…" – Les Lèvres pareilles, la Vénus des Aveugles
"Voici les hauts et longs cyprès du Purgatoire/ Dressés sur le chemin de la céleste gloire" – Cyprès du Purgatoire, Haillons
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surrealistnyc · 1 year
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Je préfère l'ailleurs aux haillons de la distance, by Guy Girard, is now available from Ab irato.
"Poèmes écrits pendant ou au retour de séjours plus ou moins longs en quelques pays d’Asie, d’Amérique du Nord ou d’Europe, ils se veulent des moments d’évidence lyrique, où se conjuguent, à l’observation d’une réalité tremblant sur ses lisières, les injonctions d’un imaginaire étirant ses latitudes et longitudes vers la ligne d’un horizon semblable à ce pont traversé en Corée, qui est une ' marelle de glace / sous laquelle les truites ont le cœur en feu '."
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abirato-editions · 1 year
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Je préfère l'ailleurs aux haillons de la distance
Je préfère l’ailleurs aux haillons de la distance
Un livre de Guy Girard,ISBN 978-2-911917-83-7140 x 200 mm / 50 pages 12 € + 2€ de partage desfrais d’envoi Sur le livre Poèmes écrits pendant ou au retour de séjours plus ou moins longs en quelques pays d’Asie, d’Amérique du Nord ou d’Europe, ils se veulent des moments d’évidence lyrique, où se conjuguent, à l’observation d’une réalité tremblant surses lisières, les injonctions d’un imaginaire…
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triste-guillotine · 1 year
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NÅSTROND "Age of Fire" CD 1996 (’My rod is athrust, Erection. Vaginal praying, love-growth. Through the flames of Hell, comes the Lord of the Earth. Death (life) behind nine months, Infernal ones, come forth. Bring us sin to revel in...’)
1. Prologue 2. Age of Fire 3. Winged Phallus (Ferocious Angel) 4. Womb of Chaos 5. The Four 6. Une charogne 7. Consecration of the Flame 8. The Great Below 9. Vanished from the World 10. The Red Force (Of the Trapezoid) 11. Emancipation 12. Opening of the Mouth 13. Epilogue - The Fifth Book of Satan
“Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague Ou s'élançait en pétillant ; On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant. Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van. Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente à venir Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève Seulement par le souvenir. Derrière les rochers une chienne inquiète Nous regardait d'un oeil fâché, Épiant le moment de reprendre au squelette Le morceau qu'elle avait lâché. Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, À cette horrible infection, Étoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, mon ange et ma passion ! Oui ! Telle vous serez, ô la reine des grâces, Après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés !”
- Charles Baudelaire
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charmemma · 2 years
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A une mendiante rousse
Blanche fille aux cheveux roux,
Dont la robe par ses trous
Laisse voir la pauvreté
Et la beauté,
Pour moi, poëte chétif,
Ton jeune corps maladif,
Plein de taches de rousseur,
A sa douceur.
Tu portes plus galamment
Qu’une reine de roman
Ses cothurnes de velours
Tes sabots lourds.
Au lieu d’un haillon trop court,
Qu’un superbe habit de cour
Traîne à plis bruyants et longs
Sur tes talons ;
En place de bas troués,
Que pour les yeux des roués
Sur ta jambe un poignard d’or
Reluise encor ;
Que des nœuds mal attachés
Dévoilent pour nos péchés
Tes deux beaux seins, radieux
Comme des yeux ;
Que pour te déshabiller
Tes bras se fassent prier
Et chassent à coups mutins
Les doigts lutins,
Perles de la plus belle eau,
Sonnets de maître Belleau
Par tes galants mis aux fers
Sans cesse offerts,
Valetaille de rimeurs
Te dédiant leurs primeurs
Et contemplant ton soulier
Sous l’escalier,
Maint page épris du hasard,
Maint seigneur et maint Ronsard
Epieraient pour le déduit
Ton frais réduit !
Tu compterais dans tes lits
Plus de baisers que de lis
Et rangerais sous tes lois
Plus d’un Valois !
– Cependant tu vas gueusant
Quelque vieux débris gisant
Au seuil de quelque Véfour
De carrefour ;
Tu vas lorgnant en dessous
Des bijoux de vingt-neuf sous
Dont je ne puis, oh ! pardon !
Te faire don.
Va donc, sans autre ornement,
Parfum, perles, diamant,
Que ta maigre nudité,
O ma beauté !
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