Tumgik
#il sagace
deathshallbenomore · 1 year
Text
ho riaperto la mia raccolta di cit della buonanima della mia prof di italiano del liceo e ho trovato la review perfetta della commedia e cioè “il lettore un po’ salame, dante lo lascia indietro”. presto su tutte le fascette di qualsiasi edizione della divina commedia, altro che i libri di bella ed edward
9 notes · View notes
Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 10 (Partie 1/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Salut lecteurs, salut lectrices, et bienvenue dans la suite de ce hateread du tome 10 de Tara Duncan ! À en croire la pagination du PDF sur lequel je m’appuie, j’ai presque fait un bon tiers de l’histoire en ce début de chapitre 10 ; mais ne perdons pas le rythme, et enchaînons !
Dans le chapitre précédent, le magicgang s’excusait pour des fautes dont Tara était seule responsable. Robin et Cal la demandaient tous les deux en mariage, et partaient pour la laisser réfléchir. On en était restés sur le départ de Fafnir, Fabrice et Moineau, donnant l’occasion à un nouvel arrivant de se manifester à la porte des appartements de Tara.
Le chapitre d’aujourd’hui s’intitule “Chem, ou comment arriver à fâcher tout le monde en essayant de bien faire et se dire que les femmes, quelle que soit leur race, dragonne ou humaine, vraiment, c’est super-compliqué.”.
J-P : Oh là là mais qu’est-ce que voilà ! C’est la cata, c’est la strophe, c’est la catastrophe !
L-B : La dégringolade, la tuile !
J-P : Une entrée en fanfare, ou plutôt en fan-foire, un titre de chapitre qui justifie notre réapparition comme personnages récurrents, ma chère Louise-Bernarde !
L-B : En effet, Jean-Paul, il va sans dire que notre présence était requise pour commenter une telle bavure ! Car mes chers tumblolecteurs, comme vous pouvez le voir, ce milieu de saison s’ouvre sur un breuvage aussi salé qu’écœurant, la fameuse soupe miso de la princesse française Sophie Audoin-Mamikonian. Les plus sagaces d’entre vous auront déjà identifié la célèbre technique “Les Femmes, ces Aliens Incompréhensibles”, un grand classique de la littérature, finalement !
J-P : De la littérature, de la politique, de la philosophie, apanage des incels et des grands amateurs de stéréotypes de genre ! Et ce n’est pas tout, je crois ! Le titre comporte un nom qui sera familier aux experts.
L-B : Tout à fait, tout à fait ! Mais dites-moi, Jean-Paul, en indiquant que ce chapitre suit le point de vue de Chem le dragon, est-ce que finalement l’autrice n’assassinerait pas toute forme de suspense ?
J-P : Ça ne fait aucun doute, Louise-Bernarde !
Pardon, j’aime bien ces deux crétins que j’utilise pour commenter les débuts de chapitre, ce sont de bons exutoires pour m’éviter de me fâcher. On devrait avoir des discussions de commentateurs sportifs sur les contrariétés quotidiennes, ça pourrait calmer les frustrations.
Sur ce, commençons pour de vrai.
La porte informe Tara que son mystérieux visiteur n’a pas révélé son nom, et s’est contenté de dire qu’il est un prétendant. Tara est donc quelque peu perplexe.
“Prudente, elle dévisagea l’image qui lui faisait face, projetée par la scoop de la porte. C’était un beau garçon (évidemment !) aux épais cheveux noirs, qui attendait patiemment.”
Pourquoi “évidemment”... pourquoi... Je ne sais même pas quoi répondre, y a tellement d’angles d’attaque possible pour démonter une telle affirmation !
Quoi, faut vraiment être magnifique pour draguer l’Héritière ? Aucun prétendant en dessous de 9/10 physiquement n’est accepté dans l’enceinte du palais ? Ou c’est les familles qui font les élevages de belles gueules ? Ou bien il n’y a que les gens beaux qui ont le droit d’être nobles/aristos dans l’univers de Tara Duncan ? Les qualités de cœur ça ne marche pas ? T’es un bon parti que si tu es sexy ?
Ou bien, pire mais plus vraisemblable si on fait semblant de garder une once de respect pour l’univers de Tara Duncan : tout le monde part du principe que Tara va être superficielle et n'accepter que des prétendants beaux gosses. “Tout le monde” incluant sa tante et son mentor. Et Tara le sait.
Ça pique, quand même.
Bref, Tara crame que le nouveau venu est en fait Chem, car il n’a pas transformé ses yeux, qui ont gardé leur jaune et leurs pupilles verticales.
“— Tara, protesta-t-il, voilà une façon bien formelle de me recevoir !
— Vous avez formellement demandé à m’épouser. Je vous reçois donc comme tous les autres prétendants, de façon formelle...
Elle désigna la décoration de la main. Surpris, Chem regarda autour de lui.
Effectivement. La suite était toute d’or et de joyaux. Elle-même portait une magnifique robe longue et pourpre, lacée jusqu’au bas des reins à l’arrière, un chignon haut retenant une couronne incrustée de rubis et des talons qui la grandissaient encore. Sur son épaule, son pégase miniaturisé était lui aussi assorti, sa robe d’un or sombre et ses ailes pourpres. Très impressionnant. Même si on sentait que cela ne lui plaisait que très modérément d’être traité comme un accessoire de mode. (Va falloir finir par s’habituer, Galant, tu sers à ça depuis le tome 1.)
Le dragon écarquilla ses yeux dorés. Il avait tellement l’habitude de voir Tara comme une petite fille dont il devait constamment sauver la vie ou comme son élève, qu’il n’avait pas réalisé à quel point elle pouvait être majestueuse. Avec un certain malaise, il constata qu’elle ressemblait étrangement à son implacable tante, l’Impératrice d’Omois.
Et, comme sa tante, elle utilisait sa beauté avec une grande efficacité, pour impressionner ses interlocuteurs.
La partie n’allait pas être aussi facile que ce qu’il avait imaginé.”
Euh... ew ?
Je trouve ce passage bizarre. Bizarre-malaise. Cette histoire de “beauté pour impressionner”, ça ressemble à une excuse à la con pour encore faire une scène fanservice chelou avec Tara.
Je ne sais pas pour vous, mais quand je vois un personnage faire l’usage de sa beauté pour “impressionner”, il s'agit plutôt de quelqu’un qui a de la bouteille, empreint de confiance en lui, d’expérience, de charisme ET de beauté, utilisant ces divers atouts sur des personnes plus jeunes, plus impressionnables, moins intelligentes, moins exercées à un certain milieu. Généralement, c’est une preuve d'ascendant, une façon de montrer son contrôle, son autorité, de ne pas être remis en question. Par exemple, une femme entre deux âges qui se sert de son charme pour extirper des informations d'une jeune personne naïve. Ou bien, pour prendre l’exemple de la série : dans un des tomes, Maître Dragosh se sert de je ne sais plus quelle magie sur lui-même pour séduire brièvement Tara, lui montrant les capacités qu’elle doit redouter chez les vampyrs. C’est un passage chelou, certes, mais on y retrouve de cette dynamique, car il est une figure d’autorité pour elle en premier lieu.
Typiquement, ce n’est pas un atout que je vois utilisé par une adolescente. Je vous renvoie à ce que j’expliquais à propos de Mourmur et Cal dans la partie 2 de ma critique du chapitre 4.
Là, Tara est plus jeune que Chem, il est son tuteur, loin d’être bête (en principe. En application c’est pas la même mayonnaise), une figure d’autorité importante dans le monde de Tara Duncan. L'idée que Tara pourrait l’“impressionner” avec sa beauté est un sacré flex, quand même.
Autre option : cette histoire d’“impressionner” est du bullshit, et la vérité est qu’elle espère séduire Chem et enclencher un trope beaucoup plus nauséabond, le célèbre “homme stupide car homme pense qu’au sexe”.
La première option est débile et la deuxième me dégoûte. J’espère que ce sera la première. Parce que, pour la deuxième, on dirait que Chem est bien parti pour rentrer dans son jeu, ce qui. Beurk. Beurk beurk beurk.
“Tara s’assit dans un fauteuil qu’elle avait transformé avant que le dragon ne pénètre dans la suite et qui ressemblait beaucoup à une sorte de trône, légèrement surélevé. Le dragon salua mentalement l’ingéniosité de la jeune fille. Elle lui rappelait qu’ils ne jouaient pas d’égal à égale. En tant qu'héritière, elle lui était supérieure en rang. Soit. (Soupir. Chem, tes analyses de texte bas du front ne font pas de Tara une première de la classe. Wow, elle se grandit en taille pour te signifier que tu lui es inférieur, que c’est subtil ! Sauf que perso j’aurais tendance à penser qu’une Héritière n’aurait pas besoin de pareils détours pour faire ressentir cette vérité)
— Tu dois te demander pourquoi j’ai formulé cette demande, commença-t-il d’un ton doux, je vais t’expli...
— Non, répondit clairement Tara, qui avait eu amplement le temps de réfléchir. Je sais précisément pourquoi vous avez fait cette demande, Maître Chem. De même que vous présenter ici sous la forme d’un adolescent n’est pas seulement maladroit, mais presque insultant. Je sais que, sous votre forme de dragon, vous auriez l’équivalent d’une trentaine d’années, même si vous avez toujours affectionné la forme physique d’un vieux mage afin de gagner le respect que les humains accordent aux gens âgés. Merci donc de reprendre soit une forme qui correspond à l’équivalence chez les humains, soit votre forme de dragon originel, la suite est bien assez grande pour vous contenir en entier, il me suffit de demander aux meubles de se pousser.”
Je sais que la scène est écrite pour qu’on soit d’accord avec Tara, et en l’occurrence je serais mal placée de dire que je me positionne du côté de Chem, mais... c’est tellement forcé, en fait. Cette histoire d’apparaître comme un jeune homme pour on ne sait quelle raison, toute la façon dont il gère son apparence, en fait, c’est d’un débile profond qui m’insupporte. Mais passons, je parlerai de Chem plus loin. Là, en l’occurrence, il se pointe chez Tara pour... on ne sait pas trop, en fait. Il ne formule même pas la requête qu’il pouvait potentiellement avoir, et Tara étale sa déduction qui ne sert à rien, juste pour montrer qu’elle a compris. Wow, qu’elle est cool cette Tara, vous avez vu comment elle ne se laisse pas marcher sur les pieds ? Vous avez vu comment la politique a changé notre héroïne, mais elle est méconnaissable et en même temps teeeeellement classe, wouaw ! C’est d’ailleurs ce qu’explique le paragraphe suivant : Chem est impressionné par ce discours, qui est “celui d’une dirigeante”, selon lui.
Mais pour moi, ça ne prend pas. Parce que rien ne tient debout, que tout ça est superficiel et ne sert à rien. Les personnages sont débiles pour que Tara puisse étaler sa science, sauf qu’elle brasse du vent. Donc vous m’excuserez, madame S.A.M., mais je vais attendre le concret dans ce que vous nous racontez, hein.
Comme Tara le bat froid, Chem décide d’être honnête et avoue que la descendance est ce qui l’intéresse, via le croisement humaine/dragon.
“Tara le regarda, stupéfaite. Puis fronça les sourcils.
— Dit comme ça, pardon, mais je trouve ça un peu malsain... je n’avais que treize ans !
Cette fois-ci, ce fut au tour du dragon d’être surpris. Il se racla la gorge, réalisant ce qu’il venait de dire.
— Non, non ! s’exclama-t-il, je ne voyais que tes ovules...
Il s’étrangla devant le froncement de sourcils de Tara qui s’accentuait.
— Je... je veux dire que tu es très jolie... euh... pour une humaine...
— Merci !
Le dragon sentit que le ton était clairement ironique. Il déglutit. Il savait, avant de rentrer dans la pièce, que la partie ne serait pas facile, mais certainement pas qu’il se montrerait maladroit à ce point.”
Ouh là là, quelle horreur nom de Dieu.
Yesss, mon tome de Tara Duncan préféré, celui où on se rend compte que Chem était un groomer depuis le début ! :D /sarcasme
Sérieusement, c’est quoi cette gestion de ton ? Ce qu’il dit est grave, le jouer en mode “lol il est trop maladroit !” est juste... NON ??? Tu fais pas ça ???! Le TUTEUR de Tara, une figure qui est censée servir de guide, de modèle, de COLONNE VERTÉBRALE de vie, vient de lui avouer cash que depuis qu’ils se sont rencontrés, aka quand Tara avait TREIZE ANS, il n’avait dans l’idée que d’en faire une vache à lait pour ses descendants ?! Mais c’est à gerber ????
Oh, et n’ajoutons pas à ça le fait qu’il a cent mille ans, le fait qu’il espérait la tromper en utilisant une apparence attrayante pour qu’elle fasse ce qu’il veut, le fait qu’il voulait qu’elle lui rende la vie simple en obéissant naïvement à ses directives, le fait qu’il est normalement une figure d'autorité pour elle et qu’il s’en fout complètement, ne pensant qu’à ses intérêts ! Putain, mais c’est affreux ! Dans cette perspective-là, évidemment que je soutiens pas son mariage avec Tara ! Mais pourquoi ce genre de préoccupation et d’argument n’est pas abordé en début de tome, ou aux moments où Tara soupèse ses options de mariage ?!
Et pardon, mais... on va vraiment essayer de désamorcer ça à coups d’“humour” de type “gloups j’ai pas été flatteur envers l’Héritière en ne complimentant pas son apparence et en disant explicitement que je me sers d’elle comme un objet, zut zut, ah les femmes ! *rires préenregistrés*” ?? C’est vraiment comme ça que tu veux aborder une scène de trahison ?
Mais bordel, comment tu peux être détaché à ce point ?
Jusque-là, ce décalage de comportements est beaucoup imputé à la différence de race (Tara étant une humaine et Chem un dragon). Et si je peux concevoir qu’une créature qui a vécu pendant des millénaires puisse faire preuve d’insensibilité, l’excuse de moins comprendre les mœurs étrangères aux nôtres ne justifie pas cette espèce de logique abominable ?! En fait, c’est d’autant pire que la faute soit (implicitement et partiellement) mise sur le compte de la différence d’espèces !
Toute cette histoire de Tara qui ne veut pas l’épouser parce qu’il est un dragon est complètement à côté de la plaque ! J’espère qu’il ne s’agit que d’une façade qu’affiche Tara devant sa tante et son oncle pour ne pas révéler ses vraies raisons, mais le problème, c’est qu’on ne peut même pas suivre la logique interne de Tara ! Tout le tome est censé tourner autour de son point de vue, mais on n’apprend rien de ce qu’elle sait, elle pond des discours qui n’ont aucun sens, le lecteur n’avance pas dans son enquête en même temps qu’elle ! On est à la traîne parce que la narration nous cache des éléments et ne retransmet pas fidèlement le raisonnement de Tara, comme elle le faisait au début. Alors que c’est notre héroïne ! De tous les personnages, ce sont ses réflexions à elle qui devraient être transparentes pour nous.
Et putain, mais Chem est une abomination.
Wow, pardon mais là ça m’énerve.
“— Mais, s’embourba-t-il, je pouvais attendre que... que tu sois mature et...
Il leva un regard embarrassé vers Tara qui ne fit pas un geste pour l’aider. Il s’était mis dans la bouse de traduc et bien profond, à lui de s’en sortir.”
Oui oui, très cool, c’est la définition de groomer, félicitations /sarcasme.
La notion ne vous est peut-être pas familière. Pour traduire littéralement la définition de Urban Dictionnary, un groomer est quelqu’un [généralement adulte] qui construit une relation, une confiance et une connexion émotionnelle avec un enfant ou une personne jeune, dans le but de la manipuler, l’exploiter et l’abuser.
Ici, c’est clairement le cas, il n’y a même pas besoin d’une analyse, c’est la définition même de ce que fait Chem à Tara. Clairement, mon seul conseil envers elle, c’est d’enregistrer ce qu’il dit et de le faire envoyer en taule. C’est vraiment tout ce qu’il mérite.
L’autre salopard continue d’essayer de se justifier, à base de “oui mais les démons font des chose horribles et on a besoin de créer des enfants puissants pour les combattre :(” (genre en plus de groomer Tara il veut engendrer des mômes dans le seul but qu’ils se battent pour lui, tip-top le mec, vraiment). Tara l’envoie se faire voir, et elle a bien raison.
“— Sauf que, Chem, je ne vous laisserai pas nous utiliser ainsi. Que ce soit clair. Vous seriez le dernier dragon, le dernier humain même de cet univers que je ne vous épouserais pas...
Dire de Maître Chem qu’il était stupéfait était trop faible. Il était bouche bée et sa mâchoire semblait sur le point de se décrocher. Cette version froide et venimeuse de Tara l’avait totalement déstabilisé. En fait, il réalisa avec une certaine angoisse qu’elle lui rappelait quelqu’un.
La Reine Noire.”
Alors là mais non en fait. Tara refuse de se faire exploiter et t’envoie chier à cause de ton comportement, et toi tu penses que c’est l’œuvre de la Reine Noire ? C'est littéralement diabolique d’avoir un raisonnement pareil.
En fait, si ce passage ne souffrait pas d’un décalage humoristique stupide, Chem serait un méchant absolument terrifiant, presque trop pour une saga pour ados. Vous imaginez le tableau ? Un tuteur qui ne s’est occupé d’une prodige de magie que dans le but de l’obliger à lui engendrer une lignée, et qui profite qu’elle ait été possédée pour suggérer qu’elle repousse froidement ses avances uniquement car elle est la Reine Noire ? Yish.
C’est d’autant plus traître qu’il a laissé penser qu’il tenait réellement à elle, au fil des tomes.
Mais un pressentiment me laisse à penser que cette scène dégueulasse ne sera traitée que sur le mode de “rooh il est un peu bêbête il savait pas mais c’est Chem, voyons, il a bon fond”. J’espère vraiment me tromper.
“— Tu as conscience que tu ne peux pas épouser Archange, n’est-ce pas ? Il veut sans doute exactement la même chose que nous. Sauf que nous, nous voulons la puissance des humains couplée avec celle des dragons afin d’anéantir les démons une bonne fois pour toutes ou couper toute communication entre leur univers et le nôtre, alors que les démons, eux, veulent vous conquérir.
Un instant, Tara pensa faire marcher Maître Chem avec un « Épouser Archange et apporter la paix, et pourquoi pas ? » (quel besoin de le faire marcher ? Je vois pas comment Archange pourrait être pire que Chem, dans le cas présent. Vraiment pas.), mais, en dépit de ce qu'elle venait d’apprendre, elle éprouvait encore de l’affection pour le grand dragon bleu. (Ahahahahahahahahahahahahahah quoi pardon je vais aller m’étrangler je reviens) Il avait été gentil et attentif avec elle, même lorsqu’il ne la considérait pas comme la potentielle mère de... de quoi, d’ailleurs, de ses œufs ? (Mais il l’a toujours considérée comme ça, c’est ce qu’il vient d’expliquer… ?) Elle grimaça à cette pensée et Chem crut que c’était à cause de lui.
— Bien évidemment, fit-il en se raidissant, si je ne suis pas assez séduisant pour toi, Tara, il te suffit de le dire, et je me transformerai en ce que tu voudras.(La plaque. La plaque, Chem, tu es à côté.)
Tara caressa l’idée de le réincarner en l’un de ses acteurs préférés, mais préféra le décourager tout de suite et ne pas jouer avec lui. »
Oh mais Tara, nique-toi. Ça va être dur d’empathiser avec la gamine si elle reste guillerette et superficielle alors que le scénario lui envoie des red flags au mégaphone, là.
Sérieusement, qu’est-ce que madame S.A.M. a eu dans la tête en écrivant un passage pareil ? Je veux bien qu’on donne de la profondeur et une moralité moins sympathique à ses personnages au fil du temps, mais Chem, qui n’était déjà pas bien reluisant, est devenu instantanément monstrueux. Et au lieu de traiter son comportement atroce comme tel, sa manipulation est limite l’objet que de quelques blagues, en faisant passer ça pour de la maladresse ?
Mais la maladresse, c’est pas quelque chose qui se fait sciemment et sur la longueur. Décréter qu’une gamine est assez puissante pour être le réceptacle d’une descendance ne visant que des objectifs de conquête, lui cacher cette information et la fréquenter tous les jours, la voir vivre sa vie quotidienne et innocente, et maintenir cette décision malgré tout, ce n’est pas de la maladresse. C’est un choix. Chem n’est pas un gamin, Chem n’est pas né hier. Chem a bien dû fréquenter d’autres humains que Tara, dans sa longue vie, il n’est pas resté enfermé hors d’un contact avec les sortcelliers humains, il a de l’autorité au Dranvouglispenchir il doit quand même avoir une vague conception que ce qu’il fait est carrément répréhensible du point de vue des humains ? J’veux dire merde, même les dragons qui ont une démarche très utilitaire, froide et observatrice vis-à-vis des humains doivent savoir quand ils dépassent les bornes, non ?!
Je me rends compte que j’interromps beaucoup ma lecture pour étrangler métaphoriquement Chem, mais je vais pas mentir, ce chapitre me choque pas mal.
La conversation embraye fort heureusement sur Archange. Tara se méfie de lui et de ses intentions, et affirme ne pas vouloir épouser qui que ce soit. Ça rassure Chem, car même s’il l’a demandée en mariage, sa femme Charm n’avait pas bien pris la nouvelle. Donc youpi, il va pouvoir être tranquille sans mégère jalouse sur le dos ! :D C’est ce que dit le texte. Je. Bon. Je sais plus quoi dire, je crois que je veux juste skipper vite sur tout ce qui concerne Chem, il me rend malade.
Tara décide brusquement que c’est le moment pour elle d’aller soigner Selenba… oh non… est-ce que ça veut dire qu’on va avoir droit à Safir en plus… oh ptn de chapitre de merde. Bon.
Chem se propose de l’accompagner car il veut parler à Selenba (tu veux la groomer aussi, chaton ? ,’:/). En passant, on a encore droit à un passage lourd niveau exposition de lore :
« — Cette forme, fit Tara pensive, ce n’est pas une illusion, n’est-ce pas ? Sinon vous n’auriez pas pu franchir la porte, vu que vous faites presque six mètres de long et trois de haut ?
— Non, c’est ma forme humaine.
— Mais c’est magique ou juste organique ? insista Tara. Parce que si ce n’était que magique, Sal serait, redevenu dragon depuis longtemps, non ?
Chem inclina sa tête élégante, intrigué.
— Non, ce n’est pas magique, disons que c’est une faculté que nous avons. Nous pouvons nous transformer physiquement à volonté, ce qui nous permet de rester sous n’importe quelle forme sans nous préoccuper de la magie. Seuls les changelins étaient capables de la même chose, mais les vampyrs se sont terriblement vengés en les exterminant quasiment, parce que s’ils parvenaient à nous démasquer, les changelins, eux, étaient totalement indétectables : lorsqu’ils prennent l’apparence de quelqu’un, il suffit qu’ils aient quelques gouttes de son sang pour qu’ils soient aussi capables de copier son ADN. »
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 7
Bah tiens, c’est le premier bouquin où on parle des changelins, et une discussion banale les remet sur le tapis, je me demande s’ils seront importants dans ce tome, tiens…
En fait, ce n’est pas qu’une question de mauvais timing pour l’exposition de certains éléments… c’est que des fois, non seulement ça s’insère mal dans le dialogue, créant des explications vraiment pas naturelles, mais en plus c’est même indigeste à suivre. Là, le fait que l’explication de Chem se fasse en un gros paragraphe plutôt qu’en une série de réponses à plusieurs questions que lui adresserait Tara, donne l’impression qu’il palabre dans le vide sur un sujet random. Pourquoi il parle des changelins à Tara ? Pourquoi maintenant ? Elle ne lui a rien demandé sur eux spécifiquement.
Bref, les gros sabots délicats de la subtilité.
Tara fait modifier la détection de sa porte pour qu’elle procède à des tests ADN sur tous les visiteurs, et sa porte l’aime trop parce que wow quelles bonnes décisions elle prend notre Héritière.
« — Oui, fit Chem tandis que la porte s’ouvrait pour leur céder le passage. Elle a raison, c’est une excellente idée, Tara. Tu es vraiment une jeune fille très intelligente et très séduisante et…
— Stop, dit Tara avec un doux sourire. Vous venez de me faire plus de compliments en deux secondes que depuis quatre ans. Arrêtez ou je vais faire une overdose. »
Non, c’est pas comme ça que devrait être leur relation à l’issue de la discussion. Accessoirement, Chem me met mal à l’aise, c’est terrible.
Bon, comme le chapitre 4, celui-là est horriblement long, et cette histoire avec Chem m'a pris une partie de mon essence vitale. Je réserve donc la suite de la lecture, où devraient apparaître Selenba et Safir, pour la prochaine fois !
Merci d’avoir lu jusqu’au bout, et désolée des délais de parution. J’espère que ça vous aura plu
7 notes · View notes
myteavsricochet · 23 days
Note
Madonna che noia. Perché trattano tutti rwrb come se fosse una stupidata e ignorando il successo e il rumore che ha prodotto?!
E perché fanno passare Nick da snob?!?
BASTAAAAAAA
perché lo considerano proprio una stupidata perché è una romcom. bottoms viene considerato élite perché non ha la parte romantica, è una commedia sagace e pungente quindi wow 🙄
2 notes · View notes
tuttalamiavitarb · 9 months
Text
Tumblr media
Momento spiegone
Sagace come un Marco Damilano, ma con un fisico appena più decente.
Carerrime @2delia e @agirlinamber , vado a dettagliare quanto segue
Punto 1 @agirlinamber è la persona più gentile ed empatica che vi sia su Tumblr, perdona questi (i miei) ed altri difetti. E dona calma .
Punto 2) il problema è il T9 che indifferentemente Dal telefano che posseggo, cambia le parole a suo completo capriccione.
Tipo :
topi in tappi
Prole in paura
Ciao come stai?, in mandami una foto osé
Potrei rileggere, ma non esistendo il Cialis x la presbitria non vedo un cazzo e peggioro le cose.
Da qua il punto 3)
Occhiali On.
Ovvero Occhiali sul naso per i non inglesanti.
Il che mi consente di scrivere
@2delia e @agirlinamber vi lovvo ❣️❤️❤️
Bezos
18 notes · View notes
valentina-lauricella · 3 months
Text
Per non ammettere Dio, il quale nella sua potenza può aver creato l’universo dal nulla e l’uomo dal fango già creato, prendete per vostra paternità quella di una bestia. Non vi accorgete di sminuirvi perché, pensatelo, una bestia per quanto sia perfetta, selezionata, migliorata, perfezionata nella forma e nell’istinto, e se volete anche nella formazione mentale, sarà sempre una bestia? Non ve ne accorgete? Questo depone sfavorevolmente rispetto al vostro orgoglio di pseudo superuomini. Ma se non ve ne accorgete, non sarò Io quello che spreca parole a rendervene accorti e convertiti dell’errore. Vi chiedo soltanto una cosa che, in tanti quali siete, non vi siete mai chiesta. E se mi potrete rispondere coi fatti non combatterò più questa vostra avvilente teoria. Se l’uomo è il derivato della scimmia, la quale per evoluzione progressiva è divenuta uomo, come mai in tanti anni che sostenete questa teoria non siete mai riusciti, neppure coi perfezionati strumenti e metodi di ora, a fare di una scimmia un uomo? Potevate di una coppia di scimmie intelligenti prendere i più intelligenti figli e poi i figli intelligenti di questi e così via. Avreste ormai molte generazioni di scimmie selezionate, istruite, curate dal più paziente e tenace e sagace metodo scientifico. Ma avreste sempre delle scimmie. Se mai vi fosse una mutazione, sarebbe questa: che le bestie sarebbero meno forti fisicamente delle prime e più viziose moralmente, poiché con tutti i vostri metodi e strumenti avreste distrutto quella perfezione scimmiesca che il Padre mio creò per questi quadrumani.
(Maria Valtorta)
2 notes · View notes
pedanther · 1 year
Text
Two moments from Mme Danglars’ reflections upon her daughter, in which I invite you to consider the difference between “not only because” (in the older translation) and “not because” (in the newer):
Or, Mme Danglars redoutait la perspicacité d’Eugénie et les conseils de Mlle d’Armilly, elle avait surpris certains regards dédaigneux lancés par sa fille à Debray, regards qui semblaient signifier que sa fille connaissait tout le mystère de ses relations amoureuses et pécuniaires avec le secrétaire intime, tandis qu’une interprétation plus sagace et plus approfondie eût, au contraire, démontré à la baronne qu’Eugénie détestait Debray, non point parce qu’il était dans la maison paternelle une pierre d’achoppement et de scandale, mais parce qu’elle le rangeait tout bonnement dans la catégorie de ces bipèdes que Diagène essayait de ne plus appeler des hommes, et que Platon désignait par la périphrase d’animaux à deux pieds et sans plumes.
Now, Madame Danglars feared Eugenie’s sagacity and the influence of Mademoiselle d’Armilly; she had frequently observed the contemptuous expression with which her daughter looked upon Debray,—an expression which seemed to imply that she understood all her mother’s amorous and pecuniary relationships with the intimate secretary; moreover, she saw that Eugenie detested Debray,—not only because he was a source of dissension and scandal under the paternal roof, but because she had at once classed him in that catalogue of bipeds whom Plato endeavors to withdraw from the appellation of men, and whom Diogenes designated as animals upon two legs without feathers.
Now Madame Danglars was in awe of Eugénie’s perspicacity and the advice of Mlle d’Armilly. She had intercepted certain contemptuous looks cast by her daughter in the direction of Debray – looks which seemed to indicate that Eugénie knew all about her amorous and financial relations with the private secretary. In fact, a better-informed and closer examination would have told her that Eugénie detested Debray, not as a cause of disruption and scandal in her father’s house, but quite simply because she classed him among those bipeds whom Diogenes tried to avoid describing as ‘men’ and Plato designated under the circumlocution ‘two-footed animals without feathers’.
-
Mme Danglars, à son point de vue, et malheureusement dans ce monde chacun a son point de vue à soi qui l’empêche de voir le point de vue des autres, Mme Danglars, à son point de vue, disons-nous, regrettait donc infiniment que le mariage d’Eugénie fût manqué, non point parce que ce mariage était convenable, bien assorti et devait faire le bonheur de sa fille, mais parce que ce mariage lui rendait sa liberté.
Unfortunately, in this world of ours, each person views things through a certain medium, and so is prevented from seeing in the same light as others, and Madame Danglars, therefore, very much regretted that the marriage of Eugenie had not taken place, not only because the match was good, and likely to insure the happiness of her child, but because it would also set her at liberty.
From her own point of view – and unfortunately in this world everyone has his or her own point of view which obscures that of others – from her point of view, then, Mme Danglars regretted infinitely that Eugénie’s marriage had been broken off, not because the match was suitable, compatible and destined to make her daughter happy, but because it would have given her back her own freedom.
And a moment from later where the older translation plays it safe:
Debray se défendait en homme qui ne demande pas mieux que d’être vaincu; car souvent cette idée s’était présentée d’elle-même à son esprit, puis, comme il connaissait Eugénie, son caractère indépendant et altier, il reprenait de temps en temps une attitude complètement défensive, disant que cette union était impossible, en se laissant toutefois sourdement chatouiller par l’idée mauvaise qui, au dire de tous les moralistes, préoccupe incessamment l’homme le plus probe, et le plus pur, veillant au fond de son âme comme Satan veille derrière la croix.
Debray did not defend himself very warmly, for the idea had sometimes crossed his mind; still, when he recollected the independent, proud spirit of Eugenie, he positively rejected it as utterly impossible, though the same thought again continually recurred and found a resting–place in his heart.
Debray was defending himself like a man who asks nothing better than to be defeated. The idea had often occurred to him of its own accord. But then from time to time, knowing Eugénie, with her independent and haughty character, he would adopt a completely defensive attitude, saying that the match was impossible; yet meanwhile allowing himself to be secretly titillated by the wicked thought that (if moralists are to be believed) incessantly worries at the most honest and the purest of man, lurking in the depth of his soul like Satan behind the Cross.
10 notes · View notes
sono-sotto · 1 year
Text
Sono un paio di giorni che faccio un esperimento. Ho iniziato per pigrizia ora ci sto prendendo gusto e vado avanti per curiosità. Approccio con tutti i miei match alla stessa maniera. Messaggio preimpostato: copio e incollo. “Puoi dire una sola cosa interessante, cosa dici?”
- Molti rispondono in maniera superficiale, cercando una cosa divertente da dire o sagace. Che dia loro un tono. È la risposta che comprendo di più, lo farei anche io.
- Alcuni si indispettiscono: mi credono troppo presuntuosa. Non mi sento di biasimare nemmeno loro, hanno ragione. Anche se alla fine non son veramente così offesi.
- Alcuni non rispondono
- C’è poi chi risponde rientrando perfettamente nello stereotipo della chat di un’app di incontri: lavoro, età, ambizioni, traumi infantili, carattere, passioni, marca di cereali consumata, complessi di Elettra. Tutto condensato in un papiro che mi fa cadere le braccia.
- Infine, ci sono quelli che filosofeggiano per il mero gusto di farlo. Non riesco ancora a capire se a loro va la mia stima o il mio disprezzo. In ogni caso non me li chiaverei mai, troppa paura di romperli.
Magari, nei prossimi giorni vi aggiorno sui casi specifici.
28 notes · View notes
abr · 2 years
Text
La strategia messa in atto da Licia Ronzulli ha sortito gli effetti peggiori possibili. Il partito azzurro si è sgretolato. Il generale Berlusconi (...) é stato lasciato solo. (...) (Molti) pronti in un baleno ad abbandonare la corrente ronzulliana per trovare riparo altrove. (...)
Questa operazione denota tra l'altro, come si siano rinsaldati i rapporti tra Lega e Fdi. (...) «Non vi è sensibilità politica» dice un anziano amico del leader azzurro. Era evidente che Meloni fosse «coperta» con i voti di Renzi. Queste sono le basi della politica. Lei ha pure provato a farglielo capire, prima della chiama. (...)
«Governo di alto profilo e soprattutto senza screzi al suo interno» continuano a ripetere fonti accreditate. Messaggio e destinatario paiono inequivocabili. (...) Il tempo sta scadendo (...).
via https://www.iltempo.it/politica/2022/10/15/news/silvio-berlusconi-forza-italia-spaccatura-governo-riunione-arcore-letta-galliani-confalonieri-33470112/
Che ignobile cappella. Speriamo non si sappia all'estero, altrimenti la pluridecennale immagine di sagace tombeur de femmes per lui e di rimbalzo per tutti noi peninsulari, verrebbe spazzata via in un istante, sostituita da un sonoro e ridanciano trombé par le femmes.
Un mio antico sodale di scorrerie da scapoli esclamerebbe attonito: "tuto 'sto casin pa' 'na figa?!" (intendendo, per il materiale grezzo più abbondante e indistinguibile sul Pianeta).
16 notes · View notes
alanmgreengrass · 10 months
Text
New Scotland Yard London - UK 4:30 am 2018
< va bene Greengrass ricominciamo da capo, dove ti trovavi la notte prima?>
La voce ed il tono dell’agente iniziano a dargli sui nervi. Prende un respiro appoggiandosi allo schienale della sedia della stanza degli interrogatori della stazione di polizia babbana dove quasi tre ore prima è stato scortato dagli agenti. Al suo arrivo ha scorto subito anche due auror che molto probabilmente lo preleveranno alla fine per il secondo interrogatorio. Hermione Granger Primo Ministro della magia sa bene come mantenere gli equilibri con i babbani, e poi infondo sono stati i vicini a dare l’allarme e loro sono babbani. Però non capisce la loro presenza, non ha infranto nessuna legge magica e sa benissimo che Charlotte ha purtroppo fatto quello che ha fatto senza magia.
<posso fumare?> risponde e tende i polsi ammanettati per farsi almeno liberare una mano. L’agente invece non molla.
<sappiamo che c’erano dei problemi tra di voi, i vicini hanno sentito le urla. E poi magicamente Charlotte si è impiccata per le scale? Lo vedi anche tu che non regge come il tuo alibi.> l’uomo si abbassa fino a sporgersi verso di lui <quindi?! Dove ti trovavi?>
Aeroporto di Londra-Gatwick (LGW)
<< Amanda vuoi sposarmi?>> la testa di capelli biondi si gira di scatto distogliendo l’attenzione della donna dalla pista dove tra pochi minuti l’aereo di linea di ritorno da Las Vegas avrebbe iniziato la manovra di atterraggio. Amanda Nott fissa Alan negli occhi il verde dei suoi si perde in quelli ghiaccio del ragazzo come oramai capita da mesi. Dalla famosa festicciola in famiglia dove, nel giardino di Villa Malfoy, Draco gli ha presentato la sorella maggiore dei Nott appena tornata da uno dei soliti anni sabatici in Alaska.
Alta, bionda, occhi verdi, un posto rispettabile nel wizengamot, sagace, divertente e dannatamente sexy, i 10 anni che li separano nemmeno si notano dalla chimica che nasce subito tra di loro. Alan si chiede molte volte come possa essere imparentata con quel topo di Theodore Nott e a quanto pare sono anche gemelli, dire che non si somigliano è voler essere gentili. Già il giorno seguente alla festicciola si comportano come una coppia rodata. Draco è favorevole alla cosa e li agevola nel vedersi.
Anche per via di Charlotte Nott.
Charlotte è sempre più lontana sia emotivamente che fisicamente, già da molto tempo per via della bambina e dell’altra bambina che però vede solo lei. Sin dopo il parto Charlotte ha sostenuto di avere due gemelle, di aver dato alla luce due bambine, nessun medimago è stato in grado di farle cambiare idea nemmeno suo marito Alan, non crede nemmeno a lui, nemmeno ai ricordi che lui le ha mostrato più volte nel pensatoio. Lui mente, lui è il pazzo lei sa benissimo cosa ha fatto. Dopo mesi in questa situazione lui ha pensato di obliviarla per fare in modo che questa storia avesse una fine ed anche per farla tornare serena come prima. Lo scenario peggiore proposto dal San Mungo era la reclusione nel reparto Janus Thickey Ward un’ala dell’ospedale dedicata ai pazienti di “lungadegenza” che di solito è chiusa a chiave. I maghi e le streghe che vi sono internati hanno subito un danno permanente non curabile. La famiglia è d’accordo, Alan no,  conosce molto bene quel reparto e si oppone fermamente. Troveranno un altra soluzione.
E lui la soluzione la vede li davanti agli occhi, al suo fianco che improvvisamente gli sorride e risponde con un semplice  “si” sapendo bene anche lei a cosa va incontro, perchè sanno entrambi che è solo l’inizio della fine. Al diavolo il matrimonio, al diavolo il patto di sangue e per quella frazione di secondo al diavolo anche la bambina, penserà ad un modo non sarà difficile.
Alan guarda l’agente a lungo e riabbassa le mani sul tavolo. 
<< Sono atterrato all’aereoporto di Londra erano le 11:30 di sera stavo tornando da un viaggio d’affari a New York, il signor Malfoy lo potrà confermare essendo stato con me per tutto il meeting. >>  Si, questa era la versione ufficiale per tutto e per tutti, Draco continua a coprirlo da mesi, e le sue scuse sono molto più convincenti di quelle di Alan a volte.
 << si abbiamo parlato con il signor malfoy ed ha confermato che due giorni prima vi siete lasciati serenamente con Charlotte>>
 << è così infatti, avevo proposto a mia moglie di accompagnarmi in viaggio ma ha rifiutato ed ho lasciato perdere. Non voleva lasciare Amy con altri per il momento.>> ennesimo pezzo della storia accordato con Draco. 
Prende un respiro prima di parlare facendo attenzione ai due agenti del ministero della magia Britannico cercando di non perdere la pazienza << Sentite, io so dove volete andare a parare ma vi state sbagliando, non l’ho uccisa. Charlotte era mentalmente instabile e si è suicidata l’unica colpa che potete darmi e che non fossi li per impedirlo o che non mi sia accorto di nulla prima. >> riporta le mani sul tavolo, le manette tintinnano acciaio contro acciaio e tornata a fissare l’agente << è da quando sono qui che ve lo chiedo, dov’è la bambina?! Era in casa con lei quando siete arrivati e mi avete portato via, voglio sapere se sta bene.>> alle sue parole si fa avanti un auror dicendo che in casa non c’era nessuno oltre alla donna ma che dal racconto dei vicini il giorno prima Charlotte ha incontrato un uomo che si è portato via la bambina .
<< dalla descrizione corrisponderebbe a tuo cognato, Theodore Nott, manderemo degli uomini a verificare >> detto questo torna a suo posto lasciando la parola al babbano mentre ad Alan ne rimangono davvero poche, era premeditato quindi… per qualche ragione si sente sollevato del fatto che la bambina sia con lui sicuramente già a Villa Nott. Da quanto tempo sono chiuso qui…si domanda prima che una domanda lo riporti alla realtà quasi spiazzandolo << va bene crediamo anche al fatto che non l’hai uccisa tu, di Amanda Nott cosa ci puoi dire?>>
 no questo era troppo non l’avrebbe trascinata in tutta questa storia e poi sicuramente non sapevano che fosse con lui qualche ora prima << è la sorella di Charlotte ma non capisco cosa c’entri ora>> ritrova per qualche istante il solito atteggiamento << l’ho vista si e no qualche volta e Charlotte me ne ha parlato pochissimo …>> prima che l’agente possa aggiungere altro i due auror interrompono l’interrogatorio…
Quando i babbani li lasciano soli l’auror si avvicina per farlo alzare, continueranno davanti al Wizengamot, ma contro ogni sua aspettativa gli consegnano solo una pergamena e lo liberano dalle manette. Dovrà presentarsi il giorno dopo scortato dagli agenti del Ministero per fare chiarezza in merito a sua moglie. Non tanto per la morte in se più per la sua instabilità mentale e per la “scomparsa” della gemella. Si, loro sanno tutto, probabilmente il San Mungo li avrà informati di qualcosa.
 To be continued …
Tumblr media
3 notes · View notes
princessofmistake · 1 year
Photo
Tumblr media
Ho fatto tutto quello che potevo per impedire a mio figlio di sprofondare nella dipendenza da metamfetamina. Non sarebbe certo stato più facile vederlo distruggersi con l’eroina o la cocaina, ma come ogni genitore che ha vissuto la mia esperienza finisce inevitabilmente per imparare, questa droga ha una caratteristica unica e devastante. Stephan Jenkins, cantante dei Third Eye Blind, ha dichiarato in un’intervista che la metamfetamina ti fa sentire «arguto e brillante». Ma ti fa diventare anche paranoico, cinico, distruttivo e autodistruttivo. E così ti ritrovi a fare cose eccessive e irragionevoli per sentirti ancora più arguto e brillante. Nic era stato un bambino sensibile, sagace, eccezionalmente sveglio e gioioso, ma con quella droga diventava irriconoscibile. Era sempre stato all’avanguardia sulle ultime tendenze – in successione, Orsetti del Cuore, My Little Pony, Transformers, Tartarughe Ninja, Guerre Stellari, Nintendo, Guns N’ Roses, il grunge, Beck e molte altre. Ed era all’avanguardia anche con questa droga, dalla quale era già dipendente ben prima che i politici americani la denunciassero come il peggiore flagello che avesse mai colpito la nazione. Con i suoi oltre trentacinque milioni di consumatori in tutto il mondo, è la droga più usata, più dell’eroina e della cocaina messe insieme. Nic sosteneva di avere cercato la metamfetamina per tutta la vita. «Quando l’ho provata la prima volta», disse, «ho capito che era lei.» La nostra storia famigliare è naturalmente unica ma al tempo stesso universale, poiché ogni storia di tossicodipendenza si rispecchia nelle altre. Ho scoperto quanto ci assomigliavamo la prima volta che sono andato agli incontri dei gruppi famigliari di Al-Anon. Ho dovuto vincere molte resistenze, ma quelle riunioni, anche se spesso mi facevano piangere, mi rafforzavano e alleviavano il mio senso di isolamento. Inoltre, le storie degli altri mi preparavano alle sfide che dovevo ancora affrontare. Non erano una panacea, ma ero grato anche per il più modesto sollievo, e sentivo il bisogno di una guida spirituale. Ero ansioso di aiutare Nic a fermare la sua caduta, di salvare mio figlio. E questo, insieme ai miei sensi di colpa e alle mie paure, mi consumava. Poiché sono un giornalista, non deve sorprendere che scrivessi per cercare di dare un senso a quello che accadeva a me e a Nic, e anche per trovare una soluzione, una cura. Cercavo ossessivamente informazioni su questa droga, la dipendenza e le terapie. Non sono il primo scrittore per il quale questo lavoro è diventato un’arma con cui combattere un terribile nemico, oltre che una purificazione, la ricerca di un bagliore di speranza nell’abisso, e uno straziante processo attraverso il quale la mente organizza e regola l’esperienza e l’emozione che la sommerge. In definitiva, i miei sforzi non potevano salvare Nic. E la scrittura non poteva guarirmi, anche se mi sosteneva. Anche l’opera di altri scrittori mi è stata di grande aiuto. Ogni volta che lo tolgo dallo scaffale, il libro di Thomas Lynch Bodies in Motion and at Rest: On Metaphor and Mortality si apre da solo al capitolo «Come siamo». L’ho letto decine di volte, e ogni volta ho pianto un po’. Davanti al corpo senza vita del figlio steso sul divano, Lynch, poeta e saggista, esprimeva la stessa triste ma lucida rassegnazione scrivendo: «Voglio ricordarlo com’era, quel ragazzino solare e intelligente con gli occhi azzurri e le lentiggini, con il suo primo completo per la festa di diploma della sorella o che si succhia il pollice mentre disegna sul banco della cucina o suona la sua prima chitarra, oppure in posa con i fratelli il primo giorno di scuola». Perché leggere le storie degli altri può aiutarci? Non è soltanto perché, come si suol dire, «mal comune mezzo gaudio»: l’infelicità può infatti essere anche così assorbita da se stessa da non desiderare alcuna compagnia. Le esperienze degli altri mi hanno aiutato nella mia battaglia emotiva; leggendole, mi sentivo un po’ meno folle. E come le storie che avevo sentito alle riunioni di Al-Anon, le relazioni scritte degli altri mi servivano da guida in acque sconosciute. Thomas Lynch mi ha mostrato che è possibile amare un figlio perso probabilmente per sempre.
9 notes · View notes
ilsalvagocce · 2 years
Text
Tumblr media
son giorni che mi faccio male
mi ferisco mi scotto sbatto colpisco abrasioni bolliture accecarsi di stordimento, come se fossi sempre distratta, ma non distratta sulle nuvole, distratta rispetto a me, non auto-conservativa
ho pensato che è il dolore, il rimuginare, quando ti perdi dentro i labirinti tuoi, e non c'è niente da fare devi aspettare di trovar l'uscita, la galleria giusta e poi via, a badare di nuovo a sé
poi ieri m'è balzato alla mente, mentre placavo l'ustione, frignando come dentro una congiura che non esiste, della tisana caduta sulla pancia, che fosse un richiamo
come quando mamma andava a lavoro ed ero piccola piccola. il tempo di arrivare alla stazione del paese per prendere il treno, da lì chiamava casa per assicurarsi che tutto andasse bene, ed ecco mia nonna annunciarle la comparsa reiterante di macchie rosse sulla mia faccina bebè. sempre, puntualmente, col ricattino affettivo sagace — così lo chiamo io, lei lo raccontava come nostro-grande-amore — la facevo tornare a casa. io diventavo la pimpa, lei tornava e a me passava tutto, pelle di pesca boccuccia di rosa. a un certo punto s'è dimessa, per non dover più prendere quel treno, e lei me ne parlava come una salvezza che fu, per entrambe. chissà se vero fino in fondo.
fatto sta che mentre spalmavo il foille attorno all'ombelico, ho sentito feroce il pathos d'autocompassione che fomentavo. torna, guarda brucio, mi ferisco, il mondo mi è ostile, torna mamma, non pigliare il treno! solo che tipo ora lo so che non sarebbe questa la salvezza, però mi piacerebbe raccontarcelo ecco.
18 notes · View notes
profumodiliberta · 10 months
Text
Parole di sconforto e speranza
Nell'universo vasto e infinito,
Scorgo l'incredibile bellezza dell'esistenza.
Galassie intrecciate con caotica eleganza,
Astri che danzano in sinfonia celestiale.
E poi lui, Dio del nostro mondo, che sorregge
La vita col sacrificio del suo sangue.
Sole, donatore di luce e padre nostro.
Ma l'umanità, cieca e indifferente,
Ignora le verità più banali.
Perduta tra le vie dell'avidità,
Si affanna nell'orgoglio del successo, a ogni costo. Senza vie di fuga.
La vita, un dono prezioso e fugace,
Un poema fragile, un sussurro nel frastuono.
Ma l'umanità la consuma voracemente,
Nell'illusione del progresso mercificato.
E così, ci allontaniamo dalla saggezza più profonda,
Accecati dalla rincorsa dell’ego
abbiamo creato un mondo che ci appagasse,
Dimenticandoci tutto ciò che ci circonda
Soffocato da mari di cemento.
Acque limpide che zampillano nei ruscelli,
Alberi maestosi che oscillano al vento,
E animali, vermi, funghi e batteri.
Tutti in bilico in questo precario equilibrio olistico.
L’infinita bellezza di ciò che vive. Di chi sfida con tutte le forze il freddo vuoto eterno dell’universo.
Oh, quanto prezioso è il tempo che ci è dato,
Eppure lo sprechiamo in battaglie futili.
Abbiamo dimenticato la nostra connessione,
Con la terra, con gli altri, con noi stessi.
Ma l'umanità sorda al sussurro del vento,
Ignora il canto melodico degli uccelli selvatici.
Insegue il potere e l'accumulo di ricchezze,
Sprofonda avida nella terra, senza riguardi.
L'inquinamento, spregevole scempio,
S'avvolge come un serpente soffocante.
L'umanità, stolta e abietta, sguazza nella propria sciagura,
Sommersa da rifiuti ma con gli occhi chiusi.
La terra s’impregna di veleno.
L’acqua viene violentata dalla plastica.
L'aria si fa infetta di fumo acre,
E la natura geme nel suo silente tormento.
Oh, quant'è sciocco l'essere umano,
A distruggere ciò che gli è stato donato.
Imbrigliato dall'avidità e dall'ignoranza,
Getta via il prezioso patrimonio, scellerato.
Ma c'è ancora speranza, un bagliore di luce,
Nel cuore di coloro che cercano la verità.
Tocchiamo l'essenza stessa della vita,
Risvegliamo il bambino, il poeta che risiede dentro di noi.
E nell'infinita meraviglia dell'universo,
Ritroveremo la via per riconnetterci.
Lasciamo che l'amore guidi i nostri passi,
Per preservare il tesoro prezioso e fugace dell'esistenza.
E sfidiamo noi stessi
Affinché l'umanità risorga, sagace e consapevole,
E la natura, libera, torni a brillare con fulgore,
In un mondo dove l'armonia rinasce, eterna e immortale.
-Giacomo Rojas
3 notes · View notes
shambelle97 · 1 year
Photo
Tumblr media
Loki si ritrovò a percorrere i vasti corridoi di Valaskjalf in compagnia del fratello.
Essi procedettero a passo spedito, recandosi nell’imponente sala del trono.
Come di consueto era occupata dall’austero genitore.
Quest’ultimo aveva gravi notizie da riferire.
Giunti al luogo prestabilito, entrambi osarono avvicinarsi al sovrano per conoscere eventuali motivi su quell’urgente convocazione.
“Mi è giunta voce che un povero viandante è stato ferocemente aggredito da una creatura di cui l’identità è sconosciuta.”
Proferì il Dio delle Forche, sentenziando gli ultimi avvenimenti.
“Dove per l’esattezza?”
Domandò il minore dei suoi figli, curioso di saperne di più.
“Vicino ai boschi.”
Rivelò l’anziano re, tornando a sedere sopra l’Hildskjàlf.
“Perciò suppongo tu stia chiedendo di farla fuori.”
Constatò il Tonante, desideroso di trucidarla con l’immancabile reliquia.
Odino annuì tramite un cenno del capo, spiegando ulteriori dettagli sulla nuova impresa da compiere.
Lady Sif e i Tre Guerrieri li avrebbero accompagnati.
Avrebbero ucciso il mostro, ancor prima che osasse attaccare Asgard o addirittura i regni vicini.
Successivamente furono congedati, ritirandosi ognuno ai propri alloggi...Lingua D’Argento fu lesto a raggiungerli.
Recitò una serie di rune, attivando il meccanismo della porta.
Un metodo efficace per celare ad occhi estranei l’adorabile presenza di Sigyn.
L’aveva sposata due mesi addietro con uno dei suoi ultimi intrighi, occultando il rozzo capitano degli Einherjar all’interno delle antiche prigioni fuori città.
L’aiuto di Thor si era rivelato decisamente prezioso.
Ne varcò la soglia, dirigendosi verso il suo studio per preparare l’occorrente necessario.
Non perse tempo a dedicare una buona ora alla preparazione di un sedativo, posizionando provette e alambicchi al centro dello scrittoio.
L’odore pungente del medicinale catturò le narici della giovane Vanir, costringendola ad allontanarsi in pochi attimi.
Avanzò infine lentamente, cacciando una smorfia disgustata.
“Apprezzo molto tale curiosità, piccola figlia di Vanaheim.”
Esordì il Fabbricante di Bugie, udendone i docili movimenti.
“Cos’è questo tanfo?”
Chiese lei, tappandosi il naso.
“Nientemeno che la preparazione di un filtro per sedare la bestia.”
Spiegò breve, ma ben coinciso: l’Amica della Vittoria comprese al volo il suddetto significato.
“Quale bestia? Ciò significa che domani sarai in partenza?”
Incalzò con una nota d’allarme nella voce.
Il mago annuì silente, proseguendo con la realizzazione del farmaco.
Tuttavia non si scomodò a narrare la reale versione dei fatti, evitando di tenerla all’oscuro.
“Non andare, ti prego.”
Gli rivolse preoccupata con velata supplica.
“Sono un guerriero di Asgard, Sigyn: non posso permettere un simile affronto.”
Dissentì il sagace principe del regno d’oro, lasciando intendere che le sfide lo tentassero.
Come tutti gli Æsir, Loki ardeva all’idea di immergere i piedi nel fango e macchiarsi del sangue del nemico fino alle ginocchia.
Quelli erano gli asgardiani: un popolo fiero e combattivo; macchine da guerra pronte a far fuori chi osasse intralciare il loro cammino.
Nella mente della Dea della Fedeltà iniziò a prendere forma una vaga intenzione, seppur rischiosa per la propria incolumità.
Ossia accompagnarlo in una simile avventura, nonostante le singole proibizioni.
Però dovette fare i conti anche con la realtà: nessuno sapeva con chi fosse realmente convolata a nozze ad eccezione del Signore dei Fulmini.
Preferì non esporsi, assentendo alle parole del consorte.
Avrebbe agito in segretezza e con la massima discrezione.
Essendo nata e cresciuta in una terra dove la magia era prospera, costei era in grado di conoscere taluni segreti per cavarsela col mostro.
Ovvero rimedi particolari per guarire letali ferite, basati su alcune lezioni impartite da Sigrid.
Come la madre, Sigyn amava cimentarsi nelle tattiche guaritrici e magiche.
Il suo Seiðr non era potente come quello del Dio degli Inganni, ma quanto bastasse per scamparla durante spiacevoli situazioni.
Frigga l’avrebbe a breve nominata come nuova guaritrice di corte dopo aver concluso il noviziato.
Se avesse saputo che la giovane allieva fosse sposata col minore dei suoi figli, le conseguenze sarebbero state disastrose per entrambi.
Eppure determinati sguardi rivolti lasciavano presagire che fosse a conoscenza del loro segreto, denotando un’aria dolce e radiosa.
Giunse il buio, portando con sé una nuova alba.
Sigyn dormiva beatamente, avvolta da pesanti coperte in pelliccia di animale.
Il tenebroso Ase si limitò ad osservarla, sfiorandole uno zigomo.
Notò quanto fosse ancora più bella ed eterea mentre riposava ad occhi chiusi.
Le iridi della graziosa dama iniziarono a spalancarsi con estrema lentezza, ridestandola dal sonno.
Due gemme celesti e tanto limpide da far nascere un lieve sorriso allo spietato Dio del Caos.
“Buongiorno, mia splendida signora.”
Mormorò carezzevole, stampando le sottili e ironiche labbra sopra quelle dell’amata consorte.
Lo salutò flebile, ricambiando il romantico gesto.
Temeva per le loro sorti, dipingendosi un’espressione turbata sul suo viso delicato.
“Tornerò presto, Sigyn: non lasciarti sopraffare dal timore dell’addio.”
Promise risoluto e al contempo determinato.
Era dotato di straordinarie capacità cognitive, permettendogli di leggere le menti altrui…persino captarne i pensieri più profondi e oscuri.
Notevoli doti appartenenti solo a pochi.
Annuì con la testa, guadagnandosi una fugace carezza sulle bionde ciocche.
Si vestì rapido, indossando la fedele armatura in pelle nera dai toni verde scuro laminati in oro.
Dopodiché afferrò le lame intarsiate, riposte dentro il cassetto del comodino.
“Sii prudente, mi raccomando.”
Pronunciò tramite un’apprensiva raccomandazione, facendo ridacchiare sommessamente il cadetto.
“Non essere melodrammatica, adorabile principessina: so cavarmela in codeste situazioni.”
Affermò il moro, scuotendo il capo all’indietro.
Una morsa protettiva e amorevole l’avvolse interamente: Sigyn si crogiolò nel suo abbraccio, inspirando l’odore di cuoio, libri, menta e muschio selvatico.
Lo scaltro bugiardo della cittadella eterna affondò il volto diafano nella chioma lucente, garantendole che sarebbe tornato.
Uscì dalle sontuose stanze, salutandola con un casto bacio sulle labbra.
Una sorta di visione corse a manifestarsi nella sua testa, raffigurando un drago dalle squame rossastre.
L’orrenda creatura custodiva gelosamente un meraviglioso tesoro all’interno di una grotta.
Cominciò a manifestarsene una seconda, rappresentando una spada d’argento.
In essa era incisa una vasta sequenza di rune.
Dopo aver recitato la formula per far scattare l’apertura, la dama si recò immediatamente a Fensalir.
Frigga decise di convocarla d’urgenza per discutere su una faccenda dalle motivazioni sconosciute.
Attraversò circospetta i giardini reali, giungendo sul posto.
La regina fece cenno di accomodarsi dopo aver atteso il suo arrivo.
“Benvenuta, cara ragazza: gradisci qualcosa?”
Chiese cordiale, versando dell’idromele in due calici di cristallo.
Entrambe sorseggiarono il liquido giallastro, avviando così la conversazione.
“Immagino ti stia chiedendo la ragione per cui sei qui: ebbene, sappi che il tuo segreto con me è al sicuro.”
Assicurò la regnante, riferendosi al matrimonio segreto col Dio dei Misfatti.
“Dunque lei sapeva tutto!”
Stabilì la figlia di Bjorn, rimanendo sbigottita.
“Vi ho osservati a lungo: e quando compresi che mio figlio provasse qualcosa per te, non mi sono affatto tirata indietro.”
Confidò con un sorriso, lasciando intendere che lo stratagemma perpetrato da Loki fosse anche per merito suo.
Sigyn sospirò sollevata, rimuovendo un pesante macigno che le opprimeva il cuore.
Se Odino li avesse scoperti non avrebbero avuto scampo alla sua collera.
Frigga stava correndo un terribile rischio pur essendo la sovrana in questione.
Li avrebbe protetti ad ogni costo, infischiandosene delle conseguenze.
Erano complici di quel principe ribelle che amava dilettarsi nelle proprie furfanterie, imbrogliando il prossimo senza troppi indugi.
Con l’unica differenza che avesse agito per via di un sentimento difficile da pronunciare apertamente.
Un vago desiderio, tramutatosi in vero e proprio amore col passare del tempo.
“Seguimi, Sigyn: devo mostrarti una cosa.”
Disse la donna, conducendola in una galleria colma di quadri esposti.
Mostrò un ritratto in cui raffigurava lei stessa in compagnia dell’affascinante marito, Thor e la loro combriccola di guerrieri.
Costoro erano accompagnati da un impavido combattente, brandendo una spada dell’identico materiale visto nelle sue visioni.
“Chiunque osa rubare il suo prezioso tesoro, Fàfnir aggredisce i poveri malcapitati senza porsi alcun ostacolo. L’unico in grado di risolvere la situazione abita in codesto palazzo da oltre quattro anni.”
Spiegò, indicando con uno sguardo il possessore della lama argentea.
“Chi è costui?”
Domandò la ragazza, curiosa di conoscerne il nome.
“Sigurd: uno dei più valorosi guerrieri che Asgard abbia mai avuto fino ad oggi.”
La Vanir squadrò il dipinto con meticolosa attenzione, ponendole una seconda domanda.
“E la sua spada potrebbe condurci alla salvezza?”
Annuì con la testa, ricevendone l’effettiva risposta.
“Sul drago insorge una maledizione imposta da Odino: la lama non solo spezzerebbe il maleficio, ma potrebbe persino ucciderlo.”
Sentenziò la moglie del Dio dei Corvi, evitando di accennarle altri aneddoti.
Sigyn rimase totalmente spiazzata dalla rivelazione.
“Parlerò con lui personalmente, avvisandolo della faccenda: non permetterò che soccombano per mano di quel mostro.”
Ribatté determinata, desiderosa di partire per l’insidiosa foresta.
“Comprendo a pieno il desiderio di salvarli, ma tu non sei una guerriera: Loki non se lo perdonerebbe mai se ti sacrificassi per la causa.”
Aggiunse la reggente in tono apprensivo.
“È un rischio che bisogna correre per il bene di tutti: lasciatemi partire, ve ne prego.”
Supplicò la bionda, ottenendo il suo consenso dopo vari tentativi.
Si sarebbe resa utile sul campo della guarigione in caso di estrema necessità.
Venne congedata, tornando tra le mura della sfarzosa reggia alla ricerca di Sigurd.
Chiese indicazioni ad alcune ancelle, giungendo davanti una porta decorata in oro massiccio.
Si ritrovò un cavaliere dalla carnagione scura dopo aver bussato.
“Prego, desidera?”
Domandò l’uomo, attendendo risposta.
“Chiedo venia per il disturbo, ma ho bisogno del vostro aiuto.”
Si espresse con una certa fretta, guadagnandosi una replica da parte del soldato.
“E in cosa posso esservi utile?”
Sigyn rispose con innata decisione, spiegando il vero motivo di quella visita di cortesia.
“Una spedizione nel bosco: i miei amici sono in pericolo.”
La replica di Sigurd non tardò a giungere.
“Gira voce che una misteriosa creatura abbia assalito un civile in quelle zone, perciò è per codesto motivo che siete qui?”
La bionda Vanir annuì con la testa, confermandone i sospetti.
“Allora sappiate che addentrarsi sin laggiù sarà rischioso per la vostra incolumità.”
Costei scosse il capo in segno di disappunto, mettendo in chiaro la motivazione della propria scelta.
Come se ne avesse intuito i pensieri, suggerendole di rimanere al sicuro tra le mura dorate della reggia.
“Sono esperta in campo medico, perciò credo sia assolutamente necessaria la mia presenza.”
Puntualizzò colma di determinazione nella voce.
Sigurd indugiò a lungo, riflettendo sulle parole espresse da quell’impavida e giovane ragazza dinnanzi a sé.
Oltretutto credeva di avere a che fare con la moglie del capitano Theoric in persona.
Una bugia ben orchestrata dallo scapestrato Lingua D’Argento e secondogenito della corona asgardiana.
“D’accordo: accetto la proposta. Avete mai ricorso alle armi bianche prima d’ora?”
Interrogò il guerriero, ottenendo risposta da parte sua.
“Ho ricorso all’uso dei pugnali e alcuni attacchi difensivi tramite la magia.”
Essendo l’unica figlia del generale Bjorn, ella era stata costretta ad imparare le nozioni base per legittima difesa.
Ciononostante, Sigyn non avrebbe mai fatto parte di una stirpe di guerriere donne.
Non prediligeva la violenza pur avendo appreso simili tecniche.
Successivamente prepararono l’occorrente necessario per la partenza, recandosi verso gli esterni.
Si addentrarono a Járnviðrr, consci dei pericoli a cui sarebbero stati esposti.
Tumblr media
 Loki scrutò qualsiasi angolo del bosco, cercando di rimanere in allerta.
I fitti alberi denotavano un’aria lugubre e spettrale.
“Siamo sicuri che sia ancora nei paraggi?”
Esordì Hogun incerto, alludendo alla misteriosa creatura che da tempo spaventava i viandanti.
“Senza dubbio ama nascondersi.”
Constatò il Dio del Tuono, stringendo saldamente tra le mani il fedelissimo martello.
Gli asgardiani proseguirono senza riscontrare risultati efficienti.
In quel momento l’unica donna del gruppo si accorse di alcuni indizi importanti.
Ossia delle vistose macchie rosse, rilasciate sopra il terreno erboso.
“Guardate qua.”
Disse la Dea della Guerra, analizzando le varie tracce di sangue assieme agli altri.
“Credo siano abbastanza recenti: devono per forza appartenere a quel pover’uomo.”
Suppose l’Ingannatore, evitando di distogliere lo sguardo su di esse.
Improvvisamente il tenebroso stregone avvertì un elevato tasso di energia negativa.
Proveniva nientemeno da una grotta, ergendosi davanti ai loro occhi.
Comprese di essere vicino all’obbiettivo, rivelandolo ai presenti.
“Il mostro dev’essere nelle vicinanze: cerchiamo di agire con la massima discrezione.”
Intimò il moro, inoltrandosi per primo all’interno della caverna.
Lo seguirono rassegnati, inconsapevoli a cosa stessero andando incontro.
Percorsero l’antro, finché non udirono il ruggito del presunto animale.
“Ci siamo.”
Avvertì sommessamente il principe cadetto, appostandosi in un angolo.
“Loki, qual è il piano?”
Domandò il fratello maggiore, desideroso di passare all’azione.
“Sederemo l’animale tramite il filtro per poi sopprimerlo.”
Tagliò corto il Fabbricante di Bugie, evocando l’ampolla dalla propria mano.
“Sicuro che funzionerà?”
Titubò il primogenito di Asgard, timoroso per le sorti del più piccolo.
L’altro scosse il capo bruno, ribattendo alle sue parole.
“I tuoi dubbi sono alquanto giustificabili fratello, ma stai pur certo che ne uscirò incolume.”
Rassicurò fermo e deciso, ricorrendo all’invisibilità.
Dopodiché attivò il teletrasporto, avanzando lentamente verso la bestia.
Ella era circondata da uno sfavillante e bellissimo tesoro.
Antiche armi e reliquie erano esposte, lasciando intendere che ne fosse il guardiano.
L’Ase constatò chi avesse davvero di fronte: una leggenda divenuta realtà, costituita da terribili aneddoti.
Un racconto adatto per spaventare i bambini, placando così i loro capricci.
Frigga dovette narrare tale vicenda per fermare un litigio tra i suoi amati figli.
Quando erano solo due pargoli pestiferi e innocenti, noncuranti delle battaglie che da tempo immemore affliggevano i Nove Regni.
Estrasse un ago dalla casacca nera per iniettare il veleno dentro la pelle squamosa dell’orrida creatura, non tenendo conto di un unico fattore.
Il suddetto si accorse dell’intruso attraverso l’oscuro maleficio.
Un terribile incantesimo imposto dal Padre degli Dei diversi eoni prima.
Osò voltarsi verso il temibile bugiardo della cittadella dorata, emettendo una serie di ruggiti.
Un imprevisto che gli sarebbe stato fatale se non si fosse allontanato con sveltezza.
Era riuscito a farsi scoprire come un povero principiante, maledicendosi per il fatale errore commesso.
Agire con inettitudine non era nella propria natura.
Il che era alquanto strano e insolito per uno del suo calibro.
Per secoli si era dedicato ad intensi studi sul Seiðr, imparandone le singole sfaccettature.
Suppose di aver a che fare con un sortilegio proibito.
Arti oscure, bandite da ogni libro di magia esistente.
Thor ricorse all’utilizzo di Mjolnir, provando a scagliarlo in direzione della bestia.
Fallì nel tentativo, suscitandone l’ira.
“Idea geniale, fratello: adesso periremo tutti quanti per colpa tua.”
Accusò il minore attraverso un ringhio.
“Da che pulpito viene la predica: il famigerato Dio dell’Inganno che si lascia cogliere di sorpresa come uno sciocco qualsiasi.”
Accusò di rimando, accigliando gli occhi per l’offesa ricevuta.
“Piantatela di litigare come mocciosi: abbiamo questioni più urgenti da risolvere.”
Intervenne Sif con fare materno, estraendo la propria spada.
La nuova minaccia da fronteggiare si rivelò un enorme e possente drago dalle scaglie scarlatte.
Spiegò le grandi ali, tentando di assalirli.
Un bagliore smeraldino li avvolse per intero, catapultandoli alla parte inferiore della tana.
Affrontarlo si sarebbe rivelato arduo.
Il Signore dei Tuoni richiamò il prezioso manufatto, pronto ad attaccare.
“Thor, aspetta!”
Richiamò Loki a gran voce, intento a riferirgli della recente scoperta.
Egli si voltò di scatto, provando a comprendere tale ammonimento.
“Ucciderlo riscontrerà vani risultati.”
Spiegò brevemente, attivando nel frattempo una barriera protettiva.
“Che intendi dire?”
Chiese il Tonante, inarcando un sopracciglio.
“Rammenti tuttora la leggenda di Fàfnir, nevvero?”
Thor annuì, cogliendo a pieno il significato della sua frase.
Erano al cospetto di una leggendaria creatura quanto pericolosa.
Il mostro da cui bisognava mettere in guardia i ragazzini.
“Non è possibile.”
Borbottò incredulo, sgranando le gemme azzurre per lo sconvolgimento.
“Quindi cosa facciamo?”
Domandò Fandral in attesa di un piano efficace per sconfiggerlo.
Il Dio dalla chioma bionda stette per replicare, quando improvvisamente una lama trafisse il fianco destro del drago.
Lancinanti grida di dolore si infransero in ogni angolo dell’antro, facendolo precipitare al suolo.
Loki fu costretto a rimuovere lo scudo, voltandosi nella direzione opposta.
Due figure incappucciate di nero effettuarono la loro comparsa, avanzando verso i presenti.
Furono lesti a ringraziare i presunti salvatori, chiedendo poi di identificarsi.
Costoro eseguirono, rivelando dei volti familiari.
Il figlio minore della casata degli Asi assunse un’aria sbigottita mista a rimprovero...la donna a cui teneva stava rischiando fin troppo.
Aveva violato gli ordini, infischiandosene delle conseguenze.
La chiamò in disparte, non accorgendosi delle occhiate sospettose lanciate dalla Dea della Guerra.
“Non dovresti essere qui: stai mettendo a repentaglio le nostre vite.”
Sibilò sottovoce, guardandola in cagnesco.
“Potrei esservi utile se il concetto non ti è chiaro: sai bene che me la cavo egregiamente in campo medico...d’altronde sono qui anche per merito di Frigga; mi ha narrato ogni cosa.”
Dichiarò nello stesso identico tono.
Lasciò intendere che fosse a conoscenza dei dettagli del suo folle piano per renderla come sua sposa.
Tornarono indietro, notando che Fàfnir si fosse ripreso dal colpo inflitto.
Iniziò a sputare vaste lingue di fuoco per sbarazzarsi degli impiastri che si azzardarono a violare la sua dimora.
Avrebbe protetto tali ricchezze con qualunque mezzo disponibile.
I guerrieri di Asgard riuscirono nell’intento, schivandole in maniera esemplare.
Thor accumulò una sufficiente quantità di fulmini, bersagliando il nemico.
Loki corse in suo aiuto, recitando un paio di rune per rallentarlo.
Il metodo si rivelò abbastanza inefficace, costringendo il drago ad assaltarli.
Volstagg ricorse all’ascia, tentando di trattenerlo: la lama fece pressione sopra le zanne dell’avversario per diversi minuti.
Costui serrò i denti per lo sforzo, faticando nell’impresa.
Il Voluminoso fu scaraventato a terra con violenza, battendo il capo.
Tuttavia non perse i sensi, tentando di reggersi in piedi.
Hogun provò a ledere la bestia tramite la mazza chiodata senza recargli alcun graffio.
Gli occhi del rettile emanarono una scintilla di puro odio, scaturendone la furia.
Sfoderò gli artigli, gettando il guerriero malamente sul terreno roccioso.
Rimase ferito nella lotta in maniera grave, sforzandosi di tenere gli occhi aperti.
Sigurd si accorse della scena, ordinando al resto della squadra di battere in ritirata.
La lama d’argento sfregiò una delle zampe, costringendo l’orrida creatura a fuggire.
Si radunarono attorno al malcapitato, assumendo sguardi sbigottiti.
“Resisti, amico mio: presto sarai al sicuro.”
Garantì il primogenito della casata reale, sollevando il Fosco da terra e infine tenendolo sottobraccio.
Un bagliore smeraldino li condusse fuori dalla grotta, alla ricerca di un rifugio.
“Converrebbe rispedirlo a Valaskjalf, necessitando di urgenti cure mediche. Non potrà resistere ancora per molto.”
Propose Lady Sif, preoccupata per le sorti del compagno d’arme.
“Nostro padre è stato chiaro a riguardo: finché non neutralizziamo l’animale, varcarne l’ingresso sarà proibito.”
Ribatté risoluto l’Ingannatore, guadagnandosi un’occhiata arcigna da parte della guerriera.
“Conosco un luogo dove potremmo passare le ore notturne in attesa di un piano efficace.”
Aggiunse l’Ase dalla capigliatura corvina, lasciando intendere che avesse calcolato qualsiasi minuzia per la loro incolumità.
Usufruì nuovamente del Seiðr, spedendoli dinnanzi un’antica costruzione in uru e ossidiana nera.
Essa era costituita da un portone in ferro battuto, circondata da un rigoglioso giardino.
“Ho comperato tale residenza diversi mesi addietro: prego, fate come se foste a casa vostra.”
Proferì il proprietario, protendo teatralmente le braccia.
Materializzò dalle proprie mani un mazzo di chiavi, girando infine il chiavistello.
L’entrata rivelò un ambiente dai toni accurati ed eleganti; ossia un’abitazione a due piani con ogni genere di comfort possibile.
Dopo essere entrati nell’apposita stanza, Hogun venne deposto sopra il lettino per necessitare delle cure necessarie.
Sigyn non perse tempo a estrarre i medicinali dalla sacca, avviando il processo di guarigione.
La fronte imperlata di sudore lasciò intuire che la temperatura corporea fosse salita a causa della febbre.
Loki non esitò a riempire il bacile d’acqua, imbevendone il panno.
Avanzò verso di lei, passandole la pezza umida.
“Perché hai preferito dare ascolto all’imprudenza? Avresti dovuto rimanere al sicuro.”
Domandò con aria di rimprovero, focalizzandosi sulla terribile lacerazione che affliggeva il Vanir.
Il suddetto emise un lieve lamento di dolore.
“Non sei l’unico ad avere un debole per l’avventura: credevi che sarei rimasta buona ad aspettarti come solo una brava mogliettina saprebbe fare? Tengo a te e a tuo fratello più di chiunque altro, dovresti saperlo. Inoltre non amo lasciare in difficoltà un abitante della mia terra natia...una mano in più vi farebbe comodo.”
Spiegò determinata con una venatura di decisione nella voce, stupendo il principe cadetto degli Æsir.
Se c’era una cosa che gli stava particolarmente a cuore, senza dubbio era il suo notevole coraggio.
Una caratteristica che ebbe la maniera di trascinarlo in un sentiero di assoluta seduzione.
L’aveva scelta con la scusa di passare piacevoli momenti con lei, per poi scoprire di provare qualcosa di più profondo e veritiero.
Un rapporto duraturo dove gli inganni e i tradimenti escogitati dal Dio sarebbero passati in secondo piano.  
Non era in grado di recarle un simile torto e lo sapeva bene.
Riusciva a placare gli oscuri istinti di una divinità selvaggia, crudele e manipolatrice senza rendersene conto.
“Comprendo a pieno le tue motivazioni, ma hai rischiato grosso a palesarti fin qui. D’altronde se il nostro segreto venisse scoperto, Padre Tutto non sarà affatto clemente.”
Riprese il Dio del Caos, temendo per le loro sorti: una terribile condizione che non giovava a nessuno dei due.
Costretti a vivere una storia d’amore non alla luce del sole, nascondendosi come ladri dopo aver compiuto un grave reato.
Macchiarsi di una colpevolezza a cui non volevano rinunciare.
Persino la complicità di Frigga era in pericolo, eppure non si pose alcun ostacolo a lasciarli liberi di amarsi.
I vicoli matrimoniali erano inerenti al proprio titolo del resto.
“Se mai dovesse capitare una situazione del genere, sappi che l’affronteremo insieme. Tuttavia confido nella tua scaltrezza, Dio degli Inganni.”
Sorpreso da quella replica colma di fiducia, Loki stampò le sottili labbra sopra le sue.
Un bacio tenero e innocente col solo scopo di esserle grato.
Ultimato di occuparsi delle condizioni del Fosco, i due coniugi si spostarono nella sala da pranzo per mettere qualcosa sotto i denti.
Thor e gli altri rincasarono dopo una battuta di caccia, costituita da due cinghiali di grossa taglia.
Volstagg fu lesto ad arrostirne uno nel caminetto della cucina.
All’interno dell’abitazione aleggiava un ottimo profumo.
Il Padrone delle Saette non perse tempo a chiedere dello stato di salute dell’amico, esternandone la preoccupazione.
Ambedue lo rassicurarono che ben presto si sarebbe ristabilito, necessitando di assoluto riposo.
“Deduco che Fàfnir non sia solo frutto di una leggenda, nevvero?”
Domandò di getto l’Ingannatore, lucidando la propria posata col tovagliolo.
Tale interrogatorio era nientemeno che rivolto nei riguardi di Sigurd.
La risposta del misterioso guerriero non tardò a giungere.
“Corretto, vostra maestà: tale arma mi è stata tramandata dalla mia famiglia in proposito.”
Disse, riferendosi alla lama d’argento con cui era solito fronteggiare i nemici.
Una storia costituita da aneddoti terribili, inerenti ai suoi familiari.
In particolar modo il padre e lo zio di quest’ultimo.
“Vedo che sai molte cose sul suo conto.”
Interferì il primogenito dei sovrani della cittadella d’oro, intuendo che ne fosse al corrente.
“Sono suo nipote.”
Rivelò gelido e al contempo atono, lasciando di stucco i presenti.
“Si è guadagnato una cattiva reputazione per colpa della sua estrema avidità, infischiandosene dei suoi fratelli.”
Aggiunse con una nota nervosa nella vocalità.
“Quindi hai discendenze nibelunghe!”
Esclamò Fandral, stupito dalla rivelazione appena udita.
“In parte.”
Affermò il giovane combattente, confermandone la reale discendenza.
“I Nibelunghi sono abili lavoratori del ferro e avidi cacciatori di tesori, non mi stupisce che Fàfnir continui a custodirlo gelosamente dopo codesti secoli.”
Spiegò con lieve erudizione il Fabbricante di Bugie, argomentando col solito tono di chi la sapeva lunga.
D’altronde non aveva tutti i torti: per millenni avevano saccheggiato i Nove Regni pur di impadronirsene.
Ottenere persino svariati ninnoli di poco valore.
Il clan capitanato da Reginn Völsung per diversi e lunghi anni si era opposto al continuo rubare dei preziosi monili, ricavando solamente una lunga serie di sconfitte.
Fàfnir accecato dall’avarizia come il resto del suo popolo avviò una protesta contro il fratello, mettendo ferro e fuoco alla cittadella dei fierissimi e indomiti Asgardiani.
Il suddetto ricevette un’esemplare punizione da parte del Padre degli Dei, trasformandolo in un rettile di mastodontiche dimensioni e confinato nei pressi della foresta di Járnviðrr.
Scoprendo l’esistenza di un vastissimo e assortito tesoro, egli si proclamò l’assoluto guardiano del luogo.
Gli era costato l’esilio, guadagnando infine una buona dose di fortuna.
Neutralizzarlo si sarebbe rivelato arduo, ma non impossibile.
Avrebbero atteso un paio di giorni per ideare un ottimo piano e permettere ad Hogun di guarire dalla sua convalescenza.
Sarebbe divenuto un lontano ricordo narrato dai bardi, descritto come una delle imprese più audaci di sempre.
Un mito scritto nei molteplici libri che affollavano la vasta biblioteca di Asgard e i restanti otto regni.
Al calar della sera, Loki e Sigyn diedero una scrupolosa occhiata al paziente per verificare se la sua salute avesse subìto miglioramenti.
La temperatura corporea non si era del tutto abbassata, eppure era evidente che stesse diminuendo.
Merito dei medicinali e le potenti arti magiche a scopo curativo.
“Come sta?”
Chiese preoccupata e con un velo di apprensione.
“La febbre non è del tutto scesa, eppure sembra stia subendo un netto miglioramento. Credo sia saggio lasciarlo riposare.”
Suggerì l’ombroso Dio delle Malefatte, avviandosi verso la stanza adiacente dove avrebbe passato il resto della notte.
Provò a raggiungerlo, venendo fermata dal consorte.
“Non possiamo, Sigyn: per quanto desideri godere della tua dolce compagnia, non possiamo dare troppo nell’occhio.”
Intimò lievemente dispiaciuto, limitandosi soltanto a baciarle una guancia.
Costei annuì col capo, uscendo dalla camera.
Lungo il tragitto ebbe modo di incontrare la scomoda e sgradevole presenza della guerriera, provando un enorme disagio.
Quella donna riusciva sempre a metterla in soggezione a causa delle sue occhiate gelide e guardinghe nei confronti di chiunque.
“Dobbiamo parlare.”
Le rivolse astiosa, quasi inquisitoria.
Sigyn assottigliò le iridi azzurre, inarcando un sopracciglio.
“Perché Theoric non è con te? Perché lasciar correre un rischio così grande alla propria moglie, essendo ben conscio dei pericoli presenti in questi luoghi? Ho come l’impressione che tu stia nascondendo qualcosa. Il rapporto instaurato con Loki non è affatto convincente.”
Incalzò sospettosa e colma di palese ostilità nei confronti della Vanir.
“Theoric è partito per una spedizione a Nornheim qualche giorno addietro su richiesta di Odino. Posso benissimo cavarmela senza il suo aiuto, non ho bisogno di una balia.”
Precisò la dama, ostentando un’innata sicurezza.
Sif rimase stupita dalla risposta: comprese a pieno quanta forza albergasse in quella giovane ragazza dall’aspetto etereo.
“In quanto a Loki potrebbe far comodo una valida assistente in campo medico, posso garantirtelo.”
Aggiunse prontamente, non lasciandosi intimidire.
“E Sigurd?”
Domandò ancora la bruna, mantenendo la stessa tonalità.
“Ordini dall’alto.”
Disse semplicemente, alludendo alla sovrana di Asgard.
Si apprestò a lasciare il corridoio non prima di rivolgerle un ultimo avvertimento.
“Attenta, Sigyn: se solo ti azzardi a prendermi in giro, le conseguenze saranno spiacevoli per entrambi.”
Una minaccia che la fece impallidire, costringendola comunque a celare il suo vero stato d’animo.
Era chiaro che si stesse riferendo a Loki, ma le avrebbe dimostrato il contrario.
Detestava avere paura: essere debole dinnanzi all’evidenza non rientrava nei programmi della fanciulla.
Giunse all’alloggio destinato a lei, coricandosi supina sul letto.
Un’orda di pensieri la investì puntuale.
Essi riguardavano gli ultimi accadimenti.
Non riuscì a prendere sonno, nonostante i tentativi a vuoto: necessitava di trarre conforto tra le braccia dell’uomo che amava.
Sgattaiolò dalla stanza, scrutando attentamente l'ampio andito.
Non c'era nessuno a sorvegliare i vari angoli.
Dovette ritenersi fortunata in ciò: era conscia del pericolo che stesse correndo.
Avanzò lenta in direzione della porta, notando che fosse socchiusa.
Lo vide poggiato sullo scrittoio, intento a leggere appunti.
Si avvicinò a passi docili, credendo di non essere vista.
“Dovresti essere a riposo nelle tue stanze.”
Un suggerimento che avrebbe dovuto seguire alla lettera, decidendo infine di ignorarlo.
“Non riesco a dormire.”
Dichiarò la ragazza, accennando un piccolo sorriso per alleggerire la tensione.
L’Ase sospirò rassegnato, chiudendo il tomo cosparso dalle singole scartoffie.
Gli si affiancò da dietro, poggiando una mano sulla spalla.
Una fugace carezza col solo scopo di rilassarlo.
“Anche tu dovresti riposare, amore mio.”
Consigliò dolcemente, inspirando l’odore di cuoio e inchiostro.
Loki si beò di quel piacevole contatto, annuendo alle sue parole.
Dopodiché si alzò dalla sedia, voltandosi verso la graziosa moglie dalla capigliatura dorata.
La maestosa e imponente altezza del principe osò sovrastarla.
Adorava sottoporla ai suoi sguardi intensi e penetranti per incuterle timore.
Arrossì violentemente, sostenendo quelle occhiate letali e serpentine.
Posò le delicate e piccole dita sopra il petto del corvino, esternando il desiderio di rimanergli accanto.
“Ho bisogno di te, Loki: permettimi di rimanere.”
Una preghiera che avrebbe esaudito di lì a poco.
“Non hai paura delle conseguenze che ne possano scaturire? Temere di perdere ciò a cui tieni di più?”
Mormorò esitante, accentuando il punto interrogativo.
Scosse il capo chiaro, fidandosi dei suoi istinti: fu lesta a stringere le affusolate mani del mago, infondendogli maggiore conforto.
“Fidati di me.”
Garantì sicura di sé, afferrandogli il volto per baciarlo.
Si lasciò trasportare da quella dimostrazione amorosa, assecondandola volentieri.
Scoprirono di bramare qualcosa di più profondo, annegando nel vortice della passionalità.
Un turbine costituito da caos e follia in forma erotica e travolgente.
La lussuria pervase i corpi dei due amanti, costringendoli a spogliarsi dei loro rispettivi vestiari.
Si cercarono con un’urgenza tale, perdendosi nei sentieri più oscuri e proibiti della libidine.
Come se fosse l’ultima volta, amandosi in maniera disperata.
Sensazioni che sperimentarono varie volte fin dai tempi della relazione clandestina, assumendo sfumature diverse.
Una trasgressione a cui non avrebbero rinunciato neppure allora.
Raggiunto il culmine del piacere, entrambi si ritrovarono ansanti e sudati con le lenzuola sfatte.
Ebbero modo di possedersi in maniera selvaggia e violenta, lasciandoli stremati ed appagati.
Dopodiché si strinsero l’una tra le braccia dell’altro, scambiandosi tenere effusioni.
“Non avresti mai rinunciato ad una piacevole notte d’amore con me, ti conosco bene.”
Proferì divertita, guardandolo dritto nelle iridi verdi e sagaci.
Loki emise un risolino, baciandola nuovamente sulle labbra.
“Non sono bravo con le rinunce, te lo concedo: d’altronde adoro soddisfare i miei istinti.”
Ghignò malizioso e suadente, tentandola ad agognare per l’ennesima volta quel corpo asciutto e tonico.
Un fisico forgiatosi nel susseguirsi delle secolari battaglie, rendendolo attraente ed invitante ai suoi occhi.
La luce fioca della candela non aiutava di certo a distogliere lo sguardo verso l’affascinante divinità che le giaceva affianco.
Sopraggiunse la voglia di riaverlo, avvertendo un fremito basso.
Egli se ne accorse, depositandole una lunga scia di baci sopra il ventre.
La donna inarcò la schiena, gemendo sommessamente.
Fu ardente, avido e goloso.
L’amò senza sosta, donandole persino il suo gelido cuore.
Aveva ceduto ad un sentimento che tuttora faticava a pronunciare liberamente, dimostrando però di non essere pentito.
Forse l’aveva amata ancor prima di decretarla come sua amante nel giorno del Solstizio.
Quando compì l’azzardo di recarle il crudele scherzo inerente all’illusione della serpe.
Era affascinato da lei sotto ogni aspetto, inclusa la temerarietà con cui agiva.
Il sonno li colse dopo aver consumato il secondo amplesso, attendendo l’alba successiva.
Neutralizzare Fàfnir avrebbe richiesto la massima lucidità e concentrazione.
I raggi del sole nascente riflessero attraverso le superfici vetrate, svegliando il cadetto.
Le brillanti gemme si aprirono, costringendolo a stropicciarsele.
Dopodiché cominciò ad osservare la sua graziosissima moglie, sorridendo appena.
Molte volte si era ritrovato a guardarla in quello stato, intenerendosi inconsapevolmente.
Ancora dormiente, Loki osò chinarsi per depositarle un dolce bacio sulle ciocche seriche e brillanti come l’oro che adornava la capitale asgardiana.
Mugugnò qualcosa di incomprensibile nel sonno, svegliandosi poco a poco.
Le gemme turchesi della dama si permisero di incantarlo, nonostante dimostrasse un’impassibilità e una freddezza fuori del comune.
Si diedero il reciproco buongiorno, stampando le proprie labbra in un bacio ricolmo di affetto.
Furono rapidi a vestirsi tramite la magia per non destare alcun sospetto, scendendo infine al pian terreno per la colazione.
Ciò avvenne non appena conclusero di dare una veloce occhiata sulle condizioni del guerriero Vanir.
Sembrava stesse migliorando a giudicare dall’aspetto meno pallido e più colorito del giorno precedente.
Sopra il tavolo si trovavano esposti diversi vassoi pieni di frutta.
Essi erano accompagnati da alcune fette di pane, guarnite da squisita marmellata.
Fu Fandral a preparare l’occorrente con l’aiuto di Sif e Sigurd: quest’ultimo si era ben fornito di varie provviste, prima della partenza.
“Buongiorno, ragazzi!”
Salutò gioviale il Dio del Fulmine, accentuando l’esclamazione.
Costui fu l’ultimo a palesarsi dopo aver effettuato un sopralluogo nelle vicinanze.
Temeva che il drago potesse presentarsi al loro momentaneo nascondiglio per vendetta o chissà cos’altro.
Essi salutarono di rimando, prendendo posto attorno al tavolo.
“Hogun come sta?”
Domandò Volstagg, addentando il proprio pezzo con una certa voracità.
“Meglio di quanto ci aspettassimo: i filtri medici hanno cominciato a fare effetto entro codesta mattina.”
Sentenziò asciutto il principe minore, comunicandone i risultati.
Si rincuorarono in pochi istanti appena udirono la buona notizia nei riguardi del compagno.
Tra qualche mese sarebbe tornato come nuovo, lottando al fianco dei suoi più fedeli compagni nonché amici di lunga data.
La temporanea quiete venne disturbata da un improvviso e familiare battito d’ali proveniente dall’esterno.
Avanzò a grandi falcate verso l’abitazione, obbligandoli a recarsi in giardino.
In lontananza scorsero Fàfnir, eseguendo una serie di movimenti discontinui per via del colpo inflitto.
Atterrò goffamente sulla distesa erbosa, dedicando a ciascuno di essi occhiate maligne che non promettevano nulla di buono.
“È meraviglioso vedervi tutti qui riuniti; a confabulare su una mia ipotetica disfatta. Tuttavia sarò obbligato a ridurvi in cenere...a meno che non abbiate qualcosa da offrirmi in cambio delle vostre miserabili vite.”
Esordì con la sua voce grave, proponendo uno spiacevole accordo.
Sigurd strinse la lama d’argento in maniera salda, serrando la mascella.
“Mio adorato nipote! È un piacere rivederti. Che ne diresti di consegnarmi la tua preziosissima spada per la vostra incolumità? Potrebbe rivelarsi un’offerta vantaggiosa.”
Sorrise perfidamente, attendendo risposta.
“Che cosa vuoi, Fàfnir? Essere l’assoluto custode di quel maledetto tesoro non ti basta?”
Non si sarebbe mai degnato di ritenerlo come suo zio: troppo dolore da doversi trascinare dietro per l’eternità.
Gli occhi di brace si posarono sull’esile figuretta di Sigyn, decidendo di cambiare le carte in tavola.
Una modifica repentina in modo tale da mettere alla prova l’arguta tempra del Dio dell’Inganno.
Capì che quell’adorabile donzella fosse oggetto di interesse da parte dello spregiudicato Ase, considerandola come un intrigante mezzo per i progetti futuri.
Rubare la più sacra reliquia appartenente a Lingua D’Argento si sarebbe rivelato un capriccio da soddisfare a qualunque costo.
Aveva sentito nominare di quello scapestrato giovane dai capelli neri e i tratti affilati e duri; delle audaci imprese vissute assieme al nobilissimo ed eroico fratello dalla chioma lucente così simile al sole che irradiava le guglie della straordinaria città dorata e assoluta capitale dei nove mondi situati sopra l’Yggdrasill.
Un gesto tanto sfizioso quanto avventato.
Conosceva abbastanza sul conto di Loki da sapere persino dell’eccessiva gelosia che gli infiammava lo spirito.
Sarebbe stato divertente sfidare la spaventosa razionalità che contraddistingueva il famigerato manipolatore dal resto degli Æsir.
“Inoltre desidero qualcos’altro da parte dei fierissimi Asgardiani: l’anello debole della squadra, la graziosissima fanciulla dai capelli biondi che vi ostinate tanto a proteggere.”
Ghignò crudele, denotando una nota divertita nello sguardo scarlatto e sinistro.
La Dea della Fedeltà impallidì al solo pensiero di essere oggetto delle sue atrocità, spalancando le pupille azzurre per lo sdegno.
Ideò l’unica soluzione per non metterli a repentaglio: una scelta non gradita, ma necessaria.
“Accetto.”
Disse tramite una tonalità risoluta, volgendo infine un’ultima occhiata nei riguardi dei guerrieri.
Thor si accigliò, protestando all’idea che stesse per commettere un’imprudenza.
Loki predisse l’astuta mossa, intimandolo a rimanere dove fosse.
Un ordine silenzioso che non ammetteva repliche.
Espressioni di puro sconcerto si dipinsero sui loro visi, desiderosi di fermarla.
Per quanto l’Ingannatore si sforzasse a mantenere l’impassibilità, fu difficile manifestarne l’indifferenza.
Si fidava della sua lungimiranza, dovendo però tener conto che non potesse rischiare ancora.
Consegnarsi a Fàfnir era pericoloso, un atto di sconsideratezza: eppure le stava riponendo la massima fiducia.
Sottrarre ciò che gli spettasse di diritto era nientemeno che il peggiore degli affronti.
Se ne sarebbe pentito amaramente, perendo per mano sua.
Con un gesto della mano, Sigyn ordinò a Sigurd di consegnarle la spada.
Annuì porgendole l’arma, temendo per le sorti della ragazza.
I grandi artigli delle sue zampe osarono afferrarla, spiegando le ali per alzarsi in volo.
Scomparvero all’orizzonte, lasciandoli sbigottiti e impotenti.
Rientrarono alla residenza, assaporando l’amaro retrogusto della sconfitta.
“Perché non l’hai fermata? Ha commesso la peggiore delle imprudenze.”
Accusò il Tonante, chiamandolo in disparte.
“Mia moglie non è una sprovveduta, sa quello che fa.”
Ribatté a bassa voce per non farsi udire da nessuno.
“Vedi di rispondere sinceramente, fratello: ti fidi di lei?”
Domandò deciso, guadagnandosi una risposta d’assenso.
Era determinato a fargliela pagare, ardendo ad un’uccisione lenta e dolorosa.
“Allora confido nella tua arguzia e sagacia: è arrivato il momento di pareggiare i conti.”
Annunciò con innata fermezza, tornando alla sala comune in compagnia del minore.
Si riunirono attorno alla tavola, discutendo il da farsi.
“Come ben sappiamo, Fàfnir percepisce la presenza di chiunque grazie al sortilegio lanciato da nostro padre. L’unico modo per incastrarlo è ricorrere ad un incantesimo di occultamento.”
Spiegò il maggiore della casata reale, voltandosi in direzione di Loki.
“Ho avuto modo di studiare ogni singola sfumatura del Seiðr in codesti secoli, cimentandomi persino nelle arti proibite. Ebbene, credo di aver compreso tale fonte d’origine per neutralizzarlo. Basterà pronunciare una corretta combinazione runica, decretandone così l’annullamento.”
Illustrò erudito con una piccola nota di saccenteria.
Padre Tutto aveva preso diverse precauzioni per rendere l’incantesimo sempre più efficace.
“Perciò non sarà necessario rendersi invisibili ai suoi occhi.”
Constatò Sigurd, tamburellando le dita sopra la superficie legnosa del tavolo.
La tenebrosa divinità si limitò ad annuire con un solo cenno della testa.
“E chi si occuperà di Hogun nel frattempo?”
Interferì Sif, intrufolandosi nel discorso.
“Sarai tu stessa ad occupartene.”
Impartì il Dio dei Tuoni.
“D’accordo.”
Acconsentì la bruna senza fiatare.
“Inoltre bisogna trovare una maniera per recuperare Gramr: senza di essa non possiamo ucciderlo.”
Riprese Sigurd, riferendosi alla propria arma.
Conclusa la riunione d’emergenza, Loki li esortò a disporsi in cerchio.
Ciò avvenne dopo aver rivolto dei lesti saluti nei confronti della combattente.
Utilizzare il teletrasporto si sarebbe rivelato utile per fare più in fretta.
Giunti alla caverna, i cinque si appartarono in un angolo, permettendo al Fabbricante di Bugie di attuare l'incantesimo prefissato.
Una serie di rune verdastre e luminose comparve dinnanzi a loro, roteando su sé stesse.
La rispettiva formula venne pronunciata in lingua antica, portando a compimento il processo.
Erano finalmente liberi di proseguire.
Perlustrarono gli angoli del perimetro con aria circospetta e cautelosa.
Percorsero una gran parte del tragitto, finché l’udire di alcune voci familiari non arrestò i passi appena svolti.
Le iridi rapaci del principe cadetto si posarono sulle figure di Sigyn e Fàfnir, immersi in un’accesa conversazione.
Una lite scaturita dallo stesso rettile a cui l’Amica della Vittoria stava riuscendo a tenere testa.
Egli si rincuorò a vederla ancora integra, desideroso di passare all’azione per trarla in salvo.
“I miei amici ti faranno fuori in un batter d’occhio, è solo questione di tempo.”
Alla battuta della giovane, il drago dalle scaglie di fuoco cominciò a sogghignare malignamente.
“Ne sei convinta, ragazzina? Senza la spada non potranno far altro che sperare nella benevolenza da parte delle Norne.”
Rispose con convinzione, credendo di avere la vittoria in tasca.
“E poi mi accorgerei della loro insignificante presenza senza ostacolo alcuno.”
Aggiunse mantenendo l’identica totalità vocale, evitando di considerare un fattore molto importante.
“Ti consiglio vivamente di scegliere le prossime parole con massima accuratezza.”
Proferì il Dio degli Inganni alle sue spalle, sfoggiando la solita fierezza e alterigia.
Il nibelungo dalle sembianze animalesche si stupì nel vederlo dinnanzi a sé insieme al fratello e i restanti guerrieri.
Lo aveva sottovalutato fin troppo.
Sigyn accennò a costoro un lieve sorriso.
“Potremmo anche disporre di tutta la loro benevolenza, ma rammenta spesso che siamo noi ad essere gli assoluti artefici del nostro destino.”
Continuò, avanzando lento e felino verso i presenti.
“Quanta saggezza da parte di uno sciocco principino, devo ammetterlo. Tuttavia non basteranno delle frasi così accurate per mettermi fuori gioco, te lo garantisco.”
Ruggì, spalancando successivamente le fauci per sputare lingue fiammeggianti e roventi.
Loki attivò una barriera dai riflessi verdi, proteggendo i compagni.
Accorgendosi dell’eventuale distrazione, la Vanir afferrò Gramr per impugnarla strettamente.
Fu lesta a sgattaiolare via, cercando un apposito riparo.
Disattivato lo scudo, la suddetta chiamò Sigurd a gran voce per lanciargliela.
Riuscì a prenderla al volo, pronto ad ultimare la disputa tra lui e l’infido parente in modo definitivo.
Sigyn non perse tempo a rimanere appostata dietro al gruppo, rimanendo al sicuro.
Nonostante fosse contraria alla violenza, non si sarebbe scomodata a fronteggiare una causa di tale portata.
Avrebbe fatto il possibile per aiutarli, rischiando persino la propria vita se necessario.
Ingaggiarono un combattimento senz’alcun moto d’arresto, bersagliandolo con ogni mezzo disponibile.
Fàfnir era in netto svantaggio, ciononostante li stesse contrastando privo di ostacoli.
Thor richiamò Mjolnir a sé, bramoso di fracassargli il cranio.
Incanalò una vasta gamma di fulmini, illuminando il passaggio della grotta.
Incenerirlo era il suo obbiettivo principale, procedendo con lo scagliare delle saette.
Il tentativo gli fu vano, correndo il rischio di essere assalito dalla bestia.
Un lampo smeraldino lo lese dall’alto, cogliendolo alla sprovvista.
Loki giunse in suo soccorso dopo aver affidato l’amata consorte nelle mani di Fandral e Volstagg.
Fu un meraviglioso spettacolo vedere all’opera gli spietati figli di Odino, affiancati da Sigurd.
Sfoderarono le loro carte vincenti, costituite da forza bruta e magia.
Il subdolo truffatore recitò vari incantesimi runici, indebolendo il nemico.
Un metodo per rallentarlo e permettere a Sigurd di attaccare al momento opportuno.
L’orrido mostro deviò il colpo successivo, volando a bassa quota: tale cambio di programma non era previsto.
Era intenzionato a colpire gli avversari in lontananza, intercettando come suo primo bersaglio la dama bionda.
Procurare uno sgarro al più astuto e bugiardo tra gli Dei di Asgard era una reale motivazione per fargliela pagare.
Loki si mosse agile e frettoloso, sperando di infonderle protezione.
Dovette bloccarsi alla vista di una scena inaspettata: Sigyn scatenò il pieno potere del Seiðr, scaraventandolo dritto al suolo.
Cadde supino, battendo il capo violentemente sulla massa rocciosa.
Venne assalito dalla stessa Dea, poco prima che potesse rialzarsi.
Ella evocò un pugnale, trafiggendolo al ventre.
Trapassò la carne, sibilando frasi colme di rabbia e minaccia.
“Hai ucciso gente innocente per delle stupide pietre di poco valore; sottrarmi a chi tengo di più per un tuo sciocco capriccio. Ti pentirai di averlo fatto.”
Comprese a fondo che non era una semplice bambolina per distrarre i guerrieri, consolandoli con dolci premure a scopo curativo.
Possedeva un immenso valore come persona, come donna e divinità.
Dopodiché lasciò spazio a Sigurd per concludere quell’assurda faccenda.
“Cos…cos’hai da dire in proposito, mio caro nipote?”
Domandò flebile, ormai morente.
“Non sei mio zio: non lo sei mai stato.”
Sancì con le lacrime agli occhi, dandogli il colpo di grazia.
La spada precipitò a terra, producendo un tonfo metallico.
Gli abiti si macchiarono di sangue; il sangue di colui che aveva oltraggiato il proprio clan per avarizia.
La malìa si spezzò, presentando il reale aspetto di Fàfnir.
Era riverso sopra l’asfalto, lacerato e privo di vita.
Senza dubbio non meritava una degna sepoltura, tantomeno bruciare il suo corpo su una pira.
Loki ne mutò la forma nanica, trasformandolo in un detrito.
Ossia il finale perfetto per un essere di quel calibro.
Rincasarono nel primo pomeriggio, venendo accolti da Sif.
Comunicò che Hogun fosse sveglio, ma non ancora del tutto cosciente.
Si sarebbe ristabilito col passare dei giorni e dei mesi.
Vennero medicati a turno, riscontrando superficiali lesioni.
Potettero ritenersi davvero fortunati ad esserne usciti indenni e con un peso in meno da trascinarsi.
Alle prime luci serali, Sigyn ammirò le sfumature rossastre e aranciate del cielo sopra la balconata.
Finché il Fosco non fosse stato in grado di reggersi in piedi, avrebbero passato il resto delle giornate a Járnviðrr.
Meritavano un po’ di sano riposo, prima di rientrare a palazzo.
L’Ase la raggiunse, proferendo parola.
“Stai bene?”
Chiese lui, visibilmente preoccupato nei suoi confronti.
Annuì debole, autorizzandolo ad avvicinarsi.
“Vederti trafiggere quel mostro, devo ammettere che è stato stupefacente.”
Si complimentò, ottenendo una replica atona da parte della Vanir.
“Sono stata costretta, Loki: sai bene che in verità non prediligo alcun tipo di violenza.”
Precisò, guadagnandosi una lenta carezza sulla guancia.
“Eppure ti sei prodigata per il bene comune. Non ti nascondo di esserne fiero.”
Sorrise mesta, ancorandosi al fisico aitante e asciutto del marito e inspirare il profumo che ogni volta le faceva perdere il raziocinio.
Rimasero abbracciati a lungo, contemplando il tramonto.
Una miriade di colori tendenti al rosso e all’arancio, somigliante ad un dipinto dalle tonalità astratte.
Tornarono dentro per la cena, in attesa di un nuovo giorno ben prospero di pace e serenità.
                                                   𝑭𝒊𝒏𝒆
One Shot:
~ Mischief And Fidelity ~
Name Chapter:
~ In The Dragon’s Lair ~
4 notes · View notes
mikedeodatojr · 2 years
Photo
Tumblr media
#Repost @mr__grady with @repostsaveapp · · · NOT ALL ROBOTS - I MIGLIORI AMICI DELL'UOMO Di Mark Russell e Mike Deodato Jr. Mark Russell è uno di quegli autori per cui non mi pongo alcun tipo di domanda: vedo il suo nome su un volume, compro quel volume. Scrittore di talento, di spessore, con un estro creativo palpabile e soprattutto capace di una profondità di introspezione e approfondimento psicologico unica nel suo genere. È anche un'autore che riesce a portare spesso nei suoi fumetti una critica sociale mai fine a sé stessa, senza risultare né didascalico né presuntuoso. Ne è un esempio perfetto la sua maxiserie The Flintstones, illustrata dell'eccellente Steve Pugh, che utilizza l'immaginario dei famosi personaggi del duo Hannah & Barbera per fare una critica sagace del mondo del lavoro, dello sfruttamento, del cercare di corrispondere agli standard impossibili di vita imposti dalla società, di sentirsi inadeguati mentre si cerca di far parte di un tutto. Il tutto corredato dal suo riconoscibile storytelling coinvolgente, dalla caratterizzazione profonda e emozionale dei suoi personaggi e dalla poetica struggente. Insomma, Mark Russell mi piace davvero molto. Così mi trovo davanti un fumetto sceneggiato da lui e con una illustrazione di copertina che cita e omaggia il celebre dipinto American Gothic di Grant Wood, e già solo questo apre a possibili interpretazioni sul significato dell'opera. Che faccio quindi, non lo prendo? Lo prendo. - continua nei commenti - #NotAllRobotsIMiglioriAmiciDellUomo #NotAllRobots #IMiglioriAmiciDellUomo #MarkRussell #MikeDeodatoJr #ArtistsWritersAndArtisansInc #ArtistsWritersAndArtisans #AWAUpshots #Upshot #AWA #PaniniComics #Panini #reading #leggere #lettura #review #recensione #books #libri #comics #fumetti https://www.instagram.com/p/CgOzIUcuYLJ/?igshid=NGJjMDIxMWI=
7 notes · View notes
Text
Ceci est un post de docteur Rathatton.
Aujourd'hui nous avons visité l'ancienne capitale du royaume de Siam (XXIII-XXIVe siècle). Nous y avons vu un tas de temples divers et variés. Parfois avec des buddhas assis, parfois avec des buddhas debouts, parfois sans buddhas, et parfois avec des éléphants.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Ci dessus un temple avec un buddha heureux et une Aneth heureuse (il faut trouver Aneth).
Ci dessus, un temple avec un buddha participant au défilé de Chanel
Tumblr media
Ci dessus, un temple avec un très très grand buddha (mais assis). Ce temple avait un passage secret qui montait dans le mur jusqu'au niveau de la tête du buddha. On a pu voir dans un musée les inscriptions secrètes qui ornaient ce passage, mais ne parlant pas le thaï ni l'anglais, nous n'avons pas pu résoudre son grand mystère. Dans ce musée, nous avons également appris qu'il y avait des caches secrètes dans les tours des Temples, et qu'on y avait trouvé des buddha d'une cinquantaine de cm, et des vases contenant des mini buddha grands comme un ongle. Les plus sagaces auront noté un certain pattern dans le choix des représentations sculpturales.
Tumblr media
Ci dessus, un temple avec un buddha qui regarde au loin, et une Aneth qui regarde son 158e buddha de la journée.
Tumblr media
Ci dessus vous pouvez voir aneth, visiblement inspirée par la sagesse centenaire et imposante de ce temple.
Tumblr media
Un artefact du musée, dont l'inspiration reste inconnue.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Et pour finir, des photos de temples sans buddhas visibles, et d'Aneth et moi à la fin de notre journée en vélo (rythmé d'une crevaison pour moi, et d'une selle qui descend inexorablement pour aneth. Elle était si mignonne avec ses genoux au niveau du guidon).
En rentrant, nous nous sommes aperçues qu il y avait un festival pour fêter l'anniversaire du roi qui a créé cette ancienne capitale (celui qui vivait au XXIIIe siècle). Ces habitants ont une mémoire inquiétante. Aneth a pris 421 vidéos, que je ne peux pas ajouter ici faute de place, bu 2 noix de coco étant donné son état de déshydratation intense, et s'est fait prendre en photo sous des guirlandes (je commence à accumuler un certain nombre de photos d'Aneth sous les guirlandes... Celles ci ne seront pas montrées ici pour les raisons sus mentionnées)
6 notes · View notes
circeeoflesbos · 1 year
Text
Rose – Baccante triste / Inspirée de Bacchante triste de Renée Vivien
Tumblr media
Bacchante Triste
Elles errent ivres du sang pourpre comme des ombres Légères et fauves dans les prairies odorantes. Et le couchant enflamme leurs chevelures sombres De lueurs dorées et de lueurs cuivrées. Amantes 
Insatiables, fébriles, les Bacchantes, S'attardent autour des braises sacrées, Et se meuvent en spirales dansantes En savourant leurs baisers empourprés. 
La plus jeune, lasse des longues soirées d’orgie, Fuit les chants ensorceleurs de l'orgueilleuse amante : Son étreinte rusée où elle forge, Le long baiser de la luxure débordante. 
Les brises nocturnes pâles de langueur La caressent de murmures oppressants, Et les carillons lancinants des heures Glacent le lent clapotis de la mer.... 
Elle conserve entre ses lèvres l'odeur De l'ivresse qui, depuis longtemps fanée, N'étanche plus sa soif comme hier ; douleur Qui cache sa chair livide et malmenée. 
Dans les nuits où les ténèbres dorment Encore, elle se tourne d'un pas las Vers les lendemains indifférents... Elles pleurent Sur son front – la tubéreuse et le lys blanc.
Traduction de Circée Marande. Poème original écrit par Rose :
Baccante triste
Erran ebbre del sangue purpureo, come Fulve ombre nelle campagne odoranti. E il tramonto infuoca le loro chiome Di bagliori d'oro e di rame. Amanti,
Insaziabili e febbrili, le Baccanti, S'attardono intorno alle sacre braci, Elle si muovono in spirali danzanti Godendo dei loro imporporati baci.
La più giovane, dopo i festini d'orgia, Fugge il richiamo dell'altera amante : La sua sagace stretta, ov'ella forgia, Il lungo bacio di lussuria traboccante.
Le brezze notturne pallide di languore La sfiorano con opprimenti mormorii, E i rintocchi assillanti delle ore Gelano del mare i lenti sciabordii...
Ella serba fra le sue labbra l'odore Dell'ebrezza, che, da lungo tempo sfiorita, Non disseta come un tempo; il dolore Che cela la sua carne illividita.
Nelle notti dove le tenebre dormono Ancora, ella ritorna a passo stanco Verso l'indifferente domani... Piangono Su lei la tuberosa e il giglio bianco.
Mercie chère amie pour tes merveilleuses poésies... (Illustration de Lucien Lévy-Dhurmer)
6 notes · View notes