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#j'aurai la même tête le 1er jour
alexisgeorge24 · 8 months
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18 août :
Journée transport pour rejoindre Lillehammer, une petite ville au Nord d'Oslo. J'y arrive après 6 heures et 3 bus. 1er hostel et lit après 9 jours, pour fêter ça c'est pizza et bière. J'ai des larmes aux yeux. Pourquoi il faut se faire du mal pour apprendre à apprécier le peu ?
19 août :
Visite du musée à ne pas rater de Norvège, le Maihaugen. Édifié par un dentiste de la ville début XXe qui, en allant visiter des patients dans des fermes, s'est rendu compte que le mode de vie et d'habitations risquait de disparaître avec l'industrialisation. Il a décidé donc de déplacer (et non de reproduire) des villages/fermes qui sombraient dans l'abandon dans son musée. Son entreprise se poursuivant jusqu'à aujourd'hui, on trouve dans ce musée des habitations du XVIe jusqu'à des maisons high-tech, toute richement décorées. Le tout en plein air et on visite le parc en se promenant. J'y passerai 4 heures sans voir le temps passer.
Puis train jusqu'à Oslo où je logerai 2 nuits chez un hôte trouvé sur couchsurfing, première expérience pour moi avec ce système.
Je fais donc connaissance de Abu, ingénieur software indien venu à Oslo pour le travail il y à 7 ans et qui s'y ait plu. On s'entend très bien, il nous fera a dîner les 2 soirs des lentilles (excellentes!), j'aurais ma chambre et je peux même faire ma lessive. Du luxe.
20 août :
Visite de Oslo. A part quelques bâtiments comme le palais royale ou la cathédrale, la ville est très moderne avec des quartiers sortis du futur. Ballade agréable mais c'est la première fois que je visite une capitale européenne sans y apercevoir son histoire et son passé via son urbanisme, pas de "vieux quartier" dit autrement. Abu me rejoint en début d'aprèm pour me montrer des coins à visiter et pour une bière.
21 août:
Micha me rejoins à Oslo en voiture et mon périple européen en solo s'achève ici. Ca me fait plaisir car mon ami imaginaire dans ma tête commençait à être inintéressant. Il fait beau et on prend direct la route vers l'ouest, avec une pause à l'église xx pour manger. Je découvre à cette occasion la cargaison de fromage, charcuterie, vin, rhum, etc que Micha a ramené. Je retiens mes larmes.
Arrivés au parking du Kjeragbolten à 18h00 (30 € de vol) on court vers le fameux caillou suspendu en haut d'une faille. On y monte pour les photos, 800m au dessus vide qui finis dans le fjord. Puis on se trouve un coin pour la tente avec vue panoramique sur ce même fjord. Il fait beau et on est sublimés par la beauté du paysage.
22 août:
Réveil dans les nuages qui offrent une autre vue. Retour à la voiture et direction le Preikestolen. 25 € de parking et 1,5h plus tard on arrive à cette plateforme carré qui chute direct avec des parois lisses à 600m dans le fjord. Incroyable cette nature. Par contre c'est Eurodisney niveau affluence. On part donc faire une ballade sur les falaises à coté où, comme par hasard, on y croise personne. Puis le temps de poser la tente, tout le monde est partit de la plateforme et on est enfin seul. C'était en tout cas l'idée. Mais un groupe de 40 jeunes en sorte de "colo" foutait un bordel pas possible. Je n'aurais réussit à en balancer que 3 par dessus le rebord, trop nombreux pour tous les achever. Bref, ils ont finis pas partir et laisser la nature tranquille, et nous avec.
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Ce moment où je réalise que la prochaine fois que je mettrai les pieds en stage je serai interne.
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pauline-lewis · 3 years
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Wherever I have played the blues have run the game
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L'image qui m'a le plus marquée ces deux dernières semaines, c'est le visage de Cameron à la fin de la saison 2 de l'excellente série Halt and Catch Fire. Cameron attend un homme qui ne viendra pas, assise dans l'avion. Elle n'est en général pas trop portée sur l'effusion de sentiments mais le visage expressif (et sublime, il faut bien le dire) de Mackenzie Davis raconte ce que ses mots ne disent pas. Dans ses grands yeux, dans cet avion, on peut lire la joie d'un nouveau départ et la tristesse de devoir couper certains liens. Cette scène retranscrit parfaitement ce qu'est un lieu de transition. J'ai repensé au trajet en train du retour de Brest, le 1er janvier, où tout se mélangeait : la violence de revenir à deux, la tristesse de ne pas savoir quand nous pourrions revenir, l'envie désormais pressante de ne plus avoir à retourner à Paris et puis le sentiment étrange de sentir son corps être projeté en avant quand son cerveau est, lui, complètement figé. Il y avait là une dissonance presque agressive. Dans Halt and Catch Fire, le corps de Cameron est contenu dans l'avion, mais le son voyage au rythme de Heaven de Talking Heads grâce à la voix, la guitare, la batterie. Son esprit est ailleurs. Et les larmes montent aux yeux, aux yeux de Cameron (et un peu aux miens aussi, parce que ce personnage me touche beaucoup).
Les sentiments sont exacerbés en ce moment et quand je n'aime pas un film je le déteste vraiment au plus profond de mon être (le jaune pisseux et les cadres de travers de Bagdad Café m'ont, en cela, rendue un peu trop furieuse for my own good) mais je tourne aussi en boucle sur tout ce qui "fait du bon" comme on dit chez la psy. Je brode sur mon canevas avec la certitude que quelque chose de magique se déroulera dès que j'aurai serré le dernier point sur la toile. J'ai parlé de pensée magique l'autre jour et pile à ce moment Molly en a parlé avec sa psy dans l'épisode d'Insecure que je regardais. Une coïncidence ! Ça, ça fait du bon. Revoir l'épisode de Seinfeld dans lequel Elaine trouve l'idée de son paragraphe sur les Himalayan Walking Shoes.
But my feet, my feet are resilient !
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En ce moment j'ai développé une nouvelle activité, que je pratique pour remplir les moments de rêverie au travail ou pendant que je tricote des pulls rouges qui ont pour vocation d'égayer mon quotidien. J'imagine que, dans ma future et hypothétique maison, j'installe une pièce pour moi. Dans mes moments de vide je la remplis. Plus je me sens sombrer, plus cette pièce déborde de tous les objets qui, ici, n'ont pas trop leur place. Une grosse fresque au mur dessinée par Aurore, des sérigraphies accrochées partout, une grande table pour mon puzzle, une machine à tricoter, une imprimante laser pour mes futurs zines, un panier pour mon tricot, des figurines des Moomin sur les étagères, des piles de livres par terre, ma machine à coudre avec tout le tissus qui déborde de partout, des tasses anglaises pour prendre le thé et le petit bric-à-brac qui m'accompagne partout. Aucun goût, aucune énergie de "catalogue ikea", ça je ne serai jamais dans les pages inspiration de Marie Claire maison : j'y mets seulement des choses qui prennent de la place et de la poussière. Et devant la fenêtre, il y a une toute petite table pour écrire un peu, parfois. Souvent mon chat fait son apparition dans ce rêve parce que je lui ai bien évidemment prévu un petit coussin cousu par mes soins, mais je dois lui dire qu'il ne sera pas de cette aventure-là. Cette pièce n'a aucune portée politique de la chambre à soi de Virginia Woolf. Elle n'a qu'un but : me faire tenir, encore un peu, jusqu'à demain, jusqu'à la semaine prochaine, jusqu'au mois prochain, jusqu'aux beaux jours.
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Pick-up on South Street de Samuel Fuller (1953)
Apparemment je me spécialise ces derniers temps dans les films d'espionnage, puisqu'après Ministry of fear de Fritz Lang, j'ai beaucoup aimé Pick-up on South Street de Samuel Fuller, un film qui commence par un vol dans le métro. Candy se fait dérober, sous le regard de la police, un microfilm qu'elle devait rapporter à son ancien petit ami. Tout le film déroulera ensuite la relation entre le voleur, la voleuse, la police et l'ancien amant. Dans ce film, tous les hommes sont violents, ce qui attire irrémédiablement les femmes qui y voient l'expression de leurs blessures profondes, un stéréotype du film noir qui me défrise toujours un peu, mais passons.
J'ai particulièrement aimé le personnage de l'indic/vendeuse de cravates, interprétée par Thelma Ritter. Elle trahit, elle vend des informations, elle met les autres en danger mais elle est aussi vraiment bouleversante puisqu'elle essaie comme elle peut de mettre de l'argent de côté pour se payer un enterrement digne de ce nom. Dans une scène particulièrement émouvante, elle monologue sur la difficulté de sa vie, sur ses conditions de vie indigentes et la fatigue qu'elle ressent dans ses os à force de devoir marcher toute la journée pour gagner assez d'argent. Je me disais qu'il était rare de voir une femme d'un certain âge, pauvre de surcroit, qui parle de son corps dans un film des années 50. La manière dont elle est filmée, son phrasé, puis le plan large qui fait comprendre au spectateur ce qui l'attend — tout est magistral dans cette scène. Et puis ce film date de l'époque où les films n'étaient jamais jaunes (parce qu'ils étaient en noir et blanc), c'était le bon temps non ?
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Je vois des antennes partout de Julie Delporte (éditions Pow Pow)
J'avais beaucoup de livres sur ma table de nuit avec la rentrée littéraire, et je m'étais gardé Je vois des antennes partout de Julie Delporte pour le moment où j'aurai fini ma pile de “lectures-boulot” (même si, bien sûr, la ligne entre lecture-boulot et lecture-plaisir est très très poreuse). Dimanche, j'ai donc lu ce récit autobiographique sous ma couette. Julie Delporte raconte un moment de sa vie où elle s'est mise à se sentir agressée physiquement par les ondes, et par l'illusion du confort moderne. Elle est atteinte de maux de têtes violents et elle devient sensible aux portables et aux antennes qui semblent se multiplier autour d'elle sans qu’elle ne puisse rien y faire. Comment pourrait-on se couper de ce qui nous est imposé ?
L'autrice accepte l'offre d'une de ses amies d'aller vivre quelques temps dans le chalet de son grand-père au nord du Québec, "loin des antennes de téléphone". Commence alors une méditation autour de la nature, des angoisses, de la nuit, des ruptures. "C'est trop tard pour faire reculer le monde" écrit Julie Delporte — et sous ma couette, en pleine pandémie, cette phrase m'a frappée en plein cœur.
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J'ai déjà parlé plus que de raison de l'effet à la fois immédiat et très profond qu'a l'œuvre de cette autrice sur moi, et ce livre l'a encore une fois confirmée. Sa manière de dessiner la nature, de rendre compte de ses angoisses, de trouver les couleurs, les mots et les traits pour raconter des sentiments sur lesquels je n'aurais jamais réussi à mettre de mots m'émerveille vraiment. Ses livres pourraient me rendre triste mais ils me donnent ce sentiment précieux d'être moins seule. Merci Olivier de l'avoir mis au pied du sapin <3
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Chercher du sens avec Moominland Midwinter de Tove Jansson
En 2020 je devais partir en Finlande sur les traces des Moomin, c'était un voyage que j'avais planifié rapidement mais qui avait l'air super sur le papier. Après l'avoir annulé j'ai souvent regardé les photos du logement que nous avions loué avec ses petites chaises près du lac. Ça ne me rendait pas triste, je fermais les yeux et je m'y installais tranquillement.
Ce week-end je m’y suis finalement rendue via les mots de Tove Jansson. Le conte Moominland Mindwinter m'est apparu comme étant étrangement de saison : Moomintroll se réveille de son hibernation prématurément, alors que l’hiver vient tout juste de commencer. Évidemment, tout le monde dort toujours. Il se retrouve donc obligé de découvrir l'hiver, et tout au long de son aventure il découvre la résilience, la manière dont le familier peut changer selon la saison,  le sens de la compagnie et des amitiés improbables. Il découvre aussi un peu d’où il vient. Bref, ce récit m'a fait beaucoup de bien parce qu’il raconte toutes les manières dont on peut s’habituer à des événements angoissants. Et parce qu’il parle d’aventure, et qu’on en manque un peu ces jours-ci.
He looked at the cupboard in the corner and thought of how nice it was to know that his own old bath-gown as hanging inside it. That something certain and cosy still remained in the middle of all the new and worrying things.
(à un moment, un événement triste intervient, et Tove Jansson nous encourage, dans une note de bas de page, à consulter une page de la fin du livre pour nous rassurer. Je me suis dit que c'est ce que j'aimerais bien faire en ce moment, aller voir à la fin du livre de cette année pour voir si cela peut me rassurer.)
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Les chansons que j’écoute en boucle
J'ai fait une playlist en janvier pour mettre dedans toutes les chansons que j'écoute, pour des raisons inconnues, en boucle en ce moment. Je la partage comme ça, si jamais votre mois de janvier n'a aucun sens et que vous voulez voir ce qui passe en random dans mon cerveau. 
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svax · 3 years
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2. Vivre et piloter (Le Tyrolien de la Formule 1)
Dans les paddocks des Grands Prix, Gerhard Berger n’interprète aucun rôle. Il n'a aucun goût à se disperser ou à jouer les vedettes. Il préfère s'exprimer au volant de sa monoplace. Peu importe si sa démarche solitaire fait de lui un marginal aux yeux de certains fanatiques, il y est totalement indifférent. Même ses plus grands détracteurs reconnaissent son talent pur et son don pour ses practical jokes. Son sourire et ses farces ne laissent que de bons souvenirs à ceux qui l'ont côtoyé. Il a une autre vérité en lui plus intime et secrète. Il se sent en état de chance depuis qu'il a affronté la mort et la paralysie générale ce dernier dimanche d'octobre 1984 sur une petite route autrichienne...
Gerhard Berger reçoit un appel d'Italie à son bureau de Kundl. Le manager italien Pino Trivellato lui demande de venir le lendemain matin à Misano pour des essais. Berger, désœuvré, accepte. Mais il doit passer par son domicile pour prendre sa combinaison. Entre le bureau de sa succursale et son studio moderne de Wörgl, il parcourt quotidiennement les six kilomètres d'une route qu'il connaît par cœur. Il monte dans sa BMW personnelle, mais n'attache pas sa ceinture pour ce petit trajet. Soudain, au détour d'un virage, une voiture déboule d'un chemin de traverse et le percute sur le côté. Il ne peut esquisser aucune manœuvre de secours. La BMW du pilote autrichien part en tonneaux. Berger, éjecté à travers le pare-brise arrière, gît dans la neige. Une douleur lui cisaille le cou. Il ne bouge pas. “J'entendais seulement le bruit du réservoir qui fuyait abondamment".
Signe du destin, la voiture qui le suit à cent mètres est occupée par deux médecins allemands spécialisés en traumatologie. Ces deux docteurs ont tout vu de la collision et prennent immédiatement soin de Berger qui est soigné sur place à même le sol. Le pilote ne remue pas. Peu après, une ambulance surgit. Il est hissé avec mille précautions sur le brancard. Le soir même, Gerhard est en observation à l'hôpital d'Innsbrück. Les premières radiographies révèlent que les vertèbres cervicales sont touchées. Le lendemain, il subit une intervention chirurgicale de plus de trois heures. Deux éminents spécialistes, les docteurs Jörg Oberhammer et Hervik Darniaux, se relaient autour de la table d'opération. Quand il émerge de son long sommeil artificiel, le cou encore complètement bloqué, il apprend enfin la sale vérité. “A un millimètre près, j'avais une lésion de l'épine dorsale. Le verdict était écrit d'avance : j'étais paralysé pour le reste de mes jours. Dans ce cas là d'ailleurs j'aurais même pu mourir” commentera Gerhard Berger d'une voix neutre.
Commence alors un autre combat contre le corps médical. “Ils ne m'avaient pas demandé mon avis. Ils m'avaient impérativement fixé six mois de minerve plastique et ensuite trois mois de rééducation pour les muscles du cou... C'était impensable” s'insurge l'Autrichien. Dès qu'un pilote est rescapé d'un accident, il devient pressé de vivre de nouveau sa passion pour la vitesse. Plusieurs médecins se succèdent à son chevet pour lui prodiguer des conseils de prudence. En vain. Berger effraie les siens par sa détermination à vouloir s'en aller au plus vite. Un seul de ses amis le comprend, Nigel Mansell, son meilleur copain en Formule 1 de l'époque, qui lui rend visite. “Nous avions parlé de course...” dira Gerhard. Sa petite amie lui demande de suivre le conseil des docteurs, mais une semaine après son opération, il sort de l'hôpital. “J'avais signé une décharge de responsabilité. Ils me prenaient tous pour un fou. Je suis même reparti au volant d'une voiture et le soir de ma sortie, je fêtais l'événement avec des proches dans une discothèque” racontera-t-il, assez fier d'avoir gagné ce combat contre la fatalité.
Gerhard Berger est né le 27 août 1959 à Wörgl, petit bourg perdu au fin fond du Tyrol, à cinquante neuf kilomètres à l'Est d'Innsbrück. Son père, Johann Berger, possède une importante société de transports, « Berger Johann Transport ». Ses camions sillonnent l'Autriche, l'Allemagne, le Luxembourg, l'Italie et la Suisse. Johann Berger, plus connu sous le pseudonyme de Hans, s'occupe également de la vente de véhicules BMW. A six ans, Gerhard Berger conduit sa première voiture en profitant du parc automobile florissant du domaine familial. Comme tous les jeunes tyroliens, il poursuit son parcours scolaire avec dans la tête des rêves de ski alpin. Gerhard fréquente alors l'école de Schwaz, près d'Innsbruck. A dix ans, il conduit déjà un camion de l'entreprise familiale mais reste encore partagé entre devenir champion de ski alpin ou pilote automobile.
Le véritable déclic arrive en 1973 quand son père lui offre un kart. Le jeune s'y consacre totalement et demande à ses parents de l'aider à obtenir une machine encore plus rapide. Le refus de monsieur Johann et de madame Olga Berger est catégorique. Si leur fille Claudia, née en 1962, ne leur pose aucun problème, leur fils ne se sent pas du tout concerné par ses études. Il se spécialise dans la mécanique, au grand regret de ses parents qui lui auraient préféré une carrière dans la vente.
Arrive alors une fameuse proposition de Berger sr qui confie à Gerhard la gestion d'une succursale de son entreprise ; Europatrans à Kundl, non loin de Wörgl. Le but de Johann Berger est de réfréner les ambitions de son fils pour la course automobile en l'impliquant dans ses affaires. Avant même l'âge de 20 ans, Gerhard Berger doit faire face à de lourdes responsabilités. Cela va lui offrir une vision différente du sport automobile par rapport aux pilotes qui ne connaissent aucune autre activité. Plus tard, quand il expose sa véritable passion pour la compétition automobile à sa famille, son père reste sceptique. Hans trouve le prix du billet d'entrée en Formule 3 trop élevé et considère la Formule 1 trop dangereuse : "Regarde ce qui est arrivé à Lauda". Un pacte l'unissant à son père va alors naître. Gerhard pourra courir à la seule condition de ne pas renoncer à ses activités professionnelles et de ne plus jamais chevaucher sa moto Kawasaki. Le troc est conclu : le deux roues plus l'Alfasud du jeune homme contre sa première course en Formule 3 allemande.
L'Autrichien a toujours mis un point d'honneur à ne pas se couper de ses racines familiales. Comme beaucoup de pilotes, il possède depuis 1988 un luxueux appartement dans la Principauté de Monaco. “Beaucoup de sportifs se sont installés ici pour payer moins d'impôts précise-t-il, mais pas uniquement pour cette raison. Personnellement j’y ai beaucoup d’amis et l’été sur la Côte est merveilleux”. Berger est également fier de sa propriété autrichienne basée à Söll, près de Wörgl, où il aime skier entre amis et imposer ses 185 centimètres et ses 73 kilos sur les patinoires de hockey sur glace.
1979 est une année unique pour le jeune autrichien. Agé de 20, il court sur sa première voiture de course ; une Ford Escort Groupe 5 confiée gratuitement par un autre habitant de Wörgl - le pilote Frank Convalexius. Lors de sa première compétition devant le public de Zeltweg, il gagne sa première course. C'est ainsi que Hans Berger découvre avec stupeur en parcourant la presse locale, que son fils a participé à une compétition automobile en cachette. Cette même année naît Christina, la première fille de Gerhard Berger.
Dotées de carburateurs Weber, de freins Lockheed et d'un quatre cylindres développant 1489 cc pour une vitesse maximale de 250 km/h, les Alfasud Groupe 2 réunissent un plateau de talentueux jeunes pilotes (surtout italiens) qui s'affrontent sur les circuits européens. Chacun dort sous des tentes ou dans des camions ateliers et tout le monde se retrouve comme une grande famille autour de barbecues organisés les veilles de courses. En participant à ce trophée en 1980, Berger emmène souvent dans sa voiture un très jeune voisin de Kufstein qui désire assister aux courses de son père, Karl Wendlinger sr.
En 1981 Berger est un pilote disponible et polyvalent. Son apprentissage se termine et une nouvelle ambition monte en lui : se frotter aux meilleurs de la discipline. Sa première place au trophée Alfa Sprint allemand en 1981 ne lui ouvre pas les portes des grandes équipes de Formule 3. Catégorie où Gerhard effectue ses premiers tours dans le Championnat allemand sur une pauvre Martini Alfa, puis sur une Martini Toyota. Alors qu'il se classe troisième de ce Championnat pour sa première saison en 1982, Helmut Marko - un ancien pilote autrichien réputé - le découvre sur le circuit d’Hockenheim. Il réalise, avec l'appui de Burkhardt Hummel (un autre autrichien), le montage financier qui aidera Berger à courir dans le Championnat d'Europe de Formule 3, sur l'ancienne Ralt RT3 Toyota d'Enrique Mansilla. Helmut Marko se souvient d’une des premières discussions avec Berger, au City Pub de Wörgl : "Il est arrivé en Porsche Carrera, toutes les filles l'admiraient, il dirigeait déjà sa société de transport et je me demandais vraiment pourquoi ce beau gosse passionné les party était attiré par le sport automobile". Très vite Marko s’aperçoit que la motivation du jeune autrichien est sincère.
La première confrontation au niveau européen se solde par une médiocre huitième place. En 1983 le Trivellato Racing n'a pas su développer un châssis devenu obsolète. La saison suivante, la Ralt est équipée d'un moteur Alfa Roméo qui permet à Berger de se mesurer aux meilleurs du Championnat. Ses principaux rivaux ont pour nom Johnny Dumfries, Ivan Capelli et John Nielsen. Le jeune autrichien termine à la troisième place du classement final d'une saison marquée par l'affaire des boîtes à aire non conformes de la Coloni de Capelli.
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larecreative · 4 years
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On se rend sur Spotify pour écouter la playlist
Sophie Laforest
Pour déjouer l’ennui - Pierre Lapointe
J’ai choisi cette chanson pour sa simplicité, son efficacité, son minimalisme. Sa structure incarne un pan de mon année : un retour à l’essentiel, vivre avec peu, trouver la beauté dans les petites choses et ralentir. La candeur qui se dégage des paroles du premier couplet me parle. Car un autre pan de mon année c’est aussi ça : les doutes, les larmes, la consternation et un grand besoin de réconfort. Une belle chanson-symbole, une douce chanson-berceuse 🧡 
Hâte de découvrir et surtout d’écouter vos choix! Bonne année 2020 à tous et à toutes! Amour et chaleur 🙌
Guylaine Dussault
Overturn - Alexandra Stréliski
Une chanson qui me permet de me reconnecter, m’ancrer. J’ai l’impression que le temps s’arrête quand je l’écoute, pis ça, ben ça fait du bien!
Judith Paré
Cinnamon Girl - Lana Del Rey
Tout de son nouvel album me parle.
Ibrahim Ozhan
Barefoot in the park - James Blake (feat. Rosalia)
Cette année mon morceau choisi  sera un morceau du dernier album de James Blake. Sorti le 18 janvier 2019, jour de mon anniversaire pendant mon séjour en Italie. Réveil avec vue sur le lac Como avec une écoute attentive de l’album en entier. Après la première écoute De suite j’étais complètement subjugué et in love avec le 5ème morceau de l’album. Barefoot in the park. En featuring avec Rosalia. Les voix s’emmêlent, se complètent. Superbe harmonie.
4 mois plus tard je vois james blake en live à Londres lors d’un festival. Présentation de l’album.
Quelques semaines après, Barcelone. Primavera Sound. Rosalia et james Blake jouent le même soir à quelques heures d’intervalle. Rosalia est en tête d’affiche et invite James Blake sur scène et ensemble ils interprètent le morceau que j’écoute en boucle depuis des mois. Le même soir james Blake joue sur une autre scène pendant le même festival... il présente à nouveau l’album et d’anciens classiques. excellente soirée!
Et pour terminer j’ai décidé de retourner voir james Blake au montreux jazz festival en suisse dans des conditions complètement différentes. Petite salle à taille humaine. Avec une acoustique exceptionnelle. 2h15 de live au 1er rang.
2019: mon année avec james Blake. ..
Geneviève Fortier
House in LA - JUNGLE
TOUS les titres de l'album "Forever" de Jungle figurent parmi mes chansons les plus écoutées en 2019, selon mon compte Spotify. J'ai choisi la chanson House in LA parce que c'est ma chanson préférée de l'album, mais aussi, parce qu'elle me rappelle une particulièrement belle soirée en début de relation avec mon amoureuse.
Pascal Asselin
Doin' Time - Lana Del Rey
Voilà ma chanson pour cette année. Elle m'a accompagnée sur la route depuis sa sortie, puisque j’ai roulé bcp l'été dernier. Elle symbolise pour moi la joie, la légèreté et les vacances.
Emilia Kudaba
La Nina Del Volcan (Polocorp Remix) - YoSoyMatt, Polocorp
Aucune raison mentionnée
Alex Deschênes
Gengis - Polo & Pan
J’avais tellement de chansons que j’avais envie de soumettre, des tristes, des nostalgiques, des funkys. Simplement parce que j’ai décidé de m’écouter cette année. De faire les choses différemment et de ne jamais me perdre dans ce que je fais. Cette chanson me dit que oui, je m’écoute, je suis bien et je m’aime, merci 2019.
Sarah Latulippe
Bien réel - PETER PETER
Parce que je n’ai découvert Peter Peter qu’en début de cette année 2019 (il était temps)
Parce que c’est le premier vinyle neuf que je me suis acheté.
Parce qu’il m’a suivi dans tous les moments intense de l’année. Les beaux comme les moins beaux.
Chaque fois, il m’a fait réaliser que mes émotions du moment sont vraies et qu’elles ont le droit d’exister. Je les ai donc écoutées, accueillies et acceptées.
Je souris à chaque écoute maintenant parce que ça me rappelle que la vie est en mouvement. La tristesse ne dure pas, le bonheur non plus : alors VIVONS, simplement.
J’adore l’ambiance de la chanson, le piano intense par moment, sa voix douce…
Merci Peter Peter.
Katia Couture
bad guy - Billie Eillish
J’aime son rythme.
Geneviève Dussault
Je m’en permet deux. Exceptionnellement. Deux émotions. Deux univers
Néfertiti - FOUKI
Au début de ce projet en 2011, la musique était au coeur de ma vie. C’était une amie, une complice. Ce qui se passait entre elle et moi était spéciale. Il y a fait une chanson pour accueillir chaque émotion.
La maternité à transformé ça. Pas effacer, mais transformé.
Mes moments de rencontres avec la musique ne sont plus autant individuels. Ils sont familiaux. Maintenant, on vit plus souvent qu’autrement la musique ENSEMBLE.
Le nombre de moments magiques partagés ensemble, tant avec mon fils qu’avec les ados. La musique de Fouki fut rassembleuse. Porteuse de liberté à danser avec notre coeur, le sourire dans les yeux, le son dans l’piton.
Une partie de moi s’ennuie de mes moments d’ivresse musicale et de connexion profonde avec la musique, et l’autre est comblée de voir la musique enrichir ma vie de famille. Danser ensemble. Chanter. Écouter la même chanson trop de fois. Rire. 
Patrick Watson (Waves)
Premier spectacle auquel j’ai assisté depuis la naissance de Gaël qui a failli changé ma chanson de l’année. Moment fort et phare de mon année. Spectacle marquant dans mon parcours de vie. J’ai vu Pat en show au moins vingt fois et ces spectacles m’élèvent et me font toujours voyager. Cette fois, ce fut un voyage intérieur assez intense. J’ai eu les larmes aux yeux le ¾ du spectacle. Pleins d’émotions m’habitaient et je les accueillaient TOUTES. Show parfait pour clore l’année, la décennie.
I stood there still As a wave came and washed on by I watched as change came To change me before it said goodbye It broke my body As it crashed into my sleeping mind I tossed I turned as I learned to let it wash on by Just got to take your time I'll see you on the other side
Yves Lefrançois
Deux choix cette année:
L’Amérique pleure - Les Cowboys Fringuants
J’adore aussi le dernier des Cowboys fringants. J’en retiens surtout la toune l’Amérique pleure qui dégage une belle tristesse parfaitement de mise en cette période de morosité politique bien manipulée par des élites aveugles et sans cœur.
Shallow bay - I.Q.
Salut La belle, je n’ai pas encore eu le temps de t’écrire un petit texte mais voici mes 2 incontournables pour 2019. Shallow bay du groupe progressif I.Q. L’album Résistance est un chef-d’œuvre du genre.
Éric Pilote
Voici donc mon choix (je triche cette année, j'en ai 2😉):
Goin' Back - Beck & Jakob Dylan :
Une trouvaille inattendue en écoutant la trame sonore de ce documentaire (Echo in the Canyon). Il s'agit d'une reprise d'une toune de The Byrds de 1968 par deux artistes que j'affectionne particulièrement. Je vous conseille ce documentaire (disponible sur Netflix) particulièrement si vous aimez la musique rock des années 1960 et si vous voulez en savoir plus sur le quartier Laurel Canyon en banlieue de Los Angeles d'où est sorti un paquet des meilleurs albums de cette époque. La trame sonore est pas pire aussi!
Hello Sunshine - Bruce Springsteen
Une année plus tranquille en 2019 qui a permis d'en profiter un peu plus et un peu mieux, sans trop avoir de stress. Donc, plus de temps pour la réflexion en écoutant ce nouvel album de chansons originales, depuis un bout de temps, par l'un de mes chanteurs préférés. J'aurais pu en mettre plusieurs, mais celle-ci me parle plus en raison de ce que j'ai vécu ces dernières années. Le Boss est encore et toujours Le Boss!
Martine Goulet
Woman - Karen O & Danger Mouse
Après avoir hésité pendant un bon moment entre de la musique mélancolique ou plus énergique, me demandant dans quel mood je voulait quitter 2019, j’ai finalement choisi Woman de Karen O et Danger Mouse. Parce que c’est beau la solidarité féminine. Parce qu’elle a vibré fort cette année, partout et ça me touchait tellement à chaque fois. Des témoignages, des remises de prix, des hommages, de la mobilisation. C’est beau.
Fabien Husslein
"Lil' white sister" - FRUSTRATION
Car dans les moments difficiles, je me réfugie dans la musique et j'écoute des groupes comme Joy Division, moi ça me redonne immédiatement force et motivation, oui c'est paradoxal. Ce morceau de Frustration, groupe très proche musicalement de JD, est sorti au moment où j'ai commencé un nouveau job, c'était assez difficile comme tout nouveau commencement, mais ça m'a aidé à passer le cap.
Julien Cyr
Seventeen - Sharon Van Etten
C'est clairement une année ou les femmes on remplit ma vie!
Guillaume Fafard
Coyote - Dope Lemon
Déjà un an?!? L’année est passée aussi vite que la musique de Dope est mélodieuse. Année de voyages, la musique coulait à flow dans mes oreilles dans l’avion entre Montréal et Porto où dans le train entre Amsterdam et Leiden à la recherche d’inspiration! 
On va où en 2020? Peut-être que je devrais dire on écoute qui en 2020!
Benjamin Robinson
Ça va - Émilie Bilodeau
Merci à Éloi de me faire découvrir une si belle poésie.
Gros Love mon grand!
Carine Côté-Germain
Parapluie - Daniel Bélanger
Le moment phare de mon année 2019 c’est notre beau long road trip en famille dans notre nouveau campeur. Un projet qu’on chérissait depuis un bout de temps déjà et qui s’est concrétisé en beau voyage inoubliable. Alors qu’on roulait sur les belles routes du Québec, les filles écoutaient leur musique de passe-partout en arrière et nous on se mettait de la musique nostalgique comme si on était un jeune couple sans responsabilité le temps d’un instant. Cette toune a aussi été la chanson demandée par ma fille avant le dodo. Une chanson qu’on aime chanter en famille à capella avec des belles fausses notes.❤️
Corinne Barat
What the fuck - The boxer rebellion
Juste pour le trip du refrain, crier What the fuck à tue-tête, crier What the fuck? à mon incompréhension face à ce monde en décrépitude... (Même si ça n'a rien à voir avec les vraies paroles de la toune). Voilà!! 
Joyeuses fête à tous!
Karina Tardif
Ta fille - Stéphanie Boulay
Parce qu’à chaque fois que je l’écoute (et que je la chante)  j’ai l’impression de parler à ma mère, qui est décédée en 2018. Une chanson qui parle des vrais choses, les belles comme les laides et qui me donne beaucoup de réconfort à chaque fois.
Éric Wagner
The loudest voice - Stu Larsen
Dans la continuité de l’année dernière, Stu Larsen est revenu me hanter avec sa dernière pièce, The loudest voice. Cette pièce, simple mais accrocheuse, veut montrer qu’il est possible de vivre de façon simple et tranquille et être bien. Pas besoin de crier et de se pavaner. Cet Australien, sans domicile fixe, semble comblé par la simplicité de la vie de nomade qu’il mène au gré du vent et de ses rencontres. Une belle leçon en cette période d’orgie de consommation qu’est le temps des fêtes…
Marie-Ève Lafortune
Old Statues - Other Lives
Pour sa mélodie, que je trouve belle et qui me fait du bien. J'ai retrouvé cette chanson au début de cette année, après l'avoir entendue pour la première fois 5 ans plus tôt. Je me suis tout de suite souvenu à quel point je l'avais aimée. La personne qui me l'avait fait découvrir est aujourd'hui ma blonde et cette chanson est devenue pour moi un symbole de notre relation.
Danielle Hébert-Boutin
Miracle - Bears of Legend
Mon amour et moi avons vécu un beau moment de douce complicité cette année au show de Bears of Legend. Un moment de « on a le mottons en même temps, pis on n’a pas besoin de se parler pour se comprendre ». Cette toune parle de parentalité, de force, de beauté et de la puissance de nos pensées...j’en ai des frissons à chaque écoute.
Coralie Desroches
Honesty - Pink Sweat$
Cette chanson m’a accompagné au travers de chacun des changements et des défis que j’ai traversés cette année. J’ai passé plusieurs trajets d’autobus à écouter en boucle cette chanson aux paroles si représentatives de mes craintes.
Inès Hamard
I Am Going Home · ROSEAUX (feat. Ben L'oncle Soul)
Patrick Watson m'a touchée encore une fois avec Here comes the river, de nouveau les frissons, les larmes, une rivière d'émotions.
Mais la chanson que je veux partager plus particulièrement vient du deuxième album du collectif Roseaux. I am going home, collaboration avec Ben l'oncle Soul et sa voix profonde accompagnée d'un choeur qui monte en puissance, qui envoûte et invite à une douce transe, comme une litanie, une prière, une méditation. J'embarque dans la transe et je l'écoute en boucle.
Philippe Desroches
Here comes the river -  Patrick Watson
Accueillir les émotions, laisser couler ses larmes, accepter ce qui se présente dans notre vie... du noir, jaillira la lumière.
Cette chanson, interprétée avec tant de douceur et de profondeur par Pat Watson à son spectacle, vient clore en beauté cette année forte en changements et remises en question.
Dominique Paradis
Par la fenêtre de Théo – Alexandra Stéliski
Sur la route, quelque part sur le bord du fleuve, au retour de la Gaspésie…
L’esprit, le cœur et les jambes toujours habités par les montagnes enneigées… Le fleuve qui dégèle, qui m’offre des couchés de soleil vibrants à chaque détour, tous plus beaux les uns que les autres.
Période d’ouverture, de renouveau, d’espoir. C’est l’heure d’oser.
Intuitions qui se confirment, qui s’ancrent, qui trouvent leur place...
Merci 2019, pour toujours autant de moments éblouissants, de sincérité et d’apprentissages.
Geneviève Lalande
Blind - JEAN-MICHEL BLAIS
Ce fut une année où j'ai avancé à l'aveugle en accueillant sous notre toit une adolescente fragilisée par la vie tout en gardant le cap de notre famille avec un conjoint fatigué qui devait s'arrêter pour mieux se relever...
Cette chanson résume cette année qui aura marqué ma vie de plusieurs façons: avec de grands frissons et de grandes émotions! Amour, une chance que tu es là 💞MERCI BEAUCOUP XXX
Andréane Walhman
O Superman - Laurie Anderson
Cette chanson hypnotise. Elle berce. Elle mène à un état de veille consciente, créant un espace pour la guérison. D’un rythme soutenu et répétitif, elle réussit pourtant à m’accompagner doucement vers l’ailleurs. De façon bienveillante. Ainsi, j’en viens à moins craindre la répétition : j’apprends qu’elle permet la (re)découverte, l’affirmation et l’acceptation.
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15 - 22 Août,
Je ne suis pas sure d'avoir les mots pour décrire ce qu'il s'est passé ici.
J'étais persuadée que l'année passée, cette semaine à l'espace avait changé une partie de ma vie. Elle m'avait ancrée et donné l'espoir d'un nouveau demain.
On dit souvent que les choses n'arrivent pas par hasard et cette semaine était arrivée lorsque je commencait à ne plus avoir de force de continuer. J'ai pourtant 6 mois plus tard réussi à toucher un fond comme je n'ai jamais connu mais, l'espace m'avait permis de prendre des forces pour affronter l'inafrontable.
Et puis il y a eu cette année, cette semaine qui vient de s'écouler.
Je pensais que l'espace ne pourait jamais être meillieur que l'année passée car l'année passée était juste une bombe. Une bombe remplis de gens touchés, touchants et bienveillants. L'année derniere j'ai tout fait en silence. J'ai observé, j'ai écouté, j'ai touché, j'ai essayé de me retrouver.
Puis cette année j'ai plutôt su... exprimer, j'ai su mettre des mots sur mes maux mais aussi sur mes biens. J'ai su demander, donner et partager.
Je n'ai pas redecouvert mais découvert.
Je n'ai pas retrouvé mais j'ai trouvé.
J'ai appris à marcher sur une terre nouvelle dans un monde nouveau.
J'ai senti, j'ai vécu des choses auxquelles je ne pouvais même pas aspirer car je ne savais pas que ça pouvait exister.
Si on m'avait dit que c'était le paradis, j'aurais bien pu y croire.
Toutes mes croyances, toute mon enfance était d'un aillieurs bien loin.
J'ai appris à ouvrir mes bras et à enlacer des gens que je connaissait que depuis quelques jours ou quelques secondes.
J'ai eu peur d'écrire dans cet atelier d'écriture et encore plus de lire à haute voix.
Mes mots, mes termes et mes connaissances littéraires n'avaient rien a voir avec celles des autres. J'avais honte d'être aussi simple, d'être aussi légère.
Pourtant ça me représentait. Je sais que j'avais toute ma tête pour être compliqué.
Il y avait cette homme que je pourais appeler , en tout cas selon moi, un intellect de littérature. Il me donna son avis sur un de mes écrits. J'en retenus le mot "vrai". Il n'avait pas du tout à me donner son avis et pourtant il le fit.
Puis il y a aussi eu cette femme qui me dit le surlendemain que mon texte l'avait beaucoup touché et que c'était ça qui l'empêcha de lire le sien.
Claire elle aussi me fit part que j'avais touché les gens du cours.
J'ai eu du mal à croire qu'en étant juste moi j'ai pu marquer et je suis persuadée que leur retour m'a bien plus affecté.
On écrivait nos histoires mais pour moi, c'était ici une histoire qui était entrain de s'écrire.
Et dire que tout ça n'était qu'un atelier.
Je suis ensuite allée à celui de contes impro. J'avais jamais fait de théâtre ni parlé devant qui que ce soit. Ça n'avait jamais été un truc pour moi. Le regard des autres me pesait bien trop. J'ai toujours voulu être effacé. C'était trop dure d'essayer d'être quelqu'un de présenable et d'intéressante car j'avais toujours vu la société critique, que ce soit les plus méchants ainsi que les plus bons de coeur. C'était comme pour tout. Le monde a toujours été contradictoire. Tout est piétiné, jugé, écrasé. Et puis on veut toujours ce qu'on ne veut pas.
Mais là, j'ai voulu essayé ..
Et je ne sais pas pourquoi ni comment, mais tout s'est fait naturellement. Comme si je n'avais jamais véçue de peur ni de jugement.
Je me suis vu partir dans l'imaginaire.
J'ai aussi été subjugué par la personnalité bien enraciné de patrick lorsqu'il parlait avec ses mains et que son regard s'en allait au loin. Un bon reveur de 1er classe.
Et pour terminer, cet atelier sur l'amour libre. Un beau bordel. Vincent bien critiqué pour ses sujets tranchés.
Puis ceux qui venaient malgré tout par curiosité.
Y en avais combien des gens en amour libre ici? Peut être même aucun!
Et même Vincent, malgré ses discours à 100% confiant, il n'en connaissait pas un seul qui fonctionnait.
Alors on vasillait les sujets entre "pourquoi les couples ne marchaient pas" et en quoi "l'amour libre sans une once de jalousie était la clé de tout".
En gros, ce qui empêchait un couple de rester épanouï, était le manque de compromis.
Il parla aussi de ce que moi j'interprette comme "prendre pour acquis".
Je le rejoins totalement là dessus par contre. Dans toutes les relations que j'ai vu, que j'ai connu et que j'ai vécue, c'était ça! Prendre pour aquis...
Un vrai poison qui entre nos veines dès qu'un couple se dit couple ou en tout cas, dès qu'un enfant naît de ce couple.
"C'est la mère de mes enfants, elle le restera, elle est à moi".
Donc en gros, la clé, c'est d'être libre, d'être authentique et d'être intéressant pour ce qu'on est à nous même, un personnage à part entière et non un pion dans la société, non un sujet, non une profession ni un partenaire. Non, plutôt une passion, un être entier, un être qui aime, qui apprends et qui partage.
*
Et puis pour terminer, j'aimerais partager ces moments avec ces autres femmes et ces autres hommes.
Ces moments se sont tellement fait naturellemement que je ne les ai pas vu arriver ni se terminer.
Il y a eu un mélange de sentiments. De la curiosité, du partage et beaucoup d'amour et TOUT, sans aucune exception était bon. Je sentais mes tripes, mes peurs mais j'aimais tout. Absolument tout. J'étais légère, simple, ma tête vidée.
-La voix d'André et ses notes qu'il m'a partagé suite a un cours manqué.
- Gérard qui osa me demander un massage et qui me plia de rire lors de ces impros.
- Bastien qui pris plaisir comme un enfant à apprendre à danser la salsa avec moi, Morganne et Damien sur la plage de Mechers.
-Damien et ses "umm ummm" et ses "merci" du partage qu'on s'accorda.
-Claire, mère de deux filles d'un couple d'homosexuels avec qui on créa une telle complicité.
-Richard et sa copine qui représentaient un couple pleins de partage.
-Ronan qui à côté de sa femme me fit le plus beau compliment du monde et me pris dans ses bras.
-Marc avec qui on s'échanga des gestes de main au loin tout au long de la semaine et qui, hier me disait que j'étais unique, intéressante et particulière.
-Catherine qui a son départ ce matin me dit que j'étais une belle personne et me prenna dans ses bras lorsqu'elle faisait sa dernière vaiselle avant son départ.
-Jules, ce jeune de 20 ans qui s'imposa a notre table il y a trois jours et demanda s'il pouvait me parler.
-Nathalie qui m'avait jalousé toute la semaine, qui venait au final m'apporter ses dernieres provisions avant son départ.
-Jean qui me rejoignit hier après s'être rencontré à Mimizan une semaine avant.
-Et Bruno, avec qui j'eû ma toute première danse contact hier soir à 2-3 heures du matin. Une danse comme si nous avions toujours dansé ensemble.
Je n'oublierai pas non plus notre bain de boue à 10 qui nous faisait passer de 10 inconnus à 10 personnes ayant vécu quelque chose de puissant, de fort et surtout beau, artistique, une vrai oeuvre d'art qui nous raprochait comme une équipe soudée depuis des années.
Je suis tellement ancré dans le souvenir de cette semaine que j'ai du mal à en laisser la place pour une autre.
Je sais que cette semaine représentera une des plus belles de ma vie.
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X"eme jour d'abstinence Je viens de compter suis à J17
Il a fait beau dehors, mais il fait tout gris dans ma tête depuis lundi. Un temps de pluie, un temps a chialer des tsunami et nettoyer tout ce caca dehors. Je suis émue et désolée par tout ce que je contemple à l'extérieur. Finalement la seule issue de secour elle est chez nous dans nos cocons respectifs à tisser du lien humain chacuns à nos manières. C'est vrai on crée des moments "autorisés" chez nous et l'imagination n'a pas de limites.
Mon subconscient me partage des rêves tout à fait en osmose avec mes manques...des rêves d'échanges entre humains ou qu'c'est qu'on se touche et qu'on s'amuse.
Et le bordel dans ma tête ben il fait que degueuler partout.
Ça tourne pas rond, ou c'est mon cerveau qui fonctionne à l'envers?
Avant de reprendre le travail, j'ai fais le test coco car je "rentrais dans les critères" à savoir: etre un personnel soignant ou avoir une maladie grave. Au labo ce test coûte la modique Somme de 50e! (La prise de sang)T'allonges ou tu te tire! Remboursé "si/peut-etre/on sait pas/pas tout de suite". Ça m'a sacrément fait gonfler les narines et froncer les sourcils! Bon sang mais ce serait tout de même légitimes que nimporte quelle personne suspecté puisse le faire ce fichu test pour tout un tas de raisons sensées.( Les résultats seront disponibles demain matin à défaut d'être arrivés dans l'après-midi.)
J'arrive en bout de course sur ma dernière perf pour ma sep et il me faut ma drogue...pour ne pas avoir une fourmilière ou de la pâte à modeler à la place des bras. J'espère pouvoir remplir le conditions pour prendre mon traitement après demain.
Oui je suis "abstinente" parceque celà va faire 17 jour que je n'ai pas touché un seul autre humain. J'avais bien entendu prévu de ressentir le manque d'interaction avec les autres étant confinée seul...mais ça ne change pas le fait que ça me fait carrément chier. Sachant aussi que voir des collaborateurs et passer la journée avec ça par contre c'est possible...et les gens que j'aime je les revois quand en vrai? (Révolution: j'ai envie de cracher du feu !)
Je pense à quand est prévue la libération, si ce sera comme je l'envisageait à semaine 1: la méga teuf. mais NON! à J17 je me dis que tout se fera par étape. On recommencera au fur et à mesure à reprendre le cours de nos vies. Donc il n'y aura pas de jour "J" de grandes retrouvailles fantastiques...ben oui quelle idiote d'utopiste ! Comme si on allait nous laisser comploter dans un tel élan une telle energie un tel engouement humain "des retrouvailles". Non la libération on verra même pas que c est la libération on va retrouver des libertés au fur et a mesure. Et ça va glisser comme de rien. On en sera "là" et peut-être même que le pire du pire on trouvera ça : "normal".Coco ben il fera parti de nos vies, il en fait déjà parti (mais lui il y est peut-être pour rien). C'est "nous qu'on" (j'insiste sur la formulation) a pas su ne pas en arriver là.
Pour changer de karma j'ai participé à la collecte de denrées alimentaires pour le mtiss. En rentrant je me suis rendue compte qu'en laissant le téléphone dans ma poche: je leur avait souhaité "un joyeux anniversaire" en commentaire à leur démarche! Ca tombe bien on est le 1er avril! (Je me suis empressée de l'effacer cette blague de poche est archi-nul)
La sonnette de chez moi a retenti 3 coups ce jour: Une fois pour la factrice Une seconde fois pour me faire coucou a la fenêtre Une 3ème fois pour parler avec mon voisin a la fenêtre. Au final j'ai pris une bière, une clope et le chien et suis descendue faire ma clocharde sur le palier devant chez moi pendant 15min. Minutes précieuses qui m'ont permis de pouvoir voir passer différentes personnes que je connais et d'échanger quelques mots . La police est passé je m attendais au pire mais rien du tout pas un contrôle...merci pour cette tolérance. Je crois que j'aurais eut une amande je finissais au poste tellement suis montée sur ressort.
Bref Demain c est la reprise du boulot j'ai mes papiers, mon attestation et suis prête pour ma rentrée.
En attendant, je suis redevenue une petite fille pour 15min: je mange un bol de chocapic. Ça réveille la petite fille en moi qui elle est beaucoup plus sympa que la nénette qui parlait juste avant.
Voilà donc sur les photos: Vous pouvez constater que j'étais une petite fille super bat! Que j'ai croisé un arc en ciel Que j'ai participé à une collecte Que j'ai dessiné "une forme" de papesse Que ma poche à beaucoups d'humour Mais que ma gueule en ce moment moins.
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payetongyneco-blog · 7 years
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Bonjour,
j'ai 25 ans et je suis "sexuellement active" depuis l'âge de mes 15 ans. Depuis cet âge j'ai vu 4 gynécologues différentes, cela représente grosso modo le nombre de rendez-vous que j'ai eu. En dehors de la première gynécologue consultée que j'ai vu peut-être 3/4 fois, je n'ai pas vraiment eu de suivi par un.e. seul.e. gynécologue en raison de mes mauvaises expériences avec eux ou de problèmes de disponibilité. Dès le lycée je me suis rendue chez une première gynécologue en raison de quelques pertes de sang que pouvaient générer des efforts physiques (en sport etc.). Dès la première consultation je me suis retrouvée, sans avoir été prévenue, à subir un touché rectal... Sa technique, assez classique dans le monde médical, fût de me parler pour me distraire et de pratiquer l'examen sans m'en avertir. Je me souviens encore de la violence que j'ai ressenti par cette pratique. J'ai eu le sentiment de vivre une trahison. Cette gynécologue s'est avérée également très borderline quant aux règles d'hygiène. Par exemple je me souviens très qu'elle a nettoyé ses lunettes et touchés différents objets de son cabinet tout en portant les gants qu'elle allait utiliser pour pratiquer les examens. Elle m'a fait passer une échographie abdominale dans son cabinet une fois et m'a demandé de boire 1L d'eau et de ne pas uriner 1h ou 30 min avant. J'étais jeune, c'était mon premier examen de ce type et je n'ai pas bu assez d'eau ou je suis retournée une dernière fois aux toilettes trop tard avant l'examen. Quand je suis arrivée au cabinet et qu'elle a voulu pratiqué l'échographie elle m'a engueulé, mais vraiment engueulé, parce qu'il n'y avait pas assez d'eau dans ma vessie, qui était quand même sur le point d'exploser, pour voir correctement. Du coup elle m'a prescrit une échographique abdominale mais pratiquée en centre radiologique.
Lors de cette échographie abdominale en centre radiologique, le praticien qui m'a pratiqué l'examen a demandé à ma mère de rester lors de l'examen parce que de nombreuses jeunes filles avaient portées plaintes pour agression sexuelle ou viol. Je me souviens qu'il avait expliqué que ces accusations étaient pour la plupart mensongères (ahem, cf tous les témoignages actuels sur les violences subies...). C'était pour protéger les praticiens, et non les patientes. Ils demandaient à ce qu'un adulte soit présent pour des examens sur mineurs. Je me suis donc retrouvée vers 14-15 ans à me faire ausculter devant ma mère, il n'y avait aucune organisation spatiale qui permettait de préserver mon intimité. Je pense qu'installer un paravent ne leur aurait pas coûté trop cher mais comme l'objectif était de le "protéger" lui, et non les patientes mineures, ton intimité et ta dignité tu peux les oublier. Quelques fois je me dis que j'ai eu de la chance que ce soit ma mère qui m'ait accompagné et non mon père...
Vers 16 ans, j'ai pris un rendez-vous avec une deuxième gynécologue pas trop mal et à qui j'ai demandé une pilule parce que j'avais des douleurs très violentes lors de mes règles, que j'ai toujours d'ailleurs, et un petit copain depuis presque deux ans. J'ai eu une première pilule qui m'a été changé pour la Diane. J'ai eu des effets secondaires horribles: prise de poids, dépression, sautes d'humeur, migraines, etc... Très peu de temps après je me suis séparée de mon copain et j'ai décidé d'arrêter la pilule parce que je n'en pouvais plus et que je ne voyais plus l'utilité de la prendre avec ma récente rupture. Depuis ce moment je n'utilise que le préservatif. En deuxième année de fac, je me suis dit que ce serait pas mal que je retourne voir cette gynécologue que j'avais trouvé plutôt à l'écoute et compréhensive pour faire mon premier frottis. Sauf que je suis tombée sur une remplaçante avec qui ça s'est très mal passée. Elle m'a posé les questions de routine, je lui ai donc dit que j'étais avec quelqu'un depuis presque un an, que j'avais déjà pris la pilule mais que j'avais assez vite arrêté parce que mes effets secondaires étaient violents, que j'avais consulté des médecins et gynécologues pour mes douleurs de ventre mais que personne n'avait réussi à en trouver la raison et à me prescrire quelque chose d'efficace. Elle a trouvé judicieux de m'engueuler en me disant qu'à mon âge c'était scandaleux que je n'ai aucun moyen de contraception et que si elle avait été ma mère, ça ferait bien longtemps qu'elle m'aurait forcé à prendre un moyen de contraception (sous-entendu hormonal, parce que la capote c'est bien connu ça ne compte pas, c'est pour les inconstants). J'avais mes règles à ce moment et je ne savais pas qu'on ne pouvait pas pratiquer un frottis en même temps. Elle n'a même pas essayé de me l'expliquer, elle m'a juste méprisé pour mon absence de connaissance à ce sujet et m'a prescrit un implant hormonal qui m'empêcherait d'avoir mes règles parce que quand même, fallait arrêter de déconner maintenant et grandir un peu. Je rappelle qu'a aucun moment je n'étais venue pour qu'elle me prescrive un contraceptif hormonal, j'étais simplement venue pour un frottis...
Jusqu'à l'année dernière, je n'étais pas retournée voir de gynécologue. Ne trouvant pas d'alternatives sur le long terme à mes douleurs, et supportant de moins en moins les médicaments anti-douleurs, j'ai décidé de me tourner vers une spécialiste de l'endométriose. Ayant regardée ses interventions à ce sujet dans différents médias et m'étant renseignés de mon côté, j'avais lu que c'était une maladie difficilement diagnostiquée parce que peu connue, que les douleurs étaient souvent niées parce qu'on part du principe que la personne surjoue et exagère toujours sur son état, ce qui m'est bien évidemment arrivée, jusqu'à ce que je prenne conscience il y a un an que non, avoir mal, ce n'est pas normal. J'y suis allée en me disant que cette femme avait fait d'une maladie déconsidérée son cheval de bataille et que du coup elle serait compréhensive et à l'écoute. QUE NENNI! Elle m'a proposé de prendre la pilule le temps de faire un diagnostique et je lui ai dit que je ne voulais pas de moyen de contraception hormonal, que je m'en sortais très bien sans et que j'étais plutôt branchée médecine douce et alternative. Ce à quoi elle a jugé bon de me dire que "Quand même, vous vous réveillez vachement tard pour vous faire soigner et vous auriez pu chercher des solutions depuis le temps". L'endométriose n'est pas une maladie facilement diagnostiquée parce que nous ne prenons pas au sérieux les douleurs des femmes, ce qui leur donnent l'impression d'être illégitimes lorsqu'elles parlent de leurs douleurs... Personne n'a jamais trouvé d'explications à mes douleurs, parce que les médecins ne sont pas formés pour les prendre en considération. Je pensais pouvoir sortir la tête de l'eau et ne plus être une loque 2 semaines par mois. Et c'est marrant parce qu'en allant la voir elle, la spécialiste, je n'ai pas eu du tout l'impression d'être considérée comme légitime. Je n'ai pas sorti la tête de l'eau. En plus, l'examen vaginal qu'elle m'a pratiqué fût extrêmement inconfortable: elle n'avait pas compris que j'avais mes règles et que j'avais ma cup, du coup elle a du me la retirer pendant l'examen (1er moment gênant), ensuite elle a essayé de voir si j'avais un kyste mais comme j'étais tendue pas notre conversation et mes antécédents, elle avait du mal à pratiquer l'examen, donc elle m'a sèchement réprimandé parce que je ne me laissais pas faire et finalement elle a abandonné en me disant que je ne facilitais pas l'examen (elle me l'a répété plusieurs fois). Du coup elle m'a prescrit une écho pelvienne. A la fin de l'examen, je souhaite remettre ma cup, le problème c'est qu'il n'y a pas de paravent. Je me retrouve donc accroupie au milieu de la pièce pour la remettre...
J'ai décidé de ne pas retourner voir cette gynécologue, bien qu'elle soit spécialiste de la maladie. Je ne supporte plus d'être déconsidérée et engueulée comme une enfant pour des choix que je fais en tant qu'adulte et qui ne regardent que moi. Je suis tout de même allée faire l'échographie pelvienne, qui fut également une aventure.
La gynécologue m'avait annoncé que je devrais faire un lavement pour ce type d'examen. Pour être sûre des étapes à suivre j'appelle le centre de radiologie où je devais faire cette échographie. La secrétaire médicale m'explique que pour ce type d'examen je ne devais pas faire de lavement mais que je devais avoir la vessie pleine. Pour confirmer ses propres elle m'envoie une feuille officielle pour le protocole à suivre. Le jour J je bois donc 1L-1,5L d'eau et arrête d'aller aux toilettes à 11h, mon rendez-vous étant à 14h. J'arrive au centre, m'installe dans la salle d'attente et j'attends. J'attends longtemps... 1h30 de retard, je finis par aller voir les secrétaires pour leur expliquer la situation. Je leur demande si le retard est encore très importante car ma vessie et sur le point d'exploser. Et là, la secrétaire me regarde tout étonnée: je n'avais pas à avoir la vessie pleine pour ce type d'examen mais j'aurais pu faire un lavement.. J'ai donc tenu 3h30 la vessie pleine pour rien. Je me dépêche d'aller aux toilettes avant de tomber dans les pommes et de me faire dessus. Une fois que c'est à mon tour de passer, c'est un jeune stagiaire (genre 17-18 ans) qui me prend en charge pour me préparer à l'examen. Il me fait rentrer dans un couloir de cabines, qui donne dans la salle d'attente. Je retire le bas et garde ma tunique, je sors de la cabine pour poser une question au jeune homme et je me retrouve nez à nez, cul nu, avec un monsieur dans la salle d'attente qui a le réflexe de refermer très vite la porte... Le Docteur qui devait m'examinait a été extrêmement respectueuse. Elle a remonté les bretelles du jeune homme, m'a demandé de l'excuser pour les problèmes de désinformations sur le protocole que j'aurais du suivre en amont de l'examen et a fait ce que tout médecin devrait faire: elle m'a expliqué ce qu'elle allait faire, ce qu'elle faisait et ce qui apparaissait sur l'écran. Elle a été professionnelle et a fait preuve d'un minimum d'humanité.
Voilà ce que j'ai subi depuis mes 15 ans. Je ne suis pas la plus à plaindre, il suffit de lire les témoignages pour constater l'étendu des dégâts et le mépris avec lequel nous sommes traitées. La priorité est le confort du corps médical ce qui n'induit pas l'efficacité. De manière général, je ne suis pas pudique. J'ai eu différents problèmes de santé qui m'ont appris à ne pas être gênée par une auscultation, chez moi on parle de nos problèmes de santé sans honte. Nous sommes ouverts, il y a très peu de tabou. Pourtant, je n'arrive plus à tolérer les auscultations gynécologiques. Depuis mes 15 ans, je n'ai aucun suivi et je n'ai fait aucun examen de routine. Ce n'est parce que je suis quelqu'un d'irresponsable, je me renseigne énormément et essaye de trouver des solutions à mes problèmes. C'est parce que j'ai décidé de me protéger et de ne pas subir de violences sous prétexte que ma santé nécessite des examens que j'ai du mal à aller voir des gynécologues. J'ai énormément de mal à me projeter dans un futur avec des enfants. Ces violences ne sont peut-être pas la seule raison qui ont fait que je ne veux pas avoir d'enfants et que l'idée même d'être enceinte me provoque des angoisses terribles. Mais elles ont participé, je pense, à cette décision, plus je lis des témoignages, moins j'ai envie de m'engager dans cette voie. Il est évident que le corps médical est en sous-effectif. Cependant, cette situation ne peut justifier des violences disproportionnées. Les patient.e.s n'ont pas à subir de la violence symbolique ou physique.
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Hey.. j'sais même pas par ou commencer… Y'a pas vraiment de début en fait. J'en peux plus. J'encaisse trop. Beaucoup trop. J'suis la pour toi. Pour lui. Pour elle. Pour eux. Et pour moi j'y suis pas. J'sais pas être là pour moi. J'sombre. Jm'ecroule. Je meurt. Je divague. Jpleure à en trambler. Jpense à toi à en crever. T'es plus la et tu me manques. La vie sans toi c'pas la même. Dis-moi pourquoi t'es parti ? Dis-moi c'que tu fais en c'moment. Dis-moi c'qui ta nouvelle copine. Dis-moi qu'toi et moi c'pas fini. Dis-moi qu'tu m'aimes à en faire peur aux étoiles. Jt'ai perdu y'a 7mois. 7mois. Merde. Ça passe trop vite. En 7mois je me suis pas relevé. Tu crois que c'est normal d'espérer ne pas se réveiller ? Normal de pleurer à en crever ? Normal d'être là parmi la foule à attendre la fin ? Normal de ne jamais dormir ? Normal d'espérer tomber ? Normal d'augmenter le volume des écouteurs ? Normal d'avoir peur du reste ? Normal ? Tu crois que j'suis normal ? Mais ptdrrr tu te trompes. J'suis pas normal. J'suis chiante. Je m'attache n'importe quand. Je fuis les responsabilités. Jpasse ma vie à dire que ça va alors que nan. Normal de vouloir mettre pause à sa vie à 17ans ? Tu crois que jm'en sortirait ? On m'dis de t'oublier. De passer à autre chose mais ils comprennent pas. Jpeux pas. J'peux pas oublier mon premier amour comme ça. Nan. C'est un amour qu'on oublie pas. C'est l'genre d'amour qui reste et qui te détruit petit à petit. J'ai mal. Je meurt. C'est brouillon un peu comme dans ma tête. T'as vu le bordel que tu y a mis ? Jtrouve plus ma place. Chaque chose est en désordre. Rien n'est à sa place. Tu ne peux rien retrouver. Tu ne peux pas me retrouver. Je me suis perdu avec l'ancienne moi. J'suis au fond. J'suis plus récupérable. J'suis plus moi. Jpleure tout le temps. J'espère un retour possible qui n'existera pas. Jperds mon temps à t'aimer alors que tu t'en fous. Je désespère pour une personne qui s'en fou. T'es parti et ça fait mal. Je t'aime. La vie n'est pas ce à quoi on s'attend à 6piges. C'pas rose. Edith Piaf nous aurait-elle menti ? On ne voit pas la vie en rose. C'est que des conneries. Tout le monde fini part partir. Sauf ce post. Il restera en brouillon parce qu'il est bien trop brouillon pour être publié et compris.. Mais attend j'en ai pas fini. J'vais mettre du temps à sortir de la. Mais crois moi. L'jour ou j'en sors ça sera à mon tour de m'amuser. Ça sera à mon tour de te rabaisser comme tu l'as si souvent fait. Ça sera mon tour de te dire qu’t'es minable. Qu'tu ne vaux rien. Ça sera mon tour de jouer. J'aurais ma vengeance. La roue aura tourné. Je te déteste. C'meme plus de l'amour en fait. C'est du dégoût. Tu me dégoute tellement si tu savais. Utiliser plusieurs filles. Une seule ne te suffit donc jamais ? Tu préfères en avoir plusieurs en même temps ? Mais casse toi avec tes belles paroles à la con. Tu ne les pensent même pas pour la plupart. Comme ça j'étais ta femme mais une autre aussi. Ah connard. J'ai fini par l'apprendre. J'ai fini par apprendre que tu m'avais trompé. J'ai fini par apprendre ton petit jeu. Tu pensais qu'il allais rester secret ? Nan. J'suis tombé sur la seule personne que tu ne voulais pas. Elle m'a tout dévoilé. Tu lui avais menti à elle aussi. Pitoyable. T'es dégueulasse. Pas physiquement. Ah nan. T'as un mental de gamin. T'sais pas te poser et t'y connais rien en l'amour. T'fais l'gars détruit alors que tu ne l'es pas. T'fais l'gars qui a souffert de mes erreurs alors que les tiennes étaient pire. Tu fais genre ça te touche alors que t'en touches une autre. T'fais style tu m'aimes alors que tu le dis à une autre. T'sais quoi ? Casse toi de ma vie. Ne reviens plus jamais. Oublie moi. Et si toi. Tu lis mon post. Remet toi en question p'tit couillon. Relis bien et réfléchis. Réfléchis à tes conneries au lieu de me reprocher les miennes. T'as jamais été parfait. Tu m'as anéantie. J'y ai trop cru. Puis. Merde. Si tu regardes bien ce brouillon au début je te supplie de m'aimer et après de m'oublier. Comme t'as pu le constater c'est par vagues. Je te déteste mais 5 secondes plus tard je t'aime et t'es ma vie. Putain. Tu as fais comment toi pour m'oublier hein. Donne moi la recette miracle et laisse moi vivre ma vie. Y'a c'gars qui m'attire tellement mais j'veux pas. J'ai peur à cause de toi. Alors j'sors des “ je t'aime ” rapide. J'repond froidement puis des fois sans cœur. Je le laisse attendre. Seulement c'pas lui qui mérite de souffrir. C'toi. J'espère que ta nouvelle copine sera cruelle. Qu'elle te fera les pires crasses comme tu m'as fait pendant un moment. J'espère qu'elle sera la pire connasse que tu n'ai jamais connu. J'espère que tu seras dégouté de l'amour à ton tour. J'espère qu'à ton tour tu gouteras aux pleurs nuit et jour. J'espère que toi aussi tu sera au plus bas. J'espère tellement que tu regretteras tes choix. Que tu t'en mordras les doigts d'ton départ. J'en ai fini avec toi. Y'a cette fille aussi. Elle est mal. Elle est pas bien. Ses idées noirs prennent le dessus alors elle s'isole. Elle s'éloigne de tout pensant faire bien. Elle pense nous protéger de sa personne. Cette fille elle a besoin d'affection. Besoin de savoir qu'on sera toujours la pour elle. Cette fille je l'aime. C'ma vie entière. C'mon âme sœur amicale, mon 1er pilier. J'sais pas c'que je ferais sans elle. J'sais pas comment je m'en serais sorti. L'nombre de fois où elle me ramasse à la p'tite cuillère au téléphone. L'nombre de fois où elle m'entend chialer.. J'sais qu'elle lira sûrement ce post et qu'elle m'en voudra sûrement. Qu'elle me diras que j'ai été stupide de mettre ça la. Qu'elle m'en voudra de prendre soin d'elle au lieu de moi. Qu'elle m'en voudra de la faire passer pour une faible mais moi jm'en fou parce qu'elle a besoin d'être sauver cette fille. C'est ma vie si vous saviez. C'la fille qui m'fait rire quand je pleure. Elle a le droit de goûter au bonheur mais y'a toujours des fils de pute qui viennent l'en empêcher. Elle se refuse d'être mal. Elle refuse de montrer qu'elle ne va pas bien. Pourtant elle est détruire. Elle a peur qu'on parte à la moindre faute de sa part alors elle reviens et s'excuse même si ce n'est pas elle. Elle a un cœur énorme et bien trop brisé. Ne la secouée pas trop elle pourrait s'effondrer. J'veux la sauver. J'veux qu'elle comprennent qu'on est tous la pour elle. Qu'on l'aime. Que je l'aime. Qu'elle vive pour de vrai. J'vais mettre des paillettes dans sa vie. J'veux l'entendre rire et la voir sourire. J'veux la voir profiter de sa vie parce que je l'aime cette fille. Elle m'a reconstruit et continue de le faire. Elle voudra toujours mon bonheur avant le sien alors je la laisse faire. Je la laisse me prendre par la main et m'emmener loin de tout ça. Je la laisse me bercer de ses “ je t'aime ”. Je la laisse me faire sourire parce que rien n'est plus beau que de la voir contente du résultat qu'elle a obtenu sur moi. Y'a c'mec aussi. Il est la. Il fait attention à moi. Paraît qu'c'est mon meilleur pote. Moi j'dirais qu'c'est mon frère. Mon 2nd pilier. Sans lui mon château tombe en ruine. Il m'a aidé à me reconstruire petit à petit. Y'a pas grand chose à dire à part que jl'aime bien. Même plus que bien. J'sais pas quoi dire sur lui. Il est formidable. Un peu con. Un peu chiant mais génial. Y fait toujours attention à c'que je ne manque de rien même si pour ça y doit s'mettre dans l'petrain. Il vit. Il attend la fin lui aussi. Peut-être moins qu'ma pote mais il l'attend. Il voudrais crever mais il attend et jtrouve pas ça plus mal. Il attend. Encore et toujours. Il sait qu'on jour ça viendra. Qu'son heure sonnera. Qu'il sera plus là. En attendant jl'aide à profiter dla vie comme jpeux. En attendant jl'aime avec l'peu d'amour qu'il me reste. Puis y'a cette fille a qui jparle pas souvent. Cette fille que je détestait 1an en arrière. Cette fille qui, malgré tout m'apporte un p'tit quelque chose dans ma vie. Je l'apprécie beaucoup. T'sais elle est pas très grande. Elle est plus jeune que moi. Elle a vécu la même histoire avec la même personne que moi. Mais elle dis rien quand j'parle de lui. Elle écouté et crache sa haine qu'elle a envers lui. Elle n'avais plus goût à rien. Du jour au lendemain elle voulais abandonné. On l'a poussé à continuer. Maintenant elle s'en sort petit à petit. C'est formidable. Jl'aime fort. Pour qu'un château tienne il faut 4 piliers pour qu'il soit stable. J'en ai citer que deux. Mon 3eme pilier c'est c'mec. Il est arrivé dans ma vie sans que je m'y attende. Il est venu me parler sans aucun but réel mais à su que je mentais dès le 1er message. À partir de la il ne m'a plus lâché. On a cette phrase bien à nous qui dis « ensemble ou rien ». On sait l'utiliser quand il faut. On sais se la rappeler. C'gars aussi il est détruit. Détruit à cause d'une histoire d'amour. Détruit à cause de son 1er amour. J'crois que c'est pour ça qu'on s'entend si bien. Au fond on s'comprend un peu. On s'comprend et on ressent la même chose. Combien de fois il m'a ramasse en pleurs au tel. Combien de fois il m'a rassurer en me disant que je n'y étais pour rien dans tout ça. Combien de fois il m'a chuchoté qu'il m'aimais. Combien de fois il m'a dis qu'c'etait lui et moi sous les draps. Combien d'fois on s'est relevé. Y se reconnaîtra si il lit et si il passe par la. J'aimerais lui dire. Lui dire qu'si je l'aime c'est parce qu'il est lui même. Qu'il a pas besoin d'être un autre. Qu'si jlui dis je t'aime c'pas des conneries. J'voudrais qu'il comprenne le mot “ sourire ”. J'voudrais qu'il retrouve la joie de vivre. J'voudrais l'reconstruire et lui montrer la vie. J'voudrais lui faire découvrir la joie avant qu'il meurt. J'en suis à mon 4eme pilier. C'est cette fille. Elle est pas très douée pour parler d'elle… Elle est pas super douée pour montrer ses sentiments. Mais c'est un ange. Elle est la. Toujours. Elle est mal mais elle te soutient que ça va. Vous savez elle et moi c'est une grande histoire. Pas de “ je tient à toi ” ou de trucs comme ça. On a pas besoin de se le dire pour le savoir. Elle se génial. Magnifique. Extraordinaire. Incroyable. Y'a pas de mots. Mon 4eme coin de bonheur il est fissuré de partout. Les pansements ne renferment plus les plaies. Elle est sur le point de s'écrouler. Et si elle s'écroule je tombe avec elle. On s'était promis qu'on avancerai ensemble avec le chocolat. Elle était belle. Son rire avait le son d'une mélodie. Sa voix on aurait dis des chants d'oiseaux. Elle paraissait heureuse. Mais elle était tellement brisé. Si je parle d'elle au passé c'est parce qu'elle s'est écroulé. C'est parce qu'elle est dans un lit. Dans le coma. J'reve que d'une chose c'est qu'elle s'en sorte. Qu'elle ressorte de la vainqueur. Elle a voulu tout stopper. Elle a voulu arrêter. Elle savais ce qu'elle faisait. Elle avais ce don de tout cacher. De ne rien montrer aux autres. Mais au fond elle voulais qu'on l'aide. Elle voulais qu'on l'aime pour ses vraies valeurs. Aujourd'hui j'ai mal. Elle n'est pas la. Je n'ai rien eu venant d'elle. Ma journée m'a paru vide. Il me manquais quelque chose. C'était elle. J'ai l'espoir qu'elle s'en sorte. Elle doit. Elle ne peux pas lâcher.. Pourtant qui sais ? Pourquoi déciderait-elle de revenir alors qu'elle est si près du but.. mais je sais qu'elle ne nous abandonnera pas. Elle sait qu'on l'aime. Qu'on est la pour elle. C'est un ange. Pardonné moi d'avoir étalé ma vie. Pardonné moi d'avoir parlé de moi. Pardonné moi de vous avoir pris votre temps. Pardonné moi si c'était brouillon. Pardonné moi mais j'ai plus toutes mes idées en places. Pardonné moi d'vous avoir raconté ça. Vraiment pardonné moi d'être comme ça.
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umi-klouh · 7 years
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Je tague dès le début (parce que sinon vous allez attendre de voir pourquoi je vous ai cité…) @etmanuelvalse parce qu’on en a parlé il y a un bon moment (quand tu t’appelais encore prisu!) et @kleindoeil parce qu’on en a parlé aussi… (oui je suis au boulot, mais là y a pas trop de taf…)
En ce mois de septembre-là, je fais ma rentrée en 4ème au collège de ma ville, comme depuis 2 ans. J'y retrouve à peu de chose près ma classe des années précédentes, puisque que j'ai opté pour allemand LV1 et nous ne sommes même pas assez pour former une classe entière. Bref. Ce mardi du mois de septembre, je rentre du collège vers 16h30, et je me précipite sur la télé, pour regarder les dessins animés ou les séries qui passent à cette heure-ci, avant que ma mère -qui n'apprécie guère que je regarde la télé avant d'avoir fait mes devoirs- ne rentre (elle est instit à l'école la plus proche de la maison, et peut être à la maison à 17h, il faut donc que j'en profite !!). J'allume donc l'objet du crime, et tombe sur TF1, sans doute la chaine par défaut. Bam, un film catastrophe, aucun intérêt, mais cool, ils ont embauché PPDA pour faire plus vrai! Je zappe donc sur France 2, tiens, étrange, un film catastrophe aussi… Avec les mêmes images… Le même film? … Quelque chose cloche. Je retourne sur TF1, et je revois PPDA. En pleine journée. Tilt.
Bienvenue dans le monde, on est le 11 septembre 2001, 2 avions ont percuté les tours jumelles du World Trade Center, un a percuté le Pentagone et un autre s'est écrasé en Pennsylvanie, un attentat faisant 2977 morts.
Je reste scotchée à la télé, je n’esquisse même pas un mouvement quand je vois la voiture de ma mère se garer devant la maison, comme d'habitude quand je cours éteindre la télé et file faire semblant de travailler. Elle me rejoint et ne me gronde même pas pour avoir allumé le poste. Et elle regarde aussi. Elle avait sans doute déjà eu la nouvelle, avec la radio, les collègues… Je ne me souviens pas si je pleure, si elle pleure. En écrivant ces mots ceci dit, j'ai les larmes aux yeux.
Je ne me souviens pas du reste de la journée. Suis-je restée avec mes parents et ma sœur devant la télé ce soir là? En avons-nous discuté ou étions nous trop sous le choc? Je ne sais plus, mais en même temps je n'ai de manière générale pas beaucoup de souvenirs. Alors pourquoi est-ce que je me rappelle si bien de ma journée juste avant? De ce jour et de ceux d'après, j'ai ces images qui tournent dans ma tête, ces impressions : les avions qui s'écrasent en boucle, les tours qui s'effondrent tant de fois sous mes yeux à chaque fois plus grands écarquillés, et ces chiffres qui montent, les nombres des morts, des disparus…, les pompiers qui sont allé aider et qui ne sont jamais revenus, les gens du vol de Pennsylvanie qui se sont révoltés… les images de New-York, du chagrin, et partout partout, ces tours et ces avions, puis ce trou dans la ligne des buildings. Je mêle bien sûr à tout ça un peu de mes impressions actuelles, c'est toujours difficile de se souvenir avec précision de ses sentiments si longtemps après.
Le lendemain et dans les jours qui suivent au collège, bien sûr on parle beaucoup de ça, et une minute de silence est respectée. Je me souviens que quelques uns de mes camarades râlaient en disant que de toute façon ça ne nous concernait pas, et qu'ils ne respecteraient pas le silence. En pratique, personne n'a parlé. Et ces voix se sont tues petit à petit, peut-être en se rendant compte de l'ampleur de ce qui s'était passé. Puis on a commencé à entendre parler de terrorisme, d'attentat, des mots nouveaux pour moi. En 1995 lors des attentats de Paris j'avais 7 ans, trop jeune pour me souvenir de quoi que ce soit, trop jeune peut-être pour en avoir entendu réellement parler même. Al Quaïda, Irak, Ben Laden, des noms que je ne connaissais pas non plus, qui reviennent quotidiennement dans les infos. La guerre.
Évidemment, ça n'a pas changé ma vie. Ni ma vision de la vie, toujours optimiste, toujours “bisounours”. Nous avons été très déçus l'année suivante, nous les 3ème G (G comme germanistes…), en apprenant que le voyage scolaire que tous les 3ème G faisaient depuis des années nous était refusé pour des raisons de sécurité. Vigipirate tiens, a fait son entrée dans notre vocabulaire quotidien. Enfin quotidien… J'habitais une petite ville de périphérie nantaise, le plan vigipirate ne nous a pas trop perturbé. Mais je regardais les infos, peut-être un peu plus qu'avant, pour avoir des nouvelles, de quoi? je ne sais plus, mais le savais-je seulement?
Depuis j'ai choisi de garder cette vison bisounours. Je sais que le monde n'est pas si rose, mais j'ai choisi l'espoir. Oui, choisi, parce que je pourrais choisir le scepticisme, le pessimisme qui serait si facile. Mais je crois en nous, en ce qu'il y a de bon dans l'Homme. C'est facile en fait, trop peut-être, je me voile la face? sans doute. Je ne suis pas réaliste? non. Et alors? Je sais ce qui se passe. J'ai peur, je suis triste, très triste, mais il existe des gens bons, des gens drôles, des gens gentils, et ce sont eux que je veux voir.
Et puis un jour, un mercredi, je suis au boulot, en région parisienne désormais, et dans la salle d'attente de la clinique passe BFM (ou iTélé enfin vous voyez…) et ça s'agite, et j'entends parler d'attentat, de Charlie Hebdo, de morts… Nous sommes le 7 janvier 2015, et 12 personnes sont mortes. Et les 2 jours qui suivent sont étranges, au début on ne sait pas où sont les assaillants, les gendarmes les policiers les militaires sont partout. Tristesse, liberté de la presse, je suis plus grande maintenant, je regarde les infos, je vois les larmes, je connais quelqu'un qui connaît quelqu'un qui est mort, je prends les douleurs plus personnellement, et je comprends les implications, les raisons, les peurs. Cette fois, c'est sûr, je pleure. Plusieurs fois. Mais je n'ai pas peur. Pourquoi j'aurais peur? Je ne me sens pas menacée et refuse de me sentir menacée. Parce que je ne changerais pas ma vie pour eux, ceux qui ont commis ça. Le 9 janvier, j'ai peur. Peur parce qu'il y a une prise d'otage, peur parce que je ne connais pas le numéro d'arrondissement dans lequel bosse mon copain, je me rassure vite, je sais qu'il n'est pas loin de l’Élysée et donc loin du drame. La minute de silence encore une fois, je la respecte, devant mon ordi au boulot. Les gens autour de moi ne le font pas forcément, parce que les patients doivent être traités, mais beaucoup ont le désormais célèbre “Je suis Charlie”, sur la poitrine, sur le bras, et l'ambiance pèse. Les premières critiques contre les chaînes d'info en continu arrivent, et je ne peux que les comprendre, merde, ma grand-mère passe ses journées devant ses chaînes de télé, que croit-elle? que c'est la guerre de nouveau ? Mes amis, connaissances de partout demandent de nos nouvelles, on va bien, “bien”… Bilan : 17 morts et un élan de liberté, de soutien aux forces de l'ordre, tellement de gens dans les rues m'assurent que je fais bien de garder espoir.
Le temps passe, les larmes sèchent.
Et puis un samedi, je me réveille tranquillement, et rejoins mon compagnon dans le salon. Il me dit “tu es sûre que tu ne veux pas te recoucher?”. Habituée à ses taquineries, lui le lève-tôt, moi la lève-tard, je rigole et lui répond que non. Il insiste et je réalise que son ton n'est pas taquin, mais différent, inquiet. Et je vois que les chaînes télé qu'il regarde ne sont pas celles habituelles. Hier, nous nous sommes couchés tôt, pour changer, et n'avons pas regardé la télé. Hier, le 13 novembre 2015, au Stade de France et au Bataclan, 130 personnes sont mortes et 413 blessées. Cette fois-ci, c'est déjà fini, pas de poursuite, moins d'angoisse sur qui? où sont-ils? que vont-ils faire?, mais encore, beaucoup de pleurs. Cette fois-ci je ne suis pas au boulot, je suis chez moi, et je me laisse aller. Cette fois-ci, 130 personnes sont mortes, c'est bête, c'est tout aussi triste que si une seule l'était, mais n'empêche…, et cette fois-ci je pleure aussi avec le goût amer du “encore…” Je pleure comme je ne voudrais plus jamais pleurer. Je pleure à ces morts injustes, injustifiées, injustifiables. Je me déclare en séccurité pour Facebook, encore une fois, je vais “bien”. Bilan : 130 morts et 413 blessés, et une nouvelle vague d'amour, mais je suis triste, triste…
Et puis un mardi, 22 mars 2016, 32 morts et 340 blessés à Bruxelles. S'habituerait-on? Je le refuse. Et pourtant… Je suis toujours triste ! Mais je ne pleure pas… Les jours qui suivent regorgent de peur, pas de peur pour moi, de peur des clichés, des amalgames, j'ai peur pour tout ceux qui sont associés à ces attentats sans les avoir jamais JAMAIS voulu.
Et puis, un dimanche, l'horreur homophobe à Orlando, 12 juin 2016, 49 morts, j'entends dire que l'homosexualité des victimes est écartée des unes, comme si ce n'était pas la raison de ce crime?
Et puis un vendredi, je me prépare pour le mariage d'une amie le lendemain, on est en congé ce jour là, on profite. Je me rends vite compte que quelque chose cloche, je ne sais plus comment, mais voilà nous étions le 14 juillet 2016, Nice, 86 morts, 434 blessés. Une angoisse soudaine pour un couple d'amis habitant la ville, ouf, ils sont restés chez eux ce soir là, rappelés au boulot tous les 2 car l'une infirmière aux urgences et l'autre travaillant à la régul du SAMU. Des gens cherchant leurs amis leur famille, ceux qu'ils ont perdus, perdus de vue ou perdus tout court? Tristesse, tristesse, espoir? 8 jours plus tard, 9 morts et 27 blessés à Munich. 4 jours encore après, près de Rouen, encore 1 mort et 1 blessé.
Et puis un lundi, 19 décembre 2016, 12 morts et 48 blessés à Berlin. La liste s'allonge… Et encore, je ne parle ici que de ceux dont je me souviens, je sais pertinement qu'il y en a eu de nombreux autres, partout dans le monde, et que ce n'est d'ailleurs pas normal que je ne me souvienne pas de ces autres…
Nouvel an 2017! Une meilleure année nous attend!
Ou pas… 1er janvier 2017, 39 morts et 65 blessés à Istanbul.
22 mai 2017, 22 morts et une soixantaine de blessés à Manchester, l'horreur, des enfants. La solidarité, encore, toujours.
3 juin 2017, 7 morts et 48 blessés à Londres.
18 juin 2017, 1 mort et 10 blessés à Londres, on ne dit pas “terrorisme” parce qu'il s'agit d'un blanc? Manquerait plus que ça…
Que cela ne nous laisse pas de marbre. Que cela ne nous semble jamais habituel, inévitable. Que cela continue de nous rendre triste, que cela continue de nous briser le cœur. Que jamais, jamais, j'arrête de pleurer vraiment. Que toujours, toujours, nous nous montrions plus fort. Que toujours nous nous aidions. Que toujours nous partagions. Que toujours nous soyons là pour ceux qui en ont besoin. Que toujours nous ouvrions nos portes…
Bon. Au départ je voulais faire un article sur mon ressenti face au 11 septembre 2011, ça a tourné en cette liste triste, si triste des attentats dont je me souviens, ceux qui m'ont le plus marqué.
Mais en cherchant les dates exactes et les nombres de victimes sur internet, je suis arrivée sur (évidemment) Wikipédia, et en particulier ces pages :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorisme_en_2015
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorisme_en_2016
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorisme_en_2017
et là j'ai vu une liste encore plus triste que la mienne, puisque quasiment pleine d’événements dont je n'ai pas entendu parler, ou peu.
Je ne voulais vraiment pas faire un post triste, mais je me suis laissée entraîner, et je ne me voyais pas finalement dissocier tout cet article.
Au départ je voulais aussi avoir votre avis, votre ressenti. Principalement à la base à propos de septembre 2001, comment l'avez vous appris? qu'avez vous ressenti? Évidemment ça va bien changer selon votre âge, mais c'est ça qui est intéressant. Et les autres attentats, en particulier les attentats de Charlie et du Bataclan (je parle plus de ceux là car je suis française, mais feel free de me parler de n'importe quel attentat, nous avons malheureusement le choix…)
Voilà, je vous embrasse, je vous aime, et je suis désolée si ce post vous a remué, il m'a remué plus que prévu…
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Ma réflexion, à quelques jours du 1er tour de l'élection présidentielle...
Marseille, le 17 Avril 2017
En 2014, en qualité de citoyenne je me suis engagée en politique et j'ai mené mon 1er combat  comme tête de liste dans le 4ème secteur de Marseille contre Jean Claude Gaudin. Bien que " novice en politique " c'est à une trentaine de voix près que j'aurai pu mettre l'actuel maire en ballotage et lui imposer un 2ème tour sur son secteur.... Au sortir de cette campagne, j'ai compris que la politique ne pouvait plus s'exercer de la même façon, si nous voulions être en accord non seulement avec l'attente des citoyens mais aussi  avec les nouvelles formes de l’action citoyenne. Car, la participation citoyenne à l'action politique ne peut plus être exercée  uniquement par l'action de  voter tous les 5 ans. En effet, pétitions en ligne, manifestations innovantes, lanceurs d’alerte, actions citoyennes, peuvent empêcher tel projet immobilier injustifié, dénoncer et influencer les législations relatives aux pollutions, faire connaître le mauvais emploi de l’argent public, se mobiliser contre l’état inadmissible des écoles de la République en forçant la mise en route de programmes d’urgence. Ces mouvements citoyens sont une expression politique à valoriser car elle va dans le sens du bien commun mais nécessitent pour être suivie de fait doivent être accompagnées. Élus et non élus doivent travailler ensemble !
J'ai très rapidement imaginé un nouvel espace politique participatif réunissant des citoyens, élus et non élus, engagés dans leur cité et j'ai créé l'association i2m : Innovons pour Marseille Métropole.
Voici un extrait du texte fondateur écrit lors de la création de notre association. Mais je vous invite aussi à faire un tour sur notre  site www.innovonspourmarseille.fr :
« Rassemblons-nous ! Les Républicains doivent se ressaisir, s’ils veulent préserver, à Marseille et dans le Sud en général, les valeurs de la démocratie et de l’état de droit. Nous devons sortir de cette impasse et inverser très rapidement cette tendance en proposant une nouvelle manière de concevoir et de faire de la politique, plus intègre, efficace et innovante tournée vers les citoyens et non les appareils, en faisant émerger de nouveaux talents, une nouvelle génération issue de la société civile, du monde associatif et militant. Quelle que soit notre appartenance, nous sommes nombreux à souhaiter que les pratiques et les personnels politiques changent à Marseille pour une gouvernance de notre ville et de notre métropole plus démocratique et transparente. Seul le rassemblement permettra d’engager un changement de cap. Mais rassemblons les femmes et des hommes avant de rassembler les partis politiques ! Rassemblons ce qui fait notre socle commun, non pas le plus petit dénominateur dans un jeu de partage des pouvoirs mais sur une base de mise en commun des richesses de chacun. Dans un contexte de crise, guidés par des valeurs républicaines et une éthique commune, nous voulons porter ensemble les projets qui permettront à notre territoire de retrouver enfin son développement. Nous vous proposons de le faire autour de la Métropole, pilier institutionnel d’une attractivité économique et d’une transformation des pratiques politiques. Nous vous proposons de le faire autour des valeurs de la démocratie, de la transparence, de la probité, de la non-appropriation privée de l’argent public, valeurs qui, pour beaucoup d’électeurs, ont été abandonnées par les caciques de la politique dans le département. Nous vous proposons de le faire avec les entreprises, les professionnels et toutes les forces vives de la société civile. C’est ce que nous voulons mettre en œuvre dans le cadre de notre association “innovons pour Marseille Métropole “, i2m. Nous vous proposons de nous rejoindre pour changer Marseille, au sein de l’association i2m “Innovons pour Marseille Métropole”».
Aujourd'hui à quelques jours de l'élection présidentielle, à la lecture de ce texte fondateur, je vois à quel point nous avions vu juste, à l’échelle de Marseille et de sa Métropole. En 3 ans nous avons multiplié rencontres, débats, échanges, consultations dans le but de construire du "commun", nécessité absolue pour proposer un projet d'avenir.
Vous comprendrez que, tout en ne transigeant sur aucune de mes valeurs de Gauche, ma liberté politique est l'essence même de mon engagement. Vous comprendrez que mes convictions inébranlables ne trouvent leur application sur le terrain que portées par une démarche participative, autour d'une politique de co-construction.
Quand je regarde la composition des membres fondateurs de notre association i2m, je vois que l'un d'eux est actuellement affilié au Modem, un autre est aujourd'hui un membre actif du mouvement "En Marche", il s'agit de mon suppléant aux législatives, d'autres sont issues de la société civile et je suis moi-même élue-citoyenne socialiste... Nous construisons ensemble. Nous nous respectons. Nous avons un intérêt commun : casser le moule de ces pratiques politiques, politiciennes et clientélistes, en respectant ce qui nous est commun : la justice sociale, le développement humain et économique durable et équitable, la création d'emploi.
Quand je regarde les personnes venues en invitées ou en amies à I2m, je retrouve des élus ou anciens élus de EELV, de Génération Écologie, les membres fondateurs de l'UDE et des soutiens d'Alain Juppé aux primaires LR, des citoyens en demande d'un espace ouvert de construction.
Quand je regarde les combats que je mène sur mon secteur en qualité d'élue municipale et métropolitaine, je sais que c'est très souvent avec le Front de Gauche que je les mène.
Alors, n’est-il pas urgent de rassembler des hommes et des femmes de convictions et de responsabilités avant de rassembler des partis politiques ?
N’est-il pas urgent d'arriver à mobiliser des personnalités compétentes, engagées, pétries de probité, pour notre pays, au lieu de nous réfugier dans des extrêmes qui ne pourront en aucun cas affronter les enjeux qui nous attendent ?
J'aurai aimé que Benoit Hamon puisse porter ce projet pour la France. Malheureusement, nous sommes à quelques jours du 1er tour de l'élection présidentielle et je suis contrainte de voir qu'il n'a pas pu le faire .
Même si je ne partage sans doute pas tout avec Emmanuel Macron, j'apprécie sa méthode qui consiste à consulter la population et les experts avant de poser un diagnostic, j'approuve le volet social de son programme et sa perspective économique volontaire. Je vois dans son programme santé-environnement les bases d'une politique incitative dont la France a besoin. En revanche, je suis plus sceptique quant à la suppression de l'ISF sur les capitaux. Enfin, j'adhère totalement à sa volonté d'éthique en politique dont je fais le moteur de mon engagement politique depuis le 1er jour et de ma candidature aux élections législatives dans la 2ème circonscription des Bouches du Rhône.
Je me permets de penser qu’avec i2m nous avions mis en place modestement, dès 2014, un laboratoire politique proche de cette vision qui, j'en suis sûre, sera le socle politique de la construction de la politique de demain pour notre pays comme pour Marseille et notre Métropole.
Pour mon pays, je souhaite défendre ce projet de co-construction dès le 1er tour de l'élection présidentielle en donnant toute sa force à un espace politique nouveau, loin de la droite conservatrice de M. Fillon et de l'extrême droite de Mme Le Pen.
Ce projet c'est une politique basée sur un contrat de gouvernance entre des femmes et des hommes qui ont décidé de travailler ensemble dans un objectif commun et selon une méthodologie innovante.
Donnons-nous la chance de croire que la politique peut s'exercer autrement avec l'ensemble des citoyens et dans le rassemblement des intelligences collectives.
Donnons-nous la chance, ainsi, de construire à l'Assemblée Nationale une majorité présidentielle portant des valeurs de probité, de rassemblement sur un projet partagé et ambitieux, en intégrant également des citoyens, où seul l'intérêt collectif prime, en proposant, non pas des compromis qui enlèvent tout sens à l'engagement politique, mais de la cohérence.  
Médecin généticienne, issue de la société civile, ayant choisi de m'engager en politique et candidate aux élections législatives dans la 2ème circonscription des Bouches-du-Rhône, je porterai ce projet en lien étroit avec les citoyens et l'ensemble des progressistes avec qui j'ai plaisir à travailler et avec qui je suis sûre, nous saurons faire vivre notre laboratoire politique. Pour cela, je souhaite qu'au soir du 1er tour de l'élection présidentielle nous soyons débarrassé de Mme Le Pen et de M. Fillon dont la  proximité idéologique se vérifie un peu plus tous les jours et que nous puissions réaliser ce projet de co-construction pour notre pays, comme nous l'avons souhaité pour Marseille et sa Métropole un soir de Printemps 2014 sur ma terrasse, en créant i2m.
C'est cela qui doit guider notre choix dès le 1er tour de l'élection présidentielle. Viendra ensuite le temps de la reconstruction des organes politiques.
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dominiquejeanneret · 7 years
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  Colombo, Sri Lanka
J-3 avant le retour en Suisse, J-8 pour le Québec. Remaniement des bagages. Une grosse valise plein reste ici, pour quand je reviendrai.
Je suis, depuis plus de deux ans maintenant, entre le Québec, mon pays de résidence, la Suisse, mon pays d'origine où je m'arrête à l'aller et au retour, et le Sri Lanka, l'Inde et la France aussi un peu où j'y ai des amis. Je n'ai plus de chez-moi depuis deux ans. Toutes mes affaires sont en entrepôt.
Dans chaque pays, je me retrouve, je ressens une partie de moi installée là, du connu, du facile, de l'apprécié. J'aime les choses que je vis dans chacun de ces pays. Le hic ces temps-ci : je ne sais pas où j'ai envie de créer mon prochain chez-moi car je suis rendue au point d'avoir envie de recréer un espace de vie stable. J'en ai assez d'être nomade. Je ne l'ai pas demandé, quand j'ai demandé à mes guides de voyager, en janvier 2014. La vie m'y a amenée mais j'ai aujourd'hui besoin d'être chez moi, dans mes affaires, avec mon petit atelier de bricolage, mon jardin de légumes, mes fleurs, la nature, de la place pour accueillir les amis et toutes les choses que j'aime.
D'habitude, je reçois des messages clairs et tout se place ensuite pour les réaliser. Cette fois-ci, je ne sais pas, je ne sais rien. J'ai eu un message clair à la dernière pleine lune mais je n'en suis pas sûre aussi je laisse aller et vois si la réalisation se place. Pour le moment, rien… Alors je rentre à la maison.
J'aurais voulu rester plus longtemps au Sri Lanka. Bizarrement, je pensais avoir acheté un billet de retour le 8 mars mais c'était le 1er mars. Je n'ai pas compris comment j'ai fait. Je m'en suis rendue compte quand j'ai reçu le billet. C'est la première fois que ça m'arrive mais ça ne doit sûrement pas être pour rien. J'ai cependant l'impression qu'il me manque une semaine pour faire des contacts et visites que j'aurais voulu faire. Alors je lâche prise et rentre au pays. De là, d'autres choses vont se placer. Je suis en totale confiance envers l'avenir même si je n'ai absolument RIEN de prévu. Pas de travail, pas de contrat, pas d'activités professionnelles… RIEN.
Je suis fatiguée. Ces derniers six mois ont été bien occupés. Je n'ai, finalement, pas eu le temps de m'arrêter vraiment comme j'aurais voulu pour hiberner au chaud, écrire, méditer, prendre le temps de vivre sans tout le temps avoir à penser à comment gagner de l'argent pour continuer à subsister. Cette pensée quasi permanente érode subtilement l'esprit et gâche le plaisir de pouvoir profiter de la vie pleiement.
Il est difficile de juste laisser aller et être bien quand on n'a pas beaucoup de sous et pas grands revenus. C'est un choix de vie, me direz-vous. C'est en fait, pour moi, une réalité : j'arrive toujours à avoir juste assez et rarement plus. Croyances, astres mal alignés, sort jeté, je n'en sais rien. J'observe et accueille ma réalité financière tout en travaillant à la faire augmenter afin de pouvoir un jour m'arrêter quelques mois sans avoir de souci d'argent. C'est mon rêve le plus cher actuellement. M'arrêter et ne faire que ce que j'ai vraiment envie de faire, sans avoir à me casser la tête pour rien. Je rêve parfois de vivre un peu comme les moines, de dons, simplement, sans vraiment se casser la tête. Un peu difficile dans notre société aussi je mets cette idée de côté !
Un jour en mai au Sri Lanka
De ma place devant mon bureau au 5e étage d'un petit building du sud de Colombo, je regarde l'Océan Indien, juste en bas de la maison de l'autre côté de la rue. Le train passe justement. Je me sens très privilégiée d'être dans cet appartement, chez cette amie qui est triste de savoir que je ne devrais pas revenir avant six mois. Elle espérait que je revienne avant. Peut-être, qui sait. J'aimerais un jour être là en mai pour vivre le Wesak et j'aime être en compagnie de cette amie.
Vesak célèbre les trois grandes étapes de son existence : sa naissance, son éveil (Bodhi) et sa mort (Parinirvana). C'est une des plus importantes festivités au Sri Lanka. Elle est célébrée le jour de la pleine lune. Les gens pratiquent des rites religieux et décorent les maisons et les rues avec des lumières et des lanternes fabriquées pour l'occasion. Wikipedia
Un voyage à trois
Je viens de passer trois semaines avec deux belles dames à sillonner le Sri Lanka et partager des expériences avec les gens du pays. Des moines et des nonnes nous ont accueillies dans leur univers spirituel où nous avons passé plusieurs jours. Nous y étions les seules touristes présentes parmi les "locaux", les srilankais. Nous avons eu le privilège de voyager et de vivre des moments de grandes célébrations avec des gens du pays venus se recueillir dans des temples. Nous avons visité des lieux chargés en énergies et d'autres qui nous ont rempli les yeux et le coeur de couleurs et de joies. Nous avons mangé des rice & curry, des rottis, des string hoppers et autres mets locaux majoritairement sans gluten et santé. Nous avons voyagé en taxi, en bus locaux, en train (parfois bondés) et en tuktuks. (Si vous êtes abonné(e) à ma page Facebook, vous avez pu nous suivre grâce à mes publications quotidiennes).
C'est la deuxième fois que j'accueille un groupe au Sri Lanka mais la première fois que je suis seule à à tout organiser et à les guider, en plus de tout traduire entre l'anglais et le français puisque ces dames parlent très peu l'anglais. C'est toute une responsabilité de tout faire pour qu'elles soient au mieux et heureuses – c'était mon plus grand souhait – et tout s'est déroulé agréablement. C'est aussi un grand plaisir d'avoir pu leur permettre de vivre des expériences "de l'intérieur" en leur faisant rencontrer et vivre des moments avec des personnes du pays, des moments où je nous ai senties très priviliégiées de pouvoir être accueillies ainsi et de vivre certaines belles expériences. J'étais heureuse des liens créés lors de mon premier voyage qui m'ont permise de partager ainsi de belles expériences à ces dames.
A travers ce voyage, pour les participantes, de belles prises de conscience, un beau cheminement, des réponses à des questions, un lâcher-prise sur de vieilles choses, des guérisons et un retour au pays avec de nouvelles données, une nouvelle confiance, de nouveaux rêves. Pour moi, une belle mission accomplie que je pense renouveler durant l'année à diverses périodes et saisons. (Si vous avez envie de passer 7 à 14 jours avec moi au Sri Lanka, en voyage à la fois initiatique, culturel et spirituel, seul(e) ou en groupe, il me fera plaisir d'organiser un tour pour et avec vous).
L'avenir
Je regarde l'océan, la brume qui le recouvre aujourd'hui, l'horizon invisible à l'infini. Je sens ma vie pareille : un horizon de possibilités infinies dans une brume qui m'empêche de voir la rive de l'autre côté. Ne pas savoir où va le bateau ni quand il va appareiller pour que je puisse créer mon nouveau chez-moi et ma nouvelle vie. En attendant, je retourne chez mon ami au Québec qui me loue une chambre dans sa jolie maison à la campagne. Au moins, cette étape, je la connais… mais je ne sais pas combien de temps elle va durer car il met la maison en vente !
Côté professionnel, je vais être disponible pour des consultations en bureau près de St-Sauveur dans les Laurentides, et en ligne par Skype dès le 12 mars. Je vais aussi répondre aux demandes de rencontres et ateliers dans votre région au Québec jusqu'à début septembre. Faites-moi signe si vous désirez que je vienne dans votre région pour animer des ateliers et consultations. J'irai jusqu'à l'autre bout du Québec avec plaisir ! Je suis ouverte à toute proposition.
La vie est impermanence, dit Bouddha… alors suivons simplement le chemin dans l'ici et maintenant pour être en paix sinon nous allons angoisser à ne pas connaître l'avenir ;-)
Ayubowan (que votre vie soit longue, en srilankais)
Avec amour
Dominique
Quelques photos du Sri Lanka :
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        Les privilèges de nos choix Colombo, Sri Lanka J-3 avant le retour en Suisse, J-8 pour le Québec. Remaniement des bagages. Une grosse valise plein reste ici, pour quand je reviendrai.
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equipedefranceinfo · 6 years
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La Gazette de la L1 : 15e journée
   Les résultats de la journée
Amiens SC 2 - 1 Dijon FCO RC Strasbourg Alsace 0 - 0 SM Caen Girondins de Bordeaux 3 - 0 AS Saint-Étienne Angers SCO 1 - 2 Stade Rennais FC EA Guingamp 0 - 0 Montpellier Hérault SC Olympique Lyonnais 1 - 2 LOSC FC Metz 0 - 3 Olympique de Marseille FC Nantes 1 - 0 AS Monaco Toulouse FC 1 - 2 OGC Nice Paris Saint-Germain 2 - 0 ESTAC Troyes
      Le Classement en relief
Il est toujours là, disponible pour sept championnats. Et ses bouts s'éloignent.
             Les gestes
Le une-deux en une touche de balle entre Frédéric Sammaritano et Kwon Chang-Hoon suivi de la frappe instantanée du Coréen, qui envoie le ballon hors de portée de Régis Gurtner, le tout à la vitesse de l'éclair.
  La roulette d'Ivan Santini pour s'ouvrir le chemin du but après une petite boulette de Bingourou Kamara, finalement sauvé par son poteau.
  Le jeu collectif d'Amiens: Christophe Pélissier démontre qu'on peut jouer le maintien avec d'autres méthodes que le bus dans la surface.
  Le missile de Malcom qui, certes, bénéficie du marquage plus qu'élastique de la défense stéphanoise.
  Le grand pont d’Alexandre Mendy sur Florentin Pogba et la minasse en demi-volée dans le petit filet de Stéphane Ruffier.
  L'autre minasse, de dernière minute cette fois, de Lucas Lima qui offre la victoire à Nantes.
  Le sauvetage miraculeux du bout du pied gauche du Dijonnais Oussama Haddadi, qui suffit tout juste à détourner le tir de Lacina Traoré hors du cadre. L’attaquant avait pourtant tout tenté avec un dribble "hommage à Cheick Diabaté".
  La diagonale de quarante mètres parfaite de Marcelo dans le dos de la défense lilloise et dans la course de Memphis...
      La pire contre-attaque.
        Les antigestes
...que le Néerlandais parvient à contrôler avant d'expédier le ballon largement au-dessus à bout portant.
  La sortie de Mike Maignan boxant de l'air et profitant à Mariano.
  Le tacle semelle en avant de Dante, pourtant averti quelques minutes plus tôt et logiquement expulsé.
  Quelques jours après Max-Alain Gradel, le nouveau penalty mou, mal placé et repoussé du TFC, cette fois l'œuvre de Jimmy Durmaz.
  Le cauchemar de Nicolas Basin face à Lucas Lima, lui aussi décisif, mais sur deux pertes de balle malheureuses.
  Le coup d'envoi messin. Tiré deux fois car Fallou Diagne est parti trop tôt. L'intérêt semblant être l'effet de surprise, le tenter deux fois de suite, pour deux résultats approximatifs est… surprenant?
  je sais meme pas si c'est reglementaire http://pic.twitter.com/3CTl3CVvdF
— Philou (@philousports) 29 novembre 2017
      Le match qu'il ne fallait pas rater
Un nouveau dauphin, grâce à sa victoire par trois buts d’écarts, inscrits de fort belle manière qui plus est, il y avait un match à ne pas manquer ce week-end! Petit florilège pour faire parler l’imaginaire avant un résumé vidéo:
  Le contrôle de balle de Luiz Gustavo, si parfait qu'il n'a presque plus rien à faire ensuite pour marquer.
  Le festival de Florian Thauvin, qui fait tout sur le premier but marseillais, et est à l'origine des deux autres.
  Le troisième but marseillais avec une-deux Hiroki Sakai-Florian Thauvin suivi d'une remise du Japonais pour Lucas Ocampos seul devant le but.
  La papinade réussie de Florent Mollet mais droit sur Steve Mandanda.
youtube
               Les minutes
La minute "euphémisme" du Messin Florent Mollet: "C'est compliqué en ce moment." (lequipe.fr)
  La minute "Je me comprends" de Pascal Dupraz: "Peut-être que dans notre camp nous avons des traîtres, et le premier des traîtres c'est le coach." (conférence de presse)
  La minute "Professeur Choron" de Pascal Dupraz: "On s'est fait hara-kiri." (lequipe.fr)
  La minute "Martoni" de Christophe Pélissier: "Mes joueurs m'ont bluffé." (lequipe.fr)
  La minute "La Centrale" de Marco Verratti: "Difficile de trouver des espaces" (lequipe.fr)
        "M. le directeur de Pôle emploi, avant de m'engager avec vous, j'aurais besoin de quelques informations sur votre organigramme."  
        Les observations en vrac
Cette saison, le ventre mou compte dix-huit clubs.
  Rennes, Lille, Nice: cette journée en semaine permet aux poissards du week-end de changer les habitudes. C'est dire le niveau de Metz...
  Au point où ils en sont, tout ce que les Messins risquent, c'est Pascal Dupraz.
  Si le PSG décide de ne plus jouer en Ligue 1 et que Metz remporte tous ses matches, les Lorrains passeront devant au mois de mars.
  Bordeaux-Sainté, c’est un peu l’allégorie du mec qui arrive aux urgences avec une jambe cassée et qui a pour voisin quelqu’un avec une double fracture ouverte.
  Leur course à distance aux records et aux places dans les livres d'histoire continue pour Metz et Tours, qui creusera le plus profondément?
  Toulouse était donc en supériorité numérique, menait 1-0 face à Nice, et obtint alors un penalty pour doubler le score. La suite va vous surprendre.
  Le Stade Malherbe aurait peut-être pu trouver une manière plus discrète pour se débarrasser d'Ismaël Diomandé.
        Le championnat à l'envers
Des confirmations, des déceptions, c'est le lot de cette quinzième journée du championnat à l'envers.
  Le leader étant solidement accroché en tête du classement, il n'y avait aucun risque de constater un changement à cet endroit-là, sauf pour Metz à perdre un peu de son avance en cas de contre-performance. Mais non, dès le coup d'envoi, les Grenats ont choisi de montrer qu'ils étaient bien décidés à ne rien lâcher face à de pâles Marseillais, dont les espoirs qu'ils avaient laissé entrevoir en début de championnat semblent désormais bien loin, eux qui pointent à présent à une place de relégable direct en LdC (pas la prestigieuse Ligue des Cahiers, l'autre LdC, l'infamante).
  Metz mène un rythme infernal qui n'a, depuis le retour de la L1 à vingt clubs, été dépassé que par le Grenoble 2009/10, alors titulaire de trois points au même stade de la saison. L'Estac 2015/16 en comptait déjà cinq et Arles-Avignon 2010/11 en comptait six, c'est dire l'ampleur de la performance! Le record de dix-huit points à la trente-huitième journée établi par l'Estac 2015/16, que l'on pensait voir inscrit pour longtemps sur les tablettes, est-il en danger?
  Derrière le leader, Lille a perdu sa place de dauphin par la conjonction de sa propre défaillance sur la pelouse du Formidable Outil (c) et de la grande forme actuelle d'Angevins qui avaient su se faire oublier jusqu'à présent. On ne les avait ainsit pas vraiment vu venir avant qu'ils n’enchaînent les bons résultats depuis cinq journées, ne concédant que deux points face à des concurrents directs, Strasbourg et Guingamp. Cette fois, ce sont des Rennais en perte de vitesse qui ont fait les frais de la détermination des hommes de Stéphane Moulin.
  Sur la troisième marche du podium, on retrouve donc les Lillois, qui partagent la place avec Strasbourg, à égalité de point et de différence de buts. Sans ce malheureux point perdu à domicile, les Alsaciens auraient pu prétendre à la place de dauphin derrière leur intouchable "ennemi" héréditaire. Sinon pour la première place, on voit bien que le championnat à l'envers offre une lutte homérique, au moins pour les places d'honneur.
        Les mots croisés
  Horizontalement: 1. Club de la Paillade. 2. Désigne un jongleur / Club suisse auquel manque un a. 3. Joueuses quasi Sud-africaines. 4. Ajoutez un L et un nom bulgare et vous tomberez sur un bourreau / Suit zine ( à l’envers) / La terrible fin du FC Mons. 5. Le grand club du Limbourg / Au JO le foot est une ép…. . 6. On y va pour ses clubs. 7. Enceinte Nationale / Doit dix millions au Lokomotiv / À gauche d’Escudé. 8. Regen chinois sur Football Manager / Suit lug . 9. Belge passé par Lille. 10. Ils sont vingt en Ligue 1.
  Verticalement: 1. Champion de France actuel. 2. Défenseur argentin. 3. Cancer du financement du sport. 4. Surnom de sélection / Milieu droit du légendaire Dukla Prague / Numéro R. 5. Gamin argentin / Niçois (à l’envers). 6. E1 allemand / Milieu de Getafe / Accompagne nola. 7. Division italienne (à l’envers) / Milieu droit du Racing. 8. Bien meilleur qu’Olivier Aton. 9. Prénom d’Irlandais / Début du palmarès de la Coupe du monde / Absent de la prochaine Coupe du monde (à l’envers). 10. Club d’Eredivisie sans son H. 11. Pas d’éliminatoire pour lui depuis deux ans / Passions d’agents.
  La réponse est ici.
      Le championnat vu par Twitter
neymar c quand même bien joué le mec du PSG qui l'a repéré
— hugo (@hugoguillemet) 29 novembre 2017
  Amadou au micro C+ défend Bielsa,disant après le match qu'avec lui il jouait aussi ainsi..relance du journaliste:"Mais on vous sent + libérés"..réponse Amadou:"Non,on est pas spécialement + libérés"Le présentateur revient en plateau:"Voilà 1 Lille+libéré s'impose à Lyon" ????????????????
— DidierRoustan (@DidierRoustan) 29 novembre 2017
  Un jour, un numéro de joueur. 1er décembre: http://pic.twitter.com/syb6S62jK6
— We Are Malherbe (@WeAreMalherbe) 1 décembre 2017
  44.4% - Lille a gagné 44.4% de ses matches de Ligue 1 2017/18 avec Thiago Mendes (4/9), contre … 0% sans lui (0/6). Indispensable. http://pic.twitter.com/3fvCeglZKK
— OptaJean (@OptaJean) 30 novembre 2017
    Merci à Alain Delon? Non Alain Deroin., Di Meco, Dinopatou, Gouffran direct, L’homme bus, lotbur, Mama, Rama & Papa Yade, Mevatlav Ekraspeck, Mik Mortsllak, Moravcik dans les prés, revlog, Tonton Danijel pour leurs contributions. Le championnat à l'envers est de Portnaouac, les mots croisés de Parkduprince, la compilation de AKK rends tes sets et les lucarnes sont de Gouffran direct et de vertigo.
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Indochine en interview : "On a pensé plusieurs fois à tout arrêter" A l'occasion de la sortie de l'album "13" d'Indochine, Pure Charts a rencontré Nicola Sirkis et Oli de Sat pour une interview. Les deux membres racontent la genèse du disque, leur lien avec leurs fans, la grosse tête, le phénomène "J'ai demandé à la lune", et évoquent même leurs adieux. Rencontre !                           L'album "13" commence par ces mots : "Noir, le ciel est tout noir". C'est l'image que vous avez de l'état du monde ? Nicola Sirkis : Non, c'est plus simple que ça, c'est un astronaute qui se barre dans l'espace où le ciel est rarement bleu... On adore le monde dans lequel on vit. Il y a tellement de possibilités, cette modernité technologique et médicale, il y a moyen d'en faire quelque chose de magnifique. On aime beaucoup moins ce qu'en font beaucoup de gens. Avant on partait en sac à dos loin, en se disant qu'on va trouver mieux ailleurs. Aujourd'hui, les distances sont raccourcies, il n'y a plus beaucoup d'endroits où on peut être très bien. Il y a des conflits un peu partout... Ça devient plus complexe. L'album est très inspiré de ce qu'il se passe dans le monde. Vous avez toujours pris une certaine température sociale sur vos morceaux durant toute votre carrière... Nicola Sirkis : Oui, la première chanson d'Indochine c'était "Dizzidence Politik". On a toujours voulu faire un groupe de rock qui fasse danser les gens avec des paroles moins crétines que ce qu'on pouvait entendre dans les clubs. Je ne dirai pas de noms ! (Sourire) Là, ça continue un peu. C'est vrai que là c'est la première fois qu'on est au coeur de l'actualité, il y a un titre qui s'appelle "Trump le monde". « On voulait faire notre meilleur album »Il a été plus compliqué à faire cet album ? Nicola Sirkis : Oui, et pour plusieurs raisons. Déjà c'est le 13ème, et 13 albums pour un artiste, et qui plus est pour un groupe de rock, c'est quand même un exploit. Et ensuite car le monde a beaucoup changé entre le moment où on l'a commencé et on l'a terminé. Des changements dans le monde, de gouvernements, des événements chaotiques et violents. Ce qui fait que c'est difficile de donner un sens à notre action artistique à un moment donné. Et se réinventer ça a été aussi compliqué ? Nicola Sirkis : Non c'était pas difficile de se réinventer car ce qu'on a voulu faire c'est que ce 13ème album soit le meilleur d'entre tous. La barre, on l'a mise haut. Et vous pensez avoir réussi ? Oli de Sat : (Il fait exprès de minauder) Vu les commentaires de la presse, oui. (Rires) Déjà, si l'album est fini, c'est qu'on en est content. Après c'est vrai que les critiques sont plutôt dithyrambiques. Donc vous avez fait le meilleur album d'Indochine ? Nicola Sirkis : Nous, on ne le dira pas ! (Rires)
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Aujourd'hui, on le voit sur les radios ou sur les plateformes, les chansons sont de plus en plus courtes. Vous débarquez avec un album qui dure 1h30, avec 15 titres de 5-6 minutes comme le premier single "La vie est belle". C'est de la provocation ? Nicola Sirkis : Même pas ! On aurait bien aimé. Au départ, on voulait vraiment faire un album de 13 titres courts. Et en fait on en a écrit 50 longs. Et on en a conservé 15. On n'y est pas arrivé... Finalement, on a fait des petits opéras, avec de grandes intros, de grandes fins. Effectivement, c'est gonflé alors que les gens ont de moins en moins de temps d'écouter, que les radios raccourcissent... Mais c'est bien d'être à l'inverse aussi. Quoi qu'il arrive, ça vous démarque ! Nicola Sirkis : Ah ça c'est sûr ! (Rires) Oli de Sat : Tout le monde nous en parle donc oui ! « Les radios font ce qu'elles veulent »Votre maison de disques n'a pas fait la grimace en découvrant cet album hors norme ? Nicola Sirkis : Non, elle a plutôt été impressionnée. Comme les médias j'ai l'impression. Elle a été impressionnée par la force de cet album. Et que ça ne rentre pas dans les codes actuels, que ça puisse vous empêcher de passer en radio, ça ne vous fait pas peur ? Nicola Sirkis : Alors, nous y voilà... Oli de Sat : Même quand on fait des versions raccourcies de 4 minutes pour les radios, ils n'en passent que 2 minutes 30. Même quand on fait l'effort... Car c'est un sacrifice quelque part. Ils font ce qu'ils veulent... Il y a beaucoup de singles potentiels sur l'album. C'est un objectif pour vous de passer en radio ? Nicola Sirkis : Quand on fait un album, on ne pense ni aux radios ni au public. On ne pense qu'à nous, on est en immersion égoiste. Même quand vous allez chercher Renaud Rebillaud, à qui on doit les plus gros tubes de Maître Gims entre autres ? Nicola Sirkis : J'entendais ma fille qui écoutait Black M et je me disais : "Il y a quand même une écriture pop là-dedans". Je me suis renseigné et il vient d'un groupe punk du 13ème arrondissement. Je l'ai rencontré, on s'est super bien entendu. Je me suis dit que ce serait bien qu'on fasse une chanson ensemble. J'avais une mélodie que j'avais écrite un matin à Singapour dans un taxi et je lui ai demandé ce qu'il pouvait en faire. Sur le papier, on peut se dire qu'on a été le chercher pour avoir un tube, mais on l'aurait sorti en 1er single sinon... Je ne sais même pas si ce sera un single d'ailleurs. Il est extrêmement fort.
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Dans "Station 13", l'un des meilleurs morceaux de l'album, vous chantez "Je me raccroche à qui ? Tous mes héros sont morts". Vous n'avez vraiment plus de héros aujourd'hui ? Nicola Sirkis : C'est une métaphore, une farce poétique. Ce qui m'a donné envie de faire de la musique c'est quand j'ai découvert David Bowie, je me suis dit : "Wow". Il se passait quelque chose, ça me parle. Aujourd'hui, je me mets à la place des jeunes... Il y a qui ? Je ne sais pas. Mais moi à mon âge, je ne me raccroche à plus personne. (Rires) « On nous disait : "Groupe de drogués, groupe de pédés" »Vous pensez être des héros pour votre public ? Nicola Sirkis : C'est pas à nous de le dire. Mais apparemment oui... Ce n'est pas une ambition ni un plan de carrière. On a cette chance-là que ce soit encore intègre et inné. Comment vous expliquez ce lien avec votre public ? Nicola Sirkis : Je ne sais pas, il faut leur demander. Je préfère ne pas me l'expliquer. Ils l'expliquent eux-mêmes en disant que ça n'explique pas et que ça se vit. "J'ai demandé à la lune" a tout fait basculer... Nicola Sirkis : Oui ! C'était un titre tellement fédérateur. Avant on était un groupe clivant, on disait : "Groupe de drogués, groupe de pédés". Un groupe de rock quoi ! Avec "J'ai demandé à la lune", les gens ont changé d'avis, et il y a eu d'autres titres aussi ensuite.
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Quand on remplit des stades et qu'on vend 100.000 places de concert en un jour, on arrive à garder les pieds sur Terre ? Nicola Sirkis : Oui car on ne réfléchit pas à tout ça. Tout de suite, on se dit : "Où est-ce qu'on va mettre la scène ?", des choses comme ça. Ce qui fait qu'on ne pète pas trop les plombs. Mais c'est une pression quand même ! Oli de Sat : Pas une pression, mais c'est un moteur supplémentaire. Une exigence. On a la chance d'avoir un public très réceptif à ce qu'on propose. On est redevable, on veut être à la hauteur de leur demande. « J'aurais pu avoir la grosse tête plus d'une fois »Vous avez eu la grosse tête à un moment donné dans votre carrière ? Nicola Sirkis : Ce qui nous a vraiment sauvé... Moi j'aurais pu l'avoir plus d'une fois... C'est qu'on est jamais entouré d'une cour. On est exigent. Parfois, ça passe pour de la grosse tête, on passe pour des emmerdeurs, mais on est juste rigoureux. Parfois, c'est l'entourage qui pète les plombs, qui en fait des tonnes et qui fait dire : "Il ne veut pas ci il ne veut pas ça". Alors que l'artiste n'en veut pas tant. Mais c'est compliqué comme système. Les gens considèrent souvent la gentillesse comme de la faiblesse. Vous évoquez les attentats du Bataclan dans "Un été français". Vous ne pouviez pas ne pas en parler ? Nicola Sirkis : Non, ce n'était pas du tout une nécessité. D'ailleurs, c'est après coup qu'on a réalisé qu'il y a ce relationnel. Je l'ai écrite en plein flou électoral en mai 2017. Il y avait des situations de second tour un peu bizarres. Je me disais : "Si ça se trouve, il y aura un gouvernement d'extrême droite", et on sait ce que ça donne. J'ai fait une farce politique. Le rapport avec les attentats n'a rien à voir. Ce titre a été compliqué à écrire car on se disait : "Quel sens on peut donner à notre action artistique après ça ?". « On n'a pas encore planifié nos adieux »Vous allez faire une grande tournée dans des stades, vous pensez parfois à ce qu'il peut se passer ? Nicola Sirkis : Non, il y a des protocoles de sécurité qui sont très établis. On n'y pense pas du tout. On a fait un concert trois semaines après au Trianon... Maintenant, on est obligé de répondre à des demandes des préfectures de police locales pour ne faire pas patienter les gens. Les foules vont être fluidifiées. On va vivre avec ça. Dans "Un été français" vous chantez "Je voudrais bien une place au soleil mais ici tout le monde a encore besoin de moi". Vous avez déjà pensé à tout arrêter ? Nicola Sirkis : Ah oui, plusieurs fois. C'est une sorte de soupape de sécurité qu'on se donne quand la pression est trop forte. On a envie de respirer un petit peu... Je pense que tout le monde se dit ça, vous, nous... Et vous savez déjà quand est-ce que vous tirerez votre révérence ? Nicola Sirkis : On vit axé sur le futur. On sait que le futur se rétrécit pour nous ! (Rires) Mais on n'a pas encore planifié nos adieux. Vous allez fêter vos 40 ans de carrière en 2021. Vous avez déjà des idées ? Oli de Sat : Oui, mais on ne vous dira rien ! (Rires) C'est un disque taillé pour la scène. Vous n'êtes jamais lassé de chanter 'L'aventurier" d'ailleurs ? Nicola Sirkis : Ah non sinon je ne continuerai pas ! Je ne m'infligerai pas au bout de 40 ans. C'est un titre intemporel et un tel monument sur scène, ça donne des moments insensés. Comme "Troisième sexe" et d'autres. Oli de Sat : Sur scène, elles sont réarrangées. Comme quoi, quand les notes sont là, un petit coup de vernis et ça fonctionne encore. Si les chansons sont bonnes au départ, ce n'est pas le temps qui les use. Vous vous voyez où en "2033" ? Toujours sur scène ? Nicola Sirkis : Ce serait bien !
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  Indochine en interview : "On a pensé plusieurs fois à tout arrêter"                                                                        
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coucoumamie-blog · 7 years
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Chicago - 3rd week-end
Mamie,
 Tu l'attendais avec impatience et bien la voilà : la suite. 
 Je précise que j'ai bien réceptionné tes emails. Ils me font sourire aussi énormément (demandes à Maman qu'elle te montre les majuscules). 
 Saturday (sometimes, l'anglais s'invite dans mes sentences mais uniquement avec parcimonie).
 Ce week-end, c'est un long weekend pour les citoyens américains. Monday est férié. Il s'agit du Memorial Day ! Wikipedia dit : "is a federal holiday in the USA for remembering the people who died while serving in the country's armed forces". Donc en gros : weekend spécial pour se remémorer toutes les personnes mortes pour le pays. Ambiance. Sur le papier, j'ai rien contre, pourquoi pas. Aucune guerre spécifique n'est visée, ils englobent le tout sans trop se prendre la tête. Pour la mise en pratique, c'est différent. J'ai assisté à la parade au sein de laquelle défilent les élèves des écoles publiques de Chicago habillés avec les uniformes des différentes forces armées du pays. Et j'ai eu un sentiment étrange, j'étais pas à l'aise avec le fait de faire défiler les jeunes (de manière hyper stricte, sans aucune incartade) de cette manière. Très 1er degré. Comme si, le but était de rappeler aux autres pays (au monde entier) que les USA savent faire la guerre et que la jeune génération est d'ores et déjà préparée à cette éventualité... je vais peut être trop loin mais c'est vraiment l'impression que j'ai pu ressentir. Bon rassure toi : ils défilaient avec des faux fusils (thank you Doux Jesus). 
 J'ai pas assisté à l'intégralité de cette étalage de force. Je me suis éclipsée chez un disquaire (un nouveau découvert près de l'école). J'aime bien l'ambiance de ce type d'endroit : l'odeur des vieux disques, le choix infini et la musique de fond (très blues). 
 On a terminé l'après midi ensoleillée (à noter ! Journée sans pluie et sans nuage !) dans un parc à observer les "native people". C'est comme ça qu'ils s'auto-appellent ici, lorsqu'ils sont américains nés sur le sol du pays. C'est étrange la première fois qu'on entend ce terme mais on s'y fait. Les professeurs nous encouragent à parler avec les "native people". Je ne suis pas opposée mais bon c'est pas non plus facile (même s'ils sont patients, ils n'ont pas nécessairement envie de bavasser pendant 30 minutes avec un étranger et son anglais approximatif... c'est pas des pigeons non plus). 
 Ce soir, on va assister à un feu d'artifice (fireworks, c'est le mot du jour). Navy pier, lieu des festivités, est un petit parc d'attraction (ou plutôt de consommation) : manèges, restaurants, bars, tacos et casino. Si t'as de l'argent à dépenser, tu y vas avec tes enfants et tu en ressors ruiné.  Capitalisation mise à part, si je devais me concentrer uniquement sur la performance des artificiers, je dirais ceci : honnête, mais légèrement décevante. Je m'attendais à un truc grandiose, à la hauteur de leur PIB. Au final, c'était juste mignon (en comparaison, celui de la fête du village de Ménestreau en Villette n'a aucun complexe à avoir). J'ai quand même applaudi à la fin, je voulais pas vexer les "native people". Après, on a terminé la soirée dans un bar de la ville. Je commence à réussir les blagues en anglais donc je suis contente ! 
 Mon accent a été élu le plus mignon / sweet de la promo ! Ok génial sauf qu'à cause de mon French accent (aussi mignon soit-il), personne ne me comprend ! Je dois tout répéter 2 fois ! J'aurai jamais pensé que le plus difficile serait la prononciation ! Exemple d'incompréhension : je rentre à pied en compagnie de Carlos (Carlitos, du fait de sa petite taille), brésilien de cœur et de résidence, on parle de ce que l'on va manger ce soir (oui on parle beaucoup de la bouffe et du temps entre nous). Je détaille mon menu et termine par un "that's all" bien placé. Là, le Brésil blogue... il me fait répéter 4/5 fois pour enfin me dire (avec un air victorieux) "aaaaaaaah I understand ! You said Oil & salt".... euh... ben non en fait...  j'ai fini par lui écrire... on a eu un fou rire toute la fin du trajet. That's all est devenue son expression préférée. 
 Enfin bref... faut que je bosse ma prononciation (parce qu'il n'y a bien qu'avec les autres français qu'elle n'apparaît pas comme un obstacle).
Audrey
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