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#la mort rouge
purecommemasolitude · 2 months
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every time i watch a french musical i think to myself "surely i will be able to understand the plot this time! surely the sequence of songs and the transitions between them and the lyrics' application to the situations will make sense THIS time"
and every time. i am wrong.
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horrorgalery · 6 months
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nipuni · 1 year
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La mort rouge 
A speedpaint video of this will be available at my Patreon on march 1st 😊
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ekman · 1 month
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Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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© da-da-sk
entassement de feuilles autour de trois fleurs rouges comme des traces de tombe sur le sol de la ville ; la mort qui prend là un air de clochard des rues, qui mendie auprès de ses proies une question sur la vie, qui réclame un peu de notre bonté
© Pierre Cressant
(mardi 8 novembre 2022)
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ereyies · 5 months
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Danse avec La Mort Rouge
hi guys it's me elaine/lainie!!!
i created a mini sketch in my english literature book and then moved onto my a4 sketchbook. i have a +4hr break between lessons at college and thought i'd provide some content.
sorry if the camera angle is a little weird, I had to stand my sketchbook up.
thank you for all the love on my other drawings <33 will hopefully go back to digital art soon if i can be bothered, might just stick with traditional a little while longer because i need the practice.
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IWTV Season 2 Sources & References (So Far)
The Ethnic Avante-Garde: Minority Cultures and World Revolution by Steven S. Lee
Paris Journal 1944-1955 by Janet Flanner (Genet)
The Vampire: A Casebook by Alan Dundes
Anne Rice’s Vampire Chronicles: An Alphabettery
Melmoth the Wanderer by Charles Maturin
The Lost Boys (1987)
Casablanca (1942)
The Third Man (1949)
Movie Posters (in chronological order by year):
Tarzan and his Mate (1934)
Avec le Sourire (1936)
Les Deux Gosses (1936)
Le Jour Se Leve (1939) about a man who commits murder as a result of a love triangle and locks himself in his apartment recounting the details as the police attempt to arrest him. Credit to @laisofhyccara
Nuit de Décembre (1940)
Mademoiselle Swing (1942) about a girl who follows a troupe of swing musicians to Paris.
Les Enfents du Paradis (1945) about a woman with many suitors including an actor and an aristocrat.
Fantomas (1946) about a sadistic criminal mastermind. This version includes a hideout in the catacombs where he traps people.
Quai des Orfevres (1947) watch here
Monsieur Vincent (1947)
Le Cafe du Cadran (1947) about a wife’s affair with a violinist.
La Kermesse Rouge (1947) film about a jealous artist who locks up his younger wife and a fire breaks out while she’s trapped.
Play Posters:
Morts Sans Sepulture by Jean-Paul Sartre (play) also published in English translations as “The Victors” or “Men Without Shadows” about resistance fighters captured by Vichy soldiers struggling not to give up information.
Mon Faust by Paul Valery (play)
Le Triumph de l'amour by Pierre de Mariveaux (play)
Season 1 here
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clarabouh · 1 month
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Je suis tombée à la verticale sur le mitigeur thermostatique de la douche, le petit interrupteur gris qu'il y a dessus s'est enfoncé directement dans mon bras droit. J'ai sangloté comme Chihiro avec des boules de larmes qui roulaient partout sur moi et qui se mélangeaient à l'eau. J'ai cru que mon bras droit était mort, ma main ne se refermait plus sur rien. Je me suis habillée j'avais très mal j'étais rouge j'étais moche, j'ai mis de l'huile de calendula, je me suis trompée évidemment, il fallait mettre de l'huile d'arnica. Je n'ai pas pu tenir mon programme habituellement drôle après coup parce que ça n'allait pas avec mon chagrin et j'ai moyennement bien mangé. Engourdi tout le chemin jusqu'à ma main. C'était un gros chagrin d'enfant, j'avais sept ans huit ans neuf ans à nouveau, peut-être moins. Peut-être que j'avais quelques mois de vie. Un nourrisson assommé qu'il faut consoler bien vite. Je suis devenue ma propre maman et mon propre bébé. Et alors avec ce gros chagrin autorisé il y a tous les petits chagrins de cette semaine qui ont coulé aussi, c'était la grande ouverture, la fête de toutes les eaux réunies, de la plus petite à la plus grande. Et petit à petit mon bras a retrouvé ses sensations de branche reliée à l'arbre.
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crazy-so-na-sega · 4 months
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triumphus stercoris
L'ultima trovata pare essere quella di pagare gli agricoltori affinché non coltivino i campi per rallentare il «cambiamento climatico». E in effetti i campi morti non riscaldano l'atmosfera, né i morti di fame esalano anidride. Evviva la morte!
Sarebbe, se non proprio bello, interessante vivere i tempi interessanti di cui parla una maledizione cinese. Ma non tempi volgari e scureggioni in cui anche la tragedia è scritta coi piedi. Sarebbe almeno appassionante seguire il fil rouge degli inganni, scoprire la carne marcia sotto la crosta di zucchero e l'inferno in fondo alle vie illuminate dalle insegne del bene comune. E invece no, non c'è nulla da svelare. Il prestigiatore rinuncia a ogni destrezza e mostra il mazzo truccato a un pubblico distratto e stordito, le signorine salutano prima di infilarsi nelle loro scatole, certe che subito dopo le si crederà una sola persona segata in due pezzi. Ciò che si era detto all'orecchio nelle stanze più interne, cioè nei cessi, lo si annunzia sui tetti. Ecco il tempo della confessio, della defecatio pubblica.
Nel collodiano «campo dei miracoli» Pinocchio credeva che dagli zecchini sepolti sarebbero sorte foreste di soldi. Oggi non abbiamo neanche più gli zecchini, ma i glifi che l'usuraio traccia su un foglio. Epperò il gatto e la volpe non sono più due improvvisati imbroglioni: adesso gli si crede davvero, che da quei luridi glifi sgorghi la vita e la «salvezza del pianeta». Che il loro sortilegio semiotico possa davvero riprodursi e perciò reclamare l'olocausto di ciò che ci nutre.
Non servono dunque più le alchimie dei piani cartesiani, inutile l'abracadabra dei numeri, obsoleti gli incanti dei ragionieri in TV. I tempi sono compiuti: il soldo è sostituto non più ideale ma materiale della vita. La merda del demonio finisce nel piatto e il suo cadavere che grava sulle spalle dei vivi rimpiazza la vita gratuita della terra, del sole che sorge sui cattivi e sui buoni e della pioggia che cade sugli ingiusti e sui giusti. Lo sterco sfratta il pane e il vino.
Difficile essere più chiari di così. 
-Il Pedante
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alexar60 · 8 months
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Repartir à zéro
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Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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tournevole · 4 days
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Si les poètes étaient moins bêtes
Si les poètes étaient moins bêtes
Et s'ils étaient moins paresseux
Ils rendraient tout le monde heureux
Pour pouvoir s'occuper en paix
De leurs souffrances littéraires
Ils construiraient des maisons jaunes
Avec des grands jardins devant
Et des arbres pleins de zoizeaux
De mirliflûtes et de lizeaux
Des mésongres et des feuvertes
Des plumuches, des picassiettes
Et des petits corbeaux tout rouges
Qui diraient la bonne aventure
Il y aurait de grands jets d'eau
Avec des lumières dedans
Il y aurait deux cents poissons
Depuis le croûsque au ramusson
De la libelle au pépamule
De l'orphie au rara curule
Et de l'avoile au canisson
Il y aurait de l'air tout neuf
Parfumé de l'odeur des feuilles
On mangerait quand on voudrait
Et l'on travaillerait sans hâte
A construire des escaliers
De formes encor jamais vues
Avec des bois veinés de mauve
Lisses comme elle sous les doigts
Mais les poètes sont très bêtes
Ils écrivent pour commencer
Au lieu de s'mettre à travailler
Et ça leur donne des remords
Qu'ils conservent jusqu'à la mort
Ravis d'avoir tellement souffert
On leur donne des grands discours
Et on les oublie en un jour
Mais s'ils étaient moins paresseux
On ne les oublierait qu'en deux.
Boris Vian (1920-1959), recueil : « Je voudrais pas crever », éd. Jean-Jacques Pauvert, 1962.
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chic-a-gigot · 6 months
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La Mode nationale, no. 44, 4 novembre 1905, Paris. 1. — Corsage de dîner pour jeune femme ou jeune fille. 2. — Tailleur pour jeune femme. 3. — Robe de réunion pour jeune femme ou jeune fille. 4. — Manteau nouveau pour jeune femme. Bibliothèque nationale de France
No. 1. — Corsage de dîner pour jeune femme ou jeune fille; louisine crème à pois bleus ou rouges. Grand empiècement de guipure autour duquel le corsage est froncé avec une tête que fixe un entre-deux de guipure (voir le dos). Haute ceinture de velours de la couleur des pois, drapée en pointe et agrémentée d'un joli nœud. Manche courte bouffante, serrée par un brassard; deux volants de guipure tombent sur une sous-manche froncée avec petit volant remontant.
No. 1. — Dinner corsage for young woman or girl; cream louisine with blue or red polka dots. Large guipure yoke around which the bodice is gathered with a head fixed by a guipure insert (see the back). High velvet belt the color of polka dots, draped in a point and decorated with a pretty bow. Short puff sleeve, tightened by a cuff; two guipure ruffles fall on a gathered undersleeve with a small rising ruffle.
Matériaux: 4m,50 de louisine.
No. 2. — Tailleur pour jeune femme; drap feuille morte ou grisaille mélangé. Jupe à plis piqués, groupés deux par deux. Jaquette assez longue à basque plissée et rapportée (voir le dos). Le corsage répète les plis et s'orne d'un col tailleur qui laisse voir le plastron brodé. Manche tailleur.
No. 2. — Suit for young women; dead leaf or mixed grisaille cloth. Skirt with quilted pleats, grouped two by two. Fairly long dust jacket with pleated and attached peplum (see the back). The bodice repeats the pleats and is adorned with a tailored collar which reveals the embroidered bib. Tailored sleeve.
Matériaux: 8 mètres de drap.
No. 3. — Robe de réunion pour jeune femme ou jeune fill, lainage bleu. Jupe bordée d'un haut volant plissé surmonté d'un entre-deux de drap blanc brodé en bleu foncé et encadré de biais de velours du même bleu ou de nuance grenat. Corsage joliment froncé et blousant sur une ceinture de velours du ton choisi (voir le dos). L'encolure est bordée de la même garniture qui se trouve sur la jupe, guimpe de guipure. Manche à deux ballons et petit volant sur une sous-manche de guipure.
No. 3. — Social dress for young woman or girl, blue wool. Skirt edged with a pleated ruffle top topped with a spacer of white cloth embroidered in dark blue and framed with velvet bias of the same blue or garnet shade. Prettily gathered and blousy bodice on a velvet belt of the chosen tone (see the back). The neckline is edged with the same trimming that is on the skirt, guipure guimpe. Sleeve with two balloons and small ruffle on a guipure undersleeve.
Matériaux: 8 mètres de voile; 2 mètres de velours.
Chapeau de feutre gris clair bordé de velours rouge et ombragé de plumes grises.
No. 4. — Manteau nouveau pour jeune femme; drap gris perle; genre Empire; haut de vêtement plat, quadrillé de velours gris fer ou noir et encadré d'un biais assez large (voir le dos); col châle en velours ou en fourrure, le bas du vêtement est à plis libres, et deux rangs de piqûres suivent tous les contours. Manche bouffante dans un long poignet évasé.
No. 4. — New coat for young woman; pearl gray sheet; genre Empire; top of flat garment, squared with iron gray or black velvet and framed with a fairly wide bias (see the back); shawl collar in velvet or fur, the bottom of the garment has free pleats, and two rows of stitching follow all the contours. Puff sleeve in a long flared cuff.
Matériaux: 4 mètres de drap, 1 mètre de velours.
Chapeau de feutre blanc, à jarretière de velours souci et petite crête pareille. Plume blanche sur les cheveux.
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sakrogoat · 2 years
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Jakub Schikaneder - La Mort Rouge
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icariebzh · 2 months
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photo source: Toile
"Ma tête roule de lisière en lisière entre les tranchées comme une boule d’herbes sèches comme une balle mes bras arrachés feront des violettes au printemps mes jambes seront emportées par les chiens et les chats mon sang peindra le monde d’un rouge nouveau Pantone sang humain mes os s’enfonceront dans la terre formeront une carcasse ma mitraillette trouée rouillera la pauvre mes affaires de rechange et mon équipement iront aux nouvelles recrues vivement le printemps pour qu’enfin je repousse en violette.   " 
le dernier poème de Maksym Kryvtsov mort sur le front
Traduit de l’ukrainien par Nastasia Dahuron
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gavroche-le-moineau · 6 months
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La mort de Gavroche / Gavroche’s death
Oh it's here, the chapter that breaks my heart to pieces every time. If you haven't heard it before I highly encourage listening to the Original French Concept Album version of Gavroche's death. In my opinion, it is by far the saddest and most impactful version. Below you'll find my translation of the lyrics with annotations. The PDF can be found here: La Mort de Gavroche translation
youtube
Gavroche Cette fois, Javert, t’arrêteras plus personne La mort t’a coffré à perpétuité J’espère qu’là-haut, on s’ra pas dans l’même cachot Sur terre déjà, on n’était pas du même combat¹
Gavroche This time, Javert, you’ll no longer be arresting anyone Death has locked you up for good I hope up there, we won’t be in the same dungeon On earth already, we weren’t in the same fight¹
NOTES 1. “du même combat” literally means “of the same fight” but I believe this is using “même combat!” which is an expression of solidarity meaning “we’re on the same side.” I kept the translation in the lyrics more literal since “to be in the same fight” in English can also convey the idea of solidarity.
Courfeyrac Sacré Gavroche, t’as toujours l’mot pour rire² C’est pas la parlotte³ qui te f’ra guérir Marius Ah les salauds, ils ont tiré sur un enfant Ils ont, sans savoir, abattu le printemps Quel dieu cruel s’abreuve du sang des innocents Et combien faudra-t-il pleurer d’combattants?
Courfeyrac Blasted Gavroche, you always have something funny to say² It’s not the gift of the gab³ that will heal you Marius Ah the bastards, they’ve shot at a kid They have, without knowing, shot down spring What cruel god drinks the blood of innocents And how many fighters will we have to cry over?
NOTES 2. “avoir le mot pour rire” is an expression that literally means “always have the word for laughing / a laugh” and is translated as “to make jokes, be funny.”
3. “la parlotte” means “chitchat, chatter, chinwag, talking shop, etc.” I decided to translate it as “the gift of the gab” because that felt like a more appropriate term given the previous line which implies that Gavroche is good at always making jokes.
Gavroche Notre drapeau était par terre Rouge de honte et bleu sali Moi, j’ai bondi blanc⁴ de colère “Allons, enfants de la patrie”⁵
Gavroche Our flag was on the ground Red with shame and dirtied blue Me, I leapt up, white⁴ with anger “Allons, enfants de la patrie”⁵
NOTES 4. “Rouge de honte … blanc de colère” This sequence uses expressions that incorporate the colors of the French flag (blue, white, red). “Rouge de honte” means “red with shame,” as in “blushing with shame” or a “flush of shame” but can also simply be translated as “ashamed.” I haven’t been able to figure out if “bleu sali” is an expression or is simply referring to the dirtied blue of the flag on the ground. “Blanc de colère” is, as in English, “white with anger.”
5. “Allons, enfants de la patrie!” is a reference to the first line of the Marseillaise, the national anthem of France. It means “Let’s go, children of the fatherland/motherland!”
Un mec m’a vu, qui m’a crié : “Qui vive!”⁶ J’ai dit : "Révolution française" Ça lui a pas plu ma franchise M’a mis un pruneau⁷ dans la fraise⁸ C’est comme ça, on gagne pas à chaque fois
A guy saw me, shouted at me “Who lives?”⁶ I said : “The French revolution” That didn’t please him, my frankness, Put a slug⁷ in my face⁸ It’s like that, you don’t win every time
NOTES 6. “Qui vive!” is an expression that literally means “who lives?” but is translated as “who goes there?” Just like the English expression, it has same the context of someone on watch or in a military environment asking an unknown person to identify themselves. However, I chose to keep the literal translation in the lyrics because it ties the pun in the response together. The response is “Révolution française (the French Revolution),” because a common refrain is “Vive la revolution française!” literally, “Live the French revolution!”
7. “pruneau” is argot (slang). The word “pruneau” means “prune” but it was used as slang for a bullet.
8. “fraise” is another argot word. This time the word for “strawberry” means “face / mug.”
Donnez, donnez⁹, ma casquette aux copains C’est tout c’que j’ai et j’en n’ai plus besoin Je suis tombé par terre, C’est la faute à Voltaire¹⁰ Le nez dans le ruisseau, C’est la faute à...
Give, give⁹, my cap to my friends It’s all I have, and I don’t need it anymore I fell to the ground It’s the fault of Voltaire¹⁰ Nose in the gutter, It’s the fault of…
NOTES 9. “Donnez, donnez” is a callback to the refrain used in Gavroche’s introductory song on the Original Concept Album (the equivalent of Look Down).
10. “C’est la faute à Voltaire” – I would have preferred to translate these lines as “It’s Voltaire’s/Rousseau’s fault” but I kept the French wording of “It’s the fault of Voltaire/Rousseau” so that the final line cuts off in the same manner.
As usual, corrections and commentaries are welcome!
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L’acteur Matthew Perry, connu pour avoir incarné l’emblématique Chandler Bing dans la série à succès "Friends", a été retrouvé mort à l’âge de 54 ans.
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noyé dans son jacuzzi à son domicile de Los Angeles. August 19, 1969 🖤🖤🖤 October 28, 2023
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L'appartement de Friends à New York, vous le trouverez à l’angle de Grove Street et Bedford Street, dans le quartier de West Village. Elle est en fait tournée en studio et en public à Los Angeles dans les studios de la Warner. Vous le reconnaîtrez immédiatement puisque la façade n’a absolument pas changé depuis la fin du tournage de la série. Pour la petite anecdote, sachez qu’il se cache derrière la devanture rouge du rez-de-chaussée, un petit restaurant italien The Little Owl qui propose une carte très accessible au moment du lunch ou du brunch plus cher le soir
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⚠️Comme beaucoup d’autres célébrités décédées avant l’âge ces dernières années, Matthew Perry avait juré de dénoncer un réseau pédophile d’élite au cœur de l’industrie du divertissement hollywoodien 1 novembre 2023.🚫⚠️ non vérifié
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