Tumgik
#la nuit des forains
mailamoon · 4 months
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Fanarts : you can find all the fanarts I did with the #my art on my Tumblr. Enjoy!
Fanfictions :
English
In this post I will put all the links to my fanfictions.
Some of them are for a +18 audience.
For now I write only on One Piece and my fanfictions are mainly focused on Sanji and Zoro.
Zosan or Sanzo (I warn you, if you can't stand a top Sanji there are few of my work you will dislike !).
My texts are mainly in french ( I know that some people don't let that kind of things hold them back to read it anyway with the help of an online traductor).
You can find one fanfic in english under the cut, "don't be so shy", an hot Zosan smutty text.
Français
Dans ce post je vais rassembler tous les liens de mes fanfictions.
Certaines ne sont pas pour les mineurs.
Pour l'instant je n'écris que sur One Piece et mes fanfictions sont centrées principalement sur Sanji et Zoro.
C'est du Zosan ou Sanzo (je préfère prévenir les personnes qui ne supportent pas un top Sanji, certains de mes textes risquent de heurter leur sensibilité !)
Voodoo People
Rating : mature
Registre : humour/suggestif
Pairing : Sanzo (top Sanji - suggéré)
Chapitres : 5 (finished)
Langage : français
Words : 17 338
The Straw Hat crew came to a desert Island. At least, it seems desert... But after an hike in the jungle, Luffy, Nami, Robin and Sanji began to act strangely.
L'équipage arrive sur une île qui paraît déserte. Mais après une virée dans la jungle, Luffy, Nami, Robin et Sanji commencent à se comporter bizarrement.
Don't be so shy
Rating : Explicit (+18)
Registre : smut/passion/love
Pairing : Zosan (top Zoro)
Chapitre : 1 (one shot)
Langage : français
Words : 6 679
Sur une île hivernale Zoro se perd dans la montagne. Sanji le retrouve mais une avalanche les oblige à passer la nuit dans un refuge. Près du feu la température augmente rapidement entre les deux hommes.
Don't be so shy (english)
Rating : Explicit (+18)
Registre : smut/passion/love
Pairing : Zosan (top Zoro)
Chapitre : 1 (one shot)
Langage : français
Words : 6 530
"Zoro beheld the cook above him. He was now straddling Zoro, shirt open and revealing his slim and beautifully muscular chest. With his chin held high and his eyes harboring a firestorm, it was a sight the swordsman would never forget."
On a winter Island, Zoro gets lost in the mountains. When Sanji goes to find him, an avalanche traps them in a mountain refuge.
Near the fire, the temperature increases quickly between the two men.
Vague à l'âme
Rating : teen and up
Registre : angst/fluff
Chapitre : 1 (one shot)
Langage : français
Words : 4 111
After WCI and Wano, the crew make an halt on an Island where a fun fair takes place. But Sanji feels overhelmed by everything happened to him lately. He went away and get drunk. Zoro find him.
Après WCI et Wano, l'équipage fait une halte sur une île où se tient une fête foraine. Mais Sanji se sent accablé par tout ce qui lui est arrivé dernièrement. Il s'éloigne des autres et se saoule. Il est retrouvé par Zoro.
Umami
Rating : Explicit (+18)
Registre : smut/passion/love
Pairing : Sanzo (top Sanji)
Chapitre : 1 (one shot)
Langage : français
Words : 7 294
Umami is the name of the fifth flavor, the one that makes everything so delicious.
A quiet night on the Sunny, Zoro can't sleep. He decides to take some booze in the kitchen. But Snaji can't sleep either. He is franticaly cooking sweet things to avoid the dark of the night. While watching him, a new appetite rise in Zoro's body, and fortunately for him, Sanji is ready to feed him.
Umami est le nom de la cinquième saveur qui rend tout délicieux.
Une nuit tranquille sur le Sunny, Zoro n'arrive pas à trouver le sommeil. Il décide d'aller chercher quelque chose à boire dans la cuisine. Mais Sanji non plus n'arrive pas à dormir. Il cuisine frénétiquement des desserts pour occuper les heures sombres de la nuit. En le regardant, Zoro sent un nouvel appétit monter en lui. Heureusement pour lui, Sanji est prêt à le satisfaire.
Making Christmas
Rating : teen and up
Registre : fluff/love/humour
Pairing : Zoro x Sanji + minor Nami x Vivi
Chapitre : 1/2
Langage : français
Words : 4 971
On a winter Island, the crew help a woman to prepare Christmas after a storm cut her and her girlfriend from the village at the other side of the mountain. Broken ribs forced Zoro to stay near his lover, Sanji.
(an english version is here on Tumblr -link below-. I need to work a little more on the traduction before releasing a neat english version on AO3)
Sur une île hivernale l'équipage aide une femme à préparer Noël après qu'une tempête l'ait coupé elle et sa petite amie du village de l'autre côté de la montagne. Des côtes cassées obligent Zoro à rester près de son amoureux, Sanji.
Bulles de pensées
Rating : General audience
Registre : hurt/comfort, fluff, love
Pairing : Zoro x Sanji
Chapitre : 1 (one shot)
Langage : français
Words : 3 038
Parfois, pendant cette course effrénée au One Piece, les émotions de Zoro deviennent trop intenses. Le destin qu'il a choisit le mène sur un chemin impitoyable, exigeant de lui qu'il soit infaillible.
Alors quand Sanji est blessé dans une bataille, la culpabilité envahit Zoro, amenant avec elle tout un tas de sentiments qu'il a du mal à définir.
Sanji le rejoint dans la salle de bain pour tenter d'apaiser les émotions qui assombrissent son compagnon d'équipage.
Battu par la tempête
Rating : explicit/violence/rape
Registre : violence, angst, smut
Pairing : Zoro x Sanji
Chapitre : 4/5
Langage : français
Words : 8 407
Le sexe dans ces conditions avait une saveur particulière. Avant que l’excitation du combat ne retombe et que le corps se rappelle de l’effort, de la fatigue et des blessures. Quand leurs peaux étaient encore brûlantes et que leurs membres fourmillaient encore de l’excitation du corps à corps.
Zoro et Sanji ont l'habitude de baiser ensemble à chaque fois qu'ils le peuvent après un combat.
Alors qu'ils sont engagés dans un furieux corps à corps, Sanji sent quelque chose changer en lui.
La science de Germa s'active au plus mauvais moment possible.
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alexar60 · 9 months
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Le cheval doré
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Nous n’étions pas destinés à nous rencontrer
Mais tu te lassais de ces pathétiques soirées.
Et comme je m’ennuyais aussi
De ces futilités, je t’ai suivie.
Tu voulais voir une fête foraine
Pour oublier les soirées mondaines.
Nous sommes montés sur un carrousel.
Je t’ai soudain trouvé belle,
Élégamment assise en amazone
Sur un cheval de bois peint en jaune.
L’escapade nous amena à Chantilly.
Car tu voulais voir des chevaux à tout prix.
Mais l’hippodrome étant fermé, fatigués,
Nous sommes entrés dans l’auberge du cheval doré.
Pendant que tu fumais une cigarette,
Je repensais à notre nuit de fête
Et à toi, assise en amazone
Sur ce vieux cheval de bois jaune.
Nos regards ont partagé un sourire
Puis, tu as glissé ta bretelle dans un soupir.
Alors dans la chambre, nous sommes rentrés
Parce que nous étions destinés
A dormir jusqu’au lendemain, enlacés
Dans l’auberge du cheval doré.
Alex@r60 – août 2023
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Les mots entre parenthèses sont les titres des œuvres de Jacques Prévert.
Venez donc découvrir la piste et ses artistes.
Le spectacle est offert, même les ''Cancres'' sont acceptés, surtout eux ! Je me présente, ''Barbara'', c’est moi qui détiens les ''Clés de la ville''
et sous ce chapiteau, je fais '' La pluie et le beau temps'' alors prenez place sur les strapontins et écoutez donc ma complainte.
Ce soir ''Les enfants de la bohème'' sont parmi nous, Il est hors de question de voir que '' Le désespoir est assis sur un banc''.
Il vont faire jongler vos soucis et les envoyez aux cieux, rejoindre les ''Pages d’écritures'' qu’ils ne feront jamais. A gauche, vous pourrez apercevoir,'' Fatras'', ''Ma petite lionne'', qui nous reviens de son ''Voyage en perse''. Elle à connu "Le temps des noyaux", mais aujourd’hui, c’est'' Le temps des festins'' car ici ''Les animaux ont aucun soucis''.
Puis à coté de Monsieur Loyal, ''Les mystères de la chambre noire'',qui le feront disparaître peut-être a jamais. Prenez place a ces cotes, si vous l’osez! '
'Les visiteurs du soir'' seront ''Les enfants du paradis'', ils nous feront les ombres chinoises des temps modernes, puis, certaines ''Choses et autres''aprés, ils repartiront pour un autre spectacle.Si cela vous intéresse, ils seront ''Quais des brumes''.
Vers minuit, sous le soleil de nuit, ''Les feuilles mortes'' disparaîtrons dans une piste aux ''Sables mouvants''. Spectacle unique au monde qui ne s’apprend pas '' L’école des beaux arts'' ! Pour les amoureux, nous les emmènerons '' Rue de la seine'', nous leurs présenterons'' Les temps modernes'', Nous vous assurons que ''L’affaire et déjà dans le sac''.
Monsieur Merlin l’enchanteur se fera un plaisir de vous faire disparaître dans cet autre temps. Ici il n’y a pas de '' Désespoir ni tristesse à notre fête foraine, venez et un jour, '' L'orgue de barbarie'' vous fera écouter les bruits de la nuit, il vous emportera vers le ''Ciel bleu de méthylène''. Vous pouvez voyager partout.
Garder votre imaginaire le plus longtemps possible, alors, entre ''Noces et banquets'', nous ferons la transhumance du bonheur,
 Avec ''Monsieur Prévert'', je vous offres SES mots.
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monoclegraphic · 1 year
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WHAT LIES AHEAD, version 19
TAILLE :  1600x800px TITRE : What Lies Ahead DESIGN : jour/nuit THÈME : Fête foraine 
Le brouillard monte au-dessus des berges du Mississippi pour englober dans son voile opaque toute la Nouvelle Orléans. Les ombres s’étirent, déforment les pavés des quartiers historiques, comblés et ravagés par les années. Derrière la brume se cachent mystères et enchantements, spectres et mirages, qui appellent à l’aventure et vous tirent dans les ombres. Quel que soit le quartier où vous vous trouvez, les secrets brûlent les langues et les légendes s’écoulent avec l’âge. Personne n’est à l’abri des rumeurs qui perlent çà et là, que vous croyiez à ces histoires de fantômes ou non, ici il vous faudra vous rendre à l’évidence : c’est toute une ville qui est construite de mythes.
N’hésitez pas à découvrir l’étendu du forum accordé par les soins de @jtiktok ♥ https://whatliesahead.forumactif.com/
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iamjustsonow · 2 years
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Ce qu'il reste des lieux
Jour 6
#30jourspourécrire
Je pourrais dessiner de mémoire la maison de mère-grand et son jardin, le poulailler et le potager. Le poèle, la poupée, immense, de fête foraine assise sur le lit, les fleurs du poirier dans les bouteilles en verre, le clou pour accrocher les lapins, le buisson de groseilles à maquereaux, la lessiveuse où on prenait le bain au soleil, les couleurs des fleurs. Celle de grand-mère aussi, le verger, le tonneau à chou, la chambre mystère, le grenier caverne d'Ali Baba, les photos figées portraits des aïeux sur les murs, la cuisine et la chaise où debout je l'aidais à faire les tartes, les floucs, les boulettes de riz. Les parfums de cancoillotte, de prune, de spaetzles, de saucisses et de jambons qui sèchent dans la cave.
La colline de mon enfance, défi à vélo pour mes petites jambes, ma mère disparaissait quand j'arrivais en haut, cachée par les hautes herbes. Frayeur d'un instant de ne pas la retrouver au virage suivant, toute petite dans sa robe à fleurs, la main en visière pour mieux me suivre.
La plage du Touquet, les embruns, l'immensité, la froideur de l'eau, les algues, la vitesse de mon char à voile, le ciel qui se confond avec la mer, mon épuisette et mon panier à crabes. Le bar de Stella plage, le picon bière et le mini golf. Ce bleu délavé dans les dunes. Et l'acreté grasse des barraques à frites.
New York et le vertige, le bruit des rues, des gens, la musique qui dégueule des énormes postes sur les épaules, les lumières partout, le spectacle à Broadway, les taxis jaunes, les street food mustard and ketchup, la foule bigarrée et pressée, ce ciel qu'on cherche en se tordant le cou, les ascenseurs qui n'en finissent pas de monter, les policiers à cheval. La démesure.
La costa Brava, les churros, le pan con tomato, le sable brûlant de l'après-midi et la mer d'huile au petit matin. La course de catamaran, le sel sur ma peau brunie, le sexe dans les criques. Les nuits fauves, le rhum coca, le petit village dans la montagne et le bain de minuit.
Granville et la chambre blanche. Le port, la vieille ville, le marché. La plage et le casino de Saint pair sur mer. Le silence et le vent d'octobre, la chaleur douce du mois d'avril. La solitude, le secret et le désir.
Nantes, l'île aux machines. Un éléphant géant de métal qui marche et crache de l'eau. Des spritz et un anniversaire, un parc, des sculptures, une manifestation, des rires, des merveilleux et du champagne. Des graffitis, des maisons colorées, des succulentes.
Il y en a tant des lieux.
Ce qu'il reste des lieux, c'est la vie.
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jacquesdor-poesie · 2 years
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Un jour la mer deviendra poussière et le ciel se fera cendre. Tout est danse et disparition finalement, et le décor sera emporté dans toutes ses dimensions. Les hommes, frais bourgeons après le dégel ou la dépression, redeviendront le centre, la course, le baiser, le canari ou l'illusion qu'ils n'étaient plus. Plus aucun décor ne les portera à jouer un rôle, à se croire caméléon doté d'un besogneux destin. Ils tenteront alors, les hommes, de croire, c'est-à-dire d'imaginer l'au-delà du ciel et de la mer envolés. Où sont-ils à présent, dans quelle dimension font-ils repousser leurs limites ? Quel manège forain fut leur piste d'envol à la tombée de la nuit, quelle tempête dans nos fragiles cœurs d'artichaut les obligea à cet exil ? En quoi, en qui, se reformeront-ils un jour ? En aveux, en carosse, en désert, en rêve éveillé ? On veut toujours le mieux mais on ne sait pas le nommer. Gravés sous les cailloux il y a les mots, des milliers et milliers de cailloux pour des milliers et milliers de mots. Il suffirait pour les apprendre tous de les porter à sa bouche. Les enfants font ça sur la plage, ils goûtent les cailloux pour accéder à la saveur vraie du langage. De la cendre et de la poussière, matériaux de base, dites-vous, pour reconstruire un empire, celui du vivant ? Si souvent durant nos existences, il fut question de repartir de si peu, de rien, de nulle part, d'un abandon, d'un effacement. Et pour ça semer encore un peu d'amour quand c'était possible ; avant que les musiciens ne cessent de jouer et rangent leur instrument. Ce petit clic sur l'étui du violon ou de la clarinette, c'était le signal, oui c'était pour pour ça, éteindre d'un coup la place et ses guirlandes d'ampoules suspendues... Tout est danse et disparition, finalement.
jacques dor
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:: qui donc sur notre peau encore tiède aura la tendresse le souci de nous dire : pense à mourir, ne te laisse pas distraire par les lueurs foraines de la vie • écoute le temps dur se dépouiller de nous /et nos oublis pourrir dans la nuit sans merci • oh le plus grand péril :: oublier de mourir,
"Sous d'autres formes nous reviendrons", Claro, Seuil, 2022
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ninorobreaugodard · 6 months
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Y’a des gens ils ont dit même Macron il fait pas ça mddrrrrr
Pr contextualiser: dans la nuit de hier à aujourd’hui, du 28 au 29 octobre 2023, le « combat de l’année » avait lieu en Arabie saoudite. D’un côté Tyson Fury, champion du monde de boxe anglaise poids lourd en titre, un FORAIN. De l’autre côté, my personal favorite; Francis « tape les gens pour vivre » Ngannou, qui représente alors le Cameroun, lui tout droit sorti de la MMA, discipline pour laquelle il a été titré champion du monde aussi.
Et faut savoir qu’enft Tyson Fury, il s’en bat les couilles du combat, il le prépare à peine, il vient pour les billets et il repart le sac plein, alors sûr de gagner.
Ngannou lui, avec humilité, respect et une discipline de fer, prépare le combat et s’apprête à envoyer une patate de 500kg ds la tête du forain.
Le combat a lieu, Tyson se fait knock-down au 3eme round, il boxe à l’envers le frero, il debox mdmdlrlr bon.
Le combat fait 10 rounds, et Tyson est désigné vainqueur aux points
Pr tout les gens qui s’intéressent un minimum au sport, c’est une DINGUERIE que ngannou soit pas désigné vainqueur. Pr certains c’est du vol, pour d’autres « même Macron il fait pas ça » hahaha. Mais pour moi, c’est un affrontement arrangé: Tyson et la boxe anglaise en générale auraient été souillés si Ngannou bousillait le champion du monde comme ça. Alors Ngannou est champion du peuple, Fury garde son honneur, les deux ont le Big bag rempli de sous je pense, et puis voilà tt lmonde est content
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Stéphanie Kalfon - Un jour,
Un roman terrifiant !
Ma fille a disparu dans la nuit de mon cerveau Prix Folies d’encre 2023 Avec ce roman au titre à rallonges, Un jour, ma fille a disparu dans la nuit de mon cerveau, Stéphanie Kalfon décrit les méandres du ressenti d’une mère qui tombe dans une incertitude envahissante jusqu’à se perdre complétement, seule contre tous. Une enfant se perd dans une fête foraine le jour de son anniversaire.…
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gabrielle1953 · 9 months
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Je suis née dans les années '60 à Renaix où j'ai grandi   avec tous mes copains et mes copines. On traitait tout le monde comme la famille. On allait jouer dehors, on était toujours content et on mangeait ce que notre maman se donnait la peine de cuisiner.
On goûtait avec une tranche de pain, du beurre, de la confiture, du miel ... et on partageait nos gâteaux et nos bonbons quand nous en avions. Ça nous coûtait 1 franc (0.02 eu).
Quand on avait fini de goûter, on faisait nos devoirs et ensuite on allait jouer.
On pouvait rester toute une journée à la fête foraine avec des gens formidables avec 20 francs (0.50 eu) et parfois moins ......
On jouait à longueur de temps au foot, aux voitures, aux billes, à l'élastique, à 1 2 3, à cache-cache, aux balles au prisonnier, on grimpait aux arbres etc. ...
On faisait un mont avec les feuilles de l’automne pour sauter dedans, sans penser aux microbes. On pouvait faire un tour du quartier sans inquiétude. On ramassait des petits fruits, on aidait à la maison, on se baladait à vélo sur le trottoir sans casque ni protège-genoux mais avec un morceau de carton coincé dans la roue pour faire un bruit de moto. On faisait du patin à roulettes et ce n’était pas facile.
Pour appeler nos copains et nos copines pour jouer, on allait devant chez eux et on criait leurs prénoms bien fort ou on sonnait à la porte.
Le soir après notre bain, on mettait notre pyjama et nos pantoufles et au plus tard à 20h30 on était au lit et sans discuter. On était content si on avait réussi à grappiller jusqu'au moment de la météo parce que c'est tout ce qui comptait pour nous, savoir si on pourrait jouer dehors demain. Pas de réseaux sociaux, et on n'aurait pas su quoi en faire puisqu'on avait des copains.
On n'avait peur de rien, et nos aînés n'avaient pas à s'inquiéter pour nous. Tout le monde connaissait les enfants des autres et pouvait lui dire : "Attends que je voie tes parents si tu n'es pas sage !", personne ne se faisait la gueule pour ça parce qu'on pouvait compter les uns sur les autres.
On nous a appris le "RESPECT" des autres. Étant enfant, tu n'avais pas à interrompre un adulte qui parlait !
Ce n'est pas avec des armes que nous réglions une altercation, une dispute.
À la tombée de la nuit, on savait qu'il était temps de rentrer à la maison.
On aimait aller à l’école parce qu'on nous avait appris à respecter les enseignants et c'était un plaisir de voir chaque jour nos copains et nos copines de classe.
On fermait nos bouches face à nos aînés parce qu'on savait que si on leur manquait de respect, on avait juste ce qu'on méritait … La pire des punitions était : "tu n'iras pas jouer dehors.
On devrait plus souvent repenser à tous ces moments heureux, parce qu'on est en train de se perdre dans une société où il n'y a plus de respect, ni autorité, ni compassion, ni bienveillance pour les autres. Le bon sens se perd également, de même que la notion du bien ou du mal.
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patern29 · 11 months
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Comment bien réussir son mouillage?
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Partir en croisière, c'est aller à la découverte de belles baies, de petites criques et jeter l'ancre. Pour une nuit ou une escale plus longue, immobiliser son bateau et réussir son mouillage passe par une bonne technique et un bon équipement. Voici quelques conseils pour réussir son mouillage. Mouiller son voilier, dans une crique abritée des vents, est un moment qui sera toujours magique. Qui parmi nous, n'a pas dans la tête, des souvenirs d'escales inoubliables à Houat ou aux Glénan. Vous êtes parfois seul au monde, en avant ou après saison, par exemple. Mais pour passer une bonne nuit, il faut s'assurer que l’ancre va bien tenir au fond. Réussir son mouillage, c’est donc conserver cette magie pendant toute l’escale... Au delà de la magie, un bon mouillage forain est un gage de sécurité pour votre bateau, et l'équipage. Nous allons donc voir ensemble quelles sont les bonnes pratiques pour réussir son mouillage, entre le choix de l'ancre, la longueur de chaine et les différentes techniques de mouillage. Pour rappel, certains plans d'eau sont équipés de coffres, et il est interdit de jeter l'ancre, afin de protéger la faune et la flore marine. Vous arrivez enfin, après plusieurs heures de navigation, à votre destination. Cette baie bien protégée des vents, et à l'abri des courants, va vous permettre de passer la journée ou la nuit, à l'abri. Vous jetez l’ancre rapidement, pliez les voiles et profitez du moment pour aller à terre, sans vous soucier de votre mouillage. Mais voilà, à votre retour, la bateau n'est plus au même endroit... A l’inverse, vous êtes stressé, savez que vous allez passer la nuit au mouillage et vous coucher en gardant un œil sur les feux de mouillages des voisins, que vous allez vous levez à plusieurs reprises. Vous savez déjà que votre nuit se fera dans le carré, et surtout pas dans la cabine arrière. Bref, la nuit va être longue. Dans les deux cas, pour mieux dormir ou éviter les gros soucis, le plus prudent est de bien faire les choses dés le début, de bien poser l’ancre, dans les règles de l’art. Le mouillage forain est souvent la seule solution pour profiter d'îles comme Houat, Hoedic, l'Île d'Aix ou encore les Îles Chaussey.
Comment se préparer à jeter l'ancre?
Avant de parler techniques de mouillage et types d'ancre, anticipons les choses et préparons nous à jeter l'ancre. cela passe par quelques bonnes habitudes: - Regardez la météo pour anticiper la direction de la houle et du vent. En été, anticipez les brises côtières, parfois virulentes. - Vérifiez que le mouillage forain est bien autorisé dans la zone ou vous arrivez. Sinon, prenez une bouée - Choisissez votre zone de mouillage en fonction de cette météo et du type de fond - Observez les autres bateaux afin de prendre l'éventuel courant en compte et choisir un espace libre, pas trop proche des voisins - Equipez-vous de chaussures et gants - Vérifiez que la chaine est claire et... bien attachée au bateau ;) - Sortez l'ancre de la baille à mouillage et posez la dans le davier - Testez, éventuellement, votre guindeau, afin de vérifier qu'il fonctionne bien. Ceci étant fait, nous allons pouvoir étudier, ensemble, les différentes techniques de mouillage et le meilleur choix d'ancre et de chaine, en fonction de votre bateau et du type de fond rencontré.
Quelles sont les différentes techniques de mouillage?
Oringuer, pour mieux remonter l'ancre Plus qu'une technique de mouillage, oringuer est surtout une solution pour faciliter la manoeuvre lorsque nous quittons la zone. Cette technique de mouillage consiste à frapper un bout, un orin, sur l’avant de l’ancre. En reprenant le bout, c’est la partie avant de l’ancre qui est reprise en premier, ce qui permet de la remonter plus facilement si elle est bloquée. Affourcher pour éviter de trop bouger Affourcher est une technique de mouillage qui permet de réduire la zone d’évitage de votre voilier. Pour cela, vous allez mouiller deux ancres avec des distances de chaîne égales, suivant un angle défini formant un triangle. Attention, cependant, à ne pas utiliser cette technique partout. Si vos voisins bougent, sur leur mouillage, il vaut mieux bouger avec eux… Empeneller pour sécuriser un mouillage par mauvais temps Empeneller est une technique de mouillage consiste à installer deux ancres sur la même chaîne. La première ancre servira à crocher dans le fond quand la deuxième permettra à la chaîne de rester au fond. Idéal si le vent monte. Vous pouvez très bien utiliser une ancre moins lourde que la première puisque l'idée de celle-ci est de maintenir la chaine au fond. Mouillage arrière pour rester dans le même sens Le mouillage arrière consiste à mouiller une ancre à l’avant du bateau, qui sera doublée par une deuxième ancre mouillée à l’arrière. Le mouillage arrière permet de stabiliser le voilier dans une direction donnée.
Comment bien poser l'ancre de son bateau?
Réussir son mouillage demande quelques précautions avant et pendant la manœuvre. La première règle est de bien repérer l’endroit ou on va mouiller le bateau. Au-delà de savoir si le mouillage est bien protégés des vents et de la houle, il est important de regarder quel type de fond se trouve sous le bateau. L’idéal est de mouiller sur un fond sableux ou vaseux, et d’éviter les algues, herbiers, voir les roches. C'est surtout le cas si vous souhaitez échouer votre bateau. Ensuite, vérifiez bien la météo et, en atlantique, l’heure des marées. Votre heure d’arrivée par rapport à la marée déterminera la longueur de chaîne que vous devez mouiller. La règle veut que l’on mouille 3 fois la hauteur d’eau, à la pleine mer, de chaîne. Rajoutez une longueur si les conditions météo se durcissent. Retenons qu’une ancre fonctionne de façon optimale quand la traction exercée sur celle-ci est horizontale. Plus le vent monte, plus vous devrez lâcher de la longueur de chaîne.
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Quand vous laissez filer la chaîne, manuellement ou à l'aide d'un guindeau, après avoir jeté l’ancre, faites le petit à petit, ne jetez pas tout d’un coup. Une bonne technique consiste, bien évidemment à arriver face au vent, stabiliser le bateau avant de jeter l’ancre, mais à faire reculer le bateau, au moteur, afin de bien étaler la longueur de chaîne.Quand votre manœuvre de mouillage est terminée, il ne reste plus qu’à contrôler que votre ancre ne chasse pas. Deux méthodes complémentaires. La première consiste à prendre la chaîne dans sa main, sans la serrer. Si l’ancre chasse, vous le sentirez de suite. La deuxième méthode, qui est complémentaire, est de prendre un alignement, à terre. Cet alignement vous servira de repère. Quand votre bateau est stabilisé. Vous n’avez plus rien à faire et vous pouvez profiter, sereinement, de votre escale. Et dans le pire des cas, si votre ancre chasse, reprenez les points ci-dessus et vérifiez votre mouillage. Pour résumer: - Préparez la ligne de mouillage - Arrivez face au vent ou au courant, suivant lequel est le plus puissant - Mouillez l'ancre en laissant filer la chaine - Reculez le bateau, en utilisant, éventuellement, la marche arrière, afin de bien étaler la chaine - Vérifiez que l'ancre ne chasse pas - Evaluez l'évitage du bateau - profitez de votre mouillage - Allumez votre feu de mouillage pour la nuit.
Quelle ancre de bateau choisir?
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Il existe plusieurs types d’ancre, aux designs complètement différents. Chacune d’entre elle a ses spécificité et garantie une bonne tenue sur chaque fond avec plus ou moins de succès. Les différents types d'ancre de bateau - Ancre plate: L'ancre plate est utilisable sur des fonds plutôt sableux. Elle est cependant déconseillée sur les algues ou roches. Elle a du mal à se replanter si elle décroche. - Ancre Soc de charrue: Ce type d'ancre est inspiré des charrues, tout simplement. Elle est très efficace, même si son volume peut prendre de la place dans une bail à mouillage de petit bateau. Elles ont le gros avantage de se replanter facilement si elles décrochent. Il existe des modèles à verge articulées, comme la CQR, ou fixes comme la Kobra, la Rock ou la Delta. - Ancre Spade: Sans vouloir faire de pub, cette ancre a le prix le plus élevé. mais c'est le must. Sa verge creuse et sa pointe très fortement lestée (50% du poids total) la rende très efficace. Concernant les matériaux de fabrication, les ancres sont généralement fabriquées en acier galvanisé. Depuis quelques temps, on trouve des ancres en aluminium. Elles ont l'intérêt d'être plus légères mais sont plus chères.
La longueur de chaîne pour votre mouillage
La longueur de chaîne est l’élément le plus important d’un bon mouillage. C’est la chaîne qui va garantir une bonne tenue de l’ancre. La meilleure ancre au monde ne tiendra pas si la longueur de chaîne est insuffisante. L'idéal est d'équiper son bateau d’une grande longueur de chaîne, ce qui  permettra de mouiller par des fonds profonds. Au mouillage, il est indispensable de mouiller une longueur de chaîne de 3 à 5 fois la profondeur d’eau suivant les conditions météo. Concernant le diamètre d'une chaîne, du 8mm sera suffisant pour un bateau jusqu'à 4.5 tonnes. Du 10mm sera conseillé pour des bateaux entre 4.5 et 12 tonnes et du 12 voir 14mm au delà. Quelle ancre pour quelle longueur de chaine? Longueur du bateauDéplacement du bateauPoids minimum de l'ancreDiamètre chainejusqu'à 4m300 Kg3.5 Kg6 mm5.50m800 Kg6 Kg6 mm6.50m1 000 Kg8 Kg6-7 mm7,50 m2000 Kg10 kg8 mm9 m3000 Kg12 Kg8 mm10,50 m4500 Kg14 Kg10 mm12,50 m8000 Kg16 Kg10 mm
La solution de la bouée de mouillage automatique
La société SWI TEC propose une bouée de mouillage automatique simple et pratique pour les zones à marées notamment. La société SWI TEC propose différents produits permettant de simplifier la vie à bord d’un bateau, au mouillage ou en navigation. Dans son catalogue, on découvre une bouée de mouillage, un orin, permettant de situer l’ancre et de la remonter plus facilement si elle est coincée. L’orin Un orin permet de débloquer l’ancre quand elle est coincée, au mouillage. L’ancre peut, en effet, être coincée sous un rocher ou prise dans des algues. Dans ce cas, il est très difficile de la remonter en tirant sur la chaîne. Ormi si le bateau est échoué, à marée basse, la solution est, alors, d’utiliser un orin, si ce dernier est installé. L’orin est un bout qui est fixé sur le diamant de l’ancre. En tirant dessus, on bascule l’ancre en la relevant à l’envers.Le seul inconvénient de l’orin est que sa longueur doit correspondre à la profondeur du mouillage pour éviter qu’il se balade partout. Et cette longueur de l’orin est compliquée à gérer dans les zones à marées. Cette bouée, proposée par SWI TEC, est originale par son enrouleur, à l’intérieur de la bouée. Celui ci permet à la bouée d’être toujours à la verticale de l’ancre Quelle que soit la profondeur d’eau, suivant la marée. Cette bouée existe depuis 20 ans. Elle est utilisable jusqu’à une profondeur de 20m, ce qui est largement suffisant pour un mouillage. Son point de rupture est assez élevé, jusqu’à 500kg. Read the full article
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christophe76460 · 1 year
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LE SALUT EN QUESTION (2/3)
Illustration du salut.
« Où suis-je ? Je ne trouve plus mon chemin. » C’est le cri d’angoisse d’un voyageur égaré dans une immense forêt. Il erre depuis des heures, et la nuit vient de la surprendre. Tout est noir autour de lui. Il cherche en vain un sentier qui pourrait le mener hors de ce labyrinthe.
Il est semblable à ces personnes qui, dans les fêtes foraines, s’amusent dans le jeu des glaces à chercher la porte de sortie. Mais ici, ce n’est pas un jeu. Ses yeux s’efforcent de percer l’inconnu des ténèbres qui l’environnent. Transi de froid, accablé de fatigue, tremblant de frayeur, il avance péniblement en tâtonnant. L’angoisse l’étreint et le désespoir commence à miner son courage. Quand, tout à coup, apparaît dans le lointain, une petite lumière à peine perceptible. « Sauvé, je suis sauvé ! » A la vue de ce point de lumière, la poitrine du voyageur se gonfle d’espoir. Pourtant, il est toujours dans la forêt dont les limites semblent sans fin.
Une transformation s’est opérée immédiatement en lui. La paix a remplacé la crainte. La joie a chassé la détresse. Devenu léger et heureux, il a l’impression d’être déjà hors de la forêt et se sait délivré de son état de perdition. La lumière est très éloignée, et cependant, la distance ne lui semble n’être seulement que de quelques mètres.
Il poursuit sa marche, les yeux rivés sur cette lumière. Il se hâte à travers les sentiers étroits et tortueux afin d’atteindre le but. Qu’importe les ronces et les épines, la marche le rend joyeux. Devant lui, apparaît la chaumière éclairée. Il frappe à la porte, sur le seuil se présente un ami qui l’invite à entrer. A cet instant précis, le salut en espérance produit par la confiance dans cette lumière devient une réalité parfaite à l’intérieur de sa maison.
Ainsi en est-il du salut de l’âme. Tel un voyageur égaré, l’homme est perdu dans ce monde de ténèbres. Il cherche à sortir de la nuit qui l’environne. Il ne trouve pas l’issue. C’est peut-être votre cas. C’est alors que, conscient de son état de perdition, il entend l’Evangile de la grâce divine, comme vous l’entendez maintenant. Il découvre par cette « Bonne Nouvelle » que Jésus est son Sauveur, semblable à une lumière qui jaillit dans l’obscurité de son cœur, c’est la joie du salut !
À suivre....
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beatlesonline-blog · 1 year
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lalignedujour · 1 year
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A l'adolescence, le visage final de Josépine s'est formé et ressemblait à la lune de Georges Méliès. Un visage fait pour le cinéma. Elle a passé une année complète à passer des castings, et puis non, en fait, elle a fait pharma.
C'est elle qui ferme ce soir. Elle passe la porte coulissante, puis elle la verrouille. La nuit est calme, trop calme, juste quelques voitures qui passent à fond pour choper le feu vert. Elle a souvent un sentiment d'insécurité en tournant le dos à la rue pour fermer. Mais là, non, elle se sent ok avec le fait de rentrer tard. Elle pense plutôt à la porte coulissante. Elle essaie de se souvenir d'un seul magasin de son enfance avec une porte coulissante, et elle n'y parvient pas. Même lors de sa mission à Bamako en sortie d'études, les seules portes coulissantes étaient celles des hôtels, des administrations (et encore pas toutes), et du centre commercial flambant neuf. Les commerces de la ville avaient des portes normales.
Et ici, il y a des portes coulissantes partout, juste parce que c'est possible, que tout le monde l'a fait et que par conséquent les gens s'y attendent. En somme, s'il y a une coupure d'électricité, on ne peut pas aller à la pharmacie. C'est dommage, parce qu'on y vend toutes sortes de choses utiles en cas de coupure, y compris des tétines fluorescentes pour retrouver bébé dans le noir.
Josépine est restée une minute dans ses pensées, face à la porte coulissante verrouillée. Le reflet de la pleine lune. Le bruit des clés dans le sac. Ses pas jusqu'au métro. Des chaussures en toile, inadaptées pour la ville à présent mouillée. Les escalators en panne - ça fait un gros escalier un peu bête mais ça marche. Le souffle du métro. La sensation d'attraction de fête foraine dans la vessie quand il freine. Les 48 joues relâchées autour d'elle. L'arrivée déjà. L'itinéraire de sortie automatique. Les clés dans la main dès le début de la rue. Au dernier moment, le badge Vigik entre le pouce et l'index. Et le déverrouillage de la porte de son immeuble. Bip.
La lune coulisse sur la porte mécanique et disparaît dans le décor, sans que Josépine n'y prête attention.
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laplumedebrume · 1 year
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Eliott et la cartomancienne
La fête foraine annuelle s’était installée depuis une semaine dans la petite ville de Mysterelle. Un véritable événement pour ses habitants habitués à la tranquillité. Comme ses camarades, le jeune Eliott s'y rendait chaque jour après les cours. Les grandes attractions n'étaient pas sa tasse de thé. "Monter dans une machine folle et survoltée, pas pour moi !" répétait-il à ses amis. Il préférait le train fantôme, les machines à pince et surtout le stand de confiseries. Mais cette année, une petite nouveauté l'intriguait. A l'écart de l’agitation, il y avait une tente dont la toile usée était ornée de motifs cachemire. Plantée maladroitement devant l’entrée, une pancarte annonçait “Chez Bellina, cartomancienne”. Cela lui rappelait sa grand-mère qui lui tirait souvent les cartes. Eliott n'avait jamais pris cela très au sérieux, même s'il admettait que certaines prévisions s’étaient presque réalisées.
Comme les jours précédents, Eliott se dirigeait vers la tente en l’observant du coin de l'œil. Il n’osait pas l’approcher davantage et finissait toujours par faire demi-tour. Mais cette fois-ci, alors qu’il allait repartir, une main sortit du rideau de perles qui couvrait l’ouverture de la tente. D’un geste lent de l’index, celle-ci invita le jeune homme à entrer. — Je parie que tu n’oseras pas y aller ! lui dit son amie Judith qui venait de le rejoindre. Sa remarque incita Eliott à avancer. Après une ultime hésitation, le jeune homme traversa le rideau d’un seul pas. De l’autre côté, la cacophonie de la fête fut aussitôt absorbée par un silence opaque. L’espace sombre était faiblement éclairé, à la lueur d’une bougie. A quelques centimètres de la flamme, on pouvait distinguer l’ombre d’une femme, assise derrière un guéridon. Eliott s’approcha lentement et prit place sur la chaise qui l'attendait. — Bonjour. Je m’appelle Bellina, annonça la cartomancienne. Ȧ qui ai-je l’honneur ? — Eliott, répondit timidement le jeune homme. — Très bien, Eliott. Pour commencer, je vous propose de tirer trois cartes. D’un geste très lent, Bellina étala son jeu de tarot devant le garçon. Celui-ci fit sa sélection sans trop réfléchir. — Vous avez tiré le bateleur, l’hermite et l’étoile, révéla la cartomancienne en retournant les cartes. Pour connaître leur interprétation, veuillez insérer une pièce. Une petite lumière rouge s’alluma, indiquant l’endroit où insérer la monnaie. Eliott, mal à l’aise, réalisa qu’il avait tout dépensé en confiseries. — Pour connaître l’interprétation de votre tirage, veuillez insérer une pièce, répéta Bellina. — Je suis désolée madame, mais je n’ai pas d’argent, répondit Eliott. — Veuillez insérer une pièce. — Veuillez insérer une pièce. — Veuillez insérer une pièce. — Veuillez insérer une pièce. Bellina répétait sans cesse la même phrase si bien que sa voix commençait à dérailler. Eliott prit son téléphone et activa la lampe torche pour mieux comprendre la situation. Il faillit tomber de sa chaise. La voyante n'était pas humaine. C'était un vieil automate tout bonnement effrayant. Ses grands yeux immobiles le fixaient d'un air glaçant. Une épaisse couche de poussière recouvrait sa robe noire en dentelle et ses vieux bijoux. Pris de panique, le garçon se leva puis s’échappa de la tente en courant. Il passa devant Judith qui l’attendait à l'extérieur. Inquiète, elle se mit à le poursuivre. — Eliott, attends-moi ! cria-t-elle. Le jeune homme arrêta sa course quelques mètres plus loin. — Eh bien ! lui dit Judith essoufflée, qu'est-ce qu'il y a ? Et …c'est quoi cette chose que tu as dans le dos ? s'étonna-t-elle. La main arrachée de Bellina était fermement accrochée au pull d’Eliott. Ne parvenant pas à la retirer, le garçon finit par ôter son vêtement pour s’en débarrasser dans la poubelle la plus proche. La nuit venue, Eliott peinait à s’endormir. Ses yeux se fermaient enfin lorsqu'il entendit un léger claquement provenant de sa fenêtre de chambre. Il vit alors la main de Bellina taper au carreau. Tétanisé, il se rappela soudain du numéro de téléphone gravé sur l’un des doigts de l'automate. Il l'avait photographié. Il se glissa sous sa couverture et composa le numéro sur son téléphone. — Allo ? répondit une voix d’homme encore endormie. — Bonsoir, je vous appelle… à propos de Bellina, tenta Eliott la voix tremblante. — Oh, oui bien sûr. Je suis Ernest, son propriétaire. Un morceau de notre chère cartomancienne vous a suivi jusque chez vous, n’est-ce pas ? dit l’homme presque amusé. — Sa main, oui. — Estimez-vous chanceux, elle envoie parfois sa propre tête ! ajouta-t-il. Ne vous inquiétez pas, elle n’est pas méchante. Disons qu'elle a la fâcheuse tendance à poursuivre les clients qui ne vont pas jusqu'au bout de leur séance. Ça ne dure jamais bien longtemps, elle finit toujours par rentrer chez nous ! Eliott raccrocha, abasourdi mais presque rassuré.
Ernest avait dit vrai. La main de Bellina suivit le jeune homme pendant deux jours, sans jamais l'agresser. Elle disparut le troisième jour, alors que la fête foraine s'apprêtait à quitter la ville.
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babes-les · 1 year
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Fragile
Quand la nuit tombe, je me retrouve seule au milieu de nul part. Le lit king est beaucoup trop grand pour moi, j’ai l’impression d’être la petite créature la plus fragile du monde. Je me repasse des moments, les uns après les autres, dans le silence absolu. Je ferme les yeux, la respiration sifflante et je goûte à la nostalgie. Je me souviens d’un soir, il faisait extrêmement froid à l’extérieur et les flocons me rendait rêveuse sous la lumière des lampadaires sur Fleurie.
J'avais la tête appuyée sur ton ventre qui faisait de drôle de sons, je sentais l’odeur de ta ceinture en faux cuir me chatouiller les narines. J'ai levé les yeux, pour te dire des choses immondes, les joues rouges et le sourire en coin. Je t’ai dis des choses que jamais j’aurai eu le courage de dire si on avait pas été dans une pièce aussi sombre, un soir de décembre où nos cœurs d'enfants reprenaient vie à cause de la magie du temps des fêtes. Du Pink Floyd jouait sur la table tournante, je venais de la recevoir en cadeau. T'as sentie un large sourire se tracer sur mon visage, je sais que tu t'en rappelle, que tu sais exactement de quelle nuit je parle. Je sais que tu te souviens à quelle fréquence mon cœur battait contre ton index gauche, dans le creux de mon cou. Combien tu pensais qu'il était sur le point d’exploser.
T'as tourné le vinyl et ajuster l’aiguille pour mettre une chanson qui allait me calmer. Je me suis mise à sangloter, à pleurer sans être capable d'émettre le moindre son. Vulnérable comme jamais, en position foetus contre ton long corps qui dépasse les six pieds. Tu devais trouver ça ridicule mais t’as juste chuchoté ; t’es adorable. Ça m’as étourdie et rappeler un souvenir de jeunesse. J’avais été malade dans une fête foraine, c'était des grosses fraises qui tournaient de tout les bords, même la plate forme tournait. C'était la chose la plus étourdissante du monde comme quand tu dois prendre l'autobus, debout, avec deux shooters de sour puss de trop dans le corps. Juste à y penser, un goût désagréable me monte aux narines. Comme quand je repense à cette soirée d’hiver où tout a basculé.
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Tes yeux reviennent tout le temps se mélanger aux miens. Ils sont tellement bleus que je m’y perds. Tu me fixes de haut en bas, surtout aux endroits où il y a encore des vêtements. Tu te fais des idées sur ce qu'il se cache en-dessous, le zipper sur tes pantalons est à deux doigts d'exploser. Tu souries parce qu'il n'y a pas un seul centimètre de mon corps que tu ne connais pas cœur. Ça me gêne. Je détourne le regard juste pour que tu me ramènes à toi, ton pouce et ton index, coincés contre ma mâchoire. Tu regardes l’heure sur l’écran de ton cellulaire. T'arrive presque à me mentir, à faire comme si t’avais pas envie de t'en aller. Que si tu pouvais, demain matin, tu serais encore là. Même que tu te réveillerais après moi, que t'es pas là juste pour ça. J'essaye d'oublier l'effet glacial de tes doigts qui font grandir des frissons sur ma peau brûlante, de tes baisers sur mon front, de tes mains qui m'étouffe, de tous tes mouvements précis. J'essaye d'oublier les dernières traces que t'as pris soin de laisser sur moi. J'essaye de les oublier même si j'aurai envie qu'elles se multiplient jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucun espace blanc, froid et vide sur ma peau. Des taches bleus, mauve, rougeâtre, des petites galaxies un peu partout. J'essaye d'oublier ton odeur, le curieux mélange de gum à la menthe, de mer et de peau humide, brûlée par les coups de soleil. J'essaye d'oublier tes grains de beauté sur le dos qui forment des motifs bizarres. Tes mains si douces malgré la corne et les fissures. Tes lèvres qui goûtent rien de spécial mais rien de désagréable. Ton chandail trop grand, mes seins lourds collés contre toi. J'essaye d'oublier ton semblant de délicatesse, la paume de ta main gauche qui me caresse la joue, ta bouche collée sur la mienne. Tes bras qui me serrent, plus fort à chaque fois. Ton attitude détachée mais ton sourire attachant. 
J'essaye d'oublier des affaires niaiseuses genre, tes orteils pis ton dos qui craquent, le fait que ça te dérange pas de manger la croûte de ta pizza sans beurre dessus. Le fait qu'un jour, ça ne voudra plus rien dire. J'essaye d'oublier les trucs incompréhensibles que tu siffles et qui me reste pogner dans la tête pendant deux jours, tes pets qui sentent rien, ta patience à me faire deviner des énigmes. J'essaye d'oublier tes doigts qui replacent mon toupette, séparé en trois-quatre sections après qu'on aie baisés. Tes mains qui tiennent mes cheveux quand ils me collent au visage. Oublier le regard que tu fais quand tu m'écartes les jambes et que tu descends mes sous-vêtements jusqu'à mes chevilles. Oublier nos têtes qui se cognent ensemble parce qu'on veux aller trop vite, les gémissements quand c'est trop bon. Oublier ce que ça veux réellement dire quand tu dis, - j'ai envie de te voir. Oublier le fait que peut-être qu'hier, peut-être que y'a à peine une heure, t'étais dans le lit d'une autre. Juste oublier que t'es pas à moi pis que t'as le droit d'être partout. Juste oublier que j'suis pas spéciale mais que j'suis pas d'la marde pour autant. Tu dis sûrement les mêmes affaires over and over, à moi pis aux autres niaiseuses mais en même temps t'es le seul à avoir été aussi honnête pis respectueux. Des fois j'me dis que t'as quand même choisi d'être ici alors que tu pourrai être n'importe où ailleurs, ça me fais un petit velours alors je me concentre sur ce qui se passe là-là, sur l'élastique qui a trop serré ton poignet, sur tes mains qui partent de loin pour me claquer les fesses. Sur tes poils au visage qui vont dans tout les sens, mes crampes de mollets sur tes épaules. Je me concentre sur tes yeux, que tu fermes en alternant des coups de bassin, sur tes becs un peu maladroits mais doux. Sur mes pommettes rouges juste après que t'aie glissé mes cheveux derrière mes oreilles. Sur tout mon corps qui tremble sous toi. Sur ton érection qui n'arrête pas de grandir à chaque, - plus fort, et encore. Je me concentre sur la tornade qui tourne dans mon ventre quand tu me serres les seins, quand tu frôles tes lèvres, à l'intérieur de mes cuisses. Quand tu agrippes mes cheveux pour que je te sentes deux fois plus, quand tu maintiens mes bras au-dessus de ma tête pour m'empêcher de te pincer parce que tu t'agites fort. Je me concentre pour apprécier le moindre petit détail. Pour me rattacher à toi parce que je savais que ça ne durerai pas. 
J'aurai aimée ça que ce soit toi qui fall pour mes yeux bruns de p'tite fille tannante qui fait des mauvais coups, que tu fall si fort que t'aurai l'impression de pu jamais pouvoir voir la lumière du jour mais à la place, je me réveille un jour de plus, avec un goût amer en bouche. Un goût de regret. Je me réveille pis t'es pas là, pour faire changement. Le lit est froid, l'ambiance sombre, les oiseaux chantent et ça me donne le goût de pleurer. J'ai l'estomac à moitié noué, j'essaie d'avaler ce qui nous, me, reste, mais ça remonte aussitôt. J'hésite entre me mettre l'étiquette ‘’amoureuse ou bipolaire’’. J'essaye de me convaincre que mon irritabilité est juste le reflet d'un manque de caféine dans mes veines. Dépendante d'une chose ou d'une  autre, du pareil au même. I love everything about you that hurts. J'aime avoir mal mais juste avec toi. Le lit king n’a jamais été aussi vide qu’à cet instant. Reviens à moi.
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