Tumgik
#lapin endormi
fieriframes · 1 year
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[I dream of mirrors. The fauna of mirrors. Mirrors that multiply the world. Mirrors whose reflections weave infinite stories. I saw you from the other side of the mirror.]
IV - Appelant de Minuit
Le téléphone a sonné. J'écoutais en retenant mon souffle. Qui va le prendre ? Personne ? Le diable ? Les deux possibilités semblaient également probables.
C'était aucun des deux. "Le numéro que vous avez composé n'est pas attribué." Ça ne marchait pas. J'ai réessayé avec le même résultat. D'accord, c'était évidemment pas un numéro de téléphone français.
Peut-être que c'était un numéro international. Mais quel pays ? J'ai pensé à l'Empereur. "Créez le calme à partir du chaos en décomposant le problème, puis planifiez les actions nécessaires pour le résoudre". J'ai décidé de travailler systématiquement et de commencer par le début. +1, les Etats Unis.
Donc, +1 626 247 3510, on y va.
Ça sonnait. Quelqu'un a pris le téléphone et ce n'était pas le diable.
C'était une mélodie. Une mélodie faible. Un piano jouait doucement, répétant un morceau simple. Ça ressemblait à une berceuse. Une berceuse triste, hypnotisante et sinistre. La mélodie était toujours légèrement décalée, comme si quelqu'un la jouait en regardant dans le vide. Je pouvais entendre le son des touches du piano enfoncées, ce qui me rapprochait du joueur, mais je n'étais pas sûr de l'endroit où j'étais transporté. Le son du piano donnait l'impression d'être au milieu d'une grande pièce vide.
La mélodie a continué à grandir, avec de plus en plus de couches ajoutées. Après environ une minute, la mélodie a commencé à se défaire. Quand la chanson a été finie, je n'ai pas entendu un bip. Il ne s'agissait manifestement pas d'un message d'accueil sur la messagerie vocale, mais j'ai tout de même raccroché.
J'ai retapé le numéro. La même chanson. Cette fois, j'ai remarqué des altos ou des violons subtiles en bruit de fond. Ils se sont levés et sont tombés. Un flux et un reflux, se déplaçant comme de l'eau. Un deuxième piano plus onirique entrant pour jouer la berceuse une seule fois. Le bruit du vent au loin, hurlant la mélodie.
J'ai appelé au moins dix fois de plus, remarquant à chaque fois de nouveaux détails. Je ne savais pas si les cartes m'avaient vraiment conduit à cette chanson ou si c'était juste une coïncidence. Avant que je puisse y réfléchir sérieusement, je me suis endormi.
J'ai fait les rêves les plus étranges cette nuit-là. J'étais un cormoran, debout sur un pilier près du rivage, regardant la marée monter. Écoutant l'eau heurter les rochers et les vagues qui refluent et coulent. Un port perdu dans les roseaux. Le vent se levant, dominant les sens. La mer et moi, perdus dans le son.
Le lendemain, j'ai cherché le numéro. L'indicatif régional l'a placé à Arcadia, en Californie. Arcadia, comme l'enseigne au néon éclairant le chemin vers la maison d'Amélia. Ce ne pouvait pas être une coïncidence. Ce devait être le bon numéro.
J'ai vécu avec la chanson dans la tête. Jour après jour. Une mélodie si familière, comme si je l'avais connue tout ma vie, mais incapable de lui mettre un nom dessus. Des heures et des heures à réfléchir, à chercher en ligne, à aller de plus en plus profondément dans le terrier du lapin sans s'en rapprocher. D'abord tourmenté par les cartes puis une chanson; je ne savais pas ce qui était pire.
Quelques mois plus tard, la mélodie désormais enfouie dans ma mémoire, j'ai pris un café avec mon amie Christina. Caché dans une petite ruelle, ce café dans Rue de l'Hirondelle était un club de jazz la nuit et servait le meilleur espresso le jour. Le propriétaire était toujours à l'extérieur pour vous accueillir en fumant. On a eu une courte conversation avec lui, commandé des boissons et on s'est dirigé vers le petit coin à l'étage.
♪ Well, the smart money's on Harlow…
Avec une chanson familière jouée sur la stéréo, il a apporté nos boissons avant de retourner à son endroit préféré à l'extérieur. Christina et moi étions seuls là-bas. On a immédiatement commencé à rattraper notre retard sur la vie depuis notre dernière rencontre il y a bien trop longtemps. Elle s'était occupée. Moi aussi, même si je ne savais pas combien je voulais partager.
Il y a eu une pause naturelle dans la conversation et on l'a passée avec la voix incroyable de Tom Waits. Quand la chanson s'est terminée, une autre mélodie très familière a rempli le café. Des violons. Un piano doux. Quand le deuxième piano est entré, les pensées se sont cristallisées dans mon esprit. La chanson au téléphone. Je devais avoir l'air d’un fou, passant de m'asseoir paisiblement sur ma chaise à répéter "Quelle est cette chanson? Quelle est cette chanson?" et se précipiter en bas pour demander au propriétaire. Il n'était pas là, ni à l'extérieur ni à l'intérieur.
Vaincu, je suis remonté pour expliquer mon étrange comportement à Christina. Quand je me suis assise, elle a tourné son portable vers moi et m'a dit: "tu sais, il y a des applis pour tout, même pour trouver des chansons dont tu ne te souviens pas du nom. Maintenant, dis-moi ce qui se passe." Mon cœur battant la chamade, j'ai regardé l'écran et voilà. La chanson mystère, identifiée.
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verver · 5 months
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TUMEURS URBAINES
Épisode 10
Schlak ! Schlak ! schlak !
Ava découpait le vieux avec détermination, elle avait déposé le corps du père de Michel sur la table à manger.
Sa feuille de boucher à la main elle entreprit de découper le vieux en morceaux à peu près égaux avec vigueur et minutie.
Elle s'octroya une petite pose pour fumer et boire une bière en regardant couler le sang sur les côtes de la table , le parquet était inondé par une impressionnante mare de sang.
Ava pataugeait dedans , heureusement elle avait tout prévu, la combinaison, des masques et des bottes, non pas qu'elle soit habituée à se genre d'activité mais son instinct lui avait dicté qu'il fallait prendre beaucoup de précautions.
Elle écoutait Alain bashung sur son i phone, elle écoutait à fond...
A l'arrière des berlines...
Osez Josephine...en buvant sa bière. Auparavant Ava avait démembré la femme puis l'avait fourré dans un immense congélateur à moitié plein.
Bashung continuait à dérouler ses chansons . Maintenant c'était...madame rêve...chantait-il de sa voix rocailleuse.
Ava continua sa lourde mission, la découpe du vieux avec ardeur et courage.
Elle acheva sa sinistre besogne fatiguée, épuisée, ivre d'avoir la sensation de venger Michel.
Michel son seul amour . Elle tenait ses parents pour responsables de sa mort, elle pensait que c'était des parents indignes, intolérants peut-être trop âgés, dépassés par leur fils.
Les yeux chargés de haine, elle péta le crâne du vieux en deux,d'un coup sec avec sa feuille boucher.
Soupirant elle regarda le crâne fendu , celui-ci offrait un plan de coupe qu'elle regardait hypnotisée.
Ça lui rappelait son grand-père à la ferme qui assommait un lapin puis l'attachait à une branche d'arbre pour le dépecer et le vider, ensuite il le découpait en morceaux et coupait la tête en deux.
Le crâne du vieux , lui rappelait le lapin sacrifié par son grand-père.
Son regard fixe et hypnotique scrutait les détails la moitié du cerveau et le côté de la langue et de la dentition.
Pas de doute ça ressemblait au lapin de son grand-père.
Elle laissa le crâne fendu sur la table . Elle décida de s'enquiller une autre bière en réfléchissant à son plan , tout avait fonctionné à merveille.
Elle avait d'abord téléphoné aux vieux en prenant comme prétexte qu'elle avait retrouvé une lettre de Michel qui tenait des propos pas très corrects sur eux , des propos infâmes, elle estimait que ce n'était pas juste , que Michel avait exagéré la situation, qu'ils ne méritaient pas cela , elle voulait leur donner cette lettre tout cela avec une voix mielleuse, ils étaient tombés dans le piège.
Ils avaient donné rendez-vous à Ava le samedi matin dans leur maison de campagne.
Un voyage en train avait amené Ava à une cinquantaine de kilomètres de chez elle.
Leur maison était en surplomb du Rhône et était relativement isolée.
Tout cela elle le savait , Michel lui avait parler de cette maison qu'il détestait.
Elle les avait endormi avec un puissant somnifère, elle avait continué la discussion en attendant l'effet du cocktail.
Très vite ils avaient sombré dans un coma profond, là Ava était passé à l'action portée par la haine qui l'habitait depuis la mort de Michel.
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epopoiia-leblog · 8 months
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La cause animale
C’est l’histoire d’une caresse. Dans les bras d’une fillette, au sourire angélique, repose un petit lapin endormi, tout autant innocent et aux poils aussi doux que les rondeurs d’un nuage. Paisible resterait cette image si la cruauté de la vie n’était venue la briser. Car nous vivons dans un monde où l’existence d’un animal passe après celle que la rareté de son pelage peut conférer à la valeur d’un sac à main ou d’un porte-monnaie. Les temps ont changé me direz-vous et nombreuses sont les maisons de couture qui ont fait le choix de renoncer à la fourrure, à commencer par la pionnière en la matière, @StellaMcCartney, engagée depuis toujours pour la cause animale. Pour autant, si l’on peut se réjouir que la fourrure perd de plus en plus en popularité, la maltraitance animale liée à l’industrie textile reste aujourd’hui une vraie problématique. Rares sont les maisons prêtes à faire une croix définitive sur le cuir, bien qu’il existe de plus en plus d’alternatives pour le remplacer. Quant à la laine, elle provient encore majoritairement d’Australie où est autorisé le mulesing, une pratique consistant à retirer la peau située autour de la queue des moutons mérinos pour éviter l’apparition de parasites. En d’autres termes, à l’heure où on appelle à une mode plus éthique et responsable, la cause animale demeure un sérieux cheval de bataille. Parce qu’un acte aussi anodin que s’habiller ne devrait jamais être associé à de la souffrance. Quelle qu’elle soit. Mais, j’ose espérer que les choses vont changer car je crois au pouvoir de notre empathie et notre compassion et, surtout, en l'âme d’enfant qui sommeille en chacun.e de nous. Car je suis persuadée que la petite fille ou le petit garçon que nous avons été un jour n’aurait jamais accepté cela.
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lesombresdeschoses · 1 year
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NEW KILLER STAR
Wonderland Realm, le parc d'attraction récemment construit près de Londres, accueillait des centaines d'enfants se hâtant d'explorer la nouveauté de la région. Le château des esprits damnés, le cirque des monstres, la tour des Enfers, le train magique et tant d'autres divertissements, plus variés et féeriques les uns que les autres :
— Waaaaa ! C'est le Pays des merveilles ici ? Où est Alice ? Je veux voir le Lapin Blanc !
— Attends un peu, nous n'avons pas encore payé nos entrées.
— Je veux voir le Fairy Manor !
— Patience Luc, on y va.
Wonderland Realm, le monde où l'imaginaire prend vie. Le petit Luc tira sa maman par la main pour entrer plus vite dans le Manoir Féerique.
— Qu'est-ce qu'il fait noir ici. Luc ne t'éloigne pas trop, tu vas te perdre.
L’enfant, envoûté par l'endroit, n'entendait plus que les battements de son cœur, excité à l'idée de découvrir les merveilles de ces lieux.
— Aah ! Luc esquive de justesse le crochet du capitaine du même nom : ouf cette automate m'a fait peur ! Quel réalisme ! C'est fou !
Luc avançait dans les couloirs sombres :
— Peter Pan ! Oh, le chat et le loup de Pinoccio ! Il faut que je me méfie d'eux, ils sont louches, dans l'histoire ils piègent la pauvre petite marionnette dans un horrible théâtre de poupées esclaves !
— Bonjour, mon garçon, lance le chat.
— Bonjour, le chat.
— Alors mon garçon, te serais-tu perdu dans nos contrées fabuleuses ? demanda le renard.
— Non, je suis venu visiter le château. Mais vous êtes des automates, comment se fait-il que vous parliez comme si vous étiez vivants ?
— Ici, les choses sont bien plus qu'elles ne paraissent. Regarde.
Un lapin blanc surgit d'une des galeries et lui fit un signe de la main.
— Va mon petit, suis-le. Si tu veux en voir plus, ajouta le loup.
L'enfant partit à la rencontre du personnage, qui tourna les talons aussitôt.
— Vite, vite, mon ami, nous allons être en retard !
— En retard pour aller où ?
— En retard pour rejoindre la Reine des Songes !
Luc avait du mal à courir après l'animal, ce dernier était très rapide.
— Ça te dirait d'apprendre à voler Luc ? On arriverait plus vite au pays des songes, n'est-ce pas ? Mais ne t'inquiète pas, notre Reine va t'apprendre.
Le garçon avait hâte de rencontrer cette magicienne, qui l'intriguait de plus en plus. Ils s'arrêtèrent devant une toute petite porte dorée.
— J'ai la clé. Tu es assez fin pour te faufiler, suis-moi, lui lança le lapin en s'engouffrant dans l'ouverture.
L'enfant se mit à quatre pattes, puis suivit son nouvel ami. La trappe en or menait à une pièce vide au milieu de laquelle une jeune femme vêtue de blanc était assise :
— Bienvenue, messire Luc, lui dit-elle d'une voix chantante.
— Bonjour, madame la Reine des Songes.
— Mes amis m'ont dit que tu voulais apprendre à voler, afin d’être plus rapide, pour rejoindre notre monde à ta prochaine visite.
— Oui madame, lança l’enfant enthousiaste.
— Il s'agit, cependant, d'un sort secret. Personne ne doit voir mon sceptre, autrement le charme ne pourrait opérer. Tu devras fermer les yeux.
— D'accord.
Luc ferma les yeux. La jeune femme sortit une machette de sous sa jupe blanche immaculée et lui trancha la gorge. Puis elle lui transperça le cœur en enfonçant violemment la lame dans la poitrine du petit cadavre.
L'enfant s'envola au-dessus du Manoir.
— Oh c'est magique ! Regarde maman, je vole !
Quelque part, dans l'une des chambres de la bâtisse, un hurlement d'horreur mêlé de désarroi retentit, jusqu'à faire tressaillir les murs.
*
LE TUEUR D'ENFANTS A ENCORE FRAPPÉ .
Cette fois-ci la victime est une fillette de neuf ans, de Fulham. Talia Thorne était allée chercher sa petite sœur à la maternelle, mais on ne la vit jamais arriver. Son corps fut découvert quelques rues en contrebas de son domicile, la gorge tranchée et la poitrine transpercée.
*
La Reine des Songes, penchée au-dessus du lit des parents endormis du jeune Benjamin, récitait un sortilège destiné à les garder enfermés dans un sommeil aussi profond qu'un coma. Le petit Ben se brossait les dents dans la salle de bain.
— Viens ici Ben, sors de ta cachette. Je te sens. Je sens ton odeur nauséabonde. Trouvé.
Ben, surpris, réussit à s'échapper de la salle d'eau.
— Papa, maman, au secours la tueuse d'enfants, elle est là, elle est chez nous !
Le gamin se rua dans la chambre de ses parents, les secoua, leur monta dessus pour tenter de les réveiller. Rien n'y fit.
— Mon sort est puissant, lança la jeune femme adossée au chambranle de la porte.
Le pistolet de papa, dans le tiroir ! pensa le petit. Il se jeta sur le meuble à côté de son père endormi, puis en sortit un revolver qu'il se hâta de braquer sur la psychopathe. Le coup de feu partit sans prévenir, la touchant à l'épaule :
— Sale petit démon, je vais te tuer !
Ben ouvrit la fenêtre à côté de lui et sauta aussitôt. Il atterrit sur le toit couvrant l'entrée de la maison, puis se laissa glisser le long d'une des poutres de maintien, non sans quelques égratignures. Il leva les yeux, vit la tueuse à la fenêtre. Blessée, elle s'était résignée à ne pas le poursuivre. Ben s'enfuit dans les rues.
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picolaine · 4 years
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🐇  ❤️  🐢
Pic 2:The rabbit ran really fast and left the tortoise behind.So he thought that he can rest for a while.meanwhile the tortoise get closer to him. par Mysha Islam : https://www.flickr.com/photos/myshaislamphotographycom/4980333032// (CC BY-NC 2.0)
¤ ♥
http://picolaine.tumblr.com/
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pauline-deshais · 6 years
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Les endormis - lièvre endormi
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lapaduza · 3 years
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Petit Kyu s'est endormie.
Elle ronflait comme un moteur, sautait comme un lapin, avait des oreilles en sémaphores et une petite étiquette. Elle avait peur du vent qui la faisait tomber et était la plus câline des petits chiens. 
Je t'aime fort petite peluche. Tu me manques déjà.
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phoenix-manga · 4 years
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I saw the anon ask with nicknames the girls would have from floyd then I'm wondering, what nicknames the girls would have from Rook?
Evonie - princesse De Pommes (Princess of apple)
Ella - princesse de verre (Princess of glass)
Allison - lapin fougueux (feisty rabbit)
Briar - princesse endormie (sleepy princess)
Cerule - princesse perle (pearl princess)
Rozeline - rose dorée (golden rose)
Vidya - tigresse féroce (fierce tigress)
Jinlong - fille de dragon (dragon maiden)
Elu - petit ourson (small bear cub)
Perrine - princesse d'épice (princess of spice)
Sophie - princesse chiot (puppy princess)
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jezatalks · 3 years
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L'autre soir j'arrivais pas à dormir. J'ai ouvert tiktok et me suis dit "Tiens, je vais chercher le tag bunnies comme ça j'aurais des vidéos de lapins mignon"
Et v' la qu'en quelques minutes je vois une vidéo d'un lapin qui se fait avaler d'un coup par un crocodile. J'ai fermé l'appli et ne me suis pas endormie avant 2h du mat.
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alexar60 · 4 years
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Dans mes bagages
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Nous avions décidé de profiter de quelques jours de vacances pour s’organiser un voyage et le temps ensoleillé se prêtait à partir vers le bord de mer. Sans savoir où aller, nous décidâmes de laisser le sort choisir pour nous. Alors, après notre coup de tête, nous quittâmes son appartements avec pour bagage un sac à dos contenant le minimum pour notre périple. Durant notre marche, nous pariâmes sur le train qui se proposerait en premier. Je pariai sur les Sables d’Olonne, la Vendée. Elle pensa à Pornic et son petit train de campagne. Je me moquai d’elle persuadé qu’il n’y a aucun train pour là-bas, c’était trop près de Nantes. Elle assura que j’avais tort.
Nous traversâmes le jardin des plantes situé en face de la gare. Il y avait dans ce parc une magie faite de douceur et de volupté. J’aimais perdre mon temps à lire assis sur un banc tout en regardant les gens passer. Il y avait le joggeur classique avec ses écouteurs dans les oreilles, qui courait tout le temps et dans tous les sens ; à croire qu’il passait sa vie à courir. Il y avait le couple d’amoureux, souvent des étudiants ou lycéens scolarisés à Clémenceau juste à côté. Je voyais aussi la jeune maman qui promenait son petit encore dans un landau. Elle aussi s’asseyait sur un banc pour profiter et donner le biberon au bébé dont les cris effrayaient  les pigeons. Il y avait surtout à certains endroits un gars ou deux qui me zyeutaient pensant obtenir avec un clin d’œil dès que je regardais dans leur direction, un rendez-vous plus intime. Mais toujours, ils étaient déçus en comprenant que je n’étais pas là pour ça.
La traversé se fit tranquillement, main dans la main. Nous profitâmes du parc et des senteurs des arbres fleuris. Nous marchâmes dans ce dédale de chemin cerné de gazon fraichement tondu. Les jardiniers s’activaient à rendre l’endroit superbe. Une fois la grille franchie, nous retrouvâmes les bruits des voitures ainsi que du tramway qui s’arrêta devant nous. C’est dingue comment la magie opère dans ce jardin devenant une bulle insensible au quotidien de la rue.  Quand nous pénétrâmes la gare, elle dit avec sourire : « Suspense ! » et tout à coup, son regard s’émerveilla quand nous lûmes sur le panneau d’affichage que le prochain départ pour la mer était celui en direction de Pornic dans une demi-heure. Je toussotai en acceptant ma défaite puis nous partîmes vers les guichets et achetâmes un billet.
Le wagon n’était pas rempli. Assis l’un à côté de l’autre, sa tête sur mon épaule. Elle voulait se prélasser et montrer aux autres que nous étions ensemble pour toujours. Je pouvais sentir le parfum de ses cheveux dont quelques mèches légères chatouillèrent mes narines. Comme un lapin, je gigotai mon nez afin d’éviter l’éternuement. A l’extérieur, les champs se succédèrent les uns après les autres. On était loin de croire que le train allait nous amener vers l’Océan Atlantique tellement le paysage était verdoyant. Je regardai quelques bois perdus dans le bocage quand elle demanda qu’est-ce que j’emmènerai si je partais sur une ile déserte. « Je ne sais pas » répondis-je immédiatement. Puis un souvenir récent revint. Un souvenir de quelques jours quand nous avions été pique-niqué dans un autre parc nantais.  Après notre déjeuner, nous nous allongeâmes sous un arbre, et somnolâmes pendant que nos amis jouaient au football. J’avais aimé ce moment. Elle, sa tête endormi sur ma poitrine, son souffle qui traversa mon t-shirt, sa main qui parfois caressait mon ventre et la mienne qui frôlait délicieusement son bras et sa hanche. J’écoutai les oiseaux chanter en me demandant ce qu’ils pouvaient raconter. Peut-être parlaient-ils de nous ?
Soudain, elle leva la tête et reposa la question avant d’ajouter qu’elle me prendrait ainsi que le soleil afin de ne jamais avoir de mauvais temps entre nous. Je ris et dis: « Alors moi, je prendrais un arbre pour nous mettre à l’ombre et des oiseaux, des geais parce qu’ils font un joli bruit.» Elle connaissait l’animal et annonça préférer écouter les rossignols. Mais j’intervins en précisant que si le rossignol chante, le geai cageole. « Et je préfère de loin cajoler que chanter » ajoutai-je. Elle soupira, je sentis ses paupières se fermer puis elle murmura : « Alors, dans une autre vie, nous deviendrons des geais pour cageoler ensemble. »
Alex@r60 – avril 2020
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mofred · 3 years
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Un repas en ville.                  
Il était jour. Malgré l’absence persistante de rayons, toujours cachés derrière l’épaisse couche de nuages qui éblouissait les rues endormies du dimanche, au sud-ouest, une grande emprunte lumineuse perçait le haut du ciel. Quatorze heures et quarante-neuf minutes. Le bruit métallique des couverts traversait les vitres de la salle à manger. Fourchettes et couteaux qui se croisaient, cuillères qui attendaient leur part, verres bourrés de vin et de lard, aucun hôte ne parlait. Julien regardait les bouches gonflées, qui ruminaient concentrées pour ne point se vider. À peine leurs mâchoires ralentissaient le rythme, un nouveau morceau de chair bien onctueuse approchait. On approuvait d’un clin d’œil, un regard jeté çà et là, un petit son timide, tout en mangeant. Pas question de prendre une pause. En aucun cas, il ne fallait oser s’étirer, même pas reposer le dos courbé, plié aux tourments d’un masque qui s’ennuyait dans une poche, quelque part. Dehors, les suivants faisaient semblant d’attendre dans le calme. Trois groupes étaient déjà passés. Un petit message à la porte disait : « Ouverts à midi. Non plus de dix personnes à la fois, non plus de quatre par table. Établi par le règlement. Merci de collaborer. ».
La cuisine avait les fours chauffés au rouge. Tout le monde, cuisiniers et garçons, courait de tous côtés, avec des assiettes en main qui se faisaient remplir à mesure qu’elles approchaient de la salle. On assistait à des allées et venues continues de rôtis et de soupes, d’omelettes et de légumes, de fromages et de compotes qui garnissaient avec de nombreuses bouteilles de vin les tables, où l’on patientait avec du pain et de l’eau. De temps en temps, une voix en cuisine parvenait aux oreilles des hôtes ; on la faisait arriver à propos, en tant qu’annoncement.  La commande de la table numéro cinq, s’il vous plaît ! Sans trop tarder, un garçon franchissait alors la porte, avec un grand plat fumant de lapin au four à la moutarde. Tous les yeux, souriants et bien ouverts, se félicitaient par le choix, qui ne voulaient absolument pas laisser rafraîchir. Rien n’aurait changé le bienheureux cours du repas, n’était-ce que les désirs se retrouvassent par erreur entre un chien et les caresses d’une chatte qui, d’un coup félin, fit sauter en l’air la perruque de son maître et, de conséquence, tout le reste. Julien regardait encore. Fourchettes et couteaux qui volaient dans la salle, cuillères qui tournaient sur place, morceaux de verre éparpillés parmi les tâches, aucun hôte ne restait à table. Le moment était arrivé de se faufiler par-dessous les cris des corps déconcertés, qui papillonnaient confondus dans un espace collant et étroit, prendre le grand plat de lapin et s’assoir manger au coin, par terre, pendant que personne ne regardait.
Le quatrième groupe, affamé, bataillait à vide à l’entrée. Désormais, la salle était fermée.
Mofred
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iamjustsonow · 5 years
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#30jourspourécrire Jour 20
“Ailleurs” est un mot plus beau que “demain” (Paul Morand) 
"La vie est rude, petit oiseau." L'enfant glissa sa petite main dans la pogne de son Père-grand. Elle ne le connaissait que très peu, tout compte fait. C'était Mère-grand d'habitude qui prenait le relais de Maman pendant les mois d'été. Mère-grand et la campagne picarde avec ses champs et ses ruisseaux, les petits voisins et les poules, les lapins, les mûres, le pain frais du matin, les tournées dans le camion avec le goût du saucisson sur le bout de la langue et l'odeur âcre du sang dans les narines, les caisses à savons et les cache-cache dans le cimetière. L'été-liberté, l'été-aventure, l'été-tendresse et rires avec Mère-grand, ses confitures, ses expressions et son accent, ses yeux qui pétillent, le grenier frais où elle lui faisait son nid, son coeur et ses bras accueillants. Mais Mère-grand est partie avec la neige et la nouvelle année, et Père-grand a baissé les bras et les yeux. Il ne bat plus la campagne ni les bois du Sorrus avec son vieil argentique et son panier à champignons, il ne joue plus à la belote au "p'tit Quinquin", il ne déroule plus sa canne à pêche avec son geste souple et large, dans la Canche ou l'Authie. Lui qui ne parlait pas beaucoup, il s'est définitivement tu. "Tu comprends ma Sirène? Père-grand a besoin qu'on le réveille. Son coeur s'est endormi avec Mère-grand. Tu as tout l'été pour le ramener à lui, à nous." a dit Maman. Et la voilà, pieds nus sur le gravier du cimetière, en sauvageonne ébouriffée, tête penchée à chercher son regard fuyant et à se demander, du haut de ses 10 ans comment elle va bien pouvoir faire pour ramener son Père-grand d'entre les morts vivants. Alors, elle va faire ce qu'elle sait faire le mieux. Raconter des histoires, babiller, passer au beau les souvenirs avec ses mots comme la farine ou le lait fermier au tamis. Garder le léger, la crème, le savoureux, le bonheur sous la langue. Elle va traîner ce grand-père, en le tenant par la main, là où est encore sa grand-mère. Dans l'eau fraîche des ruisseaux, dans les ronces et la cueillette des mûres, devant la Manche et les trous d'eau à ramasser les crevettes, au comptoir de la Marcelle, siroter un diabolo grenadine, au lac de Cucq, à Stella plage, son mini golf et le goût du picon bière. Elle va dénicher sa vieille caisse à savon et lui faire bricoler pour se lancer à toute vitesse en haut de la côte de Saint-Aubin. Défricher le jardin et redécouvrir les fleurs qu'elle aimait tant. Aller au marché et rapporter précieusement les poussins qui grandiront et donneront des oeufs l'an prochain. Elle fera résonner les rires, accrochera des sourires, balaiera les soupirs et la poussière de la maison. À la fin de l'été, Père-grand aura repris des couleurs et du poids, redressé ses épaules et ne demandera plus "Et demain? De quoi sera fait demain, petit oiseau?" Il connaîtra tous les ailleurs de Mère-grand et il partagera même ceux qu'elle ne connaissait pas, ceux qui n'appartenaient qu'à eux. Là où il l'avait vue la première fois, au coin de la vieille briqueterie où il travaillait, la cour de l'école d'à côté où ils s'étaient embrassé au bal du 14 juillet, la première maison où sa tante et sa Maman étaient nées, le marché d'Etaples où ils se rejoignaient en cachette...Au moment du départ, il lui glissera à l'oreille entre deux baisers qui piquent sur ses joues hâlées "l'an prochain, petit oiseau, on en inventera d'autres des ailleurs, des riens qu'à nous et on en fera des hiers que tu raconteras un jour à tes enfants. Merci de m'avoir ramené ta grand-mère. Ailleurs est un mot plus beau que demain."
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ralfa10 · 5 years
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Il entre en piste, avec la gorge sèche et dévastée par les sanglots. Depuis trente-six ans, il répète inlassablement le même rituel, mais aujourd’hui, la séance est particulière. Il sait que juste après, le nain allumera les lumières de la piste, mais il sera triste. Aujourd’hui, dans la brume de ce petit village du Pas de Calais, vers 22 heures, le rideau tombera. Ce sera la dernière représentation. Les poneys, lamas et lapins ne reviendront pas dans cette arène. Le nain, la fanfare non plus. Et le clown n’aura pas son air joyeux, mais son regard sera triste. Tambours et trompettes sonnent un air de mélancolie. Les enfants heureux autour de la piste et leurs parents endormis ne savent pas, mais demain le chapiteau sera remballé définitivement. Tant de souvenirs, de représentations somptueuses ou désastreuses vont partir avec cette toile. C’est la dernière.
Lorsque les spectateurs quitteront le chapiteau après l’ultime représentation, laissant derrière des centaines de programmes qui n’auront trouvé preneurs, le clown se couchera au milieu de la piste, là où il a fait le bonheur des petits durant des décennies. Il pleurera, et ce ne fera pas partie du spectacle. Le nain lui apportera un mouchoir qu’ils partageront pour y verser leurs larmes communes. Les animaux repartiront dans leurs remorques-cages, et demain ils partiront dans des zoos, en tous cas, c’est ce qui a été dit. Difficile d’y croire vu l’âge de ces derniers. La fanfare entamera « Il silenzio », cet air triste qui colle à la circonstance. Après la dernière nuit dans la roulotte, maintes fois repeinte, le clown s’en ira, traînera derrière lui une carriole dans la quelle aura pris place le nain. Après un dernier coup d’œil aux animaux, ils se dirigeront vers la campagne.
Appuyés sur le parapet du pont de la Canche, il s’enlaceront et s’embrasseront….  
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levysoft · 5 years
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Si tratta di una delle beffe più famose di Parigi. Siamo nel famoso quartiere di Montmartre, Frédé, il proprietario del mitico cabaret “Le lapin agile” attacca un pennello alla coda del suo asino Lolo. Sarà messa una tela vicino all’animale, poi gli danno da mangiare e lui felice a forza di colpi di coda sporca con il colore….oppure dipinge?
In presenza di un usciere si lascia sfogare l’animale che finisce la “sua opera”. Al Salone ufficiale di Parigi viene presentato il quadro con il titolo “Soleil endormi sur l’Adriatique”(tramonto sull’Adriatico) , del pittore Joachim-Rapahel Boronali (anagramma del nome Aliboron usato da La Fontaine per un asino di una delle sue favole). Che ci sia un riferimento anche al famoso quadro di Monet “Impressioni al levar del sole” di pochi anni prima ?
Presentato e accettato al” Salon des Independants ” il successo va oltre ogni aspettativa, il quadro non viene certo apprezzato da tutti, ma desta interesse, c’é chi addirittura ci vede un’influenza di Van Gogh e tutti sembrano curiosi di sapere il percorso di questo pittore misterioso e sconosciuto .
La beffa viene resa pubblica ed é uno smacco per gli “esperti” d’arte.
Per il giovane Roland Dorgelès, alla base dello scherzo, é un successo totale, 24 anni, ha appena finito l’accademia delle Belle Arti e vuole diventare giornalista.
Non ama quella che viene definita “la banda di Picasso”, pittori dell’avanguardia, dice che sono arroganti e che non sanno dipingere, fanno cose che chiunque potrebbe fare. Sarà lui dunque a fare pubblicare una foto dell’asino mentre dipinge e scrive il tutto su un giornale.
Il quadro rimarrà l’unica opera del famoso asino Lolo, sarà venduto a 400 franchi dell’epoca e oggi é esposto in un piccolo museo di provincia, fuori Parigi, ma nel 2006 viene esposto nel famoso Grand Palais di Parigi in occasione dell’esposizione “Carambolages”.
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nethwan · 5 years
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Conversation
Un petite histoire que je ne sais pas quand je l’avais traduit. Je suis desolée si mon francais est mauvais, il y a beaucoup de temps... ^^ 
Quand il s’est réveillé, il a vu Mei qui dormait près de lui. A 8 heures, ils ont décidé de se mettre les pyjamas et regarder un film, mais ils se sont endormis. Quand il s’est réveillé, le film avait fini, mais rien été plus intéressant que laquelle qui rêvait encore, et il l’a contemplé pendant quelques minutes. Après, il a regardé l’horloge, il était 2 heures du matin.
Il l’a porté à la chambre, mais quand il sortait, elle lui a appelé :
« Où est que tu vas ? »
« Je vais arranger le séjour »
« Non, viens avec moi, on le fera le matin »
« Ça va, je retourne dans quelques minutes »
Mais Lars n’est pas allé au séjour, il est entré dans son bureau. Il a appris un tiroir et il a pris un petit coffre. Le matin, il décidera quoi faire mais maintenant, il devait le garder, c’était pour Mei, mais il voulait la surprendre quand elle regarde le contenu.
Quand il est rentré à la chambre, elle était réveillée. Il a couché près d’elle. Mei l’a embrassé pendant qu’il caressait ses cheveux. Quelques minutes après, elle l’a demandé :
« Tu es endormi ? Je ne suis pas fatiguée »
« Oui, moi non plus »
« Ok, parlons un peu. Raconte-moi un secret ou une histoire de ton enfance »
« Tu sais que je n’ai pas de secrets, et je pense que tu déjà connais toutes mes histoires »
« Non, tu dois en avoir. Tous avons des secrets, et peut être Emma et Henri ont oublié des détails, s’il te plait ! » elle a dit avec ce ton mielleux que le convainquait de tout.
« Hmmm bon, quand j’étais petit j’avais peur de l’obscurité »
« Voilà, tu as des secrets » elle a ri.
« Ce n’est pas un secret »
« Pourquoi pas ? »
« Je ne sais pas, alors, raconte-moi les tiens »
« Ok, quand j’étais petite, j’aimais poser beaucoup de questions. Yao s’énervait chaque fois et ça m’amusait »
« Tu le fais encore » il a dit immédiatement.
Elle lui a donné un petit coup quand il a commencé à rire.
« Tiens! Je suis curieuse, c’est tout » elle a ri aussi, et elle l’a regardé. « Tu as changé »
« Ah oui? » Il a demandé.
« Oui. Tu étais si sérieux avec moi, et quelque fois, tu étais en silence quand je te disais quelque chose, ou tu riais à voix basse et tu rougissais jusqu’aux oreilles. Maintenant, tu ris naturellement.  Tu es vraiment adorable. »
« Je pense que j’ai de la confiance »
Il était vrai, au début, il était très réservé, mais la tendresse que elle le donnait, a fini pour gagner son cœur, et sans se rendre compte, il est tombé amoureux d’elle. Mei est tombée amoureuse de lui plus lentement, quand elle a appris à reconnaître ses petites manières d’exprimer de l’affection, tous les petits détails et ses regards, ainsi que les mots qu’il n’avait pas le courage de dire.
Pour Mei, Lars était l’homme le plus douce du monde, et elle l’adorait, malgré il n’était pas patient. Et pour Lars, Mei était la femme la plus charmante, malgré son mauvais caractère. Mais ils respectaient leurs différences, parce que personne n’est parfait.
Elle l’a caressé le visage et il a embrassé sa main. Ils ont continué avec leur conversation, ils se sont rappelés de beaucoup d’anecdotes, qu’ils connaissaient mais ils aimaient.
Ils se sont rappelés de son premier baiser, quand ils rencontraient la famille de l’autre, et des questions et des histoires qu’ils ont écouté ; cette fois où ils se sont disputés et quand il est allé chez elle avec un bouquet, en tant qu’elle était prête à aller chez lui avec un gâteau ; la première fois qu’ils ont fait l’amour ; cet horrible mais amusant voyage, et quand ils ont décidé de vivre ensemble.
Ils avaient passé pour beaucoup de moments, bons et mauvais. Deux ans semblaient faciles, mais ils savaient que ce n’était pas vrai, mais ils avaient être heureux. Alors, il a allumé la lampe, et il s’est levé.
« Où est que tu vas cette fois ? Il est 5 du matin, nous devions dormir un peu » Mei a dit quand il sortait de la chambre.  
« Ne t’inquiète pas. Reste ici, et ne t’endors pas, s’il te plait » il l’a demandé en essayant de cacher son anxiété.
Mei l’a vu sortir et quelques minutes après, il est rentré avec un petit coffre, et il lui a donné une clé. Elle était amusée, car Lars n’avait pas l’habitude de lui donner de surprises. A l’intérieur, il y avait une petite boîte. Elle était presque muette quand elle s’est rendu compte de quoi était ça. À ce moment, il a appris la boîte et il l’a montré le contenu : un beaux et brillant bague de fiançailles. Il a dit :
« Mei, tu veux te marier avec moi ? »
Elle a réprimé un cri, pendant elle acquiesçait et commençait à pleurer.  
« Oui ! Oui, oui, un million de fois oui » elle a dit finalement.
Il l’a mis le bague et ils se sont embrasés.
« Je pensais en te demander ça quand j’avais quelque chose plané, mais je ne pouvais pas attendre »
« Ça va, tu m’as surpris. Je t’aime, petit lapin » elle disait sans s’arrêter de l’embrasser.
« Je t’aime aussi »
A ce moment, tous les deux n’avaient pas de sommeil. En bref, le soleil se lèverais au ciel, et avec ça, le commence d’un nouveau voyage que les donnerait des moments inoubliables.
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picolaine · 4 years
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